AUXONNE : LE MARRONNIER DU PORT REFLEURIT DANS LA PQL (1) - du 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)
Dans notre dernier article paru, nous évoquions le compte-rendu de la séance du CM du 19 février dernier
AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024
Pour l'heure ce compte-rendu n'a pas encore été publié.
En revanche, un vieux marronnier vient de refleurir dans la presse locale, concernant l'extension du Port Royal.
Le 13 mars dernier, Le Bien Public titrait en effet sous la plume de Fabrice Sirlin : « AUXONNE Où en est le projet d'extension du port royal ? ».
Le chapeau de l'article précisait : « Évoquée depuis près de dix ans, l'extension du port royal d'Auxonne tarde à se concrétiser. Ce projet est-il toujours dans les tuyaux ? Oui, d'après la société qui le porte, mais qui après un long contentieux judiciaire est en quête de viabilité financière. »
Le corps de l'article développait la question de la viabilité financière, en l'occurrence le coût pharamineux occasionné par « 150 000 mètres cubes à déblayer »
L'affaire n'est pas nouvelle. Petit retour en arrière.
Dès le 17 septembre 2014, dans un article intitulé « AUXONNE Le maire Raoul Langlois évoque les réalisations et les réflexions de la municipalité Tout sur les nouveaux projets », un paragraphe portait le titre « Le port double sa taille »
Le 28 septembre 2015, l'annonce de ce doublement était réitérée dans Le Bien Public sous la plume de Nicolas Rouillard dans un article titré: « Le port d’Auxonne va doubler ».
L’article s'ouvrait sur cette introduction : « Le chantier s’annonce colossal [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] : la société qui gère le port d’Auxonne veut doubler le nombre d’emplacement [sic] »
Le problème des déblais évoqué dernièrement y était déjà abordé en ces termes :
« le stockage de la terre extraite au cours du chantier est plus problématique. Le volume est titanesque [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons], puisqu’il a été estimé à 150 000 m3 »
L'article poursuivait en indiquant qu'une solution possible consisterait à trouver pour le stockage de ces déblais, « un site qui soit le plus proche possible d’Auxonne ».
À ce propos, dans notre article du 02 octobre de la même année, nous avions apporté notre contribution en proposant une solution originale :
« La zone du Charmoy, bien qu'à l'écart du centre-ville, n’en est pas moins très proche et son ouverture ne saurait tarder. La zone du Charmoy est par ailleurs située sur un coteau. Le dénivelé a d’ailleurs nécessité d’importants travaux de terrassement déblayage/remblayage pour créer la plate-forme de l’hyper. Cette plate-forme surplombe à présent la partie plus basse de la zone. Cette partie en contrebas, voilà un colossal réceptacle capable d’accueillir un volume titanesque de 150 000 m3 de terre ! On ferait ainsi d’une pierre deux coups en faisant la joie de deux investisseurs privés qui pourraient alors, vent en poupe et maire en poche, prendre un peu plus d’ampleur ! Plus d’anneaux et plus de linéaires ! »
Notre idée devait d'ailleurs être mise à profit des années plus tard, à partir de 2022, par les promoteurs de l'extension concernant la « zone MacDo Marie Blachaire » en ce qui concerne les déblais provenant du scrapping relatif à cette extension.
Le 18 mai 2016, dans notre article intitulé « Un port, des reports et des apports (de terre) » nous concrétisions en image le volume des déblais à évacuer. Aujourd'hui, nous diffusons cette image très parlante à destination de nos amis lecteurs en PDF
Le 20 mai suivant nous publiions notre article « Galions et doublons à l'ombre du Bastion » qui comportait une illustration évocatrice que nous rediffusons aujourd'hui en PDF à destination de nos amis lecteurs.
Claudi a repris pour l'illustration d'aujourd'hui celle du 18 mai 2016 dont il a réactualisé le titre.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 15 mars 2024 (J+5566 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse