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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 00:00

 « VODKA ORANGE » - du 24 mars 2011         (24 mars - Deuxième article)

 

      Le Bien Public d’aujourd’hui s’ouvre sur le regard bleu de Liz Taylor qui s’est éteint et…le cliché marécageux de « La vache et les pompiers », en passant par  « une nuit d’horreur à Saint-Jean -de-Losne ».

Décidément, il faut avoir le cœur bien accroché dans ce monde aux profondeurs glauques où « les plus belles choses ont le pire destin ».

      Double-page pour Auxonne, pas toujours  très encourageante à en lire les titres : « Mauvais week-end pour les seniors » ( le dernier week-end et peut-être aussi le prochain ? ? ) et « Cette année, le spectacle sera « misérable » ».

     Malgré le soleil printanier qui annonce encore une belle journée, je sens que le cœur va me manquer. Il me faudrait vite, vite, un petit remontant.

     Je remercie Pierre-Louis Monteiro de me l’avoir servi dans ses remerciements à lui, courageux et ouverts, à l’image de sa campagne exemplaire. Dégustant cette roborative « vodka orange », que je vous recommande vivement en ces temps moroses, j’ai repensé aux bons moments passés dans ses réunions ouvertes et intelligentes qui ne déplaçaient pas les foules, mais nourrissaient l’esprit et réchauffaient le cœur.

     Je n’oublierai pas de mentionner aussi les remerciements, un peu sobres à mon goût, de Jean-Paul Vadot que j’ai appris aussi à connaître lors de cette campagne d’une configuration particulièrement défavorable pour lui. Tous les gens de bonne volonté se souviendront des mauvais coups qui lui ont été portés, j’en ai témoigné, de la façon la plus grossière. J’admire, quant à moi, sans la partager toujours, sa modération respectueuse des autres.

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,         

à Auxonne le  24 mars 2011

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 00:00

 RETOMBÉES DISCRÈTES – du 23 mars 2011

 

     Pour reprendre le célèbre mot de Hegel, la prière matinale de l’homme moderne c’est la lecture du journal. J’y ai sacrifié ce matin et, parcourant les colonnes du Bien Public de ce jour, j’ai constaté que les retombées du premier tour des cantonales à Auxonne y étaient encore plus faibles que celles de Fukushima et pour tout dire inexistantes.

      Cette discrétion de la presse inclinerait donc à penser, qu’à Auxonne, le réacteur électoral est en voie de refroidissement. Les heures et les jours  qui viennent nous le diront sans doute. Il est évident cette fois que la bataille sera proprement locale, et que les responsables départementaux de la majorité de droite, devenus très discrets, laisseront les habitants du canton trancher.  

      Aux plus naïfs d’entre eux, on ne manquera pas de susurrer à l’oreille que « le Conseiller général doit toujours être le Maire d’Auxonne », comme on disait à Rome que « le Pape est toujours italien ».  Dictons d’un autre âge ! Ne faut-il pas au contraire « bouger », « se réveiller » et vivre avec son temps ?

     Dans ce contexte de « proximité » vraie retrouvée, Auxonnais(e)s et villageois(e)s responsables ne sauront se contenter d’appels au vote renouvelés sur la foi de seuls imprimés vantant en quelques lignes un programme prometteur appuyé de l’éloge des vertus personnelles d’un candidat.

     En ces temps d’abstention, ce dont ont soif les citoyen(ne)s authentiques qui n’ont pas encore renoncé à jouer leur rôle, c’est d’un contact libre et incarné avec les candidats, lors de réunions-débats où les questions et la contradiction soient possibles. Pour l’heure, Monsieur Langlois, embarqué en croupe derrière François Sauvadet le 16 mars dernier s’est dérobé à cet exercice dans la ville-centre. Il n’a pas oublié néanmoins d’envoyer ses partisans pour en  user jusqu’à l’outrance chez un de ses adversaires le lendemain.

     Les Auxonnais(e)s sont donc en droit d’attendre à présent qu’il use sans artifices, sans soutien extérieur et sans garde rapprochée, des talents personnels qu’on a vantés chez lui, pour défendre son point de vue devant un public auxonnais divers et libre de s’exprimer. Son concurrent Dominique Girard, lui, l’a déjà fait sans flonflons et sans tralala, on souhaite qu’il renouvelle cet exercice démocratique courageux, direct et spontané, que ne remplacera jamais aucun tract,  aucune affiche et aucun éloge lu à la cantonade.

     Au-delà de tous les clientélismes invétérés, de toutes les allégeances figées et de toutes les bunkérisations partisanes, la parole libre et toujours vulnérable exprimée devant un public sans tri et sans contrainte devrait pouvoir trancher et réveiller enfin « la belle endormie » d’un  sommeil électoral délétère.

 

 C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  23 mars 2011

 

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 00:00

LA FRACTURE LECLERC – du 14 mars 2011

 

      C’est bien le titre que suggère l’article du Bien Public Dimanche du 13 mars. Trois candidats aux prochaines cantonales, les trois « lourds », s’expriment, les quatre autres n’étant mentionnés que pour mémoire. Il est vrai aussi que parmi ces quatre, il en est un qui se révèle tout de même bien présent, sans paroles et sans photo, dans chacun des trois interviews, le FN. Enfin, le « huitième candidat », véritable « statue du Commandeur » (voir notre article « du 27 juin au 27 mars ») confirme à nouveau sa présence insistante.

      Avant de vous proposer une analyse rapide des déclarations du « tiercé », nous rapporterons tout d’abord leurs titres :

 « Favorable à une zone commerciale » pour Raoul Langlois

« Priorité aux commerces locaux » pour Jean-Paul Vadot

« Etre rassemblés pour faire réussir ce canton » pour Dominique Girard

      De toute évidence, ces seuls titres soulignent la fracture LECLERC  qui passe clairement entre les deux premiers. Cette fracture, le troisième la dépasse et l’ignore presque.  Partisan du rassemblement, s’il porte une appréciation succincte à l’égard des positions des deux autres relativement  à la question LECLERC, il ne se positionne pas personnellement. 

      Parmi les trois questions posées aux trois candidats on notera la seconde : « Quelle est votre position sur l’implantation de l’hypermarché Leclerc ? »

      Cette question imposait aux candidats d’aborder le thème LECLERC dans l’interview mais il peut être très instructif de comparer leurs réactions respectives.

      Pour Raoul Langlois, le thème LECLERC est présent presque à chaque ligne de l’interview et décliné sur tous les tons. Pour Jean-Paul Vadot, il est envisagé négativement, et de façon argumentée, dans le cadre strict de la réponse à la question spécifique. Pour Dominique Girard enfin, il est à peine abordé, voire prudemment éludé.

       Il semblerait donc bien que Raoul Langlois ne soit pas vraiment en campagne pour les cantonales, mais bien toujours en CDAC. Il est vrai que confortablement embarqué dans la caravane Sauvadet qui le porte, il peut se consacrer « passionnément » à son enseigne locale préférée, appelée selon lui « par 80% d’avis favorables exprimés lors de la consultation des électeurs d’Auxonne, représentatifs du canton »

Dominique Girard, pour être prudent, n’est pas dupe pour autant de cette unanimité supposée, qui déclare que « le Maire d’Auxonne (…) a mené ce projet en solitaire, sans consulter les élus des autres communes ».

       Cette « solitude », il convient pourtant d’en analyser la nature. Nous préférerions, quant à nous, l’appeler « jeu personnel », car il ce n’est pas solitaire celui qui, estampillé du label Sauvadet, peut compter en plus sur la clientèle de divers groupes de pression locaux.

       Ces groupes qui se sont manifestés encore physiquement et très récemment lors du conseil de ComCom du 7 mars dernier, ont révélé des capacités de tractage, d’affichage et de démarchage évidentes. Sans homogénéité sociale apparente, ils mêlent le vétéran UNR convaincu et le sportif du dimanche, le propriétaire terrien et le travailleur précaire. La consultation du 27 juin dernier a révélé leur activisme. Ces groupes sont quatre, comme les mousquetaires et  rêvent sans doute d’étendre au canton, le noyautage « à la hussarde » qu’ils ont entrepris partout à Auxonne.

       Quant à la consultation du 27 juin dernier, tant vantée par le Maire d’Auxonne, elle est bien le modèle de ce qu’il faut éviter lors d’un scrutin démocratique. En produisant la « fracture Leclerc », elle a montré le caractère destructeur d’un certain usage de la démocratie. Un usage personnel appuyé sur un clan, « passionné » plutôt que raisonné, diviseur plutôt que rassembleur.

       De son origine à sa fin, sans doute prochaine, l’affaire de la zone du Charmoy aura révélé le catalogue affligeant des erreurs à éviter par un élu responsable au service de tous ses électeurs. Ce catalogue, Chantecler s’est donné mission de le constituer tout au long des derniers mois.

      Permettez-nous, pour terminer, de joindre une perle rare à ce catalogue, celle d’une analyse politique exprimée dans l’article cité en référence :

     « Craignez-vous le vote FN ?

« Je crains comme tout le monde un vote FN défouloir, en réaction au mépris de la démocratie dont a fait preuve le président de la ComCom en votant contre le projet [LECLERC] sans tenir compte ni de l’avis favorable exprimé lors d’un conseil la veille de la CDAC d’une très large majorité d’élus communautaires, ni des 80% d’avis favorables exprimés lors de la consultation des électeurs d’Auxonne représentatifs du canton »

        Je vous laisse le soin de découvrir l’auteur de cette analyse, pour le moins originale, des causes possibles d’un vote frontiste dimanche prochain. Pendant qu’on y est, le président de la ComCom est peut-être aussi responsable du tremblement de terre au Japon.

       Auxonnais libre et chantant clair, pour notre compte,  et quoi qu’il advienne, « vague bleu marine » ou pluie de grenouilles,  plus rien ne nous étonnera désormais à Auxonne après le tsunami « jaune-fluo » de juin dernier dont l’épicentre était à LURE-VESOUL.

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  14 mars 2011

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 00:00

DU 27 JUIN AU 27 MARS – du 11 mars 2011

 

       Rappelons que le 27 juin 2010 s’est déroulée, à Auxonne, une consultation relative à l’avenir de la zone du Charmoy.

      Or, à cette date, l’avenir de cette zone était déjà scellé depuis longtemps au profit du Groupe E. LECLERC par une « maîtrise foncière de la zone » assurée dès le début 2009 au profit de ce dernier par les soins zélés et « discrets » du Maire d’Auxonne. Celui-ci s’est d’ailleurs enorgueilli de ses états de service en publiant in extenso la lettre de satisfecit qu’il avait reçue du staff LECLERC.

      Lors de cette consultation du 27 juin, le nom de LECLERC fut soigneusement omis, mais il était évidemment toujours présent sur les documents des tractations foncières « discrètes » de début 2009, évident aussi dans l’origine luronne des centaines d’affiches placardées à la sauvage à tous les coins de rue par les soins d’un lobby local créé pour l’occasion.

      J’ai fondé Chantecler dans ces jours de honte où la démocratie était tirée par la manche pour soutenir des intérêts privés, où la rue était livrée au racolage insolent des affairistes. Où l’hyperépicerie régnait à Auxonne !

      Aujourd’hui en dépit des dernières manœuvres du lobby LECLERC à Tillenay le 7 mars ( voir notre article du 9 mars « Beaucoup de bruit pour rien » et le Bien Public du 10 mars  ) le projet LECLERC a été rejeté pour la troisième fois en commission.

     Alors le Maire d’Auxonne clame et s’indigne dans les colonnes du Bien Public du 10 mars : « les habitants d’Auxonne ont été pris en otage par l’approche politicienne du président de la Communauté de communes, allié au maire de Dijon »

     Après sa « discrétion » zélée au service de LECLERC, après le rameutage, le 27 juin dernier, de la population auxonnaise à la rescousse du même, Monsieur Langlois abat donc aujourd’hui sa dernière carte, celle d’un complot politicien supposé contre le bien des Auxonnais dans un communiqué intitulé : « Les intérêts des habitants du canton d’Auxonne trahis par le président de la Communauté de communes »

     Pourtant, c’est en remettant sur le tapis son projet LECLERC de façon bruyante et en pleine période pré-électorale (voir l’article du Bien Public du 13 janvier dernier), que Monsieur Langlois, lui-même, a situé l’affaire dans un jeu politicien.

     Pourra-t-on soutenir longtemps que la tenue d’une CDAC en période de campagne électorale aura été fortuite ? Non, sans doute. Qu’elle était même opportune ? Non ! tout le monde, même Monsieur Langlois, qui escomptait sans doute un autre résultat, en sera bien d’accord après le verdict du 8 mars !

     Toujours est-il qu’après  tout ce bruit pour rien,  Monsieur Langlois en campagne pour les cantonales sera suivi d’une ombre, celle de LECLERC et que cette ombre ne manquera pas d’obscurcir et de brouiller le scrutin. Cette ombre, ce huitième candidat hors-jeu, pourrait avoir sa part des voix !

    Monsieur Langlois s’indigne aujourd’hui d’une « approche politicienne ». Le 27 juin, c’est pourtant par les oeuvres de Monsieur Langlois, son serviteur « passionné » mais « discret », que la grande distribution a pris pied dans les urnes auxonnaises. Nous demandons : qui a ouvert la boîte de Pandore de la confusion des genres, celle de l’alliance de l’urne et de la tête de gondole, sinon Monsieur Langlois ?

      Il serait regrettable que les scrutins des 20 et  27 mars se déroulent sous les mêmes auspices que celui du 27 juin dernier. Dans le cas contraire, on pourrait penser qu’Auxonne n’est plus un canton de la République, mais une concession du Groupe LECLERC !

      Pourtant Monsieur Langlois, lui-même, dans les colonnes du Bien Public du 10 mars dernier déclare : « même sans Leclerc on aménagera cette zone » reconnaissant enfin, que l’avenir d’Auxonne n’était pas définitivement lié à l’implantation d’un LECLERC. Les Picards sont sans doute têtus, mais les faits le sont aussi !

      Du 27 juin au 27 mars, neuf mois se seront écoulés. Le temps d’une gestation. Celle peut être, espérons-le, en dépit de tous les clientélismes et de tous les aveuglements, d’une conscience citoyenne retrouvée.

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  11 mars 2011

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 00:00
 MONSIEUR LOYAL - du 08 mars 2011

 

            M. LoyalUn article paru hier 7 mars dans DijOnscOpe, quotidien en ligne, sous le titre « Les journalistes on leur casse les côtes » relatait la campagne d’affichage sauvage menée, comme en terrain conquis, par un cirque ambulant sur plusieurs communes du Grand Dijon.

            Devant l’immobilisme des autorités compétentes, des « citoyens anti-pub » ont procédé à l’enlèvement de cette publicité sauvage  pour « mettre un peu la pression aux autorités compétentes qui rechignent à faire appliquer la loi. Non par conviction mais plutôt par résignation face à des contrevenants qui récidivent systématiquement… » et parce que « communes comme propriétaires privés privilégient la politique de l’autruche afin d’éviter les vagues ou les éventuelles représailles ».

            Les enfants de la balle sont parfois musclés il est vrai. A Auxonne, en juin dernier, ce n’était pas la venue d’un cirque qui était annoncée, mais celle d’un Hypermarché qui était fortement préconisée par une équipe d’afficheurs actifs s’approvisionnant à LURE. Les « autorités compétentes ont rechigné à faire appliquer la loi ». Mais dans ce cas précis, non par résignation mais plutôt par conviction et sympathie pour les contrevenants dont l’appui publicitaire était le bienvenu. Tous les Auxonnais me comprendront.

             Les gens du Grand Dijon ont eu à subir la publicité à la cosaque de la part de forains pratiquant une activité somme toute assez marginale, menacée voire contestée dans sa forme traditionnelle. Le métier est dur pour les hommes, et pour les animaux, encore plus ! Ceci explique, sans la justifier, cependant, une certaine rudesse de mœurs.

            Mais il en était tout autrement à Auxonne où notables et propriétaires étaient les complices bienveillants du rameutage d’une population souvent fragile économiquement pour l’approbation inconditionnelle de l’installation d’un groupe privé florissant ayant pignon sur rue et cherchant à étendre sa zone d’action.

           Lions ou gens, sachez le bien : Monsieur Loyal, par force ou astuce, saura toujours trouver les moyens de vous conduire là où il a décidé de vous faire aller !    

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  8 mars 2011

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 00:00

 

EN RETARD D’UNE GUERRE  –  du 25 février 2011

 

            Vous connaissez l’histoire de Ligne Maginot construite dans les années 1930, à grand renfort de béton et d’acier, dans l’Est de notre pays. A l’heure où à l’Est de chez nous on veut construire un hypermarché lorgnant vers Dole et la « ligne bleue » du Jura, il peut être utile de rappeler que, telles des Pyramides, d’amples constructions venues à contretemps n’ont jamais servi qu’à ensevelir les prétentions de leurs promoteurs.

            Le monde change vite et la reproduction de modèles surannés qui triomphèrent au cours des « Trente Glorieuses » peut être aujourd’hui un aveuglement coupable. Qui prétendrait construire à présent les grandes barres d’immeubles promises au dynamitage ?

            La lecture d’un article du  Bien Public du 21 février dernier, d’une façon nuancée certes, peut venir à l’appui de notre point de vue.

            Sous le titre

COMMERCE. Pour enrayer la désaffection des Français pour les hypermarchés des périphéries urbaines, les grandes enseignes réagissent en investissant dans les centres-villes

La grande distribution dans la course aux centres-villes

 Nicolas Desroches et Berty Robert  examinent un certain nombre d’exemples pris à Dijon ou à Chalon-sur-Saône.

            Ainsi dans une supérette de Chalon dont les « clients habitent les rues voisines » on fait « de la livraison à domicile, et ce gratuitement, dès le premier euro d’achat, quand nos clients, souvent âgés, n’arrivent pas à se déplacer parce qu’ils sont fatigués, malades… ». Un petit coup de pouce qui n’est peut-être pas à négliger !

            A Dijon dans le quartier des Halles, le marché traditionnel et les petites surfaces vivent en harmonie, deux patrons de supérettes témoignent : « la proximité des halles est plus attractive que concurrentielle et leur clientèle a une autre approche des courses qu’en hypermarché. Ses achats sont plus justement calibrés ».

            Les auteurs de l’article estiment même que « ce débarquement de la grande distribution en ville n’est pas forcément contradictoire avec l’idée même de petit commerce », opinion confirmée par le témoignage d’une gérante. Pour notre compte, nous retiendrons surtout qu’il est facteur possible de services de proximité pour les personnes à mobilité restreinte.

            Chiffres à l’appui, on constate que parallèlement au développement général du hard-discount (déjà présent à Auxonne : Netto et bientôt Lidl) « on assiste [en Saône-et-Loire] à un essoufflement dans la création des très grandes surfaces » « on préfère les supermarchés aux hypermarchés ».

                Dans « dijOnscOpe Maintenant, vous savez », journal en ligne, du 24 février, qui interroge cinq candidats aux cantonales sur les sept, et qui semble aussi oublier le « huitième » (voir notre article d’hier), on peut lire les déclarations d’un partisan de l’hypermarché E. LECLERC : « Je travaille pour que puissent s’implanter sur notre territoire des zones d’activités économiques complémentaires comme le sont celle de Tillenay-Villers les Pots et celle du Charmoy à Auxonne ». En ce qui concerne la zone du Charmoy, nous pouvons l’assurer en toute connaissance, il y a eu beaucoup de travail. Ce passage d’une lettre de la hiérarchie LECLERC au « travailleur », publiée par lui-même dans InfAuxonne N° 25 de mai 2009 en page 4, l’atteste : « A ce jour la maîtrise foncière de la zone est concrétisée grâce à votre discrétion. Nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez, mais l’enjeu est de taille. La divulgation aurait fait échoué (sic) le projet »

 

           Pour en revenir à l’article du Bien Public du 21 février dernier  si « on assiste [en Saône-et-Loire] à un essoufflement dans la création des très grandes surfaces » et si « on préfère les supermarchés aux hypermarchés », ce n’est toutefois pas le cas à Auxonne, où la municipalité en place, de commissions de recalage en consultation racoleuse, soutient toujours sans réserve un projet d’hypermarché E. LECLERC, sur des terres agricoles, loin du centre-ville et hors de la zone urbanisée. Pourtant la Ligne Maginot c’est dépassé ! Alors, il nous prend l’envie de chanter « T’es pas dans l’coup Papa ! »       

                                         

C. S. Rédacteur de Chantecler,

à Auxonne le  25  février 2011

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:00

 

 LE HUITIEME CANDIDAT- du 24 février 2011

 

            Le Bien Public d’hier (23 février), passait en revue, non sans humour, les forces en présence à la veille des prochaines cantonales dans un article de synthèse sous le titre

« CANTONALES. Pour la droite, le canton d’Auxonne est l’un des grands espoirs de reconquête.  Raoul Langlois sur sa lancée ?

            Ni « adoubé », ni encarté et n’ayant donc pas vocation à entrer en lice le 20 mars, nous nous abstiendrons d’ajouter une note personnelle aux analyses parfois incisives de Sylvain Clément.

            Fidèle à l’adage « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure », nous nous en tiendrons à notre sujet de prédilection, qu’en quarante variations nous avons déjà décliné sur ce blog.

           Aux grincheux et « scrongneuneu » qui pestent déjà  je demande :

          De la pratique du radotage fleuri et de celle de la langue de bois vermoulue, quelle est la plus ennuyeuse et la plus coupable ?

              Au fait incorrigible bavard ! Oui ça vient ! Nous y sommes !

           Dans la dernière colonne de l’article de Sylvain Clément j’ai dégotté un délicieux sandwich, un tantinet vénéneux peut-être :

           Entre un couvercle d’insécurité et d’inquiétude des commerçants et un canapé (confortable ?) de Front national une solide tranche de « projet Leclerc ». Nous le tenons notre huitième candidat !

           Dans le matin brumeux du 20 mars  nous verrons donc sept chevaliers, des « figurants » aux poids lourds, de couleurs (en général) diverses, et…. le Chevalier blanc !

           Face au tandem formé par le Cid  de la « reconquête » « lancé  à pleine vitesse depuis son triomphe » et le Chevalier blanc « héraut du consommateur[1] » il n’y aura donc qu’à bien se tenir. Ce ne sera peut-être plus le moment de se tenir les côtes !

            Selon l’adage ouvrant  notre « petit almanach 2011 », on aurait dû pourtant s’y attendre : « Juin 2010, des voix pour attirer Leclerc. Janvier 2011,  Leclerc plan B pour attirer des voix. ».

               Le huitième candidat est bien là. Après avoir nagé en sous-marin dans les douves pendant des mois, rasé les murs en jaune-fluo, il décline enfin son identité, blasonnant et plastronnant jusque dans le dernier procès-verbal du Conseil municipal  (14 février 2011) publié dans un temps record. Les gens avertis sauront lire entre ces lignes d’apparence anodine qui cliquettent pourtant comme l’armure sous la cape :           

« Sur la construction d’un Leclerc : Un nouveau dossier pour l’aménagement d’une surface commerciale « Enseigne Leclerc », a été déposé auprès de la CDAC (Commission Départementale d'Aménagement Commercial ). Il sera examiné le 8 mars 2011 à 10 heures. La Ville d’Auxonne souhaite néanmoins connaître la position du Conseil communautaire et a donc demandé une réunion ».

            A présent que le Chevalier blanc est bien dans la place, l’heure est à la communication. Aux orties tous les nennis du 17 décembre 2008. Au diable  la « discrétion » interdisant toute  « divulgation » coupable (Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009) et la morgue assumée du « cavalier seul » (Le Bien Public du 8 avril 2009). 

« Le Chevalier blanc est à nos côtés et dans un canton à la prospérité retrouvée nous mettrons bientôt la poule au pot car, à présent, « réunion » et « commission » sont les deux mamelles du Charmoy ! »

           

[1] Un journaliste du Nouvel Observateur fait dire à François Sauvadet « héros du consommateur », je pense que c’est le journaliste qui se trompe (voir notre article Vachement bien)

 

 

   C. S. Rédacteur de Chantecler,

   à Auxonne le  24  février 2011

    

 

                       

         

 

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 00:00

 

 VACHEMENT BIEN ! - du 15 février 2011

 

 Les 2 et 3 février derniers s’est tenu, à Autun, le congrès annuel de la FNB (Fédération Nationale Bovine).

           

L’événement est relaté dans son blog  par François Sauvadet, Conseiller général de Vitteaux et Président actuel du Conseil général de la Côte-d’Or, en ces termes :

 

« 03 février 2011

Congrès de la Fédération Nationale Bovine à Autun

J’ai participé ce matin à un débat sur l’avenir de la politique agricole commune lors du Congrès de la Fédération Nationale Bovine à Autun.

A cette occasion le ministre de l’agriculture a annoncé une série de mesures en direction du monde de l’élevage confronté depuis 4 ans à une sérieuse crise. »

 

Il semble, d’après les divers témoignages de presse, que l’ambiance ait été houleuse, mais le plus intéressant n’est pas là.

C’est en effet la juste indignation de François Sauvadet – que nous partageons – qui a retenu toute notre attention. Elle est relatée en page 88 du Nouvel Observateur N° 2414 du 10 au 16 février 2011 :

 

« Leclerc : épinglé

Les oreilles de Michel-Edouard Leclerc ont dû tinter le 3 février. François Sauvadet, député de Côte-d’Or et président du Nouveau Centre, a affirmé, au congrès annuel des éleveurs bovins : « Il n’est pas acceptable de voir Leclerc jouer les héros du consommateur alors qu’il est en train de détruire des pans entiers de notre économie ! » Tonnerre d’applaudissements. »

 

Nous le lui rappellerons lors d’un de ses prochains passages à Auxonne où l’un de ses sectateurs se démène depuis deux ans à faire le lit du soi-disant « héros du consommateur », vrai  destructeur de « pans entiers de notre économie ». A bientôt !

 

                                                                                     C. S. Rédacteur de Chantecler,

                                                                                         à Auxonne le  15  février 2011

 

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:00

 

ET SI ÇA BRANLAIT  DANS LE  MANCHE  ? - du  8 février 2011

 

            La détermination jusque là fermement affichée par nos édiles de voir aboutir au plus vite le projet Leclerc en zone du Charmoy semble connaître ces jours-ci comme un imperceptible flottement. Le jaune fluo aurait-il pâli ?

         Glanées au fil des pages d’Inf’Auxonne, notons, pour commencer, quelques lignes, un peu anciennes déjà, mais non dénuées de conviction :

         « Nous persévérerons pour faire respecter VOTRE choix, qui est aussi le NÔTRE. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier .» (Inf’Auxonne n° 29 de juillet 2010 p. 2)

         « Conformément à la volonté clairement exprimée par les Auxonnais(es) lors de la consultation du 27 juin 2010, le nouveau dossier est en préparation avec une attention et une motivation décuplées. Nous vous tiendrons informés dès qu’il sera finalisé.» (Inf’Auxonne n° 30 d’octobre 2010 p. 2)

 

        Le 13 janvier dernier enfin, le scoop !

        Pleine page dans Le Bien Public, grand article sous le titre « Oui à l’hyper, non au Brico ! », avec portraits à découper en prime. On remet le couvert, le menu a été quelque peu réduit, mais on s’active en cuisine, le service serait imminent comme le précise sans ambiguïté l’encadré en bas à gauche :

         « […] dépôt du dossier « d’ici fin janvier ou début février » comme nous le rappellent la municipalité et la direction de Leclerc (main dans la main) ».

 

      « d’ici fin janvier ou début février ». Mais nous y sommes ! Et pourtant dans Le Bien Public d’hier, lundi 7 février, (Cahier local p.3) sous le titre « Le dynamisme de l’union face à l’épreuve » on découvre :

      « un dossier sera redéposé en février-mars pour le projet d’implantation Leclerc ». Après le 20 mars peut-être ?…

      Ce que nous lirons sans doute la prochaine fois : « un dossier sera redéposé au printemps pour le projet d’implantation Leclerc ».

   Petit sursis, peaufinage ultime, valse-hésitation, syndrome ferroviaire ? Et si ça branlait dans le manche ?… A suivre…

 

 

      N.B. : Dans le cas présent, le projet ayant été réduit, le délai d’un an après le refus de la CNAC (ici 20 janvier 2010) prévu par l’article L 752-21 ne s’applique plus et n’est donc pas à l’origine d’un dépôt tardif nécessairement différé après le 20 janvier 2011.          

 

  

                                                                                                 C. S. Rédacteur de Chantecler,

                                                                                                       à Auxonne le  8 février 2011

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Publié par C.S. - dans Revue de presse
22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 00:00

« Impressions haut-saônoises » du 22 juillet 2010

 

           

            Aucun Auxonnais ne peut ignorer désormais les impressions de LURE,  ces inénarrables et profus placards OUI-OUIstes en jaune-fluo. Mais qui connaît « La Presse de Gray » ? Nos fonctions de LURologue sagace nous ont amené à découvrir cet hebdomadaire dans le Canard enchaîné d’hier, 21 juillet. En complément des impressions de LURE, nous avons jugé utile d’emprunter aux colonnes du Canard pour vous présenter aujourd’hui un autre fleuron méconnu des presses haut-saônoises :

 

            « Un seul journal a eu le cran de voler au secours de l’ex-ministre Alain Joyandet[1] : un hebdomadaire local de Franche-Comté a pondu une pleine page, le 8 juillet, avec coup de gueule de Joyandet contre la presse, papier sur son maintien en mairie de Vesoul, intégralité de son discours de départ et communiqué de sa majorité municipale rendant hommage à « son exemplarité ».

            « Le nom de cette insolente gazette ? « La Presse de Gray », publication du groupe Société Nouvelle des Editions Comtoises, dont le pédégé n’est autre que la sœur de Joyandet, dont l’un des principaux administrateurs est la femme de Joyandet et dont le directeur général s’appelle Alain Joyandet soi-même. »

            « L’exemplarité c’est un métier. »

 

             Le Bien public du 8 juillet dernier, s’est montré un peu tiède[2] relativement au succès de la consultation auxonnaise du 27 juin dernier. A quand donc, dans les colonnes indépendantes de « La Presse de Gray »  et pour faire bonne mesure avec Inf’Auxonne N° 29, le vrai bilan objectif et enthousiaste d’un exercice « démocratique », visant à lier l’avenir de notre ville à la venue d’une grande enseigne bien implantée à Vesoul ?

            A propos de Vesoul, signalons en bon LURologue que cette riante préfecture est le fief  non seulement de Joyandet, mais aussi d’un hiérarque du Groupe E. Leclerc que Linéaires.com, édité par les Editions du Boisbaudry, définit ainsi en 2008 : « Daniel Prunier, un homme occupé…L’adhérent de Vesoul est aussi le propriétaire du centre Leclerc de LURE (5000 m2), à une trentaine de kilomètres, qui fut son premier magasin en 1991. Daniel Prunier est également le président de la Scapalsace[3] depuis deux ans et, par ailleurs trésorier de la chambre de commerce de Haute-Saône ». Ah ! ces impressions de LURE, ce n’était pas qu’une impression, et si la municipalité en place a bien travaillé pour un Prunier (qui fait beaucoup de rejets) nous n’aurons pas, quant à nous, travaillé pour des prunes  (de la variété « jaune de LURE » pardi !) !

                                                                                               

 

                                                                                              C. S. Rédacteur de Chantecler,

                                                                                              à Auxonne le 22 juillet 2010

 



[1] Maire de Vesoul et amateur de voyages aériens « low-cost »

[2] « Se targuant de 38,25% de participation, le maire ne peut pourtant pas ignorer l’attitude de plus de 60% des électeurs qui ne se sont pas déplacés » Le Bien Public du 8 juillet 2010, sous la plume de Franck Bassoleil.

[3] Emanation du Groupe E. Leclerc, à l’en-tête de la lettre de F.TRITANT, datée du 14 avril 2009, publiée dans Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009 p. 4 et dans laquelle on remerciait ostensiblement le maire d’Auxonne pour sa « collaboration » et sa « discrétion » dans la « concrétisation de la maîtrise foncière de la zone [du Charmoy] ».

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