CHARMOY-CITY, UNE CONVIVIALITÉ QUI SE CHERCHE - du 29 décembre 2017 (J+3299 après le vote négatif fondateur)
Le Bien Public du 27 courant publiait un article intitulé : « AUXONNE SOLIDARITÉ Restos du Cœur : des chiffres inquiétants »
Et pour illustrer ce titre d’une formulation pour le moins « inquiétante », une photographie pas très conviviale : celle d’une grande porte de fer résolument close.
Porte de fer résolument close qui pourrait laisser croire, pour le moins, que l’on n’entre pas ici comme dans un moulin !
Et pourtant, notre PQL ne manque pas d’articles enthousiasmants vantant les mérites de telle ou telle boutique et de la qualité de ses produits. De tels articles sont régulièrement publiés, illustrés de photos sympathiques et alléchantes. Je puis vous affirmer que je n’ai jamais vu pour illustrer de tels articles, une photo représentant la boutique en question, rideau de fer baissé.
Mais, je vous entends déjà me rétorquer : « Les restos, ce n’est pas une boutique ». Je répondrai pourtant que si, Les restos, c’est une boutique, c’est la boutique palliative des gens que leurs faibles ressources écartent, malgré eux, des vraies boutiques.
En cause, comme le dit l’article, « de plus en plus de petites retraites, des personnes qui ont un travail mais dont le revenu est insuffisant et surtout, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans, sans emploi, qui n’ont aucune ressource ni aide de de leur famille »
En cause aussi à notre sens, une société où la compétition de plus en plus impitoyable laisse à la dérive ses perdants.
Alors pourquoi ne pas jouer au moins le jeu de la convivialité ‒ fût-elle de façade ‒ et donner de la boutique palliative une image un peu plus séduisante et un peu moins sinistre que cette grincheuse porte de fer ?
Lors du dernier conseil municipal du 19 courant, nos conseillers étaient appelés à délibérer sur le projet de revitalisation du centre-bourg.
Dans le « plan guide stratégique à mettre en œuvre jusqu’en 2026 », document de travail qui leur avait été fourni à cette fin, « améliorer la convivialité du centre-bourg » constituait l’un des quatre axes majeurs pour atteindre les objectifs fixés.
Visiblement, si l’on se réfère à l’exemple cité, il y a encore du pain sur la planche !
Certes, on est en droit d’espérer que la « réhabilitation de l’îlot Place d’Armes » et la « création de la médiathèque », finiront par apporter un peu de convivialité à la triste petite rue pavée.
DE CHARMOY-CITY À BOUVILLE : RÉFLEXIONS SUR LA CULTURE - du 26 novembre 2017
N.B. : nos lecteurs auront bien compris que notre texte est un jugement porté sur la présentation d’un article de presse en particulier et non sur l’institution dont il traite.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 29 décembre 2017 (J+3299 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse