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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 11:21

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (2) - du 15 avril 2024 (J+5597 après le vote négatif fondateur)

 

Dans notre précédent article en lien ci-dessous nous évoquions en particulier un article paru dans Le Bien Public du 9 courant et intitulé « Auxonne Une pièce musée sur Napoléon va être inaugurée au 511ème Régiment du train ».

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (1) - du 10 avril 2024

L'article précisant que « Cette salle a été créée avec du mobilier récupéré dans différents lieux afin de recréer un bureau, un lit, mais aussi une vitrine qui contient la collection personnelle de l'adjudant-chef Stéphane » nous nous permettions de juger que l'appellation de musée pouvait prêter à confusion compte tenu du fait que les objets réunis dans cette salle ne nous semblaient pas, jusqu'à preuve du contraire, d'authentiques de pièces de musée au sens strict.

Nous soulignions par ailleurs la présence à Auxonne de « deux lieux d'intérêt historique évident et reconnu : La chambre de Bonaparte et le Musée Bonaparte, ce dernier fermé depuis plus de dix ans ». 

Nous annoncions enfin notre intention de reparler ultérieurement « de ces authentiques lieux d'histoire et de leur situation actuelle ».

Le présent article, ainsi que le suivant, seront donc consacrés au local de l'enceinte militaire du Quartier Bonaparte désigné de nos jours comme étant la Chambre de Bonaparte.

Des sources sûres attestent l'occupation effective de ce lieu par Napoléon Bonaparte et son jeune frère Louis au cours de l'année 1791.

Notons qu'un autre local, situé au sein du même Quartier Bonaparte fut occupé par Bonaparte au cours des années 1789 et 1790

À propos des chambres du lieutenant Bonaparte (et de leur mobilier) à l’École Royale d’Artillerie d’Auxonne, actuel Quartier Bonaparte, on trouvera chez plusieurs auteurs diverses descriptions.

Citons à destination des plus curieux de nos lecteurs quelques ouvrages d’auteurs dignes de foi dont les textes sont accessibles et disponibles en ligne sur Bnf Gallica. En voici une courte liste (nous indiquons pour chacun d’eux les pages relatives à la (aux) chambre(s) de Bonaparte à l’École Royale d’Artillerie d’Auxonne et à leur mobilier :

PICHARD Claude, Napoléon Bonaparte à Auxonne, Auxonne, Saunié, 1857 (pp.11 et 12, 37

et 38)

DU TEIL, Baron Joseph, Napoléon Bonaparte et les généraux du Teil, Paris, Picard, 1897, (pp. 55 à 57)

Nous n’alourdirons pas inutilement cette bibliographie indiquant seulement le remarquable ouvrage du Chef de Bataillon Maurice BOIS, officier au 10ème de ligne à Auxonne à l’époque de la publication : BOIS Maurice, Napoléon Bonaparte Lieutenant d’artillerie à Auxonne, Paris, Flammarion, 1898, non disponible sur Bnf Gallica.

Dans l’avant-propos à son ouvrage (SAVANT Jean, Napoléon à Auxonne, Paris, Nouvelles Éditions Latines, 1946 non disponible sur Bnf Gallica ) paru un demi-siècle plus tard, Jean Savant rendra d’ailleurs un juste hommage au travail scrupuleux du Commandant Bois.

On doit aux artilleurs du 1er Régiment d'Artillerie Divisionnaire, en garnison à Auxonne entre les deux guerres mondiales et à leur chef de Corps le colonel Marey-Monge l'initiative, en tant qu'héritiers naturels du Régiment de La Fère, d'avoir pour la première fois immortalisé dans le marbre la présence de Napoléon Bonaparte dans l'actuel Quartier Bonaparte.

En 1970, lorsque j'accomplis les 6 derniers mois de mon service militaire à AUXONNE au 511ème Groupe de Transport avec le grade de sous-lieutenant, la chambre de Bonaparte ne comportait aucun mobilier.

DE LA MÉDITERRANÉE À AUXONNE, PÉRIPLE D’UN LIEUTENANT EN SECOND (1) - du 1er décembre 2022

Je rends hommage à présent au Lieutenant-Colonel Lascaray, Chef de Corps du 511ème Groupe de Transport, que nous avons eu l'honneur de connaître et de fréquenter ma défunte épouse Martine et moi-même, à propos d'histoire militaire locale.

Officier féru d'histoire, il fut l'initiateur, à la fin des années 1970 de la restauration de la Chambre de Bonaparte et de son ameublement. Ce sobre ameublement réunissait initialement quelques habiles copies réalisées en chêne sur le modèle d'originaux conservés au musée des Invalides.

Il semblerait toutefois que cette sobriété initiale ait pâti, au cours des dernières années d'un certain encombrement dommageable au caractère spartiate initial du lieu.

Il ne nous appartient pas, dans le cadre restreint de ce blog, de nous faire l'historien du mobilier de cette chambre. Les sources sur ce point sont souvent contradictoires et sujettes à caution.

Nos lecteurs les plus fanas Napo, curieux des « originaux conservés au musée des Invalides », pourront se reporter à l'un de nos précédents articles.

BONAPARTE À AUXONNE : HOMMAGE AUX OUBLIÉS DE LA CITÉ IMPÉRIALE (2) - du 17 septembre 2022

Dans notre prochain article, nous tenterons d'offrir à nos lecteurs « un grand écart historique » à propos de la Chambre de Bonaparte.

Grand écart pour le moins acrobatique, entre une découverte télévisuelle de l'aspect actuel de la Chambre de Bonaparte et la description d'un témoin oculaire dolois de 1791.

Ce dernier, homme de culture et d'importance, dont la fréquentation compta beaucoup pour Bonaparte au cours du premier semestre 1791.

Il n'est pas impossible que son témoignage ait inspiré, par des voies improbables, le célèbre imprimeur et lithographe Brégeaut auteur d'un manuel Roret

Auteur surtout, d'une lithographie de la chambre de Bonaparte, jadis visible au Musée Bonaparte, fermé depuis 2012 pour une durée indéterminée.

Claudi l'entrouvre aujourd'hui pour vous en publiant, en illustration du jour, cette fameuse lithographie....

À bientôt ! Pour le grand écart !

La Chambre de Bonaparte vue par Brégeaut

La Chambre de Bonaparte vue par Brégeaut

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 avril 2024 (J+5597 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 12:33

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (1) - du 10 avril 2024 (J+5592 après le vote négatif fondateur)

À l'extérieur des tabac-presse auxonnais, trônait hier une affiche, alléchante autant qu'impériale, que ceux de nos fidèles lecteurs qui n'ont pas eu le loisir de la voir pourront contempler en PDF

Passant devant le tabac-presse Henry, intrigué autant qu'alléché par l'affiche, votre serviteur s'est empressé de faire l'emplette du Bien public du jour.

Il n'a pas manqué de lire la manchette annonçant « Un petit musée dédié à Napoléon au 551e RT » (sic), dont il vous offre le PDF

En page 14, le lecteur pourra découvrir un article sous le titre : « Auxonne Une pièce musée sur Napoléon va être inaugurée au 511ème Régiment du train »

Qu'en est-il à présent des objets exposés dans cette « pièce musée sur Napoléon » ?

La lecture de l'article incline à penser qu'il ne s'agit pas d'authentiques pièces de musée, ou du moins pas d'objets à proprement parler historiques.

On peut lire en effet que « Cette salle a été créée avec du mobilier récupéré dans différents lieux afin de recréer un bureau, un lit, mais aussi une vitrine qui contient la collection personnelle de l'adjudant-chef Stéphane »

Il est à craindre cependant que le terme « musée » employé et la présence d'un « lit » puisse induire dans l'esprit du néophyte une confusion possible avec deux lieux d'intérêt historique évident et reconnu : La chambre de Bonaparte et le Musée Bonaparte, ce dernier fermé depuis plus de dix ans.

De ces authentiques lieux d'histoire et de leur situation actuelle, nous reparlerons dans les prochains articles de la série « AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? »

En attendant les vrais amateurs d'histoire pourront visionner en lien les collections du Musée Bonaparte dans la Tour Notre-Dame du Château Louis XI d'Auxonne avant sa fermeture en 2012.

Claudi évoque en image les beaux jours du Musée Bonaparte quand celui-ci était dans la rue Thiers (actuelle Trésorerie).

Auxonne  1769-1969 bicentenaire Napoléon au Musée

Auxonne 1769-1969 bicentenaire Napoléon au Musée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 avril 2024 (J+5592 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 21:11

AUXONNE : ÉCHOS COMMUNAUX ET IMPÉRIAUX - du 06 avril 2024 (J+5588 après le vote négatif fondateur)

Le projet de prison évoqué récemment sur la page facebook de notre bonne ville et dont nous avions fait mention dans notre article en lien ci-dessous a rejoint le grand chalut des poissons d'avril au grand dam de ses enthousiastes likers.

PROJET ANNONCÉ À AUXONNE : PRISON D'AVRIL ?- du 02 avril 2024

La mer étant donc libre, notre rédaction était prête à dépêcher un de ses correspondants à destination de Plymouth afin de poursuivre notre série « AUXONNE : NOUVELLES IMPÉRIALES DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL » entamée dans un précédent article.

AUXONNE : NOUVELLES IMPÉRIALES DU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL (1) - du 29 mars 2024

L'affaire était donc programmée, quand la récente apparition sur la toile d'une publication à fort caractère impérial concernant notre belle cité, nous a amener à différer sur notre calendrier cet embarquement pour Plymouth, dont chaque napoléoniste chevronné sait par ailleurs qu'il fut un piège fatal à l'Empereur.

Pas plus tard qu'avant-hier, en effet, le magazine en ligne L'Écho des Communes

publiait un article pour le moins impérialissime.

L'article s'ouvre par une épigraphe alléchante autant que synthétique, véritable « Vol de l'Aigle » :

« Sous l’œil vigilant de Notre Dame, de Vauban et de Bonaparte, Auxonne prend la voie impériale du renouveau ! »

Entre nous, ça vaut toujours mieux qu'un embarquement pour le rocher de Sainte-Hélène !

Suit un « chapeau », d'emblée napoléonien, énumérant plus en détail les atours et les atouts de la « belle au cœur de pierres, de briques et pans de bois » :

« Ville Impériale et Cité Vauban, Auxonne s’étire le long de la Saône avec une élégance pour le moins fortifiée. Remparts, imposant château, port de plaisance, Régiment du train et carnaval réputé autant que coloré, Auxonne joue la carte de l’attractivité en respectant l’existant, qu’elle aurait bien du mal à déplacer, de l’accessibilité facile et de la refonte complète de l’espace public. Préservation de tous les patrimoines, politique  culturelle d’envergure, bataille pour l’accès à la santé pour tous en milieu rural, on vous en dit davantage avec Jacques François Coiquil, maire de la belle au cœur de pierres, de briques et pans de bois ! »

Une « belle au cœur de pierres, de briques et pans de bois » qui n'est plus affublée, pour une fois, du titre de « Capitale de l'oignon ». Ma foi, ce n'est pas plus mal !

On peut regretter toutefois qu'à la triade « pierre, briques et bois » ont ait oublié d'ajouter un

élément indispensable sans lequel on ne saurait imaginer une place forte : le fer !

Le fer dont sont faits les gonds monumentaux des portes de notre enceinte, le fer que l'on forgeait dans les forges (petites et grandes) de l'Arsenal, un fer résistant, mieux que l'acier moderne, semble-t-il, à la corrosion.

Il suffit pour s'en convaincre de regarder l'état des majestueux anneaux forgés (destinés à l'amarrage et au halage des bateaux) scellés dans le rempart du bastion de France.

À propos de forges de l'Arsenal, bonne nouvelle, les petites sont en voie de restauration. Nous n'en étions pas là en 2004 quand nous rédigions notre Courrier de l'Arsenal. Nous offrons à nos fidèles lecteurs, tiré de cette vaillante autant que vénérable revue, un échantillonnage des produits forgés dans l'Arsenal sous l'Ancien Régime.

Revenons à nos moutons et au magazine en ligne L'Écho des Communes qui cultive une tradition haute en couleurs et qui a déjà vanté à plusieurs reprises les mérites de notre bonne ville et de ses édiles dont les goûts artistiques et les hobbies sont à l'occasion évoqués.

Un article daté d'octobre 2017, intitulé « Auxonne... enquête dans la capitale du Val de Saône ! » et placé déjà sous le patronage de Notre-Dame, mais aussi du raisin et encore de l'oignon, ce divin bulbe qui n'avait point encore été black-listé, donnait déjà à notre bonne ville et à son maire d'alors de belles couleurs

Nos fidèles lecteurs pourront le déguster en PDF

Un autre plus récent, intitulé « Si nous commençons à parler d'Auxonne, nous n'avons pas fini s'esclaffe monsieur le maire... Raoul Langlois ! », est accessible en ligne.

 

Une relecture de ces articles permettra au citoyen curieux d'y noter les ruptures mais surtout les continuités du discours patrimonial convenu sur notre bonne ville.

Comme dit le proverbe : « Un clou chasse l'autre ».

Pour son illustration du jour, Claudi a choisi d'emprunter aux divers numéros de L'Écho des Communes présentés ci-dessus une mise en perspective confrontant nos édiles aux arts plastiques, de la statuaire prestigieuse des « imagiers bourguignons » du quinzième siècle à une représentation new-look et revisitée de la Marianne moderne...

 

Permanences auxonnaises, arts plastiques et sourire des édiles

Permanences auxonnaises, arts plastiques et sourire des édiles

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 avril 2024 (J+5588 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 13:04

AUXONNE : LE MARRONNIER DU PORT REFLEURIT DANS LA PQL (1) - du 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)

 

Dans notre dernier article paru, nous évoquions le compte-rendu de la séance du CM du 19 février dernier

AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024

Pour l'heure ce compte-rendu n'a pas encore été publié.

En revanche, un vieux marronnier vient de refleurir dans la presse locale, concernant l'extension du Port Royal.

Le 13 mars dernier, Le Bien Public titrait en effet sous la plume de Fabrice Sirlin : « AUXONNE Où en est le projet d'extension du port royal ? ».

Le chapeau de l'article précisait : « Évoquée depuis près de dix ans, l'extension du port royal d'Auxonne tarde à se concrétiser. Ce projet est-il toujours dans les tuyaux ? Oui, d'après la société qui le porte, mais qui après un long contentieux judiciaire est en quête de viabilité financière. »

Le corps de l'article développait la question de la viabilité financière, en l'occurrence le coût pharamineux occasionné par « 150 000 mètres cubes à déblayer »

 

L'affaire n'est pas nouvelle. Petit retour en arrière.

Dès le 17 septembre 2014, dans un article intitulé « AUXONNE Le maire Raoul Langlois évoque les réalisations et les réflexions de la municipalité Tout sur les nouveaux projets », un paragraphe portait le titre « Le port double sa taille »

Le 28 septembre 2015, l'annonce de ce doublement était réitérée dans Le Bien Public sous la plume de Nicolas Rouillard  dans un article titré: « Le port d’Auxonne va doubler ».

L’article s'ouvrait sur cette introduction : « Le chantier s’annonce colossal [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] : la société qui gère le port d’Auxonne veut doubler le nombre d’emplacement [sic] »

Le problème des déblais évoqué dernièrement y était déjà abordé en ces termes :

« le stockage de la terre extraite au cours du chantier est plus problématique. Le volume est titanesque [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons], puisqu’il a été estimé à 150 000 m»

L'article poursuivait en indiquant qu'une solution possible consisterait à trouver pour le stockage de ces déblais, « un site qui soit le plus proche possible d’Auxonne ».

À ce propos, dans notre article du 02 octobre de la même année, nous avions apporté notre contribution en proposant une solution originale :

«  La zone du Charmoy, bien qu'à l'écart du centre-ville, n’en est pas moins très proche et son ouverture ne saurait tarder. La zone du Charmoy est par ailleurs située sur un coteau. Le dénivelé a d’ailleurs nécessité d’importants travaux de terrassement déblayage/remblayage pour créer la plate-forme de l’hyper. Cette plate-forme surplombe à présent la partie plus basse de la zone. Cette partie en contrebas, voilà un colossal réceptacle capable d’accueillir un volume titanesque de 150 000 m3 de terre ! On ferait ainsi d’une pierre deux coups en faisant la joie de deux investisseurs privés qui pourraient alors, vent en poupe et maire en poche, prendre un peu plus d’ampleur ! Plus d’anneaux et plus de linéaires ! »

Notre idée devait d'ailleurs être mise à profit des années plus tard, à partir de 2022, par les promoteurs de l'extension concernant la « zone MacDo Marie Blachaire » en ce qui concerne les déblais provenant du scrapping relatif à cette extension.

Le 18 mai 2016, dans notre article intitulé « Un port, des reports et des apports (de terre) » nous concrétisions en image le volume des déblais à évacuer. Aujourd'hui, nous diffusons cette image très parlante à destination de nos amis lecteurs en PDF

Le 20 mai suivant nous publiions notre article « Galions et doublons à l'ombre du Bastion » qui comportait une illustration évocatrice que nous rediffusons aujourd'hui en PDF à destination de nos amis lecteurs.

Claudi a repris pour l'illustration d'aujourd'hui celle du 18 mai 2016 dont il a réactualisé le titre.

Auxonne, la pyramide qui bouche l''avenir du port

Auxonne, la pyramide qui bouche l''avenir du port

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 01:00

AUXONNE : APRÈS L'IMPASSE, LE « PASSAGE » OÙ L'ON N'EST PAS SÛR DE PASSER - du 19 février 2024 (J+5541 après le vote négatif fondateur)

 

Le titre de notre article vous paraîtra sans aucun doute hermétique chers lecteurs. Il est pourtant empreint d'une négativité et d'un pessimisme en adéquation avec la situation tant locale qu'internationale. C'est qu'on est à l'ère de la désorientation mondiale mon colon !

Comme dirait ma crémière, de nos jours nous vivons tous avec, pendue au-dessus de notre tête, l'épée de Madame Oklès !

En attendant, revenons à nos moutons !

 

Dans notre précédent article, nous mentionnions, entre autres, un court article paru dans la presse locale papier du 15 courant à propos de la réunion du CM prévue le mardi 13 courant.

AUXONNE : POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE AU CONSEIL ? - du 16 février 2023

Cet article posait une question : « Auxonne Pourquoi le conseil municipal a été reporté à la dernière minute ? » et en apportait aussitôt la réponse : « En effet, avec seulement 13 conseillers présents (le maire, sept des huit adjoints, trois conseillers de la majorité, et deux conseillers d'opposition) sur 29, la majorité des membres en exercice n'était pas atteinte. La séance est donc reportée au lundi 19 février à 19h30, mais elle pourra cette fois se dérouler sans condition de quorum. »

Intrigué par le fait, nous renouvelions alors notre intention d'y assister «  en prenant toutefois la précaution de nous munir d'un pliant de campagne impérial confortable afin d'éviter les sièges torturants scellés au mur à l'usage des spectateurs. »

Tous les citoyens qui se tiennent informés savent qu'à la suite de cette discrète secousse tellurique en Terre de Saône, le ton devait rapidement monter sur l'échelle de Richter avec une réplique en forme de second article, beaucoup plus long que le premier et beaucoup mieux documenté.

  Annoncée à la une et à l'affiche dès le lendemain (16 février ), cette réplique éditoriale, semble avoir fait l'effet d'un drône sur notre cœur de ville en léthargie.

À preuve Le Bien public du 16 février dernier s'est vendu comme des petits pains, puisque m'étant pointé le bec enfariné, après le dessert, au tabac-presse Henry de la rue Émile Gruet, j'en suis sorti bredouille.

Pas de souci, Chantecler connaît la débrouille, et dans l'heure qui suivait, nous lisions attentivement ce papier passionnant qui restera dans les annales et que littérairement parlant nous désignerons du nom « d'article des deux Fabrices ».

Parlons franc, pour une fois, voici de l'encre à bon escient dépensée !

Mais pas question pour nous, simple particulier suranné, de tremper notre plume dans le même encrier et d'entrer dans un débat visiblement complexe dont nous ne maîtrisons pas les tenants et les aboutissants.

En bon vieux sénateur amateur, nous marcherons donc au rétroviseur, délaissant les tranchées de la première ligne, et nous livrant à des considérations rétrospectives relatives à des questions de dénomination de voies et de bâtiments publics.

De là notre titre « AUXONNE : APRÈS L'IMPASSE, LE « PASSAGE » OÙ L'ON N'EST PAS SÛR DE PASSER »

 

Quelques éclaircissements à propos de ce titre : le  « « Passage » où l'on n'est pas sûr de passer », c'est bien entendu le passage Xavier Girault qui permettait, avant les travaux, de passer rapidement de la Place d'Armes à la rue Antoine Masson, sauf la nuit. Il n'est pas du tout sûr que cette commodité sera maintenue.

C'est aussi le nom choisi pour la médiathèque, « binette » et « curiositerie » ayant été blackboulées.

Plus de détails ? Suivez le lien ci-dessous

AUXONNE, NOM DE LA MÉDIATHÈQUE : « VOTE ET TAIS-TOI » ! (2) - du 20 décembre 2023

Revenons-en au titre pour parler de « l'impasse » qui nous ramène à une vieille histoire de dénomination de voie à présent oubliée dans les poubelles de l'histoire. Rendons hommage au passage à notre actuel premier édile pour sa paternité du terme « Impasse du Charmoy ».

Pas si vieille que ça pourtant puisque nombre de ses acteurs, blanchis sous le harnais certes, siègent encore aujourd'hui au CM.

Les sceptiques qui mettent cette affirmation en doute, ainsi que les curieux, pourront assister rétrospectivement au CM du 7 octobre 2015 dans l'ordre du jour duquel figurait le vote pour la dénomination de cette voie.

Ils pourront, par la même occasion, vérifier la paternité de notre actuel premier édile à propos de l'expression « Impasse du Charmoy ».

Ce travail de réflexion n'a toujours pas produit d'effet car la « rue du Charmoy » en question reste toujours inconnue comme adresse validée par la Poste.

Peine perdue donc pour ce remue-méninges méritoire qui, toutefois, à la différence de celui organisé pour la médiathèque, avec le soutien onéreux d'un cabinet de communication, ne vint en rien grever les finances communales.

Claudi offre gratis à notre municipalité la maquette de la plaque de la voie en question où une restauration rapide était il y a peu inaugurée.

CHARMOY-CITY : MACDO, LE MAIRE ET LE 1er VICE-PRÉSIDENT (1) - du 11 août 2023

Auxonne, la rue fantôme de la zone

Auxonne, la rue fantôme de la zone

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 février 2024 (J+5541 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 01:00

AUXONNE : POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE AU CONSEIL ? - du 16 février 2024 (J+5538 après le vote négatif fondateur)

Dans notre précédent article nous avions fait part de notre dilemme de mardi dernier au soir entre l'assistance à la séance du conseil municipal et un fauteuil à l'Empire pour le film « Vivre avec les loups ». Nous avions tranché finalement pour les loups.

AUXONNE : LE NOM DE LA MÉDIATHÈQUE À L'ORDRE DU JOUR DU CM - du 14 février 2024

Bien nous en a pris, car trop de fauteuils étant restés vides dans la salle du conseil, celui-ci n'aura finalement pas pu se tenir.

La presse locale, sous la plume alerte de F.S. titrait en effet ce matin, en forme de question « Auxonne Pourquoi le conseil municipal a été reporté à la dernière minute ? » et en apportait la réponse : « En effet, avec seulement 13 conseillers présents (le maire, sept des huit adjoints, trois conseillers de la majorité, et deux conseillers d'opposition) sur 29, la majorité des membres en exercice n'était pas atteinte. La séance est donc reportée au lundi 19 février à 19h30, mais elle pourra cette fois se dérouler sans condition de quorum. »

Cette fois aussi, sauf imprévu, nous y assisterons, en prenant toutefois la précaution de nous munir d'un pliant de campagne impérial confortable afin d'éviter les sièges torturants scellés au mur à l'usage des spectateurs.

Permettez-moi maintenant, chers fidèles et nombreux (je force un peu, car il faut avouer que ces derniers temps, le client se fait rare, en ville, au conseil et ailleurs...) lecteurs de prendre un peu de distance et de remettre le phénomène de « désertion-désertification » en perspective historique.

À cette fin permettez-nous de citer ces extraits d'un article de notre blog daté du 18 avril 2018 (que d'eau depuis sous le pont a coulé, et que d'amis nous ont quittés!) mais combien d'increvables permanences sont encore d'actualité !

À preuve les extraits qui suivent et leurs pièces justificatives :

 

N.B. Les lignes qui suivent entre guillemets sont de notre plume d'avril 2018

« Beaucoup plus préoccupante que la raréfaction du chaland au centre-bourg, est la quasi extinction du public lors de nos assemblées municipales. Depuis une paire d’années, on s’achemine vers un huis clos sinon de jure, du moins de facto ! […]

La géographie de la nouvelle salle, des strapontins à vous briser les reins, les perspectives visuelles bouchées semblent avoir eu raison de la biodiversité passée, quand quelques citoyens curieux se risquaient encore à venir ouïr bouche close les arrêts solennels de leurs alcades.

Démocratie participatatative, mon bon Monsieur !

Et le marasme semble profond, car même du côté des élus, on peinait avant-hier [10 avril 2018] à atteindre le quorum en un jour, où selon Le Bien Public de ce matin « Le budget était à l’ordre du jour […] L’occasion pour les élus de se pencher sur les gros projets à mener cette année »

(Le Bien Public du 12 avril 2018 article « AUXONNE CONSEIL MUNICIPAL Centre bourg : un projet à 20 millions »)

 

Nos élus revitalisateurs ne devraient-ils pas dès lors se pencher d’urgence sur la revitalisation de leurs propres assemblées ? […]

Ils pourraient, pendant qu’ils y sont, financer pour remédier à la léthargie et à la déréliction de leurs doctes réunions, de coûteuses études qui concluraient sans doute à la nécessité d’un accueil convivial, d’une présentation attractive et claire, d’un mobilier confortable pour les citoyens lambdas, […]

Et pour les potentiels assistants non motorisés éloignés, pourquoi ne pas affréter un bus pour la circonstance ?

LE TAXI DE CHARMOY-CITY, UN TAXI QUI RAOULE POUR LECLERC - du 09 JUIN 2016

Les torts, soyons honnêtes, semblent pourtant partagés. Nos citoyens lambdas sont peu curieux et avouons-le, un peu paresseux. En cela ils sont mal inspirés. »

 

Voici en PDF, et à titre de pièce justificative l'état officiel des présents lors du CM du 10 avril 2018

Au début de 2019, une page facebook (à présent inaccessible) intitulée « infos Auxonne » et émanant de l'actuelle majorité, alors dans l'opposition, critiquait sévèrement les conditions de tenue des séances du CM.

Nous en faisions alors explicitement mention dans un article de notre blog daté du 26 janvier 2019, en ces termes :

« Dans la confusion régnante en matière de communication il convient de ne pas confondre le traditionnel et inimitable Inf’Auxonne disponible sur papier et en téléchargement, qui pour l’heure ne fut jamais imité, sinon dans quelques illustrations de notre blog, avec une page facebook récemment émergente (première publication du 12 janvier dernier) intitulée INFOS AUXONNE. [...]

Aux dernières nouvelles, on peut consulter sur INFOS AUXONNE une statistique des présences et absences des élus aux séances du Conseil municipal. INFOS AUXONNE, le nouveau DRH de nos édiles !?

À propos de cet absentéisme chronique, tant de certains conseillers, que de public en général, le DRH INFOS AUXONNE, [...] attribue une cause :

« Il y aurait peut-être plus de public, et de conseillers, si c'était de vrais conseils, et pas une formalité de votes … ». »

 

Une vérité qui, aujourd'hui, n'a peut-être pas perdu de son actualité !?

Pour terminer, Claudi a recyclé l'image illustrant notre article du 12 avril 2018 cité plus haut et qui exprimait déjà la nostalgie des conseils d'antan si bien garnis de conseillers et de public et que les bouleversements de la planète politique ont amaigris tels les ours blancs décatis affamés par le réchauffement climatique.

Bon sang de bon sang !Tout fout l'camp !

Auxonne, nostalgie d'une salle de conseil comble

Auxonne, nostalgie d'une salle de conseil comble

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 16 février 2024 (J+5538 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 01:00

AUXONNE, CŒUR D'ACIER (2) - du 13 décembre 2023 (J+5474 après le vote négatif fondateur)

 

À la mémoire de Jean-Paul ALTAYRAC qui m'accueillit souvent avec mes classes dans son usine

 

Il faut battre le fer quand il est chaud ! En conséquence, avant que la coulée ne soit refroidie nous donnons dès aujourd'hui la suite et fin de notre série « AUXONNE, CŒUR D'ACIER » dont nos nombreux lecteurs pourront retrouver le premier volet en lien ci-dessous.

AUXONNE, CŒUR D'ACIER (1) - du 12 décembre 2023

Ce premier volet était essentiellement historique, le second fera le lien entre le passé et le présent.

Et répondra à la question : « Que reste-t-il aujourd'hui, sur le terrain, du site des Aciéries d'Auxonne ? »

Rien hormis, dormant sous la terre un site minéralogique artificiel diffus renfermant, entre autres, divers éléments métalliques provenant des déchets de fabrication de l'usine : fer (Fe), nickel (Ni), chrome (Cr), manganèse (Mn), silicium (Si) … mais pas de lithium (Li) hélas !

Et surtout une grande cheminée de brique (celle des anciens fours MARTIN... qui n'étaient pas au bois me dit Claudi !) volontairement et miraculeusement préservée pour témoigner du passé sidérurgique de notre ville et qui se dresse aujourd'hui au milieu des ronces.

Le plan suivant joint en PDF précisera pour le lecteur sa position ainsi que l'emprise initiale des bâtiments industriels, aujourd'hui rasés, dont elle faisait partie.

Reste à donner à nos lecteurs la suite (en page VI) de l'article de La Bourgogne républicaine du 9 juillet 1951 dont nous avions donné le début (en page I) dans notre précédent article.

À ce propos, nous nous permettrons de faire remarquer, qu'à l'examen, nous avons noté un lien entre cet article et le dernier NAPOLÉON de Ridley Scott dont nous parlions il y a peu.

DOLE : RENCONTRE IMPÉRIALE LA VEILLE DU 2S - du 29 novembre 2023

Ce lien, le voici : Ridley Scott nous offre une scène infernale de fonderie d'obusiers par l'armée de Napoléon (pure fiction) sous les murs de Toulon.

Michel Mauerhan, le rédacteur de l'article de La Bourgogne républicaine du 9 juillet 1951 nous parle aussi, quant à lui, et de Napoléon et de fonderie, le tout à Auxonne.

Afin de ne pas mélanger les genres, nous offrons aujourd'hui à nos lecteurs uniquement la « partie fonderie » de l'article, digne d'inspirer Ridley Scott.

Nous gardons en réserve la partie Napoléon, digne d'inspirer de nouvelles réflexions à notre rédaction, pour une prochaine publication napoléonesque.

Imaginez que Michel Mauerhan y écrit ce paragraphe suréaliste : « Il suffit au flâneur qui longe le quartier d'artillerie (N.D.L.R. Chantecler : le quartier Bonaparte) de dépouiller les militaires baguenaudeurs de leur kaki impersonnel et de les revêtir des rutilants uniformes d'antan pour se replonger en pleine période bonapartiste ». Quel visionnaire inspiré ce Michel !

Contentons-nous de relire aujourd'hui sa partie fonderie qui n'est pas moins inspirée. Ils pissaient loin, en ce temps-là, les pisseurs de copie !

Côté cinéma, ce n'est pas « Napoléon » de Ridley Scott mais « Terminator 2 » de James Cameron avant l'heure

Claudi a resumé en image les grandeurs et les misères des Aciéries de 1950 à 2020.

 

Auxonne, Aciéries 1950-2020

Auxonne, Aciéries 1950-2020

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 décembre 2023 (J+5474 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 01:04

AUXONNE, CŒUR D'ACIER (1) - du 11 décembre 2023 (J+5472 après le vote négatif fondateur)

Un article pleine page vient de paraître dans Le Bien Public papier du 9 courant sous le titre : « AUXONNE Le site des anciennes aciéries est à vendre : plusieurs pistes à l'étude ».

L'importance et la complexité des questions d'aménagement qui y sont développées nous amènent à interrompre momentanément notre Voyage dans l'Empire de l'authenticité dont nous avions déjà rendu compte de la première étape dans notre précédent article.

D'AUXONNE À DOLE : VOYAGE DANS L'EMPIRE DE L'AUTHENTICITÉ (1) - du 8 décembre 2023

Et que nous ne manquerons pas de reprendre après le second épisode d' AUXONNE, CŒUR D'ACIER

En vertu de l'adage « cordonnier, pas plus haut que la chaussure » nous ne nous livrerons pas à une quelconque analyse de l'article du Bien Public précité, laissant ce soin à nos élus municipaux, communautaires et départementaux compétents.

Notre rédaction a néanmoins jugé opportun d'offrir à ses concitoyens un aperçu historique de ces aciéries qui animèrent pendant près d'un siècle le paysage industriel de notre ville

En déclin inéluctable depuis plusieurs décennies, les Aciéries d’Auxonne fermaient définitivement leurs portes le 30 novembre 2004.

Dans les décennies de l’après-guerre, l’établissement employait de nombreux ouvriers, cadres et employés. Un grand nombre d’entre eux habitaient dans le quartier de l’actuelle rue de Labergement et à la Brasserie (rue Colonel Denfert). Les vieux Auxonnais se souviennent de la sirène de l’usine qui rythmait les journées.

Je me souviens avoir visité l’usine dans mon année de CM2 (1955-56) avec notre maîtresse Madame Marchand qui nous y avait bien préparés. Je me souviens du cubilot pour réchauffer et fondre les gueuses de fonte avant le passage du métal liquide au convertisseur Bessemer pour affinage en acier. Je me souviens de la lumière éblouissante du métal en fusion.

À la fin de chaque cycle d’affinage, le Bessemer crachait sur le ciel de la ville ses étincelles et son nuage rouillé. Inimaginable en notre époque écologique !

Et ne parlons pas de la silicose provoquée avant-guerre par la « dessableuse » (le dessablage consiste à nettoyer les pièces moulées au sable, après démoulage, par un jet de sable). Je me souviens, enfant, avoir côtoyé un retraité de la fonderie bien amoché, connaissance de mes parents, et qui peinait à respirer.

Par la suite, l’affinage Bessemer fut abandonné, remplacé par l’affinage au four électrique donnant des aciers de qualité aux nuances plus subtiles et beaucoup mieux définies.

C’était encore un plaisir pour moi de conduire, dans les décennies 1980-90, mes élèves aux Aciéries pour y voir l’affinage et la coulée au four électrique.

La sidérurgie m’a toujours impressionné, c’est un métier de titan ! J’ai même enseigné la métallurgie en Alsace, dans mon premier poste au Lycée Technique Nationalisé Mixte de Guebwiller.

Quelques années passées ensuite en poste au Creusot, le pays des Schneider (on disait Schneidre) et du marteau-pilon, au début des années 1970, furent pour moi un vrai régal de sidérurgie !

C’est en quelque sorte, un « petit Schneidre » qui créa et dirigea les Aciéries et Fonderies d’Auxonne inaugurées en 1918 sur un site contigu de la voie ferrée Dijon-Dole et incluant des éléments de l'enceinte fortifiée d'Auxonne.

Toussaint Levoz, le premier directeur de ces aciéries est issu d’une grande famille bourgeoise liégoise. Au début du siècle dernier, cet ingénieur-métallurgiste, d’une grande réputation dans le milieu de la sidérurgie, était Chef des Services des Aciéries et Forges de Stenay (Meuse).

La réputation de Toussaint Levoz était liée à son procédé de production de pièces d’acier moulé, procédé beaucoup plus économique que le forgeage.

On lit ainsi à propos de la fonderie de Colombier-Fontaine (Doubs) : « Pour son plus grand profit, elle est équipée en 1915 par Toussaint Levoz, expert de réputation internationale, avec des convertisseurs Bessemer à soufflage latéral. Munie de cet appareil, la voici apte à produire des garnitures de mitrailleuses en acier ou en fonte coulée. Jusqu’alors, de telles pièces étaient forgées ou estampées. Les concur­rents qui s’étaient essayés à couler l’acier pour ces pièces, à l’image d’Arbel, n’y étaient pas arrivés. En quelques mois, plusieurs dizaines de milliers de garnitures vont sortir de Colombier-Fontaine. L’armée française se procure ainsi les mitrailleuses qui lui font défaut. Colom­bier-Fontaine fabrique également des affûts pour canons anti-avions. L’entreprise vit une période de prospérité. » ( Source : Olivier Boudot, D’AFE à Safe Naissance d’un champion mondial, Mémoires d’hommes, histoires d’entreprises)

Quelques années auparavant, un autre membre de la famille Levoz, Eustache Levoz avait redressé la situation de la fonderie d’acier d’Outreau (Pas-de-Calais)

« De 1902 à 1907, les résultats techniques de la fonderie d’acier d’Outreau ne sont pas bons. Il semble que cela tienne au fait de l’absence à Outreau d’un spécialiste du moulage de l’acier, […] La crise éclate. Les « responsables » remerciés, un nouveau chef de service de l’aciérie est engagé : Eustache Levoz qui pratique le métier depuis vingt ans […] Levoz redresse la situation. » (Source : Edmond Truffaut, Métallurgie en Boulonnais, Éditions A.M.A./Histopale)

 

Dans les dernières décennies du vingtième siècle l'établissement devait toutefois connaître un rapide déclin qui entraîna sa liquidation judiciaire et son démantèlement en 2004.

S'ensuivirent sur le site déserté divers squatts, incendies et autres déprédations.

Une partie du site métallurgique s'étendant sur environ trois hectares et contigu du magasin Intermarché était finalement acquis par l' Immobilière Européenne des Mousquetaires vers le milieu des années 2010.

Et la démolition de l'usine était entamée à partir de la fin 2019.

Pour les fanas Napo nous proposons en PDF la première partie d'un article des années 1950 qui parle et des Aciéries et de Bonaparte. À la bonne heure ! (la suite au prochain numéro)

Claudi a ressuscité les Aciéries d'après une carte postale d'avant-guerre.

 

 

Auxonne, les Aciéries vues de la voie ferrée

Auxonne, les Aciéries vues de la voie ferrée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 décembre 2023 (J+5472 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
19 octobre 2023 4 19 /10 /octobre /2023 00:02

L'HISTOIRE REVISITÉE : AUXONNE, NAPOLIONE ET LES KLAXONS - du 19 octobre 2023 (J+5419 après le vote négatif fondateur)

 

Je dédie cet article à mon frère

Nouveau septuagénaire

En ce jour pluvieux de son anniversaire.

 

Notre précédent article avait proposé à nos concitoyens une réflexion à propos de la barbarie

TCHEKHOV DE NICE AU CAUCASE - du 16 octobre 2023

Cet article d'une bonne tenue (au diable la modestie!) semble avoir été apprécié. Il nous faut cependant redescendre aujourd'hui des hautes sphères de l'Empyrée pour en revenir à des sujets plus populaires dans notre bonne ville d'Auxonne : l'Empire, Napolione et les klaxons.

Passons sur l'Empire, quant à Napolione chacun connaît son barde hardi.

Et les klaxons alors ?

Il faudrait être sourd comme un artilleur de Metz pour ne pas avoir entendu ces jours derniers les klaxons ainsi que leur écho dont a résonné notre Bien Public dans ses derniers articles des 16 et 17 courant : AUXONNE Les forains manifestent ce mardi pour garder leur place à la Foire d'automne, une opération prévue dans les rues mardi et AUXONNE Foire d'automne, les forains en colère veulent garder leur emplacement.

Sur le sujet, notre blog consacrait par ailleurs récemment, sur un mode cinématographique (chacun sait qu'à Auxonne le cinéma s'appelle l'Empire) un long article à la foire et aux forains

AUXONNE : LA NUIT DES FORAINS BIENTÔT À L'EMPIRE ? - du 10 octobre 2023

Rien de sensationnel dans tout cela Chantecler ! On connaît tout ça par cœur !

Attendez un peu !

On va faire un peu de physique comme certains font de l'histoire !

Le duel Napolione-Grosey vous connaissez ?

Sans doute, on en a tellement parlé dans notre blog et bien ailleurs encore !

AUXONNE : MARIONNETTES IMPÉRIALES - du 18 septembre 2023

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (6) - du 28 septembre 2022

En fait si notre Napolione s'est laissé toucher par le dénommé Grosey c'est que, perché sur le bastion du Cygne où il ferraillait avec le Dôlois, il s'est laissé distraire par le bruit des klaxons qui venait d'en bas.

Pas possible !

L'explication est pourtant simple : un tunnel s'était ouvert dans l'espace-temps quantique !

Après tout, chacun n'est-il pas libre de donner sa vision de l'Histoire !

En illustration du jour, Claudi vous offre une assiette « duel » en mémoire des casseurs d'assiettes des bonnes foires auxonnaises d'antan !

Le duel Bonaparte-Grosey  jusqu'au fond de l'assiette

Le duel Bonaparte-Grosey jusqu'au fond de l'assiette

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 octobre 2023 (J+5419 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 09:24

AUXONNE, BONAPARTE VU PAR LA PRESSE D'AUJOURD'HUI, ET D' HIER... (6) - du 28 août 2023 (J+5367 après le vote négatif fondateur)

Notre précédent article nous avait conduit, il y a de cela plus d'un siècle et demi, dans la reconstitution d'une chambre de Bonaparte de toutes pièces.

AUXONNE, BONAPARTE VU PAR LA PRESSE D'AUJOURD'HUI, ET D' HIER... (5) - du 25 août 2023

Aujourd'hui, nous poursuivrons notre lecture du Magasin pittoresque de janvier 1906 par une visite de la bibliothèque municipale et du Musée.

Cette lecture pourra, n'en doutons pas chers lecteurs, offrir un palliatif à l'impossibilité dans laquelle nous sommes pour le moment d'en faire autant !

Quant à « se faire une toile » à l'Empire, il faudra sans doute encore un peu patienter.

AUXONNE, VEILLONS AU SALUT DE L'EMPIRE - du 21 août 2023

Le PDF ci-joint permettra au lecteur de suivre librement la visite du journaliste à la bibliothèque et au musée. Nous l'avons assorti de quelques commentaires permettant de mieux situer le cadre de l'action et la situation du moment.

N'ayant pas la prétention de tout commenter au risque de briser le charme et l'humour de cet article d'un autre temps, nous nous contenterons de noter que le journaliste s'attarde longuement sur une gravure intitulée « Bonaparte à Auxonne ».

Rapportons ici son commentaire : « Une lithographie retient encore l'attention. Elle représente la chambre de Napoléon à la caserne. Rien de plus étrange que ce logis où l'ordre manquait. Le lit défait. Des livres partout. Des bottes qui traînent. Puis tout un lot d'objets du culte : chandeliers d'autel, encensoir, statuettes, croix processionnelles, étoles, ostensoir...

On en avait en effet trouvé commode de déposer dans la chambre de l'officier le matériel ecclésiastique appartenant à l'abbé Reddet, aumônier du régiment et prêtre assermenté. »

Cette gravure était encore visible au musée Bonaparte en 2006, un siècle après l'article. Ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui, le musée étant fermé depuis plus de 10 ans.

Par bonheur, l'imprimeur qui l'a lithographiée vers 1830 compte à son actif une production aussi importante que variée. Nous reparlerons bientôt de lui, promis, dans le cadre du blog « La Petite Fabrique de l’Histoire » (auxonne-patrimoine.net), le blog historique que Martine SPERANZA avait créé en 2011 et où les impatients pourront dès maintenant trouver cette gravure en suivant le lien ci-dessous et en cherchant un peu .

BONAPARTE À AUXONNE passé, présent...Avenir ?

En attendant, nos lecteurs devront se contenter d'un bon gros chat lithographié par les soins du même imprimeur et dégotté opportunément par Claudi dans L'histoire naturelle des mammifères de Geoffroy-Saint Hilaire et Cuvier, Paris, Belin, 1826 . Un matou baraqué à faire craquer Mimiss, la chatte de notre Napoléon IV local !

Auxonne, impressions félines et napoléoniennes

Auxonne, impressions félines et napoléoniennes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 août 2023 (J+5367 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse