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  • Claude Speranza, Auxonnais
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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 00:30

AUXONNE, L'EMPIRE, DU CIEL À L'ENFER (1) - du 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Mercredi dernier, 8 janvier, nous faisions brièvement mémoire des attentats de Charlie.

AUXONNE, DIX ANS APRÈS CHARLIE, CHANTECLER SE SOUVIENT  - du 08 janvier 2025

Ce même 8 janvier était aussi pour nous un jour de bonheur, celui de la réouverture du Cinéma L'Empire après la trêve des confiseurs. Quel bonheur de retrouver l'écran, fenêtre ouverte sur l'imaginaire quand la réalité de nos rues est si peu excitante en ces temps !

L'Empire de notre titre n'est ni le premier, ni le second du même nom, mais tout simplement l'enseigne de notre cinéma municipal dont le programme des deux premières soirées, après le Purgatoire de la trêve des confiseurs, devait nous conduire successivement du Ciel à l'Enfer. En bref, un programme dantesque !

Dans ce premier volet de notre série nous monterons au Ciel avec « SAINT-EX » avant de descendre en Enfer dans le second avec « HERETIC ».

« SAINT-EX » n'est pas, contrairement à ce qui a pu être dit un biopic retraçant la vie d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944).

C'est en fait une très libre illustration d'un épisode de la carrière de pilote de SAINT-EXUPÉRY (« Saint-Ex ») dans l'Aéropostale en Amérique du sud à la charnière des années 1920-30. Le film évoque en particulier les relations entre « Saint-Ex » et  Henri GUILLAUMET (1902-1940).

GUILLAUMET devait être l'initiateur de « Saint-Ex » aux rites spartiates des pilotes de la compagnie. Fait dont SAINT-EXUPÉRY témoignera dans son célèbre ouvrage Terre des hommes (1939) imprégné d'une morale selon laquelle le devoir et l'abnégation humaine doivent primer sur l'individualisme.

La rigueur de ces principes moraux est-elle bien rendue par le film ? On peut s'interroger sur ce point. Mais un film n'est-il pas avant tout constitué d'images ?

Et quoique le beau Louis GARREL entre à vrai dire plutôt mal dans la peau du vrai SAINT-EXUPÉRY, il n'est pas interdit de se laisser emporter par la beauté des images. Quant à Vincent CASSEL incarnant GUILLAUMET, on doit reconnaître qu'en dépit de son âge, double de celui du vrai GUILLAUMET, il tient plutôt bien la route à travers la Cordillère.

Quelques figures féminines viennent par bonheur éclairer et adoucir cette idylle essentiellement masculine. Finalement, à défaut d'être intellectuel et puriste, le film se laisse regarder et la séance passe comme une lettre à la poste. N'est-ce pas, tout compte fait, le but de la manœuvre ?

Mais au fait, Savez vous que Bonaparte avait un aviateur ? Voilà un beau sujet de film !

Je ne plaisante pas. Il y a presque un siècle de cela, au temps où les débuts de l'aviation passionnaient la jeunesse, les éditions Hachette publiaient justement, pour la jeunesse, un ouvrage de Jean d'Agraives intitulé L'aviateur de Bonaparte.

Le livre a d'ailleurs été réédité en 2008.

Nous donnons en PDF un extrait de l'édition originale dont la lecture peut être intéressante, tant pour les amateurs d'histoire napoléonienne que d'aviation française au Maroc, thème qui nous ramène à SAINT-EXUPÉRY.

Claudi a choisi comme illustration du jour un portrait en situation du vrai « SAINT-EX » et de son Latécoère.

Pour les amateurs, enfin, notre dernière critique cinématographique en lien

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (3) - du 30 décembre 2024

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

Auxonne, Saint-Ex à l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 janvier 2025 (Jour 202 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 00:42

AUXONNE, DIX ANS APRÈS CHARLIE, CHANTECLER SE SOUVIENT  - du 08 janvier 2025 (Jour 199 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chantecler est né en juin 2010. C'est à présent un vieux coq que d'aucuns ont bien souvent rêvé de mettre au vin... Fort heureusement en vain !

Il brandit toujours sa devise empruntée au coq Chantecler d'Edmond Rostand : « Et si de tous les chants/ Mon chant est le plus clair/C'est que je chante clair/Afin qu'il fasse clair !»

Chantecler tout comme Charlie, mais à l'échelle microscopique du Val de Saône porte à l'occasion la lumière sur des sujets qui fâchent. Il encense rarement les pouvoirs en place et a parfois l'heur de déplaîre à certains personnages en lumière, je dirai même plus en son et lumière...

S'il parle volontiers d'histoire c'est bien souvent pour stigmatiser en miroir les travers de notre temps.

Il laisse en plan ses « contes bonapartiques » qui ont meublé sa trêve des confiseurs....

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (4) - du 05 janvier 2025

Et ce pour revenir opportunément sur une sélection de ses productions de janvier 2015, que, dirons-nous à la manière d'Aznavour, « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ».

Productions originales liées aux attentats de Charlie parmi lesquelles les fans de l'Empereur trouveront quand même à faire leur beurre. Faut l'faire !

Nous livrons cette sélection, brute de décoffrage, en lien, et sans commentaires superflus. De quoi occuper vos soirées galette, chers lecteurs !

 

BOULEVARD VOLTAIRE- du 11 JANVIER 2015

LE K DE L’ADJUDANT KRONEMBOURG - du 12 JANVIER 2015

CRAYONS DE GUERRE - du 16 JANVIER 2015

"Napoleon et le crayon" par Claudi Hoffnung

Il restait à Claudi à produire l'incontournable illustration originale du jour, qu'il vous offre en PDF pour votre confort

 

11 janvier 2015, quand l'adjudant  KRONEMBOURG devient Charlie

11 janvier 2015, quand l'adjudant KRONEMBOURG devient Charlie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 janvier 2025 (Jour 199 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Lieux de mémoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Lieux de mémoire
5 janvier 2025 7 05 /01 /janvier /2025 01:00

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (4) - du 05 janvier 2025 (Jour 196 de la nouvelle ère de Chantecler)

En ce jour de l'Épiphanie, nous reprenons et terminons notre série « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE » que nous avions interrompue pour vous présenter nos meilleurs vœux de bonne année.

LES VŒUX DE CHANTECLER POUR 2025 - du 02 janvier 2025

Un petit mot d'abord à propos de l'Épiphanie avant d'aborder le conte que nous vous proposons aujourd'hui et dont l'auteur est, comme pour le premier, G.Lenotre.

L'Épiphanie, fête religieuse de la tradition chrétienne se situe douze jours après Noël (le 7 janvier de notre calendrier) et se fête le dimanche le plus proche de cette date, en l'occurence cette année aujourd'hui dimanche 5 janvier.

C'est le jour où les rois mages guidés par une étoile apparue dans le ciel à Noël arrivent, chargés de présents, auprès du Divin Enfant.

L'Étoile est donc un élément indispensable d'un conte pour l'Épiphanie et la présence de Bonaparte aussi pour que ce conte puisse être qualifié de « bonapartique ».

Pas de problème ! Dans l'oeuvre très riche de G.Lenotre on trouve cet article en rayon !

Ce conte de G.Lenotre a visiblement été apprécié par la presse catholique du début du vingtième siècle puisqu'il était diffusé par « Le Pélerin » le dimanche de l'Épiphanie 1902.

La rédaction de Chantecler l'offre en PDF et en guise de galette des rois à ses bienveillants lecteurs. Une occasion de crier encore une fois : « Vive l'Empereur ! » pour les vrais amateurs...

Claudi quant à lui, a tenu à mettre en couleurs l'image un peu austère du « Pélerin », il vous l'offre en image du jour !

Deux Noëls de légende pour le futur Empereur

Deux Noëls de légende pour le futur Empereur

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 janvier 2025 (Jour 196 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Contes et légendes

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
2 janvier 2025 4 02 /01 /janvier /2025 12:07

LES VŒUX DE CHANTECLER POUR 2025 - du 02 janvier 2025 (Jour 193 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chantecler présente à ses fidèles lecteurs ses meilleurs vœux pour l'année 2025 !

Notre rédaction espère simplement que le cœur de notre cité sera plus animé au cours de cette année qu'hier, premier jour de la nouvelle année.

En un mot, pas un chat, pas une âme qui vive...

Sur le coup de midi nous avons bu un coup au comptoir du seul bar ouvert de la ville. Comme le soleil brillait, nous avons enfourché notre Rossinante (sans batterie) pour un long périple sur la Voie bleue entre Flammerans et les approches de Saint-Seine-en-Bache. Un vrai tour du monde avec une fête canaque animée sous le pont de l'autoroute !

Voilà qui vaut bien toutes les croisières en charter !

Claudi est à la peine ce matin, il devrait se fendre pour nos lecteurs d'une belle carte de vœux. Mais voilà qu'il vient d'aviser « au passage », celle très officielle et très peaufinée de notre municipalité.

Avoue, Claudi que ça te rappelle très fort ta carte de vœux de l'an dernier !

Du coup Claudi a réutilisé sans complexe sa carte de voeux 2024 qui, à bien y regarder, est bien la seule à n'avoir pas pris une ride !

Pour votre confort, on vous la donne en PDF

La prochaine fois, promis, juré, on reprend notre série « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE ».

Les curieux découvriront le dernier article de la série en lien ci-dessous :

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (3) - du 30 décembre 2024

2025, nos voeux de 2024 n'ont pas pris une ride

2025, nos voeux de 2024 n'ont pas pris une ride

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 janvier 2025 (Jour 193 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Curiositeries

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Curiositeries
30 décembre 2024 1 30 /12 /décembre /2024 22:56

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (3) - du 30 décembre 2024 (Jour 190 de la nouvelle ère de Chantecler)

Rappelons encore aujourd'hui que Chantecler n'étant pas un parlementaire, ne peut s'autoriser une trêve des confiseurs. En pleine trêve des confiseurs, chers lecteurs, vous aurez donc droit à une nouvelle production de notre rédaction... Qui est une suite impromptue de la précédente.

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (2) - du 27 décembre 2024

Vous remarquerez en passant l'heure tardive de la publication. L'accouchement fut à vrai dire un peu difficile. Tentez l'expérience et vous verrez la tâche que représente la tentative d'une production originale et néanmoins « bonapartique » dans la période que nous traversons actuellement...

Pas de panique pour autant, l'orchestre joue toujours sur le pont du Titanic et nous avons déniché une belle idée dans la salle obscure de notre cinéma « L'EMPIRE ».

À l'affiche : « Leurs enfants après eux ». Sur l'affiche un jeune couple en selle sur une Yamaha YZ d'un modèle hors-d'âge.

Au guidon un jeune homme au faciès chahuté maquillé en tricolore, en mode « finale de la Coupe du monde de foot du 12 juillet 1998 ». Nous sommes déjà dans l'Histoire, plus précisément dans le bassin minier de Lorraine. Ce jeune homme nommé Anthony Casati  est un produit de l'immigration italienne dont le père, suite à la crise sidérurgique, tire le diable par la queue et piche à qui mieux mieux. Il finira même par boire l'eau du lac...

En selle, campée derrière lui, une belle nana, Stéphanie la fille d'un notable friqué du lieu. Son regard pensif se perd dans un horizon qui ne semble être pas celui du jeune homme. Le couple semble très mal parti. Il semble même qu'il ne soit jamais parti sur la Yamaha YZ d'un modèle hors-d'âge qui est l'une des grandes vedettes du film.

Croyez-moi, j'ai vu le film deux fois et si j'ai vu ces deux-là s'aimer (et comment !) à leur manière dans le film, jamais je ne les ai vu ensemble sur la Yamaha. Allez le voir, vous comprendrez pourquoi !

Il y a d'autres personnages attachants dans le film et d'autres encore franchement dégoûtants. Je ne suis pas un critique de cinéma exhaustif et je ne vous citerai que ces quatre là (la YZ comprise).

Mais quel rapport avec Bonaparte me direz-vous ?! À quelle heure va-t-on crier : « Vive l'Empereur ! ».

Quel rapport entre un petit corse fauché débarquant sur le royaume de France à la fin des années 1770 et Anthony Casati né deux siècles plus tard à la fin des années 1970 dans le bassin sidérurgique de Lorraine. Les vingt ans du premier verront l'avènement d'un nouveau monde et ceux du deuxième l'effondrement définitif d'un autre monde. Seul point commun entre le film et la légende napoléonienne, le bleu, blanc, rouge omniprésent jusque sur l'affiche (voir plus haut).

Avec ses institutions et ses cadres rigoureux une monarchie déclinante aura formé malgré elle, puis contre elle, de nouvelles élites. Les institutions et les cadres de notre république fatiguée d'après les « trente glorieuses », en viennent à sembler sur ce point, dans leur conservatisme de l'entre-soi, plus royalistes que le roi !

Développer cela nous amènerait à tartiner bien des pages propres à faire fuir le lecteur. Et puis, manque de pot, (non pas celui de la YZ !) nous n'avons pas fait Sciences-Po Restons plus modestes et tentons de touver un pendant acceptable au jeune couple Anthony-Stéphanie dans la geste napoléonienne.

Napoléon-Manesca ! Le voilà tout trouvé ! Et pour ceux qui ne connaissent pas la suite disons que le papa de Manesca, riche marchand de bois jugea Napoléon trop fauché pour sa fille.

S'il était un acharné de l'étude et de la lecture, ce qui le distingue de l'Anthony du film « Leurs enfants après eux », le Bonaparte de vingt ans ne dédaignait pas pour autant attirer l'attention du beau sexe quoique sans YZ et sans blouson de cuir.

On note ainsi dans une revue qui n'est plus à présenter (numéro 320 du « Souvenir napoléonien » de novembre 1981, « Trois missions oubliées de Bonaparte, lieutenant à Auxonne » )  :

« Un soir à la nuit tombante, sous les frondaisons des allées du parc de Seurre, une personne du sexe [N.D.L.R. Chantecler : c-à-d une femme]fut effrayée par la vue d'une couronne phosphorescente qui approchait d'elle au-dessus des buissons. C'était le lieutenant Bonaparte qui avait mis des vers luisants dans ses cheveux. »

Nous en resterons là pour aujourd'hui. « L'Empire » est en congé jusqu'au 8 janvier. À bientôt quand même nous poursuivrons inlassablement, tel Schéhérazade, nos contes bonapartiques sans aller au ciné !

Claudi s'est défoncé sur la YZ

Pour plus de confort, votre image du jour en PDF

Bonaparte de A à YZ

Bonaparte de A à YZ

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 décembre 2024 (Jour 190 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Contes et légendes

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Contes et légendes
27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 01:00

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (2) - du 27 décembre 2024 (Jour 187 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chantecler, qui n'est pas un parlementaire, ne peut s'autoriser une trêve des confiseurs. Il doit donc rendre régulièrement sa copie au cénacle de ses fidèles lecteurs, et en conséquence, vous livrer dès à présent la suite du premier épisode de ses contes bonapartiques, en lien ci-dessous.

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (1) - du 24 décembre 2024

Rappelons pour les gens pressés que, dans ce premier épisode, « Monsieur Colleret, un obscur petit fonctionnaire, « jeune commis de cinquième classe », convié à ce titre, pour le jour de Noël 1808, à assister à une visite officielle de l'Empereur » peaufinait pour le mieux ses effets civils dans sa petite chambre, et ses petits souliers en particulier, tel le soldat à la veille d'une revue.

Ceci se passait le 24 décembre 1808. Aujourd'hui, mettez vos pendules à l'heure, nous en sommes, dans notre récit, au 25 décembre 1808. Voilà pour le temps.

Reste à préciser le lieu !

Citons l'auteur à ce propos : « Est-ce à Soissons, à Montdidier ou bien à Saint-Quentin que, le 25 décembre 1808, l'Empereur Napoléon, à l'apogée de sa puissance et de sa gloire, s'en vint de Compiègne, présider à l'inauguration des casernes nouvelles ? ».

Chacun notera dans cette interrogation, sur laquelle s'ouvre l'histoire, une certaine contradiction puisque si le lieu de départ de l'Empereur est précisé, le choix de son lieu d'arrivée reste ouvert.

Au plan historique, l'excellent ouvrage de Louis Garros (GARROS Louis, Quel roman que ma vie ! Itinéraire de Napoléon Bonaparte 1769-1821 ,Paris, 1947) amène l'amateur d'histoire napoléonienne à s'interroger puisqu'il y découvrira l'Empereur le 25 décembre 1808 à Arevalo en Espagne !

Mais telle n'est pas notre intention d'aller chercher chicane au célèbre G.Lenotre (1855-1935), auteur prolixe autant que passionnant.

Dans son conte au titre explicite La carrière de Monsieur Colleret G.Lenotre veut démontrer simplement et avec humour tous les bénéfices que l'on peut parfois tirer d'avoir approché l'Empereur. En l'espèce, pour Monsieur Colleret, de s'être trouvé par hasard à la descente de voiture de l'Empereur et de lui avoir offert son bras secourable, le soulageant d'une marche pénible avec des bottes mal « cassées ».

Vous trouverez plus de détails en accédant au texte disponible en ligne sur Gallica

Avec son corps, les douleurs aux pieds de l'Empereur ont disparu. Mais son image est restée, vers laquelle la grande armée des successeurs de Monsieur Colleret continue de se presser.

Il nous restait à apporter la note Chantecler à notre commentaire en offrant à nos lecteurs, en cadeau de Noël impérial, une image mise en couleurs et commentée par nos soins que, pour votre confort, nous vous offrons aussi en PDF

Le 25 décembre 2024, l'Empereur a pensé à votre serviteur. Souvenez-vous de mon réveillon solitaire évoqué dans mon dernier article après le film « Les boules de Noël ».

Je n'en dirai pas plus mais sachez que j'ai passé un Noël chaleureux à Tillenay sur le coteau qui domine le fameux Polygone où Bonaparte apprit son métier d'artilleur ! Un Noël qui vaut bien d'être marqué d'une croix à la cheminée !

Comment gagner du galon au bras de Napoléon

Comment gagner du galon au bras de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 décembre 2024 (Jour 187 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Contes et légendes

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Contes et légendes
24 décembre 2024 2 24 /12 /décembre /2024 14:42

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (1) - du 24 décembre 2024 (Jour 184 de la nouvelle ère de Chantecler)

En marge et prolongement du programme culturel « officiel », notre rédaction propose à ses lecteurs la présente série intitulée « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE ».

Nous avions annoncé ce projet dans notre précédent article.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (5) - du 21 décembre 2024

Ce titre explicite « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE », indique tant le sujet que la durée de l'exercice qui devrait nous occuper jusque dans la première décade de janvier.

Période désignée généralement sous le terme fourre-tout de « Fêtes de fin d'année ». Terme calendaire qui recouvre des réalités et des situations très diverses sur fond, cette année d'une situation politique et géopoloitique pour le moins préoccupante.

Nombre de nos dirigeants passeront cette période dans leurs petits souliers quand d'autres resteront droit dans leurs bottes. Les analystes ne manqueront pas d'ajouter au tableau des bruits de bottes. L'horizon, force est de l'avouer, n'apparaît pas franchement bleu vers des lendemains qui chantent...

Il est facile nous dira-t-on de jouer sur la fibre mélancolique, dans le genre andersenien « Petite fille aux allumettes », en ces temps de lumière raréfiée, tant en intensité qu'en durée propre à cette période de l'année.

Lumière raréfiée, qu'atténuent encore chez nous les brumes du Val de Saône !

Trêve d'états d'âme Chantecler, on le veut notre conte !

Pas de problème chers lecteurs, je vais vous en livrer un échantillon …

Un échantillon seulement !? Comme tu y vas toi !

Pardonnez moi chers lecteurs, je dois à présent vous faire un aveu....

Je devais rédiger mon article hier soir mais cinéphile ou cinémane impénitent, c'est selon, je me suis payé un pré-reveillon à notre cinéma l'Empire qui offrait au programme en soirée « Les boules de Noël ».

Une image pour le moins dantesque de réveillon familial (pour le détail je vous renvoie aux critiques). C'est bien clair, ce n'est pas du Rohmer ! Ni même de l' « art et essai » !

Il me semble carrément déconseillé d'évoquer ce film dans le cadre d'un réveillon familial idéal. Mais le réveillon familial idéal n'est-il pas, avouons-le, un rêve inatteignable plus qu'une réalité ?!

Sachez-moi presque soulagé de ne pas avoir à le vérifier ce soir car, comme le jeune Monsieur Colleret du conte que vous attendez toujours chers lecteurs, j'ai prévu de le passer dans ma chambre en toute intimité.

Quant au conte, rassurez-vous, il n'est pas de ma plume, il est d'un auteur talentueux et prolixe qui écrivit des milliers de pages sur l'Empire et la Révolution il y a un bon siècle de cela ! Je vous le présenterai en temps voulu chers lecteurs !

Présentons pour l'instant son héros, Monsieur Colleret, un obscur petit fonctionnaire, « jeune commis de cinquième classe », convié à ce titre, pour le jour de Noël 1808, à assister à une visite officielle de l'Empereur.

Il ignore encore le retentissement que sa présence à cette cérémonie aura sur sa carrière. Et pour l'heure à la veille de l 'évènement, il peaufine sa tenue et astique ses petits souliers....

La scène est illustrée par Claudi.

Pour votre confort de lecture, nous la diffusons en PDF

À suivre, après le réveillon, que je vous souhaite bon, même sans Napoléon, et pas dans le genre « Les boules de Noël » !

24 décembre 1808, demain l'Empereur inaugure la caserne

24 décembre 1808, demain l'Empereur inaugure la caserne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 décembre 2024 (Jour 184 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Contes et légendes

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
21 décembre 2024 6 21 /12 /décembre /2024 01:00

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (5) - du 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre présente série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » que nous terminons aujourd'hui avait été interrompue à la fin de septembre dernier par quelques coups de théatre, ces derniers sans intérêt historique ni culturel particulier.

Ils nous ont néanmoins donné un aperçu édifiant de l'état de notre société... à faire froid dans le dos ! Nos dirigeants, occupés à leurs calculs politiques, ont du souci à se faire.

Passons là-dessus et revenons à de vraies considérations historiques et littéraires visiblement étrangères à un certain public, délaissé de ses élites, et qui, comme la terre abandonnée du laboureur, retourne à la friche.

Cette tempête facebookienne montée en épingle par un apprenti sorcier ne nous aura jamais empêché de dormir, nous qui avons traversé d'autres épreuves.

Dans ma carrière, j'ai eu raison avec ma plume contre une inspectrice générale à qui j'avais eu l'heur de déplaire et qui me chercha chicane dans un rapport baclé et mal ficelé.

Comme par hasard elle était corse, elle s'appelait Marie-France et tomba dans mon cas sur un os ! Dans tous les sens du termes ! L'affaire fit grand bruit dans toute l'Académie et j'obtins finalement la hors-classe qu'elle voulait me sucrer ! C'était à la fin du siècle dernier ! Ma carcasse a vieilli, mais trempée à de nombreux combats elle s'est aiguisée !

C'est pourquoi nous regardons ce soudain typhon de septembre dernier dans la baignoire de Napoléon pour ce qu'il est. Peu de chose à vrai dire.

Nous remercions les écoles militaires ainsi que d'excellents chefs de nous avoir appris la méthode de raisonnement tactique, à nous qui fûmes un temps, en tant que réserviste, officier traitant 2B au COMLOG de Metz puis au CFLT de Montlhéry, un coin de France où justement se déroule le présent épisode de notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS »

Reprenons donc le fil de notre histoire en forme de conversation de bon ton !

Dans le précédent épisode de notre série, nous parlions de Frédéric MASSON généralement considéré, encore de nos jours, comme un historien napoléonien reconnu

Et ce, sans avoir eu besoin, comme d'aucuns, de se faire porter sur le pavois des copains (pines) facebookiens de tous poils avec ou sans bonnet à poil.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

Tout homme, fût-il grand, a ses travers et ses manies. La grandeur de Frédéric Masson est dans l'œuvre qu'il a laissée. Nous en avons donné quelques aspects dans les épisodes précédents de cette série.

Les témoignages crus et désopilants de celui qui fut un temps l'un des voisins du maître ne peuvent en rien altérer la valeur de son œuvre, tout au plus pourront-ils distraire un moment certains de nos lecteurs. De ceux, du moins qui ne crient pas « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure...

Nous livrerons donc, à travers ses écrits, les remarques sur Frédéric MASSON d'un journaliste et polémiste d'un grand talent : Léon DAUDET (1867-1842), fils d'Alphonse DAUDET (1840-1897) qui lui, n'est plus à présenter.

« Chantecler tu me dis qu'Alphonse DAUDET ne serait plus à présenter. Il me semble que t'es vachement optimiste. T'es vraiment allé voir comment qu'ça cause dans les cercles passionnés !!! »

Bien sûr que je suis optimiste mon gars ! Et puis je trouve que tu es vraiment sévère, car dans la grande poubelle napoléonienne facebookienne de fin septembre j'ai trouvé au moins un commentaire de qualité et quelques autres respectables ! Allez, basta mon gars, arrête de me couper, laisse moi continuer !

Revenons à Léon DAUDET et à ses témoignages humoristiques sur MASSON.

 

Puisqu'il convient toujours de laisser le lecteur (ou l'auditeur) juger par lui-même sur pièces plutôt que d'agiter un hypothétique « karma » ou de proclamer à cors et à cris une prétendue « passion », nous proposerons simplement à nos bienveillants lecteurs une lecture des textes en question.

Dans ce but, nous avons pris la peine de réaliser un montage que chacun pourra utiliser et approfondir à sa façon sans être téléguidé.

« Dis donc, t'as bien bossé mon colon ! »

Oui mon gars, j'ai plus d'une corde à mon arc et mes talents sont variés. Je crie pourtant pas « Vive l'Empereur tous les quarts d'heure »

Et puis Léon Daudet, comme nous allons le voir à présent parmi plein d'autres choses, osait bien se moquer du grand Frédéric MASSON et de sa sempiternelle « Soupe à l'Aigle ».

« Soupe à l'Aigle » ? « Soupe à l'Aigle » ? Comme t'y vas ! Les écolos vont te tomber fissa sur le râble !

Allez basta mon gars ! Laisse pisser le mérinos ! Lis moi donc ça et après tu causeras !

Claudi la « Soupe à l'aigle » il a aimé et ça l'a bien inspiré. Ça change un peu de la soupe à la grimace accompagnée d'un ragout de menace arrosé de clos Pisse-Vinaigre 1769 ! Pas vrai ?

Peu enclin à tirer sur les ambulances, nous n'irons pas exhumer la prose nauséabonde dont nous fûmes le destinataire à la suite d'une bien pitoyable affaire.

Nous ne nous avancerons à peine en affirmant que nous sommes par ailleurs populaire et appriécé à Auxonne et que notre blog, pour être dérangeant, n'est jamais insultant.

Les rancœurs recuites et secrètes de quelques grincheux qu'aura pu déranger notre franchise n'y changeront rien.

Affirmer comme l'a fait notre bonapartique adversaire que « la grande majorité des habitants d'Auxonne » l'auraient prévenu à notre propos révèle une ignorance totale du terrain de la part d'une personne dont le cercle de connaissances dans la population d'Auxonne semble visiblement restreint ce qui n'a rien d'étrange puisqu'il est dolois !

Nous n'avons quant à nous, jamais usé des arguments plainte ou menace et nous le ferons encore moins à présent. Nous n'avons vocation ni à engraisser les gens de robe ni à en découdre en mode bourrin.

Merci pour finir à la Présidente Vuillaume pas très facétieuse en l'espèce qui s'est permis dans ses commentaires sur le facebook de son impériale idole de juger de notre « intelligence ».

Pour la période des fêtes de fin d'année, nous présenterons une série de contes de Noël d'inspiration napoléonienne, comme il se doit !

Le grand Frédéric Masson selon Léon Daudet

Le grand Frédéric Masson selon Léon Daudet

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 décembre 2024 (Jour 181 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 01:07

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (4) - du 17 décembre 2024  (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Avec cet article se terminera notre tétralogie intitulée « NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS ». Cette série, dans son épisode initial, n'avait eu d'ambition que de rappeler le rôle fondamental de l'ex-cinéma paroissial « L'Aiglon » dans l'accès de la population auxonnaise aux grandes œuvres cinématographiques de l'après-guerre et parmi ces dernières au film « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024 

Dans les deux épisodes suivants, nous avions souligné très brièvement l'abondante inspiration formelle que Jean Delannoy avait puisée dans l'oeuvre éponyme immortelle de Victor Hugo.

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024 

Dans le troisième épisode en particulier, passant du cinéma « L'Aiglon » d'antan au cinéma « l'Empire » des temps présents, nous avions rendu compte de l'actualité des projections. Tout en passant, en image, avec un petit grain de moutarde, de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Dijon.

Et nous voilà aujourd'hui au pied du mur pour la rédaction et l'illustration de notre quatrième épisode. Et comme dit le proverbe : « C'est au pied du mur qu'on voit le maçon ». Certes nous n'entendons pas rivaliser avec les tailleurs de pierre d'hier et d'aujourd'hui qui ont laissé leurs marques gravées sur les pierres de Notre-Dame de Paris !

D'ailleurs de pierre il ne sera pas question pour nous, car nous parlerons de bois d'œuvre, de chêne en particulier.

Non ! Pas du Chêne Napoléon, dont l' « original » selon la tradition a aujourd'hui disparu. Ni de Napoléon d'ailleurs et de ses divers artefacts locaux !

De quel chêne alors ? Des deux chênes dont le conseil municipal de notre bonne ville, sous la précédente mandature, vota le don en participation de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris à l'identique dans sa séance du 23 mai 2019 comme en atteste l'extrait du procès-verbal de la séance, en PDF ci-dessous.

Notre rédaction avait rendu compte de cette décision dès le lendemain et composé pour l'occasion un poème.

Ce poème inspiré tant par la décision de nos conseillers et conseillères que par le célèbre roman de Victor Hugo, les vrais amateurs le retrouveront facilement s'ils ont lu attentivement les lignes ci-dessus.

Pour notre compte, plus de cinq ans ayant passé depuis sa première publication, il nous a semblé indispensable d'en donner une version actualisée. Laissons à d'autres officines la passion du radotage en pire !!

Ce poème tiendra lieu de correspondance sur la carte postale du jour de Claudi dont, pour votre confort de lecture, nous donnons un PDF

À bientôt ! Et si ce blog éclaire un peu vos longues soirées, faites-le connaître !

Des Crochères à Notre-Dame

Des Crochères à Notre-Dame

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 décembre 2024 (Jour 177 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 00:33

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024  (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)

Rappelons que cette série est née d'une sorte de « madeleine de Proust » cinématographique qui nous était revenue en mémoire à l'occasion des cérémonies des 7 et 8 décembre dernier à Paris.

La ressouvenance de notre découverte, le 13 mars 1958 précisément, à l'âge de onze ans du film Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy au cinéma paroissial « L'Aiglon ».

Dans notre deuxième épisode, nous avions déclaré « avoir travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. ».

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024 

Il y aurait en effet un parallèle intéressant à établir (décors, costumes, dialogues) entre l'œuvre source de Victor Hugo et le film de Jean Delannoy. Cependant nous ne sommes pas en thèse et si le rédacteur Chantecler ne répugne pas à l'étude, il reste très occupé par sa fréquentation de L'Empire, le cinéma de notre bonne ville !

En substance, voici nos deux dernières séances : « The substance » avant-hier soir et « La plus précieuse des marchandises » hier...

Mais quel rapport avec « Notre-Dame de Paris » ? Diront les grincheux !

Avec le film de Delannoy « Notre-Dame de Paris » nous dirons sans détailler que les films cités plus haut révèlent tous deux, avec des sources et des moyens radicalement opposés le pire et le meilleur de la condition humaine, les monstruosités du corps, du cœur, et de l'âme humaine. En un mot ce que toute femme et tout homme ouvert sur les autres et le monde expérimente tôt ou tard de façon généralement moins spectaculaire.

Un petit mot en passant sur le film « La plus précieuse des marchandises ».

1943, nous sommes dans la forêt polonaise traversée par la ligne de chemin de fer menant à Auschwitz, non loin de là, vit un couple d'âge mûr sans enfants.

« La vieille bûcheronne » a recueilli une petite fille jetée du train de déportés, le couple garde la petite fille.

Celle-ci survit grâce au lait de la chèvre d'un homme à la « gueule cassée ». Visiblement d'après son uniforme et son armement (fusil Mauser) cet homme est un déserteur allemand.

Il protègera la vieille bûcheronne devenue veuve après l'assassinat de son mari par les autres bûcherons « collabos ».

Le temps passe, les Russes arrivent, identifient l'homme de loin dans la forêt et l'abattent. L'un deux s'approche du cadavre et du pied le retourne en prononçant ce mot (non sous-titré) : « starik ». Ironie de l'histoire, ce « juste », sauveur de la petite fille, ne mérite aux yeux impitoyable des acteurs de l'Histoire, que ce qualificatif de « petit vieux ».

Après Notre-Dame d'Auxonne et Notre-Dame de Paris, nous irons voir demain Notre-Dame de Dijon et à ses pieds, sur son stand de la rue Musette notre ami Yannick, libraire en plein air.

Claudi lui dédie son image du jour, une illustration inédite qui conjugue le sonneur de Notre-Dame et le Jacquemart, une cause majeure de torticolis dans les groupes de touristes  guidés qui pourrait faire l'objet d'un aticle dans The Lancet !

 

Quasimodo à la rescousse du Jacquemart

Quasimodo à la rescousse du Jacquemart

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 décembre 2024 (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma