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  • Claude Speranza, Auxonnais
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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 00:00

 Buffonneries en tous genres – du 18 avril 2012

     Dans notre précédent article, nous déplorions l’utilisation, devenue à présent cosmétique et opportuniste, d’un discours prétendument écologiste en ces termes : « tout projet habilement ficelé comporte un couplet développement durable énoncé en formules stéréotypées répondant aux clichés convenus ».

     Une lecture attentive du dernier Inf’Auxonne n° 36 que nous avons découvert aujourd’hui ne nous permet pas de démentir notre propos, bien au contraire !

    Avant de passer, suivant en cela l’exemple du grand Buffon, à quelques considérations d’histoire naturelle, remarquons en préalable qu’aucune mention n’est faite explicitement, dans les colonnes de la  présente feuille auxonnaise, du projet LECLERC et de son acceptation par la CNAC le 17 janvier dernier.      

       Un œil exercé remarquera toutefois cette information en page 1 : « la réfection de la RD 905, du rond-point de la poste au rond-point de l’Europe [est] une opportunité ». Opportunité qui fut propre, sans doute, à obtenir le « feu vert » de la CNAC en faveur du projet LECLERC !

     Relisons en effet le quatrième attendu de la CNAC en page 2 de sa décision N° 917D du 17/01/12 :

« CONSIDÉRANT que les aménagements sur la RD 905 permettront aux piétons et aux cyclistes d’accéder au site en toute sécurité ; qu’en outre, dans le cadre de la poursuite du réaménagement de cet axe routier, la piste cyclable créée en 2010 sera prolongée jusqu’à la ZA du Charmoy ; »

     A la bonne heure ! On comprend alors que, toujours selon la CNAC : « les flux de circulation supplémentaires générés par le projet seront absorbés sans difficultés », d’autant plus que selon les rédacteurs du dossier « …, le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion de la clientèle » (p. 53 du dossier).          

      Dans le cadre des « impacts positifs » ( !?) sur l’environnement, ce n’est pourtant pas un hypermarché que l’on nous annonce dans Inf’Auxonne n° 36 mais une « frayère à brochets ». Encore un arbre qui cache la forêt. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Les chiroptères du Charmoy et les ésocidés du Port-Royal ne connaîtront pas la crise ! Protégeons les espèces menacées sans oublier les espèces sonnantes. Non ! Pas les crotales !

         Annonçant, en janvier dernier, l’admission du recours de LECLERC en CNAC, Raoul Langlois soulignait déjà fort opportunément le rôle déterminant du facteur écologique : « L’aspect environnemental a fait la différence au niveau du vote final. La société s’est notamment engagée à préserver un ruisseau et à respecter quelques contraintes architecturales ». (Cité dans un communiqué du Bien public du 19 janvier dernier sur la toile).

        Le Bief Pérou s’est révélé, pour le coup, un vrai Pactole ! A charge de revanche, il conviendrait bien de rendre à ce ruisselet les méandres paresseux dont témoignent les anciennes cartes du temps où le  génie rural ne sévissait pas encore. Auxonne va avoir sa frayère ; alors, pas de jaloux,  il faut une grenouillère au Charmoy, après le phare de la grande distribution, des nénuphars sur le Bief Pérou : CNAC ! CNAC ! COUAC !

       D’autant plus que les grenouilles de la « vieille Saône » et autres amphibiens en plein frai risquent d’avoir bien du mal à se remettre des coups de pelle du printemps 2012 ! Il est vrai que l’on nous rétorquera que l’on ne peut faire d’omelette sans casser d’œufs ! N’empêche, l’ondine de la petite Saône, pas si « vieille » qu’on le dit, en a déjà mal à son nénuphar !                       

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 avril 2012

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Publié par Cl. S., Auxonnais - dans Revue de presse
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 00:00

 « S’ADRESSER DIRECTEMENT AUX FRANÇAIS » - du 13 février 2012

  

      S’exprimant à propos d’une réforme, selon lui nécessaire,  des conditions d’indemnisation du chômage le Président-Candidat Nicolas Sarkozy déclarait dernièrement :

 

« ….si les intérêts particuliers, les obstacles catégoriels s’avéraient trop puissants, il faudrait sans doute réfléchir à l’opportunité de s’adresser directement aux Français pour qu’ils donnent leur opinion sur ce système d’indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l’assistanat. Je crois que la meilleure façon de surmonter les blocages dans notre société, c’est de s’adresser directement au peuple français ». (Le Figaro Magazine du Samedi 11 février 2012, page 35).

 

    Voici donc, sur la question cruciale du chômage, la perspective d’un référendum évoquée au sommet de l’Etat.

      Si perspective bien peu probable j’étais amené à conseiller notre Président-Candidat sur la question de l’expression populaire, sur l’habile façon d’extraire la quintessence de l’âme de notre peuple du magma informe des opinions contradictoires, je lui suggérerais l’étude d’un cas d’école : la «consultation» de juin 2010 à Auxonne. Sur le plan local, cela nous vaudrait d’abord, un an après le mémorable épisode LGV, une sensationnelle visite officielle et à nouveau, n’en doutons pas, d’inoubliables photos avec petits-fours et … aux petits oignons.

       J’entends déjà les grincheux : Notre « consultation » n’avait rien à voir avec le chômage, bien au contraire puisque « environ 250 emplois « équivalents temps plein » pérennes seront créés sur la zone » (Inf’Auxonne n° 25 p. 3).

      A noter quand même que, depuis cette déclaration de mai 2009, si le chômage n’a pas baissé, l’offre s’est, quant à elle, restreinte  de 250 ETP à 90 (Dossier LECLERC 2011 p. 40). De ces 90 ETP, il conviendra encore de défalquer les emplois perdus au centre-ville sous l’effet des dégâts collatéraux induits par l’installation de LECLERC. Que restera-t-il au bout du compte, « tous frais payés », de l’offre initiale alléchante ? Peau de balle !

        Je l’admets, Messieurs les grincheux, au bout du compte, ni dans un sens, ni dans l’autre, votre « consultation » n’avait à voir avec le chômage !

    Mais là n’est pas mon propos. Si perspective bien peu probable je le répète j’étais amené à conseiller notre Président-Candidat sur la question de l’expression populaire, je lui ferais sentir tout l’intérêt qu’il pourrait y avoir à étudier les « modalités » bien particulières de la « consultation » à l’auxonnaise  pour s’assurer un franc succès dans un référendum.

      Ces « modalités », nous les avons largement évoquées par ailleurs, elles constituent même, compte tenu de leur caractère bien particulier la cause et la justification de la parution de Chantecler. Nous les rappelons brièvement : intervention, dans la fourniture du matériel d’affichage, d’un sponsor privé intéressé au premier chef, absence totale de débat contradictoire préalable, le parti unique du « oui » se mettant en quatre au sens propre suivant l’équation :

 

« Compagnons » + « Passionnés » + « Riverains » +  « Néo-Consommateurs » = OUI

 

Cette équation, c’est le vrai polynôme de la victoire en « consultation » en 2010 comme à la CNAC récemment en 2012 !

    

      Monsieur le Président-Candidat, si les référendums vous tentent, croyez-m’en, la « consultation » à l’auxonnaise ça vaut bien un détour !

      A bientôt donc, je l’espère, dans nos murs, Monsieur le Président-Candidat, le « référendum », à Auxonne, nous on connaît ! 

       Monsieur le Président-Candidat, nous attendons votre visite à Auxonne, l’ex-« belle endormie », « consultée » d’abord en juin 2010  et « réveillée » définitivement le 17 janvier dernier par un « pavé de l’ours »* lancé avec l’appui opportun de la CNAC**!

       Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur le Président-Candidat, je me permettrai pour finir de vous suggérer un conseil : En matière de décision, procédez donc comme à Auxonne, décidez d’abord et faites voter le peuple ensuite !

 

* L’Ours et l’Amateur des  jardins La Fontaine, Fables, Livre Second, Fable X

**On attend toujours avec impatience les « attendus » de cet auguste aréopage. Voir notre article « Exercice de CNAC-fiction » du 30 janvier 2012 !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 février 2012

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Publié par C.S. Auxonnais - dans Revue de presse
6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 00:00

 RELIQUES ÉMOUVANTES – du 6 février 2012

 

        Dans Le Bien Public du 3 février dernier, François Sauvadet déclarait, ouvrant le compte à rebours à « J52 » : « L’année 2012 sera assurément une grande année gauloise… ».

          « Grande année gauloise » pour Alise-Sainte-Reine, fille d’Alesia, sans doute, mais pour Auxonne, année de la victoire à l’arraché de César-Leclerc, appuyé par sa kyrielle d’activistes et de sectateurs de tous calibres, des hameaux les plus écartés de notre commune jusqu’aux lambris des ministères.

         A l’heure où, de la Pucelle d’Orléans au défenseur d’Alésia, l’imagerie du « Petit Lavisse » a le vent en poupe, j’ai rouvert ce best-seller pédagogique d’un temps révolu où l’on apprenait encore l’Histoire de France dans les écoles. Sûr que le bouquin doit être sous l’oreiller de quelques-uns de nos politiques qui ont dû faire leur miel de la citation du vieil Ernest figurant en couverture : « L’enseignement de l’histoire aux tout petits doit être une suite d’histoires comme en racontent les grands-pères à leurs petits-enfants ».

         Pas vrai ? Papy Nicolas et Papy François (Sauvadet) ?

      J’ouvre mon vieux manuel de la communale et j’y retrouve la fameuse gravure légendée « Vercingétorix jette ses armes devant César » : le fier cavalier, se dresse sur un cheval blanc piaffant, s’apprêtant à jeter son épée aux pieds d’un  César vautré dans un fauteuil. La figure de Vercingétorix est belle, le texte de Lavisse en accentue le trait « César croyait que Vercingétorix allait le prier de ne pas le faire mourir. Mais Vercingétorix était trop fier pour prier César. Il le regarda bien en face et ne dit pas un mot ».

      Le fier Vercingétorix ne manquait pas de vaillance, mais l’astuce politique d’un père Queuille lui faisait visiblement défaut ; avec une échine plus souple et un peu d’entregent il aurait pu vendre sa Nouvelle Gaule à César et gagner une charge avantageuse de consul honoraire. Notre héros le vrai, pas le consul honoraire sauvagement étranglé dans le Tullianum sur ordre de César, rejoignit finalement le paradis des Gaulois en 46 av. J.C. Là, une vingtaine de  siècles plus tard, il dut encore s’étrangler de nouveau en buvant son hydromel de travers à la vue des récupérations de sa mémoire par des politiques de tout poil. On le statufia d’abord, au-dessus des Laumes, à l’initiative et, à l’image un peu aussi, de Napoléon-Badinguet, la suite, nous la connaissons.

          Je le sens bien, lecteurs auxonnais, je commence à vous ennuyer en sortant de mon sujet. Certes, Chantecler, c’est un peu le coq gaulois, mais le rapport est un peu mince avec notre sujet de prédilection. Revenons donc à nos moutons, sans quitter toutefois la Guerre des Gaules. Chantecler a la gaule, et de l’inspiration, comme toujours !

         Dans Le Bien Public du 3 février dernier, il est encore question de 23 « reliques de premier plan » qui viendront enrichir le muséoparc d’Alésia. Dans notre chanson « Les nocturnes » (voir sur ce site) nous évoquions « Auxonne, la nouvelle Pompéi ». A l’horizon 2020, il conviendrait que notre centre-ville, la nouvelle Pompéi côte-d’orienne, puisse offrir à la vue et à la curiosité du touriste-chaland, tout comme sa concurrente Alésia, 23 « reliques de premier plan », témoins « émouvants »,  « portant des stigmates de coups », de la conquête d’Auxonne par César-Leclerc. Les experts muséographiques consultés pensent que ce sera possible sans grands frais et  même sans besoin de solliciter des prêts de collections extérieures. 

         23 devantures désertées, 23 boutiques en mal de repreneurs, les experts pensent que c’est jouable.  Un petit coup de pouce d’un mécène alsaco-vésulo-luron permettra sans doute la mise en valeur et la signalisation des pièces, le Musée de la Vie Bourguignonne ne refusera pas son conseil technique. Bonne affaire donc, pour le tourisme à Auxonne : notre centre-ville devrait s’enrichir sous peu de ces vestiges « extrêmement émouvants », même s’ils « peuvent paraître ingrats ». Rendons grâce à César-Leclerc et à Monsieur François Sauvadet pour ces aubaines et ces mannes muséographiques qui viendront enrichir notre département !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 6 février 2012

 

 

 

 

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Publié par C.S. Auxonnais - dans Revue de presse
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 00:00

 SAINT-FRANÇOIS  AU  CHARMOY – 2 février 2012

 

     Dans le Canard enchaîné du 25 janvier dernier, nous lisions récemment un petit article sous le titre « Salauds d’écolos ». Cet article montrait l’importance toute relative que notre Président-candidat ou Candidat-président, c’est selon, accordait au Grenelle de l’environnement. Nous vous en donnons ici un extrait :

 

           « Déjà au Salon de l’agriculture 2010, il avait lancé son fameux « Les questions d’environnement, ça commence à bien faire ! ». Il vient de remettre ça dans l’Ariège, en présentant ses vœux aux agriculteurs : « J’ai conscience que l’aspect tatillon de certains règlements administratifs vous insupporte. » Et d’expliquer que les lois de protection de l’eau mitonnées par sa ministre Kosciusko-Morizet sont bien trop gênantes : « La préservation de l’environnement, ça n’est pas d’empêcher quiconque de faire quoi que ce soit ! »

         A propos d’environnement notons encore que, récemment, parlant de l’admission du recours de LECLERC en CNAC, Raoul Langlois déclarait : « L’aspect environnemental a fait la différence au niveau du vote final. La société s’est notamment engagée à préserver un ruisseau et à respecter quelques contraintes architecturales ». (Communiqué du Bien public du 19 janvier dernier).                          

        Décidément, la déclaration de Monsieur Langlois, pourtant familier du monde rural, semble un peu convenue et timorée au vu de cette phrase, tellement plus directe,  de notre Président-candidat:

« Les questions d’environnement, ça commence à bien faire ! »

 

          Le coup du « ruisseau préservé » (voir Chantecler n° 12) confinerait presque à la sensiblerie de chaumière exquise d’une Marie-Antoinette bergère de petits agneaux ! La ferme de Trianon n’est pas loin ! Comme tout cela est bucolique ! On croirait boire du petit-lait !  Et ce pieux respect d’un humble ruisseau, il semble faire écho, comme un murmure, à la prière franciscaine : « Loué sois-tu mon Seigneur, par sœur Eau, laquelle est très utile et humble, et précieuse et chaste ».

Que voilà un murmure bien éloigné du fracas présidentiel :

« La préservation de l’environnement, ça n’est pas d’empêcher quiconque de faire quoi que ce soit ! »

 

       Que peut donc cacher cette attention foutrement « fleur bleue » pour un simple « ruisseau» ? Vous voulez la réponse, elle est bien simple : les investisseurs aux dents longues ont compris depuis longtemps qu’il leur suffisait d’adopter la langue verte grenellienne et ses amphigouris pour dorer la pilule de projets juteux qui n’ont de vert que le nom.

       A la CNAC, verdissez donc le propos pour faire mûrir la décision et parlez le grenellien. Car à la CNAC, pour reprendre les propos notre Président-candidat ou Candidat-président, c’est selon:

« Les questions d’environnement, ça commence à bien faire ! »

       Nous préciserons même : à la CNAC les questions d’environnement ça commence à bien faire l’affaire des promoteurs de bouclards !

           

       Les promoteurs de bouclards, ces Saint-François modernes, qui vont pieds-nus sur les ponts d’acajou de leurs yachts, qui ont bien capté le message à Borloo, et qui prêchent par la campagne,  luttant contre la vie chère,  préservant les petits budgets, les petits ruisseaux (qui font les grandes rivières de diamants !), les petits oiseaux,  et…les chauves-souris !

 

N.B. : La référence à Saint-François n’est pas une allusion à la campagne actuelle, elle est un simple hommage à Saint-François d’Assise, écologiste en acte avant l’heure, qui ne fut pas un écologiste de ministère !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 2 février 2012

 

           

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Publié par C.S. Auxonnais - dans Revue de presse
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 00:00

BOUCLARD  EN SOLDE À LA CNAC – du 24 janvier 2012

 

     Hier et pour la troisième fois depuis le 19 janvier dernier (voir notre article « Plus vert, tu meurs » sur ce site), Le Bien public annonçait à nouveau, sous la plume du jeune et malicieux Sylvain Clément, l’accord de la CNAC concernant le projet Leclerc.

     Reconnaissons au rédacteur le talent d’avoir su donner à l’article le ton suffisamment ennuyeux qui convenait à cette vieille affaire décrochée à l’usure et pour ainsi dire en solde. Avouons-le, le projet Leclerc ne passionne plus,  et il passionnera de moins en moins, bientôt il ne passionnera plus que l’hyperconsortium Leclerc-Vesoul-Lure-(Auxonne), le seul gagnant de l’affaire ! Les gens ont d’autres chats à fouetter que d’applaudir à la prospérité et à la bonne fortune de Monsieur Prunier, l’un des magnats de la Haute-Saône de Joyandet !

      L’article est intitulé « Le feuilleton Leclerc continue ». Ce « feuilleton », on n’a pas franchement envie d’en lire le prochain épisode, et pourtant il se prépare et chez nous Scapalsace s’active, croyez-m’en !  Apprendre enfin de Monsieur Langlois qu’  « Il faut bien évidemment que le centre-ville puisse continuer à vivre et à se développer », voilà une grâce césarienne le pouce en l’air qui ne mange pas de pain à son auteur et qui nous fait une belle jambe dans l’arène des luttes inégales. César gracie du haut de sa tribune quand, dans l’arène, Sylvain Clément écorche, involontairement peut être, les gladiateurs en rapportant leurs propos dans une langue pour le moins barbare. Selon l’article, Monsieur Poirson aurait en effet déclaré : « Il y a seulement quand je serais mort que là je m’avouerais vaincu [sic] ». Avouons qu’il faut oser de telles transcriptions. Si vraiment Monsieur Poirson a dit cela, nous le mettrons sur le compte de l’affront essuyé récemment à la CNAC.

     Une seule chose un peu neuve et réjouissante dans cet article, la franche déclaration de Catherine selon laquelle : « Cette soi-disant révolution commerciale n’est que foutaise ! ». Chère Catherine vous me consolez de vivre à Auxonne, permettez-moi de vous embrasser sur les deux joues !

      Et le ruisseau préservé au fait, et les contraintes architecturales ? Comme les chauves-souris, on n’en parle déjà plus. Pour réparer cette injustice, Chantecler vous en reparlera plus en détail très bientôt. Et là, je vous conseille bien de ne pas manquer la suite du feuilleton !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler, 

à Auxonne le 24 janvier 2012

                                                                                                                

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Publié par C.S., Auxonnais - dans Revue de presse
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 00:00

 PLUS VERT, TU MEURS ! – du 20 janvier 2012

 

        Le site du Bien public publiait hier à 12h29, sous la plume de Sylvain Clément, une brève intitulée « Auxonne-commerce Feu vert pour le projet Leclerc ».

         Après avoir mentionné les caractéristiques du projet (hyper de 3500 m2 plus galerie marchande) et les trois rejets précédents du projet aboutissant « enfin » aujourd’hui, le jeune Sylvain Clément donnait la parole au Maire d’Auxonne, Monsieur Raoul Langlois.

        Ce dernier, présenté par le journaliste comme « fervent défenseur depuis le départ de ce projet pharaonique » et plein du « plus grand plaisir » à l’annonce de la décision,  estime, selon des propos rapportés par Sylvain Clément : « C’est vraiment une très bonne nouvelle pour la ville et ses habitants ».

         Ceci est probablement vrai pour Monsieur Langlois lui-même et pour Monsieur Montial, son association de  consommateurs de la 25ème heure et son entreprise d’affichage en jaune-fluo ; quant aux autres, ils ont encore, nous l’espérons, le loisir d’en juger eux-mêmes et  l’enthousiasme supposé qu’on leur prête  à ce propos reste encore à démontrer.

      Beaucoup plus instructive est cette remarque de Monsieur Raoul Langlois selon laquelle : « L’aspect environnemental a fait la différence au niveau du vote final. La société s’est notamment engagée à préserver un ruisseau et à respecter quelques contraintes architecturales ».

    La ficelle est vraiment grosse. Sans être dans le secret de la CNAC comme notre maire, nous l’avions déroulée tout au long du dossier où l’on pouvait suivre, comme une grosse chenille sa trace PLUS VERTE QUE NATURE  (voir  Chantecler n° 7).

      Les chauves-souris dormiront donc bien et le ruisseau, le fabuleux Bief Pérou sans doute, est pour sûr un vrai Pactole pour qu’on le préserve ainsi. En conclusion, après la consultation, voilà la boutique LECLERC sauvée par des arguments trouvés dans le ruisseau !

     Au bout du compte, on nous aura donc joué au pipeau la truite de Schubert,  mais, à présent,  plus personne n’est dupe !

      Le Bien public de ce matin reprenait sous le même titre et sous la plume de Sylvain Clément un article un peu plus développé. Il y est toujours question du « ruisseau préservé » mais aussi d’un « rapprochement du site de quelques hectomètres », argument visant sans doute à contrer, de façon bien illusoire il est vrai, la position « à l’écart du centre ville » ainsi que la « contribution au développement d’un nouveau pôle périphérique [qui] ne participera pas […] à un aménagement harmonieux du territoire de l’agglomération d’Auxonne »  énoncés comme étant des arguments négatifs par la première CNAC du 20 janvier 2010.

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,                                                                                                   à  Auxonne, le  20  janvier 2012

 

  

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Publié par C. S., Auxonnais - dans Revue de presse
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 00:00

 NUMÉRO 35 – du 19 janvier 2012

 

     Numéro 35 ? Quel drôle de titre ! Mais, me direz-vous, il s’en passe de si drôles ces temps-ci !

      Non ! n’en déplaise à beaucoup, ce n’était pas mon numéro de cabine sur le Costa Concordia, d’ailleurs j’ai bien d’autres choses à faire que de  m’embarquer sur ce genre de galère ! Si je vogue en corsaire, c’est pour des causes moins futiles !

     Et puis, si la nostalgie du large me prend parfois, je vais flâner un instant jusqu’au port au bout du halage. Et là je me dis : « Nous avons perdu à la CNAC, la belle affaire, et vous savez bien comment, alors je ne vais pour autant me « foutre en Saône » ! ». Tout au contraire, je reviens vite à mon clavier, je suis de ceux que l’adversité stimule ! 

    Alors ce numéro 35, pour en revenir à nos moutons, ne serait-ce pas par hasard celui du bus qui permettrait, soi-disant, à « 70 % de la population de la zone de chalandise […] d’accéder  au site du projet en transports en commun ». Je l’ignore, car, outre le caractère éminemment hypothétique de ce « service à la demande en cours de mise en service [sic] », il faudrait  un coup de bol formidable, un de ceux qu’on a vu à la CNAC le 17, pour qu’il ait le numéro 35.

      Non, ne cherchez plus, ce n’est pas cela, cherchez plutôt dans vos boîtes aux lettres :

      35, c’est tout simplement le numéro du dernier Inf’Auxonne distribué ces jours-ci. Rappelez-vous, dans Chantecler n° 9, j’en parlais déjà et j’étais même fort injustement mauvaise langue à son propos, en écrivant : «  Quant à l’ Inf’Auxonne N° 35, on ne risque pas de le voir avant le 17 janvier, because la CNAC. Ah ! la belle manchette qu’on nous peaufine déjà ! ». En fait, pas de manchette,  je suis un peu déçu !

       Tout cela prouve seulement que j’ai trop d’imagination et qu’en fait, les rédacteurs se sont plus souciés de la CNAC où ils sont arrivés en force que de l’ Inf’Auxonne n° 35 presque aussi désert que le centre-ville qu’ils nous ont mitonné pour 2020 en emportant le morceau au bluff et au piston le 17 janvier dernier.

      Oui, le numéro 35 c’est comme un Antarctique en papier, une grande étendue glacée, avec quelques pingouins çà-et-là. Ils ne risquent pas de se marcher sur les pieds ! Si le futur bus « 35 » est du même tonneau, on pourra monter son hypercaddie à l’aise et son chien avec !

       De ce « désert éditorial » en gros caractères, accessible aux rétines les plus flapies, je retiens toutefois les deux dernières pages : l’avant-dernière fort bien servie et pimentée et la dernière, très énumérative dans ses listes de réalisations passées ou à venir parmi lesquelles je n’ai cependant trouvé aucune trace des aménagements (3ème tranche) de la RD 905 (route de Dole) annoncés dans le dossier défendu à la CNAC.

       A la une enfin, la noirceur funèbre de la photo, m’a  suggéré une idée bizarre. Ce noir cliché ferait très bien en couverture de la partition de ma chanson « Les nocturnes » (à écouter sur ce site !). Cette boule au plafond suggérant un bal un peu louche, cette rue sombre avec, à son entrée, l’entrepreneur de pompes funèbres et son pendant, le fleuriste, pour les chrysanthèmes, quelle belle illustration pour le dernier couplet de notre valse triste.

 

 

 Dans les rues de la ville

On éteint tôt le soir

Le commerce est débile

C’est là-haut qu’ils vont voir.

Les chauves-souris sont à l’aise

Ell’s ne vont plus là-haut

Dans le centre-vill’ elles se plaisent

Y’a p’us un moineau

Visitez plaisir garanti

Auxonn’ la nouvell’ Pompéi 

 

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  19  janvier 2012

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Publié par C.S., Auxonnais - dans Revue de presse
31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 00:00
 Du CRACK à défaut de CNAC  - du  31 octobre 2011

 

            Une CNAC s’est bien tenue le 12 octobre dernier, mais la zone du Charmoy n’y était pas à l’ordre du jour. En regard du refus de la CDAC du 8 mars dernier, le site « développement commercial » de la Préfecture de la Côte-d’Or mentionne pourtant toujours « recours en CNAC ». A présent ce sont presque huit mois qui ont passé, huit longs mois qui laissent supposer l’existence d’un réel problème.

            La presse est en tout cas très discrète sur le sujet, et le Charmoy a déserté depuis des mois les colonnes du temple local de l’information. Les craintes justifiées des acteurs du petit commerce local pas vraiment florissant n’y résonnent plus à présent, faisant écho aux rodomontades des tenants de l’hyperépicerie.

            Dans le Bien public du jeudi 27 octobre dernier, nous avons lu le stupéfiant article de Sylvain Clément, voilà des  lignes à sniffer avec prudence !

Il faut bien en convenir, en gros ou au détail, le commerce patenté ne fait plus la une ces temps-ci. Changeons de rayon, donc ! Place au trafic et aux marchands de paradis artificiels ! A défaut de CNAC, parlons  crack, après le discount, la défonce. En page de titre, l’hypersurface  a fait place à Scarface.

Le commerce reste cependant le commerce et, nonobstant son caractère sulfureux, l’article renvoie aux paragraphes obligés, présents dans tout bon texte à caractère commercial. Nous en livrons pour preuve quelques illustrations :

Importance de l’offre locale : « A Auxonne, force est de constater qu’il n’est pas très difficile de se procurer de la drogue. »

« Du petit dealer de résine de cannabis au consommateur et vendeur d’héroïne les trafiquants sont nombreux »

            Analyse de la demande dans le bassin de chalandise : « Il y a toujours eu de la drogue à Auxonne, c’est un fait.[…] Le cannabis s’y vend bien, tout comme la cocaïne d’ailleurs » (N.D.L.R. : propos rapportés de Redha, dealer)

Monopoles: « Concernant l’héroïne, on en trouve, mais elle reste aux mains de quelques-uns » (N.D.L.R. : propos rapportés de Serge, dealer)

Lois de la concurrence : « Ici chacun peut faire son affaire à partir du moment où il ne marche pas sur les plates bandes de l’autre (N.D.L.R. : propos rapportés de Redha, dealer)

Bénéfices escomptés pour l’emploi et les salaires : « Je fournis une dizaine de clients par semaine, aussi bien des lycéens que des adultes, ce qui me permet d’avoir quasiment deux salaires dans le mois avec mon activité professionnelle à côté » (N.D.L.R. : propos rapportés de Serge, dealer)

Et même — note écologique — renoncement à la mondialisation et restriction prudente des échanges : « Je pourrais aller en chercher à Amsterdam [de l’héroïne] et revenir en vendre ici, mais je préfère ne pas prendre de risques inutiles. » (N.D.L.R. : propos rapportés de Serge, dealer). Risques inutiles ? Pour la planète ou pour ta pomme, Sergio ?

 

A la lecture de cette étude de marché souterrain dans notre cité on peut ressentir un certain malaise que ne réussit pas vraiment à dissiper cet « avis du Maire d’Auxonne » : « Une évolution sera peut-être visible prochainement avec la mise en place de la vidéosurveillance, mais cela risque simplement de déplacer le problème ». Ah ! Délocalisation !

            Les brumes de la saison, la sempiternelle « crise » et l’irruption des chrysanthèmes suffisaient déjà pourtant à nourrir le blues standard du quidam auxonnais qui ne recourt pas aux stups. De ces quidams, quoi qu’on en dise, il en existe encore à Auxonne. Pour les consoler j’emprunterai à l’article cité ses derniers mots : « On ne peut jamais être sûr de rien ». Répétons nous le bien : En matière de crack, comme en matière de CNAC « On ne peut jamais être sûr de rien ». Et tel est pris, parfois, qui pourtant croyait prendre ! Bonne foire quand même, les ami(e)s et mollo sur la coke !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne, le  31 octobre 2011

 

 

                                  

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Publié par C. S., Auxonnais - dans Revue de presse
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 00:00

 

STAND-BY - du 04 octobre 2011

 

            Stand-by, une expression qui va bien à la période présente, pleine d’attentes à défaut d’espoirs. Dans ces jours irréels de rallonge estivale, on se surprend même à vouloir dire au grand soleil : « Stand by me ! ». L’espoir humain est vraiment incorrigible.

            Le 27 septembre dernier j’ouvrais donc Le Bien Public à l’orée d’une journée radieuse et j’y découvrais, contre toute attente, la chronique d’une cité tout aussi radieuse, la nôtre, sous le titre enchanteur « Du charme et de l’ambition à revendre ».

            Il y a un an, jour pour jour, sous le titre « Paranoïa quand tu nous tiens » le même chroniqueur, dans le même journal, brossait pourtant un tableau plus sombre du centre ville d’Auxonne. Assez proche cette fois-là, de « La cité de l’indicible peur » de l’ineffable Mocky.

            C’est un plaisir de voir comme le miroir magique de la presse vous retouche un portrait en deux coups de plume !

            En modeste chroniqueur amateur nous ne revendiquons pas, quant à nous, ces talents de prestidigitateur et poursuivons simplement la tâche ingrate et obscure d’informer le dossier « Leclerc-Charmoy », ouvert par nos soins le 18 juin 2010.

            L’encadré « Questions A…Raoul Langlois Maire d’Auxonne » de l’article « Du charme et de l’ambition à revendre » nous apprend à ce sujet que : « Concernant la zone du Charmoy et l’implantation du Leclerc, le dossier est toujours en stand-by »

            Information bien maigre dans sa concision laconique.  Concision prudente, voire cauteleuse, et imposée sans doute après l’échec des grands discours où l’on « partait au feu » la fleur au fusil. Souci de discrétion clairement confirmé par l’absence totale de référence au dossier « Leclerc-Charmoy » dans l’organe officiel de la municipalité, Inf’Auxonne N° 34 d’octobre 2011 distribué actuellement dans les boîtes aux lettres du centre ville d’Auxonne. A remarquer que le N° 33 de juillet 2011 faisait déjà « silence-radio » sur la question.

            Espérons qu’il en soit encore de même dans le N° 35 à venir car, selon d’autres sources bien informées, le promoteur, après trois assauts infructueux (CDAC du 07 octobre 2009, CNAC du 20 janvier 2010, CDAC du 08 mars 2011) devrait remonter en ligne pour la quatrième fois, vers le milieu de ce mois.    

Les attendus de la CNAC du 20 janvier 2010 (Voir Chantecler N°6 du 14 février 2011) repoussant le projet, semblant pour l’essentiel encore applicables au « nouveau projet », on est en droit de penser que seul un travail préparatoire de fond mettant en branle appuis de première bourre et influences diverses de gros calibre pourrait expliquer cette fois une acceptation éventuelle en CNAC. Il est certain que l’on s’active, dans la discrétion certes, mais l’on s’active. Ça grenouille, sûr, du côté du Charmoy et d’ailleurs. Craignons donc cet étrange silence qui précède l’assaut et restons vigilants !

            L’attente aiguise l’imagination. A preuve, notre article comme vous le voyez ! A preuve aussi les divers bruits qui ont couru dans les mois d’été sur un abandon du projet à Auxonne et son déplacement éventuel vers Tavaux ou Villers-les-Pots. La rumeur autour de cette dernière implantation semble même avoir été assez forte pour que le Maire de la commune concernée inflige un démenti dans son « Flash…infos…de la Commune » N°7 d’Octobre 2011 : « Il est exclu d’y [en ZAE Villers/Tillenay] installer des commerces, voire des « grandes surfaces » ».

            Attendons, restons en stand-by, nul doute que quelque chose se prépare d’ici la fin de cette année. Les dates butoirs des promesses de vente des propriétaires fonciers concernés par le projet ont d’ailleurs été récemment repoussées jusqu’à ce terme.

            Une question se pose cependant : «  Pourquoi la prochaine CNAC visant à contester la CDAC du 08 mars dernier, n’a-t-elle pas encore eu lieu ? Pourquoi tarde-t-elle autant, tout comme tarde l’irruption de l’automne ? ». On aurait pu la supposer plus précoce. A moins que les promoteurs n’aient  préféré jouir de ce beau sursis inattendu de l’été en se bronzant aux derniers feux du soleil de « Vesoul, la Nice de l'Est » !.

            Un dernier mot à propos de stand-by. Le terme est dans le Larousse qui écrit à son propos : « Stand-by. Se dit d’un passager qui n’a pas de réservation ferme sur un avion de ligne et qui n’y accède que s’il y a des places disponibles ». Le Maire d’Auxonne déclare laconiquement que le projet « Leclerc-Charmoy » est en stand-by. On s’interroge… la météo est pourtant au vert, et à moins d’absence de réservation ferme le projet aurait déjà dû décoller à destination de la CNAC. A suivre.

                                                                                            

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  04 octobre 2011

 

 

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Publié par C. S., Auxonnais - dans Revue de presse
27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 00:00

 

UN AIR DE DÉJÀ VU - du 27 avril 2011

 

            Hier 26 avril, c’était le 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et, sur cet horizon de mémoire, les nouvelles de Fukushima, devenues rares à présent, prenaient un air de banalité. Fukushima n’est qu’un pâle remake de Tchernobyl. Du déjà vu !

Sur un mode beaucoup plus local, hier c’était aussi jour de diffusion d’Inf’Auxonne N° 32 dans les boîtes aux lettres du centre-ville d’Auxonne.

            Rassurez-vous ! Magazine d’information garanti sans iode, sans césium et sans plutonium. Mais non dénué toutefois d’un air de déjà vu !

            J’y ai cherché ma vieille lune favorite. Oui, comme vous savez, LECLERC… de la lune ! Et je l’ai trouvée enfin …reléguée en dernière page ! Le clair — à vrai dire bien pâli —  de cette  lune déclinante y braquait à présent son rayon blafard et vengeur contre «  le Maire précédent ». Décidément, accommodée aux petits oignons à la mode auxonnaise, une chaîne d’hypers a fini par devenir une arme anti-élus tous azimuts visant sans merci astres montants ou descendants.

Je n’ai rien personnellement contre l’activité commerciale de LECLERC, mais quand urnes et gondoles se mélangent, quand ventes promotionnelles et élections interfèrent, quand un projet de « développement économique » dégénère en guerre des étoiles, le citoyen en moi crie :  holà !

            Nous avons vu une CDAC fin 2009, une CNAC début 2010, puis encore une CDAC le 8 mars dernier, toutes négatives, nous reverrons donc très probablement une CNAC avant l’automne. La cohérence de nos institutions d’arbitrage voudrait que les conclusions de cette dernière aient à nouveau un air de déjà vu ! De tout cela, nous  reparlerons en temps voulu.

            Revenons à la dernière page d’Inf’Auxonne N° 32. Juste avant le constat d’«amnésie » du « Maire précédent » au sujet du projet LECLERC, le lecteur lira les conclusions écrites d’une enquête qui pourrait bien avoir démasqué le plagiat de l’année. Lisez vous-même la démonstration, et vous avouerez, vous aussi, que l’air de « déjà lu » est frappant !

Comme il l’est aussi à la lecture répétée d’appréciations de professeurs, de cartes de vœux, d’avis de décès ou de discours de circonstance. Je vous engage à en faire vous-même l’expérience. En toutes ces matières, d’ailleurs, mieux vaut s’en tenir aux souverains poncifs, c’est plus prudent !

            Un peu lassé par ces querelles maigrelettes et un tantinet byzantines, j’ai laissé flâner mon regard « A la découverte des rues d’Auxonne ». Et voilà qu’en arpentant le vénérable pavé de cette rubrique  m’est venue, comme qui dirait, « une sensation de déjà lu ». Et cette impression, je n’ai pas eu besoin, comme dans le cas précédent du  plagiat de l’année  démasqué, d’aller en chercher la confirmation jusqu’à Grigny (Rhône). Je l’ai trouvée tout simplement sur mon bureau en ouvrant le Guide illustré d’Auxonne de mon Maître Pierre Camp aux  pages 74 et 75. Essayez vous-même !

            Décidément, rien de nouveau sous le soleil. Au soleil précoce de ce mois d’avril, véritable copie de mai, où il ferait bon savourer une bonne bière ! Tiens, une bonne bière à l’apéritif, voilà une suggestion fraîcheur pour une fête des voisins moussante, spontanée, sans faux col et sans air de déjà vu..

            Pas de panique à ce propos ! Aux dernières nouvelles, un consortium de brasseries ne devrait pas porter plainte pour usage, en matière de score électoral, d’un millésime constituant une de ses meilleures étiquettes. Savourons donc, sans complexe et sans impression de « déjà lu », « la première gorgée de bière » (j’ai piqué ça à Delerme) qui est toujours la meilleure !

 

    C.S. Rédacteur de Chantecler

     à  Auxonne le  27 avril 2011

 

 

 

                                  

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Publié par C.S. - dans Revue de presse