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15 avril 2025 2 15 /04 /avril /2025 01:00

AUXONNE, « LE GARÇON » DU CANTON SUR LE BANC D'UN BROCANTEUR (2) - du 15 avril 2025 ( Jour 296 de la nouvelle ère de Chantecler)

Comme nous le déclarions dans le premier volet de cette série, le modeste travail que nous présentons à nos lecteurs « est une référence explicite et un humble hommage au film « Le garçon » projeté au cinéma « L'Empire » le 6 avril dernier ». Pour de plus amples détails, les curieux pourrons se reporter à ce premier volet grâce au lien ci-dessous.

AUXONNE, « LE GARÇON » DU CANTON SUR LE BANC D'UN BROCANTEUR (1) - du 09 avril 2025

Dans notre publication d'aujourd'hui, nous ouvrirons largement un pan douloureux de la vie de notre « garçon » du canton déjà développé dans divers articles de ce blog.

Compte-tenu de l'intérêt des documents présentés qui, tout en la reflétant profondément, dépassent la vie personnelle de ce garçon pour rejoindre l'Histoire, nous les avons rassemblés dans le blog fondé par feu notre épouse Martine dans un article en lien ci-dessous

 

1914-1918 : AVEC ARTHUR DULLIER, INSTITUTEUR, PRISONNIER EN BAVIÈRE

Voici nommé notre « garçon » du canton, Claudi illustre notre court article du portrait original de notre héros, prisonnier en Bavière, qui, dans son exil forcé, sait concilier élégance et adversité

Arthur Dullier prisonnier 1915

Arthur Dullier prisonnier 1915

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 avril 2025 (Jour 296 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
9 avril 2025 3 09 /04 /avril /2025 12:36

AUXONNE, « LE GARÇON » DU CANTON SUR LE BANC D'UN BROCANTEUR (1) - du 09 avril 2025 ( Jour 290 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Après le titre gratiné et cuisino-culturel de notre précédent article en lien ci-dessous

AUXONNE, CUISINE ET CULTURE : RETOUR AU FOUR DE LA MÉDIATHÈQUE - du 05 avril 2025

nous sentons déjà nos lecteurs s'esclaffer à propos de notre titre du jour : « Il débloque Chantecler avec ses titres à coucher dehors avec un billet de logement » !

Un peu d'exégèse à l'aise pour les cerveaux pas trop balaises permettra de calmer les émois !

Notre titre du jour est une référence explicite et un humble hommage au film « Le garçon » projeté au cinéma « L'Empire » le 6 avril dernier.

Précisons sans entrer dans les détails que le film « Le garçon » que nous avons vu avec émotion et admiration est une comédie dramatique-documentaire réalisée par Zabou Breitman et Florent Vassault à partir d'un lot de photos d'une famille inconnue déniché en brocante.

Florent Vassault a joué le rôle d'enquêteur documentaliste dans l'identification d'un « garçon » attachant représenté sur ces photos dans une longue recherche des gens et des lieux. En quelques jours, Zabou Breitman, avec le concours d'acteurs a tourné la partie proprement cinématographique.

Le travail de Florent Vassault nous a passionné, et pour cause, nous nous sommes attaché, dans les années 2010 a faire parler un lot de photos et de documents écrits déniché sur le banc d'un brocanteur dijonnais.

Dans ces documents, la figure attachante d'un « garçon », tout différent de celui du film, et d'un autre temps, nous a conduit à réaliser un travail documentaire. Certains de nos lecteurs assidus le connaissent peut-être déjà...

Nous publions aujourd'hui quelques documents photographiques encore inédits dans ce blog de ce « garçon » du canton et qui nous conduisent de son enfance des années 1890-1900 à sa vieillesse dans le courant des Trente glorieuses.

En attendant de découvrir plus amplement la figure attachante de ce « garçon » déniché sur le banc d'un brocanteur Claudi a réalisé une image le représentant à différents âges.

Pour plus de confort, le document est diffusé en PDF

 

 

 

Auxonne, Le garçon du canton en écho du film Le garçon

Auxonne, Le garçon du canton en écho du film Le garçon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 avril 2025 (Jour 290 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
29 mars 2025 6 29 /03 /mars /2025 16:59

AUXONNE, LES SOIRÉES ÉCLECTIQUES DE CHANTECLER - du 29 mars 2025 (Jour 279 de la nouvelle ère de Chantecler)

À l'occasion du récent « Festival de cinéma franc -comtois à Auxonne » nous relations notre rencontre hivernale avec un ours venu des Rousses

AUXONNE, CINÉMA COMTOIS, RETOUR SUR « UN OURS DANS LE JURA » - du 25 mars 2025

Hier soir, entre fermière au grand cœur, vache vêlante, stock car, râclées et présure qui va bien, c'est les mésaventures de Toton' que nous découvrions dans Vingt dieux de Louise Courvoisier. Nous ne désespérons pas de vous donner rapidement un point de vue original de cette œuvre sur bien des points décoiffante.

En attendant, le Jura ayant aussi son versant suisse, donnons un aperçu helvétique bien tempéré du thème fromager du film Vingt dieux, sous le titre Mon beau Jura qui pour le coup ne choquera personne

https://www.youtube.com/watch?v=jKEe1yfq2dY

Une chose est certaine, je ne retournerai pas à l'Empire, du moins ce soir, surtout qu'il y sera question d'un grand départ en suisse avec On ira

Helvétiques ou comtoises, les laitières pour l'instant, ça va bien.

C'est donc une girafe que nous visiterons ce soir, dans sa jungle magique du COCO BANGO, à l'occasion de la soirée DJ du deuxième anniversaire de cet établissement !

Claudi qui se pique volontiers d'histoire prétend que la girafe du Coco serait une lointaine descendante de la fameuse girafe de Charles X

 

Auxonne, Zarafa ce soir au Coco Bango

Auxonne, Zarafa ce soir au Coco Bango

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 mars 2025 (Jour 279 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
25 mars 2025 2 25 /03 /mars /2025 01:00

AUXONNE, CINÉMA COMTOIS, RETOUR SUR « UN OURS DANS LE JURA » - du 25 mars 2025 (Jour 275 de la nouvelle ère de Chantecler)

« Un ours dans le Jura » n'était pas au programme du récent festival des 21, 22 et 23 mars dernier

Et pour cause, il était en précurseur à l'affiche de L'Empire le 24 janvier dernier.

Ce jour-là, la curiosité jointe au spleen d'un après-midi de dimanche hivernal solitaire nous avait poussé vers « L'Empire ». Longue queue devant l'entrée !?

Pas une queue d'ours ! Une queue de spectateurs ! Attente, accès à la billetterie, entrée dans une salle bondée....

Comme à Waterloo, pas question de reculer ! Nous prenons l'allée latérale à droite et descendons en quête d'une dent creuse... Nib de nib !

Au deux tiers de notre parcours, une dame portant masque hygiénique nous fait de grands signes et nous appelle à prendre place en plein milieu du rang dans une unique place libre couverte d'effets que l'on dégage. Quel plaisir d'être ainsi invité par une inconnue ! Qui sait ? En raison peut-être de la fourrure de couleur brune ursine qu'en raison du froid et du fun, j'avais revêtue ce soir là !?

Croyez-moi, bien flanqué de francs rieurs et rieuses, ma peau d'ours sur les genoux, je ne pouvais prendre froid ni au corps ni au cœur !

Et le film alors ? Assez peu complexé, je l'ai apprécié ! Je ne suis pas certain pourtant qu'il en ait été ainsi pour toute l'assistance.

Je retrouvais l'excellent Benoît Poelvoorde que je venais de découvrir dans L'Amour ouf et je ne pouvais m'empêcher aussi de retrouver dans les « aménités » du major de gendarmerie jurassien dont il tenait le rôle, le pragmatisme du truand dunkerquois vieillissant, dont il tenait le rôle dans L'Amour ouf

Si le miel est censé attirer l'ours (медведь, medved', textuellement « mangeur de miel » en russe) comme le démontre la famille du marchand de sapins (rôle tenu par le réalisateur Franck Dubosc), les grosses coupures providentielles en euros attirent pour le coup dans le film toutes les notabilités du bourg et au-delà.

Tout parallèle avec l'état présent des vieilles valeurs de notre France profonde est bien entendu à proscrire !

Claudi, comme d'habitude a bien travaillé !

Nous avons largement apprécié ce « Festival de cinéma franc-comtois à Auxonne » et

nous devrions y consacrer prochainement un dernier article...

 

Auxonne, à l'Empire, un ours du côté des Rousses

Auxonne, à l'Empire, un ours du côté des Rousses

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 mars 2025 (Jour 275 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 11:12

AUXONNE : DE CONSEIL MUNICIPAL EN CONSEIL CITOYEN - du 15 Février 2025 (Jour 237 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

 

Laissons définitivement derrière nous notre série foutraque « AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN » pour passer à des considérations résolument citoyennes. L'atmosphère frisquette et ensoleillée d'hier vendredi, qui nous a vu rédiger cet article nous semblait propre à aiguiser notre plume.

Mais ce vendredi était aussi le jour de la Saint-Valentin et, avant que de nous livrer à d'austères considérations citoyennes, nous nous sommes laissé captiver, dans une enthousiaste rêverie (Schwärmerei) par la magie irrésistible et tragique des amants légendaires qu'immortalisa la plume de Shakespeare ?

Encore un coq à l'âne ! Tu ne changeras jamais Chantecler !

Chers lecteur(e)s, s’il vous reste un peu de cœur dans la poitrine, vous ne manquerez pas d'être conquis(e)s, par ce cadeau que notre rédaction ne résiste pas à vous offrir à peu de frais !

Cette superbe musique de Nino Rota sur des images de Franco Zeffirelli

Que nous ne verrons plus, sauf rétrospective à l'écran de l'Empire

À propos de rétrospective, à la veille de la campagne des municipales de 2020, juste avant que le virus du COVID ne vienne contrarier les élections, notre rédaction déjà, et maintenant plus que jamais, fleur bleue imaginait.... Je vous le donne en mille... 

Un Roméo et Juliette inter-listes.

Pas possible !

Un Roméo et Juliette inter-listes Chantecler ! Tu dérailles  !

Jugez  vous-même sur pièce ! Voici l'archive en PDF !

Trêve de romantisme revenons aux réalités citoyennes annoncées en ouverture en laissant derrière nous les turbulences récentes dans notre conseil municipal évoquées en passant dans un précédent article

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (3) - du 08 Février 2025

Pour évoquer, en contraste apaisant, le calme olympien persistant depuis quelque temps au conseil citoyen....

Calme olympien décelé par notre rédaction à travers la presse municipale officielle et que nos lecteurs pourront constater sur pièces sur le PDF-synthèse suivant réalisé par nos soins.

Les lecteurs passionnés par le sujet pourront en outre accéder aux comptes-rendus des réunions des réunions du Conseil citoyen des 20 juin 2022 et 5 septembre 2022, ainsi qu'à une synthèse abondamment illustrée du 13 mars 2023 sur le site officiel de la Ville d'Auxonne réalisée par les services municipaux compétents. 

L'image du jour de Claudi, concilie résolument citoyenneté et idylle valentine

 

Saint-Valentin de Vérone à Auxonne

Saint-Valentin de Vérone à Auxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 février 2025 (Jour 237 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Libres réflexions

 

 

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans libres réflexions Côté Cinéma
11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 00:02

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (4) - du 11 Février 2025 (Jour 230 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre précédent article a connu une certaine audience, les curieux qui ne l'auraient pas lu pourront en prendre connaissance.

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (3) - du 08 Février 2025

Il n'est pas sûr pour autant que les « cubes d'en fer » en question soient à l'origine de cet engouement ???

Depuis ces « cubes d'en fer » ont été fraîchement remplis de terre. On ne sait donc plus à présent si l'on doit les qualifier de « pots de fer » en référence au contenant, ou de « pots de terre » en référence au contenu.

Jean de La Fontaine (1621-1695), contemporain de Denis Marin (1601-1678), et qui peut-être le connut pourrait nous éclairer là-dessus en référence à sa célèbre fable Le pot de terre et le pot de fer...

Mais basta maintenant de glose, il est temps à présent que la série se close.

Ce quatrième épisode sera donc le dernier. Avant que ne fleurissent en avril dans les pots (de terre ou de fer ?) Qui sait ?? les palétuviers roses

Il est question de « s'aimer sous l'évier » dans la chanson en lien immortalisée par la célèbre et décoiffante Pauline Carton. Le rêve du plombier sans doute.

Claudi quant à lui vous présente le concept de micro-piscine urbaine de rue. Un concept qui commence à fleurir entre les vieux murs dans des pays de rêve, destinations enviées, ...sous les palétuviers

Et si la rue Marin , enfin, nous faisait rêver ??

Cinéphile impénitent, Claudi a pimenté son image d'une référence visconto-vénitienne incontournable, il offre sa copie en PDF à tous ses lecteurs/trices fidèles

Et dédie cette image du jour à Thierry...

Bouillon HUB, le bain urbain malin et marin

Bouillon HUB, le bain urbain malin et marin

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 février 2025 (Jour 233 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Libres réflexions

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans libres réflexions Côté Cinéma
24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 00:10

AUXONNE, EMPIRE, CINÉ, « SI LE 39 M'ÉTAIT COMTÉ » (1) - du 24 janvier 2025 (Jour 215 de la nouvelle ère de Chantecler)

En ces temps agités où les nautonniers qui gouvernent le monde ont la boussole qui s'affole et du mal à maintenir le cap, Chantecler n'est pas épargné et saute volontiers du coq à l'âne.

Nous étions il y a peu en Amérique...

D'AUXONNE À L'AMÉRIQUE, COÏNCIDENCES CALENDAIRES ET AUTRES (1) - du 20 janvier 2025

Nous voici à présent dans le 39, dans le Jura si vous préférez ! Mais nous ne désespérons pas de revenir plus tard en Amérique...

Le présent article abordant un thème cinématographique, l'expression « Si le 39 m'était Comté » est évidemment une référence, toutes les têtes chenues l'auront compris, à la grande fresque cinématographique de Sacha Guitry « Si Versailles m'était conté », film de 1955 qui fit un tabac, il y a bien des lustres, au cinéma l'Aiglon.

Les lecteurs attentifs n'auront pas manqué de noter en outre dans notre titre « Si le 39 m'était Comté », une concession de notre rédaction à l'incontournable « jeudemotisme », véritable despotisme culturel qui s'impose de nos jours dans les sphères médiatiques, des plus populaires aux plus diplômées.

Passons au fait. Dimanche dernier, le film « Un ours dans le Jura » était au programme de la séance de 17h30.

De ce film, l'édition « Haut-Jura » du gratuit Hebdo 39 fait d'ailleurs une mention discrète dans son édition du 19 janvier dernier sous la plume de Guy Monneret dans un article titré

« Haut-Jura. Collège du Plateau : le principal du collège joue dans le film «Vingt Dieux» »

On peut y lire :

«Le cinéma «Made in Jura» bat son plein depuis quelques mois.En effet entre les films des frères Larrieu, tiré du roman de Pierric Bailly écrivain jurassien «Le Roman de Jim»,  et le film de Franck Dubosc «Un Ours dans le Jura» [N.D.L.R. Chantecler, c'est nous qui soulignons], tournés aussi dans notre département, il y a «Vingt Dieux» de Louise Courvoisier, qui trace aussi magnifiquement son sillon.

Ce dernier porte un regard tendre sur la jeunesse rurale. Et le casting a été pour la plupart des acteurs, composé d’amateurs, de gens du coin, qui n’avaient aucune expérience dans le 7ème Art.  Cette fraîcheur ou inconscience d’individus neufs, naturels donne une force et une vérité au film de la réalisatrice jurassienne. »

Arrêtons notre revue de presse jurassienne avec «Vingt Dieux» et revenons à Auxonne et à nos moutons.

Dimanche dernier, donc, le film « Un ours dans le Jura » était au programme de la séance de 17h30 à « L'Empire. Malgré notre appétance très modérée pour les films comiques et la météo peu clémente, le spleen d'un après-midi de dimanche solitaire nous a poussé vers « L'Empire » où une longue queue nous accueillit.

Pas une queue d'ours ! Une queue de spectateurs ! Attente, accès à la billetterie, entrée dans une salle bondée....

Comme à Waterloo, pas question de reculer ! Nous prenons l'allée latérale à droite et descendons en quête d'une dent creuse... Nib de nib !

Au deux tiers de notre parcours, une dame portant masque hygiénique nous fait de grands signes et nous appelle à prendre place en plein milieu du rang dans une unique place libre couverte d'effets que l'on dégage. Quel plaisir d'être ainsi invité par une inconnue ! Qui sait ? En raison peut-être de la fourrure de couleur brune ursine qu'en raison du froid et du fun, j'avais revêtue ce soir là !?

Croyez-moi, bien flanqué de francs rieurs et rieuses, ma peau d'ours sur les genoux, je ne pouvais prendre froid ni au corps ni au cœur !

Et le film alors ? Assez peu complexé, je l'ai apprécié ! Je ne suis pas certain pourtant qu'il en ait été ainsi pour toute l'assistance.

Je retrouvais l'excellent Benoît Poelvoorde que je venais de découvrir dans L'Amour ouf et je ne pouvais m'empêcher aussi de retrouver dans les « aménités » du major de gendarmerie jurassien dont il tenait le rôle, le pragmatisme du truand dunkerquois vieillissant, dont il tenait le rôle dans L'Amour ouf

Si le miel est censé attirer l'ours (медведь, medved', textuellement « mangeur de miel » en russe) comme le démontre la famille du marchand de sapins (rôle tenu par le réalisateur Franck Dubosc), les grosses coupures providentielles en euros attirent pour le coup dans le film toutes les notabilités du bourg et au-delà.

Tout parallèle avec l'état présent des vieilles valeurs de notre France profonde est bien entendu à proscrire !

Claudi, comme d'habitude a bien travaillé !

À se revoir bientôt, dans le 39 et/ou Hebdo 39 !

 

Auxonne, à l'Empire, un ours du côté des Rousses

Auxonne, à l'Empire, un ours du côté des Rousses

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 janvier 2025 (Jour 215 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 01:00

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (2) - du 15 janvier 2025 (Jour 206 de la nouvelle ère de Chantecler)

Le ciel, avec le film SAINT-EX, constituait le thème du premier article de notre première série de la catégorie « Côté cinéma » pour cette nouvelle année 2025

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (1) - du 11 janvier 2025

Le présent article en sera le second, avec l'enfer cette fois, et le film « HERETIC ».

Nous entendons déjà siffler les mauvaises langues : « Et le Purgatoire alors ? »

Et nous y répondons : sans besoin d'aller au cinéma l'année 2025 qui s'ouvre pourrait bien nous faire vivre un véritable purgatoire politique économique et social en live. Ceci à n'en pas douter à en juger par le casting des acteurs politico-économiques et les scénarios possibles, tant au plan national qu'à l'international.

Et au plan local alors ? Me rétorquera-t-on encore...

Nous fondant sur la presse locale, nous ferons référence au titre du Bien public du 12 courant relatant la traditionnelle cérémonie des vœux de notre premier édile : « Jacques-François Coiquil : « 2025 sera l'année de l'inauguration » 

Quittons l'écran de projection de la Salle L'Empire, les projets et les bilans de Monsieur le Maire, pour en revenir à l'écran du Cinéma L'Empire et à ses mondes imaginaires.

Pas plus qu'il ne s'autoriserait à commenter ces bilans, votre serviteur ne se prétend critique de cinéma. Il avoue pourtant simplement avoir gardé de ses jeunes années un goût spontané du septième art et des salles obscures comme il le rappelait déjà dans un précédent article.

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024

Arnaud Desplechin va nous aider à traduire et exprimer cette « naïveté cinématographique » qui meuble agréablement nos soirées d'hiver en solitaire. L'auteur s'exprimait récemment dans l'émission Les Midis de Culture autour de son dernier film intitulé « SPECTATEURS ».

À ce propos il déclarait faire siens les arguments de Dedalus, jeune personnage masculin du film, moqué par ses copines pour aller voir le même film plusieurs fois de façon rapprochée.

Je vous livre ces arguments de Dedalus en faveur de sa manie d 'aller voir de façon répétée le même film : « La première fois pour découvrir, la seconde pour admirer et le troisième pour comprendre ».

Comme Desplechin, je les fais miens ! Ce que me permettent par ailleurs les tarifs modiques de notre cinéma !

Je n'ai vu HERETIC que deux fois, la première en VF, la seconde en VO. Si je n'ai pas à proprement parler « admiré », j'ai tenté pour le moins de « comprendre ».

Hors des savantes références je vous livrerai simplement quelques images et impressions retenues dans l'ordre chronologique.

Deux jeunes mormones Sister PAXTON et Sister BARNES sont assises sur le banc d'une petite ville au ciel gris quelque part en Amérique. Derrière elles, appuyées au dos du banc, leurs bicyclettes. Nos mormones parlent de...préservatifs ! La caméra nous en donne l'explication, en nous montrant derrière elles, avec leurs vélos, étalée sur le dos du banc, une grande publicité de préservatif masculin !

Passée cette introduction décoiffante on va voir nos deux mormones à l'action. Devant elles de nombreux escaliers à monter vers la partie supérieure de la ville que domine une montagne nimbée de nuées annonciatrices de déluges. Le film est particulièrement pluvieux, voire aqueux.

Leurs bicyclettes en main, on les voit de loin monter les escaliers vers un paradis plus qu'hypothétique...

Auxonne heretic à l'Empire, les escaliers

Auxonne heretic à l'Empire, les escaliers

Parvenues dans la ville haute elles vaquent à leurs occupations de prospection non sans essuyer les quolibets d'une bande de filles leur demandant si elles portent des sous- vêtements magiques ! L'une d'elles, joignant le geste à la parole va jusqu'à tirer en bas la jupe d'une des Sisters !

Quelque peu dépitées, sous un ciel toujours plus gris, nos mormones redescendent, vélos en main, les escaliers.... vers l'enfer qui les attend. Consultant au passage, sur leurs portables, les adresses des « clients » à visiter.

Dans la ville basse l'averse se déclenche. Nos mormones cherchent la maison d'un certain Mister REED qui a sollicité leur visite. Une villa au fond d'un jardin touffu derrière des grilles. La pluie redoublant, les deux jeunes filles attachent leurs bicyclettes à ces grilles à l'aide d'un anti-vol rouge qui aura une grande importance dans la suite de l'histoire.

Les deux jeunes filles sonnent à l'entrée de la maison. Les hôtes de celle-ci se font attendre....Finalement, l'élégant Mister REED, sexagénaire souriant au discours exquis, vient ouvrir et accueille les deux jeunes mormones. Et pour elles, telles des papillons égarés enfermés derrière la vitre d'une maison refermée, va commencer, après les escaliers, la partie proprement lugubre et infernale de leur descente...

Inutile à présent de spoiler, ce qui serait d'ailleurs bien compliqué !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 janvier 2025 (Jour 206 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 00:30

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (1) - du 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Mercredi dernier, 8 janvier, nous faisions brièvement mémoire des attentats de Charlie.

AUXONNE, DIX ANS APRÈS CHARLIE, CHANTECLER SE SOUVIENT  - du 08 janvier 2025

Ce même 8 janvier était aussi pour nous un jour de bonheur, celui de la réouverture du Cinéma L'Empire après la trêve des confiseurs. Quel bonheur de retrouver l'écran, fenêtre ouverte sur l'imaginaire quand la réalité de nos rues est si peu excitante en ces temps !

L'Empire de notre titre n'est ni le premier, ni le second du même nom, mais tout simplement l'enseigne de notre cinéma municipal dont le programme des deux premières soirées, après le Purgatoire de la trêve des confiseurs, devait nous conduire successivement du Ciel à l'Enfer. En bref, un programme dantesque !

Dans ce premier volet de notre série nous monterons au Ciel avec « SAINT-EX » avant de descendre en Enfer dans le second avec « HERETIC ».

« SAINT-EX » n'est pas, contrairement à ce qui a pu être dit un biopic retraçant la vie d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944).

C'est en fait une très libre illustration d'un épisode de la carrière de pilote de SAINT-EXUPÉRY (« Saint-Ex ») dans l'Aéropostale en Amérique du sud à la charnière des années 1920-30. Le film évoque en particulier les relations entre « Saint-Ex » et  Henri GUILLAUMET (1902-1940).

GUILLAUMET devait être l'initiateur de « Saint-Ex » aux rites spartiates des pilotes de la compagnie. Fait dont SAINT-EXUPÉRY témoignera dans son célèbre ouvrage Terre des hommes (1939) imprégné d'une morale selon laquelle le devoir et l'abnégation humaine doivent primer sur l'individualisme.

La rigueur de ces principes moraux est-elle bien rendue par le film ? On peut s'interroger sur ce point. Mais un film n'est-il pas avant tout constitué d'images ?

Et quoique le beau Louis GARREL entre à vrai dire plutôt mal dans la peau du vrai SAINT-EXUPÉRY, il n'est pas interdit de se laisser emporter par la beauté des images. Quant à Vincent CASSEL incarnant GUILLAUMET, on doit reconnaître qu'en dépit de son âge, double de celui du vrai GUILLAUMET, il tient plutôt bien la route à travers la Cordillère.

Quelques figures féminines viennent par bonheur éclairer et adoucir cette idylle essentiellement masculine. Finalement, à défaut d'être intellectuel et puriste, le film se laisse regarder et la séance passe comme une lettre à la poste. N'est-ce pas, tout compte fait, le but de la manœuvre ?

Mais au fait, Savez vous que Bonaparte avait un aviateur ? Voilà un beau sujet de film !

Je ne plaisante pas. Il y a presque un siècle de cela, au temps où les débuts de l'aviation passionnaient la jeunesse, les éditions Hachette publiaient justement, pour la jeunesse, un ouvrage de Jean d'Agraives intitulé L'aviateur de Bonaparte.

Le livre a d'ailleurs été réédité en 2008.

Nous donnons en PDF un extrait de l'édition originale dont la lecture peut être intéressante, tant pour les amateurs d'histoire napoléonienne que d'aviation française au Maroc, thème qui nous ramène à SAINT-EXUPÉRY.

Claudi a choisi comme illustration du jour un portrait en situation du vrai « SAINT-EX » et de son Latécoère.

Pour les amateurs, enfin, notre dernière critique cinématographique en lien

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (3) - du 30 décembre 2024

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 01:07

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (4) - du 17 décembre 2024  (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Avec cet article se terminera notre tétralogie intitulée « NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS ». Cette série, dans son épisode initial, n'avait eu d'ambition que de rappeler le rôle fondamental de l'ex-cinéma paroissial « L'Aiglon » dans l'accès de la population auxonnaise aux grandes œuvres cinématographiques de l'après-guerre et parmi ces dernières au film « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024 

Dans les deux épisodes suivants, nous avions souligné très brièvement l'abondante inspiration formelle que Jean Delannoy avait puisée dans l'oeuvre éponyme immortelle de Victor Hugo.

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024 

Dans le troisième épisode en particulier, passant du cinéma « L'Aiglon » d'antan au cinéma « l'Empire » des temps présents, nous avions rendu compte de l'actualité des projections. Tout en passant, en image, avec un petit grain de moutarde, de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Dijon.

Et nous voilà aujourd'hui au pied du mur pour la rédaction et l'illustration de notre quatrième épisode. Et comme dit le proverbe : « C'est au pied du mur qu'on voit le maçon ». Certes nous n'entendons pas rivaliser avec les tailleurs de pierre d'hier et d'aujourd'hui qui ont laissé leurs marques gravées sur les pierres de Notre-Dame de Paris !

D'ailleurs de pierre il ne sera pas question pour nous, car nous parlerons de bois d'œuvre, de chêne en particulier.

Non ! Pas du Chêne Napoléon, dont l' « original » selon la tradition a aujourd'hui disparu. Ni de Napoléon d'ailleurs et de ses divers artefacts locaux !

De quel chêne alors ? Des deux chênes dont le conseil municipal de notre bonne ville, sous la précédente mandature, vota le don en participation de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris à l'identique dans sa séance du 23 mai 2019 comme en atteste l'extrait du procès-verbal de la séance, en PDF ci-dessous.

Notre rédaction avait rendu compte de cette décision dès le lendemain et composé pour l'occasion un poème.

Ce poème inspiré tant par la décision de nos conseillers et conseillères que par le célèbre roman de Victor Hugo, les vrais amateurs le retrouveront facilement s'ils ont lu attentivement les lignes ci-dessus.

Pour notre compte, plus de cinq ans ayant passé depuis sa première publication, il nous a semblé indispensable d'en donner une version actualisée. Laissons à d'autres officines la passion du radotage en pire !!

Ce poème tiendra lieu de correspondance sur la carte postale du jour de Claudi dont, pour votre confort de lecture, nous donnons un PDF

À bientôt ! Et si ce blog éclaire un peu vos longues soirées, faites-le connaître !

Des Crochères à Notre-Dame

Des Crochères à Notre-Dame

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 décembre 2024 (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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