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26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 00:10

HOMMAGE-SOUVENIR : JFK, EN VISITE À AUXONNE EN 2016 - du 26 janvier 2025 (Jour 217 de la nouvelle ère de Chantecler)

La disparition d'un maître trublion vient bouleverser le programme de nos publications, et nous oblige à différer la suite de nos annales jurassiennes entamées dans notre précédent article.

AUXONNE, EMPIRE, CINÉ, « SI LE 39 M'ÉTAIT COMTÉ » (1) - du 24 janvier 2025

Annales jurassiennes que nous reprendrons dès notre prochain article !

Dans son numéro daté d'avant-hier relatant la mort du journaliste JFK, Le Monde sous-titrait dans son article nécrologique :

« Journaliste vibrionnant et patron de presse emblématique, « JFK » est mort, mercredi, à l’âge de 86 ans. »

La rédaction de Chantecler n'a jamais caché sa sympathie pour le style de JFK.

Nous en avons noté quelques traits bien sentis dans le corps de l'article du grand quotidien cité plus haut :

« Les lecteurs sentent quand un journal se fabrique dans la gaieté », professait-il, avec un rire à la fois enfantin et tonitruant. »

« Jean-François Kahn s’astreignait à des tournées dans toute la France pour tenir des conférences dans les salles des fêtes de sous-préfectures devant un public qui avait vieilli avec lui, mais était resté fidèle à sa verve, son érudition et sa drôlerie. Cela lui donnait parfois une certaine prescience sur les évolutions du pays... »

Un style en voie de disparition quand l'intelligence rédactionnelle se fait aussi plate et pauvre qu'artificielle !

Voici pour l'actualité.

Quant à notre hommage-souvenir qui suit il est emprunté aux archives de notre blog.

Au printemps 2016, JFK rendait visite à notre ville. Nous avions publié un « papier » à ce propos. Le papier a vieilli depuis. Les puristes et les curieux pourront le rechercher dans les archives de notre blog.

Pour les autres, sans le réécrire, nous le republions ci-dessous allégé et à peine retouché :

« Dans un article intitulé « Auxonne : le MoDem cherche la lumière », Cyrill Bignault rendait compte, dans Le Bien Public du dimanche 15 mai, d’une réunion tenue la veille au caveau du Château Louis XI à Auxonne.

Précédemment, dans Le Bien Public du samedi 14, Bertrand Lhote avait annoncé l’évènement sous le titre : «  Nathalie Griesbeck, visite d’une députée « euroréaliste »».

La conférence se tenait dans le cadre du programme « Mai 2016 Le joli mois de l’Europe en Bourgogne Franche-Comté ». Ce programme, placé, entre autres, sous l’égide de la région Bourgogne Franche-Comté annonçait, dans son dépliant, la conférence en ces termes : 

« L’Union européenne face à la crise des migrants Avec Nathalie Griesbeck, eurodéputée et Jean-François Kahn, journaliste. Château Louis XVI-Prost à Auxonne/Samedi 14 mai 15h »

Rendons à César, ce qui est à César. C’est en fait Château Louis XI qu’il fallait évidemment lire !

De cette conférence-débat, animée avec brio et bonne humeur par le tandem tonique Nathalie Griesbeck/JFK (Jean-François Kahn), autour des défis que doit et devra relever l’institution européenne on pourra garder, c’est selon, deux visions. Ces deux visions sont d’ailleurs bien rendues dans les articles cités plus haut.

La vision d’un débat sans fard autour des défis que le navire Europe, malmené par la tempête, embarquant des paquets d’eau et craquant de toutes ses jointures, doit et devra relever : flux migratoires, Brexit…Vision plutôt présente dans l’article du 14.

La vision d’une grand’messe régionale, opportune et préélectorale, du parti orange réunissant « la crème du MoDem local à Auxonne » mais encore « des conseillers régionaux de droite comme de gauche, mais aussi Dominique Girard, conseiller départemental LR, et Raoul Langlois, maire de la commune sous la même étiquette politique ».

Je peux témoigner, en tant qu’auditeur lambda n'ayant pas assisté au déjeuner des « huiles » mentionné dans l'article cité plus haut, que la tambouille électorale était néanmoins présente lors du débat qui le suivit.

Un débat proprement européen, jetant ses lumières tant sur les petitesses technocratico-bureaucratiques de l’institution, que sur l’ampleur de ses dangers d’éclatement, ainsi que sur la nécessité de sa survie dans l’intérêt d’un-demi milliard d’Européens. « Quo vadis ?» « Où-vas-tu ? ». C’est ainsi que Nathalie Griesbeck a résumé les questions posées à l’institution, dont elle est une élue et une fervente partisane.

Un débat impossible à résumer en peu de mots, mais qui ne manquait pas d’intérêt, ni d’ailleurs de truculence et qui, hors du personnel politique, a été fort peu suivi par nos concitoyen(ne)s. Dommage !

En fin de débat nos deux conférenciers, sur le mode gastronomique, nous ont offert une vision glaçante d’un monde robotisé et déshumanisé.

Celle d'une « blanquette de veau à l’ancienne » offerte dans le tiroir du distributeur automatique alimentaire d’une station-service déserte, quelque part du côté de Saint-Dizier.

Visiblement, pour nos deux conférenciers en mal de casse-croûte, un soir que tout était fermé, cette mésaventure restera le summum de l’horreur alimentaire ! Pour JFK en particulier !

Il nous a même fait cette confidence après la réunion : pas plus que la « blanquette de veau à l’ancienne » du distributeur automatique alimentaire de Saint-Dizier JFK n’affectionne la grande distribution… à dominante alimentaire ! »

« Grande distribution… à dominante alimentaire » sujet qui mettait justement en grande opposition, en 2016, Chantecler et notre maire d'alors.

Et qui a contribué, depuis, à conférer au centre de notre bonne ville cette activité commerciale, restauratrice et hôtelière si particulière !

Claudi a repris son illustration de 2016 en se contentant de la légender à nouveaux frais.

Beaucoup de Modem et d'orange voilà de quoi complaire à notre actuel Premier Ministre !

 

 

Auxonne, Adieu JFK, tu nous manqueras au Caveau

Auxonne, Adieu JFK, tu nous manqueras au Caveau

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 janvier 2025 (Jour 217 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Libres hommages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
24 mai 2024 5 24 /05 /mai /2024 01:00

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (4)- du 24 mai 2024 (J+5636) après le vote négatif fondateur)

Nous terminons aujourd'hui notre série « Libres hommages » en nous tournant résolument vers le présent et l'avenir après trois épisodes de couleur muséale que le lecteur fana Napo ou simplement curieux pourra retrouver grâce au lien ci-dessous

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024

Afin d'opérer en douceur la transition spatio-temporelle entre les souvenirs du passé exposés au Quartier Bonaparte et les réalités actuelles présentées au Quartier Marey-Monge, nous aurons recours une fois encore à ce cher Claude PICHARD (1795-1883) qui n'est plus à présenter à nos lecteurs attentifs.

Grimpé au sommet de la tour de l'Église, notre Claude contemple le panorama qui s'offre à lui et en quelques lignes il nous offre le matériau adéquat pour opérer cette transition. Nos lecteurs découvriront dans le PDF joint le titre et la page de l'ouvrage dans lequel notre Claude relate cette ascension et les quelques lignes citées.

Écoutons à présent Claude PICHARD : « [N.D.LR. Il parle de la vue qui s'offre à son regard en direction des casernes] Dans le pavillon dit de la Ville sont les deux modestes chambres qui furent habitées par Napoléon Bonaparte. Remarquez aussi le vaste manège et le hangar des armes puis les magasins à poudre, menace terrible et incessante. »

Pour avoir été modestes en leur temps, ces deux chambres meublées aujourd'hui avec pléthore et surenchère ne le sont plus guère comme nous l'avons déjà démontré.

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (3) - du 19 avril 2024

Quittons à présent le passé pour en arriver au présent car nous sentons derrière notre écran le piétinement des lecteurs faisant la queue et qui voudraient enfin y arriver !

Nous y sommes, entrez les enfants et si je ne dédicace pas de savant ouvrage je vous dédie à tous ce travail  gratis pro Deo !

Laissons la parole à notre Claude : « Remarquez aussi le vaste manège et le hangar des armes puis les magasins à poudre, menace terrible et incessante. »

Le vaste manège, le hangar des armes, l'un des magasins à poudre (l'autre étant dans la rue Mignotte en face de l'EHPAD, passé le Pont Rouge) ces trois bâtiments subsistent encore dans l'enceinte du Quartier Marey-Monge. Dans le hangar longeant le rempart, les armes ont fait place à des chambres et, dans le magasin, la poudre à canon a fait place au Salon du Gouverneur et aux souvenirs du Régiment.

Voilà le cadre dans lequel nous avons découvert le présent et le sang neuf de notre ancien régiment.

Un chef de corps en tenue matelassée s'exposant crânement aux assauts canins lors d'une démonstration cynotechnique derrière les doubles barrières, voilà l'une des démonstrations remarquables auxquelles nous avons pu assister.

Sous les charpentes impressionnantes du grand manège de cavalerie, familles, enfants anciens étaient réunis. Pour tous ces gens, le superbe orphéon du 503ième régiment du Train et son répertoire varié ont réveillé en musique rythmes, joies et nostalgies. Une association dijonnaise de danses tahitiennes offrait encore au public une prestation à des années-lumières du garde-à-vous militaire, de superbes déhanchements à faire rêver un lombalgique !

Plus studieux : un jeune sous-officier rencontré dans un des nombreux stands de démonstration me confie sa curiosité pour le mandarin et sa volonté de l'investir dans ses activités militaires. Cette curiosité linguistique me rappelle un souvenir personnel du même ordre : en 1984, dans l'enceinte du Quartier Bonaparte, je passais les épreuves écrites du premier degré écrit de langue russe. Ce degré obtenu, je montais à Paris l'année suivante à l'École miltaire pour subir l'épreuve du premier degré parlé devant le Colonel Filipovitch. Obtenu ! J'avoue que ma traduction brillante d'un article de la Pravda sans dictionnaire compensa largement mes capacités de conversation rien moins que déficientes ! Je remercie ici mon camarade ancien ORSEM Tadeusz Kasparek, interprète militaire de polonais qui me mit le pied à l'étrier et me fit découvrir cette belle aventure linguistique.

Terminons ce bref compte-rendu de notre visite par le versant polynésien du 511 RT. La partie supérieure du Bastion Royal au-delà de l'infirmerie était sa zone d'élection pour ces journées portes ouvertes. Un balcon sur le Port-Royal, à défaut d' « un balcon sur le Pacifique »...

Dépaysement assuré entre fleurs, chants et danses. On me reprochera de donner dans le cliché mais l'ambiance de ce paradis sur le bastion m'a plu, voire ému. La tente culturelle avec objets de tradition et panorama des navigateurs européens « découvreurs » de la Polynésie a retenu particulièrement mon attention, une conversation très instructive avec le responsable du lieu, excellent connaisseur de la question, nous a conduit à évoquer les amoureux des îles, de Paul Gauguin à Jacques Brel en passant par Hermann Melville. J'ai appris beaucoup et j'ai donné un peu, signalant à mon interlocuteur certains romans intéressants de Simenon (sans Maigret) à propos du Tahiti des Années 1930 : « Touriste de bananes » et « Passager clandestin ».

Une belle aventure linguistique fut sans doute celle de Bougainville découvrant Tahiti , tout comme notre récente découverte à Auxonne, sur le Bastion Royal de l'espace réservé à la culture polynésienne.

À ses nombreux ami(e)s polynésiens du 511, Chantecler dédie un petit travail bibliographique dans le PDF joint

Claudi, pour son compte, en vertu du fait qu'on n'arrête pas le progrès, réalise la synthèse entre le polygone de Tillenay et celui de Mururoa.

Auxonne-Polynésie, polygones de jadis et naguère

Auxonne-Polynésie, polygones de jadis et naguère

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 mai 2024 (J+5636 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 11:54

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024 (J+5627) après le vote négatif fondateur)

Il semblerait que le message que ce cher Claude PICHARD (1795-1883) nous a fait passer en rêve et que nous avons rapporté dans notre précédent article en lien ci-dessous, ait fait quelque bruit dans le Landerneau impérial auxonnais !

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (2)- du 11 mai 2024

Rappelons que dans notre rêve nous rencontrions Claude PICHARD (1795-1883), ancien maire d'Auxonne et pionnier parmi les historiens de Bonaparte et la collecte muséale de ses souvenirs auxonnais.

Et c'est lors de cette rencontre onirique, que ce dernier nous confiait au creux de l'oreille : « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Laissant à Claude PICHARD la responsabilité des propos qu'il nous a tenus en rêve, nous tenterons néanmoins de nous en faire l'avocat au vu de sa biographie et de ses écrits.

Un tel plaidoyer est impossible sans une analyse préalable un peu fine tant de cette biographie que de ces écrits.

Dans le blog CHANTECLER on ne saurait se permettre en la matière, comme il est à présent de mode, jusqu'aux sommets du pouvoir, quelques affirmations péremptoires et « autosatisfaites » à la syntaxe approximative.

Nous joignons donc, à cet effet, en PDF, les pièces argumentées qui permettront à nos distingués lecteurs de mieux connaître Claude PICHARD et de comprendre le sens de cette amère confidence qu'il nous fit en rêve : « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Le premier de ces PDF est un aperçu biographique et bibliographique relatif à Claude PICHARD

Le second est un aperçu de textes démontrant son attachement à sa bonne ville d'Auxonne et à ses habitants ainsi qu'un humour frondeur. Claude PICHARD n'est pas toujours un historien d'une parfaite rigueur, mais le personnage est sympathique, et sa lecture est un bonheur qui nous fait pardonner çà et là quelques libertés avec la vérité historique. Nul n'est parfait.

Au vu des photos du contenu pour le moins atypique autant qu'hétéroclite des rayonnages  d'« Assona » diffusées dans la presse locale, le lecteur comprendra le peu d'enthousiasme et les réserves que le sympathique Claude PICHARD a traduit par la formule « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Rappelons que Claude PICHARD fut l'artisan initial de la collecte et de la conservation des objets-souvenirs originaux témoignant du séjour de Bonaparte à Auxonne conservés au Musée Bonaparte de la Ville d'Auxonne fermé maintenant depuis plus de dix ans.

Cette fermeture ainsi que la visite-guidée, dans la salle « Assona » nouvellement ouverte au Quartier Bonaparte, d'une réplique new-look, si l'on ose dire, de sa pieuse collecte, cette dernière brocantico-playmobil beaucoup plus hétéroclite qu'historique aura sans doute eu un goût amer pour l'ex « Garde d'honneur de l'Empereur ». Mettons nous à sa place !

D'aucun pourra rétorquer sans ménagement à cet argument que tout militaire blanchi sous le harnais (Non ! Pas le beau harnais de Joséphine!) ayant hanté longtemps les escaliers des Cazernes a son diplôme d'historien dans sa giberne et, dans la foulée, taxer tous les Claude d'hier et d'aujourd'hui de sombres badernes, voire bien pire dans la version moderne ! Cela ne changera rien à l'affaire !

Dans le prochain article qui conclura de cette série Z comme Cazernes, nous reviendrons aux réalités présentes et bien vivantes de notre ex-régiment découvertes avec joie et plaisir au Quartier Marey-Monge lors des portes ouvertes du début de ce mois.

En attendant, Claudi pour son image du jour, vous offre le portrait de Claude Pichard dans la force de l'âge et dans sa vieillesse. Sympathique le bonhomme ! Pas vrai ?

Dans sa vieillesse qui fut longue, Claude Pichard publia « Mon petit doigt me l'a dit ; Distractions de vieillesse ». Dans la « deuxième série » de cette œuvrette, publiée en 1876 chez Charreau à Auxonne, l'ex Garde d'honneur de l'Empereur, et historien de Bonaparte à Auxonne porte un bilan nuancé sur l'oncle et le neveu.

Claude Pichard avait 81 ans et, en vieux sage, il ne criait pas Vive l'Empereur tous les quart d'heure !

Parlant de sa ville, il écrivait alors (page 21)

« Ici sont mêlés les noms de Napoléon Ier et de Napoléon III. On a chanté leurs gloires ; on ne peut nier leurs fautes ; elles ont entraîné d'immenses désastres. Mettons de côté ces lueurs sinistres et les préoccupations politiques. Ils ne sont plus ; paix à leurs cendres ! L'histoire impartiale les jugera avec sévérité. »

Citation dont Claudi a orné son image du jour.

 

Deux portraits de  Claude PICHARD

Deux portraits de Claude PICHARD

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 mai 2024 (J+5627après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 12:51

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (2)- du 11 mai 2024 (J+5623) après le vote négatif fondateur)

Comme l'indique le titre de cette série, dont nous offrons aujourd'hui le deuxième épisode, et qui devrait en compter encore quelques-uns, nos hommages sont libres.

De cette liberté d'expression, nous ne nous étions pas privés dès notre premier épisode. Car nous ne sommes pas du genre à tenir un discours laudateur ponctué d'un « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure !

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (1)- du 07 mai 2024

Et, selon nous, c'est librement qu'il convient de parler avec un vieil ami. Dans le cas contraire, on s'expose bien vite à l'ennuyer !

C'est ainsi qu'aujourd'hui, ennemi de la monotonie et des « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure, nous adopterons, pour le plaisir de nos fidèles lecteurs, un mode d'expression largement utilisé, notamment dans le registre romantique, celui du rêve.

Nous avions notamment utilisé ce thème du rêve dans un précédent article très court où nous mettions en parallèle et en image le reflet de la Grande Armée sur le ciel de 1870 et celui de son chantre homologué local sur un rhodoïd. Dans cet article, tout est dans l'image, à vos lunettes donc, chers lecteurs !

AUXONNE : REFLETS NAPOLÉONIENS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - du 04 avril 2023

Nous savons que nos fidèles lecteurs sont exigeants et qu'ils ne se contenteront pas de vieilles resucées d'articles, aussi leur confierons-nous le récit de notre rêve de la nuit dernière sans doute fécondé par les premiers vrais soleils de mai et le gazouillis des premières hirondelles arrivées il y a peu à nos fenêtres.

Chacun sait qu'un rêve peut être incongru, voire indécent et que par dessus tout, son souvenir est évanescent. Il était donc urgent pour moi d'en saisir dès le saut du lit les miettes qui en restent.

Voici donc toute l'histoire, ou du moins ce qui en reste...

Au bout de ma rue Carnot, côté Quartier Bonaparte, je rencontrais trois personnages qui justement en sortaient : Claude PICHARD (1795-1883), ancien maire d'Auxonne et pionnier parmi les historiens de Bonaparte et la collecte muséale de ses souvenirs auxonnais, feu Guy AVRIL, mon professeur d'allemand au Lycée d'Auxonne qui m'apprit si bien la belle littérature allemande et le Faust de Goethe en gothique et pour finir l'Amiral Wilhelm CANARIS (1887-1944). La présence de ces trois personnages dans ce scénario onirique est quelque peu énigmatique, sauf pour le premier bien entendu qui est une vraie pointure impériale doublé d'un esprit espiègle, ce qui ne gâche rien.

UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022

Dans mon rêve, Claude Pichard, qui aimait les bons mots, me confia au creux de l'oreille : « La visite d'Assona m'assomma ! »

Mon professeur Guy AVRIL, après le toussotement de rigueur qu'on lui connaissait me fit cette promesse : « Je ne répéterai plus jamais cette vanne à votre égard : « SPERANZA avec un Z comme cheval », je dirai à présent « SPERANZA avec un Z comme CAZERNES »

Quant à l'Amiral CANARIS, en bon officier des services secrets, il resta coi. Que faisait-il là, jamais je ne le saurai !

Tu nous déçois Chantecler !

Pleurez pas mes bons amis, on va rattraper ça ! Chantecler est bien câblé. De CANARIS à PANARIS il n'y a qu'un pas et nous allons vous le prouver !

La présence incongrue de l'Amiral CANARIS, ne devait être en effet qu'un message subliminal à traduire et faisant référence à certaine histoire de PANARIS exhibé à deux reprises sur le facebook de notre Tulard local courant mars 2023 !

Pour plus de détail, cher lecteur, il te suffira de consulter l'article en lien ci-dessous, dans lequel tu en apprendras beaucoup, tant sur le panaris de qui-vous-savez, que sur Bonaparte, les maux de sa famille, et la médecine.

BONAPARTE, SA SANTÉ, LE DOCTEUR TISSOT... ET LE PANARIS - du 30 mars 2023

Claudi est à la peine, illustrer un tel rêve est une illusion vaine. Il y a donc renoncé, préférant rendre un hommage sans complexe au facétieux Claude PICHARD.

 

Un petit coin retiré où s'isoler... pour l'historien de Bonaparte

Un petit coin retiré où s'isoler... pour l'historien de Bonaparte

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 mai 2024 (J+5623 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
7 mai 2024 2 07 /05 /mai /2024 01:00

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (1)- du 07 mai 2024 (J+5619 après le vote négatif fondateur)

Cette série de « libres hommages » est destinée, hors des sentiers battus et des propos convenus, à rendre un hommage personnel à un régiment au sein duquel je devais passer un semestre de mon service militaire au cours de l'année 1970.

Un semestre dont je devais garder un souvenir inoubliable et dont les enseignements ne manquèrent pas d'influencer profondément la suite de mon existence.

La figure de l'Empereur n'a rien à voir dans ce souvenir inoubliable car en ce temps lointain de l'année 1970 elle ne tenait pas la place tutélaire qu'elle occupe aujourd'hui à Auxonne. et dans ses "Cazernes".

Place tutélaire dont nous avons longuement évoqué dans ce blog certains aspects sui generis, selon nous contestables, notamment au cours des deux dernières années.

Et encore très récemment à propos d'un article de presse, symptôme, à notre sens, d'une muséomanie franchement débridée.

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (1) - du 10 avril 2024

Un autre article en ligne plus récent du Bien Public du 4 courant titrait encore très récemment « Portes ouvertes du 511ème Régiment du Train : découvrez une salle dédiée à Napoléon » !

Une lecture attentive du texte révélait cependant que deux salles venaient d'être consacrées à trois militaires tombés en OPEX en 2016. Initiative que nous ne pouvons que saluer !

Rappelons à ce propos, que nous n'avions pas manqué nous-même, dans le temps du tragique événement, de rendre un hommage personnalisé, discret autant qu'inédit, à ces trois militaires dans l'esprit de notre blog.

LA COMPLAINTE DE BONAPARTE - du 14 AVRIL 2016

Pour finir, il est indéniable qu'un lien existe entre le 511 RT et Bonaparte, un lien attesté par un fait historique : le séjour de Bonaparte (1789-1791) dans les murs du quartier historique où une partie de ses services sont casernés.

Dans l'entre-deux guerres, il devait appartenir aux héritiers directs du Régiment de la Fère, le 1er Régiment d'Artillerie Divisionnaire et son chef de corps le Colonel Marey-Monge de concrétiser le fait évoqué ci-dessus, en inscrivant dans le marbre cette présence et en faisant advenir la dénomination de « Quartier Bonaparte »

En illustration du jour, Claudi présente l'image de « La complainte de Bonaparte » dont il est parlé plus haut, et qui mobilise pour la bonne cause la figure de Bonaparte.

 

Complainte de Bonaparte pour trois gars de son quartier

Complainte de Bonaparte pour trois gars de son quartier

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 mai 2024 (J+5619 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages