HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (5) - du 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)
Notre présente série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » que nous terminons aujourd'hui avait été interrompue à la fin de septembre dernier par quelques coups de théatre, ces derniers sans intérêt historique ni culturel particulier.
Ils nous ont néanmoins donné un aperçu édifiant de l'état de notre société... à faire froid dans le dos ! Nos dirigeants, occupés à leurs calculs politiques, ont du souci à se faire.
Passons là-dessus et revenons à de vraies considérations historiques et littéraires visiblement étrangères à un certain public, délaissé de ses élites, et qui, comme la terre abandonnée du laboureur, retourne à la friche.
Cette tempête facebookienne montée en épingle par un apprenti sorcier ne nous aura jamais empêché de dormir, nous qui avons traversé d'autres épreuves.
Dans ma carrière, j'ai eu raison avec ma plume contre une inspectrice générale à qui j'avais eu l'heur de déplaire et qui me chercha chicane dans un rapport baclé et mal ficelé.
Comme par hasard elle était corse, elle s'appelait Marie-France et tomba dans mon cas sur un os ! Dans tous les sens du termes ! L'affaire fit grand bruit dans toute l'Académie et j'obtins finalement la hors-classe qu'elle voulait me sucrer ! C'était à la fin du siècle dernier ! Ma carcasse a vieilli, mais trempée à de nombreux combats elle s'est aiguisée !
C'est pourquoi nous regardons ce soudain typhon de septembre dernier dans la baignoire de Napoléon pour ce qu'il est. Peu de chose à vrai dire.
Nous remercions les écoles militaires ainsi que d'excellents chefs de nous avoir appris la méthode de raisonnement tactique, à nous qui fûmes un temps, en tant que réserviste, officier traitant 2B au COMLOG de Metz puis au CFLT de Montlhéry, un coin de France où justement se déroule le présent épisode de notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS »
Reprenons donc le fil de notre histoire en forme de conversation de bon ton !
Dans le précédent épisode de notre série, nous parlions de Frédéric MASSON généralement considéré, encore de nos jours, comme un historien napoléonien reconnu
Et ce, sans avoir eu besoin, comme d'aucuns, de se faire porter sur le pavois des copains (pines) facebookiens de tous poils avec ou sans bonnet à poil.
HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024
Tout homme, fût-il grand, a ses travers et ses manies. La grandeur de Frédéric Masson est dans l'œuvre qu'il a laissée. Nous en avons donné quelques aspects dans les épisodes précédents de cette série.
Les témoignages crus et désopilants de celui qui fut un temps l'un des voisins du maître ne peuvent en rien altérer la valeur de son œuvre, tout au plus pourront-ils distraire un moment certains de nos lecteurs. De ceux, du moins qui ne crient pas « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure...
Nous livrerons donc, à travers ses écrits, les remarques sur Frédéric MASSON d'un journaliste et polémiste d'un grand talent : Léon DAUDET (1867-1842), fils d'Alphonse DAUDET (1840-1897) qui lui, n'est plus à présenter.
« Chantecler tu me dis qu'Alphonse DAUDET ne serait plus à présenter. Il me semble que t'es vachement optimiste. T'es vraiment allé voir comment qu'ça cause dans les cercles passionnés !!! »
Bien sûr que je suis optimiste mon gars ! Et puis je trouve que tu es vraiment sévère, car dans la grande poubelle napoléonienne facebookienne de fin septembre j'ai trouvé au moins un commentaire de qualité et quelques autres respectables ! Allez, basta mon gars, arrête de me couper, laisse moi continuer !
Revenons à Léon DAUDET et à ses témoignages humoristiques sur MASSON.
Puisqu'il convient toujours de laisser le lecteur (ou l'auditeur) juger par lui-même sur pièces plutôt que d'agiter un hypothétique « karma » ou de proclamer à cors et à cris une prétendue « passion », nous proposerons simplement à nos bienveillants lecteurs une lecture des textes en question.
Dans ce but, nous avons pris la peine de réaliser un montage que chacun pourra utiliser et approfondir à sa façon sans être téléguidé.
« Dis donc, t'as bien bossé mon colon ! »
Oui mon gars, j'ai plus d'une corde à mon arc et mes talents sont variés. Je crie pourtant pas « Vive l'Empereur tous les quarts d'heure »
Et puis Léon Daudet, comme nous allons le voir à présent parmi plein d'autres choses, osait bien se moquer du grand Frédéric MASSON et de sa sempiternelle « Soupe à l'Aigle ».
« Soupe à l'Aigle » ? « Soupe à l'Aigle » ? Comme t'y vas ! Les écolos vont te tomber fissa sur le râble !
Allez basta mon gars ! Laisse pisser le mérinos ! Lis moi donc ça et après tu causeras !
Claudi la « Soupe à l'aigle » il a aimé et ça l'a bien inspiré. Ça change un peu de la soupe à la grimace accompagnée d'un ragout de menace arrosé de clos Pisse-Vinaigre 1769 ! Pas vrai ?
Peu enclin à tirer sur les ambulances, nous n'irons pas exhumer la prose nauséabonde dont nous fûmes le destinataire à la suite d'une bien pitoyable affaire.
Nous ne nous avancerons à peine en affirmant que nous sommes par ailleurs populaire et appriécé à Auxonne et que notre blog, pour être dérangeant, n'est jamais insultant.
Les rancœurs recuites et secrètes de quelques grincheux qu'aura pu déranger notre franchise n'y changeront rien.
Affirmer comme l'a fait notre bonapartique adversaire que « la grande majorité des habitants d'Auxonne » l'auraient prévenu à notre propos révèle une ignorance totale du terrain de la part d'une personne dont le cercle de connaissances dans la population d'Auxonne semble visiblement restreint ce qui n'a rien d'étrange puisqu'il est dolois !
Nous n'avons quant à nous, jamais usé des arguments plainte ou menace et nous le ferons encore moins à présent. Nous n'avons vocation ni à engraisser les gens de robe ni à en découdre en mode bourrin.
Merci pour finir à la Présidente Vuillaume pas très facétieuse en l'espèce qui s'est permis dans ses commentaires sur le facebook de son impériale idole de juger de notre « intelligence ».
Pour la période des fêtes de fin d'année, nous présenterons une série de contes de Noël d'inspiration napoléonienne, comme il se doit !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans De pire Empire