La détermination jusque là fermement affichée par nos édiles de voir aboutir au plus vite le projet Leclerc en zone du Charmoy semble connaître ces jours-ci comme un imperceptible flottement. Le jaune fluo aurait-il pâli ?
Glanées au fil des pages d’Inf’Auxonne, notons, pour commencer, quelques lignes, un peu anciennes déjà, mais non dénuées de conviction :
« Nous persévérerons pour faire respecter VOTRE choix, qui est aussi le NÔTRE. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier .» (Inf’Auxonne n° 29 de juillet 2010 p. 2)
« Conformément à la volonté clairement exprimée par les Auxonnais(es) lors de la consultation du 27 juin 2010, le nouveau dossier est en préparation avec une attention et une motivation décuplées. Nous vous tiendrons informés dès qu’il sera finalisé.» (Inf’Auxonne n° 30 d’octobre 2010 p. 2)
Le 13 janvier dernier enfin, le scoop !
Pleine page dans Le Bien Public, grand article sous le titre « Oui à l’hyper, non au Brico ! », avec portraits à découper en prime. On remet le couvert, le menu a été quelque peu réduit, mais on s’active en cuisine, le service serait imminent comme le précise sans ambiguïté l’encadré en bas à gauche :
« […] dépôt du dossier « d’ici fin janvier ou début février » comme nous le rappellent la municipalité et la direction de Leclerc (main dans la main) ».
« d’ici fin janvier ou début février ». Mais nous y sommes ! Et pourtant dans Le Bien Public d’hier, lundi 7 février, (Cahier local p.3) sous le titre « Le dynamisme de l’union face à l’épreuve » on découvre :
« un dossier sera redéposé en février-mars pour le projet d’implantation Leclerc ». Après le 20 mars peut-être ?…
Ce que nous lirons sans doute la prochaine fois : « un dossier sera redéposé au printemps pour le projet d’implantation Leclerc ».
Petit sursis, peaufinage ultime, valse-hésitation, syndrome ferroviaire ? Et si ça branlait dans le manche ?… A suivre…
N.B. : Dans le cas présent, le projet ayant été réduit, le délai d’un an après le refus de la CNAC (ici 20 janvier 2010) prévu par l’article L 752-21 ne s’applique plus et n’est donc pas à l’origine d’un dépôt tardif nécessairement différé après le 20 janvier 2011.
C. S. Rédacteur de Chantecler,
à Auxonne le 8 février 2011