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  • Claude Speranza, Auxonnais
  • Auxonne, environnement, actualité,  hypermarché, grande distribution, société
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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 08:39

CHARMOY-CITY : LE MUSÉE, LE MAIRE ET LA MÉDIATHÈQUE - du 09 janvier 2018 (J+3310 après le vote négatif fondateur)

     Les propos du moment étant largement culturels, c’est sans complexe que nous empruntons notre titre à la filmographie du regretté Éric Rohmer.

    C’est en 1993 que Rohmer réalise  L'Arbre, le Maire et la Médiathèque. C’est son seul film d’inspiration essentiellement politique. En voici l’argument :

      « À Saint-Juire, un petit village vendéen, le maire, Julien Dechaumes, étrillé aux dernières élections cantonales, entend redorer son blason en édifiant une médiathèque sur un pré communal. Le ministère de la Culture lui accorde de généreuses subventions, mais les résistances locales sont vives. Marc Rossignol, l'instituteur, défend bec et ongles un saule centenaire menacé par l'ambitieux projet. Bérénice Beaurivage, une romancière parisienne, plaide pour le strict respect des paysages, et la petite Zoé, 10 ans, revendique l'implantation d'espaces verts à la campagne... »

      Notre propos n’est évidemment pas d’établir un strict parallèle entre Saint-Juire et Charmoy-City. Toutefois, l’importance capitale donnée, dans le cas de ces deux localités, à un projet de médiathèque nous amène à tenter l’exercice.

     Le Bien Public d’hier 8 janvier titrait : « AUXONNE POLITIQUE 2018, l’année du début de la revitalisation ». Dans la longue  énumération des chantiers à venir présentés par notre premier édile figurait en premier, devinez un peu ! ….La médiathèque ! Un quart de siècle après Saint-Juire, Charmoy-City opte donc pour la médiathèque !

     Nous voilà donc en présence d’un scénario proprement rohmérien !

     Certes, il ne s’agit pas en l’espèce d’une œuvre de portée comparable à Ma nuit chez Maud, ou au genou de Claire, films sous-tendus par de puissantes réflexions métaphysiques mais: Le Musée, le Maire et la Médiathèque ça fait tout de même un bon point de départ pour un honnête long métrage à visée politico-culturelle à l’horizon 2020. Pas vrai ?!

     Citons l’article en question, afin d’en attester : « La bibliothèque se modernise, avec une rénovation de l’ensemble du bâtiment, en travaillant avec de nouveaux supports multimédias et en créant un espace public numérique », a souligné le maire, qui tient à préciser que, contrairement à ce qui a été écrit dans la presse, « la médiathèque sera terminée avant la fin du mandat, mais pas en 2019. Ce n’est techniquement pas possible. »

CHARMOY-CITY : LES PHILOSOPHES, LE POLYÈDRE ET LA MÉDIATHÈQUE- du 23 novembre 2017

     Avant d’apporter ces précisions et comme le précise l’article, le maire avait, en ouverture, « martelé » clairement : «  Notre équipe a été élue sur un programme et nous tenons à le respecter » 

      Un petit tour dans nos archives, nous a permis une consultation rapide du tract programmatique « Auxonne-passionnément 2014 », intitulé « Le projet 2014-2020 ».  On y découvre, en page 5, au paragraphe « Culture », cette annonce : « Nous créerons un espace ludothèque et médiathèque au sein de la bibliothèque ». La médiathèque (et la ludothèque) était effectivement au programme !

      Et un peu plus haut, au paragraphe précédent « Tourisme » on découvre encore : « le musée sera transféré dans des locaux adaptés et les collections mises en valeur »

      N’allez surtout pas ricaner trop vite, hommes de peu de foi, le sort du musée n’a en effet pas été oublié dans l’article du Bien Public d’hier 8 janvier qui mentionne, avec un certain flou il est vrai : « Concernant l’aménagement du Musée Bonaparte, « les études se poursuivent ». L’emplacement pourrait être vers le 511e RT, un bâtiment du XVIe situé après le pont-levis. Il n’y a pour l’instant que des préprojets qui ont été notés », a souligné le premier édile ».

    Hormis une localisation dont la définition semble pour le moins problématique (GPS conseillé), les grincheux auraient bien tort de bouder ces bonnes nouvelles prometteuses. Qui ne manqueront évidemment pas de réjouir au premier chef nos amis  Bécanine et Vittoriu !

« QUAND ON NE CHERCHE PAS LE CHAPEAU, ON LIT LES JOURNAUX » - du 05 Septembre 2016

    Et n’oubliez pas : « 2018, [c’est ] l’année du début de la revitalisation » ! On va enfin se sentir revivre…

Charmoy-City, Bécanine et Vittoriu, le retour

Charmoy-City, Bécanine et Vittoriu, le retour

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 9 janvier 2018  (J+3310 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 08:35

CHARMOY-CITY, UNE CONVIVIALITÉ QUI SE CHERCHE - du 29 décembre 2017 (J+3299 après le vote négatif fondateur)

    Le Bien Public du 27 courant publiait un article intitulé : « AUXONNE SOLIDARITÉ Restos du Cœur : des chiffres inquiétants »

    Et pour illustrer ce titre d’une formulation pour le moins « inquiétante », une photographie pas très conviviale : celle d’une grande porte de fer résolument close.

    Porte de fer résolument close qui pourrait laisser croire, pour le moins, que l’on n’entre pas ici comme dans un moulin !

  Et pourtant, notre PQL ne manque pas d’articles enthousiasmants vantant les mérites de telle ou telle boutique et de la qualité de ses produits. De tels articles sont régulièrement publiés, illustrés de photos sympathiques et alléchantes. Je puis vous affirmer que je n’ai jamais vu pour illustrer de tels articles, une photo représentant la boutique en question, rideau de fer baissé.

    Mais, je vous entends déjà me rétorquer : «  Les restos, ce n’est pas une boutique ». Je répondrai pourtant que si, Les restos, c’est une boutique, c’est la boutique palliative des gens que leurs faibles ressources écartent, malgré eux, des vraies boutiques.

      En cause, comme le dit l’article, « de plus en plus de petites retraites, des personnes qui ont un travail mais dont le revenu est insuffisant et surtout, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans, sans emploi, qui n’ont aucune ressource ni aide de de leur famille »

    En cause aussi à notre sens, une société où la compétition de plus en plus  impitoyable laisse à la dérive ses perdants.

     Alors pourquoi ne pas jouer au moins  le jeu de la  convivialité ‒ fût-elle de façade ‒ et donner de la boutique palliative une image un peu plus séduisante et un peu moins sinistre que cette grincheuse porte de fer ?

     Lors du dernier conseil municipal du 19 courant,  nos conseillers étaient appelés à délibérer sur le projet de revitalisation du centre-bourg.

    Dans le « plan guide stratégique à mettre en œuvre jusqu’en 2026 », document de travail qui leur avait été fourni à cette fin, « améliorer la convivialité du centre-bourg » constituait l’un des quatre axes majeurs pour atteindre les objectifs fixés.

    Visiblement, si l’on se réfère à l’exemple cité, il y a encore du pain sur la planche !

    Certes, on est en droit d’espérer que la « réhabilitation de l’îlot Place d’Armes » et la « création de la médiathèque », finiront par apporter un peu de convivialité à la triste petite rue pavée.

DE CHARMOY-CITY À BOUVILLE : RÉFLEXIONS SUR LA CULTURE - du 26 novembre 2017

N.B. : nos lecteurs auront bien compris que notre texte est un jugement porté sur la présentation d’un article de presse en particulier et non sur l’institution dont il traite.

La convivialité par l'image

La convivialité par l'image

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 décembre 2017 (J+3299 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 09:00

DES REQUALIFICATIONS EN VUE POUR CHARMOY-CITY - du 26 décembre 2017 (J+3296 après le vote négatif fondateur)

    Le Bien Public du 22 courant consacrait l’intégralité de sa page 18 à notre bonne cité selon le découpage suivant :

     Demi-page supérieure : un article intitulé « AUXONNE POLITIQUE LOCALE Centre-bourg : une stratégie arrêtée »

   Demi-page inférieure ; une publicité consacrée à une grande surface locale notoirement éloignée du centre-bourg.

     Cette gestion de l’espace éditorial, homothétique à la gestion de l’espace territorial local, n’a rien d’inhabituel et nous avons déjà eu le bonheur de la rencontrer dans nos revues de presse

SEPT LABELS (PLUS UN) POUR « LA BELLE ENDORMIE » - du 20 mars 2017

    Il est vrai que le nouvel hypermarché périphérique constitue, selon la doxa professée par notre premier magistrat, un atout supplémentaire capable de booster le petit commerce traditionnel de notre centre-bourg !

CHARMOY-CITY : QUAND L’HYPERMARCHÉ « REVITALISE » LE PETIT COMMERCE - du 22 octobre 2017

     Tout cela, me direz-vous, n’a rien de bien nouveau ! Il n’est pourtant pas inutile de s’en souvenir !

    Du nouveau, vous n’en trouverez pas beaucoup non plus dans l’article cité plus haut, dont la concision s’avère remarquable. De part et d’autre d’un ample cliché, deux colonnes. La colonne de gauche rappelle en gros les approches vers le projet et la seconde esquisse les étapes des actions à venir et les buts généraux du projet.

    En résumé, une ossature qui manque terriblement, pour l’heure, d’un peu de chair palpable.

    Plutôt que de paraphraser ces généralités, nous voudrions offrir à nos lecteurs une courte réflexion d’ordre sémantique.

     Dans la deuxième colonne de l’article, le mot « requalification » revient à trois reprises, dans trois expressions :

« requalification de la rue principale »

« requalification de la Grande Rue, de la Place d’Armes et du jardin de l’hôtel de ville »

« requalification du port »

     Le sens du mot requalification mérite quelques éclaircissements.

   Wiktionnaire en repère deux usages référencés :

 « 1. Fait de requalifier, en particulier dans le domaine du droit. Pour la filière administrative, vous veillerez à intégrer dans cette gestion prévisionnelle tous les éléments permettant la réalisation du plan de requalification des catégories C et B. — (République française, BULLETIN OFFICIEL Enseignement et recherche, Bulletin officiel spécial n°7 du 24 novembre 2016)

2. (Sens récent dans le jargon de l'urbanisme et de l'architecture) Rénovation, réhabilitation ou restructuration. La prochaine étape tourne autour de la requalification des places de la Fontaine et du Château. Après concertation avec les riverains et les commerçants, la ville mènera à bien ce projet destiné à redonner une identité à ce quartier. — (MLN Magazine, n°166, juillet 2013) »

   C’est clair ! Le terme « requalification » employé dans l’article du Bien Public du 22 courant ressortit, dans le cas présent, au « jargon de l'urbanisme et de l'architecture » et il convient donc de le traduire par « rénovation, réhabilitation ou restructuration ».

https://www.youtube.com/watch?v=e6rW4OPceFU

   Un rapide survol de notre beau pays  de la ligne bleue des Vosges

http://www.mairie-gerardmer.fr/vivre-a-gerardmer/urbanisme/requalification-urbaine

à la banlieue rouge, permet de confirmer et d’illustrer cet usage.

https://www.humanite.fr/node/283931

   Le terme « requalifier » supporte donc les plus larges et les plus diverses interprétations : du ripolinage de façades, au curetage d’îlots, en passant par la création d’espaces verts.

     Une question se pose à présent à propos de la « requalification du port ». Certes Marseille et La Rochelle ont requalifié leurs vieux ports. Mais ces ports étaient vieux ! Ce n’est pourtant pas le cas du Port Royal tout récent !

     Peut-être sera-t-il requalifié en Port Impérial. Le Port Impérial et le Chapeau de Napoléon requalifié ! Une question à creuser !

GALIONS ET DOUBLONS À L’OMBRE DU BASTION - du 20 MAI 2016

    Au fait, la boîte à idées de la Maison du Projet sera-t-elle requalifiée ? La pauvre a bien besoin de relooker son attractivité !

CHARMOY-CITY : UN PROJET ET SES BORNES - du 7 décembre 2017

    Pour en revenir à la « requalification du port », Claudi a sa petite idée la dessus. Il s’agit sans doute, à l’horizon 2020, qui maintenant n’est plus très loin, pour le groupe de la majorité passionnée d’obtenir une « requalification au port », comme en 2014. Vous ne comprenez pas bien, alors regardez l’image. Y’a pas photo ! N’est-il pas possible d’y voir le projet-phare des deux années à venir !

     En attendant, le vocable « requalification » pourrait bien être en bonne place dans le numéro 59 d’Inf’Auxonne à paraître. Requalification urbanistique bien sûr, car en ce qui concerne la libre expression, on doit s’attendre plutôt à la disqualification ! Gestion de l’espace oblige !

Charmoy-City, requalification au port, le projet-phare pour 2020

Charmoy-City, requalification au port, le projet-phare pour 2020

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 décembre 2017 (J+3296 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 09:53

CHARMOY-CITY : DES FLEURS ET UN TROPHÉE - du 18 décembre 2017 (J+3288 après le vote négatif fondateur)

   Vendredi dernier, 15 décembre,  Le Bien Public publiait en supplément téléchargeable un dossier intitulé « ÉVÈNEMENT VALORISATION PAYSAGÈRE Une Côte-d’Or fleurie ! »

   Dans cette valorisation du paysage de notre département, le portrait du Président du Conseil départemental figurait évidemment en bonne place ! Retenons sa citation du jour, mise en exergue par le journal, et figurant sous le dit portrait : « La Côte-d’Or est un lieu pour faire émerger des solutions nouvelles, pour dessiner demain ». Comme la Région Bourcomté sans doute !

   La suite de l’article offrait une série de charmants clichés villageois et fleuris qui auraient ravi la reine Marie-Antoinette et dont certains pourraient rivaliser avec le célèbre Hameau de la Reine des jardins de Trianon.

      À ce propos, on a trop souvent été injuste envers Marie-Antoinette. Il est temps de tordre le cou à cette légende selon laquelle la reine aurait  joué à la fermière  dans une campagne d’opérette peuplée de moutons enrubannés.

      Sur un mode plus pragmatique, Marie-Antoinette utilisait avant tout son hameau comme un but de promenade et comme un lieu de réception. Tourisme à la ferme avant l’heure… Une vraie ferme, car l’exploitation effective du petit domaine, voulue expressément par la reine, tenait lieu de pédagogie concrète pour les enfants royaux.

     En nos temps de déracinement hors-sol où tant d’enfants croient que les poireaux poussent dans les hypermarchés, et que les poissons sont carrés, ce souci du réel fait rêver !

    Ainsi pour paraphraser le mot du Président du Conseil départemental : « Le Hameau de la Reine des jardins de Trianon était un lieu pour faire émerger des solutions nouvelles, pour dessiner demain ». Regrettons seulement que « demain » ait été particulièrement injuste et cruel envers la Reine.

   Fuyons cette ombre à notre tableau champêtre et même si l’on n’est pas toujours certain de s’y retrouver « à l’ombre des jeunes filles en fleur », retournons à notre « Côte-d’Or fleurie », et à ses villages en fleurs. Notons au passage que certaines de ces fleurs peuvent exhaler à l’occasion une puissante fragrance de majorité départementale…

    De « l’ombre des jeunes filles en fleur », un cliché nous conduit en page 6, dans la série « Lauréats »,  à l’ombre de notre vénéré kiosque.

    Ce kiosque de notre jardin de l’Hôtel-de-Ville, avouons qu’il est vraiment tendance depuis qu’il est devenu, par la vertu de nos édiles, le point de ralliement écologique des « petits nettoyeurs de la nature ».

ALBUM  - Et si on nettoyait la nature ?- du 03 octobre 2017

    N’hésitez pas à consulter cet album, vous y redécouvrirez un célèbre quarteron très impliqué dans l’avènement d’un hypermarché au Charmoy, « un des fleurons d’architecture et de l’emploi à Auxonne » selon NOTIN, le héros de notre regretté et très décoré artiste  !

     Avènement tant désiré, en vertu sans doute du principe selon lequel la délocalisation commerciale périphérique, c’est bon pour la revitalisation des centres-bourgs !

       À ce propos, le numéro de septembre 2016 du Journal des maires de France présente un dossier intitulé « Créer les centres-villes et bourgs de demain » dont la lecture nous a semblé intéressante à plus d’un titre. Il y est dit : « une chose est sûre, un simple ripolinage des façades ne suffit pas à répondre aux mutations territoriales, économiques et sociales ».

    Et le dossier ajoute un peu plus loin : « Le phénomène [N.D.L.R. phénomène de dégradation et de paupérisation du centre] est parfois tel qu’il est difficile de savoir comment agir. Surtout, on constate une certaine fébrilité en la matière avec des communes qui engagent d’onéreuses mesures de revitalisation en centre bourg mais continuent de signer des permis de construire pour des lotissements en extension ou autorisent l’installation de grandes surfaces en périphérie ». Autrement dit, le beurre et l’argent du beurre ! Nous sommes en plein dans le sujet !

    Comme vous le pensez bien, dans l’article « Côte-d’Or fleurie », sous le cliché de notre kiosque, il n’est pas question du ralliement écologique des « petits nettoyeurs de la nature », et encore moins, évidemment, de la revitalisation par les hypers. Chaque chose en son temps, et c’est  une nouvelle distinction qui fleurit dans le parterre déjà bien fourni de notre belle cité.

     En effet, comme nous l’apprend la légende sous le cliché :

« Le trophée du CAUE [N.D.L.R. Chantecler : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement présidé par Joël Abbey] a retenu Auxonne pour sa démarche de concertation pour la revitalisation du centre-ville ».

    Après les fleurs et les labels, notre bonne ville décroche donc un trophée !

    À cela rien de surprenant. Dans Hebdo 39 N° 258 du 12 juin dernier on pouvait déjà lire un long article intitulé « Projet de revitalisation du centre-bourg d’Auxonne : présentation et concertation ».

     Dans cet article, le journaliste soulignait ce satisfecit du député sortant Rémi Delatte,  depuis réélu, en ces termes :

« Pour le député Rémi Delatte présent lors de cette présentation du projet de revitalisation :

"Il s'agit d'un projet exemplaire, d'abord par sa méthode. La large concertation en amont a permis d'associer tous les acteurs dont les commerçants, et donc toutes les problématiques à prendre en compte. C'est ensuite un projet exemplaire sur le fond : de l'attractivité à la place des circulations douces tout en maintenant une place pour la voiture, tout est pensé de manière pragmatique et efficace. Cela montre la nécessité de maintenir les moyens de développer la ruralité ; cela montre que l'on peut encore miser sur les territoires ruraux." »

   À la lecture de ce couplet élogieux, tout le monde aura bien compris que le « trophée » était déjà bien parti (républicain) !

   Il semble bien là que l’on soit carrément dans un « projet Potemkine » ! Non, ne vous y méprenez pas, nous ne faisons pas référence ici au cuirassé Potemkine chanté par Jean Ferrat, mais au Prince Potemkine !

      Rappelons que l’expression « villages Potemkine » date de 1787, année lors de laquelle Potemkine, qui était alors un prince, favori de la Grande Catherine, et pas encore le cuirassé chanté par Ferrat, organisa pour son Impératrice un voyage en Crimée, voyage devenu depuis légendaire et auquel fut même convié l’empereur d’Autriche Joseph II.

    Pour la circonstance « la nudité des plaines de la Crimée fut déguisée par des villages bâtis tout exprès ; des chaînes de montagnes furent illuminées ; de belles routes furent ouvertes par l’armée ; des bois sauvages furent transformés en jardin anglais.» (A.-H. Dufour, Histoire de la Crimée).

   Claudi me souffle que  ce trophée, pourrait bien être aussi un trophée de chasse .. aux œufs !

 ALBUM DU CHOCOLAT CHARMOY- du 9 avril 2017

     Quoi qu’il en soit, ce trophée ne saurait nous faire oublier certain prix de la discrétion décroché en 2009 par notre premier édile, pour le plus grand bien de la revitalisation du centre-bourg !

SEPT LABELS (PLUS UN) POUR « LA BELLE ENDORMIE » - du 20 mars 2017

Charmoy-City trophée de la communication revitalisante

Charmoy-City trophée de la communication revitalisante

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 décembre 2017 (J+3288 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 07:46

CHARMOY-CITY : 9 ANS APRÈS LE VOTE CENTRIFUGE DE 2008, LE VOTE CENTRIPÈTE DE 2017 - du 15 décembre 2017 (J+3285 après le vote négatif fondateur)

       Une précision de vocabulaire pour commencer : centrifuge désigne ce qui éloigne du centre, centripète, ce qui en rapproche.  

       Une précision encore en ce qui concerne la nature du centre dont le vote centrifuge éloigne et dont le vote centripète  rapproche. Il s’agit, vous l’aurez deviné, de notre centre-bourg, actuellement l’objet de toutes les sollicitudes de la part de notre municipalité qui n’échappe pas à la nouvelle tendance nationale « revitalisatrice » des « territoires ».

      Dans un article en ligne du Point daté du 14 décembre et intitulé « "Délocalisé" à Cahors, Édouard Philippe s'adresse aux provinces inquiètes » on pouvait lire ainsi : « Les grandes lignes d'un plan de revitalisation des centres villes dans les villes moyennes lancé par le ministre Jacques Mézard, seront également annoncés, pour contrer la disparition des commerces et la dégradation immobilière de nombre de centre-villes. »

     Notre conseil municipal est pile au diapason, qui procédera mardi prochain 19 décembre à un vote centripète tourné, donc, vers le centre-ville. L’ordre du jour annoncé dans la convocation atteste explicitement de ce caractère centripète en son point 6 :

 « Adoption de l’opération « projet de revitalisation centre-bourg 2018-2026 » et demandes de subventions »

   Cette adoption devrait faire l’objet d’un vote dont nous ignorons les modalités mais dont on est fondé à penser qu’elles devraient se révéler moins abracadabrantesques que celles  du mémorable vote centrifuge du 17 décembre 2008 dont nous reparlerons plus loin et que vous pourrez revivre comme si vous y étiez grâce à nos documents.

    Dans l’hypothèse, même improbable, où un vote à bulletins secrets doive intervenir, nous pensons qu’il pourrait être opportun de transporter en conseil, à l’usage d’urne, la boîte à idées de la Maison du Projet, visiblement en situation de carence alimentaire…

CHARMOY-CITY : UN PROJET ET SES BORNES - du 7 décembre 2017

    L’issue du vote laisse peu de doutes. En effet, qui pourrait raisonnablement ne pas souhaiter meilleure mine au centre-bourg, à ses habitants, à ses façades, à ses monuments et à ses petits commerces !

    En regard de ces nouvelles raisons d’espérer,  le vote centrifuge du 17 décembre 2008 qui tournait résolument le dos au centre-ville au profit de la périphérie ne manquera donc pas d’apparaître comme une regrettable bévue de la municipalité toujours en place.

     En cette première décennie de notre siècle où les réflexions ne manquaient pas sur la « France moche », France des parkings et des hangars envahissant la périphérie des villes, rongeant les espaces agricoles et vidant progressivement les centres villes de leur substance, il fallait franchement être en retard d’une guerre pour ne pas trouver mieux que de planter un hypermarché en périphérie de notre ville !

   La CNAC du 20 janvier 2010 dans sa décision 317D ne s’y était pas trompée, qui déclarait que le projet « aura un impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre-ville ; qu’ainsi il  ne manquera pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne ». Il est vrai que la CNAC du 17 janvier 2012 opéra par la suite une belle pirouette dans sa décision 917D

LES CHARMOISES DE SCHRÖDINGER-du 28 août 2013

      L’histoire de l’incroyable vote centrifuge du 17 décembre 2008 et de ses suites est déclinée tout au long de notre blog. Les curieux pourront en découvrir l’essentiel dans les deux articles suivants.

PATRIMOINE ET CITOYENNETÉ (1) - du 17 Septembre 2016

PATRIMOINE ET CITOYENNETÉ (2) - du 18 Septembre 2016

    Avec la meilleure bonne volonté du monde, il apparaîtra difficile de concilier le vote centrifuge de 2008 et le vote centripète de 2017. Certes la CNAC et « Les Charmoises de Schrödinger » avaient opéré en leur temps l’exploit de concilier les contraires.

    Cette conciliation des contraires entre « la rue Emile Gruet [qui] persiste à présenter l'allégresse du passé » et « la rue du Colonel Redoutey en direction de Dole [qui] sculpte le futur commercial. » un artiste l’avait lui-même dépeinte dans ces lignes inimitables :

   « À présent l'immeuble de la poste assorti de son rond-point restitue une douceur géométrique. L'amplitude qui s'en dégage met en exergue la fluidité des lignes et des volumes ; comme pour polariser une grande puissance aérienne. Sur un autre azimut, à l'extrémité du boulevard Pasteur apparaissent les formes stigmatisées du quartier Bonaparte. En projetant le regard derrière soi, la rue Emile Gruet persiste à présenter l'allégresse du passé. Puis enfin, la rue du Colonel Redoutey en direction de Dole sculpte le futur commercial. » ( Extrait de Notin N°3 de septembre 2010)

     Il est vrai que le même artiste, choyé du prince, diffusait avec enthousiasme, dans le même numéro de la même revue, la bonne parole édilitaire relative au « futur commercial » sculpté par « la rue du Colonel Redoutey en direction de Dole »

Charmoy-City 2008, 2017 deux votes pour une vision synthétique

Charmoy-City 2008, 2017 deux votes pour une vision synthétique

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 décembre 2017 (J+3285 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
13 décembre 2017 3 13 /12 /décembre /2017 09:09

CHARMOY-CITY : ACCUEIL  D’UNE NOUVELLE ADJOINTE ? - du 13 décembre 2017 (J+3283 après le vote négatif fondateur)

     Le Bien Public d’hier 12 décembre publiait un article intitulé « AUXONNE CÉRÉMONIE Les nouveaux habitants à l’honneur »

    L’article précisait « Corinne Fournet, adjointe à la famille et aux affaires sociales, a accueilli vendredi soir, au salon d’honneur de la mairie les nouveaux habitants ».

   Suivaient quelques citations du discours de l’élue désignée comme « adjointe à la famille et aux affaires sociales », discours dont il convient de souligner le ton touchant et très personnel.

      En effet, nombre des déclarations officielles de circonstance qui résonnent sous les lambris municipaux de France et de Navarre ne brillent pas souvent par leur originalité. Nous avons déjà eu l’occasion de souligner le fait dans notre blog.

ÉLOQUENCE COMPARÉE À CHARMOY-CITY  - du 03 avril 2017

    L’adjointe ajoutait : « Auxonne n’est pas une ville-dortoir qui aurait poussé à la périphérie d’une grande métropole. Auxonne est une ville chargée d’histoire avec un centre-ville plein de découvertes à faire ».

      Nous ajouterons, quant à nous, qu’Auxonne est une petite ville dont le commerce traditionnel de centre-ville est sinistré et qui a vu récemment pousser à sa périphérie un hypermarché pour l’installation duquel l’ « adjointe » s’est particulièrement démenée, il y a quelques années, aux côtés de son maire et de quelques autres élus de la majorité.

CHARMOY-CITY : RAMASSEURS DE LITRES PETITS ET GRANDS  - du 29 septembre 2017

     Une question d’ « étiquette » se pose à présent à propos du libellé de la fonction de l '« adjointe » tel qu’il est énoncé dans l’article cité : « adjointe à la famille et aux affaires sociales ».

     En effet, nul bon citoyen n’ignore que selon les termes de l’arrêté du maire d’Auxonne N° 47-2016 daté du 14 mars 2016  la compétence « action sociale » a été retirée à la deuxième adjointe à compter du 21 mars 2016.

     Celle-ci s’est vue déléguée, selon les termes de l’arrêté, « sous ma surveillance et ma responsabilité [N.D.L.R. Chantecler : surveillance et responsabilité du maire], pour intervenir dans les domaines suivants » :

« Familles, vie quotidienne, hygiène et santé publique : relations entre la Ville et les familles, la population de manière générale, l’accueil des nouveaux arrivants, animations, assurer le lien entre voisins, hygiène et santé publique. »

    À la lecture croisée de l’arrêté et de l’article, un problème de délégation se pose donc. À moins, bien entendu qu’il ne s’agisse d’une nouvelle adjointe ! Sait-on jamais !

     Il est vrai aussi que le rôle de la 2ème adjointe, tel qu’il a été défini par le maire lors de la séance du conseil municipal du 7 novembre 2016, révèle de multiples compétences, certaines insoupçonnées.

    À ce propos,  rappelons « brièvement » la « littérature » disponible sur le sujet  et citons, pour ce faire, le procès-verbal du conseil du 7 novembre 2016 :

     En page 2 au paragraphe « points rajoutés à l’ordre du jour » les élus du groupe « Auxonne-territoire d’avenir » posaient la question orale-écrite suivante :

« Il y a 6 mois, lors du conseil du 11-04-2016, M. le Maire, vous avez informé le conseil que vous retiriez à la 2ème adjointe sa délégation « Action sociale, logement, accessibilité, handicap » pour lui confier une nouvelle délégation sous votre surveillance et votre responsabilité « Familles, vie quotidienne, hygiène et santé publique ». Vous nous aviez clairement précisé « qu’il y avait beaucoup à faire ». Vous vous étiez ensuite engagé à communiquer clairement sur le domaine de compétences et les missions nouvelles de la 2ème adjointe. À ce jour le conseil n’a pas reçu de nouvelles informations. Pouvez-vous nous préciser d’une part les missions et les attributions dévolues depuis 6 mois à la 2ème adjointe, et d’autre part, compte tenu du volume de travail que vous aviez évalué, dresser un bilan de ses actions au conseil municipal ? »

    Lisons la réponse du maire, donnée en page 23 :

« Le rôle de la 2ème adjointe. En résumé les objectifs vont être de penser intergénérationnel avec les partenaires locaux, ce n’est pas nécessairement de faire soit même, mais aussi d’aider ce qui existe, faire participer, impliquer, améliorer la qualité de vie quotidienne de chacun et construire pour l’avenir un projet de ville solidaire. Ce que j’appelle Auxonne vie quotidienne pour raccourcir le terme donc : coordonnera avec des partenaires des actions de sensibilisation, de prévention auprès des auxonnais, notamment, alors c’est pas limitatif, c’est quelques points, quelques éléments comme : l’alimentation (je passe tous les détails), les vaccinations, les premiers secours (alors ce n’est pas Corinne qui va faire), utiliser des défibrillateur et initier aux gestes de 1er secours il y a des spécialistes. C’est s’organiser sur place, ça peut être la santé buccodentaire, ça peut être la prévention des cancers, et c’est aussi l’interlocuteur privilégié des personnes handicapées. On aura prochainement la commission sur le handicap sur une date en début d’année 2017 . Mais aussi des informations pour améliorer la vie quotidienne des habitants. Ce n’est pas propre à la 2ème adjointe en charge, car ça peut toucher différents domaines, mais on se rend compte qu’ un certain nombre de nos concitoyens cherchent parfois des réponses simples, par exemple : que faire si je dois changer mes fenêtres ? essayer de diriger vers les services techniques, je voudrais déménager, je voudrais pouvoir stationner sans difficulté devant chez moi parce qu’il y a toujours des voitures (certains mettent bien des panneaux mais comme ils occupent la voie publique mais ils oublient qu’il faut une autorisation officielle, j’ai entendu parler de vide-maison : que faut- il faire ? il y en a qui aurait tendance à vouloir vendre comme ça sans autorisation, il y a une règlementation bien spécifique ; je pars quelque jours, ma maison peut-elle faire l’objet d’une surveillance, puis bien d’autre choses, bien d’autres questions qui se posent. Et d’autres services, c’est notre quotidien. Je rencontre beaucoup de personnes, parfois pour de simples problèmes de voisinage qui font que au début il y a une petite chose, il y a une autre, puis ainsi de suite, ça monte ça monte, puis il arrive un moment quand les gens ne s’entendent plus, parfois on sert de médiateur entre les personnes. Et des choses plus ponctuelles comme la fête des voisins, ça n’occupe pas toute l’année non plus, il peut y avoir une soirée ou on accueillera les nouveaux arrivants. Voilà ce que je voulais dire, alors ce sont quelques éléments qui sont à approfondir, à développer et je ne m’inquiète pas que Corinne saura continuer à les développer. Je tiens à repréciser, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas Corinne qui va organiser tout ça, mais le rôle c’est aussi un rôle de coordination. »

« Quand à la deuxième partie de la question, on me parle de bilan : il est clair que je ne répondrai pas à cette question pour une raison simple. Les adjoints sont délégués sous ma responsabilité, les adjoints n’ont de comptes à rendre qu’au maire et ensuite effectivement, le maire rend des comptes au conseil municipal. Ça passe entre autre par le biais du vote du compte administratif en mon absence. Donc voilà ce que je pouvais répondre à cette 3ème et dernière question. »

    Des mauvaises langues, à la lecture de ce long discours ont osé parlé d’inventaire à la Prévert, voire de couteau suisse !

LE COUTEAU SUISSE  DU CHARMOY- du 18 novembre  2016

    Claudi a été inspiré par la une du Bien Public d’hier 12 décembre où il était question d’  « ovni » à Marliens. De Marliens aux Martiens il n’y a qu’un pas et dans l’inventaire à la Prévert, ça ne coûte pas cher d’ajouter l’accueil des petits hommes verts !

 

Charmoy-City, les arrivants de Mars seront acueillis

Charmoy-City, les arrivants de Mars seront acueillis

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 décembre 2017 (J+3283 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
9 décembre 2017 6 09 /12 /décembre /2017 10:51

CHARMOY-CITY : FUNÉ-RAIL À LA HALTE - du 09 décembre 2017 (J+3279 après le vote négatif fondateur)

    Seuls de méchants esprits chagrins pourront tordre notre titre pour lui faire dire « Halte aux funérailles ! »

    Notre titre, en effet, n’est pas un vain jeu de mots ! Il relate un fait bien concret, plus discret certes que les hommages appuyés au délicieux cabotin nonagénaire, ex-patron de presse réactionnaire et au baladin populaire légendaire devenu valétudinaire.

    Ce fait est relaté dans Le Bien Public d’hier qui titrait en page 15 : « VILLERS-LES-POTS TRANSPORTS La halte SNCF vit ses derniers instants »

    L’article se terminait sur ces mots : « Samedi [N.D.L.R. Chantecler : donc aujourd’hui], la municipalité organise une soirée d’adieux à la gare. Après un discours du maire à 17 heures, d’anciennes photos de la halte seront projetées avant un lâcher de lanterne […] »

CHARMOY-CITY : LES POTS CASSÉS DE LA HALTE DE VILLERS- du 24 octobre 2017

   Adieu la halte !

   Tu ne feras pas la une du prochain inf’Auxonne comme le fit pour inf’Auxonne N°32, l’inauguration en janvier 2011 de la ferroviaire LGV à Villers par Fillon

CHARMOY-CITY : LES VIEUX MARCHÉS, C’EST DU PASSÉ, MAIS L’OIGNON FAIT ENCORE PLEURER - du 26 janvier 2017

    Pauvre halte, tu seras partie discrètement, presque « sans un adieu » hormis la petite cérémonie de ce soir.

https://www.youtube.com/watch?v=TNi16t_KCUs 

        Oui, presque « sans un adieu » en ce temps d’oraisons funèbres ronflantes sur la mort étrangement conjuguée de ces deux stars : le délicieux cabotin nonagénaire, ex-patron de presse réactionnaire et le baladin populaire légendaire devenu valétudinaire. Deux stars que pourtant tout semblait séparer et que les coïncidences du carnet noir réunissent aujourd’hui pour le plus grand bonheur des orateurs rassembleurs et de leurs fidèles suiveurs.

   Deux stars que pourtant tout semblait séparer mais qui partageaient un penchant marqué à droite, valeur qui se porte bien par ces temps ! Ah ! Si Jean Ferrat voyait çà, il en ferait une rude chanson, Monsieur d’Ormesson !

     Mais laissons les défunts en paix, ils ne peuvent plus répondre. D’autres se chargent de les faire parler. Comme disait Jean-Paul Sartre dans la courte préface de son interminable ouvrage sur Flaubert : « on entre dans un mort comme dans un moulin ». Pauvres défunts, ventriloques devenus, par la voix  des faiseurs d’hommages !

    En attendant, le TER ne s’arrêtera plus à la halte

Villers-lès-Pots , les marches funèbres de la halte

Villers-lès-Pots , les marches funèbres de la halte

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 décembre 2017 (J+3279 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 09:18

CHARMOY-CITY : GOOD MORNING, NAPOLEON’S BARRACKS ! - du 4 décembre 2017 (J+3274 après le vote négatif fondateur)

    Le 2 décembre est une date qui compte pour la famille Bonaparte, nous avons déjà eu l’occasion de le souligner dans nos colonnes

NAPOLÉONS, PETITS ET GRANDS - du 02 DÉCEMBRE 2015

    Ce 2 décembre dernier s’est tenue à Paris une grande opération de com dorée sur tranche. Dans l’enceinte de la Maison de la Radio, une conférence privée réunissait autour du président Barack Obama, le Who’s Who de la communication et de l’innovation française constitué en cercle sous le vocable « les Napoleons ». Il est possible que le choix de la date du 2 décembre n’ait pas été totalement fortuit de la part de nos aigles de l’innovation et de la communication.

     Côté napoléons sonnants et trébuchants la presse mentionne un droit de participation de 3400 euros pour les auditeurs et des honoraires de 400 000 euros pour le président Barack Obama « Yes, we can ! »

   Toujours selon la presse, c’est après un déjeuner avec Emmanuel Macron, qu’il avait soutenu pendant la campagne, que l’ex-dirigeant américain a parlé pendant une heure à la Maison de la Radio sur le thème de la peur de l’innovation et comment la dépasser (« Fear less, innovate more »). Un tête-à-tête avec François Hollande était également à l’agenda.

    Voilà donc en bref l’évènement marquant de ce 2 décembre dernier, auquel, semble-t-il, aucun charmoysien n’était convié !

     Mais à Charmoy-City, la vie a néanmoins continué : Sainte-Barbe, qui était aussi patronne de l’artilleur Bonaparte « par Sainte Barbe, vive nos bombardes ! », a vu réunis sous son patronage, nos très actifs sapeurs-pompiers, le marché de Noël a ouvert ses portes sous les Halles et à la mairie, on s’est mariés, devant monsieur le Maire… ou son adjointe. La terre a continué à tourner et la circulation aussi, autour du rond-point de la place du 10e régiment d’infanterie où trônent  Arthur et son tarare.

     Claudi me certifie qu’un tour opérateur avait organisé ce jour-là, pour une participation cent fois inférieure à 3400 euros une visite à Napoleon’s barracks (les casernes de Napoléon) pour ceux qui n’ont pas l’honneur d’appartenir au Who’s Who de la communication et de l’innovation française constitué en cercle sous le vocable « les Napoleons ».

     Les chanceux ont découvert en prime le tarare, mais ont regretté vivement de ne pouvoir visiter le musée !

   Moralité : on devrait inviter Barack pour une visite à Napoleon’s barracks, vu que c’est un fan des «  Napoleons ».

« Yes, we can ! »

Charmoy-city, good morning Napoleon's barracks

Charmoy-city, good morning Napoleon's barracks

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 4 décembre 2017 (J+3274 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 08:36

CHARMOY-CITY : LES PHILOSOPHES, LE POLYÈDRE ET LA MÉDIATHÈQUE- du 23 novembre 2017 (J+3263 après le vote négatif fondateur)

   Nous avons récemment vu que les projets ne manquaient pas dans notre bonne ville. Si, pour l’heure, les projets de revitalisation du centre-bourg sont les grands absents de la presse, il n’en est pas de même des projets de changement de structure concernant divers édifices publics.

    Ainsi de la salle du Vannois et de ses fameux poteaux dont nous pensons à présent avoir fait un tour exhaustif de la question.

CHARMOY-CITY 1998 : LA CHUTE DES « CHAIS PARROT », UNE HISTOIRE DE POTEAUX- du 20 novembre 2017

     Dans son numéro de lundi dernier 20 novembre, Le Bien Public publiait un article intitulé « AUXONNE INFRASTRUCTURE La nouvelle médiathèque sera prête dans deux ans ».

     L’article brosse à grands traits le projet de médiathèque, et nous laissons à nos lecteurs le soin d’en prendre connaissance, attirant seulement leur attention sur ce passage relatif à la transformation de « l’ancienne structure » :

    « Pour ce qui concerne l’ancienne structure, elle sera transformée, en cherchant à conserver son caractère et son cadre historique, avec une salle d’étude dédiée au fonds du patrimoine local. De plus, il s’agira d’un espace qui pourra, dans le futur, constituer un pôle de référence sur Napoléon Bonaparte, selon le troisième adjoint. Il sera de forme polyédrique et permettra aux usagers d’avoir une autre perception de la culture. »

     Les amis et les habitués de la bibliothèque connaissent bien cette « ancienne structure » que constitue la magnifique salle renfermant le fonds ancien. « Son caractère et son cadre historique » en font un lieu  tout particulièrement indiqué pour accueillir « une salle d’étude dédiée au fonds du patrimoine local ».

     En ce qui concerne le « pôle de référence sur Napoléon Bonaparte », ne vaudrait-il pas mieux rattacher cette fonction au musée actuellement en projet, musée dont la vocation napoléonienne est évidente.

CHARMOY-CITY : AVATAR(S) POUR UN MUSÉE (3)  - du 16 octobre 2017

    Un « pôle de référence sur Napoléon Bonaparte », d’essence essentiellement numérique, accessible en ligne et évolutif, constituerait ainsi une ressource indispensable et à plusieurs niveaux tant à destination du public virtuel touristique ou scolaire, que des personnels du musée dans l’exercice de leurs missions.

    Venons-en maintenant à la dernière phrase du passage d’article cité. À propos de l’ « espace » que nous avons évoqué, il y est dit :

« Il sera de forme polyédrique et permettra aux usagers d’avoir une autre perception de la culture. »

     Avouons-le, cette phrase est pour le moins énigmatique. Quel est le polyèdre en question ? Et quelle est cette « autre perception de la culture. »

     À défaut de pouvoir répondre, nous proposons à nos lecteurs un extrait de La Nausée de Jean-Paul Sartre qui propose une « perception » possible, certes un peu datée, de la « culture » en bibliothèque :

   « Nous montons l'escalier. Je n'ai pas envie de travailler. Quelqu'un a laissé Eugénie Grandet sur la table, le livre est ouvert à la page vingt-sept. Je le saisis machinalement, je me mets à lire la page vingt-sept, puis la page vingt-huit : je n'ai pas le courage de commencer par le début. L'Autodidacte s'est dirigé vers les rayons du mur d'un pas vif ; il rapporte deux volumes qu'il pose sur la table, de l'air d'un chien qui a trouvé un os. « Qu'est-ce que vous lisez ? »

     Il me semble qu'il répugne à me le dire : il hésite un peu, roule ses grands yeux égarés, puis il me tend les livres d'un air contraint. Ce sont La tourbe et les tourbières, de Larbalétrier, et Hitopadèsa ou l'Instruction utile, de Lastex. Eh bien ? Je ne vois pas ce qui le gêne : ces lectures me paraissent fort décentes. Par acquit de conscience je feuillette Hitopadèsa et je n'y vois rien que d'élevé.

Trois heures.

     J'ai abandonné Eugénie Grandet. Je me suis mis au travail, mais sans courage. L'Autodidacte, qui voit que j'écris, m'observe avec une concupiscence respectueuse. De temps en temps je lève un peu la tête, je vois l'immense faux col droit d'où sort son cou de poulet. Il porte des vêtements râpés, mais son linge est d'une blancheur éblouissante. Sur le même rayon il vient de prendre un autre volume, dont je déchiffre le titre à l'envers : La Flèche de Caudebec, chronique normande, par Mlle Julie Lavergne. Les lectures de l'Autodidacte me déconcertent toujours.

    Tout d'un coup les noms des derniers auteurs dont il a consulté les ouvrages me reviennent à la mémoire : Lambert, Langlois, Larbalétrier, Lastex, Lavergne. C'est une illumination ; j'ai compris la méthode de l'Autodidacte : il s'instruit dans l'ordre alphabétique.

   Je le contemple avec une espèce d'admiration. Quelle volonté ne lui faut-il pas, pour réaliser lentement, obstinément un plan de si vaste envergure ? Un jour, il y a sept ans (il m'a dit qu'il étudiait depuis sept ans) il est entré en grande pompe dans cette salle. Il a parcouru du regard les innombrables livres qui tapissent les murs et il a dû dire, à peu près comme Rastignac : « À nous deux, Science humaine. »

   Voilà une « perception de la culture » ambitieuse ! Reste maintenant à trouver le polyèdre !

   Claudi s’est creusé la tête et a donné sa vision originale du problème qui met en scène deux philosophes, Jean-Paul Sartre (1905-1980) et son ami Maurice Merleau-Ponty (1908-1963), philosophe de la « perception » par excellence.

P.S. : Nos lecteurs pourront encore se reporter utilement à une récente publication du site facebook de « Une dynamique pour Auxonne » sur le sujet.

Charmoy-City, les philosophes, le polyèdre et la médiathèque

Charmoy-City, les philosophes, le polyèdre et la médiathèque

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 novembre 2017 (J+3263 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 07:12

POTEAUX DU VANNOIS :  QU’ILS SOIENT DE BÉTON OU DE BOIS,  CROISONS LES DOIGTS ! - du 18 novembre 2017 (J+3258 après le vote négatif fondateur)

     Nous avons récemment abordé dans nos colonnes, une question architecturale pour le moins peu banale : celle des poteaux de la salle du Vannois

CHARMOY-CITY, POTEAUX DU VANNOIS, DU TEMPS ET DE L’ARGENT - du 15 novembre 2017

      Aujourd’hui nous versons au dossier quelques documents récemment publiés.

       Pour commencer un extrait du procès-verbal du conseil municipal du 27 septembre dernier, approuvé le 9 novembre. Cet extrait concerne la page 3.

       [N.D.L.R. Chantecler : La discussion qui suit est relative au choix de la municipalité de « retirer » ou non les 4 poteaux de la Salle du Vannois et aux « études » afférentes engagées dans ce sens par l’ « architecte » et ses « cabinets structures ».

     Au moment de cette discussion, la décision semblait encore ouverte si l’on se réfère, du moins, à l’avis nuancé et prudent de « Monsieur le Maire »   ]

Monsieur le Maire : Dans l’état actuel des choses il n’y a pas de dommages. Mais si on retire les poteaux il y a un risque. On ne va peut-être pas les retirer et provoquer le risque.

Jean-Paul MOINDROT : L’histoire des poteaux est « abracadabrantesque ». L’architecte a visité, il y a 16 mois. Je leur ai montré les poteaux et les poutres, en leur disant, là il faudra mettre des IPN…Ils ont dit qu’ils allaient faire des études, qu’ils avaient des cabinets structures et qu’on n’y connaissait rien. Si bien que le bureau structures a fait ses études et a rendu un verdict avec de grandes difficultés pour l’avoir, en disant qu’on pouvait faire tomber les poteaux. Quand on a tout enlevé, le plafond et le reste, et qu’on a constaté comment ça se présentait, alors qu’ils étaient montés dans les combles avec moi en prenant toutes sortes de cotes, il a vu que les poutres existaient…Çà me paraissait bizarre qu’on ne fasse rien. Quand ils ont tout démonté et qu’ils étaient prêts à faire tomber les poutres, l’ouvrier qui allait les couper a déclaré qu’il ne le faisait pas [N.D.L.R. Chantecler : À la bonne heure ! Voilà enfin un homme  courageux et réaliste !]. Ils ont donc fait revenir le cabinet de structure qui a reconnu qu’effectivement il faudrait faire quelque chose. L’architecte a donc dénoncé le contrat avec ce cabinet et en a pris un autre. » 

 Jacques François COIQUIL : « C’est de la responsabilité civile » [ N.D.L.R. Chantecler : Au plan juridico-administratif, oui sans doute, mais cette « histoire de poteaux  « abracadabrantesque » soulève tellement d’autres questions pour un simple citoyen doté de deux sous de jugeotte  !]

Jean-Paul MOINDROT : « C’est leur problème. Donc maintenant bizarrement on va «tomber » mais avant on va remettre des poutres, des IPN  et du lamellé-collé. C’est moi qui leur ai dit, mais bon…[N.D.L.R. Chantecler : Si l’affaire n’avait pas duré « 16 mois », on pourrait éventuellement apprécier l’humour !]. Pour répondre à Monsieur Coiquil, quand l’architecte a fait sa description des poutres à tomber et autres, il a indiqué que c’était des poutres en bois. C’est lui qui s’est trompé. Le bas était en bois mais c’était un habillage. Mais au-dessus, c’était du béton. Quand on en rentrait dans la salle ça se voyait puisque ce n’était pas bouché. »

      Les considérations sur l’histoire de poteaux  « abracadabrantesque » s’arrêtent là ».

   On pourra consigner ces réflexions dans le grand livre de l’histoire humaine de l’architecture

  https://www.youtube.com/watch?v=e6rW4OPceFU

    Sur un plan plus modeste et plus local, On retiendra tout d’abord de cet extrait de la discussion du 27 septembre,  l’alternative prudente envisagée par « Monsieur le Maire »  : « Dans l’état actuel des choses il n’y a pas de dommages. Mais si on retire les poteaux il y a un risque. On ne va peut-être pas les retirer et provoquer le risque ». Elle ne semble plus à l’ordre du jour malgré le surcoût réévalué… et les surprises toujours possibles…

      On en retiendra ensuite que le litige reposerait essentiellement sur la nature du matériau de la structure porteuse : « quand l’architecte a fait sa description des poutres à tomber et autres, il a indiqué que c’était des poutres en bois. C’est lui qui s’est trompé. Le bas était en bois mais c’était un habillage. Mais au-dessus, c’était du béton. Quand on en rentrait dans la salle ça se voyait puisque ce n’était pas bouché. »

      À regarder les photos, la confusion semble proprement énorme !!

     Nouvelle photo de la structure en cause, cette fois dans un récent  article paru dans Le Bien Public du 11 courant sous le titre : « AUXONNE TRAVAUX La réhabilitation de la salle du Vannois prend du retard et le budget augmente ».

    Dans cet article qui fait référence au dernier conseil du 9 novembre, si l’alternative envisagée ci-dessus par notre premier édile n’est plus envisagée, la fameuse confusion des matériaux est reprise : « lors du conseil municipal, jeudi, le maire d’Auxonne Raoul Langlois a précisé que des travaux de renforcement de la charpente métallique de la salle du Vannois devaient être réalisés, avant de pouvoir démolir les poteaux. Ceux-ci n’étant pas en bois comme décrit initialement mais en béton, leur démolition aurait de lourdes conséquences sur le bâtiment, si la charpente n’était pas renforcée ».

       C’est une évidence car la démolition des poteaux va faire disparaître tout soutien vertical des superstructures à l’intérieur du quadrilatère formé par les murs de la salle. La conséquence prévisible est un nécessaire renforcement drastique des poutres porteuses de mur à mur ! Quel boulot et quelle dépense pour  faire disparaître ces 4 poteaux, cœur porteur de la structure ! Risqueraient-ils de gêner le champ de vision de l’assistance lors d’un futur « 26 mars » ?

LE SCOOP DU 26 MARS (BIS) - du 27 mars 2014

      Nous conclurons notre série des derniers documents publiés par un extrait du compte-rendu sommaire du conseil municipal du 9 courant, affiché le 14 courant et disponible en ligne.

   Les propos qui suivent sont extraits de la page 16, au paragraphe 13. 2017-127 : Attribution du marché de renforcement de la charpente métallique dans le cadre de la réhabilitation du bâtiment du Vannois.  

     « Monsieur le Maire rappelle que dans le cadre de la réhabilitation de  la salle du Vannois, il a été constaté que les poteaux initialement décrits comme étant en bois s’avéraient en fait être en béton. Leur démolition ne peut donc pas être envisagée sans de lourdes conséquences pour la structure du bâtiment. Il a donc été nécessaire de lancer une consultation pour la réalisation de travaux de renforcement de la charpente métallique. Elle s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation du bâtiment du Vannois en restauration scolaire et salle des fêtes.

 La procédure a donc été engagée le 20 octobre 2017 et publiée pour un marché de travaux de renforcement de la charpente métallique dans le cadre de la réhabilitation de la salle du Vannois en un unique lot. »

      Conclusion : tout en reconnaissant que : « leur démolition ne peut donc pas être envisagée sans de lourdes conséquences pour la structure du bâtiment. », sans compter les conséquences financières pour le contribuable,  qu’ils soient de béton ou de bois, les piliers de la salle du Vannois seront démolis. Croisons les doigts !

    Un petit salut pour finir à notre regretté chroniqueur qui s’épanouit à présent chez les Bituriges !

 

Charmoy-City, poteaux du Vannois de béton ou de bois

Charmoy-City, poteaux du Vannois de béton ou de bois

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 novembre 2017 (J+3258 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse