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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 00:30

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (1) - du 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Mercredi dernier, 8 janvier, nous faisions brièvement mémoire des attentats de Charlie.

AUXONNE, DIX ANS APRÈS CHARLIE, CHANTECLER SE SOUVIENT  - du 08 janvier 2025

Ce même 8 janvier était aussi pour nous un jour de bonheur, celui de la réouverture du Cinéma L'Empire après la trêve des confiseurs. Quel bonheur de retrouver l'écran, fenêtre ouverte sur l'imaginaire quand la réalité de nos rues est si peu excitante en ces temps !

L'Empire de notre titre n'est ni le premier, ni le second du même nom, mais tout simplement l'enseigne de notre cinéma municipal dont le programme des deux premières soirées, après le Purgatoire de la trêve des confiseurs, devait nous conduire successivement du Ciel à l'Enfer. En bref, un programme dantesque !

Dans ce premier volet de notre série nous monterons au Ciel avec « SAINT-EX » avant de descendre en Enfer dans le second avec « HERETIC ».

« SAINT-EX » n'est pas, contrairement à ce qui a pu être dit un biopic retraçant la vie d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944).

C'est en fait une très libre illustration d'un épisode de la carrière de pilote de SAINT-EXUPÉRY (« Saint-Ex ») dans l'Aéropostale en Amérique du sud à la charnière des années 1920-30. Le film évoque en particulier les relations entre « Saint-Ex » et  Henri GUILLAUMET (1902-1940).

GUILLAUMET devait être l'initiateur de « Saint-Ex » aux rites spartiates des pilotes de la compagnie. Fait dont SAINT-EXUPÉRY témoignera dans son célèbre ouvrage Terre des hommes (1939) imprégné d'une morale selon laquelle le devoir et l'abnégation humaine doivent primer sur l'individualisme.

La rigueur de ces principes moraux est-elle bien rendue par le film ? On peut s'interroger sur ce point. Mais un film n'est-il pas avant tout constitué d'images ?

Et quoique le beau Louis GARREL entre à vrai dire plutôt mal dans la peau du vrai SAINT-EXUPÉRY, il n'est pas interdit de se laisser emporter par la beauté des images. Quant à Vincent CASSEL incarnant GUILLAUMET, on doit reconnaître qu'en dépit de son âge, double de celui du vrai GUILLAUMET, il tient plutôt bien la route à travers la Cordillère.

Quelques figures féminines viennent par bonheur éclairer et adoucir cette idylle essentiellement masculine. Finalement, à défaut d'être intellectuel et puriste, le film se laisse regarder et la séance passe comme une lettre à la poste. N'est-ce pas, tout compte fait, le but de la manœuvre ?

Mais au fait, Savez vous que Bonaparte avait un aviateur ? Voilà un beau sujet de film !

Je ne plaisante pas. Il y a presque un siècle de cela, au temps où les débuts de l'aviation passionnaient la jeunesse, les éditions Hachette publiaient justement, pour la jeunesse, un ouvrage de Jean d'Agraives intitulé L'aviateur de Bonaparte.

Le livre a d'ailleurs été réédité en 2008.

Nous donnons en PDF un extrait de l'édition originale dont la lecture peut être intéressante, tant pour les amateurs d'histoire napoléonienne que d'aviation française au Maroc, thème qui nous ramène à SAINT-EXUPÉRY.

Claudi a choisi comme illustration du jour un portrait en situation du vrai « SAINT-EX » et de son Latécoère.

Pour les amateurs, enfin, notre dernière critique cinématographique en lien

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (3) - du 30 décembre 2024

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 01:07

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (4) - du 17 décembre 2024  (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Avec cet article se terminera notre tétralogie intitulée « NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS ». Cette série, dans son épisode initial, n'avait eu d'ambition que de rappeler le rôle fondamental de l'ex-cinéma paroissial « L'Aiglon » dans l'accès de la population auxonnaise aux grandes œuvres cinématographiques de l'après-guerre et parmi ces dernières au film « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024 

Dans les deux épisodes suivants, nous avions souligné très brièvement l'abondante inspiration formelle que Jean Delannoy avait puisée dans l'oeuvre éponyme immortelle de Victor Hugo.

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024 

Dans le troisième épisode en particulier, passant du cinéma « L'Aiglon » d'antan au cinéma « l'Empire » des temps présents, nous avions rendu compte de l'actualité des projections. Tout en passant, en image, avec un petit grain de moutarde, de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Dijon.

Et nous voilà aujourd'hui au pied du mur pour la rédaction et l'illustration de notre quatrième épisode. Et comme dit le proverbe : « C'est au pied du mur qu'on voit le maçon ». Certes nous n'entendons pas rivaliser avec les tailleurs de pierre d'hier et d'aujourd'hui qui ont laissé leurs marques gravées sur les pierres de Notre-Dame de Paris !

D'ailleurs de pierre il ne sera pas question pour nous, car nous parlerons de bois d'œuvre, de chêne en particulier.

Non ! Pas du Chêne Napoléon, dont l' « original » selon la tradition a aujourd'hui disparu. Ni de Napoléon d'ailleurs et de ses divers artefacts locaux !

De quel chêne alors ? Des deux chênes dont le conseil municipal de notre bonne ville, sous la précédente mandature, vota le don en participation de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris à l'identique dans sa séance du 23 mai 2019 comme en atteste l'extrait du procès-verbal de la séance, en PDF ci-dessous.

Notre rédaction avait rendu compte de cette décision dès le lendemain et composé pour l'occasion un poème.

Ce poème inspiré tant par la décision de nos conseillers et conseillères que par le célèbre roman de Victor Hugo, les vrais amateurs le retrouveront facilement s'ils ont lu attentivement les lignes ci-dessus.

Pour notre compte, plus de cinq ans ayant passé depuis sa première publication, il nous a semblé indispensable d'en donner une version actualisée. Laissons à d'autres officines la passion du radotage en pire !!

Ce poème tiendra lieu de correspondance sur la carte postale du jour de Claudi dont, pour votre confort de lecture, nous donnons un PDF

À bientôt ! Et si ce blog éclaire un peu vos longues soirées, faites-le connaître !

Des Crochères à Notre-Dame

Des Crochères à Notre-Dame

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 décembre 2024 (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 00:33

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024  (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)

Rappelons que cette série est née d'une sorte de « madeleine de Proust » cinématographique qui nous était revenue en mémoire à l'occasion des cérémonies des 7 et 8 décembre dernier à Paris.

La ressouvenance de notre découverte, le 13 mars 1958 précisément, à l'âge de onze ans du film Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy au cinéma paroissial « L'Aiglon ».

Dans notre deuxième épisode, nous avions déclaré « avoir travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. ».

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024 

Il y aurait en effet un parallèle intéressant à établir (décors, costumes, dialogues) entre l'œuvre source de Victor Hugo et le film de Jean Delannoy. Cependant nous ne sommes pas en thèse et si le rédacteur Chantecler ne répugne pas à l'étude, il reste très occupé par sa fréquentation de L'Empire, le cinéma de notre bonne ville !

En substance, voici nos deux dernières séances : « The substance » avant-hier soir et « La plus précieuse des marchandises » hier...

Mais quel rapport avec « Notre-Dame de Paris » ? Diront les grincheux !

Avec le film de Delannoy « Notre-Dame de Paris » nous dirons sans détailler que les films cités plus haut révèlent tous deux, avec des sources et des moyens radicalement opposés le pire et le meilleur de la condition humaine, les monstruosités du corps, du cœur, et de l'âme humaine. En un mot ce que toute femme et tout homme ouvert sur les autres et le monde expérimente tôt ou tard de façon généralement moins spectaculaire.

Un petit mot en passant sur le film « La plus précieuse des marchandises ».

1943, nous sommes dans la forêt polonaise traversée par la ligne de chemin de fer menant à Auschwitz, non loin de là, vit un couple d'âge mûr sans enfants.

« La vieille bûcheronne » a recueilli une petite fille jetée du train de déportés, le couple garde la petite fille.

Celle-ci survit grâce au lait de la chèvre d'un homme à la « gueule cassée ». Visiblement d'après son uniforme et son armement (fusil Mauser) cet homme est un déserteur allemand.

Il protègera la vieille bûcheronne devenue veuve après l'assassinat de son mari par les autres bûcherons « collabos ».

Le temps passe, les Russes arrivent, identifient l'homme de loin dans la forêt et l'abattent. L'un deux s'approche du cadavre et du pied le retourne en prononçant ce mot (non sous-titré) : « starik ». Ironie de l'histoire, ce « juste », sauveur de la petite fille, ne mérite aux yeux impitoyable des acteurs de l'Histoire, que ce qualificatif de « petit vieux ».

Après Notre-Dame d'Auxonne et Notre-Dame de Paris, nous irons voir demain Notre-Dame de Dijon et à ses pieds, sur son stand de la rue Musette notre ami Yannick, libraire en plein air.

Claudi lui dédie son image du jour, une illustration inédite qui conjugue le sonneur de Notre-Dame et le Jacquemart, une cause majeure de torticolis dans les groupes de touristes  guidés qui pourrait faire l'objet d'un aticle dans The Lancet !

 

Quasimodo à la rescousse du Jacquemart

Quasimodo à la rescousse du Jacquemart

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 décembre 2024 (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
10 décembre 2024 2 10 /12 /décembre /2024 00:13

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024  (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article en lien ci-dessous, nous nous remémorions une séance au cinéma paroissial « L'Aiglon ».

  Celle de la projection de Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy sorti, comme la crise de Suez, en 1956.

Notre mémoire de jeunesse en ayant gardé une empreinte encore fraîche, nous écrivions à ce propos : « le gamin de 11 ans que j'étais alors a découvert Esméralda et sa chèvre, Quasimodo et Claude Frollot le 13 mars [1958] précisément pour un billet au prix de 60 anciens francs d'alors... »

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024 

Nous ajoutions en outre, un peu pompeusement (!) : « Victor Hugo, son œuvre, son génie littéraire et sa pensée politique et sociale de grand homme public, restereront par ailleurs la boussole et le guide de nos inspirations dans cette série »

Hier 9 décembre, Journée de la laïcité, nous avons travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

Un roman immortel écrit en six mois de juin à décembre 1831 par un homme jeune à peine trentenaire que le Moyen-Âge et l'oeuvre de Walter Scott passionnaient et inspiraient alors, et qui pose du même coup les fondements de la protection du patrimoine !

Nos fidèles lecteurs comprendront donc qu'aujourd'hui notre copie soit un peu légère dans tous les sens du terme. Voire facétieuse !

Tiens, à propos de facétieuse, l'état-major de la Confrérie facétieuse pourrait trouver du grain à moudre au visionnage du Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.

On y voit Jean Tissier, acteur oublié, campant un Louis XI qui ferait un tabac dans la cour de notre Château du même nom et toute une kyrielle de figures plus truculentes et inspirantes les unes que les autres.

Un scoop à présent. Peu de noms d'acteurs du film de Delannoy évoquent quelque chose aux oreilles des jeunes générations. Il semble cependant qu'un grand acteur qui n'avait dans le film qu'un petit rôle (alimentaire comme le suggère Délannoy, qui le dépannait ainsi gentiment, dans le supplément du DVD) parle encore à la jeunesse.... ? Nous avons nommé Boris VIAN (1920-1959).

Certes pour ceux qui connaissent le personnage et son œuvre littéraire, un rôle de cardinal n'est sans doute pas le mieux adapté! Quand j'avais 11 ans et qu'il en avait 36, je ne me souviens pas de l'avoir alors remarqué !

Mais le temps a passé, Boris est mort depuis très longtemps, on voit les œuvres avec un autre œil avec le temps et je dois vous avouer, qu'ayant l'esprit mal tourné, j'ai cru voir quelqu'un d'autre sous la pourpre cardinalice.

Vous jugerez par vous-mêmes chères lectrices et chers lecteurs !

Claudi a saisi l'occasion pour son image du jour. Du grand cinéma !

 

Au programme le 13 mars 1958 dans N-D d'Auxonne

Au programme le 13 mars 1958 dans N-D d'Auxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 décembre 2024 (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 12:41

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024  (Jour 167 de la nouvelle ère de Chantecler)

Alors qu'une grande manifestation de prestige de portée internationale se déroulera aujourd'hui à Notre-Dame de Paris, Chantecler petit blog indépendant de la France profonde prend résolument le parti du local.

Nous avions fait le même choix, dans notre précédent article à propos d'une date impériale s'il en est, le 2 décembre.

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (2) - du 5 décembre 2024

Victor Hugo, son œuvre, son génie littéraire et sa pensée politique et sociale de grand homme public, restereront par ailleurs la boussole et le guide de nos inspirations dans cette série, comme dans la précédente.

On nous reprochera sans doute, dans les hautes sphères parisiennes et leurs multiclones provinciaux, le parallèle hardi que constitue notre titre :  « NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS ».

Pour tout homme libre qui se tient résolument à distance des poncifs , l'expérience personnelle et locale constitue une ressource irremplaçable qui lui permet d'échapper au psittacisme national ambiant formaté par le battage médiatique.

En tout état de cause, cet essai de réflexion n'est un work in progress né de mes oisivetés de « retraité » et la suite de cet article reste à écrire...

Nos lecteurs connaissent notre penchant pour le cinéma. Il a nourri très tôt notre jeunesse, il éclaire à présent notre vieillesse.

Ces derniers jours m'est revenu à l'esprit un titre cinématographique de1956 : « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy, d'après l'oeuvre éponyme de Vistor Hugo avec Gina Lollobrigida, Anthony Quinn et Alain Cuny.

Je l'ai revu quelquefois au cours de ce siècle en DVD.

Ces jours derniers m'est revenue à l'esprit la première fois. Elle se situe dans les années 50 de l'autre siècle ! Remontée du fond du temps, j'ai revécu l'impression forte que le film m'avait faite alors.

À la recherche du temps perdu, j'ai voulu dater précisément le temps de cette expérience.

Ici commence un travail d'archive.

Je me souvenais avoir vu le film au cinéma L'Aiglon, salle de spectacle alors en lien avec la paroisse. Je dispose par ailleurs un fonds d'archives du bulletin paroissial des années d'après-guerre intitulé « Notre-Dame d'Auxonne ».

J'ai cherché, pour mon compte personnel dans les bulletins jaunis et j'ai trouvé !

À destination de mes fidèles lecteurs j'adresse le résultat de la recherche dans le PDF ci-dessous.

Conclusion : le gamin de 11 ans que j'étais alors a découvert Esméralda et sa chèvre, Quasimodo et Claude Frollot le 13 mars précisément pour un billet au prix de 60 anciens francs d'alors...

Au saut du lit, aujourd'hui, j'ai cherché et retrouvé le DVD en question, ainsi que divers documents imprimés et numériques sur l'oeuvre éponyme de Victor Hugo.

En espérant en tirer une suite originale au présent épisode....

Claudi a résumé en image notre propos du jour

Auxonne, 1958, Notre-Dame de Paris à l'Affiche

Auxonne, 1958, Notre-Dame de Paris à l'Affiche

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 décembre 2024 (Jour 167 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
8 octobre 2024 2 08 /10 /octobre /2024 01:24

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (3) - du 08 octobre 2024 (Jour 103 de la nouvelle ère de Chantecler)

Quittons le « bas-Empire » des meutes insultantes à l'égard de notre rédaction qui, quoi qu'en disent ses détracteurs, a du style !

Oublions le rata nauséabond que ces mêmes détracteurs nous ont servi ! Et son ajout de dernière heure, cerise sur le gâteau aussi prétentieuse que futile !

AUXONNE : TEL GROUCHY, APRÈS LA BATAILLE... - du 05 octobre 2024

Et sans quitter l'Empire, retournons au cinéma auxonnais du même nom que nous avons le loisir et le plaisir de fréquenter assidûment.

Nous nous essayons même, à l'occasion, à une libre critique des films qui y sont diffusés. Par bonheur, ces libres critiques ne nous ont valu jusqu'à présent ni menaces, ni insultes.

Tel n'est pas le cas de nos libres appréciations humoristiques de certains « spectacles décalés », voire franchement déconnants. Nous n'en dirons pas plus...

Quittons donc l'empire « décalé » de la farce, pour revenir au cinéma « L'Empire ».

Le présent article est en effet destiné à élargir notre ébauche de critique du « Procès du chien » diffusée dans une de nos récentes publications et à la compléter par des références canines et sociologiques à d'autres films vus cette année au cinéma « L'Empire ».

Cette ébauche de critique du « Procès du chien », à laquelle nous nous en tiendrons, faisait référence essentiellement au lynchage sur facebook d'Avril (Laetitia Dosch), l'avocate déjantée du chien Cosmos. Lynchage qui nous parlait très fort en situation...

En quelle situation Chantecler ?

Tu débarques l'ami !

Après cette poubelle de commentaires, émanant du même rézosocio, que nous venions de prendre sur la tête, poubelle remplie d'odieuses attaques ad hominem !

Et tout ça pourquoi ?

À propos de nos articles humoristiques joliment illustrés concernant certains « spectacles décalés » qui « manquaient vraiment de chien » !

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (2) - du 01 octobre 2024

Revenons maintenant à nos chiens !

En matière de filmographie « canine », nous avions déjà diffusé un article plus ancien sous le titre en lien ci-dessous à propos du film « Anatomie d'une chute ».

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024

Dans ce film, le chien border collie Messi, alias Snoop jouait un rôle capital, y compris dans l'enquête. Ce que nous avions souligné dans l'article en lien ci-dessus que nous engageons nos lecteurs à consulter.

Si le chien est largement individualisé et nommé dans les deux films que nous venons de citer, à savoir : « Le procès du chien » et « Anatomie d'une chute », nous pourrions mentionner encore un autre exemple filmique dans lequel la figure du chien joue un rôle représentatif.

Il s'agit du film suédois « Paradise is burning » projeté à « L'Empire » autour de la mi-septembre dernière.

Ce film, roman d'apprentissage d'un genre particulier, conte les péripéties de trois sœurs Laura (16 ans), Mira (12 ans) et Steffi (7 ans), « enfants sauvages » abandonnées par leur mère et prises en charge par les services sociaux.

Dans les trois films, vus à « L'Empire », que nous venons de citer, la présence canine accentue et souligne le désarroi de sociétés en pertes de repères où des rapports de couple ainsi que des rapports adultes-enfants peuvent apparaître sur un mode border-line.

Ainsi des rapports entre Avril, l'avocate déjantée du chien Cosmos, et son petit voisin HPI et autiste dans « Le procès du chien », ainsi encore des rapports de Laura (16 ans) et d'Hannah une adulte en apparence bien rangée s'offrant, en compagnie de Laura, des émotions en s'introduisant subrepticement dans des demeures cossues en l'absence de leurs occupants.

Images de sociétés déboussolées à la dérive sur l'océan virtuel des écrans. Sociétés dans lesquelles l'irruption de la présence animale charnelle vient souligner encore la souffrance d'une humanité chahutée par une rupture de civilisation, humanité en désarroi de plus en plus virtualisée, désincarnée, « panurgisée » et de plus en plus captive des écrans.

Dans une certaine mesure, (mais jusqu'à quand?), le cinéma, lieu social de partage, même implicite, d'émotions et d'impressions, nous semble un remède possible à l'exercice masturbatoire intensif de l'écran tiré de la poche. Nous retournerons donc souvent à « L'Empire » !

Claudi vous offre une belle composition où les rapports chien-humain prennent toute leur importance. Et particulièrement dans le théâtre de la guerre. Une belle occasion de retrouver Napoléon ! Pour votre confort de lecture, nous la diffusons en PDF

De Napoléon, nous reparlerons dans nos prochaines publications en poursuivant notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà quatre épisodes

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

À bientôt, pour de l'inédit !

Chiens dans la bataille

Chiens dans la bataille

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 octobre 2024 (Jour 103 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
1 octobre 2024 2 01 /10 /octobre /2024 00:30

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (2) - du 01 octobre 2024 (Jour 96 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre bonne ville d'Auxonne, il est pour l'homme seul au moins deux lieux de réconfort, le cinéma « L'Empire » en est un.

Mais il en est encore un autre, lieu magique de convivialité, prélude roboratif pour affronter des nuits solitaires, bar imbattable autant qu'impeccable, magique autant qu'exotique et qui semble tombé d'une autre planète.

Nous fûmes hier dans l'un et l'autre. Et notre coucher fut tardif !

« Mais dis-moi Chantecler, t'as ressorti un titre de raccroc mon Coco ! »

Objection à votre honneur ! J'ai mis un deux à mon titre ! C'est vrai, le titre sans deux existe. Nous engageons même nos amis lecteurs à le relire.

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024 (J+5547 après le vote négatif fondateur)

Vous aurez pu constater, à la lecture de l'article en lien ci-dessus, qu'en toute humilité et que sans jargon fumeux de céniphileux, votre serviteur apporte sa pierre à l 'édifice. Promis, juré je ferai bientôt de même pour « Le Procès du chien » dans un troisième épisode.

Cependant je voudrais faire aujourd'hui un tout petit bout (de la queue du chien) de critique. Il concerne le moment où s'affiche sur l 'écran de l'Empire, l'écran électronique d'Avril (Laetitia Dosch), l'avocate déjantée qui doute, en route qu'elle est vers sa date de péremption....

« Mais dis-moi Chantecler, c'est quoi qui s'affiche, elle looke un film porno la gonzesse ? »

Tu veux rire, c'est bien pire ! De pire Empire ! Elle prend sur sa tronche déjantée, déjà un peu déboussolée …. une pleine poubelle puante de commentaires facebook !

Dieu que tout ça m'a parlé, à moi, qui n'ai pas 1003 amis sur facebook comme Don Giovanni autant de maîtresses « mille e tre » ! En comptant la pulpeuse Mozarella !

J'ai appris en trois jours, la journée d'avant-hier étant la dernière, ce que vaut un ami sur facebook ! Mieux vaut avoir un chat ou un chien, ou un lapin plutôt que 10Kamis sur facebook.

Allez j'en ai fait assez ! En matière de facebook me voilà déniaisé !

« Mais dis-moi Chantecler, alors, si je te comprends bien, y'a pu de niais sur facebook »

J'ai jamais dis ça...Des niais et surtout des niaises y'en a au large ! Ah ! Les punaises !

Après leur étrillage de bas étage me voilà tout revigoré comme après un sauna à la russe avec bain de neige et étrillage aux baguettes de bouleau ! Je suis peut-être maso mais c'est vraiment trop rigolo !

Claudi fait la pause et se repose. Il m'a conseillé de puiser dans nos réserves impériales pour en revenir à l'Empire .

Ce que nous avons fait ! (À suivre..)

 

 

 

Le chien Moustache décoré par Lannes

Le chien Moustache décoré par Lannes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 01 octobre 2024 (Jour 96 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 00:01

AUXONNE, MIRACLE À « L'EMPIRE » - du 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

La parenthèse que nous avions ouverte à l'occasion du 80ième anniversaire de notre ville, entre la société française en temps d'épidémie de COVID et celle de nos aïeux sous la botte allemande se referme.

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (2)- du 10 septembre 2024

Les napoléonomanes de tout poil attendaient sans doute en piaffant la suite de notre série intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà deux épisodes.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Notre titre du jour alléchant couvre un contenu qui risque pourtant de les décevoir !

Ils devront un peu patienter pour voir ou revoir, à l'occasion des Journées du Patrimoine, la nouvelle Salle Assona et son unique autant que mirifique collection atypique.

Pour l'heure, chers amis, comme dans la chanson de la Fanchon, bien connue de tout bon mirlitaire, il nous faut faire une pause !

Oui ! Une courte pause culturelle à propos d'Emilia Perez, ce film superbe et inspiré de Jacques Audiard qui était récemment au programme de l'Empire, notre providentiel ciné ! Film dont la qualité esthétique nous a véritablement conquis.

Pas question de disséquer par le menu cette histoire complexe autant que chirurgicale dans laquelle un malfrat mexicain sans scrupules et sanguinaire se transforme par sa volonté et le secours de la science en une femme opulente et magnifique.

Le thème est d'actualité. L'histoire se déroule sur fond de rebondissements, instants d'intense émotion, révisions déchirantes, angoisses, violences et fusillades saignantes. Dans ce sombre chaos d'où l'on ne sort pas indemne, brillent pourtant quelques personnages féminins magnifiques.

Paraphraser maladroitement cette cascade flamboyante n'est pas dans notre intention. Disons simplement que la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens latino aura marqué le comble de notre émotion.

Nous avons toujours aimé le cinéma, remède providentiel contre l'ennui et moyen d'évasion à portée de toutes les bourses et sans prendre l'avion !

Nos immémoriaux souvenirs filmiques commencent autour de l'âge de dix ans, au cœur des années 1950, dans cette même salle, alors encore « dans son jus » de vieux cinéma-théâtre, avec Les derniers jours de la nation apache. Voir un film reste pour nous un plaisir que l'âge n'a pas émoussé, tout au contraire !

Mais revenons à nos moutons et à Emilia Perez. Dans le fatras de nos souvenirs filmiques, la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens a rallumé dans notre mémoire  le souvenir enfoui d'une autre procession.

Emilia Perez de Jacques Audiard est venue ranimer chez nous le souvenir de Voyage en Italie de Roberto Rossellini (1953).

Cette pérégrination d'un couple anglais aux sentiments refroidis, sillonnant l'Italie d'après-guerre sans contacts, claquemurés qu'ils sont derrière les glaces de leur voiture, en vue de récupérer l'héritage immobilier d'un oncle décédé dans la région de Naples, n'a au premier abord absolument rien de commun, dans son caractère raide et désincarné voire aseptisé, avec les débordements charnels de la comédie musicale Emilia Perez.

Il faudra attendre la fin du film pour que survienne l'occasion d'un dégel de cette solitude à deux.

Rencontrant dans une rue de Naples une procession religieuse que suit un peuple grouillant et fervent tellement différent d'eux, les Joyce sont contraints d'arrêter leur voiture.

Le couple sans enfants muré dans son frigo conjugal, Catherine (Ingrid Bergman) et Alexander (George Sanders), abandonne alors sa voiture-refuge devenue prison.

Séparés par la foule à laquelle ils sont mêlés, ils se cherchent pour se retrouver enfin dans tous les sens du terme, à nouveau réunis par une passion rallumée, tant par la proximité du fumant Vésuve que par la chaleur du peuple napolitain.

L'ingénuité et la spontanéité de ces gens simples et chaleureux immergés simplement dans le flux incessant de la vie entre berceau et corbillard, la beauté sans fard du pays semblent avoir sur eux opéré un miracle...

Nos lecteurs cinéphiles jugeront, il nous a semblé cependant, que, par leur scène finale, ces deux films, en apparence très différents, méritaient d'être rapprochés.

Pour les amateurs indulgents, quelques échantillons de nos libres critiques cinématographiques

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES- du 5 décembre 2023

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024

Claudi a illustré notre propos du jour par une image de la scène finale de Voyage en Italie , en noir et blanc nécessairement.

 

Deux films se terminant par une procession inspirée

Deux films se terminant par une procession inspirée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
7 juin 2024 5 07 /06 /juin /2024 01:00

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

L'audience inattendue qu'a recueilli notre précédent « exercice acrobatique cinématographico-simiesque  dédié à Gwenaël, Théo et Anthony» nous encourage à persévérer dans nos élucubrations.

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

Après Sergueï Essénine (1895-1925), nous appellerons à notre secours Anton Tchekhov (1860-1904) dont nous avons eu l'occasion de parler plusieurs fois dans ce blog à propos de l'actualité du moment.

Un conseil, pour la lecture, attachez vos ceintures et accrochez vous bien !

Comme Essénine, Tchekhov connaît les steppes de Sibérie et ses habitants.

Quel rapport avec les singes et leur planète ? ? Il y en a un les copains ! C'est du moins ce que m 'a suggéré l'un de mes trois dédicataires !

Dédicataire qui a sorti un fusil à l'appui, plus précisément « le fusil de Tchekhov », me suggérant qu'il y avait un « fusil de Tchékhov » dans « La Planète des Singes Le nouveau royaume ».

Je dois avouer humblement que j'ai fait là une découverte, car bien que la lecture de Tchekhov m'accompagne souvent, je ne lui connaissais pas de fusil !

J'en sais un peu plus depuis que mon interlocuteur m'a présenté l'arme qui est, pour ainsi dire, un fusil de théâtre multiforme et qu'il m'a démontré précisément, en connaisseur du septième art, quelle forme il prenait dans le film en question.

Un petit détour chez Tchékhov, avant d'en revenir à son fusil. Les lecteurs curieux qui ne connaissent de lui que son fusil, pourront en passant faire plus ample connaissance avec le personnage et son œuvre en se reportant à notre article en lien ci-dessous.

TCHEKHOV DE NICE AU CAUCASE - du 16 octobre 2023

Ils découvriront du même coup « Le Pétchénègue ». Ce Pétchénègue dont Essénine dit dans son poème qu'il échange deux filles de la steppe contre un cheval.

Et que pour ne pas troubler nos lecteurs, nous avions désigné librement, dans notre traduction du précédent article sous le nom de Cosaque.

Quelques éclaircissements maintenant concernant le « fusil de Tchékhov » jusqu'à présent inconnu de votre serviteur. À chacun ses lacunes !

Le « fusil de Tchékhov » est un principe narratif bien connu du monde du spectacle et qui tient son nom d'un conseil d’Anton Tchekhov : « Supprimez tout ce qui n’est pas pertinent dans l’histoire. Si dans le premier acte vous dites qu’il y a un fusil accroché au mur, alors il faut absolument qu’un coup de feu soit tiré avec au second ou au troisième acte. S’il n'est pas destiné à être utilisé, il n’a rien à faire là. »

Tenez, par exemple, pour en revenir au monde napoléonien auxonnais, en vertu du principe du fusil de Tchekhov : « S'il y a une cheminée dans le décor de la chambre de Bonaparte, scène reconstituée du théâtre historique qui s'y joue, alors il faut absolument y faire du feu. ».

C'était effectivement le cas, en vertu du principe « pas de cheminée sans feu », quand Bonaparte l'occupait. Ce qui fit d'ailleurs la fortune du « ramoneur de Bonaparte » si bien narrée par le Baron de SENREZAC dans son ouvrage « Le ramoneur de Bonaparte », ouvrage devenu introuvable que nos lecteurs assidus avaient pu néanmoins découvrir à la lecture d'un précédent article...

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Restons sérieux et cessons d'enfumer nos patients lecteurs en revenant à nos singes et à leur planète.

Il y a bel et bien un fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ».

Pas un fusil Lebel ma belle ! Le fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ». …. ce sont les aigles !

Pour le coup, sous le signe des aigles, voilà un fusil de Tchekhov qui sort de la manufacture impériale !

En Russie, l'aigle a deux têtes, mais à Auxonne, en matière d'aigle, deux têtes, il ne peut en être question en vertu du principe : « Je n'veux voir qu'une tête ! »

Il est temps de conclure notre démonstration. Vous avez adoré ces charmants aigles pêcheurs de poisson du début bucolique du film, qui nichent et pondent très haut et dont les singes, téméraires fermières alpinistes (pas vrai Charles?), pillent en mode raisonné les œufs comme nous l'avons vu dans notre précédent article.

Ces aigles, ce sont eux l'inattendu fusil de Tchekhov intervenant à la fin du film, ce sont eux qui fondant sur Proximus à grands coups de becs le déséquilibrent et le précipitent du haut de la falaise ! Balaise !

Après l'ouvrage introuvable du Baron de SENREZAC, Claudi vous propose une nouvelle découverte bibliographique qui a peut-être aidé le scénariste du film à boucler son scénario !

Une bonne image valant mieux qu'un long discours, nous en offrons la primeur à nos fidèles lecteurs. PDF joint pour le confort de lecture.

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
3 juin 2024 1 03 /06 /juin /2024 13:28

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024 (J+5646) après le vote négatif fondateur)

 

Cet exercice acrobatique cinématographico-simiesque est dédié à Gwenaël, Théo et Anthony.

 

Nous interrompons notre série à peine commencée relative à une « bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de son érection. » pour faire place à l'actualité cinématographique. Laissons de côté pour un temps les papiers jaunis pour faire place à l'image de synthèse !

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Mon retour au cinéma après des années d'exil liées à l'état de santé de mon épouse Martine se révèle une thérapeutique salutaire et l'occasion de passionnants échanges.

J'y retrouve comme jamais un appétit d'enfance et d'adolescence d'enfant passionné d'images rompant le train-train des après-midi dominicaux après le repas de famille.

Le blog Chantecler, qui ne manque pas, depuis sa fondation, d'allusions aux salles obscures, porte déjà quelques témoignages de ce plaisir de l'écran récemment retrouvé et dont j'étais cruellement sevré. Nous en donnons en lien un court échantillon.

« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024

Les amis de Chantecler savent bien que Chantecler est un touche-à-tout qui ne se pare jamais du titre auto-proclamé de spécialiste de quoi que ce soit. En matière de « Planète des Singes », il doit avouer sa quasi-virginité puisque le dernier des titres est aussi le premier qu'il a vu !

Le film s'ouvre par l'image idyllique du monde de Noa, le héros singe du film, et des aigles nichant sur de hautes falaises. Ces aigles et la quête raisonnée autant qu'alpinistique de leurs œufs montrent une symbiose entre des êtres de chair qui est tout autre qu'une prédation.

Mais à bien y regarder ce monde est construit sur les ruines d'un autre monde, celui des humains, et la végétation laisse transparaître partout l'acier : pylône, rails...

Ces humains n'ont pas disparu et leur « apparente disparition » est contée dans les précédents films de la série que nous n'avons pas vu et sur lesquels quelques explications de jeunes amis bienveillants nous ont éclairé. Nous ne développerons donc pas cette question. Une chose est évidente dans le film que nous avons vu : les humains puent et ont les sent de loin.

En schématisant à l'extrême nous dirons que ce retour des humains est favorisé par César Proximus le singe cruel couronné qui chasse comme gibier les humains ensauvagés pour mettre à profit leurs savoirs anciens au service de son idéologie de conquête. Il sera pris à son propre jeu par Nova, jeune femme sauvage inspirée autant qu'ambiguë dans ses rapports avec Noa. Nous évoquerons plus en détail la fin de César Proximus dans un prochain article.

Nova dont l'avenir reste totalement ouvert à la fin du film aura été de fait l'instrument d'un retour spectaculaire de la puissance humaine conjuguée de l'acier et de la cybernétique : ce monde militarisé et totalement administré qui se construit (hors cinéma) sous nos yeux.

Cette opposition entre le monde charnel et idyllique du début et le monde blindé, bétonné et totalement administré de la fin du film nous a suggéré, en guise de critique, un parallèle hardi entre le pessimisme final par nous ressenti dans la fin du film et une poésie de Sergueï Essénine (1895-1925).

Claudi a chiadé pour le coup son illustration, bien décidé à élever les débats et autres ébats culturels assono-auxonnois !

Son image du jour est disponible en PDF

La suite au prochain numéro...

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 juin 2024 (J+5646 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma