CHARMOY-CITY : FUNÉ-RAIL À LA HALTE - du 09 décembre 2017 (J+3279 après le vote négatif fondateur)
Seuls de méchants esprits chagrins pourront tordre notre titre pour lui faire dire « Halte aux funérailles ! »
Notre titre, en effet, n’est pas un vain jeu de mots ! Il relate un fait bien concret, plus discret certes que les hommages appuyés au délicieux cabotin nonagénaire, ex-patron de presse réactionnaire et au baladin populaire légendaire devenu valétudinaire.
Ce fait est relaté dans Le Bien Public d’hier qui titrait en page 15 : « VILLERS-LES-POTS TRANSPORTS La halte SNCF vit ses derniers instants »
L’article se terminait sur ces mots : « Samedi [N.D.L.R. Chantecler : donc aujourd’hui], la municipalité organise une soirée d’adieux à la gare. Après un discours du maire à 17 heures, d’anciennes photos de la halte seront projetées avant un lâcher de lanterne […] »
CHARMOY-CITY : LES POTS CASSÉS DE LA HALTE DE VILLERS- du 24 octobre 2017
Adieu la halte !
Tu ne feras pas la une du prochain inf’Auxonne comme le fit pour inf’Auxonne N°32, l’inauguration en janvier 2011 de la ferroviaire LGV à Villers par Fillon
Pauvre halte, tu seras partie discrètement, presque « sans un adieu » hormis la petite cérémonie de ce soir.
https://www.youtube.com/watch?v=TNi16t_KCUs
Oui, presque « sans un adieu » en ce temps d’oraisons funèbres ronflantes sur la mort étrangement conjuguée de ces deux stars : le délicieux cabotin nonagénaire, ex-patron de presse réactionnaire et le baladin populaire légendaire devenu valétudinaire. Deux stars que pourtant tout semblait séparer et que les coïncidences du carnet noir réunissent aujourd’hui pour le plus grand bonheur des orateurs rassembleurs et de leurs fidèles suiveurs.
Deux stars que pourtant tout semblait séparer mais qui partageaient un penchant marqué à droite, valeur qui se porte bien par ces temps ! Ah ! Si Jean Ferrat voyait çà, il en ferait une rude chanson, Monsieur d’Ormesson !
Mais laissons les défunts en paix, ils ne peuvent plus répondre. D’autres se chargent de les faire parler. Comme disait Jean-Paul Sartre dans la courte préface de son interminable ouvrage sur Flaubert : « on entre dans un mort comme dans un moulin ». Pauvres défunts, ventriloques devenus, par la voix des faiseurs d’hommages !
En attendant, le TER ne s’arrêtera plus à la halte
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 09 décembre 2017 (J+3279 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse