AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (4) - du 15 août 2024 (Jour 49 de la nouvelle ère de Chantecler)
Comme nous le déclarions déjà dans notre article précédent
AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (3) - du 12 août 2024
Nous ne ferons dans le présent article que poursuivre notre commentaire de la séance du 8 août à laquelle nous assistions après celle du 7 août.
Nous confirmons par ailleurs à nouveau notre présence, sauf imprévu, à la dernière séance du 15 août qui clôturera définitivement le cycle Napoléonien de la Confrérie facétieuse.
Conséquence prévisible, notre série « AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES » devrait compter au moins une demi-douzaine d'articles.
Le présent article, le quatrième, ne vise aucunement les bénévoles de la Confrérie qui avec bonne humeur, la meilleure volonté du monde et les moyens du bord, illustrent librement et de façon imaginative des faits rapportés depuis près de deux siècles dans des ouvrages divers et variés de la production littéraire napoléonienne.
Que la vérité historique de ces faits soit certaine, tel n'est pas le problème des membres de la Confrérie facétieuse qui n'est pas une Amicale d'agrégés d'histoire. L'essentiel pour la Confrérie est que sa mise en scène ait de la gueule et fasse de l'effet afin que le public, venu se distraire, passe une bonne soirée et ne s'ennuie pas.
Tel ne devrait pas être l'objectif d'un auteur bombardé « spécialiste de la jeunesse militaire de Napoléon Ier alors lieutenant en second au sein des casernes de la garnison d'Auxonne ».
Bombardé ! Tu n'y vas pas mollo Chantecler !
Ma réplique sera claire : « Bonaparte n'était-il pas affecté précisément à une compagnie de bombardiers ? »
Restons sérieux et en bon argumentateur appuyons notre affirmation sur des faits.
Il se trouve que ledit auteur, présent sur le plateau à chaque représentation, dont il commente les tableaux sous le feu roulant de son micro, commettait il y a deux ans un ouvrage sur Napoléon Bonaparte intitulé « Bonaparte à Auxonne, souvenir de jeunesse 1788-1791 »
Cet ouvrage venait rejoindre les myriades de publications constituant les rangs de la grande armée de papier des imprimés sur Napoléon Bonaparte.
Résultat : la quatrième de couverture laudative dudit ouvrage couronnait le chef de l'adjudant-chef de lauriers immortels en lui décernant le titre de « spécialiste de la jeunesse militaire de Napoléon Ier alors lieutenant en second au sein des casernes de la garnison d'Auxonne ».
Pourquoi pas ? Une question se pose pourtant ! Pourquoi ce spécialiste, à propos de certains tableaux présentés par la sympathique autant que facétieuse Confrérie, fait-il accroire au public non spécialiste, par son ton péremptoire autant qu'inimitable de conviction, la réalité historique d'événements qui n'appartiennent en fait qu'à la légende ?
« Des preuves Chantecler ! » clament en chœur les admiratrices pâmées de l'auteur.
Vous voulez des preuves belles dames et jeunes damoiselles ? Chantecler pourrait vous en donner tout un bouquet !
Ne souhaitant pas pour autant mourir à la tâche sur notre ordinateur nous nous limiterons à vous offrir une fleur. Mais quelle fleur ! Une fleur de Seurre ! Une vraie splendeur !
À propos justement de la fameuse scène où le jeune Bonaparte mate l 'émeute à Seurre sans tirer un coup de feu avant de tomber toutes les meufs de Seurre de 7 à 77 ans (pardon pour cette exagération quelque peu éléphantesque et décalée, je pense avoir été contaminé par le virus de mon objet d'étude !)
De ce fameux matage d'émeute nous avions déjà parlé il y a plus d'un an dans l'article en lien ci-dessous
BONAPARTE D'AUXONNE À SEURRE : RETOUR AUX SOURCES DE L'HISTOIRE (4) - du 12 avril 2023
Mais chez Chantecler, l'argument toujours progresse. Quant au « spécialiste » autoproclamé, il nous passe toujours le même disque et le même boniment « figé comme la vieille huile ». Je tiens cette expression d'un instructeur ORSEM, général de cavalerie
« Des preuves Chantecler ! » clament derechef en chœur les admiratrices pâmées de l'auteur plus nombreuses encore que ses conquêtes supposées de Seurre...
La fleur à vous destinée, chères admiratrices, a beaucoup de pétales. Aussi ne souhaitant pas allonger mon texte inconsidérément je vous l'ai emballée gentiment dans le PDF joint.
Déballez-la vite et dilatez vos narines les copines pour humer ses entêtantes fragrances ! Vive la France ! Vive l'Empereur ! Et à bientôt !
Il restait à Claudi à illustrer cet article, aujourd'hui pas d'éléphant blanc qui radote son boniment ! Ouf !
Claudi a apprécié le rêve loufoque qui ouvre le spectacle de nos amis bénévoles de la Confrérie facétieuse. Il l'a jugé proprement psychédélique... du moins jusqu'à ce que le cicerone Napolionne vienne y ajouter son grain de gros sel assommant.
Claudi préfère le rêve sans sel ! Son inspiration graphique qui chevauche sans selle, telle un cosaque à travers les steppes de la fantaisie, a dégotté une idée jolie.
Le jeune Bonaparte innocent de Seurre qui n'a pas fait couler le sang de ses semblables pressent déjà la boucherie du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795) à Paris.
« La paille au nez » de l'École de Brienne, devenu le sinistre « Général Vendémiaire » mettra en capilotade les insurgés royalistes,devant l'église Saint-Roch, avec ses canons hausse zéro crachant la mitraille de fer sur la foule.
Résultat 300 morts au tapis et d'horribles mutilations. Ça fait plus mal qu'un caillou dans une boule de neige ! Pas vrai ?
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 15 août 2024 (Jour 49 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans De pire Empire