« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024 (J+5573 après le vote négatif fondateur)
« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024 (J+5573 après le vote négatif fondateur)
« Bonjour amis lecteurs ! La rêverie est une voie d'évasion providentielle dans ce monde totalement administré et numérisé où nous sommes condamnés à vivre.
Et rien de tel qu'une séance de cinéma pour vous plonger dans l'empire du rêve. Et particulièrement une séance au cinéma « L'Empire ». »
La citation ci-dessus est tirée d'un de nos récents articles
AUXONNE : RÊVERIES APRÈS LA SÉANCE... - du 11 mars 2024
Encore une fois, amis lecteurs, je confesse ma passion pour notre cinéma « L'Empire » que je fréquente assidûment et que j'ai déjà honoré d'un article
AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024
La promesse verte qu'on y projetait hier soir en avant-première aura définitivement déniaisé, si cela était encore nécessaire, le rêveur écolo qu'est votre serviteur.
Adolescent déjà, il y a bien longtemps, à la fin des années 50 de l'autre siècle j'avais ressenti comme un vrai déchirement l'annonce de la traversée de la forêt de Fontainebleau par une autoroute et la lecture du Printemps silencieux de Rachel Carson dénonçant les ravages du DDT sur la campagne américaine.
Je n'égrènerai pas le chapelet des innombrables calamités survenues depuis et qui ont définitivement démystifié pour moi le discours green-washing qu'on nous serine.
La promesse verte est un film très dur capable d'ébranler définitivement la foi des promoteurs d'hôtels à insectes et autres petits potagers scolaires. Ces petits agréments bien-pensants rousseauistes risquent bien de ne pas résister à la vue du « massacre à Bornéo » sur une grande échelle que nous expose La promesse verte.
Comme le verre d'huile de ricin, déclenchant de fortes diarrhées, que les fascistes italiens obligeaient leurs adversaires à boire, La promesse verte cette grande rasade d'huile de palme, sur fond de crimes et de magouilles politiques, ingérée jusqu'à la nausée m'aura laissé pantelant en ce premier jour de printemps.
Une petite promenade nocturne s'avérait donc nécessaire avant mon retour dans des draps solitaires. Remontant la Grande-rue, l'artère verte de notre cité, muni de ma lampe torche je remarquai soudain un vide...
Les arbustes dans leurs caisses de fer n'y étaient plus !
Seules subsistaient, çà-et-là, à leur emplacement les traces rouillées d'ions ferriques (Fe3+) échappées de leurs trous de purges. J'en conclus en bon chimiste pessimiste que s'ils étaient censés réduire l'empreinte carbone, le hic était qu'ils laissaient une forte empreinte ferrique.
Décidément, être écolo dans ce monde cruel, ce n'est pas rigolo !
Reste à illustrer notre triste propos....
Pas vrai Claudi ?
Claudi qui avait vu le film avec moi, n'était pas très en forme, vous le comprendrez !
Alors il a déniché de ses archives une image confirmant la forte tradition « ferrique » de notre bonne ville et tirée de l'article en lien ci-dessous
AUXONNE, CŒUR D'ACIER (2) - du 13 décembre 2023
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 22 mars 2024 (J+5573 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Sauver la Planète