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  • Claude Speranza, Auxonnais
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17 septembre 2024 2 17 /09 /septembre /2024 00:10

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (3) - du 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Chers amis lecteurs, au seuil de la rentrée nous avions interrompu la présente série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » au profit d'autres sujets d'actualité.

Nous la reprenons aujourd'hui, dans une atmosphère rafraîchie signant la fin d'un été pour le moins mitigé.

La série nous conduira au seuil des Journées du Patrimoine et le franchira sans doute allègrement car nous avons matière à conter !

Tiens ! À propos de Journées du Patrimoine, nous n'irons pas visiter la Chambre de Bonaparte. Elle est décidément trop encombrée !! Pas assez spartiate et à la voir ainsi, on en a gros sur la patate !

On en garde la bizarre impression de n'avoir plus affaire au Régiment de La Fère mais au 1er Régiment de Gardes Meubles en pire !

Un témoin oculaire du temps digne de foi nous en a laissé une tout autre desccription, pas celle qu'on voit à la télévision ! Allez-y voir curieux, comme si vous y étiez, dans l'article en lien ci-dessous

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (3) - du 19 avril 2024

Après cette authentique visite de la chambre, vous découvrirez, chers lecteurs l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon. Frédéric MASSON (1847-1923) avec qu nous avions déjà fait connaissance dans le précédent article de notre série.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Nous y apprenions en particulier que Frédéric MASSON avait longuement œuvré à la redécouverte et à la publication de « documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte ». Parmi ceux-ci, certains intéressent particulièrement son séjour auxonnais.

Ces documents originaux ont été transcrits dans un ouvrage publié en collaboration avec un bibliothécaire italien : F. MASSON, G. BIAGI, Napoléon inconnu, Papiers inédits (1786-1793), PARIS, Ollendorff, 1895.

L'ouvrage est disponible sur GALLICA. Bonne lecture !

Frédéric MASSON, au cours de sa vie de bibliothécaire puis d'écrivain devait ainsi rassembler et exploiter une quantité impressionnante de documents écrits.

En parallèle de cette importante production, son fort penchant à la collection se concrétisa par une inlassable collecte d'objets divers et curieux relatifs à Napoléon.

L'ensemble est conservé actuellement dans le Fonds Masson de la bibliothèque Thiers

Les quelques détails, tirés de cette source en ligne, qui suivent, sont empruntés, en substance, au texte de Sylvie Biet, conservateur en chef de la bibliothèque Thiers.

Frédéric Masson naît à Paris en 1847 dans une famille de hauts magistrats, il  se destine à la diplomatie et devient bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères. Ses convictions républicaines de jeunesse vont être anéanties par la défaite de 1870 et sa conséquence, la chute du Second Empire.

Estimant que « la République a livré deux provinces [l'Alsace et une partie de la Lorraine] et favorisé la Commune », devenant bonapartiste du lendemain il fera désormais, dans ses articles et ses livres, l’apologie de l’empire perdu.

Son mariage en 1874 avec Marguerite Cottin, petite-fille d’un conseiller d’État du Premier Empire, le met en relation avec les principaux membres de la famille impériale. Il entretient notamment une amitié avec le prince Napoléon Jérôme, fils de Jérôme Bonaparte, qui lui donne accès à des documents importants pour la rédaction de ses ouvrages.

  Au soir de sa vie, Frédéric Masson décide que l’ensemble de ses collections sera légué à l’Institut de France et trouvera sa juste place au sein de la fondation Dosne-Thiers

Ce sont ainsi près de 70 000 livres, plus de 700 cartons d’archives, 30 000 estampes, 1 000 dessins et plus de 2 000 objets et tableaux qui entrèrent à la bibliothèque Thiers en 1926, après la mort de M. Masson en 1923. Et ce, en dépit de la répugnance que pouvait inspirer à l'éminent historien bonapartiste la figure et le rôle politique de Thiers.

L’originalité des objets de la collection Masson réside dans leur extraordinaire diversité : des œuvres d’art majeures côtoient des témoignages de l’art populaire (blagues à tabac, cadrans de montres, assiettes, éventails…).

Jusque dans les années 1980, ces objets, étaient exposés avec des tableaux, gravures et dessins dans les salons du rez-de-chaussée de la fondation, au sein d'un petit musée napoléonien.

Mais ce musée ne pouvait rivaliser avec d’autres collections telles celles de la Fondation Napoléon, de Marmottan, de Compiègne, de Fontainebleau ou des Invalides, pour ne citer que les plus illustres. Des soucis de rentabilité poussèrent donc les administrateurs de la fondation à reléguer les objets dans les réserves. Tableaux et objets, gravures et dessins, sont désormais prêtés lors d’expositions extérieures.

À la suite de cette étude très sérieuse, très poussiéreuse et très docte, Claudi se devait d'insuffler en image le vent d'humour qui caractérise notre blog.

Pour une meilleure lecture, nous vous gratifions d'une version PDF.

À suivre...

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 00:01

AUXONNE, MIRACLE À « L'EMPIRE » - du 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

La parenthèse que nous avions ouverte à l'occasion du 80ième anniversaire de notre ville, entre la société française en temps d'épidémie de COVID et celle de nos aïeux sous la botte allemande se referme.

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (2)- du 10 septembre 2024

Les napoléonomanes de tout poil attendaient sans doute en piaffant la suite de notre série intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà deux épisodes.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Notre titre du jour alléchant couvre un contenu qui risque pourtant de les décevoir !

Ils devront un peu patienter pour voir ou revoir, à l'occasion des Journées du Patrimoine, la nouvelle Salle Assona et son unique autant que mirifique collection atypique.

Pour l'heure, chers amis, comme dans la chanson de la Fanchon, bien connue de tout bon mirlitaire, il nous faut faire une pause !

Oui ! Une courte pause culturelle à propos d'Emilia Perez, ce film superbe et inspiré de Jacques Audiard qui était récemment au programme de l'Empire, notre providentiel ciné ! Film dont la qualité esthétique nous a véritablement conquis.

Pas question de disséquer par le menu cette histoire complexe autant que chirurgicale dans laquelle un malfrat mexicain sans scrupules et sanguinaire se transforme par sa volonté et le secours de la science en une femme opulente et magnifique.

Le thème est d'actualité. L'histoire se déroule sur fond de rebondissements, instants d'intense émotion, révisions déchirantes, angoisses, violences et fusillades saignantes. Dans ce sombre chaos d'où l'on ne sort pas indemne, brillent pourtant quelques personnages féminins magnifiques.

Paraphraser maladroitement cette cascade flamboyante n'est pas dans notre intention. Disons simplement que la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens latino aura marqué le comble de notre émotion.

Nous avons toujours aimé le cinéma, remède providentiel contre l'ennui et moyen d'évasion à portée de toutes les bourses et sans prendre l'avion !

Nos immémoriaux souvenirs filmiques commencent autour de l'âge de dix ans, au cœur des années 1950, dans cette même salle, alors encore « dans son jus » de vieux cinéma-théâtre, avec Les derniers jours de la nation apache. Voir un film reste pour nous un plaisir que l'âge n'a pas émoussé, tout au contraire !

Mais revenons à nos moutons et à Emilia Perez. Dans le fatras de nos souvenirs filmiques, la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens a rallumé dans notre mémoire  le souvenir enfoui d'une autre procession.

Emilia Perez de Jacques Audiard est venue ranimer chez nous le souvenir de Voyage en Italie de Roberto Rossellini (1953).

Cette pérégrination d'un couple anglais aux sentiments refroidis, sillonnant l'Italie d'après-guerre sans contacts, claquemurés qu'ils sont derrière les glaces de leur voiture, en vue de récupérer l'héritage immobilier d'un oncle décédé dans la région de Naples, n'a au premier abord absolument rien de commun, dans son caractère raide et désincarné voire aseptisé, avec les débordements charnels de la comédie musicale Emilia Perez.

Il faudra attendre la fin du film pour que survienne l'occasion d'un dégel de cette solitude à deux.

Rencontrant dans une rue de Naples une procession religieuse que suit un peuple grouillant et fervent tellement différent d'eux, les Joyce sont contraints d'arrêter leur voiture.

Le couple sans enfants muré dans son frigo conjugal, Catherine (Ingrid Bergman) et Alexander (George Sanders), abandonne alors sa voiture-refuge devenue prison.

Séparés par la foule à laquelle ils sont mêlés, ils se cherchent pour se retrouver enfin dans tous les sens du terme, à nouveau réunis par une passion rallumée, tant par la proximité du fumant Vésuve que par la chaleur du peuple napolitain.

L'ingénuité et la spontanéité de ces gens simples et chaleureux immergés simplement dans le flux incessant de la vie entre berceau et corbillard, la beauté sans fard du pays semblent avoir sur eux opéré un miracle...

Nos lecteurs cinéphiles jugeront, il nous a semblé cependant, que, par leur scène finale, ces deux films, en apparence très différents, méritaient d'être rapprochés.

Pour les amateurs indulgents, quelques échantillons de nos libres critiques cinématographiques

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES- du 5 décembre 2023

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024

Claudi a illustré notre propos du jour par une image de la scène finale de Voyage en Italie , en noir et blanc nécessairement.

 

Deux films se terminant par une procession inspirée

Deux films se terminant par une procession inspirée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
10 septembre 2024 2 10 /09 /septembre /2024 00:44

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (2)- du 10 septembre 2024 (Jour 75 de la nouvelle ère de Chantecler)

Comme nous l'avions précisé en substance dans notre précédent article nous mettons à profit le 80ième anniversaire de la libération de notre ville (9 septembre 1945) pour tenter un parallèle historique original, sinon pertinent, entre l'état de guerre, bien réel de cette période et la mobilisation contre le COVID de 2020.

C'est ainsi que dans le précédent épisode nous avions envisagé les restrictions de circulation imposées aux citoyens et les équipements de protection respiratoire à eux proposés.

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (1)- du 07 septembre 2024

Dans ce deuxième et dernier épisode, nous envisagerons un aspect de l'effort en matière de recherche pharmaceutique induit par une situation de guerre ou d'épidémie.

Les débats concernant la mise au point de de divers vaccins contre le COVID et de leur acceptation par les citoyens, s'ils ne sont plus pour le moment d'une brûlante actualité, sont du moins dans les mémoires de nos concitoyens. Il n'en est pas de même des recherches pharmaceutiques induites ou accélérées lors de la seconde guerre mondiale.

Nos lecteurs pourront retrouver le détail de cette aventure pharmaceutique originale dans l'article en lien ci-dessous.

DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (2) - du 27 avril 2020

Moralité : en matière de vaccin contre le COVID la suprématie américaine devait à nouveau s'affirmer, tout comme pour la pénicilline !

En 1945, nos médecins militaires n'hésitèrent pas à récupérer la pénicilline présente dans les urines des soldats américains traités par cet antibiotique ! Débrouillardise française, mais suprématie américaine !

L'histoire étant un éternel recommencement,Claudi a donc repris l'illustration du 27 avril 2020, se contentant d'en rafraîchir le titre.

 

2020 Pfizer domine. 1945 pipi yankee et pénicilline

2020 Pfizer domine. 1945 pipi yankee et pénicilline

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 septembre 2024 (Jour 75 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Mémoires de guerre

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Mémoires de guerre
7 septembre 2024 6 07 /09 /septembre /2024 10:10

DE LA GUERRE DE 1939-1945 au COVID (1)- du 07 septembre 2024 (Jour 72 de la nouvelle ère de Chantecler)

Les manifestations commémoratives qui se dérouleront dans notre bonne ville d'Auxonne aujourd'hui et demain nous font abandonner pour un temps notre série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS ». Que les napoléonomanes nous pardonnent et se rassurent !

Cette interruption sera brève et nous abandonnerons très vite le « corbeau à pédales » (l'aigle du Reich version aviation) pour retrouver leur incontournable aigle impérial !

Au cours du premier semestre 2020, notre rédaction avait tenté un parallèle, que d'aucuns jugeront hardi, entre les restrictions de circulation liées à l'épidémie et celles d'autrefois liées à l'état de guerre. Les 2 PDF en lien ci-dessous concrétiseront ce parallèle entre les années 2020 et les années 1940.

Précisons à l'intention de nos lecteurs qu'un AUSWEIS est un laisser-passer, document permettant de franchir un poste de contrôle.

La Saône marquant pour les villes riveraines la limite entre zone occupée à l'est et zone libre à l'ouest, un tel document était nécessaire pour franchir les ponts sur la Saône. Le PDF qui suit vous éclairera mieux la question par l'image.

Une autre conséquence de l'épidémie de COVID devait être la question des masques. En 1939 1940, des masques (à gaz) furent distribués à la population, et comme pour les masques chirurgicaux utilisés pour le COVID, bricolages et improvisations pallièrent les manques du début.

Cette question a été bien développée dans l'un de nos articles du temps du Covid en lien ci-dessous

2020-1940, MASQUES, ZONES ET AUSWEIS, D’UNE GUERRE À L’AUTRE (2) - du 9 MAI 2020

Pour son illustration du jour, Claudi s'est inspiré d'une illustration de l'époque représentant un équipement, véritable « usine à gaz » censé protéger une maman et son jeune enfant.

Dans la tête de cette maman qui a envie de respirer enfin, on imagine que résonne cette chanson, qu'enfant j'entendais chanter par ma mère Chant des évadés

On n'était pas alors encore tombé sous le joug de caoutchouc mou du politiquement correct et de l'euphémisme !

Prenez soin de vous, personne ne le fera pour vous mes loulous !

 

Vivement que les friedolins dégagent et qu'on respire

Vivement que les friedolins dégagent et qu'on respire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 septembre 2024 (Jour 72 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Mémoires de guerre

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Mémoires de guerre
4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 09:53

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024 (Jour 69 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Chers amis lecteurs, les incertitudes de la rentrée politique, la rentrée scolaire, la perte cruelle qui vient d'affecter notre ville par la disparition prématurée d'un de ses citoyens en beaucoup de points remarquable, nous font mesurer la vanité de publier la présente série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS ».

Nous poursuivons néanmoins notre travail de documentation qui garde selon nous tout son sens dans le fait que notre cité est et restera marquée de l'empreinte de Bonaparte et du séjour de celui-ci dans nos murs.

Nos recherches sans prétention, menées avec rigueur consoleront peut-être les vrais amateurs d'histoire excédés par certaines pantalonnades prétentieuses autant que clownesques, auxquelles nous avons assisté sous le label Bonaparte au cours de l'été qui se termine.

Le calendrier annonce aujourd'hui 4 septembre et nous profitons de l'occasion pour vous faire redécouvrir une date du calendrier qui compta non seulement dans l'histoire de Napoléon III , mais encore plus dans la vie de notre grand poète Victor Hugo qui n'était pas franchement son ami !

4 SEPTEMBRE 1870 : RENTRÉE POUR LA RÉPUBLIQUE - du 3 septembre 2023

Après ce petit rappel historique, revenons à nos moutons et à notre projet qui est de tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir), selon le titre de la présente série, des « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS », projet que nous avions annoncé dans notre précédent article.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (1) - du 31 août 2024

L'auteur sur lequel nous vous donnerons aujourd'hui un bref aperçu est un aristocrate italien, le Comte LIBRI (1803-1869), naturalisé français en 1833 et dont la carrière de collectionneur bibliophile et bibliomane vient croiser, par des voies inédites, l'histoire de Napoléon.

Le Comte LIBRI, homme de « collections extraordinaires » en matière de bibliophilie et d'érudition restera célèbre par ses catalogues de ventes prestigieux. Nous donnons en PDF la couverture de l'un deux. On notera le caractère international des libraires correspondants au dos de la couverture : Paris, Londres, Rome, Saint-Pétersbourg, New-York.

 

LIBRI est un scientifique, il n'est pas un historien de l'Empereur. Il récupéra toutefois, et entre autres, par des voies que nous qualifierons d' « obscures et plus ou moins licites », des documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte. Administrateur de diverses bibliothèques, le Comte LIBRI finit par se révéler coutumier du fait, et sur une grande échelle, en bien d'autres matières. Chacun comprendra que, dans le cadre restreint de cet article, il nous soit impossible d'entrer dans le détail de ces rocambolesques et carambouillesques affaires.

Nos lecteurs curieux pourront néanmoins prendre connaissance d'un luxe de détails à propos de l'odyssée de ces « documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte » dans la vingtaine de pages d'introduction d'un ouvrage, que Frédéric MASSON (1847-1923), l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon, publia en 1895, en collaboration avec un bibliothécaire italien, sous le titre (F. MASSON, G. BIAGI, Napoléon inconnu, Papiers inédits (1786-1793), PARIS, Ollendorff, 1895)

 

La lecture de cette introduction est véritablement passionnante. On y découvre tout le soin et la rigueur que montra Frédéric MASSON dans l'exploitation de documents complexes et d'une lecture difficile, la façon dont il sut s'entourer, jusqu'en Corse, d'avis autorisés indispensables pour une mise en perspective de ce fonds et la recherche de pièces permettant de compléter les pièces manquantes du puzzle. Le détail de ces recherches déborde largement le cadre de ce blog.

Un petit point d'humour et d'exotisme pour terminer. Au nombre des personnes qu'il remercie Frédéric MASSON nomme en page XVIII de son introduction le Prince Roland Bonaparte, exprimant toute sa  « gratitude à Son Altesse le Prince Roland Bonaparte qui [lui] a fait montrer les rares imprimés des Exercices publics de l'École de Brienne ».

Le prince Roland Bonaparte (1858-1924), petit-neveu de Napoléon Ier, et père de la psychanalyste Marie Bonaparte(1882-1962) apporte un éclairage divers sur l'image trop souvent « épinalisée » du monde napoléonien.

Au cours de l’été 1884, il entreprit une expédition en Laponie, accompagné de son bibliothécaire François Escard, de l’anthropologue Herman Frederik Carel ten Kate, d’un jeune philologue faisant fonction d’interprète, d’un photographe et de deux domestiques. Les clichés qu’il en rapporta, complétés par les écrits de son bibliothécaire, sont conservés au département des Cartes et plans de la BnF.

Claudi, volontiers amateur de fourrures, a retenu pour l'image du jour une photographie de Roland Bonaparte chez Les Lapons dans un costume au poil.

 

La saga des Bonaparte de Brienne à Auxonne via la Laponie

La saga des Bonaparte de Brienne à Auxonne via la Laponie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 septembre 2024 (Jour 69 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:41

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (1) - du 31 août 2024 (Jour 65 de la nouvelle ère de Chantecler)

Au seuil de septembre, mois des vendanges et du patrimoine nous entamons cette série historico-patrimoniale qui devrait nous conduire pour le moins jusqu'aux journées du patrimoine.

Comme dit le proverbe, « un clou chasse l'autre » et nous laissons choir à présent les napoléonades d'été Val de Saônoise dans les poubelles de l'histoire.

Ces poubelles de l'histoire qui sont leur lieu naturel au sens d'Aristote que nous nous permettons de citer ici : « Si rien n’y fait obstacle, chacun se porte vers son lieu propre, l’un en haut, l’autre en bas »

La fin de l'histoire, pas celle de la grande histoire au sens de Fukuyama, mais de la petite histoire au sens du Kouyu Val de Saônois, nous vous l'avions narrée dans un précédent article.

ADIEUX IMPÉRIAUX AUXONNAIS DE FONTAINEBLEAU À PONTAILLER - du 28 août 2024

Cet article en forme d'annonce sera bref, car nous ne souhaitons pas, d'entrée, déflorer notre nouveau sujet qui vous offrira quelques bons moments de lecture dans la bonne humeur.

N'y voyez qu'un modeste apéritif avec quelques cacahouètes salées, comme celui que l'on sert dans ces pots où l'on prend le verre en main après l'injonction : « La main d'ssus ! »

Pas de souci ! Des plats plus consistants suivront !

Pour Chantecler, comme pour le pékin moyen, les journées n'ont que 24 heures et il n'est pas de ces perroquets en pire qui se contentent de crier « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heures.

Claudi, quant à lui, a rivalisé d'imagination pour réaliser son illustration de rentrée littéraire!

Pour plus de confort nous la joignons en PDF

Post-scriptum Nous venions tout juste de poster cet article quand nous avons appris le deuil cruel qui affecte les proches d'un homme jeune et actif dans notre ville, que j'ai toujours considéré comme un ami.

Exprimer ma douleur et mes condoléances dans ce blog pourrait sembler déplacé, mais mon expérience de vieil homme m'aura enseigné, que pour celui qui a un cœur, notre vie sur cette terre est un rire sur la dérision de ce monde à travers les larmes brûlantes de la douleur.

 

Rentrée littéraire impériale à Auxonne ou ailleurs

Rentrée littéraire impériale à Auxonne ou ailleurs

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 août 2024 (Jour 65 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
28 août 2024 3 28 /08 /août /2024 01:50

ADIEUX IMPÉRIAUX AUXONNAIS DE FONTAINEBLEAU À PONTAILLER - du 28 août 2024 (Jour 62 de la nouvelle ère de Chantecler)

Le texte de ces adieux impériaux de Pontailler que nous reproduisons plus bas a été diffusé par « Qui vous savez » sur son facebook, à l'issue de sa dernière napoléonade du 23 août dernier à Pontailler.

De ce spectacle envoûtant qui déplaça des foules enthousiastes, nous avions rendu compte dans notre précédent article qui comptait beaucoup plus de lignes que le spectacle ne comptait de spectateurs

AUXONNE, BONAPARTERIES HARDIES AUXONNAISES OU LE FAN DE STÉPHANE- du 26 août 2024

Notre illustrateur Claudi, ce Doppelgänger fidèle qui nous accompagnait à la soirée de Pontailler a lu ce post facebook, le texte l'a visiblement inspiré et il n'a eu de cesse d'en tirer une image immortelle à la gloire de l'Empereur et de son armada de suiveurs et de délicieuses suiveuses qui bien souvent le suivent de loin en brodant leurs compliments sur la toile.

Aujourd'hui c'est Claudi qui travaille et nous économisons notre plume, nous contentant de reproduire ne varietur le post facebook que nous nommerons « Les adieux de Pontailler »

Les adieux de Pontailler

Bonsoir les ami(e)s.

Ce soir, je vous dis au revoir, adieu, à bientôt, bref, je suis devant la pancarte STOP.

Hier soir, à Pontailler sur Saône, j'ai présenté ma dernière représentation. Dorénavant, je ne me mettrai plus en avant afin de proposer une activité et attendrai que quelqu'un ou quelqu'une se manifeste autour de cette passion qui m'anime. Je répondrai alors présent. Je pense que mon temps est révolu, j'ai osé, et oeuvré en toute humilité, au grand dam et désespoir de certain et à la grande joie pour d'autres afin qu'Auxonne soit reconnue ville Impériale au travers de mon livre, conférences, etc.

Ce temps est terminé et je sais que cela ravira mon grand plus grand fan, eh oui, chaque vedette possède son fan bref, haut les coeurs, MAIS, je le répète, si une municipalité, associations, éducation nationale, entreprise,etc, souhaite proposer une conférence, représentation atypique sur le thème de Bonaparte, je répondrai présent et avec grande énergie. Présenter dans un théâtre une histoire décalée de Bonaparte, présent.

Voyez vous, cette passion est géniale, néanmoins elle se doit d'être contenue !

Nouvel objectif, pouvoir présenter au public ma collection de près de 800 objets, objets atypiques Napoléoniens ! Problème, trouver un local, etc. Un nouveau challenge.

Voilà les ami(e)s, je continuerai à vous présenter mes objets.

MERCI MERCI à tous ceux et celles qui ont cru en moi.

Mon seul regret restera celui de n'avoir pas pu disposer de la double nationalité Jurassienne et Bourguignonne, cela m'aurait évité tant de problèmes avec le genre humain !!!

Mon second livre sur bonaparte s'est arrêté à la page 110, c'est une aventure du feu de diable que lui fais vivre, et pourtant le stylo est posé à côté de la feuille.

Je vous souhaite vraiment de vivre vos passions et surtout de ne jamais décourager ceux et celles qui osent.

Avec toute mon amitié la plus sincère et au très grand plaisir de croiser votre chemin de vie

Stéphane

À propos de ce morceau de bravoure grandiloquent autant qu'ambigu nous nous abstiendrons d'un commentaire détaillé nous reconnaissant simplement dans la personne de

« mon grand plus grand fan ».

Il est clair, et nous parlons en connaisseur que les habitants d'Auxonne n'ont pas attendu les fantaisies plus ou moins inspirées d'un Dôlois pour découvrir le passé de leur ville. Il nous dit aujourd'hui adieu, mai qui sait ? Comme un train peut en cacher un autre, un adieu peut cacher un retour...

Ainsi, le Napoléon des adieux de Fontainebleau partant pour l'île d'Elbe s'empressa d'en revenir pour le plus grand malheur d'Edmond Dantès futur Comte de Monte-Cristo et de son pays.

Nous avons justement revu hier soir le film à l'Empire, la beauté des scènes et le jeu subtil des acteurs font de ce film un spectacle dont on ne se lasse pas de la beauté plastique. Il est vrai qu'Alexandre Dumas a eu le génie de faire d'une victime anecdotique et innocente du retour de l'Île d'Elbe un héros shakespearien.

Ce film a le souffle, le rythme et la couleur du vers hugolien des Châtiments écrits par l'exilé par Badinguet le neveu.

Visiblement le public était beaucoup plus nombreux à l'Empire hier au soir qu'à Pontailler.

À chacun son style, le style c'est l'homme et certaines enflures répétitives autant qu'éléphantesques ont tôt fait de lasser.

Les mots étant toujours les mots, nous ferons place à présent au talent graphique de Claudi dont l'illustration du jour devrait ravir nos fidèles autant que distingués lecteurs, sans oublier les lectrices y compris celles, ô combien nombreuses, du fabuleux ouvrage dont l'auteur talentueux fit de notre ville une ville impériale comme la grenouille sur son échelle et dans son bocal fait la pluie et le beau temps.

Pour votre confort l'illustration est disponible en PDF

À bientôt, chers lecteurs, le plaisir et le privilège de vous distraire! Sans micro !

 

Les adieux de Pontailler

Les adieux de Pontailler

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 août 2024 (Jour 62 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
26 août 2024 1 26 /08 /août /2024 13:53

AUXONNE, BONAPARTERIES HARDIES AUXONNAISES OU LE FAN DE STÉPHANE- du 26 août 2024 (Jour 60 de la nouvelle ère de Chantecler)

Nous interrompons notre prestigieuse série théâtrale en 8 actes, « AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES », pour la bonne raison que le rideau est tombé vendredi dernier à Pontailler sur le dernier acte tragico-comique fin de règne qui devait clôturer cette série entamée tambour battant.

Ce soir-là, c'est sans tambour ni trompette que devait nous quitter la vedette. Pour plus de détails, les curieux pourront relire l'article en lien ci-dessous.

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (8) - du 24 août 2024

Nous serons bref, car des affaires plus sérieuses nous occupent que nous avions déjà évoquées dans le précédent article mis en lien ci-dessus : « la rédaction définitive d'une très belle conférence sur Antoine Masson (1806-1859) et sa rue », rue très longue, largement pourvue à présent de poubelles à l'effigie de l'Empereur (quel honneur!)

Rue très longue honorant la mémoire d'un grand savant né à Auxonne et qui nous l'espérons bien, lors d'un futur « remue-méninges », dans le genre de celui du 6 octobre 2022 ne connaîtra pas le funeste sort d'être rebaptisée « Rue Napoléon » !

« Remue-méninges » ? Kézaco ?

Une séance de guignol bien gratinée mon coco avec cabinet d'experts retaillés et en prime... Bonjour la frime ! Je vous le donne en mille !?... Insultes impériales, à la clé et retraite courageuse en trottinette par un foudre de guerre inspiré !

Et le fan de Stéphane ? Qui c'est Chantecler ?

Tu tombes des nues cher lecteur (ou lectrice pâmée comme les aime le nouveau Napoléon du jour...et des nuits envoûtantes récentes à Pontailler)

Stéphane et ses frasques napoléonasques j'en ai déjà parlé plus haut sans le nommer. Capito ? Vu l'arbre (chêne de Napoléon ) en boule...et en fuite ?

Quant au fan, c'est bibi !

Il suffit de lire le dernier post du facebook impérial auxonnais

Facebook impérial auxonnais ? Kézaco ?

Rebelote ! Tu tombes des nues cher lecteur (ou lectrice pâmée comme les aime le nouveau Napoléon du jour...et des nuits envoûtantes récentes à Pontailler)

Tu connais pas ce Jacassin napoléonien qui s'adorne, nom d'un impérial bicorne, mais de cette prétentieuse autant qu'auto-destructrice devise : « Le sot a un grand avantage sur l'homme d'esprit : il est toujours content de lui-même ! »

Tu connais pas ce facebook qui compte à l'heure où j'écris tant d'ami(e)s, je te le donne en mille ?!...

Mille ?

Non, plus de mille ! Exactement 1821 pile, la date de mort de l'Empereur !

Facebook Sainte-Hélène ??

Eh bien ce facebook prestigieux nous fait de la publicité !

Pas possible Chantecler !?

Mais si, mais si ! Impossible n'est pas français !

La présente citation tirée du dernier post à ce jour de l'impérial facebook en atteste

En atteste ! Ah oui !! Atteste, Testi... Bien vu ! Voilà qui est « c.....u » !!!

Basta avec ça ! Trop c'est trop ! Y'en a marre ! La voilà la citation mes mignons !

 

« Je pense que mon temps est révolu, j'ai osé, et oeuvré en toute humilité, au grand dam et désespoir de certain et à la grande joie pour d'autres afin qu'Auxonne soit reconnue ville Impériale au travers de mon livre, conférences, etc.

Ce temps est terminé et je sais que cela ravira mon grand plus grand fan, eh oui, chaque vedette possède son fan »

En toute objectivité la Ville d'Auxonne n'avait pas besoin de ce bouquin qui s'ajoute a tant d'autres sur le sujet pour être reconnue Ville Impériale, il lui a suffi simplement de cracher au bassinet et, en tant que contribuable auxonnais, nous y avons modestement et en silence contribué...

Quant à « oeuvrer en toute  humilité », elle est bien bonne la boutade ! Mais elle nous monte un peu au nez, à nous et à beaucoup d'autres !

Non ! Le « grand plus grand fan » n'est pas ravi, tout juste dédommagé des écarts de respect et autres singeries qui lui ont été stupidement et prétentieusement infligés !

Quant à l'énorme travail tant écrit que graphique qu'il a fourni à ce propos, il l'a accompli gratis pro Deo, avec talent sans ménager son temps ni sa plume, voire son argent, pour honorer sa ville natale, Auxonne, et la mémoire de son épouse, mais encore pour le bonheur des vrais amateurs de bonne prose qui ne se prennent pas pour l'Empereur !

Claudi a puisé son image du jour dans ses cartons. Les curieux pourront revisiter l'article d'où elle est tirée.

AUXONNE OU L'EMPIRE DE LA DÉDICACE - du 03 mai 2024

L'image autant que l'article restent d'actualité. Pour plus de confort de lecture, utiliser le PDF joint

Une dédicace assassine autant que prétentieuse

Une dédicace assassine autant que prétentieuse

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 août 2024 (Jour 60 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 11:24

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (8) - du 24 août 2024 (Jour 58 de la nouvelle ère de Chantecler)

Bien que la rédaction définitive d'une très belle conférence sur Antoine Masson (1806-1859) à paraître instamment dans la belle revue Saône, Nature & Patrimoine occupe mes jours et une part de mes nuits, pressé que je suis d'en livrer le texte, je vais écorner encore un peu le temps précieux qui m'est compté pour une lamentable histoire de cornecul.

Je serai donc bref et elliptique nécessairement vous réservant de plus amples développements, lorsque, de la conférence à la gloire d'Antoine, l'accouchement qui se présentait bien et touche en ces jours à sa fin sera terminé.

Dans notre précédent article d'hier je vous annonçais :

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (7) - du 23 août 2024

« Bonjour chers ami(e)s ! Pensez à moi !

En effet, ce soir votre serviteur sera de sortie à un super spectacle auquel sans parti pris il vous convie

Mazette ! Un super spectacle !

Eh oui, les ami(e)s, un super spectacle en Haut Val-de-Saône ! Le haut du panier, vous comprenez !

Pour l'heure, l'événement n'a pas encore eu les honneurs de la presse quotidienne locale. Elle se réserve sans doute pour un compte-rendu louangeur ? »

Veni, vidi, vici ! Je suis venu, j'ai vu et j'ai vaincu disait Jules César modèle de Napoléon.

Cette citation très modeste, votre serviteur, s'il était un fanfaron déjanté, pourrait se l'attribuer pour traduire ses impressions à propos du spectacle prétendument « décalé » de Pontailler qui se tenait hier soir sous les frondaisons du parc de la mairie en comité restreint et en toute intimité.

Qualifier ce spectacle de Chant du Cygne du nom de la fameuse tour du fameux duel avec le fumeux dôlois Grosey serait toutefois immérité. Un naufrage, vous dis-je, pour notre personnage en plein décalage pour rester poli !

Essayez d'imaginer le commentaire du beau spectacle de la Confrérie facétieuse sans le spectacle et sans la confrérie, par un commentateur plus pathétique qu'épique le tout dans un micro à vau-l'eau et en pointillés. Pas très yéyé !

Ce commentateur plus pathétique qu'épique vous racontant la naissance de sa passion devant le Marigny, bureau de tabac dôlois, une figurine de Napoléon dans la vitrine dudit tabac étant l'élément déclencheur d'une passion pour l'Empereur. Puis le développement anarchico-fantastique jusqu'à 800 pièces d'une « collection atypique ».

Enfin récemment et en grande pompe, dans l'intérêt de la paix des ménages et pour la gloire de l'Empereur, la translation de ladite collection du domicile conjugal dôlois en la salle Assona de nos auxonnoises « Cazernes », aménagée pour l'occasion. Et dont la création fit l'objet d'un article de presse.

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (1) - du 10 avril 2024

Un autre article en ligne plus récent du Bien Public du 4 mai dernier titrait encore enfonçant le clou: « Portes ouvertes du 511ème Régiment du Train : découvrez une salle dédiée à Napoléon » !

Sic transit! Le canon de notre artilleur-conférencier semble définitivement encloué et son boute-feu a fait long feu ! Notre passionné en solde lançait hier soir un vibrant appel au peuple pour y reloger, dans une caravane ou un garage l'impériale collection. Serait-elle menacée d'expulsion ?

L'atmosphère était « fin de règne » hier soir sous les frondaisons du parc de la mairie de Pontailler. Il nous a semblé en début de spectacle qu'une nuée de corbeaux volant vers la gauche en croassant, volaient le ventre en l'air pour s'épargner la vue du désastre. Les moustiques piquaient et le micro en fin de règne crachotait.

Votre serviteur avoue y avoir ressenti un certain malaise. Nous n'avons eu droit qu'à un seul « C.....u », portion congrue ! Point d'éléphant, point de mini-string, point de statistiques pointues concernant notre ancien régiment. Et point de dédicace !

Et dire qu'à une portée d'arc de là, sur la Saône, sur l'Amaryllis amarré à quai , péniche de luxe pour croisières de richards pétés de dollars, on s'amusait et on se restaurait, champagne et caviar. C'est pas juste !

Qu'en dites-vous ? La collection dans les cales de l'Amaryllis, comme Napoléon sur le Northumberland en partance pour Sainte-Hélène et les joies de la baignoire ! Baignoire dont vous trouverez en détail toute l'histoire au moyen de l'article en lien ci-dessous.

AUXONNE, IMPÉRIALISSIME ?- du 23 novembre 2022

Claudi a emprunté une image de circonstance (caricature anglaise) à un précédent article. Pour votre confort de lecture, il la diffuse aussi en PDF.

Au fait, un drapeau british a été déployé hier soir dans le parc lors du sinistre speech ! Un malheur n'arrive jamais seul.

La retraite, pour Napoléon, un froid de Lapon qui réjouit la perfide Albion

La retraite, pour Napoléon, un froid de Lapon qui réjouit la perfide Albion

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 août 2024 (Jour 58 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
23 août 2024 5 23 /08 /août /2024 00:10

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (7) - du 23 août 2024 (Jour 57 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Bonjour chers ami(e)s ! Pensez à moi !

En effet, ce soir votre serviteur sera de sortie à un super spectacle auquel sans parti pris il vous convie

Mazette ! Un super spectacle !

Eh oui, les ami(e)s, un super spectacle en Haut Val-de-Saône ! Le haut du panier, vous comprenez !

Pour l'heure, l'événement n'a pas encore eu les honneurs de la presse quotidienne locale. Elle se réserve sans doute pour un compte-rendu louangeur ?

L'animateur incontournable de ce spectacle, que nous nommerons « Qui vous savez », annonçait, quant à lui, dès le 22 juillet dernier la manifestation en ces termes sur son prestigieux autant qu'impérial facebook :

« [...] le 23 août prochain, je serai en représentation à Pontailler sur Saône, jardin de la Mairie, à 20h30. Je présenterai le spectacle du 19 juillet dernier à Auxonne, qui fut une première. Je l'ai fait évolué mais toujours dans l'humour, l'auto dérision, la joie et les rires. L'été sera encore présent, alors rejoignez moi, faites passer le mot, partagez. Et ce sera encore GRATUIT !!! »

Enfin, le 19 courant c'était au tour du commanditaire du spectacle de l'annoncer. Cette annonce avait fait l'objet de notre précédent article qui a par ailleurs connu un grand succès.

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (6) - du 21 août 2024

Rappelons que ce commanditaire, l'Office de Tourisme CAP Val-de-Saône postait à ce propos la photo de l'incontournable artilleur et de son gros canon avec l'injonction-invitation :

« Découvrez l'histoire autrement de Bonaparte et de sa jeunesse ! »

Visiblement le post n 'a pas été submergé en retour par une mitraille de likes !

À ce soir donc en haut Val-de-Saône ! Pour un spectacle en tenue qui promet d'être d'une haute tenue !

Tiens bon la rampe Georgette, ça risque de tanguer !

On retient son souffle en attendant le barrissement relooké et aseptisé de l'éléphant blanc.

Le mini-string sera-t-il encore au programme ? Le spectacle sera-t-il « c....u », selon ce vocable imprononçable ponctuant habituellement les rodomontades de certain soudard. Nous sommes en plein suspense, avec ou sans suspensoir, c'est selon, suspendus à la grosse trompe de l'éléphant blanc comme nous le fûmes à la première auxonnaise, autant que subjugués lors de cette dernière par la fabuleuse statistique qui y fut proférée concernant notre ancien régiment. Notre éléphant blanc a le talent quelque peu déjanté, nul ne pourrait s'y tromper à moins d'avoir perdu la boussole!

Claudi et votre serviteur avaient depuis un bon mois cogité sur la question entre cogito et coït trompeur pachydermique.

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (4) - du 22 juillet 2024

En attendant d'avoir vu et de juger sur pièces les mutations sans doutes radicales que les lois de l'évolution, le climat du Haut Val-de-Saône et le déclin des journées auront fait subir à notre éléphant blanc, ce mammouth impérial, Claudi en reste à sa précédente cogitation en image.

Cet image est dépassée sans doute ! Assisterons-nous cette fois à un Lac des Cygnes en tutu plus du tout «« c....u » pour un chant du cygne ? À moins qu'on nous resserve en remballe Manesca ! Bon sang de bois ! Ainsi que l'inusable autant qu'improbable duel sur le Bastion du Cygne ?

À bientôt le plaisir de vous conter les dernières métamorphoses de notre éléphant blanc en Haut Val-de-Saône.

Emois éléphantesques en Haut Val de Saône B

Emois éléphantesques en Haut Val de Saône B

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 août 2024 (Jour 57 de la nouvelle ère de Chantecler)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire