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26 septembre 2023 2 26 /09 /septembre /2023 01:00

AUXONNE : UN CHÊNE BLÜCHER BIENTÔT AU SECOURS DU CHÊNE NAPOLÉON ? (2) - du 26 septembre 2023 (J+5396 après le vote négatif fondateur)

Nous poursuivons notre série dont c'est aujourd'hui le deuxième épisode et qui aura encore une suite. Dans le précédent épisode nous découvrions l'existence d'un chêne Blücher chez notre jumelle polonaise

AUXONNE : UN CHÊNE BLÜCHER BIENTÔT AU SECOURS DU CHÊNE NAPOLÉON ? (1) - du 15 septembre 2023

Sans quitter notre bonne ville d'Auxonne, nous avons entrepris de mener une enquête à propos de cet arbre du genre Quercus (il s'agit d'un chêne pédonculé) jusqu'en Pologne. Internet facilite bien les choses !

Un arbre du genre Quercus ! Une drôle d'idée me direz-vous !

Rien de plus évident ! Un arbre du genre Quercus napoléonien de surcroît comme nous allons bientôt le découvrir et qui a de quoi nous rendre jaloux, nous qui n'avons plus de Chêne Napoléon !

Ce chêne Napoléon dont le Commandant Bois disait dans son excellent ouvrage Napoléon Bonaparte lieutenant d'artillerie à Auxonne (Paris, Flammarion, 1898, pp.108 &109) :

« C'est sur la lisière de la forêt de la Crochère, au hameau de la Cour […] que s 'élève le Chêne Napoléon. Avant la chute de Napoléon III, les promeneurs allaient volontiers, pendant la belle saison, s'asseoir sous le feuillage de cet arbre séculaire, qui avait abrité le futur empereur. Le lendemain de la fête d'Auxonne, au commencement de septembre, les visiteurs s'y rendaient par milliers, pour se livrer aux jeux et aux danses, et faire des repas champêtres sur le gazon.

Aujourd'hui [en 1898], le Chêne Napoléon est abandonné, sinon oublié : objet d'indifférence pour les anciens, il est inconnu de la jeunesse actuelle. »

Un article en ligne de la presse locale d'Ostróda nous a permis d'en apprendre un peu plus sur un autre chêne bien dru celui-là, que visiblement on n'oublie pas et qui, comme l'indique le titre de l'article en question, figure au palmarès des finalistes de « l'arbre de l'année 2023 ».

Le plus simple est de se référer à l'article « d'Ostróda flash » en question. Il est en polonais, mais promis, notre rédaction vous en traduira l'essentiel, du moins en ce qui nous concerne nous les Auxonnais qui n'avons plus de Chêne Napoléon à La Cour !

Voici notre traduction des paragraphes 2 et 3 (chapeau de l'article non inclus) concernant le chêne en question :

« Le chêne communément appelé Chêne Napoléon est officiellement appelé Chêne Blücher. Ce nom lui fut donné en 1913, à l'occasion du centenaire de la « Guerre de Libération de 1813 ». Le général Gebhart Leberecht von Blücher était l'un des commandants des troupes alliées lors de la Bataille des Nations à Leipzig en 1813 [N.D.L.R. Chantecler : cette bataille qui se déroula du 17 au 20 octobre 1813 fut une défaite pour Napoléon]. Blücher devait par la suite commander avec le duc de Wellington, à la bataille de Waterloo.

« Des anecdotes, tant anciennes qu'actuelles, sont associées au chêne Blücher. L'une d'elles fait référence à l'appellation « Chêne Napoléon » donnée communément à l'arbre. L'empereur Napoléon Bonaparte entra à Ostróda avec son armée en 1807 et vécut pendant plus d'un mois dans l'ancien château teutonique. La légende raconte que pendant ses loisirs, il se reposait en un lieu de prédilection - sous un grand et magnifique chêne. D'où le nom donné communément à l'arbre. »

Cette perspective idyllique dépeignant l'Empereur se reposant, à ses moments de loisirs sous le grand et magnifique chêne semble plus conforme à la légende qu'à la réalité historique.

Sachant que l'Empereur séjourna à Osterode du 21 février au 31 mars 1807 et que le chêne en question était isolé et éloigné d'environ deux kilomètres de son quartier général de l'Ordenschloss, on imagine mal l'Empereur se reposant dans une solitude enneigée sous un chêne dépouillé de ses feuilles et qui n'avait pas encore l'imposante stature qu'on peut admirer aujourd'hui.

Arrivé à Osterode depuis quelques jours, Napoléon n'écrivait-il à l’Impératrice Joséphine : « Je suis dans un mauvais village, où je passerai encore bien du temps : cela ne vaut pas la grande ville ». Cette confession ne plaide pas pour des promenades dans la campagne.

Dans sa monumentale édition illustrée de Histoire de l’Empire (Paris, Lheureux, 1865) Adolphe Thiers relate le séjour de l'Empereur  : 

« C’est du petit bourg d’Osterode que Napoléon ordonnait toutes ces choses.[…] Napoléon avait voulu donner l’exemple de la résignation en restant au milieu d’eux. Les officiers de chaque corps envoyés à Osterode pouvaient dire qu’ils ne l’avaient pas trouvé mieux établi que le dernier d’entre eux » (p. 405 ).

Et plus loin : « Telle est la multitude d’objets dont il s’occupait dans le bourg d’Osterode, vivant dans une espèce de grange, d’où il contenait l’Europe et gouvernait son Empire » (p. 407 ).

Visiblement surbooké et surmené, l'Empereur n'avait certainement pas le temps de rendre visite au chêne.

Reprenons la phrase « d'Ostróda flash » : « La légende raconte que pendant ses loisirs, il se reposait en un lieu de prédilection - sous un grand et magnifique chêne. D'où le nom donné communément à l'arbre. »

Ne semble-t-elle pas s'appliquer plutôt au jeune lieutenant en second du Régiment de la Fère et à feu le chêne de La Cour.

Les échanges récents Auxonne-Ostróda sont sans doute à l'origine de ce phénomène de chênes communicants qui ouvre des perspectives que nous ne manquerons pas de développer dans un prochain épisode....

 

 

Nostalgie de Brienne au pays de la mazurka

Nostalgie de Brienne au pays de la mazurka

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 septembre 2023 (J+5391 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Amitiés internationales

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
21 septembre 2023 4 21 /09 /septembre /2023 09:48

NAPOLÉON BONAPARTE D’AUXONNE À LA POLOGNE (2) - du 21 septembre 2023 (J+5391 après le vote négatif fondateur)

Après un premier épisode en lien ci-dessous, nous poursuivons la publication de cette série dans sa nouvelle version totalement remaniée intitulée « Napoléon Bonaparte d'Auxonne à la Pologne ».

NAPOLÉON BONAPARTE D’AUXONNE À LA POLOGNE (1) - du 08 septembre 2023

Cette série vise à mettre en parallèle un épisode de la grande histoire napoléonienne et la petite histoire des relations Auxonne-Ostróda entamées en 2022.

Laissons aux organes d'information locaux le soin de nous conter la suite de la petite histoire et rouvrons, quant à nous, le livre de la grande Histoire.

On y découvre quand et comment Napoléon, plus de deux siècles avant nos élus municipaux, arriva à Osterode en Prusse (actuellement Ostróda en Pologne).

Les Auxonnais(es) qui suivent l'actualité connaissent sans doute le motif des déplacements de notre premier édile et de sa suite à Ostróda.

On ne saurait cependant exiger d'eux une explication historique de la présence de l'Empereur à Osterode au début de l'année 1807.

ll se pourrait que d'aucuns vous disent qu'il y est allé pour fonder le train des équipages militaires. Ce qu'il fit en effet, mais le fond de l'affaire est beaucoup plus complexe car il avait alors bien d'autres chats à fouetter.

Il importe d'abord de déterminer la cause première qui conduisit l'Empereur à Osterode.

L'origine de tout cela est à rechercher en Prusse. 

En effet, la Prusse inquiétée par la mainmise de l’Empereur sur l’Allemagne occidentale et méridionale ainsi que par les exigences croissantes de Napoléon à son égard adhère, en septembre 1806, à la quatrième coalition réunissant Angleterre, Prusse et Russie.

Et dès octobre, les armées de ces deux pays continentaux coalisés se mettent en marche vers le sud-ouest, en direction du Rhin.

Ce qui place l'Empereur dans une situation d'urgence comme le démontrent ses déclarations publiées dans les Bulletins de la Grande Armée.

Conséquence, l’Empereur et son armée franchissent début octobre 1806 le Main de Würzbourg.

Parti pour une longue campagne qui le conduira jusqu’aux confins orientaux de la Prusse avec la Russie, Napoléon ne rentrera en France que dix mois plus tard.

Une carte établie par nos soins permettra à nos lecteurs de suivre le périple de Napoléon de Würzbourg début octobre 1806 à Tilsit en juillet 1807.

Et c'est au cours de cette longue absence qu'il aura l'occasion de séjourner à Osterode du 21 février au 31 mars 1807, pour s'établir ensuite, et dès qu'il le pourra, dans un cantonnement, de son propre aveu, beaucoup plus confortable.

Dans nos prochains épisodes, nous examinerons plus en détail les circonstances qui conduisirent l’Empereur à opérer un « repli » vers le sud ouest après la bataille d’Eylau ainsi que les conséquences qui en résultèrent au nombre desquelles son séjour à Osterode

Claudi a choisi le thème de cette sanglante bataille d'Eylau pour illustrer notre propos d’aujourd’hui.

Le Capitaine Hugo à Eylau

Le Capitaine Hugo à Eylau

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 septembre 2023 (J+5391 après le vote négatif fondateur)

Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
10 septembre 2023 7 10 /09 /septembre /2023 01:00

AUXONNE, FÊTE PATRONALE, CONSCRITS ET LIBÉRATION - du 10 septembre 2023 (J+5380 après le vote négatif fondateur)

Je sens que nos napoléomanes vont être déçus, car aujourd'hui Bonaparte n'est pas au menu ! Patience, le premier épisode de notre série, en lien ci-dessous connaîtra une suite

NAPOLÉON BONAPARTE D’AUXONNE À LA POLOGNE (1) - du 08 septembre 2023

Pour l'heure, c'est un petite visite dans les archives du patrimoine festif de notre bonne ville que nous proposons à nos lecteurs

Nous avions fait récemment une incursion dans les archives de la Saint-Christophe par Bulletin paroissial interposé.

Nous renvoyons aujourd'hui nos lecteurs à une étude beaucoup plus substantielle publiée par nos soins sur La petite fabrique de l'histoire

La fête patronale d'Auxonne et les conscrits

Auxonne, la classe 1890

Auxonne, la classe 1890

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 septembre 2023 (J+5380 après le vote négatif fondateur)

Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
6 septembre 2023 3 06 /09 /septembre /2023 13:51

AUXONNE,TERRE D'ÉLECTION DES OBJETS NAPOLÉONIENS ATYPIQUES - du 6 septembre 2023 (J+5376 après le vote négatif fondateur)

Nous évoquions dans notre dernier article une sortie historique de l'Empire pour une entrée en République.

4 SEPTEMBRE 1870 : RENTRÉE POUR LA RÉPUBLIQUE - du 3 septembre 2023

Dans notre bonne ville d'Auxonne, le dernier Inf'Auxonne n° 80 vient tout juste de sortir des presses, et tout bon(ne) citoyen(ne) sort de sa lecture convaincu(e) de la chance qu'il /elle a d'habiter « une ville où il fait bon vivre ».

« Ville impériale » de surcroît ! Îlot de bonheur au sein d'une République dont le baromètre ne semble pas au beau fixe !

« Ville impériale » ?

« Ville impériale » pour sûr ! Impossible de l'oublier lorsqu'on arpente notre Grande rue ! Et pourquoi donc ?

Gros malin ! C'est marqué sur les poubelles !

Gros malin toi-même, t'as rien d'autre à reluquer !

Interrompons ce dialogue entendu hier dans notre grande artère verdoyante alors que j'avais fait une pause sur un banc non loin d'une de ces poubelles. Fatigue ? Canicule ?

Toujours est-il que ce dialogue a souligné pour moi le caractère incongru de ces objets.

Certes, je l'avais déjà remarqué comme le montre la composition suivante depuis déjà longtemps publiée.

Il m'est alors venu une idée : ces objets napoléoniens sont, pour le coup, atypiques de chez atypique.

Ça confine presque au génie ! Et puis, c'est du lourd !

Voilà qui ferait plaisir à un collectionneur en la matière qui n'est plus à présenter,  et qui clame urbi et orbi sur les réseaux sociaux sa passion pour Napoléon et les « objets napoléoniens atypiques »  !

Nous n'en dirons pas plus.

Notre municipalité, toujours soucieuse du bonheur de ses semblables ne devrait pas manquer de faire un heureux en mutant l'un des meilleurs éléments de sa fière section de sentinelles-poubelles de la Grande rue sur une nouvelle affectation.

Auxonne, terre d'élection... des objets napoléoniens atypiques

Auxonne, terre d'élection... des objets napoléoniens atypiques

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 septembre 2023 (J+5376 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
3 septembre 2023 7 03 /09 /septembre /2023 10:40

4 SEPTEMBRE 1870 : RENTRÉE POUR LA RÉPUBLIQUE - du 3 septembre 2023 (J+5373 après le vote négatif fondateur)

 

Le 4 septembre 1870, le Second Empire tombait irrémédiablement sous les coups de l’invasion allemande et Gambetta proclamait la IIIème République.

La France sortait de l'ère impériale et l'Allemagne y entrerait bientôt, le 18 janvier 1871, dans la Galerie des Glaces de Versailles.

Ce 4 septembre 1870 annonçait aussi la promesse d’un retour pour Victor Hugo, le poète exilé.

Napoléon III déchu, Victor Hugo, son ennemi juré depuis le coup d’état du 2 décembre 1851, boucherie que le poète avait relatée en traits sanglants dans son ouvrage Histoire d’un crime, pouvait enfin rentrer dans son pays après un long exil.

4 septembre, pour Victor Hugo, date fatidique du calendrier !

En effet, 27 ans auparavant, le 4 septembre 1843, la mort par noyade de sa fille Léopoldine avait cruellement endeuillé le poète, et assombri sa vie pour de longues années.

En 1872, Victor Hugo, publiait, en forme de calendrier, un recueil de poèmes intitulé L’année terrible. En 12 chapitres correspondant à 12 mois, d’août 1870 au mois de juillet 1871, le poète y relatait en vers sa vision de la guerre de 1870-71, cette « année terrible ».

Le déclenchement de la guerre de 1870-71 par la déclaration de guerre de la France à la Prusse est le résultat d’un terrible imbroglio diplomatique manigancé par le Chancelier Bismarck.

Trop compliqué pour nous ! S’il en présente quelques aperçus de l'histoire, notre blog ne prétend pas être un livre d’histoire.

Pour résumer en gros et en bref cette sombre péripétie, nous aurons donc recours à la poésie et à l’image.

Dans le chapitre « septembre » de L’année terrible Victor Hugo nous apporte un concours providentiel, et nous donne un excellent résumé en vers de l’affaire :

 

« Oui, Bonaparte est vil, mais Guillaume est atroce

Et rien n’est imbécile hélas, comme le gant

Que ce filou naïf jette à ce noir brigand

L’un attaque avec rien ; l’autre accepte l’approche

Et tire brusquement la foudre de sa poche ;

Ce tonnerre était doux et traître, et se cachait.

Leur empereur avait le nôtre pour hochet.

Il riait : Viens petit. Le petit vient, trébuche,

Et son piège le fait tomber dans une embûche. »

 

Remarquons que, rentré en France, le poète n’a rien perdu de son aversion pour Napoléon III qualifié au passage de « vil » et de « filou naïf », voire d’ « imbécile ».

Signalons en passant une licence poétique de Victor Hugo dans ce vers : « Leur empereur avait le nôtre pour hochet. »

Si Napoléon III a bien été le jouet des manigances prussiennes, il faut noter en revanche qu’au moment du déclenchement de la guerre, Guillaume, quant à lui, n’était pas empereur, mais seulement roi de Prusse, il deviendra Empereur d’Allemagne le 18 janvier 1871, comme nous l'avons vu plus haut après l’écrasement militaire de la France.

En contemplant le mobilier urbain de notre bonne ville, Claudi ne peut s'empêcher de se remémorer que l'écrasement du Grand Napoléon avait nécessité d'autres moyens que celui du Petit.

À propos du Petit, il a tiré de ses archives une caricature du temps plutôt évocatrice, qui lui a semblé un assez bon pendant aux vers de Victor Hugo.

 

Le défi de Napoléon  à Guillaume qui fit tomber l'Empire

Le défi de Napoléon à Guillaume qui fit tomber l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 septembre 2023 (J+5373 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 10:41
LA FIN GLORIEUSE D'UN HISTORIEN DE LA JEUNESSE DE BONAPARTE À AUXONNE - du 29 avril 2023 (J+5246 après le vote négatif fondateur)

Bien conscient qu'une maladie très répandue dans nos contrées, le radotage d'empire chronique, nous menaçait nous avons résolu d'interrompre provisoirement nos publications à propos de Bonaparte et de ses fans.

Nous parlerons encore cette fois, néanmoins, de l'histoire du jeune Bonaparte à Auxonne.

Pourquoi ?

Diverses recherches concernant une série prochaine d'articles (dont Bonaparte ne sera pas le sujet !) nous ont conduit par hasard à découvrir dans un journal local ancien de 1914 une annonce à propos d'un ouvrage sur Bonaparte à Auxonne.

Les lecteurs de cet article et l'auteur de l'ouvrage lui-même ignoraient sans doute alors que l'Histoire allait bouleverser l'Europe et le monde quelques mois plus tard.

En ce qui concerne l'auteur Louis Georges CARESME (1882-1915), à qui nous rendons hommage aujourd'hui, le destin le touchait au cœur le 26 septembre 1915 comme le mentionne cette citation "Officier de grande valeur, d'une activité inlassable ayant toujours montré le mépris complet du danger, ayant déjà mérité 2 citations à l'Ordre de la Division. Détaché à l'État-Major de la Brigade, a été tué d'une balle au cœur, alors qu'envoyé en mission dans la première ligne, il examinait les positions ennemies"

 

Post scriptum samedi 29 avril 13h30

Mille excuses à Fabrice Vauchey, représentant local du Souvenir Français, qui tenait aujourd'hui son assemblée générale, d'avoir traité un sujet qui lui tient à cœur, précisément aujourd'hui.

En remerciement de son action dans la lutte contre un injuste oubli nous lui dédions cet article.

Le champ du repos d'un historien de Bonaparte àAuxonne

Le champ du repos d'un historien de Bonaparte àAuxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 avril 2023 (J+5246 après le vote négatif fondateur)

Visions d'histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 13:08

AUXONNE 2023, ANNÉE NAPOLÉON III : RETOUR DE BONAPARTE ET DE L'UNIFORME AU LYCÉE ? - du 31 décembre 2022 (J+5127 après le vote négatif fondateur)

Notre rédaction présente ses meilleurs vœux pour 2023 à ses fidèles lecteurs et à tout ses concitoyens !

Au fait, savez-vous que l'année 2023 sera l'année Napoléon III ?

Pourquoi ?

Tout simplement parce que Napoléon III, qui n'est pas mort à Sainte-Hélène, est mort en 1873... À vos calculettes : 2023 ¬1873 = 150 !

Conséquences locales dans notre cité désormais impériale ?

Grandioses sans doute, mais nous en ignorons pour l'heure les détails...

L'histoire nous apprend cependant que, durant un court épisode, et par décret impérial du 18 mai 1863, suite à la demande du Conseil municipal d’Auxonne, Claude Phal-Blando étant maire, l’actuel Lycée Prieur. prit le nom de Collège Bonaparte.

2023 marquera donc le 160ème anniversaire de cette dénomination !

. L’établissement connut ainsi, lors des années 1863-64 un essor particulier concrétisé par la réalisation d’importants travaux : aménagements intérieurs et installation de dortoirs dans les combles. Un fronton fut construit, portant les armes de la Ville d’Auxonne et, en lettres d’or, l’inscription prestigieuse : Collège Bonaparte.

Les élèves d'alors portaient un uniforme à boutons dorés. Sur ces boutons figuraient l’aigle impériale et l’inscription « Collège Bonaparte Auxonne ».

La défaite française de 1870-71 marqua la fin de tout cela.

Le bruit court dans nos rues et sur nos places que des reconstitutions napoléoniennes seraient en projet pour 2023.

Claudi qui fut un habitué de ce cher lycée, propose (pourquoi pas ?) en guise de reconstitution le retour de la plaque « Collège Bonaparte » au fronton et de l'uniforme à boutons dorés !

Pas mal et original ? !

Auxonne 2023 année Napoléon III

Auxonne 2023 année Napoléon III

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 décembre 2022 (J+5127 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
12 décembre 2022 1 12 /12 /décembre /2022 09:41

TILSIT SUR LE VANNOIS OU LA COLOMBIÈRE DE LA PAIX - du 12 décembre 2022 (J+5108 après le vote négatif fondateur)

« Voilà un titre pour le moins énigmatique ! » s'exclameront encore tous les Tartanpions !

Pas tant que ça ! Il est tout bonnement à la mesure de la culture et de l'intérêt de nos bons lecteurs.

Toutefois, afin éviter d'inutiles conjectures nous en donnerons en bref la clef (Non ! Pas la clef du Champ de tir de la Colombière, pépère !)

Tilsit c'est un traité de paix signé le 7 juillet 1807 (07/07/07) entre deux premiers de la classe, l'un français et l'autre russe, Napoléon Ier et Alexandre Ier, sur une île du fleuve Niemen.

Le Vannois c'est le ruisseau qui arrose la Colombière, quartier périphérique de notre bonne ville.

Quant à la paix, elle clôt le titre pour rimer avec Tilsit.

Tilsit ! C'est donc sur un fait napoléonien que s'ouvre notre titre du jour et, pour rester dans la bonne note, nous mettrons nos pas, pour la suite, dans les traces de la grande armée napoléonienne, d'hier et.... d'aujourd'hui !

Car il existe encore aujourd'hui une grande armée napoléonienne !?

Certes, comme disait l'autre il vaut mieux préférer l'original à la copie, mais ce n'est pas toujours possible !

Pendant une dizaine de jours, la page facebook de notre bonne ville n'aura cessé de battre le rappel pour un apéritif littéraire, impérial autant que militaire devant se dérouler le 9 décembre dernier.

Alors sans complexe, votre serviteur à tout bonnement répondu présent à l'appel.

Il ne neigeait pas encore, on n'était pas encore vaincu par sa conquête et l'aigle ne baissait pas vraiment la tête. L'assistance était rare toutefois, une petite dizaine, intervenants compris. Mais la rareté n'est-elle pas un critère de qualité ! Pas vrai Marie ?!

L'auteur-conférencier ainsi que votre serviteur constituaient les seuls représentants de la gent masculine. À noter en passant qu'aucun(e) représentant(e) de la municipalité n'honorait l'évènement de sa présence.

Et ce, à la différence du « remue-méninges » du 6 octobre dernier dont nous gardons le souvenir doublement pénible d'un déroulement besogneux, fastidieux autant que houleux.

Déroulement qui devait nous inspirer une conférence gratuite en réponse à ce dispendieux prétendu « remue-méninges ».

AUXONNE : DÉFENSE ET ILLUSTRATION DE CLAUDE-XAVIER GIRAULT - du 21 novembre 2022

Notre hôtesse, la sympathique bibliothécaire de la bibliothèque Xavier-Girault, en déplacement provisoire à la Colombière pendant travaux, a visiblement bien conduit la soirée.

Votre serviteur gardera en particulier le bon souvenir de la poignée de main échangée avec le conférencier lors de l'apéritif final, entre brochette de carrés de Comté et verre de jus de pomme, qui devait conclure l'exercice.

Voilà toute l'histoire de notre Tilsit sur Vannois et de la Colombière de la Paix. Elle est de celles dont la simplicité et la franchise devraient réjouir tous nos lecteurs de bonne volonté.

Les pessimistes nous diront... Tilsit n'empêcha pas 1812 !

Pour changer du Niemen et du Vannois, Claudi nous conduit aujourd'hui sur les bords du Rhin au cours de l'été 1870. Pourquoi pas ?

2023 s'annonce en effet comme l' « année Napoléon III » (150ème anniversaire de sa mort en 1873) !

L'illustration de Claudi représente donc un sujet résolument napoléonien tout prêt pour l'année 2023. Certes pour la Paix , il faudra repasser par Versailles ! Mais au fait, Versailles est-elle, comme Auxonne, une ville impériale ?

 

La mauvaise querelle qui fit tomber le Second Empire

La mauvaise querelle qui fit tomber le Second Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 décembre 2022 (J+5108 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d'histoire


 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
8 novembre 2022 2 08 /11 /novembre /2022 11:08

BONAPARTE À AUXONNE, UN HISTORIEN INTERPELLE LES DOLOIS - du 08 novembre 2022 (J+5074 après le vote négatif fondateur)

Alors que la fièvre bonapartiste sévit toujours dans nos murs il est bien difficile pour l’honnête homme, soucieux de s’informer, de ne pas s’en préoccuper.

Nous donnerons aujourd’hui la parole à un Lorrain, Théodore Gosselin (1855-1935), historien célèbre autant que prolixe, plus connu sous le pseudonyme de G. Lenotre

Une réédition de textes choisis de G. Lenotre en 3 volumes intitulée Trois siècles d’histoire de France Paris, 1977, Librairie académique Perrin, contient en page 254 du deuxième volume un « avis aux Dôlois », comme on pourra le vérifier dans le PDF joint

Il semble que pour l’heure, aucun Dolois n’ait répondu de façon satisfaisante à la question.

Il appartenait donc à un Auxonnais d’y répondre précisément, ce qui fut fait, en son temps, sur ce blog.

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (6) - du 28 septembre 2022

Nos lecteurs, gens de bon goût, comprendront donc bien que nous rediffusions l’épatante illustration (foin de modestie la seule nécessité n’est-elle pas de briller !) de l’article en lien ci-dessus en image et en PDF pour faciliter la lecture…

Post-Scriptum du 9 novembre 2022

Alors que d’aucuns font en musique l’éloge du 18 Brumaire (9 novembre 1799), Chantecler ose avouer sa préférence pour l’humour anglais représentant le crocodile revenant d’Égypte faisant son putsch militaire. Il est vrai qu’avec les banquiers et l’armée à sa botte et au garde-à-vous, il était sûr d’Aboukir ! (ça c’est vraiment mauvais!)

Comme dirait l’autre : « la raison du plus fort l’emporte » !

Ne manquez pas l’image en PDF

Grosey accuse à Lons .jpg

Grosey accuse à Lons .jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 novembre 2022 (J+5074 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
7 novembre 2022 1 07 /11 /novembre /2022 05:00

AUXONNE, HISTOIRE ET ANECDOTES AUTOUR DE LA GRANDE FOIRE (2) - du 07 novembre 2022 (J+5073 après le vote négatif fondateur)

Partons, comme promis, faire un deuxième tour sur la grande foire !

Dans le premier épisode de notre série « AUXONNE, HISTOIRE ET ANECDOTES AUTOUR DE LA GRANDE FOIRE » nous avions esquissé une brève histoire de la Foire du Moyen-Âge à nos jours.

AUXONNE, HISTOIRE ET ANECDOTES AUTOUR DE LA GRANDE FOIRE (1) - du 30 octobre 2022

Le présent épisode sera consacré à quelques anecdotes puisées au cœur du siècle dernier et dont votre serviteur, en voie de fossilisation, fut un témoin oculaire…

Et tout d’abord pour vous mettre dans le bain, un article de 1950, du temps où la foire se déroulait sur deux jours. C’était l’occasion de bonnes affaires pour les très nombreux commerçants du centre-ville d’alors !

Force est de constater que sous l’effet du changement mercatique, l’espèce « commerçant de centre-ville » a été décimée et que ses représentants actuels serrent aujourd’hui les rangs comme dans le dernier carré de Waterloo ! Ce n’est sans doute pas Madame l’Adjointe à l’urbanisme qui viendra nous démentir sur ce point !

AUXONNE : NAVRANTE COÏNCIDENCE - du 10 septembre 2022

Après les espèces décimées parlons maintenant d’espèces carrément disparues et dont le souvenir ne subsiste que dans la mémoire vacillante des vieux baby-boomers.

Le « casseur d’assiettes », victime du plastique et du Duralex a déserté la planète foire.

Au temps où l’on passait de la IVème République à la Vème, je me souviens, alors encore gamin, d’en avoir longtemps observé un : le « Barrachin ».

Son baratin était fondé sur la dépréciation des « ploucs ». Il est vrai qu’à l’époque, dans les foyers modestes, on ne mettait pas les petits plats dans les grands et qu’à la fin du repas, on retournait volontiers l’assiette pour manger fromage ou confiture sur le « cul » de l’assiette. Et pas question de les manger sans pain, par gourmandise !

Quand ses soucoupes ne partaient pas, le « Barrachin » mimait et stigmatisait cette pratique et prenait à partie les péquenots près de leurs sous qui « bouffaient leur dessert sur le cul de l’assiette » plutôt que de faire la dépense de soucoupes.

En un mot ce baratineur mal dégrossi au tutoiement facile, dont les invectives et la vulgarité contrastait avec la réserve d’un public surtout féminin, et qui n’avait pas de diplôme force de vente, avait déjà parfaitement intégré les ressorts de la société de consommation qui commençait à bousculer la parcimonie paysanne !

De nos jours, les « Barrachin » cravatés sont partout , la méthode est certes plus élaborée, mais au fond de l’âme humaine, les ressorts malsains qui poussent à la consommation sont restés les mêmes !

Plus marrant et moins commun était l’avaleur de grenouilles, baleine humaine qui emplissait son estomac d’eau et d’une douzaine de grenouilles, comme autant de Jonas, pour les recracher vivantes !

À l’heure où tout un chacun, en ces temps difficiles, n’en finit pas d’« avaler des couleuvres », l’« avaleur de grenouilles »  n’a plus sa place dans notre société policée et respectueuse du vivant…

On ne peut plus imaginer un quidam se donnant en spectacle, engloutir un seau d’eau et une douzaine de grenouilles vivantes devant les yeux ébahis des badauds, puis régurgiter dans un flot les animaux vivants, un à un dans un aquarium, au rythme de la générosité sonnante et trébuchante du public.

En véritable fossile d’une société aujourd’hui disparue, votre serviteur, alors en culottes courtes, affirme avoir assisté à ce spectacle lors d’une foire des années 50.

C’était dans le jardin de l’Hôtel de Ville, le docteur Guichard étant maire, précisément à l’endroit qu’a figuré Claudi dans sa libre reconstitution de notre souvenir qui concluera notre article

Et j’avoue avoir été fasciné par ce spectacle rabelaisien autant que gargouillant. On disait alors couramment à celui qui buvait trop d’eau : « Ne bois pas trop, tu vas avoir des grenouilles dans le ventre ! »

Pour montrer enfin, en images mouvantes autant qu’émouvantes ce populo des foires des années 1950 que la jeune génération peine à imaginer, un petit film muet à regarder et qui démontre sans peine la rupture économique, technique et sociologique opérée au cours de la Vème République et de ses « trente glorieuses ».

Mais pourquoi la foire de Chartres  ? Parce qu’hormis dans notre mémoire, nous n’avons pas trouvé de documents locaux animés équivalents !

http://memoire.ciclic.fr/5099-foire-de-la-saint-andre-a-chartres

Aujourd’hui la Foire semble réduite à un exercice d’arithmétique et de comptage.

En témoigne ce post lu sur une page facebook édilitaire :

« Un grand merci aux 282 exposants présents lors de notre foire d’Auxonne.

Nous avons décompté 11000 piétons en passage sous notre compteur, ce qui laisse à supposer a minima environ 5500 visiteurs. Une belle réussite pour cette journée. »

Et suivant la ritournelle consacrée ajoutons : « beaucoup de badauds sans doute, mais pas beaucoup d’acheteurs ».

 

P.S.

Et l’Empereur dans tout ça ?!

On y revient dès la prochaine fois ! Avec de l’inédit et du nouveau !

Et, promis juré, on vous fera pas avaler des grenouilles !

Mais au fait, à propos de foire, connaissez vous celle de Sombernon qui se tenait hier ? Il paraît que Napoléon y était à l’honneur… Un vrai bonheur !

 

Auxonne, la Foire au temps des avaleurs de grenouilles.jpg

Auxonne, la Foire au temps des avaleurs de grenouilles.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 novembre 2022 (J+5073 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire