BONAPARTE D'AUXONNE À SEURRE : UN NOUVEL ÉCLAIRAGE (5) - du 21 avril 2023 (J+5238 après le vote négatif fondateur)
Nos lecteurs attentifs auront remarqué que nous avons changé le titre de ce cinquième épisode de la série « BONAPARTE D'AUXONNE À SEURRE : RETOUR AUX SOURCES DE L'HISTOIRE ».
Pourquoi ? La raison en est bien simple : Les feux des bivouacs se sont éteints autour du château, la fièvre napoléonienne qui embrasait notre cité est retombée et a fait place à un retour au train-train, voire à une pointe de mélancolie (Post coïtum, animal triste).
Dans ces conditions nous avons jugé bon de ne pas infliger à nos lecteurs une lecture trop indigeste, remettant à plus tard la publication des conclusions des recherches bibliographiques que nous avions entamées dans nos précédents épisodes.
BONAPARTE D'AUXONNE À SEURRE : RETOUR AUX SOURCES DE L'HISTOIRE (4) - du 12 avril 2023
Le but de ces recherches, auquel nous n'étions pas encore parvenu dans ces précédents épisodes, visait rappelons-le à confirmer ou à infirmer, d'après des sources écrites dignes de foi, la réalité historique d'une dispersion exemplaire et non sanglante d'une émeute qu'aurait commandée Bonaparte dans la ville de Seurre au printemps 1789.
Notre propos d'aujourd'hui sera donc résolument anecdotique et en même temps d'actualitécar les débats font rage dans nos villes et nos campagnes autour de la pollution lumineuse et de ses impacts sur le vivant. Il y est plus précisément question de bioluminescence et de vers luisants.
À tout seigneur tout honneur, nous avons déniché la bête dans le numéro 320 du « Souvenir napoléonien » de novembre 1981 (Napoléon en Bourgogne (2ème partie) sous la direction de Maître Jacques DEBIZE dans un article de MM. le Colonel GOSSE et Alain PIGEARD intitul é « Quelques séjours peu connus de Napoléon en Bourgogne ».
Dans le paragraphe « Trois missions oubliées de Bonaparte, lieutenant à Auxonne », sous -paragraphe « Les émeutes de Seurre » (pp. 4 & 5), on peut lire p. 5.
« Un soir à la nuit tombante, sous les frondaisons des allées du parc de Seurre, une personne du sexe [N.D.L.R. Chantecler : c-à-d une femme]fut effrayée par la vue d'une couronne phosphorescente qui approchait d'elle au-dessus des buissons. C'était le lieutenant Bonaparte qui avait mis des vers luisants dans ses cheveux. »
Claudi a tenté d'illustrer le propos...
Précisons, qu'à moins d'utiliser des LED, la reconstitution de la scène est de nos jours devenue impossible compte tenu de l'extrême raréfaction des lampyres !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 21 avril 2023 (J+5238 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Retour aux sources