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  • Claude Speranza, Auxonnais
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14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 00:01

AUXONNE, MIRACLE À « L'EMPIRE » - du 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

La parenthèse que nous avions ouverte à l'occasion du 80ième anniversaire de notre ville, entre la société française en temps d'épidémie de COVID et celle de nos aïeux sous la botte allemande se referme.

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (2)- du 10 septembre 2024

Les napoléonomanes de tout poil attendaient sans doute en piaffant la suite de notre série intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà deux épisodes.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Notre titre du jour alléchant couvre un contenu qui risque pourtant de les décevoir !

Ils devront un peu patienter pour voir ou revoir, à l'occasion des Journées du Patrimoine, la nouvelle Salle Assona et son unique autant que mirifique collection atypique.

Pour l'heure, chers amis, comme dans la chanson de la Fanchon, bien connue de tout bon mirlitaire, il nous faut faire une pause !

Oui ! Une courte pause culturelle à propos d'Emilia Perez, ce film superbe et inspiré de Jacques Audiard qui était récemment au programme de l'Empire, notre providentiel ciné ! Film dont la qualité esthétique nous a véritablement conquis.

Pas question de disséquer par le menu cette histoire complexe autant que chirurgicale dans laquelle un malfrat mexicain sans scrupules et sanguinaire se transforme par sa volonté et le secours de la science en une femme opulente et magnifique.

Le thème est d'actualité. L'histoire se déroule sur fond de rebondissements, instants d'intense émotion, révisions déchirantes, angoisses, violences et fusillades saignantes. Dans ce sombre chaos d'où l'on ne sort pas indemne, brillent pourtant quelques personnages féminins magnifiques.

Paraphraser maladroitement cette cascade flamboyante n'est pas dans notre intention. Disons simplement que la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens latino aura marqué le comble de notre émotion.

Nous avons toujours aimé le cinéma, remède providentiel contre l'ennui et moyen d'évasion à portée de toutes les bourses et sans prendre l'avion !

Nos immémoriaux souvenirs filmiques commencent autour de l'âge de dix ans, au cœur des années 1950, dans cette même salle, alors encore « dans son jus » de vieux cinéma-théâtre, avec Les derniers jours de la nation apache. Voir un film reste pour nous un plaisir que l'âge n'a pas émoussé, tout au contraire !

Mais revenons à nos moutons et à Emilia Perez. Dans le fatras de nos souvenirs filmiques, la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens a rallumé dans notre mémoire  le souvenir enfoui d'une autre procession.

Emilia Perez de Jacques Audiard est venue ranimer chez nous le souvenir de Voyage en Italie de Roberto Rossellini (1953).

Cette pérégrination d'un couple anglais aux sentiments refroidis, sillonnant l'Italie d'après-guerre sans contacts, claquemurés qu'ils sont derrière les glaces de leur voiture, en vue de récupérer l'héritage immobilier d'un oncle décédé dans la région de Naples, n'a au premier abord absolument rien de commun, dans son caractère raide et désincarné voire aseptisé, avec les débordements charnels de la comédie musicale Emilia Perez.

Il faudra attendre la fin du film pour que survienne l'occasion d'un dégel de cette solitude à deux.

Rencontrant dans une rue de Naples une procession religieuse que suit un peuple grouillant et fervent tellement différent d'eux, les Joyce sont contraints d'arrêter leur voiture.

Le couple sans enfants muré dans son frigo conjugal, Catherine (Ingrid Bergman) et Alexander (George Sanders), abandonne alors sa voiture-refuge devenue prison.

Séparés par la foule à laquelle ils sont mêlés, ils se cherchent pour se retrouver enfin dans tous les sens du terme, à nouveau réunis par une passion rallumée, tant par la proximité du fumant Vésuve que par la chaleur du peuple napolitain.

L'ingénuité et la spontanéité de ces gens simples et chaleureux immergés simplement dans le flux incessant de la vie entre berceau et corbillard, la beauté sans fard du pays semblent avoir sur eux opéré un miracle...

Nos lecteurs cinéphiles jugeront, il nous a semblé cependant, que, par leur scène finale, ces deux films, en apparence très différents, méritaient d'être rapprochés.

Pour les amateurs indulgents, quelques échantillons de nos libres critiques cinématographiques

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES- du 5 décembre 2023

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024

Claudi a illustré notre propos du jour par une image de la scène finale de Voyage en Italie , en noir et blanc nécessairement.

 

Deux films se terminant par une procession inspirée

Deux films se terminant par une procession inspirée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
7 juin 2024 5 07 /06 /juin /2024 01:00

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

L'audience inattendue qu'a recueilli notre précédent « exercice acrobatique cinématographico-simiesque  dédié à Gwenaël, Théo et Anthony» nous encourage à persévérer dans nos élucubrations.

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

Après Sergueï Essénine (1895-1925), nous appellerons à notre secours Anton Tchekhov (1860-1904) dont nous avons eu l'occasion de parler plusieurs fois dans ce blog à propos de l'actualité du moment.

Un conseil, pour la lecture, attachez vos ceintures et accrochez vous bien !

Comme Essénine, Tchekhov connaît les steppes de Sibérie et ses habitants.

Quel rapport avec les singes et leur planète ? ? Il y en a un les copains ! C'est du moins ce que m 'a suggéré l'un de mes trois dédicataires !

Dédicataire qui a sorti un fusil à l'appui, plus précisément « le fusil de Tchekhov », me suggérant qu'il y avait un « fusil de Tchékhov » dans « La Planète des Singes Le nouveau royaume ».

Je dois avouer humblement que j'ai fait là une découverte, car bien que la lecture de Tchekhov m'accompagne souvent, je ne lui connaissais pas de fusil !

J'en sais un peu plus depuis que mon interlocuteur m'a présenté l'arme qui est, pour ainsi dire, un fusil de théâtre multiforme et qu'il m'a démontré précisément, en connaisseur du septième art, quelle forme il prenait dans le film en question.

Un petit détour chez Tchékhov, avant d'en revenir à son fusil. Les lecteurs curieux qui ne connaissent de lui que son fusil, pourront en passant faire plus ample connaissance avec le personnage et son œuvre en se reportant à notre article en lien ci-dessous.

TCHEKHOV DE NICE AU CAUCASE - du 16 octobre 2023

Ils découvriront du même coup « Le Pétchénègue ». Ce Pétchénègue dont Essénine dit dans son poème qu'il échange deux filles de la steppe contre un cheval.

Et que pour ne pas troubler nos lecteurs, nous avions désigné librement, dans notre traduction du précédent article sous le nom de Cosaque.

Quelques éclaircissements maintenant concernant le « fusil de Tchékhov » jusqu'à présent inconnu de votre serviteur. À chacun ses lacunes !

Le « fusil de Tchékhov » est un principe narratif bien connu du monde du spectacle et qui tient son nom d'un conseil d’Anton Tchekhov : « Supprimez tout ce qui n’est pas pertinent dans l’histoire. Si dans le premier acte vous dites qu’il y a un fusil accroché au mur, alors il faut absolument qu’un coup de feu soit tiré avec au second ou au troisième acte. S’il n'est pas destiné à être utilisé, il n’a rien à faire là. »

Tenez, par exemple, pour en revenir au monde napoléonien auxonnais, en vertu du principe du fusil de Tchekhov : « S'il y a une cheminée dans le décor de la chambre de Bonaparte, scène reconstituée du théâtre historique qui s'y joue, alors il faut absolument y faire du feu. ».

C'était effectivement le cas, en vertu du principe « pas de cheminée sans feu », quand Bonaparte l'occupait. Ce qui fit d'ailleurs la fortune du « ramoneur de Bonaparte » si bien narrée par le Baron de SENREZAC dans son ouvrage « Le ramoneur de Bonaparte », ouvrage devenu introuvable que nos lecteurs assidus avaient pu néanmoins découvrir à la lecture d'un précédent article...

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Restons sérieux et cessons d'enfumer nos patients lecteurs en revenant à nos singes et à leur planète.

Il y a bel et bien un fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ».

Pas un fusil Lebel ma belle ! Le fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ». …. ce sont les aigles !

Pour le coup, sous le signe des aigles, voilà un fusil de Tchekhov qui sort de la manufacture impériale !

En Russie, l'aigle a deux têtes, mais à Auxonne, en matière d'aigle, deux têtes, il ne peut en être question en vertu du principe : « Je n'veux voir qu'une tête ! »

Il est temps de conclure notre démonstration. Vous avez adoré ces charmants aigles pêcheurs de poisson du début bucolique du film, qui nichent et pondent très haut et dont les singes, téméraires fermières alpinistes (pas vrai Charles?), pillent en mode raisonné les œufs comme nous l'avons vu dans notre précédent article.

Ces aigles, ce sont eux l'inattendu fusil de Tchekhov intervenant à la fin du film, ce sont eux qui fondant sur Proximus à grands coups de becs le déséquilibrent et le précipitent du haut de la falaise ! Balaise !

Après l'ouvrage introuvable du Baron de SENREZAC, Claudi vous propose une nouvelle découverte bibliographique qui a peut-être aidé le scénariste du film à boucler son scénario !

Une bonne image valant mieux qu'un long discours, nous en offrons la primeur à nos fidèles lecteurs. PDF joint pour le confort de lecture.

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
3 juin 2024 1 03 /06 /juin /2024 13:28

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024 (J+5646) après le vote négatif fondateur)

 

Cet exercice acrobatique cinématographico-simiesque est dédié à Gwenaël, Théo et Anthony.

 

Nous interrompons notre série à peine commencée relative à une « bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de son érection. » pour faire place à l'actualité cinématographique. Laissons de côté pour un temps les papiers jaunis pour faire place à l'image de synthèse !

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Mon retour au cinéma après des années d'exil liées à l'état de santé de mon épouse Martine se révèle une thérapeutique salutaire et l'occasion de passionnants échanges.

J'y retrouve comme jamais un appétit d'enfance et d'adolescence d'enfant passionné d'images rompant le train-train des après-midi dominicaux après le repas de famille.

Le blog Chantecler, qui ne manque pas, depuis sa fondation, d'allusions aux salles obscures, porte déjà quelques témoignages de ce plaisir de l'écran récemment retrouvé et dont j'étais cruellement sevré. Nous en donnons en lien un court échantillon.

« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024

Les amis de Chantecler savent bien que Chantecler est un touche-à-tout qui ne se pare jamais du titre auto-proclamé de spécialiste de quoi que ce soit. En matière de « Planète des Singes », il doit avouer sa quasi-virginité puisque le dernier des titres est aussi le premier qu'il a vu !

Le film s'ouvre par l'image idyllique du monde de Noa, le héros singe du film, et des aigles nichant sur de hautes falaises. Ces aigles et la quête raisonnée autant qu'alpinistique de leurs œufs montrent une symbiose entre des êtres de chair qui est tout autre qu'une prédation.

Mais à bien y regarder ce monde est construit sur les ruines d'un autre monde, celui des humains, et la végétation laisse transparaître partout l'acier : pylône, rails...

Ces humains n'ont pas disparu et leur « apparente disparition » est contée dans les précédents films de la série que nous n'avons pas vu et sur lesquels quelques explications de jeunes amis bienveillants nous ont éclairé. Nous ne développerons donc pas cette question. Une chose est évidente dans le film que nous avons vu : les humains puent et ont les sent de loin.

En schématisant à l'extrême nous dirons que ce retour des humains est favorisé par César Proximus le singe cruel couronné qui chasse comme gibier les humains ensauvagés pour mettre à profit leurs savoirs anciens au service de son idéologie de conquête. Il sera pris à son propre jeu par Nova, jeune femme sauvage inspirée autant qu'ambiguë dans ses rapports avec Noa. Nous évoquerons plus en détail la fin de César Proximus dans un prochain article.

Nova dont l'avenir reste totalement ouvert à la fin du film aura été de fait l'instrument d'un retour spectaculaire de la puissance humaine conjuguée de l'acier et de la cybernétique : ce monde militarisé et totalement administré qui se construit (hors cinéma) sous nos yeux.

Cette opposition entre le monde charnel et idyllique du début et le monde blindé, bétonné et totalement administré de la fin du film nous a suggéré, en guise de critique, un parallèle hardi entre le pessimisme final par nous ressenti dans la fin du film et une poésie de Sergueï Essénine (1895-1925).

Claudi a chiadé pour le coup son illustration, bien décidé à élever les débats et autres ébats culturels assono-auxonnois !

Son image du jour est disponible en PDF

La suite au prochain numéro...

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 juin 2024 (J+5646 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
25 février 2024 7 25 /02 /février /2024 19:39

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024 (J+5547 après le vote négatif fondateur)

Contrastant avec tant de discussions oiseuses autant que coûteuses autour du choix d'un nom pour la médiathèque, la qualité de l'offre du cinéma « L'Empire » a de quoi nous réjouir !

Votre serviteur avoue sans ambages son coup de foudre pour ce véritable lieu de culture !

Certes notre salle du conseil municipal jouait récemment à guichet fermé et d'aucuns ne se privaient pas d'y faire du cinéma, certes l'entrée en est gratuite, toutefois Palmes d'Or et Lions d'Or y sont plutôt rares et font place à La Binette d'Argent (du contribuable).

AUXONNE : LA PARTIE IMMERGÉE DE L'ICEBERG AU CONSEIL - du 21 février 2024

Quand certain bateleur d'Empire, en bon artilleur improvisé, crie Vive l'Empereur tous les quarts d'heure, je voudrais rendre un hommage un peu plus substantiel à notre cinéma « L'Empire »

Il y avait foule hier soir à la séance de 20h30. Au programme, le film Anatomie d'une chute. J'avoue avoir été tenu en haleine par cette prestigieuse dissection, au physique, comme au moral.

Et bien qu'ami impénitent des chats, je voudrais offrir en hommage à mes concitoyens une approche canine de ce film qui, comme notre cinéma « l'Empire » a du chien.

La presse et les médias ne se sont pas privés de souligner le talent du border collie Messi, alias Snoop du film de Justine Triet Anatomie d'une chute, Messie était l’invité du gala des nommés aux Oscars, le lundi 12 février 2024.

Chers et distingués lecteurs qui avez raté le film vous pourrez voir le talent de la bête sur youtube

https://www.youtube.com/watch?v=CT553FNSfC0

Maintenant que vous avez fait connaissance avec Messi, je voudrais apporter une contribution à la critique du film côté canin en tentant de spoiler le moins possible.

C'est clair et chacun l'aura noté, le rôle de Messi est important.

Selon nous, il joue, la plupart du temps malgré lui, un rôle transitionnel entre les membres de cette famille déchirée qui se disputent ou ne se parlent plus.

Le fait est évident dans une scène où l'on voit le père et l'enfant en voiture, en compagnie du chien. En évoquant avec l'enfant la disparition possible de Messi, auquel l'enfant est très attaché, c'est la sienne propre que le père évoque sans y faire explicitement référence.

Avec beaucoup moins d'évidence sans doute, et cette fois sans paroles, on retrouve ce rôle transitionnel de l'animal dans la scène finale où la mère de l'enfant s'endort sur un canapé le chien couché à son côté.

Précisons que cette scène suit de près une audience à huis clos, lors de laquelle son fils a rapporté en détail au tribunal la scène rapportée plus haut ainsi que d'autres détails relatifs à un malaise du chien observés par l'enfant. Or cette déclaration s'est révélée d'une très grande importance quant au dénouement. Que nous ne dévoilerons pas.

Nous nous risquerons tout de même à cette question : «La mère ne se réconcilie-t-elle pas alors sur le canapé, à travers l'animal et par une sorte de catharsis, avec son mari victime de la « chute » ? »

Et puisque à Auxonne, tout finit par Napoléon, je proposerai aux amis des chiens un long article que j'avais écrit pour le blog de ma défunte Martine et où il est largement question de chiens et de Napoléon !

QUAND REX PORTAIT UNE MÉDAILLE

Claudi a emprunté son illustration du jour à cet article

 

Le chien Moustache décoré par Lannes

Le chien Moustache décoré par Lannes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 février 2024 (J+5547 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
15 janvier 2024 1 15 /01 /janvier /2024 00:10

AUXONNE, HISTOIRES GLACÉES POUR UN TEMPS DE « PASSAGE » (DE LA BÉRÉSINA) - du 15 janvier 2023 (J+5507 après le vote négatif fondateur)

Nous ne manquerons pas d'évoquer ultérieurement la traditionnelle cérémonie des « vœux du maire » de vendredi dernier. Nous venons d'ailleurs d'en lire le compte-rendu publié dans la presse locale... Sans-surprise.

Le cœur du propos est bien résumé : « augmenter l'attractivité ! »

Le tout est de trouver un gros aimant !

Mais, pour l'heure, dans nos rues désertées, un seul sujet de conversation « Brrr ! »

Nous avons donc jugé bon de nous mettre au diapason avec des glaçons.

En vous proposant la lecture d'un article encore frais et bien documenté à la rédaction duquel nous avions mis beaucoup de cœur, à défaut de sueur.

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES - du 5 décembre 2023

Comme vous aimez bien les images, je vous passe une illustration du petit neveu de Napoléon, et petit-fils de son frère Lucien : Roland Bonaparte (1858-1924) explorateur et géographe. Vous penserez sans doute que j'adore son costume ! Vous n'aurez pas tout à fait tort... les faux grognards c'est un tantinet ringuard, on commence à en avoir marre !

Mais rassurez-vous, nous reparlerons encore de Napoléon... Avec humour et sans tomber en pamoison en trois éditions.

Auxonne, Roland Bonaparte bientôt au Musée Bonaparte

Auxonne, Roland Bonaparte bientôt au Musée Bonaparte

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 janvier 2024 (J+5507 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
5 décembre 2023 2 05 /12 /décembre /2023 16:57

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES - du 5 décembre 2023 (J+5466 après le vote négatif fondateur)

 

Pour des raisons familiales nous avions déserté depuis plusieurs années les salles de cinéma. Grand amateur de salles obscures, nous avons mis fin récemment à cette triste retraite à l'occasion de deux soirées ciné-débat.

Nous avions évoqué la première dans notre précédent article

Le 1er décembre dernier se tenait en effet à Dole, au cinéma des Tanneurs, un ciné-débat animé par qui vous savez à propos du NAPOLÉON de Ridley Scott. Les curieux et les fanas Napo trouveront plus de détails dans notre dernier article en lien ci-dessous.

DOLE : RENCONTRE IMPÉRIALE LA VEILLE DU 2S - du 29 novembre 2023

Il est de bon ton de décrier à tout va ce biopic très british et de se joindre au chœur des censeurs impériaux, ce que, pour notre compte, nous ne ferons pas.

En dépit des inexactitudes et autres levrettes émaillant et pimentant la grande fresque (Non ! Pas la grande fesse grand-père !) nous avons résolument joui du spectacle sans préjugés et sans cuistrerie. La glace d'Austerlitz bombardée par les boulets de l'artillerie française et cédant sous le galop de la cavalerie russe qui sombre dans l'eau glacée. Voilà une scène glaçante qui ne laisse pas de glace !

Voilà pour la première histoire glacée !

Quittons à présent les grandeurs et servitudes militaires et les prouesses guerrières pour entrer dans le champ de la misère.

Le lendemain de notre soirée cinématographique doloise, le 2 décembre précisément, nous récidivions en salle obscure pour un ciné-débat « Emmaüs-Abbé Pierre ». Où donc me direz vous ?

Non, pas aux Tanneurs dans la cité de Pasteur !

Mais au cinéma l'Empire, notre beau cinéma auxonnais récemment et très opportunément rouvert.

Bon public, nous avons apprécié le film, il est vrai beaucoup plus prude que celui de Ridley Scott, mais qui montre de façon très délicate que l'Abbé Pierre, pour être une icône, n'en était pas moins un homme de chair.

L'assistance était franchement plus nombreuse qu'à Dole, la veille aux Tanneurs. À propos du terrible hiver 1953-54, l'écran, comme à Austerlitz, se couvrait d'images de neige et de glace. Sans sabres ni canons ! Le spectacle glaçant et sans gloire de la misère à la rue dans l'hiver...

Lors du débat qui suivit, trouvant l'Abbé Pierre, celui de l'hiver 1954, un peu oublié par le public au profit de ses continuateurs actuels d'Emmaüs, votre serviteur est intervenu car une image d'enfance lui était revenue lors de la projection : celle des rigueurs du terrible hiver 1953-1954.

En ce temps-là, les familles modestes de cette époque à Auxonne, au nombre desquelles la mienne comptait, vivaient dans des conditions de confort plus que précaires.

Aux yeux de nos contemporains et selon les critères actuels, ces conditions confinaient presque à la misère.

Dans ma contribution au débat, j'ai rapporté cela et évoqué notamment les rues d'Auxonne de l'hiver 1954 tout encombrées d'une glace douteuse due au rejet direct des eaux usées dans le caniveau. Mes yeux d'enfant ne voyaient pourtant pas dans cela le moindre signe de misère. On était « des purotins dans la purée », on était « fauchés comme les blés », des « macaronis » en plus, pas des gens du « gratin », mais j'avais un père, une mère et deux frères, et un poêle au coin duquel se chauffer sur lequel trônait la cafetière plus chicorée que café.

Interrompons ici radio-nostalgie. J'ai voulu chercher des preuves de ce que je raconte-radote sur des traces écrites du passé.

Les bulletins paroissiaux Notre-Dame d'Auxonne de l'époque, celle de l'inoubliable Chanoine Cornier auquel je rends hommage et qui est de ces bons maîtres qui m'ont formé, se sont révélés pour moi d'un précieux secours.

Je vous en livre la lecture qui rend bien la température sociale et météorologique de l'époque.

Entre la pèlerine du Pèlerin 1954 et la palme de de Cannes 2023, Claudi a trouvé son inspiration du jour...

 

Auxonne 02-12-2023 Abbé Pierre en ciné-débat à l'Empire

Auxonne 02-12-2023 Abbé Pierre en ciné-débat à l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 décembre 2023 (J+5466 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/programmes/france-3_bourgogne-franche-comte_ici-19-20-bourgogne

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
22 janvier 2022 6 22 /01 /janvier /2022 12:11

UN ROHMER  INÉDIT : LA VDV, LE MAIRE ET LA MÉDIATHÈQUE - du 22 janvier 2022 (J+4782 après le vote négatif fondateur)

Éric Rohmer d’accord on connaît, on adore même son film L’arbre, le maire et la médiathèque

Mais VDV ??? VDV Kézaco ???

VDV (Vidéo De Vœux), tel est le dernier concept charmoysien communicationnel brièvement esquissé dans notre dernier article « aquatique »

CHARMOY-CITY : REMOUS AUTOUR D’UN JACUZZI - du 20 janvier 2022

VDV ! Un concept à étudier pour mieux le cerner dans sa mutabilité. Un concept dynamique en mouvement et en marche que tout honnête homme bien informé de notre cité ne saurait à présent ignorer.

Contemplant la vidéothèque « dynamique » déjà bien assortie, tout bon citoyen peut mesurer la volonté communicante d’un groupe qui, pour le coup, sait nous faire du cinéma !

Ce n’est certes ni du Rohmer ni même du Luchini , mais dans les chaumières, paraît que qu’ça commence à faire vraiment du bruit.

Notre rédaction qui ne compte pas d’expert en matière de communication vous propose, pour apporter sa pierre à l’édifice, un petit travail pratique, une brève étude comparative des VDV 2021et 2022.

Et puisqu’avec ces œuvrettes vidéastiques nous entrons de plein-pied dans « la  société du spectacle » nous porterons notre regard sur deux éléments essentiels d’un spectacle : le décor et les acteurs.

Jamais deux sans trois dit le proverbe, il doit y avoir un troisième élément ! Effectivement, le troisième élément, c’est le spectateur, celui qu’il convient de séduire ! Le spectateur, c’est le citoyen lambda devant son écran qui like et commente à l’encan !

Dans la VDV 2021, la scénographie comporte deux décors successifs: au premier acte sur fond de drapeaux tricolores ou étoilés le bureau de notre premier édile, acteur unique de cet acte, siégeant dans son nouveau fauteuil.

Dans l’acte suivant, dont le décor est le mur en pierres apparentes du fond de la salle du conseil avec sa Marianne, on voit entrer en scène successivement sept conseillers municipaux ou conseillères au nombre desquel(le)s six adjoint(e)s.

Dans la VDV 2022, hormis les incrustations épisodiques, un seul décor apparaît cette fois, et c’est un autre mur de la salle du conseil, deux fenêtres sur cour, une plante verte et le portrait du Président. Debout devant ce décor, un seul acteur à présent, notre premier édile.

Unité de lieu et unité d’acteur. Notre premier édile a quitté ses lunettes et le fauteuil de son bureau et laissé les autres acteurs en coulisse. Pour faire court, une VDV en solo !

D’accord Chantecler on a compris, on a vu la VDV, et puis le maire comme dans le titre de Rohmer : L’arbre, le maire et la médiathèque, mais la médiathèque annoncée, où est-elle ?

La médiathèque ? On en parle justement dans les VDV !!

Dans la première surtout ! La VDV 2021 !

https://www.facebook.com/VilleAuxonne/videos/3570626966367455

Laissons la parole aux adjoints...

L’adjoint chargé des finances et du budget déclare à ce propos : « Le projet de la médiathèque initié par l’ancienne municipalité va suivre son cours. C’est un lourd investissement, le projet avoisine les 2,4 millions d’euros plus le coût de fonctionnement. Le reste à charge, pour la commune sera plus important que prévu. Vu les sommes engagées, nous estimons que ce projet ne peut pas être utilisé, comme une simple médiathèque. Nous allons élargir son champ d’utilisation, en faisant de ce lieu un point central, regroupant tous les services aux Auxonnais. Les finances de la ville seront gérées avec vigilance. »

Et l’adjointe chargée des affaires culturelles de l’animation/ festivals et jumelages, de poursuivre : « Effectivement, plus qu’une médiathèque, nous avons fait le choix politique de modifier cet espace pour en faire un lieu plus ouvert et plus dynamique qui accueillera un premier espace pour la population dans un esprit de maison des services »

Dans la VDV 2022, notre premier édile, un an plus tard, poursuivra fièrement en solo et en ces termes : « Et je suis très fier de vous annoncer que l’année 2022 sera l’année de démarrage des travaux de notre médiathèque, un lieu repensé qui accueillera tous les Auxonnais, un lieu d’échanges, de loisirs et de savoirs, accessible à toutes et à tous. »

https://www.facebook.com/623794234468991/videos/419579539913436

Remarquons en passant qu’échanges et loisirs priment, dans l’ordre de l’énoncé, sur les savoirs...

À la bonne heure ! Voilà tout le monde rassuré à propos de cette médiathèque conviviale et ludique, maison du peuple fourre-tout, qui nous emmène bien loin de ce titre explosif du Bien Public du 24 septembre dernier qui annonçait : « AUXONNE Le budget pour la médiathèque explose ; le projet remis en cause ? »

EXPLOSION MÉDIATIQUE À CHARMOY-CITY - du 29 septembre 2021

Le projet ne sera donc pas remis en cause !

Pas de rupture explosive, tout juste une réévaluation raisonnée pour un « lieu repensé »…

Réflexion faite, si Rohmer était encore là, se donnerait-il la peine d’en faire un film ??

Claudi, quant à lui, pour son illustration, se contente pour aujourd’hui d’une rediffusion…

 

Bibliothèque Xavier Girault , le Fonds inaccessible B.jpg

Bibliothèque Xavier Girault , le Fonds inaccessible B.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 janvier 2022 (J+4784 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
23 juillet 2021 5 23 /07 /juillet /2021 09:00

CHARMOY-CITY : À L’EMPIRE, SANS PASS, ON NE PASSE PAS - du 23 juillet 2021 (J+4601 après le vote négatif fondateur)

 

       La nouvelle tombait hier sur la page facebook « Ville d’Auxonne », suscitant au passage divers commentaires :

 « Suite aux nouvelles directives gouvernementales, la mise en place du passe sanitaire est obligatoire dans les établissements accueillant plus de 50 personnes en termes de capacité, et non de personnes physiquement présentes.

Nous n’avons donc pas la possibilité d’instaurer une jauge à moins de 50 personnes au Cinéma l'Empire Auxonne, comme nous l’avions envisagé.

La présentation du passe sanitaire* est obligatoire à chaque séance à partir de ce soir.

* certificat de vaccination OU test négatif de moins de 48h OU certificat de rétablissement de la Covid-19 datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois »

   En cette année du bicentenaire de la mort de l’Empereur, Claudi ne pouvait manquer d’illustrer l’évènement à partir de l’imagerie populaire du temps qui montre l’Empereur en butte à une sentinelle intraitable qu’il félicitera par ailleurs pour son zèle….

   À l’intention des curieux et des fans de l’Empereur, rappelons un précédent détournement de cette image populaire, à propos d’une tout autre affaire

UNE HISTOIRE POUR LA RUE DU CHARMOY (4) - du 16 septembre 2016

FLASH DERNIÈRE(22/07/21 à 17H30)

  La page facebook « Ville d’Auxonne » publiait finalement en début d’après-midi :

   « L'Assemblée nationale a adopté cette nuit le projet de loi sur la 2e étape de l'extension du passe sanitaire au mois d'août.

Contrairement aux annonces de la Direction Générale de la Santé d'hier, la jauge de 50 personnes, retenue comme seuil d'application du passe sanitaire, n'est plus déterminée en fonction de la capacité d'accueil de l'établissement, mais en fonction de l'occupation réelle des lieux.

Nous avons donc la possibilité, dès aujourd'hui, de mettre en place le système de jauge que nous avions envisagé.

Ainsi, toutes les séances seront limitées à 49 personnes, et le passe sanitaire ne sera pas obligatoire dans notre cinéma. »

   À la bonne heure ! Et Vive l’Empereur !

 P.S. : la sentinelle zélée sera décorée ! Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles !

Charmoy-City  à l’Empire, sans pass, on ne passe pas .jpg

Charmoy-City à l’Empire, sans pass, on ne passe pas .jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23  juillet 2021 (J+4601 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 08:50

BONNES VACANCES AU SAHARA, MONSIEUR HULOT ! - du 21 mai 2017 (J+3077 après le vote négatif fondateur)

Nous sommes en plein festival de Cannes et notre titre du jour s’en ressent quelque peu sans doute. Les cinéphiles avertis y verront peut-être l’influence de « Un thé au Sahara » de Bertolucci (1990), d’après Paul Bowles, mais plus assurément celle des « Vacances de Monsieur Hulot » de Jacques Tati (1953)

Dans un mode plus actuel, nous avons surtout retenu cette remarque d’Alexis Corbière, porte-parole de La France insoumise, à propos du casting gouvernemental de notre nouveau Président Emmanuel Macron : « Nicolas Hulot est dans ce gouvernement comme un ours polaire au milieu du Sahara, totalement perdu, il n’arrivera à rien » (déclaration du 17 mai sur franceinfo)

Confronté à cette appréciation sarcastique de la France insoumise, Nicolas pensera sans doute : « Les chiens aboient, la caravane passe ».

Il est vrai que le poste prestigieux de « Ministre d’État » que vient de se voir confier le très médiatique représentant du mouvement écologiste a de quoi impressionner. Reste tout de même à attendre un peu pour voir lequel de ces deux critères, médiatique ou écologiste, aura motivé au bout du compte le choix de Monsieur Hulot comme « Ministre d’État ».

En attendant, notre envoyé spécial Léon Dujardin a saisi l’évènement avec sa CHARMOY-BOX. Il nous envoie son témoignage argentique en exclusivité tout chaud du Sahara en espérant bien qu’il sera primé au concours !

Vous ne connaissez pas Léon Dujardin, quelle lacune ! Je l’ai chevauché dans ma petite enfance, du temps que Vincent Auriol était président et je suis heureux de lui rendre hommage aujourd’hui

« VOUS ÊTES MON LION SUPERBE ET GÉNÉREUX ! » - du 18 octobre 2013

Pour nos lecteurs que notre incursion au Sahara surprendrait, nous rappellerons que Chantecler ne dédaigne pas à l’occasion une petite méharée !

TROIS OASIS ET UN DÉSERT (1) - du 10 JUILLET 2015

Léon Dujardin de Charmoy-City, mirages argentiques

Léon Dujardin de Charmoy-City, mirages argentiques

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 mai 2017 (J+3077 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 07:49

LA REVUE CONTINUE SUR LE PONT DES ARTS (5) - du 06 AVRIL 2016 (J+2667 après le vote négatif fondateur)

La revue est depuis longtemps terminée dans la cour du quartier, mais sur le Pont des Arts, nos pioupious sont toujours mobilisés. Et le compteur tourne toujours aussi allègrement, en interne !!

VOUS ME FEREZ 5000 TOURS DE COMPTEUR ! - du 14 MARS 2016

Alors, avouez que ce serait bien injuste que nous n’ayons pas nous aussi une petite revue à faire looker à nos fidèles lecteurs/trices. Qui sait ? Il y a peut-être parmi nos lectrices des Duchesses de Gerolstein fana mili.

Oui d’accord, mais alors pas question de piquer la revue des copains pour se la péter et se faire mousser à bon compte. Ce genre de sport, on le laisse à d’autres !

UN HÉROS DERRIÈRE L’OBJECTIF- du 08 MARS 2016

Nous avons donc pêché sur youtube une revue dont nous sommes bien sûr qu’elle est de pure fiction et à laquelle il est impossible que nous ayons assisté en héros que rien n’arrête !

14-18 est à la mode, et l’encre coule à flot dans les tranchées de la presse. L’un des plus beaux romans pacifistes inspirés par cette époque est sans doute celui de l’écrivain allemand Erich Maria Remarque Im Westen nichts neues (À l’Ouest rien de nouveau). Écrit en 1929, ce roman fut brûlé en autodafé par les nazis le 10 mai 1933.

Côté cinéma, la première adaptation, la meilleure, est celle de Lewis Milestone en 1930. En 1979, Delbet Mann réalise une nouvelle version. Une dernière version de Roger Donaldson est actuellement attendue.

Nous avons choisi d’emprunter notre revue à la version de Delbet Mann de 1979, dont Juan Bautista Vazquez a mis opportunément un extrait germanophone sur youtube. Cette revue est d’ailleurs totalement absente du roman de Remarque qui ne cultivait pas le genre.

Mais avant le présentez armes, présentons la revue : un Kaiser clownesque vient passer en revue, dans la région de Verdun, le bataillon dans lequel combattent les héros du film. Sur les rangs, entre autres : Paul Baümer le narrateur, Kat le vétéran débrouillard qui ne s’en laisse pas conter, et l’affreux sous-off Himmelstoss et ses moustaches en croc, qui reçoit la Croix de fer.

Le roman est très réaliste et émouvant. La revue fantaisiste de Delbet Mann, regardée en contrepoint et au second degré, est néanmoins assez réjouissante. Rencontre surréaliste de motards et de uhlans, et visages juvéniles émouvants des recrues morituri. Le meilleur, toutefois, c’est la musique dans sa sobriété toute prussienne ! À la fin, on pourra toujours zapper le discours du Kaiser !

https://www.youtube.com/watch?v=iZ0QigxJ4XE

Très occupé en ce moment, Claudi a relooké et renforcé les effectifs de ses patrouilles très discrètes de uhlans de 2008-2009 au Charmoy. Patrouilles sans tambour, ni trompette bien entendu, mais qui furent suivies en mars 2009 d’un grand concert de pipeau !

P.S. : Un lecteur assidu m’envoie depuis quelque temps des messages. J’avais répondu publiquement en toute franchise au premier dans le cadre d’un article précédent.

RETRAIT DE PERMIS - du 11 MARS 2016

Depuis, trois autres messages se sont succédés, et il semble visiblement que notre interlocuteur ragaillardi ne souffre plus des pénibles céphalées que lui occasionnait, au début, la lecture de notre blog. À la bonne heure !

Ses dernières observations en matière de plaques minéralogiques, évoquées dans son message du 4 courant, nous ont paru du plus haut intérêt. Elles nous rappellent, en négatif, les travaux du docte rédacteur du P’tit Auxonnais Journal des Compagnons du Val de Saône qui, après ses prospections foncières uhlanesques de 2008-2009 au profit de Leclerc, s’était livré à des travaux statistiques du même genre sur les parkings des grandes surfaces doloises. (voir P’tit Auxonnais N°9 de 2010)

Nous sommes persuadé que notre assidu et sagace messager, au lieu de perdre un temps précieux à nous prodiguer des conseils, gagnerait grandement à publier ses passionnantes études. Pourquoi pas dans Inf’Auxonne, dont la rédaction devrait leur réserver le meilleur accueil ! Ou encore, dans Le Bien Public !!

Les uhlans discrets du Charmoy nouvelliste

Les uhlans discrets du Charmoy nouvelliste

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 avril 2016 (J+2667 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma