AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (2)- du 10 juin 2024 (J+5653) après le vote négatif fondateur)
Certains lecteurs nous ont demandé une critique Chantecler du film « Furiosa Une saga Mad Max ». Nous nous en tiendrons, pour le moment, à notre essai précédent disponible en lien ci-dessous
AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2)- du 07 juin 2024
Néanmoins pour ne pas faire de déçus parce-que nous souhaitons ménager la chèvre et le chou (beaucoup de choux dans le film) nous la résumerons en une ligne : « Nounours, noyau de pêche, bielles et engrenages dans les sables »
En effet, l'heure politique est grave car nous venons d'entrer dans la saga « Dissolution Macron». Dans un tel état de fait, un coup d'état bonapartiste serait, selon certaines sources, à redouter.
Les données historiques que nous allons présenter dans la suite tendraient à démontrer que notre bonne ville pourrait bien se trouver dans l’œil du cyclone.
Il est donc urgent de revenir à nos moutons et à Napoléon.
Le premier épisode de notre série consacrée, rappelons-le, à une « bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de l'érection d'icelle, présentait notre dernière découverte bibliographique.
En l'espèce, une rarissime plaquette intitulée Le ramoneur de Napoléon
AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024
Aujourd'hui nous présenterons un texte d'un érudit bourguignon prolixe et de bonne pointure écrit aux veilles de l'inauguration de la statue de Bonaparte à Auxonne en décembre 1857.
Pour l'heure nous tairons son nom et la référence de l'ouvrage, données que nous ne manquerons pas d'afficher dès notre prochain épisode.
Et nous livrerons toute chaude à nos lecteurs la substantifique moelle de cet os que nous avons rongé en respectant l'ordre du discours et en marquant les coupures :
« Le paysan de Bourgogne, expression du type loyal, a l'esprit essentiellement guerrier […] il a autour de son lit des portraits de généraux suspendus à côté des madones et des saints patronaux [ndlr : rien à voir avec le MEDEF]. Ses chansons les plus connues sont toutes militaires ; il sait cent noms de héros pour un nom d'économiste ou de philosophe. S'il voit un bourgeois décoré, il lui demande carrément à quels combats il a assisté [ndlr : du genre transposé actuel « t'as été au Mali ? »][…] C'est pourquoi les gloires militaires de l'Empire furent si retentissantes et si populaires à son foyer ; c'est pourquoi le nom de Napoléon Ier le fascina et le fascine encore actuellement [ndlr : notre lecteur pourra valider cet « actuellement » de 1857 pour le temps présent]
Une solennité prochaine dont la ville d'Auxonne, ce Strasbourg, ce boulevard militaire de la Bourgogne du côté de l'Helvétie, doit être bientôt le théâtre, fera éclater le sentiment du peuple bourguignon à l'endroit [ndlr : « à l'endroit », plus actuel : à l'égard] des émotions militaires : je veux parler de l'inauguration projetée dans cette cité, de la statue de Napoléon Ier, sous la forme de lieutenant d'artillerie […]
Quelle ville bourguignonne plus essentiellement martiale que la cité auxonnoise ! Auxonne c'est le noyau et l'expression de la Bourgogne militaire [ndlr : il semblerait que cette expression grandiloquente n'ait pas franchement vieilli depuis] […]
Les notables auxonnois sont d'anciens officiers meurtris dans les combats ; le peuple d'Auxonne se recrute sans cesse dans les anciens soldats. Cette ville n'agit, ne pense, ne parle que par l'armée, pour l'armée, avec l'armée et dans l'armée .
Ses vieillards meurent, ses enfants naissent, grandissent, se développent dans l'instinct militaire, se réveillant au bruit des clairons, s'endormant au son des tambours et se rappelant que ses premiers jeux s'exercèrent au milieu des casques, des boulets et des obus, que les premiers chants qui les aient bercés sur le sein de leurs nourrices étaient des refrains guerriers. En un mot à Auxonne le champ d'honneur est pour tous, ce qu'est la mer est pour les fils de Cherbourg et de Toulon [ndlr : voilà de quoi combler les marins auxonnais actuels héritiers du Capitaine Landolphe], ce qu'est la vigne pour ceux de Vollenay [ndlr : n'omettons pas de Vougeot, le clos qui a la cote], de Condrieu, de Tain et du Médoc.[…]
Et n'oublions surtout pas, puisque tel est sujet du jour que le neveu qui érigea cette statue à son oncle, s 'il fut moins heureux en matière de coups d'éclats (guerre de Crimée (100000 morts français), guerre du Mexique, guerre franco-allemande), n'eut rien à lui envier en matière de coups d'état !
Claudi n'a pas eu à se tordre les méninges pour l'illustration...
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