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  • Claude Speranza, Auxonnais
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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 06:33

LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY  - du 4 août 2018 (J+3517après le vote négatif fondateur)

     Les après-midi sont chaudes à Charmoy-City, et sur le coup des deux, trois heures, le cagnard est impitoyable, alors en attendant la fraîche, on se rencagne à lire le journal.dans un coin frais de la maison.

    Le Bien Public d’avant-hier, vous me croirez si vous voulez, mais je crois bien que je l’ai lu de A à Z.

     Je l’avais acheté en exemplaire papier…. Oui, je dois avouer que j’ai un faible pour le papier et son odeur !

     En cela, je ne fais qu’approuver cet avis de notre premier magistrat rapporté, à propos de la future médiathèque, dans Le Bien Public du 6 février dernier,  avis selon lequel « l’odeur du papier favorise plus la lecture que la tablette » 

CHARMOY-CITY, RETOUR SUR LE PSC - du 10 FÉVRIER 2018

     En me baladant sur la toile, j’avais repéré dans le numéro du jour un article alléchant avec une photo agreste autant que sylvestre, malheureusement sa lecture était réservée aux seuls abonnés, alors je m’étais fendu, c’est le cas de le dire, de l’exemplaire papier.

    Vous vous rappelez, j’en ai déjà parlé, de la photo sur laquelle l’arbre cachait la forêt. Un arbre de taille qui cachait le taillis !

     Vous voulez savoir le titre de l’article ? Bon sang de bois, vous voulez tout savoir ! Allez donc le chercher dans mon dernier article !

CHARMOY-CITY : DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES (4) - du 2 août 2018

    J’en reviens à ma lecture de mon Bien Public papier d’avant-hier. Rassurez-vous, je ne vous parlerai pas de tout.

   Tiens ! J’ai bien aimé l’« histoire mystérieuse » en page 10.

    Son titre mêlait habilement rêve et mélancolie, avec une pointe de mystère « Comment est mort le jeune meunier du « Moulin du Rêve » ? »

    Pas très morale pourtant cette histoire, où l’on apprend que la meunière s’est éprise du « jeune et robuste » commis du meunier. Heureusement, comme nous le précise un encadré, qu’il y a une « justice immanente » ! Une justice terrible qui tranche avec l’illustration idyllique et campagnarde, tout en demi-teintes qui orne la page.

https://www.youtube.com/watch?v=dozmiHL9bIs

    En page 9, dans la série « L’eau et les richesses de Côte-d’Or », j’ai découvert le réservoir de Grosbois « un haut lieu de la baignade en Côte-d’Or ». Bienvenu par le temps qu’il fait ! J’ai pensé à un copain qui habite là-bas. Dommage, il n’était pas en photo avec sa femme, la belle Ophélie qui se baigne volontiers bien qu’elle ait lu Hamlet !

    On apprend qu’il peut retenir jusqu’à « 9,2 millions de mètres cubes d’eau ». Non, pas Hamlet, le réservoir ! Mazette ! Comparaison faite avec notre bassin écrêteur numéro 4 et ses 48 000 m3, on voit que ça fait en gros 200 fois plus ! Et du coup : 200 000 fois plus que la piscine de Brégançon !

   Dans le même quotidien, et dans la même série « L’eau et les richesses de Côte-d’Or », notre barrage sur la Saône avait fait le sujet d’un article le 23 juillet dernier sous le titre « À la conquête de la Saône ».

     Cet article avait déjà retenu mon attention. Il est vrai que retenir, c’est la fonction d’un barrage !

      Il faut dire aussi que dans ma jeunesse, j’avais un oncle maternel éclusier-barragiste à Gray, auquel, pendant mes vacances, j’aimais aller prêter main-forte à la manœuvre, entièrement manuelle alors, des vannes et des portes de l’écluse sous le grand pont. Et, il faut l’avouer aussi, au Bar de la Marine qui était à deux pas et où les mariniers éclusaient sec.

    Mon oncle était un brave homme qui élevait des lapins et s’occupait du jardin de l’Ingénieur de la Navigation. Il m’aimait bien et aurait voulu que je fasse Sciences Po pour défendre les braves gens. Je ne partageais pas sa naïveté. C’était un autre temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître, les robots n’étaient pas encore au pouvoir !

      Certes, la sécurité n’était pas alors ce qu’elle est devenue, mais je garde de ces travaux pratiques de vacances un souvenir inoubliable ainsi qu’une certaine compétence en matière d’hydraulique appliquée !

    Le métier était dangereux, mon oncle m’avait raconté l’accident d’un marinier écrasé entre sa péniche et le mur du bief de l’écluse.

     En ce qui concerne le barrage d’Auxonne, je me souviens d’un accident survenu dans le courant des années 50 du siècle dernier : un employé, monsieur J…, victime d’une chute en relevant les aiguilles, s’était noyé, entraîné par le courant. Notre rue, la rue de l’Hôpital (à présent rue du Docteur Roussel), où habitait son père et où jouait souvent son jeune fils avait été endeuillée.

      Vous comprendrez que je garde de ce barrage un souvenir de jeunesse plus personnel et moins conquérant que cette conclusion martiale de l’article  « À la conquête de la Saône » selon laquelle : « À l’image d’un certain Napoléon Bonaparte, il [le barrage] fait naturellement partie du patrimoine d’Auxonne…et est une arme essentielle de la conquête de la Saône ».

     Le barrage a toutefois cet avantage indéniable sur les souvenirs de Bonaparte, c’est que tout un chacun peut jouir librement de sa vue.

CHARMOY-CITY : LE MUSÉE, LE MAIRE ET LA MÉDIATHÈQUE - du 09 janvier 2018

      Au fait, saviez-vous que selon de nombreux auteurs, au nombre desquels un maire d’Auxonne, Napoléon Bonaparte aurait failli se noyer dans La Saône ? Nous parlerons plus en détail de cette affaire un de ces jours…

     Aux mordus de barrages et pour changer un peu du bassin écrêteur numéro 4, auquel c’est promis, nous ne manquerons pas toutefois de revenir, nous proposons la lecture d’un historique instructif et détaillé de notre barrage.

Charmoy-City : ces arbres qui cachent la forêt

Charmoy-City : ces arbres qui cachent la forêt

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 4 août 2018  (J+3517 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse