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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 03:00

1905, ÉPIDÉMIES ET HYGIÈNE VUES EN IMAGES PAR LA CROIX ILLUSTRÉE (2) - du 3 MAI 2020 (J+4155 après le vote négatif fondateur)

 

    Reprenons la publication de notre série « 1905, ÉPIDÉMIES ET HYGIÈNE VUES EN IMAGES PAR LA CROIX ILLUSTRÉE », qui avait été interrompue par un article de circonstance

 TOUS VIDOCQ AVEC LE COVID - du 1er mai 2020

        Et revenons au numéro de La Croix Illustrée du 10 décembre 1905, cité par Claudi dans l’illustration du précédent épisode.

   Rappelons que ce numéro illustre, à la une, la découverte du corps inanimé d’un officier de cosaques que – pour reprendre le concept inédit de « choléra politique »  lancé par le magazine dans un numéro précédent du 19 novembre 1905 – nous désignerons comme victime du « choléra politique » sévissant alors dans l’empire des tsars.

1905, ÉPIDÉMIES ET HYGIÈNE VUES EN IMAGES PAR LA CROIX ILLUSTRÉE (1) - du 29 avril 2020

    Plus que cette image sordide, c’est la « bande dessinée » illustrant la quatrième de couverture qui retiendra aujourd’hui notre attention.

    Pour vous permettre d’en juger, le PDF qui suit vous montre le numéro en question déplié, montrant sa « une » et sa quatrième de couverture comme si vous y étiez.

    Claudi a trouvé cette quatrième de couverture, tout à fait d’actualité et, en conséquence, il n’a pas manqué d’en faire son miel pour son illustration du jour que nous vous offrons sans commentaire…

        

      Quelques réflexions, en conclusion, sur ce curieux 1er mai où l’on ne serrait ni le poing levé, ni la main tendue…

    C’est vrai que des 1er mai, on en a connu de plus « chamailleurs », et de moins confinés !  

    Pour le coup, les brins de muguet blanc tressés en cœur par la « bienveillance » ont éclipsé définitivement l’églantine rouge sang des travailleurs, symbole floral original de cette tradition ouvrière.

     Une tradition, déjà récupérée par le vieux Maréchal dans sa « Fête du Travail ».

       Peu regardante, et véritablement imbattable, la propagande pétainiste poussait l’art jusqu’à récupérer « en même temps », et le muguet blanc, et l’églantine rouge, dans ses images…

   Bon à savoir pour finir....

Distanciation sociale 1905, une croix sur la poignée de main.jpg

Distanciation sociale 1905, une croix sur la poignée de main.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 3  mai 2020 (J+4155 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 03:00

1905, ÉPIDÉMIES ET HYGIÈNE VUES EN IMAGES PAR LA CROIX ILLUSTRÉE (1) - du 29 avril 2020 (J+4151 après le vote négatif fondateur)

    Au-delà du présent immédiat et du brouhaha médiatique qui le caractérise, tourneboulant et inquiétant toujours plus le citoyen moyen, il peut être sage de relire la presse d’autrefois.

    On connaît le slogan devenu à la mode : « Demain ne sera pas hier », mais à lire les vieilles pages jaunies on constate qu’« hier » peut à l’occasion ressembler à aujourd’hui.

    Dans ces heures de confinement, un fonds de vieux papiers et de vieux bouquins, est un trésor de méditation. Ainsi de cette liasse d’exemplaires jaunis de La Croix illustrée des années 1905-1906 que j’ai feuilletés ces derniers jours. À cause des images sans doute…

    Le supplément illustré hebdomadaire  du Petit Journal est  bien connu pour son illustration de première page, on connaît moins, en revanche, son équivalent de la presse catholique du moment, La Croix illustrée, dont le caractère sensationnel des illustrations supporte largement la comparaison avec celles du Petit Journal

    Présentons d’abord l’architecture du magazine : en première de couverture on est saisi par la grande image d’actualité, haute en couleurs, en quatrième de couverture on découvre, assez fréquemment, une série d’images humoristiques en couleur légendées, genre image d’Épinal, racontant une facétie ou illustrant un thème.

    Et entre les deux ? Six pages de texte imprimé noir et serré d’une lecture peu attrayante et d’un moindre intérêt.

   Me voici donc feuilletant à tout hasard ces exemplaires jaunis de La Croix illustrée des années 1905-1906 à la recherche d’images illustrant des thèmes parlants pour nos amis lecteurs d’aujourd’hui, à savoir, les questions d’hygiène et d’épidémies.

    Travail pas très original, largement pratiqué par nombre de professionnels de l’information en mal de copie, qui pourrait sembler fastidieux, et qui, à vrai dire, l’est un peu, surtout sans doute pour le lecteur de la production qui en résulte ! Mille excuses !

     Dans le numéro du 19 novembre 1905, illustré par un bouclage de frontière, nous dénichons enfin notre épidémie…de choléra !      

     Ce fameux cholera morbus, « ce fléau redoutable [qui] habite en Asie, où le climat et les habitudes d’hygiène lui entretiennent un royaume de prédilection » selon les propos du journal, qui poursuit « Cet automne le bruit s’est répandu que le terrible fantôme s’approchait de nous, qu’il était en Russie ».

     Nous interrompons là le propos pour souligner dans la suite, l’originale introduction du concept de… « choléra politique » !.

      Poursuivons : « et peut-être en parlerait-on davantage si l’empire des tsars n’était atteint d’un choléra politique encore plus violent. »

    Conséquence : « En France et en Allemagne, les Conseils d’hygiène se sont réunis pour rassurer l’opinion publique toujours nerveuse et facile à émouvoir. »

      Voilà une dernière remarque qui nous parle.

       Mais quel est donc ce « choléra politique » dont souffre la Sainte Russie ?

     C’est la révolution de 1905, terrible épidémie « nihiliste » dont La Croix Illustrée du 23 juillet nous brosse l’image d’une célèbre forme navale, – non, restons sérieux, pas sur un porte-avions ! – la fameuse mutinerie du cuirassé Potemkine !

https://www.youtube.com/watch?v=MuUtf5j7cDA

     Découvrez en PDF les illustrations de La Croix illustrée mentionnées plus haut

    Claudi, inspiré par ces « une » de La Croix Illustrée, a illustré pour nos lecteurs le concept original de « choléra politique » en Russie.

    Après le « choléra politique » selon La Croix Illustrée, nous consacrerons notre prochain épisode aux questions d’hygiène en vogue en 1905.

 

FLASH DERNIÈRE

    La  page facebook Auxonne Info - Actus & Débats dont nous ne parlons plus guère, car à vrai dire, il n’y a plus vraiment grand-chose à en dire, nous ramenait hier au vieux marché aux asperges…Original ! Manque plus que la mayonnaise !!

   Il est vrai que ces vieux marchés d’Auxonne avaient leur charme ! Nous n’avons pas manqué à l’occasion de les évoquer ! Mais c’était hier, qui ne sera plus jamais demain !

   Notre sélection (idéale pour les nostalgiques confinés)

CHARMOY-CITY : LES VIEUX MARCHÉS, C’EST DU PASSÉ, MAIS L’OIGNON FAIT ENCORE PLEURER - du 26 janvier 2017

CHARMOY-CITY : L’IMAGE DES VIEUX MARCHÉS, UNE PERMANENCE… - du 28 juin 2017

1905, La Croix Illustrée découvre le choléra politique en Russie.jpg

1905, La Croix Illustrée découvre le choléra politique en Russie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 avril 2020 (J+4151 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 03:00

DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (2) - du 27 avril 2020 (J+4149 après le vote négatif fondateur)

      Délaissant un instant le « pipiline », nous avons consacré notre précédent article à une méditation salutaire autant que solitaire sur les « slogans » éternels de nos vieilles pierres… 

CHARMOY-CITY : EN TRAVERSANT LA PLACE DÉSERTE - du 25 avril 2020

    Revenons aujourd’hui à notre «pipiline », à des questions moins éthérées, à l’imagination mise au service  de la science pragmatique et trouvant, face à la crise, des solutions efficaces par les voies les plus inattendues.

     Il est temps, cher lecteur, de vous faire découvrir un aperçu du petit livre que nous annoncions dans un premier épisode.

DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (1) - du 23 avril 2020

     Et nommons d’abord ses auteurs, cette « jeune et fière équipe de chez nous qui a réussi grâce à l’aide compréhensive des Alliés à récupérer ce médicament vital pour nos blessés. », selon les mots du Général Leclerc :

    Les docteurs P. BROCH, J. KERHARO, J. NETIK et J. DESBORDES

   En parcourant l’extrait de l’ouvrage en PDF, et en particulier, la dernière page de cet extrait, les curieux découvriront, si l’on peut dire, le pot-aux-roses…

Un tableau, figurant en page 79 de l’ouvrage, récapitule les données  quantitatives de l’opération « pipiline » entre le 10 janvier et le 29 avril 1945.

      Sans entrer dans le détail, l’exploitation des données du tableau donne 10800 litres d’urine traitée et 78 000 000 d’unités injectables de pénicilline.

    Ce dernier chiffre ne doit pas faire illusion, sachant que le traitement d’un seul malade nécessite au moins quelques centaines de milliers d’unités…

    Un bilan d’essais cliniques sur 24 malades vénériens (gonocoque) traités par 100 000 unités de pénicilline récupérée donne 89% de guérisons (pp. 100 à 107). Le choix de la maladie était lié tant à la faible dose nécessitée par le traitement, qu’aux nombreux éléments de comparaison disponibles dans les publications anglo-saxonnes (pp. 91 et 92).

    Bien qu’héroïque et non généralisable, l’expérience devait démontrer la débrouillardise et la ténacité de quelques médecins militaires…et permettre d’attendre le démarrage d’une production moins aléatoire.

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (2).jpg

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (2).jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 avril 2020 (J+4149 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 03:00

DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (1) - du 23 avril 2020 (J+4145 après le vote négatif fondateur)

     Masques, visières, respirateurs, gel hydroalcoolique, tests, tous ces moyens nécessités par la crise présente, et qui parfois font défaut, voient leur manque comblés par des talents techniques divers qui ne sont souvent que géniale débrouillardise qu’il convient de louer.

     Ce que ne manquent pas de faire quelques candidats aux municipales en mal de deuxième tour, et qui, pour continuer d’exister, ajoutent un paragraphe sanitaire inédit à leur programme….En attendant la suite…

    Au lendemain du premier tour des municipales, notre Président de la République qualifiait la situation sanitaire de véritable « guerre ».

    Pour le plaisir et l’information de nos lecteurs, notre rédaction qui n’a aucune voix à conquérir et s’abstient donc de récupérer l’actualité, a choisi encore une fois de vous  proposer l’évocation d’un morceau d’histoire instructif et peu connu où se rencontrent guerre (la vraie) et problèmes d’approvisionnement sanitaire.

    On pourra y noter deux points positifs capables de nous donner des raisons d’espérer : la débrouillardise gauloise et les vertus de la coopération internationale.

    Notre exposé comportera deux épisodes.

    Pour ce premier épisode, et en ouverture, nous nous contenterons de publier le texte d’une lettre du Général Leclerc, chef prestigieux de la 2ème DB.

  

 « Le problème était le suivant, se procurer

de la pénicilline d’urgence, avant même que

le centre de fabrication de l’Armée soit

en état de fonctionner.

     Ce livre est le récit des difficultés

surmontées par une jeune et fière équipe de

chez nous qui a réussi grâce à l’aide

compréhensive des Alliés à récupérer ce

médicament vital pour nos blessés.

   Grâce à l’ingéniosité, la volonté et la

ténacité de nos enfants, par tous les moyens

malgré tous les obstacles la France peut

et doit se relever dans tous les domaines

     En voici un exemple…

                         Allemagne occupée, 20 mai 1944

                                     Leclerc »

 

    Le « livre » dont il est question dans cette lettre, qui en constituait la préface, vous le découvrirez dans notre deuxième épisode, ainsi que «  l’ingéniosité, la volonté et la ténacité de nos enfants », « fière équipe de chez nous qui a réussi grâce à l’aide compréhensive des Alliés à récupérer ce médicament vital pour nos blessés. »

À suivre !!

Retrouvez bientôt, cette équipe de médecins militaires, ingénieux « makers » avant la lettre !!

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (1).jpg

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (1).jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 avril 2020 (J+4145 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 08:54

CHARMOY-CITY : HAGIOGRAPHIE PAR TEMPS D’ÉPIDÉMIE - du 06 avril 2020 (J+4128 après le vote négatif fondateur)

   De nos jours, « hagiographie » est un mot utilisé au sens péjoratif pour désigner une biographie outrageusement élogieuse. Au sens propre, celui que nous utilisons dans notre titre, c’est tout simplement la matière qui concerne la vie des saints.

   Avouons qu’en ces temps d’épidémie, où il arrive bien souvent, dans le vacarme médiatique, que l’on ne sache plus à quel saint se vouer, le sujet peut présenter quelque intérêt.

    Surtout si le saint en question est un saint réputé guérisseur par temps d’épidémie.

    Surtout si le saint en question est représenté en bonne place dans notre paysage patrimonial local.

    Il figure sur la façade de notre actuel hôpital construit entre 1843 et 1863.

   Nous devons en  remercier nos administrateurs locaux du temps, en particulier Phal-Blando qui fut d’abord l’architecte du bâtiment, avant d’être le maire de notre ville de 1860 à 1870.

    L’illustration du jour de Claudi vous permettra  d’admirer cette statue, tout en restant confiné.

   Regardant l’hôpital depuis la rue Colonel Denfert, on peut découvrir à l’extrême gauche la statue d’un pélerin, coquille cousue sur le chapeau. Il soulève de sa main gauche son manteau, dévoilant sa cuisse gauche sur laquelle son index désigne un point. Un petit chien portant quelque chose dans sa gueule est assis à sa droite.

    Le saint en question est SAINT ROCH, dont le nom reste attaché à l’épidémie de peste noire du 14ème siècle. Ce qu’il montre, par décence, sur sa cuisse c’est un bubon (ganglion infecté), stigmate de la peste, situé en fait à l’aine.

   Parti en pèlerinage à Rome au temps de l’épidémie, ce montpelliérain, accomplit des miracles de guérison sur sa route. Il contracta à son tour la peste à Piacenza (Plaisance à 50 km au sud-est de Milan) sur le chemin de son retour. Réfugié dans un bois, il fut sauvé par un petit chien qui lui apportait son pain quotidien et finalement, guérit.

     La gravure de l’illustration qui résume la situation est explicite…

     À l’heure où tous les moyens de protection deviennent le grand sujet de prédilection, à l’heure, où l’on prêche que l’union sacrée plus que jamais s’impose contre le mal viral, la présence de cette statue de SAINT ROCH, généralement ignorée, prend un relief inhabituel.

Charmoy-City, hagiographie par temps d'épidémie.jpg

Charmoy-City, hagiographie par temps d'épidémie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 6 avril 2020 (J+4128 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 09:04

CHARMOY-CITY : DU CHÂTEAU  LOUIS XI AU CASTELLO SFORZA (2) - du 21 mars  2020 (J+4112 après le vote négatif fondateur)

    Hier c’était le printemps et le ciel ne mentait pas, et pourtant notre publication du jour n’était ni printanière, ni primesautière, bien que de circonstance…

CHARMOY-CITY : DU CHÂTEAU  LOUIS XI AU CASTELLO SFORZA (1) - du 20 mars  2020

    Nous reparlerons plus tard de l’Italie et de la « Colonne infâme », mais aujourd’hui, nous voudrions examiner de plus près ce cher Louis XI et son château du même nom.

       À propos de ce nom, il est parfaitement choisi, la forteresse n’avait que trop longtemps été nommée « Château Prost », du nom d’un général d’Empire né à Auxonne, qu’elle avait pris la fin du XIXème siècle, alors qu’elle faisait fonction de caserne. Elle a retrouvé heureusement depuis quelque temps le nom de son Roi fondateur : « Château Louis XI ».

     Après la mort du Téméraire (1477) et l’annexion des États bourguignons, c’est en effet à l’initiative Louis XI que l’on doit la construction de ce château au cours des années 1480. Dans son Guide illustré d’Auxonne, Pierre Camp note (p. 15) : « L’intention du méfiant monarque n’est point douteuse. Il était beaucoup moins préoccupé de défendre le duché contre les Impériaux […] que de tenir en respect une province [la Bourgogne] dont la fidélité restait incertaine ». Mort en 1483, le monarque ne vit jamais le château achevé.

      Ces quelques lignes de Pierre Camp esquissent bien la silhouette politique du roi, que le célèbre chroniqueur Philippe de Commines nommait volontiers l’« universelle araigne », voulant rendre ainsi hommage à son inlassable activité, mais l’ « araigne » n’est-elle pas aussi et surtout une grande piégeuse ?

   La réputation est  vivace, un écolier des années 1950 pouvait ainsi lire dans la 27ème leçon de l’Histoire de la France, consacrée à Louis XI : « Louis XI était un homme rusé. Il n’aimait pas beaucoup faire la guerre, mais il cherchait à tromper ses ennemis par de belles promesses qu’il ne tenait pas. » (Albert TROUX, Inspecteur général de l’Instruction publique Histoire de la France,  Premier livre, Paris, Hachette, 1952 p. 31). C’était au temps où l’Instruction publique n’était pas encore l’Éducation nationale, Najat n’était encore pas née…et la prose officielle des « pédagos » du Conseil supérieur des programmes ne produisait pas encore ces bijoux langagiers selon lesquels les « l’organisation et la progression des apprentissages au cours des différents cycles de la scolarité obligatoire sont pensées de manière spiralaire et curriculaire

    Dans les circonstances difficiles que traverse actuellement le pays, Radio France ne manque pas à son tour d’ajouter un vocable ronflant à l’inépuisable registre de perles du domaine pédagogique.

    Après le référentiel bondissant, tenez-vous bien, voici la « nation apprenante » !

      Pour en revenir à notre « universelle araigne »,  les fameuses cages de Louis XI – où l’on ferait bien d’enfermer certains rédacteurs du Conseil supérieur des programmes – ne sont pas une légende. André Salmon rapporte ainsi ce témoignage de Philippe de Commines (rappelons que Commines, habile transfuge, outre que célèbre chroniqueur, était passé du service du Téméraire à celui de Louis XI) : « Philippe de Commynes, qui en avait tastè huict moys [N.D.L.R. lors d’une disgrâce momentanée après la mort de Louis XI], nous fait connaître  qu'elles étaient tantôt en fer, tantôt en bois, couvertes de plaques de fer par le dehors et par le dedans. Elles variaient de grandeur, suivant la manière dont on voulait torturer le prisonnier : le plus souvent elles avaient sept ou huit pieds de hauteur et de largeur ; mais quelquefois, par un raffinement de cruauté, elles étaient trop petites pour le prisonnier. »  (Salmon André. Notice sur Simon de Quingey et sa captivité dans une cage de fer. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1853, tome 14. pp. 376-398.,  rapporté pp. 382-383)

       De là, à conclure que le bon roi Louis XI était un pionnier de l’hyper-confinement, il n’y a qu’un pas que certain(e)s ne nous manqueront pas de nous reprocher d’avoir franchi !

   

N.B. : Le printemps nous imposant des tâches qu’avait interrompu l’hiver, il est possible que nos publications s’espacent dans les jours qui viennent. En effet, la rédaction journalière d’un article original illustré est une tâche lourde sans commune mesure avec le repost des nouvelles ambiantes universellement pratiqué.

Charmoy-City, hyper-confinement d'antan au Château louis XI.jpg

Charmoy-City, hyper-confinement d'antan au Château louis XI.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 mars 2020 (J+4112 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 08:40

 

CHARMOY-CITY : DU CHÂTEAU  LOUIS XI AU CASTELLO SFORZA (1) - du 20 mars  2020 (J+4111 après le vote négatif fondateur)

     

    Comme nous le disions hier, nous ne souhaitons pas ajouter au vacarme médiatique du moment.

CHARMOY-CITY : HOMMAGE À L’AUTEUR DE CHANTECLER - du 19 mars  2020

    Nous n’avons pas non plus mission ni qualité pour relayer les informations et consignes officielles par ailleurs largement diffusées et laissons donc à chacun(e) le soin de s’en informer.

   En conséquence, notre propos sera essentiellement historique.

   Je parlais hier de l’Italie qui m’est chère. La province de Bergame, région de naissance de mon père, en Lombardie, est à ce jour la plus touchée en Europe.

    Je vous propose aujourd’hui un petit détour historique en Lombardie sans risque de contamination.

     Comme Auxonne a son Château Louis XI, Milano a son Castello Sforza vaste quadrilatère de brique situé en plein centre-ville. La forteresse imposante, reconstruite en 1450, est à peine plus âgée que notre Château Louis XI (1480).

     Le Castello Sforza renferme les Archives de Milan, une bibliothèque et plusieurs importants musées.

     Nos fidèles lecteurs/trices connaissent notre goût pour les inscriptions lapidaires que nous avons encore tout récemment démontré

VICISSITUDE  À CHARMOY-CITY : TOUT CHANGE, TOUT PASSE, ET RIEN NE DURE… - du 26 février  2020

    Parmi les inscriptions lapidaires auxonnaises, le passant, échappant un moment à son confinement pourra encore découvrir celle-ci au-dessus de la porte de l’office du Tourisme « Nous sommes tous mortels, & tous hommes sont subietz [soumis] à  Dieu ». Il y trouvera peut-être en ces jours une résonance particulière.

     Une stèle autrefois visible sur une placette de Milan jusque vers la fin du dix-huitième siècle, et portant une longue et terrible inscription, est de nos jours visible au Castello Sforza. Témoignage de l’incurable folie humaine, elle est visible sur notre illustration du jour.

    Voici la traduction du texte latin qu’elle porte :

 

« Ici, où s'étend cette place s'élevait autrefois la boutique du barbier Giangiacomo Mora, qui, ayant conspiré avec Guglielmo Piazza, commissaire de la Santé publique, et avec d'autres, pendant qu'une peste affreuse exerçait ses ravages, par des onguents mortels répandus de tous côtés, précipita beaucoup de citoyens vers une mort cruelle. C'est pourquoi le Sénat, les ayant tous deux déclarés ennemis de la patrie, ordonna que, placés sur un char élevé, ils seraient tenaillés avec un fer rouge, leur main droite tranchée, leurs os rompus ; qu'ils seraient étendus sur la roue, et, après six heures, mis à mort, brûlés ; ensuite, et pour qu'il ne restât aucune trace de ces hommes criminels, que leurs biens seraient vendus à l'encan, leurs cendres jetées dans le fleuve ; et, afin d'éterniser la mémoire de ce fait, le Sénat voulut que cette maison, où le crime avait été préparé, fût rasée, sans jamais pouvoir être réédifiée, et à sa place fût élevée une colonne qu'on appellerait infâme.  Arrière donc, arrière, bons citoyens, de peur que ce sol maudit ne vous souille de son infamie. août 1630 »

   

      En 1630 déjà, les fake news causaient le malheur d’innocentes victimes. Le Milanais Alessandro Manzoni (1785-1873), un Victor Hugo à l’italienne, conta avec un talent vengeur, l’histoire de cette Colonne infâme.  

L’introduction à l’œuvre s’ouvre sur cette charge pleine d’humour caustique :

       « Les juges qui, à Milan, en 1630, condamnèrent aux supplices les plus atroces quelques individus accusés d’avoir propagé la peste, à l’aide de certaines inventions non moins stupides qu’elles étaient horribles, crurent avoir fait une chose tellement digne de mémoire, que dans la sentence même, après avoir ordonné, par surcroît de châtiments, la démolition du logis d’un de ces malheureux, ils décrétèrent encore que, sur l’emplacement de cette maison, serait élevée une colonne qu’on appellerait la Colonne Infâme avec une inscription chargée de transmettre à la postérité, avec la connaissance du crime, le souvenir de la peine. En quoi ils ne se trompèrent pas. Ce fut là, sans nul doute, un jugement mémorable. »

    À suivre…

   En sympathie avec l’Italie

https://www.youtube.com/watch?v=DQgq9SczUyE

Charmoy-City, du Châreau Louis XI au Castello Sforza (1).jpg

Charmoy-City, du Châreau Louis XI au Castello Sforza (1).jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 mars 2020 (J+4111 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 00:33

CHARMOY-CITY : LES GRANDES HEURES DU CAVEAU DU CHÂTEAU - du 13 mars  2020 (J+4104 après le vote négatif fondateur)

     Nous retracions hier les grandes heures de la Salle du Vannois.

CHARMOY-CITY : LES GRANDES HEURES DE LA SALLE DU VANNOIS 2014-2020 - du 12 mars  2020

     Rien de plus logique et équitable donc,  de parler aujourd’hui des grandes heures du Caveau du Château, autre haut-lieu destiné, dans notre bonne ville, aux réunions publiques d’importance avec l’Empire (Salle événementielle) et le Salon d’honneur des Halles.

     D’aucuns auraient peut-être préféré que nous nous fassions l’écho du conseil municipal d’avant-hier soir, dernier du mandat, et que l’histoire retiendra sans doute sous le nom de « Conseil de la médiathèque ».

     Tâche complexe s’il en est, et hors de notre portée pour le moment. Nous attendrons pour cela les échos de la presse et peut-être aussi le compte-rendu sommaire de la séance.

       Retenons pour l’heure  qu’il semble que l’adjoint porteur du projet, dont c’était le dernier conseil, l’ait visiblement bien porté et que des opposants, pourtant réputés farouches, n’aient pas réussi à tenir, du moins lors de cette séance, la réputation « anti-médiathèque » qu’ils s’étaient taillée auparavant.

   Un fait à souligner maintenant : cette question de la médiathèque, pourtant sujet d’importance propre à susciter les débats comme nous l’avons montré plus haut, est évacuée des professions de foi de deux des listes en campagne, sur trois.  Une lecture attentive de ces professions de foi suffira au lecteur pour y constater l’absence même du mot « médiathèque ».

     Fermons pour aujourd’hui la parenthèse « médiathèque »

     Dès  20 heures  hier soir nous étions sous les voûtes du Caveau du Château pour écouter l’exposé et les arguments de la liste « Auxonne Cœur de région » bien décidé, après un temps de présence respectable, à emprunter la navette pour écouter un peu plus tard d’autres arguments sous les poutres vénérables du Salon des Halles.

CHARMOY-CITY : RÉUNIONS ÉLECTORALES CONCOMITANTES, QUELLE SOLUTION ? - du 3 mars  2020

     Et la navette  qui ne vient pas….C’est vrai que Monsieur Coiquil n’est pas encore élu ! Suis-je bête !

    Toujours est-il que cette attente de la navette a fini par distraire mon attention, si bien que je dois faire quelque effort pour remettre mes souvenirs en ordre.

    En résumé : je dirai belle réunion, assistance nombreuse, ambiance familiale garantie. Un jeune et sympathique duo  nous a joué en particulier une pastorale fort bucolique comprenant enherbage des allèes du séjour de nos chers disparus et distribution de graines de plantes mellifères. Nous étions pour ainsi dire, sous les voûtes séculaires du caveau, « à l’ombre des jeunes filles en fleur ».

     Finalement, la navette n’est jamais venue.

   Alors, cette réunion terminée je me suis rendu, par un mode de transport doux, pedibus cum jambis à l’autre réunion tenue au Salon des Halles par la liste « Auxonne ville d’avenir ».

   Par chance elle n’était pas encore terminée. Négligemment assis sur le bord d’une table au fond de la salle, dans une ambiance plutôt sérieuse, j’ai tenté de prendre en marche le fil du propos.

    Il tournait, à la suite de questions posées dans la salle, sur les motivations profondes des membres de la liste à s’engager. Quelques-un(e)s d’entre eux/elles s’avancèrent pour livrer leurs témoignages.

   Puis le discours tourna sur le rôle des associations et leurs relations avec la municipalité, sujet que j’avais  déjà entendu développer longuement au caveau par un orfèvre en la matière. 

   La réunion terminée, les plans sur la comète furent suspendus, et les chaises débarrassées, et vint alors le moment inévitable, pour qui a pas mal vécu, des rencontres renouées et des souvenirs évoqués. Car un avenir se construit aussi sur le terreau d’un passé.

    À propos du passé les curieux pourront redécouvrir deux réunions mémorables sous les voûtes du caveau de notre Château Louis XI.

LE CAVEAU DE MONTMARTRE - du 22 mars 2014

CIGOGNES ET BLANQUETTE DE VEAU AU CAVEAU DU CHÂTEAU - du 16 MAI 2016

   En conclusion que fallait-il choisir hier soir : caveau du Château Louis XI, ou Salon des Halles ? Claudi vous livre en image son aperçu sur la question.

 

 

FLASH DERNIÈRE (13/03 à 14H30)

   Une bonne nouvelle, l’humeur bucolique observée hier soir au Caveau du Château,  et soulignée dans l’article ci-dessus, se répand dans la campagne alentour. Du coup la  page facebook Auxonne Info - Actus & Débats s’esbaudit ce matin sur les petites fleurs et le printemps qui vient !

https://www.youtube.com/watch?v=-mR4h0-4H88

  Verrons-nous dimanche une montée de sève dans les urnes ?

Charmoy-City, que choisir pour une soirée réussie le 12 mars .jpg

Charmoy-City, que choisir pour une soirée réussie le 12 mars .jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 mars 2020 (J+4104 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
12 mars 2020 4 12 /03 /mars /2020 06:00

CHARMOY-CITY : LES GRANDES HEURES DE LA SALLE DU VANNOIS 2014-2020 - du 12 mars  2020 (J+4103 après le vote négatif fondateur)

      Notre but n’est pas de retracer les coûteuses, mais sans doute nécessaires, métamorphoses que la Salle du Vannois aura connues dans la durée du présent mandat.

    Il s’agit simplement pour nous de rappeler  deux évènements dont elle aura été le cadre à 6 ans de distance : en mars 2014 d’abord, dans sa forme initiale « avec poteaux », et pas plus tard qu’avant-hier dans sa forme actuelle rénovée « sans poteaux ».

     Il sera donc question de deux réunions de campagne tenues au Vannois pour les municipales.

     En ce qui concerne la plus récente d’entre elles, notre rédaction s’en est déjà fait très sommairement l’écho

CHARMOY-CITY : V COMME VANNOIS,  COMME VIDÉO… ET COMME VICTOIRE ? - du 11 mars  2020

   Qui sait ? Un article de presse viendra peut-être nous en proposer un compte-rendu plus détaillé ?

     Tel fut en effet le cas de la plus ancienne de ces réunions, tenue le 26 mars 2014, et qui eut les honneurs de la presse quotidienne locale le surlendemain.

     Et bien entendu de notre blog, dès le lendemain. À ce propos les lecteurs attentifs de l’article mis en lien ci-dessus ont peut-être déjà découvert nos impressions passées.

      Si tel n’est pas le cas, nous les renvoyons à nos vieilles divagations sur l’évènement.

LE SCOOP DU 26 MARS (BIS) - du 27 mars 2014

   Cette réunion ayant fait l’objet d’un article de presse détaillé dans Le Bien Public du 28 mars 2014, nous avons pensé que nos lecteurs amateurs d’archives auraient plaisir à en prendre connaissance.

   On comprendra que la situation s’était alors bougrement compliquée entre les deux tours…

   Si deux tours il y a cette fois encore, ce qui nous semble fort probable, on n’ose imaginer cependant le retour de pareils retournements et autres complications.

    Claudi  a trouvé  dans un précédent article, une image du jour recyclée qui lui a paru fort convenable !

CHARMOY-CITY, POTEAUX DU VANNOIS, DU TEMPS ET DE L’ARGENT - du 15 novembre 2017

       Mais l’histoire, l’histoire politique en particulier, n’est-elle pas un éternel recyclage.

     Détail à signaler pour finir : en 2014 l’étanchéité de la toiture posait quelques problèmes, d’où le fort degré hygrométrique alors relevé, et le « plic-ploc-plic » qui conclut notre poème en marge…

Piliers et poteaux dans la Salle du Vannois.jpg

Piliers et poteaux dans la Salle du Vannois.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 mars 2020 (J+4103 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
27 février 2020 4 27 /02 /février /2020 06:00

Visions d’histoire

 

CHARMOY-CITY : CHOIX D’INSCRIPTIONS LAPIDAIRES EN SITUATION - du 27 février  2020 (J+4089 après le vote négatif fondateur)

 

AVIS PRÉLIMINAIRE À NOS FIDÈLES LECTEURS : Depuis quelques jours overblog a changé de Data Center. En conséquence, cette transition occasionne des dysfonctionnements indépendants de notre volonté et propres à tous les utilisateurs d’overblog, et pour nous, un surcroît de travail très significatif dans la publication de nos articles.

 

   En raison des perturbations sur overblog, nous avons décidé de faire court aujourd’hui. En un mot de nous exprimer en style lapidaire.

  

  Autres raisons à cela : tout d’abord, l’écho qu’ont connu nos deux précédents articles dans la nombreuse cohorte des érudit(e)s charmoysien(ne)s amateur(e)s de patrimoine déclaré(e)s,

VICISSITUDE À CHARMOY-CITY : TOUT CHANGE, TOUT PASSE, ET RIEN NE DURE… - du 26 février  2020

     Et ensuite une volonté bienveillante de notre part, de donner à contempler la pierre plutôt que de la jeter à l’improviste ce qui est décidément trop facile !

    Pour illustrer notre propos nous avons tout simplement puisé dans notre musée, nos lecteurs trouverons ainsi dans les articles en lien ci-dessous deux inscriptions lapidaires en français et pleines de vérité !

CHARMOY-CITY : L’HUMILITÉ IMMORTALISÉE PAR L’ARGENTIQUE - du 8 mai 2017

CHARMOY-CITY : L’ARGENTIQUE ET LE PORTEFEUILLE - du 10 mai 2017

     Enfin pour faire bonne mesure, nous publions en image une inscription concernant un champion auxonnois des poids et mesures, pourvoyeur connu du « rasoir national », mais trop peu connu de ses nouveaux concitoyens.

FLASH DERNIÈRE

    Frémissement sur la  page facebook Auxonne Info - Actus & Débats  la crotte de chien revient enfin ce matin dans les commentaires !

CHARMOY-CITY : UN FANTASME CHARMOYSIEN PERMANENT : LA CROTTE DE CHIEN - du 04 février  2020

      Et puis, encore plein d’autres bonnes idées ; « faire un « toit bourguignon » sur la mairie ?! Qui paiera l’ardoise ??

    Et pourquoi pas, aussi, un  "petit chapeau" de Napoléon sur la statue du lieutenant Bonaparte sur la place… comme à Villers-Rotin !

CHARMOY-CITY : À L’OMBRE DU TILLEUL EN ZINC - du 20 février 2020

   Et  pourquoi pas, dans le cadre d’embellissements au Charmoy et de la promotion de notre Charasse à rebours, promoteur du petit commerce de centre-bourg, une souscription pour une statue de Raoul sur le rond point de l’Europe.

    En mémoire de la pétition qu’il  lança en 2010  en faveur de Leclerc avec son copain Montial de l’AAC.

   Pour le coup, sûr que ses nombreux amis de Colmar, Lure et Vesoul casseraient leur grosse tirelire pour cracher au bassinet !

 

 

Auxonne, Claude-Antoine Prieur et sa carte de visite lapidaire.jpg

Auxonne, Claude-Antoine Prieur et sa carte de visite lapidaire.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 février 2020 (J+4089 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire