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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 11:46

AUXONNE : QUAND LE MUSÉE BONAPARTE SORT DE SA RÉSERVE-du 17 mars 2025 (Jour 267 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre précédent article, en lien ci-dessous, a connu une belle audience !

AUXONNE : COMMUNICATION D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - du 13 mars 2025

Nous espérons seulement qu 'il en sera de même pour celui d'aujourd'hui, qui nous semble objectivement d'une plus haute importance.

Même s'il nous a été inspiré par une lecture modeste. Celle d'un article de presse de routine paru récemment dans Le Bien Public.

Le quotidien titrait en effet, il y a peu : « Auxonne Il a plus de 300 ans : « L'enlèvement de Proserpine » a été restauré ».

Précisons pour les fans de mythologie, au nombre desquels le jeune Napoléon Bonaparte qui avait fait ses humanités, que Proserpine est une divinité romaine fille de Cérès  et  de Jupiter et que  son mythe évoque le retour du printemps après l'hiver rigoureux et peu éclairé. De circonstance donc !

Quant à la restauration, qui a duré assez longtemps, elle concernait un tableau, huile sur toile, dont une responsable municipale déclarait dans l'article : « N'ayant pas pour projet de l'exposer toute (sic) suite, il n'y avait pas d'urgence ».

Et pour cause, depuis 2012, le Musée Bonaparte est fermé et une partie de ses collections fait l'objet (depuis beaucoup plus longtemps) de divers dépôts dans diverses institutions militaires...

Concluons, avec un pessimisme bien tempéré, qu'évoquant le retour du printemps, notre Proserpine requinquée n'augure en rien la réouverture prochaine d'un Musée Bonaparte digne de ce nom.

Soulignons avec prudence, en ces périodes de pré-campagne, que le mal est chronique et que les précédentes municipalités de ce siècle n'y ont en rien remédié !

Notre blog est plein de constats documentés de cette navrante situation. L'article déjà ancien, et truffé d'excellentes informations mis en lien ci-dessous, donnera aux non-initiés un aperçu évocateur.

CHARMOY-CITY : LA RETRAITE ET LE MUSÉE ! - du 15 juillet 2017

Les plus curieux auront tout loisir d'étendre leurs connaissances en la matière si les archives de notre blog ne leur font pas peur ! En particulier dans notre série « UN PSC POUR BONAPARTE ».

N'en déplaise aux « historiens » rêveurs ou passionnés, la conservation du patrimoine dépend aussi d'options politiques.

Voir l'équerre de Bonaparte, dont on doit à Claude Pichard de nous être parvenue, exposée et mise en valeur dans un musée accessible au plus grand nombre, est un impératif démocratique et culturel. Et la concrétisation de cet impératif qui est du ressort de la politique culturelle municipale, restera toujours infiniment supérieur aux confidences émotionnelles qu'un « passionné », qui avait eu le privilège de la toucher, pouvait nous faire sur son facebook en décembre 2022.

Soyons clair, les dernières années ponctuées de napoléonades spectaculaires, ont plus favorisé la vente de frites qu'une accession à des visites dans un musée digne de ce nom.

Dans notre temps des idées courtes et des émotions, nous renoncerons à être trop long, en mettant à la disposition des vrais amis du Musée Bonaparte, une documentation sérieuse capable d'éclairer, s'ils le souhaitent, une réflexion plus approfondie.

Car que sert de réécrire une nième fois l'histoire de Bonaparte et de crier vive l'Empereur tous les quarts d'heure, si l'on cloître dans des réserves, le Musée du même nom auquel des générations d'Auxonnais honorables autant que dévoués se sont consacrées. On pourra s'en rendre compte en lisant un excellent travail de feu mon épouse  sur l'histoire du musée joint en PDF

Pour l'illustration du jour, Claudi, comme toujours d'équerre, et ne craignant pas de sortir de sa réserve, publie une image réactualisée.

 

Auxonne, remède de cheval pour un musée moisi

Auxonne, remède de cheval pour un musée moisi

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 mars 2025 (Jour 267 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Communication

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Communication
13 mars 2025 4 13 /03 /mars /2025 01:11

AUXONNE : COMMUNICATION D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - du 13 mars 2025 (Jour 263 de la nouvelle ère de Chantecler)

Il y a quelques jours, nous parlions de la communication d'aujourd'hui, en l'occurence du bulletin d'information municipal Inf'AUXONNE, sur un mode lapidaire il est vrai...

Non, mon frère ! Lapidaire, comme je l'ai déjà dit, c'est pas celui qui jette la pierre, mais celui qui dit beaucoup de choses en peu de mots !

AUXONNE : DU BULLETIN MUNICIPAL AU BULLETIN DE VOTE - du 09 mars 2025

Outre que Chantecler peut être lapidaire (et à l'occasion méchamment lapidé par des scrongneugneux bornés) il peut se montrer éclectique et contribuer à un éclairage original sur l'histoire locale par d'authentiques découvertes. Celle de l'existence d'un télégraphe optique militaire à Auxonne dans les années 1880, par exemple.

Non, c'est pas Napoléon qui l'a installé !

Vous trouverez tous les détails en lien ci-dessous

AUXONNE : LES ORIFLAMMES ET LE TÉLÉGRAPHE  (2)

Basta ! Je crois que pour aujourd'hui nous avons bien travaillé !

Merci enfin à Claudi pour son illustration du jour inspirée !

Auxonne communication, passé et avenir

Auxonne communication, passé et avenir

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 mars 2025 (Jour 263 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Communication

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Communication
9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 00:54

AUXONNE : DU BULLETIN MUNICIPAL AU BULLETIN DE VOTE - du 09 mars 2025 (Jour 259 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Une semaine carnavalesque autant que printanière nous a fait oublier les grisailles de l'hiver.

Encouragé par le succès du troisième épisode de notre série, en lien ci-dessous nous étions prêt à publier le quatrième et dernier épisode de notre série

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (3) - du 05 mars 2025

Encouragé, dis-je, par le succès du troisième épisode de notre série, nous étions prêt à en publier le quatrième quand soudain un autre printemps, éditorial celui-là, a poussé son premier bourgeon dans le paysage de la prochaine campagne embrassant dans le même temps deux printemps. Deux printemps ?!

Ben oui ! Celui qui bourgeonne sous nos yeux et le printemps 2026 !

Vous l'aurez bien compris, chers et fidèles lecteurs, la récente diffusion du nouveau, autant que relooké inf'AUXONNE n° 86 PRINTEMPS 2025 tourné vers l'avenir de notre cité méritait une place dans nos colonnes.

Votre serviteur en a un exemplaire papier sous les yeux. Pas question pourtant de nous livrer à une recension détaillée de cette galerie abondamment illustrée.

Sur un mode lapidaire, qui ne prétend nullement jeter la pierre aux poseurs de première pierre, notre survol impressionniste, de la première de couverture à la page 18 des tribunes libres, nous a inspiré cette formule innocente : « têtes blondes et page blanche ».

Voilà pour nos impressions immédiates. Avouons que c'est un peu court, laissons à d'autres les discours !

Sans omettre toutefois de justifier notre formule « têtes blondes et page blanche »

« Têtes blondes », tout le monde l'aura compris en voyant l'image souriante qui ouvre inf'AUXONNE n° 86 PRINTEMPS 2025.

« Page blanche », ça pourrait paraître encore plus simple simple car il n'y a rien à lire.

Allons un peu plus loin quand même et posons la question : « Quelle est la raison de cette page blanche ? ». Personnellement nous n'avons pas de réponse à donner, hormis cette volonté affirmée du directeur de la publication de donner plus de place aux images qu'au texte.

Une consultation attentive de la page facebook du groupe « Auxonne Ville d'avenir » pourrait néanmoins vous apporter un éclairage plus pointu.

Pour aller encore plus loin en retournant vers le passé, jusqu'au 29 juin 2020 précisément, et pour les chercheurs avertis, les archives de Chantecler pourraient révéler certaines permanences mais encore et surtout l'émergence actuelle de certaines divergences en référence à ce passé. 

Nous n'en disons pas plus et livrons aux chercheurs avertis, ce lien vers un passé lointain.

CHARMOY-CITY : LE MARQUIS A PONDU SON DERNIER RAPPORT - du 30 juin 2020

Claudi a repris, rajeunie et clarifiée pour vous, autant que faire se peut, l'illustration de cette vieille archive.

 

Auxonne, mars 2025, le retour des immenses chantiers

Auxonne, mars 2025, le retour des immenses chantiers

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 mars 2025 (Jour 259 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans En campagne

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans En campagne
5 mars 2025 3 05 /03 /mars /2025 12:42

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (3) - du 05 mars 2025 (Jour 255 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Dans le premier article de cette série, dans lequel nous évoquions des souvenirs personnels hors d'âge de 1954, nous évoquions en passant une figure légendaire du Carnaval d'Auxonne « le Fonfonse » et nous annoncions notre intention d'en reparler, ce que nous ne fîmes pas dans l'article suivant consacré à notre expérience carnavalesque de jeunesse. Une « Radio Nostalgie » que la charmante France Gall rendait, espérons-le, un peu moins poussiéreuse.

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (2) - du 01 mars 2025

Le temps est venu à présent d'aller à la rencontre du Fonfonse, Alphonse Roquel à l'état-civil.

Sur sa tombe au cimetière d'Auxonne on peut lire ses dates (1900-1989). Une plaque endommagée posée horizontalement sous la stèle porte les noms suivants : Claude Roquel (1830-1895), Alphonse Roquel (1868-1906), et son épouse Anne Rémond (1872-1956). Probablement son grand-père paternel, son père et sa mère.

À noter que le Fonfonse perd prématurément son père. La famille Roquel possède alors une exploitation agricole sur la route de Chevigny, les bâtiments d'exploitation, toujours existants ont été rénovés depuis. Ils sont situés un peu avant le pont du Vannois, à droite de la route en direction de Chevigny et en regard du quartier de la Colombière à gauche.

Dans cette ferme devenue « costumerie », dont une vieille servante, après la mort de sa mère, assurait l'ordinaire, le Fonfonse confectionna, entreposa et loua de nombreux costumes des années d'après-guerre à la fin sa vie, faisant la joie des carnavaliers.

Vers 1960, il menait ces activités, en paralléle avec sa fonction de responsable de la décharge municipale alors sommaire qui occupait de mauvais prés, depuis urbanisés, situés de l'autre côté de la route en face de sa ferme.

À ce champ de déchets fumant autant qu'odorant, il lui arrivait d'arracher, en chineur avisé, des petits trésors de brocante. En la matière, c'était un précurseur génial du tri des déchets ! De ces trouvailles, je conserve encore pieusement quelques bonnes miettes acquises dans mon adolescence.

Voilà une esquisse sommaire et sans prétention de la personne originale qu'était le Fonfonse dans la deuxième moitié du vingtième siècle et que tous les vieux Auxonnais ont bien connu.

Pour clore ce petit exercice, j'ajouterai que dans les années 1990, lors d'une de ces ventes animées dont feu Maître Droin avait l'art, je vis passer une beau portrait encadré de Fonfonse en Chef indien que j'acquis pour quelques dizaines de francs. J'ai souvent utilisé cette image dans mon blog. Notre rédaction en offre le PDF à ses fidèles lecteurs.

Cette photograhie date probablement de 1958, car un article du Bien public daté du 28 février 2017 offrant de nombreuses images d 'archives du Carnaval montre une image explicitement datée de 1958 sur laquelle on voit le Fonfonse ouvrant la cavalcade à cheval dans un costume strictement identique.

Image reprise dans la magnifique vidéo du CCEA dont nous avons déjà fait mention

https://www.youtube.com/watch?v=e16nPCyAxoY

Et que Claudi emprunte pour son illustration du jour.

Notre prochain article sera consacré à d'autres images carnavalesques du Fonfonse et à quelques souvenirs inédits transmis jadis par nos aînés sur la personnalité originale du jeune Fonfonse.

Auxonne, 1958, indien dans une Grande-rue vivante

Auxonne, 1958, indien dans une Grande-rue vivante

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 mars 2025 (Jour 255 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
1 mars 2025 6 01 /03 /mars /2025 01:28

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (2) - du 01 mars 2025 (Jour 251 de la nouvelle ère de Chantecler)

Question de communication tout d'abord : Nos fidèles lecteurs auront pu constater que victime, comme tant d'autres, de la guéguerre entre les opérateurs, nous avions perdu notre ligne. Effectivement débranchée, elle a été rétablie hier matin et tout va bien techniquement pour le moment. 

Cette question triviale étant réglée, revenons aux choses sérieuses.

Si nous avons quelque temps perdu notre ligne, nous n'avons pas perdu notre plume, au bureau comme au chapeau, ni notre panache, attributs précieux qui distinguent Chantecler de toutes les productions locales en la matière !

Poursuivons donc aujourd'hui, au prisme de notre mémoire, notre « recherche du temps perdu ».

Une « Recherche du temps perdu » originale et personnelle dans les archives d'un phénomène éminemment collectif qui a laissé tant de souvenirs dans tant de mémoires, et tant de photos dans tant d'albums et de journaux : le Carnaval d'Auxonne....

Nous poursuivrons en cela une tâche entamée dans le premier article de la série « AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI », en lien ci-dessous

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (1)

Et après un tour au Carnaval 1954 dans le précédent article nous ferons un tour au Carnaval 1965. Un retour de soixante ans en arrière !

Votre serviteur, alors âgé de 18 ans, était au sein d'un groupe dans la cavalcade. Sollicité par quelques copines un peu plus jeunes, il avait accepté de tenir un rôle masculin qu'aucune d'elles ne pouvait tenir.

En préparant cet article, j'ai fouillé dans mes vieux albums et j'ai retrouvé quelques photos de ce groupe que vous pourrez voir un peu plus loin.

La Providence bienveillante m'a fait rencontrer avant-hier une vieille copine de ce groupe dans la rue du Bourg. Elle promenait son petit-neveu et pendant que le gamin jouait dans le labyrinthe tracé au sol, nous avons évoqué le groupe.

Elle se souvenait de photos dans ses albums. Et de votre serviteur dans le groupe, ceci en raison de son rôle singulier sans doute, comme nous verrons plus loin. Quant aux autres filles, dont certaines ont quitté Auxonne, voire ce monde, nous en sommes restés aux suppositions : des copines du quartier rue Davot, rue Antoine Masson, rue de la Paix dont je tairai les noms.

La mère d'une des copines, couturière alors dans la rue Davot et dont le nom de jeune fille était celui d'un grand poète ami de Verlaine me fit un beau costume. Elle conçut sans doute aussi les costumes, très différents du mien, des copines.

Et dans ce beau costume, je pense avoir tenu mon rôle dans le groupe du mieux que j'aie pu.

Mais voilà que je réalise soixante ans plus tard, moi qui en ce temps-là ne regardais pas la télé l'inspiration que la couturière et ses petites mains puisèrent, sur le petit écran, dans la conception des costumes et du groupe.

Visionner hier la vidéo en lien ci-dessous a été pour moi une vraie révélation ! Dommage que je n'aie pas vu cela soixante en en arrière ! Jugez vous-même

https://www.dailymotion.com/video/x6cswus

Remarquez bien toutefois, que si j'avais vu cela, j'aurais peut-être décliné l'offre de jouer un rôle, au fond, plutôt ridicule.

Mais combien de rôles ridicules et obligés ne jouons-nous pas, tous autant que nous sommes, dans la « comédie humaine » qu'est notre vie sociale ?!

Au fait, verrons-nous un Napoléon dans la cavalcade ??

Empereur pour empereur, revenons-en à Charlemagne et à nos nos photos-souvenirs, pieuses reliques. Vous pourrez constater qu'il faisait frisquet en ce dimanche du 7 mars 1965 en voyant les restes de neige sur les toits. Elles ont dû se geler un peu les copines en petites robes !

Claudi a bien travaillé son image du jour en n'oubliant pas de rendre hommage à France Gall, sans qui cet article n'aurait jamais existé !

À suivre....

Auxonne-Carnaval 1965-2025, hommage à France Gall

Auxonne-Carnaval 1965-2025, hommage à France Gall

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 01 mars 2025 (Jour 251 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui
26 février 2025 3 26 /02 /février /2025 11:42

AUXONNE : LES CARNAVALS DE CHANTECLER, HIER ET AUJOURD'HUI (1) - du 26 Février 2025 (Jour 248 de la nouvelle ère de Chantecler)

Nous découvrions dans notre précédent article, le temps lointain de la poésie budgétaire.

AUXONNE : 1985, BUDGET MUNICIPAL ET POÉSIE... - du 23 Février 2025

Il s'est enfui ce temps ! Ne pleurons pas pour autant, le Carnaval arrive et cette année enfin (!), avec lui, les forains, en partie du moins !

Si comme d'aucuns se plaisent à le répéter, votre serviteur n'attend pas le Corso pour se costumer, du moins avance-t-il à visage ouvert et découvert vers l'horizon des campagnes prévues ou inopinées que l'avenir, dans son laboratoire occulte, ici et partout dans le monde, déjà nous concocte.

Beau discours que tout cela mais depuis hier à midi, je dois vous avouer chers lecteurs, n'avoir plus de connexion internet, ce qui me complique réellement la vie et m'oblige à poster cet article à l'extérieur.

Juste avant cette coupure de cause indéterminée, j'avais revu avec grand plaisir une vidéo très réussie qui m'avait incité à parler des Carnavals du CCEA d'hier et d'aujourd'hui.

https://www.youtube.com/watch?v=e16nPCyAxoY

Merci au CCEA pour cette belle rétrospective séculaire !

Apportant modestement ma pierre à l'évocation du passé je tenterai d'évoquer mes impressions de gamin de sept ans en culotte courte au carnaval du 7 mars 1954. Je suppose que c'est l'un des premiers, peut-être même le premier auquel j'ai assisté.

C'est du moins le seul de mes carnavals d’enfance, dont j’aie gardé le souvenir d’un détail particulièrement précis et disons-le, assez cru, comme nous le verrons plus tard.

Ce détail, en effet je m’en souviens encore aujourd'hui très précisément !

Je n’aurais pu cependant jurer de l’année précise… Si, par bonheur, un vieux numéro jauni du Bien Public n’était venu récemment à mon secours !

Par la vertu de l’archive je vous propose de découvrir, sans les bruits, les odeurs et les couleurs, hélas, le défilé du 7 mars 1954 

 

Les enfants et les jeunes-loups, car chez Chantecler il n’y en a pas que pour les croulants, pourront découvrir dans un extrait de l'article ci-dessus, un nom de char propre à les faire rêver: « Ramu enfant-loup ». Ainsi qu'une figure des carnavals auxonnais dont nous reparlerons : le Fonfonse...

Avec « Ramu enfant-loup » ou mieux, « Ramu l’enfant-loup », nous entrons, c’est le cas de le dire, dans le vif du sujet…

Voilà l’histoire….

Un communiqué Associated press relayé à la une par Le Bien Public du 10 février 1954 relatait la découverte, en Inde, d’un enfant-loup.

Pas en reste, Paris-Match n° 256 du 20 février parlait aussi de ce pauvre Ramu.

Au bout du compte, ce soi-disant « enfant-loup » devait se révéler n’être qu’un malheureux enfant hémiplégique abandonné.

Mais la nouvelle était lancée, elle devait défrayer la chronique et, surtout, inspirer nos carnavaliers !!

D’où le char, saignant, de « Ramu l’enfant-loup », dont j’ai gardé le souvenir.

Revenons en cette fin d’hiver 1954, un hiver particulièrement rigoureux, celui de l’appel de l’Abbé Pierre au profit des sans-logis. Imaginez une France pauvre et tristounette à peine sortie des restrictions de la guerre, sur fond de guerre d’Indochine, de tractions-avant, de grands pardessus, de gabardines, de canadiennes, de bérets et de chapeaux mous.

Et dans ce décor, sur un trottoir bondé de la rue Thiers, un gamin de sept ans un peu palot venu avec papa maman et son petit frère regarder le carnaval.

Il fait frisquet, le gamin frissonne au vent, les grosses têtes en carton chalonnaises qui dominent les assistants lui paraissent effrayantes, les grosses caisses des fanfares l’assourdissent et vibrent dans sa poitrine, et voilà que dans le défilé il voit venir le char de Ramu !

Ramu, pour le coup, c’est le Popol Larue, qui n’a plus rien d’un enfant, sinon la petite taille qu’accentue encore un dos voûté. Je le reconnais aussitôt, c’est une des vedettes du jeu de boules de l’Iliotte que fréquente assidument mon père, lui aussi fana de la « lyonnaise », tout comme le Colonel Maurice et tant d’autres…

Ce jour-là, juché sur son char, le petit Popol ne pointe pas le cochonnet, mais le nez sous une guirlande d’authentiques lambeaux de bidoche, il fait mine de les mâchonner, visiblement avec plaisir.

Imaginez l’effet produit sur un enfant qui n’aime pas la viande, et la mâche sans fin jusqu’à la recracher, ce qui lui vaut la vindicte paternelle et la compassion maternelle qui lui mouline son steak pour le mêler à de la purée !

À bientôt chers lecteurs, pourvu que Dieu me prête vie et que mes ennuis de connexion s'arrangent, pour de nouveaux souvenirs carnavalesques !

Claudi n’a pas trouvé de photo du char du Popol pour s’en inspirer. Il s’est rabattu sur la couverture du numéro 263 du 21 février 1954 du magazine à sensation Radar

 

Auxonne Carnaval 1954,  pas de repas végane pour Ramu

Auxonne Carnaval 1954, pas de repas végane pour Ramu

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 février 2025 (Jour 248 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Carnavals d'hier et d'aujourd'hui
23 février 2025 7 23 /02 /février /2025 02:42

AUXONNE : 1985, BUDGET MUNICIPAL ET POÉSIE... - du 23 Février 2025 (Jour 245 de la nouvelle ère de Chantecler)

Quittons, notre belle forêt des Crochères, ses coupes blanches, ses coucous, ses taillis fournis et ses frondaisons séculaires pour rejoindre le monde des muses et de la poésie. En l'occurence de la poésie municipale....

Précisons bien que nous parlerons aujourd'hui d'un temps « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », comme disait Aznavour dans sa célèbre chanson La Bohème.

Et aucun cas du nouveau siècle de fer et d'argent qui s'ouvre aux jeunes générations.

Les aperçus de la presse locale côte-d'orienne des dernières semaines, à laquelle nous renvoyons nos lecteurs, sont à vrai dire assez peu bucoliques en ce qui concerne nos assemblées municipales. Ils nous semblent contraster en cela avec l'enthousiasme de la presse gratuite comtoise...

Mais revenons à un passé lointain autant que révolu, comme nous l'avions fait dans notre précédent artile pour 1983.

AUXONNE : MÉMOIRES D'UN AFFOUAGISTE - du 19 Février 2025

Et passons aujourd'hui de « L’Écho de la place d’armes », version papier de juillet 1983. (bulletin municipal d'alors) à « L’Écho de la place d’armes », version papier de mai 1985 du budget municipal auxonnais pour 1985.

C'est en consultant les ancêtres de l'actuel Inf'Auxonne que nous avons dégotté de sympathiques vers de mirliton, « poésie » annoncée dans notre titre, dont nous avons d'ailleurs côtoyé, en des temps lointains, le sympathique auteur.

Chose promise, chose due, cette « poésie », la voici :

Cette poésie était suivie d'un détail du budget, dans une facture graphique artisanale et quasi incunable. Le règne de la toute puissante bureautique et des boutiques éphémères n'était pas encore advenu et notre bonne ville était néanmoins animée et souriante !

Le thème a visiblement inspiré Claudi pour son illustration du jour. Il est clair que la préférence de Claudi va à ce cher Arthur Rimbaud plus qu'aux Rambos des grands chambardements en tous genres.

On vous donne en prime, pour plus de confort, cette illustration en PDF

AUXONNE : 1985, BUDGET MUNICIPAL ET POÉSIE... - du 23 Février 2025 (Jour 245 de la nouvelle ère de Chantecler)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 février 2025 (Jour 245 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Poésie

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Poésie
19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 00:04

AUXONNE : MÉMOIRES D'UN AFFOUAGISTE - du 19 Février 2025 (Jour 241 de la nouvelle ère de Chantecler)

Votre serviteur a passé les plus belles heures de la journée d'hier à rentrer à la brassée 5 stères de bois en 33 sous son porche de la rue Carnot. Une activité peu compatible à des cogitations en soirée !

Cogitations qu'il remplacera donc par quelques souvenirs, d'où le titre du jour.

En un demi siècle ce porche vit entrer pas loin de 1000 stères de bois en majorité provenant de notre belle forêt communale des Crochères. Ce n'était pas le cas des 5 stères d'hier qui provenaient d'Outre-Saône.

Revenons à cette journée d'hier. Rien de tel que de rentrer du bois livré sur le trottoir pour un contact avec la rue et les gens qui la peuplent, quand les divers services mécanisés de balayage de la ville ne vous cassent pas trop les oreilles avec leurs décibels...

Quelques élèves du lycée professionnel m'ont soulagé, en passant, de quelques brassées et m'ont permis de renouer dans une libre conversation avec mon ancien métier, hors des voies balisées autant que bornées de l'inspection pédagogique. Je les salue ici.

Cette forêt, votre serviteur la fréquenta beaucoup, du milieu des années 1970 au début des années 1980, en qualité d’affouagiste à l’ancienne.

Avec la crise pétrolière, la pratique de l’affouage connut une quasi-résurrection, le nombre d’affouagistes passant très vite, en une dizaine d'années, d’une vingtaine à la centaine.

En 1975, la cognée était encore largement utilisée par les affouagistes ancien style, même si la tronçonneuse se faisait entendre déjà dans le sous-bois. Je dois à mon voisin de lot, de l’automne 1975, un Monsieur Servelle, d’avoir appris à faire de belles souches avec « mon’hache », à construire ma « bique » pour scier les perches au chant du coucou, et à faire des piles de bois présentables. Il avait alors 70 ans et ce fut mon meilleur professeur en la matière.

Je fis par la suite cinq ou six saisons, entre taillis et têtes de chênes, et au bout du compte pas loin d'une centaines de stères, à la main. Je faisais les trajets en vélo car j’étais déjà « écolo » ! Ce n’était pas encore très à la mode et si vous aviez alors prononcé l’expression « développement durable » on vous aurait à coup sûr pris pour un éleveur de lapins !

Je n’avais pas manqué de remarquer alors dans les Crochères les clairières spectaculaires des « coupes blanches » évoquées dans « L’Écho de la place d’armes », version papier de juillet 1983. (bulletin municipal d'alors) que notre rédaction vous donne à lire en PDF

Les rédacteurs de « L’Écho de la place d’armes », version papier de juillet 1983, n’étaient probablement pas des écolos purs et durs comme le démontre ce paragraphe en fin de texte au verso :

« L’emploi des engins de débardage choquent [sic] les écologistes sensibles. Hélas, il n’existe pas encore, à l’heure actuelle d’autre moyen pour pénétrer dans la forêt afin de l’exploiter. Une reconversion de l’élevage de la région pour la promotion du cheval de trait et de l’âne de bât serait peut être une bonne idée…. »

Ces considérations ironiques autant que devenues désuètes dans notre temps où l'on prétend souver la planète ont inspiré Claudi pour son illustration du jour.

 

Crochères, débardage malin d'hier et de demain

Crochères, débardage malin d'hier et de demain

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 février 2025 (Jour 241 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Environnement

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Environnement
15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 11:12

AUXONNE : DE CONSEIL MUNICIPAL EN CONSEIL CITOYEN - du 15 Février 2025 (Jour 237 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

 

Laissons définitivement derrière nous notre série foutraque « AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN » pour passer à des considérations résolument citoyennes. L'atmosphère frisquette et ensoleillée d'hier vendredi, qui nous a vu rédiger cet article nous semblait propre à aiguiser notre plume.

Mais ce vendredi était aussi le jour de la Saint-Valentin et, avant que de nous livrer à d'austères considérations citoyennes, nous nous sommes laissé captiver, dans une enthousiaste rêverie (Schwärmerei) par la magie irrésistible et tragique des amants légendaires qu'immortalisa la plume de Shakespeare ?

Encore un coq à l'âne ! Tu ne changeras jamais Chantecler !

Chers lecteur(e)s, s’il vous reste un peu de cœur dans la poitrine, vous ne manquerez pas d'être conquis(e)s, par ce cadeau que notre rédaction ne résiste pas à vous offrir à peu de frais !

Cette superbe musique de Nino Rota sur des images de Franco Zeffirelli

Que nous ne verrons plus, sauf rétrospective à l'écran de l'Empire

À propos de rétrospective, à la veille de la campagne des municipales de 2020, juste avant que le virus du COVID ne vienne contrarier les élections, notre rédaction déjà, et maintenant plus que jamais, fleur bleue imaginait.... Je vous le donne en mille... 

Un Roméo et Juliette inter-listes.

Pas possible !

Un Roméo et Juliette inter-listes Chantecler ! Tu dérailles  !

Jugez  vous-même sur pièce ! Voici l'archive en PDF !

Trêve de romantisme revenons aux réalités citoyennes annoncées en ouverture en laissant derrière nous les turbulences récentes dans notre conseil municipal évoquées en passant dans un précédent article

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (3) - du 08 Février 2025

Pour évoquer, en contraste apaisant, le calme olympien persistant depuis quelque temps au conseil citoyen....

Calme olympien décelé par notre rédaction à travers la presse municipale officielle et que nos lecteurs pourront constater sur pièces sur le PDF-synthèse suivant réalisé par nos soins.

Les lecteurs passionnés par le sujet pourront en outre accéder aux comptes-rendus des réunions des réunions du Conseil citoyen des 20 juin 2022 et 5 septembre 2022, ainsi qu'à une synthèse abondamment illustrée du 13 mars 2023 sur le site officiel de la Ville d'Auxonne réalisée par les services municipaux compétents. 

L'image du jour de Claudi, concilie résolument citoyenneté et idylle valentine

 

Saint-Valentin de Vérone à Auxonne

Saint-Valentin de Vérone à Auxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 février 2025 (Jour 237 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Libres réflexions

 

 

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans libres réflexions Côté Cinéma
11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 00:02

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (4) - du 11 Février 2025 (Jour 230 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre précédent article a connu une certaine audience, les curieux qui ne l'auraient pas lu pourront en prendre connaissance.

AUXONNE : CUBISME D'EN FER DANS LA RUE MARIN (3) - du 08 Février 2025

Il n'est pas sûr pour autant que les « cubes d'en fer » en question soient à l'origine de cet engouement ???

Depuis ces « cubes d'en fer » ont été fraîchement remplis de terre. On ne sait donc plus à présent si l'on doit les qualifier de « pots de fer » en référence au contenant, ou de « pots de terre » en référence au contenu.

Jean de La Fontaine (1621-1695), contemporain de Denis Marin (1601-1678), et qui peut-être le connut pourrait nous éclairer là-dessus en référence à sa célèbre fable Le pot de terre et le pot de fer...

Mais basta maintenant de glose, il est temps à présent que la série se close.

Ce quatrième épisode sera donc le dernier. Avant que ne fleurissent en avril dans les pots (de terre ou de fer ?) Qui sait ?? les palétuviers roses

Il est question de « s'aimer sous l'évier » dans la chanson en lien immortalisée par la célèbre et décoiffante Pauline Carton. Le rêve du plombier sans doute.

Claudi quant à lui vous présente le concept de micro-piscine urbaine de rue. Un concept qui commence à fleurir entre les vieux murs dans des pays de rêve, destinations enviées, ...sous les palétuviers

Et si la rue Marin , enfin, nous faisait rêver ??

Cinéphile impénitent, Claudi a pimenté son image d'une référence visconto-vénitienne incontournable, il offre sa copie en PDF à tous ses lecteurs/trices fidèles

Et dédie cette image du jour à Thierry...

Bouillon HUB, le bain urbain malin et marin

Bouillon HUB, le bain urbain malin et marin

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 février 2025 (Jour 233 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Libres réflexions

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans libres réflexions Côté Cinéma