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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 03:00

CHARMOY-CITY : ENTRER DANS PROUST COMME DANS UN MOULIN - du 30 avril 2019 (J+3786 après le vote négatif fondateur)

     Ne trouvez-vous pas, chers lecteurs, que mêlé à présent aux fragrances entêtantes du muguet (qui semblent avoir tourné quelque peu la tête du rédacteur de la page Auxonne Info - Actus & Débats) vient flotter depuis quelque jours dans les rues et les champs de notre bonne ville un fort parfum d’encre et de littérature.

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S,  UN « OBJECTIF », UN « CONCEPT »… ET LE RESTE - du 29 avril 2019

    Pourquoi alors, en réponse au chœur bien convenu des Bisontins à propos de littérature municipale, ne pas entamer quelques petits airs en solo hétérodoxes ???

   

  « Entrer dans Proust comme dans un moulin »….Ça alors !! Quel drôle de titre !

     Précisons d’abord qu’il peut se justifier.

    Primo, parce-que Proust est mort et secundo, parce-que l’« on entre dans un mort comme dans un moulin ».

     Mais qui, d’abord, a pu proférer pareille inconvenante horreur selon laquelle « on entre dans un mort comme dans un moulin ».

     Je vais vous en boucher un coin les copains bisontins. Celui  qui a écrit cela est un grand écrivain. Jean-Paul Sartre a écrit cela dans sa préface à son ouvrage monumental sur Flaubert intitulé « L’idiot de la famille ».

    Après avoir annoncé sa tentative de « totaliser les informations dont nous disposons » sur un homme particulier, et choisi Flaubert comme cas d’école, Jean-Paul s’interroge :

« À présent il faut commencer. Comment ? Par quoi ? Cela importe peu : on entre dans un mort comme dans un moulin. L’essentiel, c’est de partir d’un problème »

   

     J’ouvre à présent Du côté d’Auxonne et aussitôt j’entre dans Proust « comme dans un moulin », ou plutôt dans une citation de Proust (de celles que les journaleux affectionnent et qui ornent certaines collections de cartes postales pour lettrés) mise en exergue :

« Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de voir les cent univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est. »

                                                                           Marcel Proust La Prisonnière

    Propos ambitieux, sinon titanesque en regard des buts avoués d’un ouvrage visant simplement à rafraîchir le regard sur notre ville et à en présenter quelques aspects insolites.

    Pour le coup, je n’ai pas dû entrer dans le « moulin » par la bonne porte.

    Une seule issue pour tenter d’y comprendre quelque chose. Comme le poisson rouge dans l’aquarium, replacer la citation dans son contexte !

        Et comme le poisson rouge remis dans l’aquarium, reprend sa respiration, reprendre ma réflexion sur la citation remise enfin dans son contexte !

On peut d’abord constater que la citation est amputée de sa conclusion, complétons-là :

« Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de voir les cent univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est ; et cela nous le pouvons avec un Elstir, avec un Vinteuil, avec leurs pareils, nous volons vraiment d’étoiles en étoiles »

 

   Précisons qu’Elstir est un peintre et Vinteuil un compositeur, donc deux artistes. Le sens de la citation se précise et si on lit le large extrait que nous donnons en  PDF, on comprend alors que le talent des vrais grands artistes est de permettre de pallier l’incommunication profonde entre les êtres. Pas vrai Raoul ?

    Il ne s’agit pas de voyage, mais en fait du miracle qu’opère le grand art dans la communication entre les êtres.

     Cette citation est sublime et mériterait à elle seule une étude très approfondie.

   

     Mais tel n’est pas le propos, semble-t-il, beaucoup plus modeste de l’ouvrage. À moins, peut-être, qu’un Elstir et un Vinteuil y aient œuvré !

   Au demeurant, Proust n’est pas toujours aussi transcendant. Il sait aborder plus crûment des sujets beaucoup plus terre-à-terre relatifs encore à la communication (non transcendante) entre les êtres.

      Ainsi Albertine, parlant au narrateur d’Andrée enamourée de ce dernier et toute imprégnée de sa relation, nous dit : « Quand elle arrivait [Andrée], si elle venait d’auprès de vous, cela se voyait à la première seconde Nous nous regardions entre nous et nous riions. Elle était comme un charbonnier. Il est tout noir. Un meunier n’a pas besoin de dire qu’il est meunier, on voit bien toute la farine qu’il a sur lui, il y a encore la place des sacs qu’il a portés. Andrée, c’était la même chose… »

(Citation extraite de Marcel Proust À la recherche du temps perdu / La prisonnière, Gallimard, Bibliothèque de La Pléïade, tome III, 1988, page 530)

    Voilà un petit morceau de bon sens et de psychologie populaire mieux adapté, semble-t-il, que la transcendante exergue de Du côté d’Auxonne  à l’étude psychologique du petit comme du grand monde de Charmoy-City en ces périodes électorales ou pré-électorales. 

     Et la citation du meunier,  alors, qu’est-ce qu’on en fait ?

     On pourrait la mettre par exemple, en exergue d’un vieux projet de bouquin adoré des petits lapins !

PARU À LA BIBLIOTHÈQUE IMAGINAIRE DE CHARMOY-CITY - du 13 janvier 2017

     Au fait, après les grands raouts autour de la littérature municipale, l’auteur de ce bouquin a décidé de relancer son projet.

     L’ouvrage sera bientôt en souscription dans les meilleures boulangeries de la rue Thiers ! Ça t’en bouche un coin mon pépère !!! Exit le club des Bisontins, enfin de la littérature locale bon teint autour d’un lieu insolite et de personnages hauts en couleur !

    En primeur, pour les fidèles de nos fidèles, une lecture du poème dédicataire à la gloire du nouveau titre de notre bibliothèque imaginaire.

 

            Un amour de moulin

 

Le grand Alphonse à Fonvielle, avait un moulin

Son fils Léon, le trublion, connaissait bien

Le jeune Marcel et son compagnon Reynaldo

L’argentique, c’est chic, immortalisa le trio.

Vous ne connaissez pas Reynaldo ? Reynaldo Hahn

Ce Reynaldo n’était pas  pas du genre à fair’ l’Hahn

À fair’ l’âne pour avoir du son. D’une opérette

Il fut l’auteur. On y découvre Ciboulette

Jeune et accorte maraîchère encore en fleur

Trahissant ses melons elle fera le bonheur

D’Antonin Mourmelon, fera un beau mariage

Chantons en chœur : « Nous avons fait un beau voyage »

Marcel a Reynaldo, Ciboulette Antonin,

Heureux enfin, qui comme Alphonse a son moulin !

 

ÉCOUTER LE POÈME LU PAR L’AUTEUR

 

Heureux enfin, qui comme Alphonse a son moulin !

Et bien entendu, sa meunière !

 

https://www.youtube.com/watch?v=dozmiHL9bIs

 

P.S. : Muette depuis sa sortie fracassante contre la comcom CAP Val de Saône, la page de nos passionnés, devenus depuis peu  fins lettrés et libraires, publiait hier soir un couplet publicitaire sur un ouvrage de commande et de copinage lancé sur les deniers publics.

     Pour le coup, nos passionnés entrent en campagne, en entrant dans Proust comme dans un moulin !

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » (1) - du 24  avril 2019

Dernière minute : Ce matin, Le Bien Public publiait un article intitulé « AUXONNE RENCONTRE Du côté d’Auxonne fait son entrée sur la scène locale ». À suivre…

    Bravo enfin au rédacteur de la page Auxonne Info - Actus & Débats qui, un peu tard, mais enfin, a découvert ce matin le fin mot de toute l’histoire de ce bouquin !

Charmoy-city, un nouveau titre à la bibliothèque imaginaire

Charmoy-city, un nouveau titre à la bibliothèque imaginaire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 avril 2019 (J+3786 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Culture

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 07:00

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S,  UN « OBJECTIF », UN « CONCEPT »… ET LE RESTE - du 29 avril 2019 (J+3785 après le vote négatif fondateur)

     Notre série en deux épisodes CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF », modeste étude bibliographique à destination des chercheurs et curieux d’aujourd’hui et de demain visait, à partir de documents authentiques, à retracer la généalogie d’un projet éditorial municipal qui s’est concrétisé dernièrement par le dévoilement officiel de l’ouvrage Du côté d’Auxonne.

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » (2) - du 27  avril 2019

    Rappelons qu’il faut reconnaître à nos édiles l’heureuse initiative d’avoir précédemment œuvré à redorer,  par voie de presse, le blason de notre bonne ville en nous dévoilant ses merveilles en tous genres.

CHARMOY-CITY : ON A DES MERVEILLES À VOUS MONTRER - du 02 novembre 2017

http://www.echodescommunes.fr/coeur_36_auxonne-enquete-dans-la-capitale-du-val-de-saone.html

      Soucieux de fournir à nos lecteurs toute l’information disponible au sujet de Du côté d’Auxonne, nous complétons aujourd’hui notre série par quelques aperçus, donnés par l’éditeur, concernant les buts et le « concept » de l’ouvrage.

     Il s’exprimait récemment à ce propos  lors de l’émission de France bleu Besançon « Ça vaut le détour : l’invité » du 24 avril 2019.

     La partie concernant l’ouvrage Du côté d’Auxonne occupe les dernières minutes de l’émission.

https://www.francebleu.fr/emissions/ca-vaut-le-detour-l-invite/besancon/alain-mendel-des-editionssekoya?fbclid=IwAR366rqP7TYtKD_QLWLU6A6eYb9OmQ_SDZwx2DNmJc_NBKIzR6nISl6JETI

     Pour le confort de nos lecteurs, nous en donnons une transcription écrite fidèle en PDF

 

    Sans entrer dans le détail du « concept » et des intentions, notons au passage cet appel de l’éditeur :

      « Donc un appel à toutes les mairies qui veulent avoir une histoire originale. C’est le roman d’une ville au travers d’une histoire illustrée par un bon photographe et écrite par un bon rédacteur »

    Bigre ! Ce concept des « mairies qui veulent avoir une histoire originale »,  transposé au plan local charmoysien, cela n’évoque-t-il pas un peu pour vous la démarche entreprise par Chantecler depuis bientôt neuf ans ?

   À cette différence près, toutefois, que nos édiles, bien que lisant secrètement autant qu’assidûment nos bonnes feuilles, leurs histoires originales et leurs illustrations hautes en couleur, voudraient bien voir tout cela au diable !

    Autre différence de taille, Chantecler ne prétend pas modestement, comme le dit l’éditeur de sa publication, être « écrit à la manière de Proust » !

    Au fait, à l’exemple de nos édiles, notre éditeur, dans sa prospection municipale pour des histoires originales, pourrait peut-être lire avec profit l’un de nos articles !

   Dans notre riant canton, je sais en effet une petite mairie, chère à Raoul, et qui n’attend peut-être qu’une histoire originale pour ressusciter son tilleul. Une histoire «écrite à la manière d’Alphonse Karr » ! Bien entendu !

CHARMOY-CITY ET ENVIRONS : À L’OMBRE DU TILLEUL EN FLEURS - du 08 février 2019

   

    Au revoir chers lecteurs. Passé le brouhaha médiatique de l’évènement de samedi, nous apporterons peut-être notre modeste grain de sel littéraire aux louanges appuyées du chœur concerté des Bisontins.

 

P.S. littéraire du jour : Décidément scotché entre la rubrique faits divers et le plus gros poisson, le rédacteur de la page Auxonne Info - Actus & Débats semble ne pas être allé faire dédicacer son exemplaire du livre du jour.

     Hier matin, il n’avait pas encore fait mention du grand évènement littéraire de samedi.

     Oublié donc, déjà, Du côté d’Auxonne que sa page promouvait encore récemment ! Proust oublié pour un silure !

     Moby Dick et Double assassinat dans la rue Morgue doivent trôner en bonne place en ce moment sur la table de chevet de notre échotier montant !

 

Charmoy-City, la rue Thiers à l'heure proustienne

Charmoy-City, la rue Thiers à l'heure proustienne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 avril 2019 (J+3785 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Culture

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 07:00

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » (2) - du 27 avril 2019 (J+3783 après le vote négatif fondateur)

    En prélude et en clin d’œil au grand jour du « dévoilement », voici le second et dernier épisode tant attendu de notre courte série CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF ».

     Afin d’éviter les redites, nous renverrons nos lecteurs qui prendraient le train en marche au premier épisode de la série.

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » (1) - du 24  avril 2019

    Nous en étions restés au début de l’été 2018.  

      La décision du maire N° 32 -2018 du 14 mai 2018 portée au procès-verbal du Conseil municipal du 5 juillet 2018  avait alors révélé par le menu tous les détails concernant l’ouvrage qui « sera dévoilé samedi 27 avril 2019 à la bibliothèque municipale d’Auxonne »

      Il y manquait cependant un détail de taille : la plume !

     Au cœur de l’été 2018, le lecteur impatient était donc fondé à s’en remettre à une information déjà ancienne donnée par notre premier édile dans un article du Bien Public du 24 juillet 2017 intitulé « CÔTE-D’OR CULTURE    Auxonne dans l’objectif de David Cesbron » et selon laquelle : « Les textes seront écrits par des bénévoles et l’on verra une ville qui nous échappe au quotidien. »

     Le caractère « bénévole » des auteurs justifiait d’ailleurs parfaitement leur absence dans le devis !

 

    L’été passa…. « Enfin Malherbe vint » !

   Le 1er octobre dernier Le Bien Public publiait un article  intitulé : « AUXONNE CULTURE La ville se dévoile dans un livre ».

      Cet article annonçait un ouvrage « clin d’œil à Proust » « qui devrait sortir au mois de novembre »

      C’était l’ouvrage prévu par la décision du maire N° 32 -2018 du 14 mai 2018. À un détail près cependant…

    Entre temps, il avait changé de titre et s’intitulerait dorénavant Du côté d’Auxonne, comme l’indiquait l’article.

    Exit Portraits d’Auxonne…. Du côté d’Auxonne, c’est vraiment plus excitant !

     Information majeure de l’article, la plume était enfin dévoilée, qui écrirait ce livre dans lequel notre « ville se dévoile ».

     Exit du coup les « bénévoles » de Monsieur le Maire, on avait dégotté un vrai auteur dans la « vieille ville espagnole ».

     Les mânes de Victor et de Proudhon s’en réjouissaient ! Entre ces deux rochers barbus on avait embarqué au passage le délicat Marcel et ses bronches fragiles à destination de la Capitale de l’Oignon !

     Une histoire qui, assurément, risquait de faire pleurer dans les chaumières…

     La parution de l’ouvrage prenant du retard au cours de l’automne, puis de l’hiver, et jusqu’au printemps commençant, nous nous sommes efforcé de porter remède à l’impatience de ses potentiels lecteurs en éditant un feuilleton proustien pur jus et de notre cru.

     Retrouvez ses épisodes réunis dans un album !

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY  À LA MADELEINE DE COMBRAY »

     Nous attendons à présent, pour faire bonne mesure, la décision du maire qui en financera la parution ! Nous avons certes le handicap de na pas être Bisontin ! Mais n’est pas Bisontin qui veut mon bon monsieur !

 

Dernier avatar de l’histoire :

   Si l’on en croit le compte-rendu sommaire du dernier conseil municipal du 11 avril dernier, un changement relatif serait encore intervenu concernant Du côté d’Auxonne.

   C’est du moins ce que nous suggère le texte de la décision du maire N° 10-2019 du 13 mars 2019 qui attribue à présent  l’ouvrage à « Alain MENDEL »

    Coquille, évolution inattendue, mutation intentionnelle ou inopinée, ou enfin, clin d’œil à nos racines maraîchères ?

    Rappelons en effet et en bref que les célèbres lois de Mendel connues de tous les botanistes et généticiens furent établies par le célèbre moine et botaniste Gregor MENDEL (1822-1884) par l’étude du croisement de lignées de petits pois (Pisum sativum) lisses ou ridés.

https://www.youtube.com/watch?v=_LmzE8yvY5M

   

  À l’heure du dévoilement, voici à présent la dernière rumeur qui rend Charmoy-City murmurant….

  Il paraît que la rue la plus chère au cœur de notre maire et de son Adjointe à l’urbanisme serait totalement absente de l’ouvrage, tant dans le texte qu’en photo.

    Comment l’œuvre et le couronnement de deux mandats, nous avons cité la rue du Charmoy, a-t-elle pu ainsi être oubliée dans un ouvrage censé requinquer l’image de notre ville !?

    Le Bien Public 24 juillet 2017, commençait pourtant son article « CÔTE-D’OR CULTURE    Auxonne dans l’objectif de David Cesbron », par ces mots :

   « Le photographe bisontin passe la commune au révélateur, entre incontournables du patrimoine et aspects contemporains.»

    Pour Raoul Langlois, commanditaire de l’ouvrage, la rue du Charmoy et son hyper-aboutissement, « aspects contemporains » s’il en est du nouveau Charmoy-City ne serait-elle pas digne de prendre place dans la prestigieuse vitrine iconographique charmoysienne sur papier couché ?

    

    N’est-ce pas pourtant cette rue qui anime et irrigue toutes les autres en y apportant le flot des chalands ?

    Du moins selon le fameux précepte de notre bon maire :

     « Notre pari est de dire : si nous avons une grande surface, cela va attirer du monde, si les gens viennent à la grande surface, ils peuvent en profiter pour faire d’autres courses, d’autres achats sur la ville. C’est effectivement le point de désaccord avec l’Union commerciale qui, elle, pense plutôt qu’il y aura évasion. » ( Verbatim 22 octobre 2014)

fameux clients qui devaient profiter de leur venue au Leclerc pour se rendre dans les commerces du centre ville selon notre Maire Raoul LangloisCHARMOY-CITY : QUAND L’HYPERMARCHÉ « REVITALISE » LE PETIT COMMERCE - du 22 octobre 2017

     L’Avenue Général de Gaulle, le Rond-point de l’Europe et la rue du Charmoy ont pourtant fait l’objet de toute la sollicitude de nos édiles. Cette sollicitude s’est concrétisée par des embellissements. Présents et à venir….

CHARMOY-CITY, ROND-POINT DE L’EUROPE DES LUMIÈRES  - du 3 décembre 2016

      Alors rien n’est perdu, l’oubli sera vite rattrapé, à l’ouvrage dont on attend le dévoilement, une petite brochure fera suite, pour sûr, opportunément, et ce, sans doute dès après la CDAC bis qui s’annonce et dont la date ne saurait être lointaine ….

 

CHARMOY-CITY : LE CLAIRON DU CHARMOY REMONTERA D’ABORD EN CDAC - du 15  avril 2019

       On pourra l’intituler Du côté du Charmoy. Arlette et Gaston, les vieux OUIOUIstes de juin 2010 y auront droit à leur portrait et à un charmant couplet !

     En attendant, pour illustrer l’oeuvrette, séquelle et appendice nécessaire du monument proustien, Claudi a déjà imaginé, comme Monsieur le maire dans l’article cité plus haut, une « scénographie lumineuse » au rond-point de l’Europe.

       Europe ! Europe, mes amis ! Ce nom, rendez-vous compte, qui vient de prendre récemment et fort opportunément un fabuleux relief local. Vive le tambour battant du  78ème ! Haut les cœurs !

CHARMOY-CITY À L’HEURE DES EUROPÉENNES - du 17  avril 2019

      Claudi dévoile pour vous son projet en exclusivité….

    En hommage aux fanas de la zone du Charmoy qui mènent de front concomitamment et conjointement depuis plus de dix ans la revitalisation du centre de notre bonne ville et les projets de développement d’une grande enseigne, ouvrez le ban !! Tambour battant !!!!

Charmoy-City, une photo pour illustrer du côté du Charmoy

Charmoy-City, une photo pour illustrer du côté du Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 avril 2019 (J+3783 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 07:00

CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » (1) - du 24  avril 2019 (J+3780 après le vote négatif fondateur)

    Notre titre s’inspire d’une annonce officielle dernièrement apparue sur le site de la Ville d’Auxonne.

    Cette annonce relative au lancement officiel d’un ouvrage d’intérêt local, précisait les buts et les contours de celui-ci.

     Non, toutefois, sans en avoir fait préalablement la généalogie du charmant autant que prestigieux nouveau-né de papier, fruit d’une  rencontre entre deux élu(e)s et un « objectif ».

      Permettez-nous de citer ici le texte officiel :

    « Issu de la rencontre de David Cesbron, Raoul Langlois, Maire d’Auxonne et Nathalie Roussel, Adjointe municipale, cet ouvrage est une invitation au voyage à travers les rues et les âmes Auxonnaises, à la rencontre de lieux et de personnes insolites, éveillant la curiosité, la soif de découverte et d’authenticité. L’histoire imaginée par Arnaud Friedmann et illustrée par David Cesbron guide le lecteur dans les pas d’un voyageur de train arrêté en gare d’Auxonne, avec des clins d’œil réguliers à "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust.

   L’ouvrage sera dévoilé le samedi 27 avril 2019 à la bibliothèque municipale d’Auxonne. 14h : Début de la séance de dédicace »

    Voici donc l’aboutissement d’un projet lancé et annoncé il y a bientôt deux ans. Et qui semble avoir évolué depuis, au cours du temps.

 

     Le but avoué de notre série en deux épisodes CHARMOY-CITY : DEUX ÉLU(E)S ET UN « OBJECTIF » est d’ordre bibliographique. Cette série s’adresse aux chercheurs et curieux d’aujourd’hui et de demain.

    Nous viserons, à partir de documents authentiques, à retracer l’histoire de la genèse du projet en 2017, puis de son évolution au cours du temps, jusqu’à son actuelle concrétisation.

     Mais nous devons toutefois préciser, que bien avant 2017, le projet avait connu en quelque sorte une préhistoire (sans dinosaures, les enfants !). De cette préhistoire, nous reparlerons en bref un peu plus loin.

   Entrons à présent dans le vif du sujet ; 

  

   Début juillet 2017 Inf’Auxonne n° 53 lançait cet appel insolite : « Dévoilez votre patrimoine caché ! »

   Comme à l’accoutumée notre blog ne manquait pas de saluer la parution du trimestriel charmoysien en reprenant à sa manière le mot d’ordre municipal : 

CHARMOY-CITY : « DÉVOILEZ VOTRE PATRIMOINE CACHÉ ! » - du 13 juillet 2017

    Le 24 juillet 2017 Le Bien Public titrait à son tour :

« CÔTE-D’OR CULTURE    Auxonne dans l’objectif de David Cesbron »

     Le chapeau de l’article annonçait :

   « Le photographe bisontin passe la commune au révélateur, entre incontournables du patrimoine et aspects contemporains. Il publiera un livre de son travail en 2018. »

   Comme il se doit, le  mot de la fin était laissé à notre premier édile qui concluait : « C’est un très beau projet pour la Ville », confirme le maire Raoul Langlois. « Les textes seront écrits par des bénévoles et l’on verra une ville qui nous échappe au quotidien. »

   L’affaire était lancée et bien lancée puisqu’avant le mot de conclusion du maire, le rédacteur indiquait dans l’article :

       « Vendredi [N.D.L.R. Chantecler : vendredi 21 juillet, jour de marché nocturne], David Cesbron a fait la tournée des maraîchers, un marqueur historique et identitaire de la ville. Il a également pris un certain nombre de portraits, arpenté les bords de Saône, mis dans la boîte quelques cours intérieures, fureté du côté des marchés nocturnes... Il y a fort à parier que des Auxonnais de longue date trouveront dans le livre à paraître des curiosités insoupçonnées ».

SÉRÉNADE À RAOUL À CHARMOY-CITY - du 22 juillet 2017

     « Il y a fort à parier que des Auxonnais de longue date trouveront dans le livre à paraître des curiosités insoupçonnées ». Des curiosités insoupçonnées, nous l’espérons bien, et nous avouons que cet augure n’a jamais cessé depuis d’aiguiser la nôtre !

      Notre penchant naturel au libre commentaire et à la recension en est par avance tout émoustillé !

    

    Revenons à présent brièvement sur la « préhistoire » de l’ouvrage et citons pour ce faire à nouveau l’article du  Bien Public  du 24 juillet 2017 :

     « David Cesbron et la ville d’Auxonne, c’est une vieille histoire. Et comme toutes les vieilles histoires, on ne les oublie jamais vraiment. « J’ai habité ici en 2001. J’avais commencé à faire des photos à l’argentique. C’est à la faveur d’un tri dans mes archives, il y a quelques mois, que je suis retombé sur un classeur de diapositives qui compilait ces photos », explique David Cesbron. Le hasard de son quotidien – le photographe travaille pour le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté – le remet en selle sur la route d’Auxonne. Une rencontre avec les élus fera le reste »

      Rien de tel, parfois, qu’une rencontre avec des élus pour vous remettre en selle un projet ! L’annonce de la séance de dédicace sur le site officiel de la Ville d’Auxonne le précise bien à sa manière : « Issu de la rencontre de David Cesbron, Raoul Langlois, Maire d’Auxonne et Nathalie Roussel, Adjointe municipale, cet ouvrage est une invitation au voyage à travers les rues et les âmes Auxonnaises […] »

    Avouons tout de même en passant que le rédacteur de l’avis municipal se montre fort chiche dans la déclinaison des fonctions électives de notre « Adjointe municipale », qui occupe par ailleurs un siège au Conseil régional « dans Besançon, vieille ville espagnole » berceau natal du grand Victor Hugo.

 

« Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,

Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,

Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois

Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix. »

                                          Victor Hugo (Les feuilles d’automne 1831)

     C’est toujours très chic de citer ce vieux Victor comme nous l’avions fait remarquer en conclusion d’un précédent article. Ne nous en privons donc pas !

CHARMOY-CITY : Inf’Auxonne n° 64 EST DANS LES BACS ! - du 11  avril 2019  

     Reprenons à présent le cours du Curriculum et ajoutons par ailleurs  que notre « Adjointe municipale » figure depuis peu en bonne place sur la liste LR des européennes.

CHARMOY-CITY À L’HEURE DES EUROPÉENNES - du 17  avril 2019

  

     Cette « rencontre de David Cesbron, Raoul Langlois, Maire d’Auxonne et Nathalie Roussel, Adjointe municipale », liée sans doute aux accointances bisontines de notre « Adjointe municipale » et de certain(e)s de ses groupies, devait se traduire en mai 2018 par la décision du maire N° 32 -2018 du 14 mai 2018 portée au procès-verbal du Conseil municipal du 5 juillet 2018 :

    Cette décision précise que « la Ville d'Auxonne a rencontré le photographe David Cesbron afin de lui demander de poursuivre le projet d'ouvrage photographique qu'il n'avait pu terminer il y a une dizaine d'années », que « ce travail consiste à mettre en valeur le patrimoine d'Auxonne, sa richesse, ses paysages et de montrer le caractère vivant de la ville et de ses alentours », et en conclusion « qu'il convient de procéder à l'édition de cet ouvrage intitulé "Portraits d'Auxonne" »

   En juillet 2018, le citoyen soucieux de s’informer pouvait prendre ainsi connaissance, à la lecture du procès-verbal du Conseil municipal du 5 juillet 2018  d’une quantité d’informations concernant le projet. Il découvrait ainsi dans le PV :

-  les buts de l’ouvrage,

- son titre : "Portraits d'Auxonne",

- sa date de parution prévue : « le 5 novembre 2018 »,

- le nom du photographe en charge de son illustration,

- les caractéristiques techniques détaillées de l’ouvrage, le nom de son éditeur bisontin, le tirage, ainsi que le montant du marché.

     Le lecteur curieux de chiffres et de détails techniques et administratifs divers trouvera encore plus de détails dans le document officiel :

Une chose manquait cependant malgré cette abondance de détails : la plume !

    Ce qui n’est pas rien pour un livre. Et même quelquefois pour un bulletin municipal…

PLUS FORT QU’UN PORTE-AVIONS, LE PORTE-PLUME - du 13 JUILLET 2016

  

   Mais suis-je bête, dans l’article du Bien Public du 24 juillet 2017 intitulé « CÔTE-D’OR CULTURE    Auxonne dans l’objectif de David Cesbron » notre premier édile devait prestement combler cette lacune en ces termes : « Les textes seront écrits par des bénévoles et l’on verra une ville qui nous échappe au quotidien. »

    Et peut-être bientôt au printemps 2020 ???

    Fin du premier épisode.

   

    La suite devait apporter un certain nombre d’évolutions inattendues dont nous ferons le bilan définitif dans notre second épisode.

 

Charmoy-City, deux élu(e)s et un objectif (1)

Charmoy-City, deux élu(e)s et un objectif (1)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 avril 2019 (J+3780 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 07:00

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CHARMOY-CITY, REMPARTS ET INSCRIPTIONS AU CHÂTEAU LOUIS XI (3ème épisode) - du 22 avril 2019 (J+3778 après le vote négatif fondateur)

    Le récent incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris semble avoir remis brusquement au premier plan l’intérêt pour notre patrimoine historique national.

    Prurit communicationnel passager des politiciens attrape-tout ou réflexion véritable ?? Qu’importe, le moment semble indiqué pour publier le dernier épisode de notre série « CHARMOY-CITY, REMPARTS ET INSCRIPTIONS AU CHÂTEAU LOUIS XI ».

     Rappelons que la publication de cette série avait été initiée le 27 février dernier, à la suite de la parution, dans Le Bien Public du 25 février, d’un grand article intitulé : « AUXONNE Patrimoine La rénovation du château Louis XI, un défi technique pour les ouvriers ».

      Ne trouvez-vous pas aujourd’hui que ce titre un peu ancien a, dans son enflure même, des accents rétrospectifs d’actualité !?

       Cette petite remarque étant faite, reprenons notre petite étude et redéfinissons d’abord ses buts.

     Le premier épisode de la série visait à bien distinguer le Château Louis XI proprement dit, monument historique inscrit, des remparts de la ville en général.

CHARMOY-CITY, REMPARTS ET INSCRIPTIONS AU CHÂTEAU LOUIS XI (1er épisode) - du 27 février 2019

    Le second visait à préciser le concept de Monument Historique (MH), à mettre à la disposition de nos lecteurs une liste officielle des MH locaux et à bien faire le distinguo entre MH classé et MH inscrit.

CHARMOY-CITY, REMPARTS ET INSCRIPTIONS AU CHÂTEAU LOUIS XI (2ème épisode) - du 13 mars 2019

     Le présent épisode, dernier de la série, dont l’objet sera très court, nous conduira, encore une fois, au Château Louis XI pour y découvrir une cheminée à faire rêver le père Noël….

     En effet, depuis le 1er décembre 1913, cette cheminée du XVIème siècle, en pierre sculptée dont le manteau porte les Armes royales et la Salamandre de François Ier, a acquis le statut de MH classé (catégorie objet mobilier). Elle se trouve dans l’ancienne Salle des Gardes, au rez-de-chaussée d’un bâtiment situé à droite en entrant,  juste après la caserne du XVIe siècle dont l’avenir nous dira si le projet de futur musée y sera réaliséé un jour.

       C’est du moins ce que pourrait laisser prévoir le procès-verbal du CM du 22 janvier dernier (page 9)

   Nous avons d’ailleurs déjà  publié cet extrait de procès-verbal dans notre précédent épisode pour éclairer un  dialogue entre deux conseillers municipaux sur le thème : « inscrit ou classé ? ».

   N’en déplaise à l’un des deux dialogueurs, qui affirme que « l’intérieur [du château Louis XI] n’est pas classé » (procès-verbal du CM du 22 janvier dernier (page 8)), il se trouve que  la seule partie du Château qui soit classée, se trouve précisément à l’intérieur.

    Et c’est justement la cheminée dont nous venons de parler !

    Nous en faisons à présent la preuve  tout en rendant hommage à Ferdinand CLAUDON (1871-1935), archiviste départemental qui publia en 1915 un inventaire détaillé des monuments historiques de la Côte-d’Or.

     Un de ces travailleurs de longue haleine qui laissent une œuvre précieuse bien qu’obscure. Tellement différent de tous ces bateleurs opportunistes et communicants de kermesse venus battre les planches de la scène communicationnelle sur fond d’incendie frappant notre patrimoine !

Charmoy-City, une cheminée qui tire...le Château vers le haut

Charmoy-City, une cheminée qui tire...le Château vers le haut

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 avril 2019 (J+3778 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 06:17

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019 (J+3691 après le vote négatif fondateur)

     Comme nous l’avons déjà signalé, nous n’envisagions pas de consacrer autant de numéros dans l’attente de la parution d’un ouvrage photographique annoncé  officiellement par décision édilitaire N° 32-2018 du 14 mai 2018, pour une livraison à 1000 exemplaires prévue le 5 novembre 2018, sous le titre initial « Portraits d’Auxonne ».

RÉFLEXIONS  ÉDITORIALES AUTOUR  D’UNE « NOUVELLE GALERIE CHARMOYSIENNE » - du 23 septembre 2018

   Depuis, l’ouvrage programmé a changé de titre. Exit « Portraits d’Auxonne », bonjour « Du côté d’Auxonne ».

    Le quidam chenu s’interroge sur ce nouveau titre et, bonhomme, se dit : « « Du côté d’Auxonne » c’est bien entendu une référence au « petit vin blanc » et à son refrain « Du côté de Nogent ». Eurêka ! J’ai trouvé ! Voilà une référence aux super-guinguettes de l’été ! »

https://www.youtube.com/watch?v=xzBjR11MQ6Y

   Tu erres Pépère ! T’es pu dans l’coup Papa ! Tu lis donc pas le journal ! On en apprend pourtant beaucoup dans le journal et puis surtout les « Portraits d’Auxonne » n’y manquent pas ! Le poids des mots, le choc des photos ! Et des sujets de poids aussi parfois !

LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY  - du 4 août 2018

    Après les « Portraits d’Auxonne » revenons « Du côté d’Auxonne » !

    Non et non ! Pas « Du côté de Nogent » Pépère !

    Laisse tomber ton accordéon, les guinguettes et les gisquettes, Pépère !

  « Du côté d’Auxonne », ça rime avec « Du côté de chez Swann » ! Une fois pour toutes, tu n’as qu’à lire le journal !

   Votre serviteur lit le journal et Proust aussi pas mal ! Il faut savoir être éclectique ! Il lit même Inf’Auxonne et ses superbes éditos !

    De sa lecture de Proust et du journal, il a tiré un feuilleton passionnant rassemblé dans un grand album, où il reste sans doute encore pas mal d’images à coller au train où vont les choses !

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY  À LA MADELEINE DE COMBRAY »

    Assez de baratin, mon gros lapin ! Passons à la nouveauté !

    Dernières nouvelles littéraires donc !

    Enfin du nouveau ! Une maquette de l’ouvrage à paraître intitulé « Du côté d’Auxonne »,  a donc fait le tour de la table de nos conseillers réunis mardi dernier. Ils ont pu la feuilleter à loisir…ou presque.  L’un deux m’a confié y avoir découvert une magnifique photo de chasse à courre.

    Et voilà, je n’en sais pas plus ! Sauf que le titre n’a pas changé, il est toujours un rien proustien et fait toujours écho, sinon aux trompes de chasse « Taïaut ! Taïaut ! », du moins à « Du côté de chez Swann » !

    Pour la date parution, on n’en sait pas plus, toujours pas de bon à tirer. 

    Lors du conseil, toujours, il a été précisé que la parution pourrait coïncider avec un évènement d’importance. Cet évènement, semble-t-il, reste à trouver…

    Le 250ème anniversaire de la naissance de Bonaparte (15 août 1769) peut-être ?

     Mais est-ce vraiment probable quand notre adjoint à la Culture déclare tout bonnement envisager de ne plus lier le nom de notre  futur musée à celui de Bonaparte ! Musée Lapostolle peut-être ?

    On reste dans le vague et l’expectative !

    Ne pouvant toutefois rester indifférente à cette première apparition quasi publique de l’ouvrage, notre rédaction marque l’évènement en ajoutant un nouvel épisode à notre feuilleton proustien ! 

    Cet épisode sera un clin d’œil, tout à la fois, au troisième tome de La Recherche, Le Côté de Guermantes, et à la chasse à courre qui par les temps qui courent, n’a pas trop bonne presse.

   Nous y retrouverons aussi une vieille connaissance de nos fidèles lecteurs : Robert de Saint-Loup.

    Citons d’abord le passage du Côté de Guermantes dont nous nous sommes inspiré :

« Mais alors, j’avais connu Saint-Loup ; il m’avait appris que le château ne s’appelait Guermantes que depuis le XVIIe siècle où sa famille l’avait acquis. Elle avait jusque-là résidé dans le voisinage, et son titre ne venait pas de cette région. Le village de Guermantes avait reçu son nom du château auprès duquel il avait été construit […]. Quant aux tapisseries, elles étaient de Boucher, achetées au XIXe siècle par un Guermantes amateur, et étaient placées, à côté de tableaux de chasse médiocres qu’il avait peints lui-même, dans un fort vilain salon drapé d’andrinople et de peluche » ((À la recherche du temps perdu Tome II, p. 314-315 Édition de la Pléïade, 1988)

    Voilà donc Saint-Loup conduisant le narrateur dans le château de sa famille et lui en présentant les célèbres tapisseries voisinant avec les médiocres tableaux de chasse d’un ancêtre.

    Ce Château de Guermantes de fiction aurait été inspiré à Proust par un château normand bien réel, le château de Balleroy. Proust aurait découvert ce Château en compagnie du peintre Helleu lors de son voyage de Normandie en 1907.

     Le jeune monégasque Agostinelli, alors âgé de dix-neuf ans chauffeur et secrétaire fort apprécié de l’écrivain, conduisait Marcel souffrant,  relevant du deuil de sa mère, et âgé d’à peu près le double, sur les lieux touristiques de la province.

    L’ancêtre Guermantes auteur de « tableaux de chasse médiocres » pourrait donc bien avoir été inspiré à Marcel Proust par le peintre animalier Albert de Balleroy (1828-1872) dont les scènes de chasse à courre ont toujours une certaine cote dans les ventes.

http://www.artnet.fr/artistes/albert-de-balleroy/

     Voici donc les rêveries et développements que nous pouvons d’avance proposer aux futurs lecteurs de l’ouvrage toujours à paraître « Du côté d’Auxonne », le jour où ils pourront enfin admirer la photo de chasse à courre entrevue mardi dernier par nos happy fiew charmoysiens.

    À l’œuvre cynégético-animalière de l’artiste Guermantes-Balleroy, Claudi a librement ajouté et mis en scène un chef-d’œuvre inédit d’inspiration sylvatico-charmoysienne, présenté et commenté pour vous par l’inimitable maréchal-des-logis du 8ème Chasseurs à Cheval, Robert de Saint-Loup.

À suivre ?

 

De Combray à Charmoy-City, tableau de chasse à courre en Crochères

De Combray à Charmoy-City, tableau de chasse à courre en Crochères

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 janvier 2018  (J+3691 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 08:35

CHARMOY-CITY : PAR BONHEUR,  L’ONCLE MACQUART N’AVAIT PAS DE PANHARD (2ème ÉDITION)  - - du 23 janvier 2019 (J+3689 après le vote négatif fondateur)

     Une petite resucée de Zola déjà parue il y a un peu plus d'un an (le 20 janvier 2018) à l’occasion d’une nuit brûlante.

    L’actualité des dernières 48 heures : « Feux de poubelles à Chenôve et Dijon et incendie de voiture à Auxonne, les sapeurs-pompiers ont eu fort à faire lundi soir. » (Cf. Le Bien Public ) nous ramène aujourd’hui à Zola.

    Mais pourquoi Zola, alors que depuis plusieurs mois on ne parle que de Proust.

    Oui ! Vous n’êtes pas au courant ? Pas possible ?!

    On ne parle que de ça dans les salons culturels charmoysiens, à propos d’un ouvrage programmé  par décision édilitaire N° 32-2018 du 14 mai 2018, ouvrage dont la livraison était prévue pour le 5 novembre dernier et dont le retard fait piaffer d’impatience les cercles littéraires charmoysiens et tous les proustiens de France et de Navarre !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

     Hier soir, quand même, la maquette a fait le tour de la table de nos conseillers réunis. L’un deux a pu y découvrir une magnifique photo de chasse à courre : « Taïäut ! Taïaut ! ». Un sujet qui était justement en débat chez nos édiles ! Bien vu dans le paysage charmoysien !

     Pour le quidam, il faudra encore attendre. Vous me direz, y’a pas l’feu au lac !

     Alors en attendant Marcel, et Du côté d’Auxonne,  un p’tit coup d’Émile, les copains !

 

      La saga des Rougon-Macquart d’Émile Zola se déroule sur un cycle de vingt  romans, de La fortune des Rougon (1871) au Docteur Pascal (1893) en passant par L’Assommoir (1877) et Germinal (1885).

      C’est au Docteur Pascal que nous emprunterons l’argument de notre article, de pure fantasy, non sans avoir rappelé au préalable les préoccupations hygiénistes autour de l’hérédité qui sous-tendent les romans naturalistes de Zola, au premier chef desquelles le problème social de l’alcoolisme.

     Posons le décor de la scène du roman qui nous intéresse. L’été à la campagne, la charmante propriété des Tulettes de l’Oncle Macquart, épicurien et solide buveur de 84 ans, oncle du  Docteur Pascal. Le docteur arrive en visite chez son oncle accompagné de sa nièce Clotilde et du petit Charles. Ils trouvent la porte du vestibule grande ouverte et, geignant sur le seuil, le chien du maître des lieux. Où est donc passé l’Oncle Macquart ?

   Laissons la parole à Zola :

« Pascal, envahi d’une crainte, ne put retenir l’appel inquiet qui lui montait aux lèvres.

‒ Macquart !...Macquart !

   Personne ne répondit, la maison gardait un silence de mort avec sa seule porte grande ouverte, qui creusait un trou noir. Le chien hurlait toujours.

Et il s’impatienta, il cria plus haut :

‒ Macquart !...Macquart !

[…] Peut-être l’oncle dormait-il »

   Cependant, ayant poussé la porte de la cuisine, Pascal est suffoqué par une atroce odeur de brûlé. Il ouvre les volets et le spectacle qu’il découvre l’emplit d’étonnement

    « Chaque objet se trouvait à sa place ; le verre et la bouteille de trois-six [N.D.L.R. : alcool très fort, à environ 80° G.L.]  vide étaient sur la table ;  seule la chaise où l’oncle avait dû s’asseoir, portait des traces d’incendie, les pieds de devant noircis, la paille à demi brûlée. Qu’était devenu l’oncle ? Où donc pouvait-il être passé ? Et, devant la chaise, il n’y avait, sur le carreau, taché d’une mare de graisse, qu’un petit tas de cendre, à côté duquel gisait la pipe, une pipe noire, qui ne s’était pas même cassée en tombant. Tout l’oncle était là, dans cette poignée de cendre fine […]

      « C’était le plus beau cas de combustion spontanée qu’un médecin eût jamais observé. Le docteur en avait bien lu de surprenants, dans certains mémoires, […]. Lui-même, jusque-là, s’était méfié, n’avait pu admettre, comme les anciens, qu’un corps, imprégné d’alcool, dégageât un gaz inconnu, capable de s’enflammer spontanément et de dévorer la chair et les os. Mais il ne niait plus, il expliquait tout d’ailleurs, en rétablissant les faits : le coma de l’ivresse, l’insensibilité absolue, la pipe tombée sur les vêtements qui prenaient feu, la chair saturée de boisson qui brûlait […] » (Émile Zola, Le Docteur Pascal, Paris, Charpentier, 1893, pp. 231-232)

       Comme dit Zola « C’était le plus beau cas de combustion spontanée qu’un médecin eût jamais observé ». Combustion spontanée. À la différence de Jeanne la Pucelle, l’oncle Macquart avait donc pris feu tout seul, autrement dit spontanément.

     Par bonheur l’oncle Macquart n’avait pas de Panhard ! Passe pour la combustion « spontanée » de  l’oncle Macquart, mais imaginez un peu la combustion « spontanée » de sa Panhard ! Zola n’avait pas prévu ça !

Les nuits de Charmoy-City...Zola n'avait pas tout prévu

Les nuits de Charmoy-City...Zola n'avait pas tout prévu

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 janvier 2019  (J+3689 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 09:17

CHARMOY-CITY : « RESTOS » - EN RETARD D’UNE GUERRE ?- du 15 décembre 2018 (J+ 3650 après le vote négatif fondateur)

    Notre titre d’aujourd’hui est un mauvais jeu de mots. Vous me direz que cela signe notre professionnalisme car il est difficile aujourd’hui de trouver autre chose que ce genre de titres dans la presse.

     Autrefois c’était plutôt réservé aux bobos de Libé, mais depuis, tout ça a envahi le fin fond de notre ruralité !

  Mais pourquoi les « restos », qu’il est inutile de présenter, seraient-ils en retard d’une guerre ? Ils ont pourtant bien commencé leur campagne 2018.

    Certes, mais la « maison Krieg » (précisons que dans la langue de Goethe, Krieg signifie guerre) n’aura pas ouvert ses portes pour la campagne 2018 comme l’annonçait pourtant Le Bien Public le 30 septembre 2017, il y a donc plus d’un an, dans un article intitulé « AUXONNE PATRIMOINE Les Restos du Cœur changent de locaux »

   Le chapeau de l’article précisait : « Située en plein cœur d’Auxonne, l’ancienne « Maison Krieg » abritera l’association caritative pour sa campagne 2018 »

Un récent échange du « verre de l’amitié » entre des représentants de la municipalité et les bénévoles dans les locaux actuels du Passage Xavier-Girault, et non rue Guébriant, vient de  démentir cette prévision.

   Ayant pourtant fait l’objet de divers travaux effectués par divers acteurs, la « Maison Krieg » semble pour l’heure encore dépourvue d’un chauffage opérationnel. Et avouez qu’en décembre ce n’est pas  anodin.

     À la lecture d’un extrait du PV du Conseil municipal du 27 septembre 2017, le lecteur pourra se faire une idée des travaux déjà décidés et entrepris. Quant au mode de chauffage et à la date exacte de préemption, le flou semblait encore régner lors de cette séance du 27/09/2017. Chauffage solaire ?

     Remarquons tout de même au passage, dans un souci d’objectivité, que le Procès-verbal du Conseil municipal du 27 septembre 2017 s’il indique bien une affectation future des locaux aux Restos du cœur ne mentionne pas expressément comme l’article de presse ci-dessus une ouverture pour la campagne 2018.

    Chacun connaît et ne manque pas de citer en exemple la proximité et l’attention de notre premier édile à l’égard des « plus démunis » et des responsables locaux de l’association qui contribue à leur secours alimentaire, et seules des personnes mal intentionnées auront l’outrecuidance de  penser qu’un report de l’ouverture de la « Maison Krieg » fin 2019 pourrait entrer dans la cadre d’une stratégie pour les municipales de 2020 !!

    Les nourritures terrestres côté « Maison Krieg » et les nourritures intellectuelles côté médiathèque. À l’aube d’un scrutin, tout ça bien emballé sur papier glacé, ça peut quand même apporter du grain à moudre dans les urnes !

     Sans parler des grands projets au Charmoy, préoccupations récurrentes qui retiennent depuis une décennie toute l’attention  de nos passionnés, et dont nous ne manquerons pas de reparler car ils sont à nouveau  d’actualité en dépit, pour l’instant, d’un silence médiatique assourdissant sur le sujet

    Mais plutôt que de jouer les Madame Soleil contribuons plutôt humblement à parfaire l’information de nos concitoyens.

    Si, en référence à la lecture du PV du CM du 27 septembre 2017,  notre premier édile ne semble pas très au fait sur la date de préemption de la « maison Krieg », nous pouvons quant à nous rappeler qu’elle a été préemptée par Décision du Maire 01-2013 du 9 janvier 2013 (page 5 du PV du CM du 12 février 2013) au détriment d’un particulier intéressé pour l’acheter. Donc il y aura bientôt 6 ans.

   Les motifs justifiant l’intérêt de cette préemption étaient, aux termes du PV cité ci-dessus, les suivants :

 « proximité des services de la mairie, de la salle des fêtes et bâtiments appartenant à la Ville, mis à la disposition de certaines associations »

« possibilité de disposer d’une assise de terrain contiguë à l’arrière de la salle événementielle favorisant la création de places de stationnement »

« Possibilité de création  d’un ou plusieurs logements sociaux et/ou d’aménagements de salles de réunions supplémentaires pour les associations de la Commune »

     Dans le cadre de la libre expression nous nous sommes permis de rappeler ces quelques informations.

   Car l’information et le cœur appartiennent à tout un chacun et  c’est un devoir de citoyen d’en empêcher le monopole.

    Eh ! Les opposants, c’est le 15, avez-vous déposé vos 330 caractères ?

     Et toi, Wilfried, auras-tu eu encore une fois la gentillesse, de mon blog, d’indiquer l’adresse dans cette bonne presse ?

MONOPOLE DES CARACTÈRES ET MONOPOLE DU CŒUR  À CHARMOY-CITY ? - du 10 mars 2018

 

   Reste à Claudi à illustrer le présent article. Pas facile !

    Il a décidé de le faire dans la veine littéraire justifiée par la proximité du siège actuel des « Restos » de la nouvelle médiathèque en gestation, sur laquelle, semble-t-il, on s’apprêterait à mettre un paquet de pognon.

    Va-t-on, à l’échelon du canton nous faire une TGB à la mode de Tonton en vue des prochaines municipales ?  La totale !

https://www.causeur.fr/bnf-bibliotheque-francois-mitterrand-33996

DE CHARMOY-CITY À BOUVILLE : RÉFLEXIONS SUR LA CULTURE - du 26 novembre 2017

CHARMOY-CITY : LA MÉDIATHÈQUE LIEU DE MÉMOIRE DE L’OIGNON ? -du 28 novembre 2017

       Outre l’attente suscitée par le grand projet, la ferveur littéraire charmoysienne est encore accrue, ne l’oublions pas, par le climat entretenu autour d’un ouvrage d’intérêt local dont la parution prochaine toujours attendue suscite un vrai climat de fébrilité dans les milieux proustiens, tiens-toi bien mon kiki, du Tout Charmoy-City !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

   Les pages de notre blog ont déjà reçu la visite de Houellebecq, de Sartre, de Merleau-Ponty, de Musset, et bien entendu de Marcel Proust ! Aujourd’hui Sartre revient avec un nouvel invité,  André Gide (1869-1951), le célèbre auteur des Nourritures terrestres, contemporain de Marcel Proust et de notre Père Cahuet !

    Dans la confrontation Gide-Sartre, la petite lapine délurée jouera les arbitres.

    Les paroles prêtées à Sartre sont un raccourci d’une citation plus longue que les curieux, s’il en existe encore, trouveront sur Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nourritures_terrestres

   

Charmoy-City, culture, nourritures et justice sociale

Charmoy-City, culture, nourritures et justice sociale

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 décembre 2018  (J+3650 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 07:30

CHARMOY-CITY : COMME DISAIT LULLY, LE SYSTÈME DE VAUBAN, C’EST VRAIMENT FORTIFIANT ! - du 22 octobre 2018 (J+3596 après le vote négatif fondateur)

     Nos proustiens vont être  déçus encore une fois, ils devront repasser pour la Madeleine !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (2)- du 17 octobre 2018

     De ce retard funeste, l’évènement baroque du mois qui s’est déroulé samedi soir, est la cause. Un évènement de taille qui avait été annoncé dans la presse et dans notre blog

CHARMOY-CITY : HEUREUX TERME CE SOIR POUR UNE GESTATION BAROQUE - du 20 octobre 2018

      Le spectacle qui nous a conquis, au-delà de toute espérance, méritait encore un article.

       Ce matin, m’abandonnant donc par avance à de si doux trrrransports (j’ai intégré la diction baroque), j’attendais donc un grand article dans Le Bien Public, mais hélas, son absence crrruèèllle, confirrrrme mes alarrrrmes, allume mon courrrroux ! La déesse Cybèle va descendre, mais la presse crrruèèèèllle se fait encore attendre !

    Trêve de plaisanterie !

     Franchie la barrière de la forme baroque, on est bien vite conquis par le talent et le cœur des jeunes acteurs et musiciens, qui animent la scène avec émotion et brio, ainsi que par les échos du coffre puissant de l’orgue de Callinet conduit de main de maître.

     Cette soirée fut un vrai régal esthétique et l’on s’étonna cruellement qu’après l’entracte, le nombre des assistants ne pût se voir hélas appliquer ces vers de Corneille : « Nous partîmes cinq-cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port ».

     Nourriture sans doute trop forte et trop inhabituelle pour nombre de convives à ce banquet baroque ?

     Et pourtant, un entracte roboratif fut offert pour notre délassement et autres fonctions, comme devait nous le préciser l’ineffable Monsieur de Vauban !

     Chacun connaissait Sébastien Le Prestre marquis de Vauban, ses fortifications et son système. Il a pu découvrir sur la scène sa réincarnation d’un soir qui ne pouvait passer inaperçue.

      Monsieur de Vauban réincarné,  artiste plein de brio et de talents variés,  mais aussi homme de guerre à l’occasion bourru et rabelaisien, n’est certainement pas du genre, comme on le dit crûment dans le milieu militaire, à « arriver avec sa b…. et son couteau ». Il a dans sa giberne, outre son bâton de maréchal, un équipement de grande gamme et à large spectre !

      Entre les réminiscences historiques des travaux de son modèle, cet homme, par son commentaire avisé vous aide à entrer dans la pièce et bat en brèche les complexités de l’intrigue. Ennemi déclaré du sang inutilement versé et bon vivant, ponctuant de ses interventions un spectacle plein de larmes, où le sang finira par couler, il invite le parterre des vivants à prendre en passant une pinte de bon sang.

      Truculent, il lance le bon clin d’œil à la claque locale costumée qui l’applaudit ou l’interpelle bruyamment.

       Humaniste et soucieux des menus conforts trop souvent oubliés de nos sociétés désincarnées, il invite sans façon, quand les lanternes commencent à s’allumer à la fin du 3ème acte, les vessies à s’offrir un entr’acte

    Avec ça, l’homme a Vauban dans la peau et vous dira par le menu toutes ses blessures ou infirmités, de la balle de mousquet du siège de Douai qui marqua sa joue gauche à vie et manqua le tuer, à la bronchite chronique du vieux soldat.

    En résumé, le spectacle fut délicieux. Et nous en remercions tous les acteurs (au sens large XXXL).

    Claudi, comme d’habitude, vous a fait un petit dessin.  Comme disait Bonaparte, un bon croquis vaux souvent mieux qu’un long discours !

    Oui, en ces temps de revitalisation promise, quand la revitalisation effective risque bien de se faire attendre longtemps dans les rues du centre-bourg, le système de Vauban, c’est vraiment fortifiant !

ALBUM  REVITALOLOGIE À CHARMOY-CITY

   

    Flash dernière : à 08h45, deux heures après la publication de notre article, Le Bien Public diffusait un diaporama de 15 vues. Sur la première, découvrez la claque locale costumée, sur la deuxième votre serviteur, juste sous l’escalier de la chaire, et surtout, partout, les  brillants acteurs et Monsieur de Vauban !

    À la bonne heure !

https://www.youtube.com/watch?v=9BwiNjkUjOo

Charmoy-City : Lully et Vauban ont conquis le CMJ...et sa direction

Charmoy-City : Lully et Vauban ont conquis le CMJ...et sa direction

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 octobre 2018  (J+3596 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Culture

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:06

CHARMOY-CITY : HEUREUX TERME CE SOIR POUR UNE GESTATION BAROQUE - du 20 octobre 2018 (J+3594 après le vote négatif fondateur)

    Le Bien Public titrait ce matin « AUXONNE CULTURE La Ville a mis les petits plats dans les grands pour le festival baroque »

     Pour les tuyaux de l’orgue de Callinet, ce soir, ce sera donc le grand jeu !

     Comme nous l’avions déjà annoncé hier, le spectacle baroque L’Opéra du Roy se tiendra ce soir à partir de 17 heures en notre église Notre-Dame.

CHARMOY-CITY : LULLY, VAUBAN ET…LA FONTAINE ! - du 19 octobre 2018

    Et nous ne manquerons pas d’y assister !

    Citons l’article du Bien Public : « depuis environ neuf mois, il [N.D.L.R. Chantecler : le président de l’office de la culture] met tout en œuvre avec les services techniques de la ville, les associations et le Conseil municipal pour accueillir un évènement d’ampleur dans le monde de la musique classique : le spectacle de clôture du festival Les Jeux du Baroque »

    « Neuf mois » donc, d’une gestation bien orchestrée et d’une « organisation bien huilée » dont il serait injuste de ne pas accueillir ce soir le fruit prometteur.

     Comme le déclare le directeur artistique du spectacle dans l’article : « Ici, tout est simplifié pour nous »

     Le président de l’office de la culture avait auparavant déclaré à propos de l’accueil des artistes du spectacle : « Nous avons pu loger la plupart d’entre eux chez les adjoints et conseillers municipaux qui ont joué le jeu ». Et même le grand jeu pour certains…

    On pense à cet air de Castor et Pollux du Dijonnais Jean-Philippe Rameau :

 

« Dans ces doux asiles

Par nous soyez couronnés,

Venez ;

Aux plaisirs tranquilles,

Ces lieux charmants sont destinés.

Ce fleuve enchanté, l’heureux Léthé ;

Coule ici parmi les fleurs,

On n’y voit ni douleurs,

Ni soucis, ni langueurs,

Ni pleurs. »

 

https://www.youtube.com/watch?v=B7AHl8Zuxcw

   

   Je vous le donne en mille, j’ai appris cet air au cours complémentaire du temps du Cos, de Bibiche, de Dudule (à qui je donne un amical et respectueux bonjour) et du Père Boche, et pourrais encore vous le chanter a capella, mais pas ce soir !

   Je partage  d’ailleurs cette expérience avec Colette, non pas notre Sainte, éponyme de la salle, mais le grand écrivain qui témoigne de la même expérience dans Claudine à l’école.

  Colette, Colette…et Marcel Proust alors ?

  Patience les Proustiens, la Madeleine arrive !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (2)- du 17 octobre 2018

Charmoy-City, après neuf mois de gestation Lully et Vauban arrivent

Charmoy-City, après neuf mois de gestation Lully et Vauban arrivent

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 octobre 2018  (J+3594 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture