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21 décembre 2024 6 21 /12 /décembre /2024 01:00

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (5) - du 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre présente série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » que nous terminons aujourd'hui avait été interrompue à la fin de septembre dernier par quelques coups de théatre, ces derniers sans intérêt historique ni culturel particulier.

Ils nous ont néanmoins donné un aperçu édifiant de l'état de notre société... à faire froid dans le dos ! Nos dirigeants, occupés à leurs calculs politiques, ont du souci à se faire.

Passons là-dessus et revenons à de vraies considérations historiques et littéraires visiblement étrangères à un certain public, délaissé de ses élites, et qui, comme la terre abandonnée du laboureur, retourne à la friche.

Cette tempête facebookienne montée en épingle par un apprenti sorcier ne nous aura jamais empêché de dormir, nous qui avons traversé d'autres épreuves.

Dans ma carrière, j'ai eu raison avec ma plume contre une inspectrice générale à qui j'avais eu l'heur de déplaire et qui me chercha chicane dans un rapport baclé et mal ficelé.

Comme par hasard elle était corse, elle s'appelait Marie-France et tomba dans mon cas sur un os ! Dans tous les sens du termes ! L'affaire fit grand bruit dans toute l'Académie et j'obtins finalement la hors-classe qu'elle voulait me sucrer ! C'était à la fin du siècle dernier ! Ma carcasse a vieilli, mais trempée à de nombreux combats elle s'est aiguisée !

C'est pourquoi nous regardons ce soudain typhon de septembre dernier dans la baignoire de Napoléon pour ce qu'il est. Peu de chose à vrai dire.

Nous remercions les écoles militaires ainsi que d'excellents chefs de nous avoir appris la méthode de raisonnement tactique, à nous qui fûmes un temps, en tant que réserviste, officier traitant 2B au COMLOG de Metz puis au CFLT de Montlhéry, un coin de France où justement se déroule le présent épisode de notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS »

Reprenons donc le fil de notre histoire en forme de conversation de bon ton !

Dans le précédent épisode de notre série, nous parlions de Frédéric MASSON généralement considéré, encore de nos jours, comme un historien napoléonien reconnu

Et ce, sans avoir eu besoin, comme d'aucuns, de se faire porter sur le pavois des copains (pines) facebookiens de tous poils avec ou sans bonnet à poil.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

Tout homme, fût-il grand, a ses travers et ses manies. La grandeur de Frédéric Masson est dans l'œuvre qu'il a laissée. Nous en avons donné quelques aspects dans les épisodes précédents de cette série.

Les témoignages crus et désopilants de celui qui fut un temps l'un des voisins du maître ne peuvent en rien altérer la valeur de son œuvre, tout au plus pourront-ils distraire un moment certains de nos lecteurs. De ceux, du moins qui ne crient pas « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure...

Nous livrerons donc, à travers ses écrits, les remarques sur Frédéric MASSON d'un journaliste et polémiste d'un grand talent : Léon DAUDET (1867-1842), fils d'Alphonse DAUDET (1840-1897) qui lui, n'est plus à présenter.

« Chantecler tu me dis qu'Alphonse DAUDET ne serait plus à présenter. Il me semble que t'es vachement optimiste. T'es vraiment allé voir comment qu'ça cause dans les cercles passionnés !!! »

Bien sûr que je suis optimiste mon gars ! Et puis je trouve que tu es vraiment sévère, car dans la grande poubelle napoléonienne facebookienne de fin septembre j'ai trouvé au moins un commentaire de qualité et quelques autres respectables ! Allez, basta mon gars, arrête de me couper, laisse moi continuer !

Revenons à Léon DAUDET et à ses témoignages humoristiques sur MASSON.

 

Puisqu'il convient toujours de laisser le lecteur (ou l'auditeur) juger par lui-même sur pièces plutôt que d'agiter un hypothétique « karma » ou de proclamer à cors et à cris une prétendue « passion », nous proposerons simplement à nos bienveillants lecteurs une lecture des textes en question.

Dans ce but, nous avons pris la peine de réaliser un montage que chacun pourra utiliser et approfondir à sa façon sans être téléguidé.

« Dis donc, t'as bien bossé mon colon ! »

Oui mon gars, j'ai plus d'une corde à mon arc et mes talents sont variés. Je crie pourtant pas « Vive l'Empereur tous les quarts d'heure »

Et puis Léon Daudet, comme nous allons le voir à présent parmi plein d'autres choses, osait bien se moquer du grand Frédéric MASSON et de sa sempiternelle « Soupe à l'Aigle ».

« Soupe à l'Aigle » ? « Soupe à l'Aigle » ? Comme t'y vas ! Les écolos vont te tomber fissa sur le râble !

Allez basta mon gars ! Laisse pisser le mérinos ! Lis moi donc ça et après tu causeras !

Claudi la « Soupe à l'aigle » il a aimé et ça l'a bien inspiré. Ça change un peu de la soupe à la grimace accompagnée d'un ragout de menace arrosé de clos Pisse-Vinaigre 1769 ! Pas vrai ?

Peu enclin à tirer sur les ambulances, nous n'irons pas exhumer la prose nauséabonde dont nous fûmes le destinataire à la suite d'une bien pitoyable affaire.

Nous ne nous avancerons à peine en affirmant que nous sommes par ailleurs populaire et appriécé à Auxonne et que notre blog, pour être dérangeant, n'est jamais insultant.

Les rancœurs recuites et secrètes de quelques grincheux qu'aura pu déranger notre franchise n'y changeront rien.

Affirmer comme l'a fait notre bonapartique adversaire que « la grande majorité des habitants d'Auxonne » l'auraient prévenu à notre propos révèle une ignorance totale du terrain de la part d'une personne dont le cercle de connaissances dans la population d'Auxonne semble visiblement restreint ce qui n'a rien d'étrange puisqu'il est dolois !

Nous n'avons quant à nous, jamais usé des arguments plainte ou menace et nous le ferons encore moins à présent. Nous n'avons vocation ni à engraisser les gens de robe ni à en découdre en mode bourrin.

Merci pour finir à la Présidente Vuillaume pas très facétieuse en l'espèce qui s'est permis dans ses commentaires sur le facebook de son impériale idole de juger de notre « intelligence ».

Pour la période des fêtes de fin d'année, nous présenterons une série de contes de Noël d'inspiration napoléonienne, comme il se doit !

Le grand Frédéric Masson selon Léon Daudet

Le grand Frédéric Masson selon Léon Daudet

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 01:00

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (2) - du 5 décembre 2024  (Jour 165 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article, nous avions pris le parti d'évoquer, dans les pas de Victor Hugo, un 2 décembre peu glorieux.

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (1) - du 2 décembre 2024

On nous taxera volontiers à ce propos de pessimisme.

On le serait à moins ! Il suffit de contempler l'état de notre monde en cette fin d'année 2024. Les réciteurs de vœux de tout poil auront du pain sur la planche en janvier prochain ! Ils devront aller chercher bien loin au fond de leurs méninges des lendemains qui chantent ! Pas vrai Chantecler ?

Aujourd'hui, loin des grandes pages de l'Histoire avec sa grande H, nous voudrions évoquer un 2 décembre plus modeste et plus local qui ne devait pas finir dans le sang même s'il mit quelques rougeurs à la boutonnière d'un de nos anciens maires, napoléonien à double titre, fort respectable et dont notre ville conserve encore les preuves du talent en matière d'urbanisme et d'embellissements.

Non ! Pour une fois, nous ne parlerons pas de Claude Pichard (1795-1883) !

Mais de l'un de ses contemporains Jean-Charles-Louis Giret (1792-1869).

Aperçu rapide sur la biographie de Louis Giret qui, à la différence de Claude Pichard ne naquit pas à Auxonne mais en Normandie, précisément à Sées dans l'Orne. Après l'École polytechnique il fit une carrière d'officier dans l'artillerie de l'Empereur (quand Claude Pichard était Garde d'honneur de l'Empereur) puis du Roi.

Présent à Auxonne en 1820, affecté sans doute dans la garnison, il s'y marie le 30 octobre

avec Fançoise Duborgia fille de l'architecte-voyer de la Ville d'Auxonne, dont les amateurs d'histoire locale connaissent les plans. Il contribuera lui-même plus tard à l'embellissement de notre ville et de ses monuments ainsi qu'à à l'amélioration de sa voirie, ayant été maire d'Auxonne de 1852 à 1860 au début du Second Empire.

C'est donc à Louis Giret et à ses services que devaient échoir la tâche ardue du suivi de l'édification de la statue de Bonaparte et de l'organisation de son inauguration en décembre 1857.

Pour plus de détails on pourra consulter :

J. Bernard, Statue de Napoléon Ier à Auxonne, Auxonne, Saunié, 1857

F. Manceaux et P. Poirrier, dir., La statue de Bonaparte à Auxonne, Auxonne, 1995 (disponible à l'office du Tourisme)

Nous voudrions aujourd’hui apporter une petite contribution originale à ces monographies. La statue fut inaugurée le 20 décembre 1857. Mais dans les semaines précédant cette inauguration, on avait eu chaud…

Le 2 décembre 1857, précisément, le préfet adressait à Monsieur Giret, Maire d’Auxonne, une lettre (Archives municipales d’Auxonne K. 1-3). Encore un 2 décembre impérial, moins glorieux que celui de 1805, moins « saignant » que celui de 1851, mais quand même...

Le Maire d’Auxonne, contre toute attente, venait de mettre le préfet dans un profond embarras en lui annonçant de but en blanc, et à moins d’un mois de la date prévue pour l’inauguration, son intention de démissionner. Homme de cœur, Giret, l’ancien polytechnicien de 1810 et lieutenant d’Artillerie de la Grande Armée, s’était résolu à prendre cette décision pour le moins imprudente en apprenant que l’Empereur n’assisterait pas en personne à la cérémonie. Dans sa longue lettre du 2 décembre, le Préfet usait donc de tout son talent pour l’en dissuader, ce à quoi il parvint.

Par décret du 19 décembre 1857, Jean, Charles, Louis Giret (Chevalier de 1832) était nommé Officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang à dater du même jour (remise à Dijon le 20 février 1858 par le Préfet Baron de Bry).

Le lendemain, 20 décembre, on inaugurait la statue !

Tout est bien qui finit bien !

Les temps ont changé, la statue a toujours beaucoup de succès auprès des Auxonnais et des touristes. Et ce succès est parfaitement justifié !

Ça ne finit plus à présent par une rosette, mais par des selfie !

Claudi a peaufiné l'illustration du jour comme vous pourrez le constater. Pour une plus grande facilité de lecture il vous en offre une version en PDF

Le texte en rouge rapporté sur la gravure originale de l'inauguration est tiré d'une page mémorable à la gloire miltaire d'Auxonne et des Auxonnais.

Cette page, nous l'avons tirée de l'avant-propos d'un ouvrage de l 'érudit Joseph Bard (disponible sur Gallica) intitulé Essai d'un Plutarque miltaire de la Bourgogne. Nous en offrons le PDF à nos distingués lecteurs. Certains peut-être, en toute modestie, s'y reconnaîtront ?!

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 décembre 2024 (Jour 165 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 00:24

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (1) - du 2 décembre 2024  (Jour 162 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Aujourd’hui c’est le 2 décembre, le 2S comme disent les cyrards, et précisément le 2S 219, 219ème anniversaire d’Austerlitz.

Nous ne pouvions décidément nous dispenser d'évoquer aujourd'hui cette date fondatrice dans l’histoire de la famille Bonaparte. De cette date devaient surgir deux Napoléons : le Grand d’abord, et le Petit ensuite.

Voilà pourquoi, comme nous l'évoquions dans notre précédent article : « Claude Pichard [et le reste] ce sera pour plus tard ».

AUXONNE : CLAUDE PICHARD, CE SERA POUR PLUS TARD - du 30 novembre 2024

Le 2 décembre 1805, c’était en effet Austerlitz, ça encore, du moins au sein de notre armée, on s’en souvient.

Cependant combien de nos contemporains connaissent le 2 décembre 1851, et le cuisant « hommage » que rendit Victor Hugo, dans son ouvrage Napoléon le Petit, à Napoléon III, l’auteur du coup d’état de ce 2 décembre 1851. Le temps a passé, la véhémence indignée du poète exilé ne retentit plus en écho, et nombre d’essayistes et de politiques ont même entrepris, au cours des dernières décennies, la réhabilitation de Badinguet, l’obscur neveu du vainqueur d’Austerlitz et le vaincu de Sedan en 1870. Sédan, comme l’écrit Paul Burani dans sa chanson bouffonne et assassine Le Sire de Fisch Ton Kan.

https://www.youtube.com/watch?v=ARJ42c_Yl14

En 1990, Philippe Séguin publiera un ouvrage d’apologie et de réhabilitation de Napoléon III, intitulé Louis-Napoléon le Grand (Paris, Grasset, 1990).

Le 12 janvier 2010, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale monte à la tribune pour rendre hommage à Philippe Séguin qui vient alors de disparaître ; et dans la foulée il salue la mémoire de Napoléon III !!

On imagine bien Victor Hugo, se retournant dans sa tombe à cette occasion, lui qui avait fustigé, dans les premières pages de Napoléon le Petit, le faux serment du Prince-Président, à cette même tribune de l’Assemblée Nationale, le 20 décembre 1848 !

En 2004, l’historien Pierre Milza publie Napoléon III, (Paris, Perrin, 2004). Cet ouvrage brosse, selon le critique André Larané, un portrait équilibré du personnage.

 

Citons quelques passages de l’article de Larané :

« Homme ordinaire et sans génie, d'un physique plutôt ingrat, il cultive le goût du secret, décide en solitaire et souvent dans l'improvisation. […] Dans les épreuves de jeunesse et par tempérament, Louis-Napoléon Bonaparte a acquis une grande sensibilité aux souffrances des humbles. Il s'est ainsi fait connaître par une brochure à la tonalité très socialisante sur L'extinction du paupérisme ».

Voilà quand même un portrait du neveu bien loin de la légende de l’oncle, Napoléon le Grand. Mais reconnaissons que le portrait du neveu, dans sa banalité triviale, porte en lui quelque chose de plus moderne qui nous parle.

Si l’on ajoute à cela les préoccupations d’ordre économique de Napoléon III, jointes au développement ayant accompagné réellement la période de son règne, on comprend mieux le prestige restauré dont jouit aujourd’hui Napoléon le Petit, dans un monde où l’économique tout puissant prime sur le politique inconsistant, où la réflexion historique s’efface devant la préoccupation immédiate, dans un monde, enfin, où le « grand homme » ne semble plus avoir sa place.

Nos lecteurs auront pu remarquer que dans sa forme, notre titre annonce une suite, ils auront même pu être déçu du caractère général et non proprement « auxonnais » de l'article.

Qu'ils se rassurent ! Le second épisode revêtira une couleur moins sanglante et surtout plus locale, avec néanmoins quelques nuances de rouge...

Pour l'illustration du jour, Claudi a emprunté à l'œuvre de Victor Hugo, pourfendeur de « Badinguet ».

 

Un 2 décembre de triste mémoire

Un 2 décembre de triste mémoire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 décembre 2024 (Jour 162 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 00:10

À PROPOS D'UN « MANUEL D'AUTODÉFENSE INTELLECTUELLE » - du 25 septembre 2024 (Jour 90 de la nouvelle ère de Chantecler)

Les intimidations et menaces de bas étage dont notre personne physique et morale a fait récemmment l'objet, nous avaient conduit à rédiger le précédent article.

AUXONNE SOUS L'EMPIRE DE LA CENSURE DÉCALÉE ? - du 23 septembre 2024

Précisons que ces intimidations et menaces dont certaines violentes et injurieuses, fallacieuses autant que prétentieuses, émanent de deux membres d'une même famille. Cette famille n'est pas pour autant corse, sinon par la proverbiale stature bonapartoïde de son chef !

Avant que d'aborder le thème annoncé dans le titre de ce présent article, nous exprimerons sans aigreur (ce défaut que l'un de nos contempteurs a le culot de nous imputer !!) et avec humour, la cocasserie de notre situation actuelle.

Car si certain prétend que nous n'en avons pas. Pour le coup, mon colon, nous en avons !

De quoi que tu as Chantecler ?

De l'humour bien décapant les enfants ! De l'esprit, de la générosité vraie, une plume et encore d'autres choses, bien accrochées celles-là ! De l'ardeur encore et pas un poil d'aigreur ! À la bonne heure !

Image cocasse, nous nous sentons actuellement, toutes proportions gardées dans la position de Letizia, Madame Mère.

Madame Mère, cette mère courage, qui ne manquait pas, elle non plus, d'un vrai courage viril, confrontée qu'elle était, à Ajaccio, dans la maison familiale, aux insultes des cousins, voisins et rivaux Pozzo di Borgo.

Oui ! Ce pot de chambre indélicat, dégoulinant et puant des cousins, voisins du-dessus que Madame Mère prend sur la tête ! Vous y êtes ! Comme elle, j'ai pris la dose !

Rappelez-vous, c'était au programme du spectacle d'août dernier offert par La Confrérie facétieuse !

J'y suis allé, et même plusieurs fois, bien en vue mon gars, ce qui ne pouvait nuire à la trésorerie de La Confrérie  qui en avait vraiment besoin ! Pas vrai les côpains ?!

Ce qui, hélas, selon ses dires couchés sur le papier, déplut pourtant impérialement à l'un de mes contempteurs de très mauvaise humeur qui se permet de juger en l'espèce de ma liberté d'aller et venir sur les lieux publics de notre République ! On aura tout vu ! Je ne mets pas, comme il se le permet dans la mienne, des plis-surprises non timbrés dans sa boîte aux lettres !

Ah ! S'il pouvait me mettre aux fers, voire à la ferraille, cet historien subtil autant que délicat qui se permet dans un libelle (que ses « amis » choisis ont pu lire) à propos de passion, ce mot qui ne quitte pas sa bouche, un abominable écart de langage.

Et ce, en formulant injurieusement la passion qu'il me prête : « ce monsieur, la sienne est de faire du mal parce qu'il ne sait pas ou plus quoi faire de sa vie »

En mémoire et respect sans doute de ma défunte épouse qui perdit son temps et ses forces à renseigner la passion de notre « historien ». Ce dernier, s'il était un homme généreux, aurait pu au moins m'épargner pareil crachat sur mon deuil !

Chers amis, vous admettrez qu'en homme d'honneur, il nous incombait de retourner à ce monsieur dont l'ego est si vite offusqué, son écœurant venin !

Qu'il m'assigne en justice, lui et sa famille avec laquelle d'ailleurs je n'ai rien à faire ni rien à voir, j'aurai matière à plaider et à jeter le plomb qui va bien dans la balance !

 

Et le « manuel d'autodéfense intellectuelle », alors ?

 

Je crois bien que, sans en avoir l'air, je viens de vous en tracer le préliminaire

Et que déjà la plaine qu'obscurcit le vol noir des corbeaux-délateurs à nouveau s'éclaire. 

Comme on dirait en mirlitaire, il est temps de couper les ailes des noirs corbeaux

Mettons la main dessus pour un horizon dégagé, plus bleu, plus pur et plus beau !

 

Mais alors, le « Manuel d'autodéfense intellectuelle », c'était une blague ?!? C'était du vrai !

Le jour même où la mitraille haineuse grêlait sur moi, je l'ai découvert au tabac-presse Gruet.

Sur son illustration de couverture, la belle judoka envoyant balader l'idole m'est une reine,

Comme pour certain Dolois, ce légendaire cheval dans la vitrine du tabac-presse des Arènes !

 

Feuilletant et parcourant la table du « Manuel d'autodéfense intellectuelle »

Je n'ai pourtant rien trouvé sur Napoléon.... ? Réfléchissons, la raison en est bien naturelle...

C'est que d'entrée la belle judoka l 'avait mis dehors en moins d'deux!

Moralité : Cherche belle judoka pour vaquer le soldat de plomb qui m'en veut !

 

Notre rédaction remercie d'avance Le Monde diplomatique de ne pas nous assigner en justice pour détournement non autorisé d'image !

Ce détournement d'image, accompagné d'une création de Claudi, nous l'offrons à ceux (et celles) de nos bienveillants lecteurs qui sauront défendre et préserver leur lecture préférée d' une révoltante autant que délirante censure  liberticide !

Qui se met sur le devant de la scène dans un pays démocratique doit s'exposer à la critique !

Pour votre confort de lecture, on vous le met aussi en PDF

Auxonne, l'auto-défense intellectuelle à la une

Auxonne, l'auto-défense intellectuelle à la une

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 septembre 2024 (Jour 90 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
23 septembre 2024 1 23 /09 /septembre /2024 00:51

AUXONNE SOUS L'EMPIRE DE LA CENSURE DÉCALÉE ? - du 23 septembre 2024 (Jour 87 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Le bruit court, et je vous le confirme, que le blog Chantecler serait en butte à une tentative de censure.

Rappelons qu'il y a deux ans, nous avions été insulté publiquement de la façon la plus ordurière en réunion publique, plus précisément le 6 octobre 2022, au Salon d'honneur des Halles. Nous ne désavouerons pas les lecteurs qui verraient un lien entre les deux affaires.

Il est vrai qu'une tendance au despotisme, au bourrage de crâne, et à la crétinisation des masses s'étend de plus en plus sur notre cybermonde.

La vie serait bien triste si nous perdions le droit d'en rire et que notre seul droit subsistant se limite à celui de crier « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure.

En ces moments difficiles, nous avons feuilleté pour notre plus grand réconfort un ouvrage de Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout (1835-1910), journaliste pamphlétaire, rédacteur du Tintamarre et du Trombinoscope.

En 1874, Touchatout publie l’Histoire tintamarresque de Napoléon III, recueil illustré de vignettes satiriques. Il y dépeint avec beaucoup d’humour la censure de son temps. Une lecture qui paraîtra sans doute pénible pour les censeurs-insulteurs aigris en redingote grise.

À l'occasion des Journées du Patrimoine, le sujet semble avoir brusquement repris le devant de la scène dans notre bonne cité.

Nous parions volontiers, qu'au jour d'aujourd'hui, dans la bonne ville de Dole, le cher Bonaparte n'aurait plus la moindre chance de faire imprimer sa lettre incendiaire contre Buttafoco.

Pour ceux et celles qui aiment encore rire et qui voudraient en savoir plus sur la censure vue par Touchatout, nous publions un extrait de l’Histoire tintamarresque de Napoléon III.

Claudi emprunte son image du jour à l’Histoire tintamarresque de Napoléon III. Vous y verrez Anastasie, la censeuse occupée à couper tout ce qui dépasse et qui déplaît.

Ouille, pour le coup, ça va faire mal à la grosse trompe de l'éléphant blanc qui risque d'y laisser un gros bout  !

Claudi vous met aussi pour le même prix l'image en PDF, l'image pas la trompe ! La trompe, mes amis nous la laissons bien volontiers à son propriétaire !

À bientôt !

Auxonne bientôt sous la coupe d'Anastasie

Auxonne bientôt sous la coupe d'Anastasie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 septembre 2024 (Jour 88 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
20 septembre 2024 5 20 /09 /septembre /2024 09:35

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024 (Jour 85 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Les deux précédents articles de notre série, rendaient hommage à l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon. Frédéric MASSON (1847-1923)

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (3) - du 17 septembre 2024

Un hommage sincère, non dépourvu d'humour cependant en ce qui concerne le penchant de ce grand homme pour la collection, penchant qui peut prêter à sourire.

Ce penchant, votre serviteur confesse d'ailleurs n'en être pas lui-même exempt, ce qui lui permet d'en rire d'autant plus facilement.

C'est un fait, une certaine manie de la collection, est une réalité privée que nous avouons et qui nous sert bien parfois pour notre documentation. Nous n'en infligeons pas pour autant l'inventaire détaillé à nos lecteurs comme certain napoléonomane local qui crie « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure.

Avant de présenter et de développer le thème de notre article du jour, permettez-nous d'annoncer à nos fidèles lecteurs et néanmoins amis que nous tenons en réserve pour eux et pour la suite quelques échantillons authentiques de la critique féroce autant que désoplilante des manies du grand Masson par Léon Daudet, le fils du célèbre Alphonse. Les Daudet étaient en effet des voisins et des familiers de Masson.

Venons en à présent au sujet du jour qui consiste en une étude comparative des causes déclenchantes de la passion « Napoléon » chez deux « historiens de l'Empereur et collectionneurs ». Le second sera d'Auxonne, inutile de vous le présenter nous n'en avons que trop parlé, appelons-le, si vous nous le permettez : « Qui vous savez ».

Et le premier alors, qui sera le premier ? Le premier sera encore une fois le grand Frédéric Masson (1847-1923) cet authentique monument d'histoire napoléonienne.

Une étude documentaire dont nous citerons les sources nous permet aujourd'hui de tenter un exposé des causes déclenchantes de la passion « Napoléon » chez Masson et de la remarquable persistance de celle-ci.

Nous n'écrivons pas une thèse et notre exposé qui pourrait être beaucoup plus largement développé, car la matière ne manque pas, sera nécéssairement bref.

À tout seigneur, tout honneur, commençons donc par Frédéric MASSON. Il avait 23 ans en 1870, il fut donc mobilisé, fait dont il devait par la suite tirer une grande fierté puisqu'Henri BORDEAUX dans son discours d'hommage aux obsèques de MASSON, le 23 février 1923 déclarait : « À vingt ans il avait fait la campagne de 1870, et même la médaille au liséré vert et noir était la seule décoration qu’on lui vit porter. À l’inquiétude de tous les Français il ajoutait l’anxiété de l’historien qui, pris dans les liens du passé, doute volontiers du présent. Son amour pour son pays dépassait son amour pour l’Empereur. »

Cette médaille au liseré vert était justement la médaille commémorative de 1870 qui conjugait dans le noir et le vert de ses bandes verticales alternées le deuil des provinces perdues et de l'espérance de la revanche.

IL semble bien que ce soit la défaite de 1870, en grande partie pourtant imputable à l'Empereur Napoléon III, chef malade, souffrant et prématurément vieilli d'une armée impréparée, qui ait fait de MASSON un bonapartiste convaincu en réaction des carences de la République.

Reprenons à ce propos, les phrases de Sylvie Biet, conservateur en chef de la bibliothèque Thiers.

« Frédéric Masson naît à Paris en 1847 dans une famille de hauts magistrats, il  se destine à la diplomatie et devient bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères. Ses convictions républicaines de jeunesse vont être anéanties par la défaite de 1870 et sa conséquence, la chute du Second Empire.

Estimant que « la République a livré deux provinces [l'Alsace et une partie de la Lorraine] et favorisé la Commune », devenant bonapartiste du lendemain il fera désormais, dans ses articles et ses livres, l’apologie de l’empire perdu. »

Voilà succinctement exprimées les causes généralement admises du bonapartisme de MASSON, qui sur un terreau moral et intellectuel d'une exceptionnelle richesse devaient produire une grande œuvre.

Passons maintenant à notre historien local. Le facteur déclenchant de sa « passion », si l'on en croit du moins ses propres déclarations serait « le cheval ». Cheval entraperçu dans la vitrine d'un tabac dolois devant lequel il poireautait attendant son épouse partie de son côté faire quelques courses, et comme toutes les épouses (aux dires de l'époux) tardait à en revenir.

C'est du moins ce qui nous fut conté lors de l'inoubliable « spectacle décalé » à Auxonne. Une prestation de derrière le château avec quelques saillies de derrière les fagots.

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (4) - du 22 juillet 2024

Il nous faut sans doute accorder foi à cette déclaration puisque notre auteur dolois local l'avait déjà faite en substance dans des circonstances moins torrides autour de la treizième minute d'un inoubliable podcast dans lequel notre auteur déclinait par le menu , il ya deux ans déjà, par le menu sa vie, son œuvre et sa passion Napoléon.

Le cheval, anodin bibelot, et pas cher avec ça, qui n'a rien à voir avec le terrible cheval de Guernica de Picasso apparaît peu après la treizième minute. Vous pourrez le vérifier en écoutant le podcast en lien

Dans un épisode ultérieur, nous laisserons au talent du puissant et sulfureux Léon Daudet le soin de brosser le tableau désopilant des manies de MASSON. Notre modeste talent se chargeant de notre napoléonomane local.

Claudi notre illustrateur talentueux a bien travaillé pour l'iillustration du jour, à cheval bien entendu entre tragédie et farce (de cheval ? Pourquoi pas?)

. Pour plus de confort, nous en diffusons la version en PDF

À suivre... À pied, à cheval ou en voiture !

Des Napoléons à cheval entre tragédie et farce

Des Napoléons à cheval entre tragédie et farce

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 septembre 2024 (Jour 85 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
17 septembre 2024 2 17 /09 /septembre /2024 00:10

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (3) - du 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Chers amis lecteurs, au seuil de la rentrée nous avions interrompu la présente série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » au profit d'autres sujets d'actualité.

Nous la reprenons aujourd'hui, dans une atmosphère rafraîchie signant la fin d'un été pour le moins mitigé.

La série nous conduira au seuil des Journées du Patrimoine et le franchira sans doute allègrement car nous avons matière à conter !

Tiens ! À propos de Journées du Patrimoine, nous n'irons pas visiter la Chambre de Bonaparte. Elle est décidément trop encombrée !! Pas assez spartiate et à la voir ainsi, on en a gros sur la patate !

On en garde la bizarre impression de n'avoir plus affaire au Régiment de La Fère mais au 1er Régiment de Gardes Meubles en pire !

Un témoin oculaire du temps digne de foi nous en a laissé une tout autre desccription, pas celle qu'on voit à la télévision ! Allez-y voir curieux, comme si vous y étiez, dans l'article en lien ci-dessous

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (3) - du 19 avril 2024

Après cette authentique visite de la chambre, vous découvrirez, chers lecteurs l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon. Frédéric MASSON (1847-1923) avec qu nous avions déjà fait connaissance dans le précédent article de notre série.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Nous y apprenions en particulier que Frédéric MASSON avait longuement œuvré à la redécouverte et à la publication de « documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte ». Parmi ceux-ci, certains intéressent particulièrement son séjour auxonnais.

Ces documents originaux ont été transcrits dans un ouvrage publié en collaboration avec un bibliothécaire italien : F. MASSON, G. BIAGI, Napoléon inconnu, Papiers inédits (1786-1793), PARIS, Ollendorff, 1895.

L'ouvrage est disponible sur GALLICA. Bonne lecture !

Frédéric MASSON, au cours de sa vie de bibliothécaire puis d'écrivain devait ainsi rassembler et exploiter une quantité impressionnante de documents écrits.

En parallèle de cette importante production, son fort penchant à la collection se concrétisa par une inlassable collecte d'objets divers et curieux relatifs à Napoléon.

L'ensemble est conservé actuellement dans le Fonds Masson de la bibliothèque Thiers

Les quelques détails, tirés de cette source en ligne, qui suivent, sont empruntés, en substance, au texte de Sylvie Biet, conservateur en chef de la bibliothèque Thiers.

Frédéric Masson naît à Paris en 1847 dans une famille de hauts magistrats, il  se destine à la diplomatie et devient bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères. Ses convictions républicaines de jeunesse vont être anéanties par la défaite de 1870 et sa conséquence, la chute du Second Empire.

Estimant que « la République a livré deux provinces [l'Alsace et une partie de la Lorraine] et favorisé la Commune », devenant bonapartiste du lendemain il fera désormais, dans ses articles et ses livres, l’apologie de l’empire perdu.

Son mariage en 1874 avec Marguerite Cottin, petite-fille d’un conseiller d’État du Premier Empire, le met en relation avec les principaux membres de la famille impériale. Il entretient notamment une amitié avec le prince Napoléon Jérôme, fils de Jérôme Bonaparte, qui lui donne accès à des documents importants pour la rédaction de ses ouvrages.

  Au soir de sa vie, Frédéric Masson décide que l’ensemble de ses collections sera légué à l’Institut de France et trouvera sa juste place au sein de la fondation Dosne-Thiers

Ce sont ainsi près de 70 000 livres, plus de 700 cartons d’archives, 30 000 estampes, 1 000 dessins et plus de 2 000 objets et tableaux qui entrèrent à la bibliothèque Thiers en 1926, après la mort de M. Masson en 1923. Et ce, en dépit de la répugnance que pouvait inspirer à l'éminent historien bonapartiste la figure et le rôle politique de Thiers.

L’originalité des objets de la collection Masson réside dans leur extraordinaire diversité : des œuvres d’art majeures côtoient des témoignages de l’art populaire (blagues à tabac, cadrans de montres, assiettes, éventails…).

Jusque dans les années 1980, ces objets, étaient exposés avec des tableaux, gravures et dessins dans les salons du rez-de-chaussée de la fondation, au sein d'un petit musée napoléonien.

Mais ce musée ne pouvait rivaliser avec d’autres collections telles celles de la Fondation Napoléon, de Marmottan, de Compiègne, de Fontainebleau ou des Invalides, pour ne citer que les plus illustres. Des soucis de rentabilité poussèrent donc les administrateurs de la fondation à reléguer les objets dans les réserves. Tableaux et objets, gravures et dessins, sont désormais prêtés lors d’expositions extérieures.

À la suite de cette étude très sérieuse, très poussiéreuse et très docte, Claudi se devait d'insuffler en image le vent d'humour qui caractérise notre blog.

Pour une meilleure lecture, nous vous gratifions d'une version PDF.

À suivre...

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 09:53

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024 (Jour 69 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Chers amis lecteurs, les incertitudes de la rentrée politique, la rentrée scolaire, la perte cruelle qui vient d'affecter notre ville par la disparition prématurée d'un de ses citoyens en beaucoup de points remarquable, nous font mesurer la vanité de publier la présente série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS ».

Nous poursuivons néanmoins notre travail de documentation qui garde selon nous tout son sens dans le fait que notre cité est et restera marquée de l'empreinte de Bonaparte et du séjour de celui-ci dans nos murs.

Nos recherches sans prétention, menées avec rigueur consoleront peut-être les vrais amateurs d'histoire excédés par certaines pantalonnades prétentieuses autant que clownesques, auxquelles nous avons assisté sous le label Bonaparte au cours de l'été qui se termine.

Le calendrier annonce aujourd'hui 4 septembre et nous profitons de l'occasion pour vous faire redécouvrir une date du calendrier qui compta non seulement dans l'histoire de Napoléon III , mais encore plus dans la vie de notre grand poète Victor Hugo qui n'était pas franchement son ami !

4 SEPTEMBRE 1870 : RENTRÉE POUR LA RÉPUBLIQUE - du 3 septembre 2023

Après ce petit rappel historique, revenons à nos moutons et à notre projet qui est de tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir), selon le titre de la présente série, des « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS », projet que nous avions annoncé dans notre précédent article.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (1) - du 31 août 2024

L'auteur sur lequel nous vous donnerons aujourd'hui un bref aperçu est un aristocrate italien, le Comte LIBRI (1803-1869), naturalisé français en 1833 et dont la carrière de collectionneur bibliophile et bibliomane vient croiser, par des voies inédites, l'histoire de Napoléon.

Le Comte LIBRI, homme de « collections extraordinaires » en matière de bibliophilie et d'érudition restera célèbre par ses catalogues de ventes prestigieux. Nous donnons en PDF la couverture de l'un deux. On notera le caractère international des libraires correspondants au dos de la couverture : Paris, Londres, Rome, Saint-Pétersbourg, New-York.

 

LIBRI est un scientifique, il n'est pas un historien de l'Empereur. Il récupéra toutefois, et entre autres, par des voies que nous qualifierons d' « obscures et plus ou moins licites », des documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte. Administrateur de diverses bibliothèques, le Comte LIBRI finit par se révéler coutumier du fait, et sur une grande échelle, en bien d'autres matières. Chacun comprendra que, dans le cadre restreint de cet article, il nous soit impossible d'entrer dans le détail de ces rocambolesques et carambouillesques affaires.

Nos lecteurs curieux pourront néanmoins prendre connaissance d'un luxe de détails à propos de l'odyssée de ces « documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte » dans la vingtaine de pages d'introduction d'un ouvrage, que Frédéric MASSON (1847-1923), l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon, publia en 1895, en collaboration avec un bibliothécaire italien, sous le titre (F. MASSON, G. BIAGI, Napoléon inconnu, Papiers inédits (1786-1793), PARIS, Ollendorff, 1895)

 

La lecture de cette introduction est véritablement passionnante. On y découvre tout le soin et la rigueur que montra Frédéric MASSON dans l'exploitation de documents complexes et d'une lecture difficile, la façon dont il sut s'entourer, jusqu'en Corse, d'avis autorisés indispensables pour une mise en perspective de ce fonds et la recherche de pièces permettant de compléter les pièces manquantes du puzzle. Le détail de ces recherches déborde largement le cadre de ce blog.

Un petit point d'humour et d'exotisme pour terminer. Au nombre des personnes qu'il remercie Frédéric MASSON nomme en page XVIII de son introduction le Prince Roland Bonaparte, exprimant toute sa  « gratitude à Son Altesse le Prince Roland Bonaparte qui [lui] a fait montrer les rares imprimés des Exercices publics de l'École de Brienne ».

Le prince Roland Bonaparte (1858-1924), petit-neveu de Napoléon Ier, et père de la psychanalyste Marie Bonaparte(1882-1962) apporte un éclairage divers sur l'image trop souvent « épinalisée » du monde napoléonien.

Au cours de l’été 1884, il entreprit une expédition en Laponie, accompagné de son bibliothécaire François Escard, de l’anthropologue Herman Frederik Carel ten Kate, d’un jeune philologue faisant fonction d’interprète, d’un photographe et de deux domestiques. Les clichés qu’il en rapporta, complétés par les écrits de son bibliothécaire, sont conservés au département des Cartes et plans de la BnF.

Claudi, volontiers amateur de fourrures, a retenu pour l'image du jour une photographie de Roland Bonaparte chez Les Lapons dans un costume au poil.

 

La saga des Bonaparte de Brienne à Auxonne via la Laponie

La saga des Bonaparte de Brienne à Auxonne via la Laponie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 septembre 2024 (Jour 69 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:41

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (1) - du 31 août 2024 (Jour 65 de la nouvelle ère de Chantecler)

Au seuil de septembre, mois des vendanges et du patrimoine nous entamons cette série historico-patrimoniale qui devrait nous conduire pour le moins jusqu'aux journées du patrimoine.

Comme dit le proverbe, « un clou chasse l'autre » et nous laissons choir à présent les napoléonades d'été Val de Saônoise dans les poubelles de l'histoire.

Ces poubelles de l'histoire qui sont leur lieu naturel au sens d'Aristote que nous nous permettons de citer ici : « Si rien n’y fait obstacle, chacun se porte vers son lieu propre, l’un en haut, l’autre en bas »

La fin de l'histoire, pas celle de la grande histoire au sens de Fukuyama, mais de la petite histoire au sens du Kouyu Val de Saônois, nous vous l'avions narrée dans un précédent article.

ADIEUX IMPÉRIAUX AUXONNAIS DE FONTAINEBLEAU À PONTAILLER - du 28 août 2024

Cet article en forme d'annonce sera bref, car nous ne souhaitons pas, d'entrée, déflorer notre nouveau sujet qui vous offrira quelques bons moments de lecture dans la bonne humeur.

N'y voyez qu'un modeste apéritif avec quelques cacahouètes salées, comme celui que l'on sert dans ces pots où l'on prend le verre en main après l'injonction : « La main d'ssus ! »

Pas de souci ! Des plats plus consistants suivront !

Pour Chantecler, comme pour le pékin moyen, les journées n'ont que 24 heures et il n'est pas de ces perroquets en pire qui se contentent de crier « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heures.

Claudi, quant à lui, a rivalisé d'imagination pour réaliser son illustration de rentrée littéraire!

Pour plus de confort nous la joignons en PDF

Post-scriptum Nous venions tout juste de poster cet article quand nous avons appris le deuil cruel qui affecte les proches d'un homme jeune et actif dans notre ville, que j'ai toujours considéré comme un ami.

Exprimer ma douleur et mes condoléances dans ce blog pourrait sembler déplacé, mais mon expérience de vieil homme m'aura enseigné, que pour celui qui a un cœur, notre vie sur cette terre est un rire sur la dérision de ce monde à travers les larmes brûlantes de la douleur.

 

Rentrée littéraire impériale à Auxonne ou ailleurs

Rentrée littéraire impériale à Auxonne ou ailleurs

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 août 2024 (Jour 65 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
28 août 2024 3 28 /08 /août /2024 01:50

ADIEUX IMPÉRIAUX AUXONNAIS DE FONTAINEBLEAU À PONTAILLER - du 28 août 2024 (Jour 62 de la nouvelle ère de Chantecler)

Le texte de ces adieux impériaux de Pontailler que nous reproduisons plus bas a été diffusé par « Qui vous savez » sur son facebook, à l'issue de sa dernière napoléonade du 23 août dernier à Pontailler.

De ce spectacle envoûtant qui déplaça des foules enthousiastes, nous avions rendu compte dans notre précédent article qui comptait beaucoup plus de lignes que le spectacle ne comptait de spectateurs

AUXONNE, BONAPARTERIES HARDIES AUXONNAISES OU LE FAN DE STÉPHANE- du 26 août 2024

Notre illustrateur Claudi, ce Doppelgänger fidèle qui nous accompagnait à la soirée de Pontailler a lu ce post facebook, le texte l'a visiblement inspiré et il n'a eu de cesse d'en tirer une image immortelle à la gloire de l'Empereur et de son armada de suiveurs et de délicieuses suiveuses qui bien souvent le suivent de loin en brodant leurs compliments sur la toile.

Aujourd'hui c'est Claudi qui travaille et nous économisons notre plume, nous contentant de reproduire ne varietur le post facebook que nous nommerons « Les adieux de Pontailler »

Les adieux de Pontailler

Bonsoir les ami(e)s.

Ce soir, je vous dis au revoir, adieu, à bientôt, bref, je suis devant la pancarte STOP.

Hier soir, à Pontailler sur Saône, j'ai présenté ma dernière représentation. Dorénavant, je ne me mettrai plus en avant afin de proposer une activité et attendrai que quelqu'un ou quelqu'une se manifeste autour de cette passion qui m'anime. Je répondrai alors présent. Je pense que mon temps est révolu, j'ai osé, et oeuvré en toute humilité, au grand dam et désespoir de certain et à la grande joie pour d'autres afin qu'Auxonne soit reconnue ville Impériale au travers de mon livre, conférences, etc.

Ce temps est terminé et je sais que cela ravira mon grand plus grand fan, eh oui, chaque vedette possède son fan bref, haut les coeurs, MAIS, je le répète, si une municipalité, associations, éducation nationale, entreprise,etc, souhaite proposer une conférence, représentation atypique sur le thème de Bonaparte, je répondrai présent et avec grande énergie. Présenter dans un théâtre une histoire décalée de Bonaparte, présent.

Voyez vous, cette passion est géniale, néanmoins elle se doit d'être contenue !

Nouvel objectif, pouvoir présenter au public ma collection de près de 800 objets, objets atypiques Napoléoniens ! Problème, trouver un local, etc. Un nouveau challenge.

Voilà les ami(e)s, je continuerai à vous présenter mes objets.

MERCI MERCI à tous ceux et celles qui ont cru en moi.

Mon seul regret restera celui de n'avoir pas pu disposer de la double nationalité Jurassienne et Bourguignonne, cela m'aurait évité tant de problèmes avec le genre humain !!!

Mon second livre sur bonaparte s'est arrêté à la page 110, c'est une aventure du feu de diable que lui fais vivre, et pourtant le stylo est posé à côté de la feuille.

Je vous souhaite vraiment de vivre vos passions et surtout de ne jamais décourager ceux et celles qui osent.

Avec toute mon amitié la plus sincère et au très grand plaisir de croiser votre chemin de vie

Stéphane

À propos de ce morceau de bravoure grandiloquent autant qu'ambigu nous nous abstiendrons d'un commentaire détaillé nous reconnaissant simplement dans la personne de

« mon grand plus grand fan ».

Il est clair, et nous parlons en connaisseur que les habitants d'Auxonne n'ont pas attendu les fantaisies plus ou moins inspirées d'un Dôlois pour découvrir le passé de leur ville. Il nous dit aujourd'hui adieu, mai qui sait ? Comme un train peut en cacher un autre, un adieu peut cacher un retour...

Ainsi, le Napoléon des adieux de Fontainebleau partant pour l'île d'Elbe s'empressa d'en revenir pour le plus grand malheur d'Edmond Dantès futur Comte de Monte-Cristo et de son pays.

Nous avons justement revu hier soir le film à l'Empire, la beauté des scènes et le jeu subtil des acteurs font de ce film un spectacle dont on ne se lasse pas de la beauté plastique. Il est vrai qu'Alexandre Dumas a eu le génie de faire d'une victime anecdotique et innocente du retour de l'Île d'Elbe un héros shakespearien.

Ce film a le souffle, le rythme et la couleur du vers hugolien des Châtiments écrits par l'exilé par Badinguet le neveu.

Visiblement le public était beaucoup plus nombreux à l'Empire hier au soir qu'à Pontailler.

À chacun son style, le style c'est l'homme et certaines enflures répétitives autant qu'éléphantesques ont tôt fait de lasser.

Les mots étant toujours les mots, nous ferons place à présent au talent graphique de Claudi dont l'illustration du jour devrait ravir nos fidèles autant que distingués lecteurs, sans oublier les lectrices y compris celles, ô combien nombreuses, du fabuleux ouvrage dont l'auteur talentueux fit de notre ville une ville impériale comme la grenouille sur son échelle et dans son bocal fait la pluie et le beau temps.

Pour votre confort l'illustration est disponible en PDF

À bientôt, chers lecteurs, le plaisir et le privilège de vous distraire! Sans micro !

 

Les adieux de Pontailler

Les adieux de Pontailler

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 août 2024 (Jour 62 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire