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  • Claude Speranza, Auxonnais
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10 décembre 2024 2 10 /12 /décembre /2024 00:13

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024  (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article en lien ci-dessous, nous nous remémorions une séance au cinéma paroissial « L'Aiglon ».

  Celle de la projection de Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy sorti, comme la crise de Suez, en 1956.

Notre mémoire de jeunesse en ayant gardé une empreinte encore fraîche, nous écrivions à ce propos : « le gamin de 11 ans que j'étais alors a découvert Esméralda et sa chèvre, Quasimodo et Claude Frollot le 13 mars [1958] précisément pour un billet au prix de 60 anciens francs d'alors... »

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024 

Nous ajoutions en outre, un peu pompeusement (!) : « Victor Hugo, son œuvre, son génie littéraire et sa pensée politique et sociale de grand homme public, restereront par ailleurs la boussole et le guide de nos inspirations dans cette série »

Hier 9 décembre, Journée de la laïcité, nous avons travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

Un roman immortel écrit en six mois de juin à décembre 1831 par un homme jeune à peine trentenaire que le Moyen-Âge et l'oeuvre de Walter Scott passionnaient et inspiraient alors, et qui pose du même coup les fondements de la protection du patrimoine !

Nos fidèles lecteurs comprendront donc qu'aujourd'hui notre copie soit un peu légère dans tous les sens du terme. Voire facétieuse !

Tiens, à propos de facétieuse, l'état-major de la Confrérie facétieuse pourrait trouver du grain à moudre au visionnage du Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.

On y voit Jean Tissier, acteur oublié, campant un Louis XI qui ferait un tabac dans la cour de notre Château du même nom et toute une kyrielle de figures plus truculentes et inspirantes les unes que les autres.

Un scoop à présent. Peu de noms d'acteurs du film de Delannoy évoquent quelque chose aux oreilles des jeunes générations. Il semble cependant qu'un grand acteur qui n'avait dans le film qu'un petit rôle (alimentaire comme le suggère Délannoy, qui le dépannait ainsi gentiment, dans le supplément du DVD) parle encore à la jeunesse.... ? Nous avons nommé Boris VIAN (1920-1959).

Certes pour ceux qui connaissent le personnage et son œuvre littéraire, un rôle de cardinal n'est sans doute pas le mieux adapté! Quand j'avais 11 ans et qu'il en avait 36, je ne me souviens pas de l'avoir alors remarqué !

Mais le temps a passé, Boris est mort depuis très longtemps, on voit les œuvres avec un autre œil avec le temps et je dois vous avouer, qu'ayant l'esprit mal tourné, j'ai cru voir quelqu'un d'autre sous la pourpre cardinalice.

Vous jugerez par vous-mêmes chères lectrices et chers lecteurs !

Claudi a saisi l'occasion pour son image du jour. Du grand cinéma !

 

Au programme le 13 mars 1958 dans N-D d'Auxonne

Au programme le 13 mars 1958 dans N-D d'Auxonne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 décembre 2024 (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
7 décembre 2024 6 07 /12 /décembre /2024 12:41

NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024  (Jour 167 de la nouvelle ère de Chantecler)

Alors qu'une grande manifestation de prestige de portée internationale se déroulera aujourd'hui à Notre-Dame de Paris, Chantecler petit blog indépendant de la France profonde prend résolument le parti du local.

Nous avions fait le même choix, dans notre précédent article à propos d'une date impériale s'il en est, le 2 décembre.

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (2) - du 5 décembre 2024

Victor Hugo, son œuvre, son génie littéraire et sa pensée politique et sociale de grand homme public, restereront par ailleurs la boussole et le guide de nos inspirations dans cette série, comme dans la précédente.

On nous reprochera sans doute, dans les hautes sphères parisiennes et leurs multiclones provinciaux, le parallèle hardi que constitue notre titre :  « NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS ».

Pour tout homme libre qui se tient résolument à distance des poncifs , l'expérience personnelle et locale constitue une ressource irremplaçable qui lui permet d'échapper au psittacisme national ambiant formaté par le battage médiatique.

En tout état de cause, cet essai de réflexion n'est un work in progress né de mes oisivetés de « retraité » et la suite de cet article reste à écrire...

Nos lecteurs connaissent notre penchant pour le cinéma. Il a nourri très tôt notre jeunesse, il éclaire à présent notre vieillesse.

Ces derniers jours m'est revenu à l'esprit un titre cinématographique de1956 : « Notre-Dame de Paris » de Jean Delannoy, d'après l'oeuvre éponyme de Vistor Hugo avec Gina Lollobrigida, Anthony Quinn et Alain Cuny.

Je l'ai revu quelquefois au cours de ce siècle en DVD.

Ces jours derniers m'est revenue à l'esprit la première fois. Elle se situe dans les années 50 de l'autre siècle ! Remontée du fond du temps, j'ai revécu l'impression forte que le film m'avait faite alors.

À la recherche du temps perdu, j'ai voulu dater précisément le temps de cette expérience.

Ici commence un travail d'archive.

Je me souvenais avoir vu le film au cinéma L'Aiglon, salle de spectacle alors en lien avec la paroisse. Je dispose par ailleurs un fonds d'archives du bulletin paroissial des années d'après-guerre intitulé « Notre-Dame d'Auxonne ».

J'ai cherché, pour mon compte personnel dans les bulletins jaunis et j'ai trouvé !

À destination de mes fidèles lecteurs j'adresse le résultat de la recherche dans le PDF ci-dessous.

Conclusion : le gamin de 11 ans que j'étais alors a découvert Esméralda et sa chèvre, Quasimodo et Claude Frollot le 13 mars précisément pour un billet au prix de 60 anciens francs d'alors...

Au saut du lit, aujourd'hui, j'ai cherché et retrouvé le DVD en question, ainsi que divers documents imprimés et numériques sur l'oeuvre éponyme de Victor Hugo.

En espérant en tirer une suite originale au présent épisode....

Claudi a résumé en image notre propos du jour

Auxonne, 1958, Notre-Dame de Paris à l'Affiche

Auxonne, 1958, Notre-Dame de Paris à l'Affiche

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 décembre 2024 (Jour 167 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
5 décembre 2024 4 05 /12 /décembre /2024 01:00

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (2) - du 5 décembre 2024  (Jour 165 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article, nous avions pris le parti d'évoquer, dans les pas de Victor Hugo, un 2 décembre peu glorieux.

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (1) - du 2 décembre 2024

On nous taxera volontiers à ce propos de pessimisme.

On le serait à moins ! Il suffit de contempler l'état de notre monde en cette fin d'année 2024. Les réciteurs de vœux de tout poil auront du pain sur la planche en janvier prochain ! Ils devront aller chercher bien loin au fond de leurs méninges des lendemains qui chantent ! Pas vrai Chantecler ?

Aujourd'hui, loin des grandes pages de l'Histoire avec sa grande H, nous voudrions évoquer un 2 décembre plus modeste et plus local qui ne devait pas finir dans le sang même s'il mit quelques rougeurs à la boutonnière d'un de nos anciens maires, napoléonien à double titre, fort respectable et dont notre ville conserve encore les preuves du talent en matière d'urbanisme et d'embellissements.

Non ! Pour une fois, nous ne parlerons pas de Claude Pichard (1795-1883) !

Mais de l'un de ses contemporains Jean-Charles-Louis Giret (1792-1869).

Aperçu rapide sur la biographie de Louis Giret qui, à la différence de Claude Pichard ne naquit pas à Auxonne mais en Normandie, précisément à Sées dans l'Orne. Après l'École polytechnique il fit une carrière d'officier dans l'artillerie de l'Empereur (quand Claude Pichard était Garde d'honneur de l'Empereur) puis du Roi.

Présent à Auxonne en 1820, affecté sans doute dans la garnison, il s'y marie le 30 octobre

avec Fançoise Duborgia fille de l'architecte-voyer de la Ville d'Auxonne, dont les amateurs d'histoire locale connaissent les plans. Il contribuera lui-même plus tard à l'embellissement de notre ville et de ses monuments ainsi qu'à à l'amélioration de sa voirie, ayant été maire d'Auxonne de 1852 à 1860 au début du Second Empire.

C'est donc à Louis Giret et à ses services que devaient échoir la tâche ardue du suivi de l'édification de la statue de Bonaparte et de l'organisation de son inauguration en décembre 1857.

Pour plus de détails on pourra consulter :

J. Bernard, Statue de Napoléon Ier à Auxonne, Auxonne, Saunié, 1857

F. Manceaux et P. Poirrier, dir., La statue de Bonaparte à Auxonne, Auxonne, 1995 (disponible à l'office du Tourisme)

Nous voudrions aujourd’hui apporter une petite contribution originale à ces monographies. La statue fut inaugurée le 20 décembre 1857. Mais dans les semaines précédant cette inauguration, on avait eu chaud…

Le 2 décembre 1857, précisément, le préfet adressait à Monsieur Giret, Maire d’Auxonne, une lettre (Archives municipales d’Auxonne K. 1-3). Encore un 2 décembre impérial, moins glorieux que celui de 1805, moins « saignant » que celui de 1851, mais quand même...

Le Maire d’Auxonne, contre toute attente, venait de mettre le préfet dans un profond embarras en lui annonçant de but en blanc, et à moins d’un mois de la date prévue pour l’inauguration, son intention de démissionner. Homme de cœur, Giret, l’ancien polytechnicien de 1810 et lieutenant d’Artillerie de la Grande Armée, s’était résolu à prendre cette décision pour le moins imprudente en apprenant que l’Empereur n’assisterait pas en personne à la cérémonie. Dans sa longue lettre du 2 décembre, le Préfet usait donc de tout son talent pour l’en dissuader, ce à quoi il parvint.

Par décret du 19 décembre 1857, Jean, Charles, Louis Giret (Chevalier de 1832) était nommé Officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour prendre rang à dater du même jour (remise à Dijon le 20 février 1858 par le Préfet Baron de Bry).

Le lendemain, 20 décembre, on inaugurait la statue !

Tout est bien qui finit bien !

Les temps ont changé, la statue a toujours beaucoup de succès auprès des Auxonnais et des touristes. Et ce succès est parfaitement justifié !

Ça ne finit plus à présent par une rosette, mais par des selfie !

Claudi a peaufiné l'illustration du jour comme vous pourrez le constater. Pour une plus grande facilité de lecture il vous en offre une version en PDF

Le texte en rouge rapporté sur la gravure originale de l'inauguration est tiré d'une page mémorable à la gloire miltaire d'Auxonne et des Auxonnais.

Cette page, nous l'avons tirée de l'avant-propos d'un ouvrage de l 'érudit Joseph Bard (disponible sur Gallica) intitulé Essai d'un Plutarque miltaire de la Bourgogne. Nous en offrons le PDF à nos distingués lecteurs. Certains peut-être, en toute modestie, s'y reconnaîtront ?!

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 décembre 2024 (Jour 165 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 00:24

AUXONNE : 2 DÉCEMBRE, DATE IMPÉRIALE (1) - du 2 décembre 2024  (Jour 162 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Aujourd’hui c’est le 2 décembre, le 2S comme disent les cyrards, et précisément le 2S 219, 219ème anniversaire d’Austerlitz.

Nous ne pouvions décidément nous dispenser d'évoquer aujourd'hui cette date fondatrice dans l’histoire de la famille Bonaparte. De cette date devaient surgir deux Napoléons : le Grand d’abord, et le Petit ensuite.

Voilà pourquoi, comme nous l'évoquions dans notre précédent article : « Claude Pichard [et le reste] ce sera pour plus tard ».

AUXONNE : CLAUDE PICHARD, CE SERA POUR PLUS TARD - du 30 novembre 2024

Le 2 décembre 1805, c’était en effet Austerlitz, ça encore, du moins au sein de notre armée, on s’en souvient.

Cependant combien de nos contemporains connaissent le 2 décembre 1851, et le cuisant « hommage » que rendit Victor Hugo, dans son ouvrage Napoléon le Petit, à Napoléon III, l’auteur du coup d’état de ce 2 décembre 1851. Le temps a passé, la véhémence indignée du poète exilé ne retentit plus en écho, et nombre d’essayistes et de politiques ont même entrepris, au cours des dernières décennies, la réhabilitation de Badinguet, l’obscur neveu du vainqueur d’Austerlitz et le vaincu de Sedan en 1870. Sédan, comme l’écrit Paul Burani dans sa chanson bouffonne et assassine Le Sire de Fisch Ton Kan.

https://www.youtube.com/watch?v=ARJ42c_Yl14

En 1990, Philippe Séguin publiera un ouvrage d’apologie et de réhabilitation de Napoléon III, intitulé Louis-Napoléon le Grand (Paris, Grasset, 1990).

Le 12 janvier 2010, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale monte à la tribune pour rendre hommage à Philippe Séguin qui vient alors de disparaître ; et dans la foulée il salue la mémoire de Napoléon III !!

On imagine bien Victor Hugo, se retournant dans sa tombe à cette occasion, lui qui avait fustigé, dans les premières pages de Napoléon le Petit, le faux serment du Prince-Président, à cette même tribune de l’Assemblée Nationale, le 20 décembre 1848 !

En 2004, l’historien Pierre Milza publie Napoléon III, (Paris, Perrin, 2004). Cet ouvrage brosse, selon le critique André Larané, un portrait équilibré du personnage.

 

Citons quelques passages de l’article de Larané :

« Homme ordinaire et sans génie, d'un physique plutôt ingrat, il cultive le goût du secret, décide en solitaire et souvent dans l'improvisation. […] Dans les épreuves de jeunesse et par tempérament, Louis-Napoléon Bonaparte a acquis une grande sensibilité aux souffrances des humbles. Il s'est ainsi fait connaître par une brochure à la tonalité très socialisante sur L'extinction du paupérisme ».

Voilà quand même un portrait du neveu bien loin de la légende de l’oncle, Napoléon le Grand. Mais reconnaissons que le portrait du neveu, dans sa banalité triviale, porte en lui quelque chose de plus moderne qui nous parle.

Si l’on ajoute à cela les préoccupations d’ordre économique de Napoléon III, jointes au développement ayant accompagné réellement la période de son règne, on comprend mieux le prestige restauré dont jouit aujourd’hui Napoléon le Petit, dans un monde où l’économique tout puissant prime sur le politique inconsistant, où la réflexion historique s’efface devant la préoccupation immédiate, dans un monde, enfin, où le « grand homme » ne semble plus avoir sa place.

Nos lecteurs auront pu remarquer que dans sa forme, notre titre annonce une suite, ils auront même pu être déçu du caractère général et non proprement « auxonnais » de l'article.

Qu'ils se rassurent ! Le second épisode revêtira une couleur moins sanglante et surtout plus locale, avec néanmoins quelques nuances de rouge...

Pour l'illustration du jour, Claudi a emprunté à l'œuvre de Victor Hugo, pourfendeur de « Badinguet ».

 

Un 2 décembre de triste mémoire

Un 2 décembre de triste mémoire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 décembre 2024 (Jour 162 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
30 novembre 2024 6 30 /11 /novembre /2024 23:47

AUXONNE : CLAUDE PICHARD, CE SERA POUR PLUS TARD - du 30 novembre 2024  (Jour 160 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Nos lecteurs qui attendaient des nouvelles de Claude Pichard pour la fin de ce mois de novembre vont être déçus  !

Et pour cause ! N'annoncions-nous pas dans notre précédent article (en lien ci-dessous) : « Par ces temps sombres de novembre nous retournerons sous peu en balade en compagnie de Claude Pichard. »

ARTHUR DULLIER BIENTÔT DANS « LA PETITE FABRIQUE DE L'HISTOIRE » - du 26 novembre 2024 

À notre décharge, rappelons que nous soulignions dans le même article l'importance des moments passés à partager avec vous la correspondance de guerre d'Arthur Dullier et sa disponibilité prochaine sur le blog de notre défunte épouse Martine « La petite fabrique de l'Histoire » dont nous avons repris la gestion et dont nous continuons à enrichir le fonds de documents originaux.

Ajoutons à cela nos soirées des 27 et 29 passées dans notre providentiel Cinéma « L'Empire ». La première avec « Louise Violet », les pleins et les déliés de son écriture et sa passion pédagogique trempée au feu de la Commune de Paris. La seconde avec « Anora », jeune femme de caractère dans la jungle marchande trumpienne, séduisant, par le biais d'autres courbes que celle de la calligraphie, Vania, le rejeton gâté d'un oligarque russe.

Ces ébats experts avaient été précédés d'une présentation alerte et éclairante par Anthony que tous les amis de « L'Empire » connaissent et suivis d'un court pot-débat, après ébats, lors duquel une poignée d'amateurs purent échanger rapidement, en tout bien tout honneur, leurs impressions.

Votre serviteur ne manqua pas, quant à lui, de voir dans la fin du film l'émergence de la spiritualité dostoïevskienne dans le désert de l'amour viandard trumpien ! Il souligna en outre, en écho aux propos d'Anthony, l'intérêt de la VO permettant pour le spectateur averti (à l'Ouest ou à l'Est) d'apprécier les registres de langage.

En résumé une bonne soirée qu'il ne fallait pas manquer !

Mille excuses à nos lecteurs amateurs d'histoire locale et à notre ami Claude Pichard.

Nous voilà tout au bord de décembre, et peut-être au bord du gouffre, après-demain sera le 2, le 2S pour les cyrards. Nos lecteurs avertis auront pressenti la suite !

Claudi pressé passe une image en remballe pour tous ceux que l'Empire emballe

 

Auxonne, Empire, les premiers rugissements du public

Auxonne, Empire, les premiers rugissements du public

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
26 novembre 2024 2 26 /11 /novembre /2024 00:06

ARTHUR DULLIER BIENTÔT DANS « LA PETITE FABRIQUE DE L'HISTOIRE » - du 26 novembre 2024  (Jour 156 de la nouvelle ère de Chantecler)

Il y a deux jours de cela, nous avons publié la deuxième partie du troidième épisode de notre série « 1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3A) »

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3B) - du 24 novembre 2024

Nous faisions remarquer à la fin de l'article : « La rédaction du présent article nous aura retenu « quelque temps » prisonnier du clavier mais toujours pour la bonne cause : en mémoire de « ceux de 14 » qui en ont vu d'autres !

L'investissement personnel nécessaire à la production de cette série nous amène à différer la suite à une date ultérieure. Les vrais amateurs comprendront cette décision ! Il en va de la santé de Chantecler qui, comme Arthur dans cet épisode, est fatigué (par contagion et sympathie sans doute!) ».

Les amateurs de bonnes lectures qui s'écartent des sentiers battus de fessebouc, fussent-ils sur les traces de l'Empereur, comprendront notre propos.

Dans l'espoir de reprendre bientôt nos investigations dans les papiers d'Arthur qui nous restent à explorer nous avons décidé de déposer l'essentiel de notre travail (expurgé des fantaisies et des saillies de Chantecler qui chante clair, afin qu'il fasse clair!) sur le blog de notre défunte épouse Martine « La petite fabrique de l'Histoire » dont nous avons repris la gestion et dont nous continuons à enrichir le fonds de documents originaux.

Rappelons que sur ce blog, dans la catégorie Guerre de 1914-1918, on trouve déjà 5 articles :

Le retour du 10 ème RI le 24 juillet 1919

paru le 19 juillet 2019

Guerre de 1914-18 lieux de mémoire

paru le 14 décembre 2015

1914-1918...avec les élèves du lycée

paru le 6 avril 2015

Auxonne- Les monuments aux morts

paru le 1 novembre 2014

(à propos d'une exposition présentée en novembre 2014 à la

Médiathèque deVillers-les-Pots et le 21 mars 2015 aux Journées

Portes Ouvertes du Lycée Prieur à Auxonne)

Conférence sur la guerre 1914-1918

paru le 23 octobre 2014

(annonce d'une conférence tenue le 29 octobre

à l'espace rural de Villers-les-Pots)

Nous avions participé, aux côtés de Martine, aux quatre plus anciens en présentant en illustration de nombreux exemplaires de ce l'on qualifie habituellement, et parfois abusivement d' « artisanat de tranchée ».

Pour conclure cet article, faisant pendant au 10ème RI dont Martine illustrait le retour en juillet 2019, nous présenterons, à travers la correspondance du filleul d'Hippolyte Dullier père d'Arthur, les mouvements du 210ème RI, régiment de téserve du 10ème, vus par ce filleul combattant, Jules Colin, dans les premiers mois de la guerre.

En dépit de la fantaisie de l'orthographe, le document apparaît pertinent autant qu'émouvant au lecteur qui se donne la peine de le déchiffrer.

À la lecture de nos précédents articles, nos lecteurs attentifs (s'il en existe!?) auront pu constater qu'Arthur, en « Bauer Kommando » dans diverses fermes de Bavière, apprit l'art du labour et se fit manger la moitié d'une phalange de l'index droit dans l'engrenage d'une machine à hacher le foin. D'après une caricature de Marix un de ses camarades de captivité en Bavière, Claudi a tenté de restituer pour vous les charmes du « Bauer Kommando », petite équipe de prisonniers sous la garde d'une sentinelle hors-d'âge.

Par ces temps sombres de novembre nous retournerons sous peu en balade en compagnie de Claude Pichard.

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD - du 04 novembre 2024

 

 

14-18 Bauer Kommando de prisonniers en Bavière profonde

14-18 Bauer Kommando de prisonniers en Bavière profonde

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 novembre 2024 (Jour 156 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Ceux de 14

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Ceux de 14
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 02:09

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3B) - du 24 novembre 2024 (Jour 154 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Dans l'épisode précédent intitulé « 1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3A) » nous avions donné un aperçu de sa vie en captivité à travers sa correspondance, pour l'année 1916.

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3A) - du 20 novembre 2024

La deuxième partie, (3B), de ce troisième épisode de la série « 1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE » rendra compte aujourd'hui, sur le même modèle, de la captivité d'Arthur au cours de l'année 1917.

Quelques remarques préliminaires : l'abondante correspondance de 1916, en dépit de ses redites à propos des colis notamment, nous avait permis de brosser un tableau d'Arthur, paysan, interprète et professeur dans des villages et des fermes éloignées du camp.

La lecture de la correspondance disponible pour l'année 1917, moins abondante, (33 lettres ou cartes) permet, comme nous le verrons, de supposer qu'il est dans la même situation.

La question des colis reste largement présente dans ses lignes, toutefois les détails sur son cadre de vie, ses camarades de captivité et ses tâches se raréfient notablement. Ils sont remplacés au premier plan par les états d'âme d'Arthur et ses problèmes de santé, sa nostalgie de la famille et l'évocation de relations propres à un jeune homme de cet âge.

Jean-Paul Sartre, dans sa préface de "L' Idiot de la famille", son immense biographie de Gustave Flaubert déclarait que "l'on entre dans un mort comme dans un moulin". Nous espérons que cette remarque nous aura mis en garde contre un étalage intrusif.

Nous avons procédé pour cette correspondance 1917 sur le même mode que pour celle de 1916. Après un dépouillement général, nous avons retenu dix lettres, deux seront reproduites et commentées en PDF.

Entre ces deux lettres reproduites et commentées, nous donnerons, toujours en PDF, quelques extraits commentés de huit autres.

Adepte de la pédagogie par l'image, nous avons encore une fois illustré ce sous-épisode 3B d'images provenant uniquement du carton pieusement recueilli il y a une dizaine d'années sur le trottoir de la Place Grangier.

La rédaction du présent article nous aura retenu « quelque temps » prisonnier du clavier mais toujours pour la bonne cause : en mémoire de « ceux de 14 » qui en ont vu d'autres !

L'investissement personnel nécessaire à la production de cette série nous amène à différer la suite à une date ultérieure. Les vrais amateurs comprendront cette décision ! Il en va de la santé de Chantecler qui, comme Arthur dans cet épisode, est fatigué (par contagion et sympathie sans doute!).

La prochaine fois nous reviendrons donc au cimetière avec notre ami Claude PICHARD !

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD - du 04 novembre 2024

Claudi n'a pas manqué votre image du jour

 

1917 Arthur Dullier espère un rapatriement A

1917 Arthur Dullier espère un rapatriement A

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 novembre 2024 (Jour 154 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Ceux de 14

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Ceux de 14
20 novembre 2024 3 20 /11 /novembre /2024 19:13

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (3A) - du 20 novembre 2024 (Jour 150 de la nouvelle ère de Chantecler)

Après une publication laborieuse de notre deuxième épisode, liée aux bugs divers et perturbations sur les réseaux, nous poursuivons la publication de notre série  « 1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE »

Un lien au précédent deuxième épisode est à la disposition de nos lecteurs

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (2) - du 15 novembre 2024

Cette série, comme nous l'avons annoncé, devrait compter 4 épisodes.

Dans le troisième épisode, nous envisagions de survoler les années 1916 et 1917, réservant pour le quatrième l'année 1918 et les suites de la guerre après l'armistice du 11 novembre 1918.

En fait, nous nous sommes attelé à la tâche concrète de lire en diagonale chacune des lettres de l'année 1916, la plus riche en courrier avec une cinquantaine de lettres ou cartes. Bien nous en a pris, car nous avons constaté qu'au-delà de leur contenu répétitif, elles recélaient des petites pépites éclairant en détail la situation et la personnalité d'Arthur

Et ce travail apparemment ingrat sous le ciel gris de novembre s'est révélé pour nous au fil des heures, puis des jours, une source de réconfort. Prisonnier du clavier et d'un monde câblé, nous avons découvert un ami et un frère à travers le temps, un ami et un frère apparemment inatteignable mais tellement réconfortant quand on consent l'effort de le lire et de le découvrir.

Telles sont du moins les impressions personnelles que nous avons, au fil du temps ressenties, et qui n'engagent que nous. Mettre en forme nos recherches à destination de lecteurs potentiels se révélait toutefois une autre paire de manches.

Comment par ce work in progress satisfaire l'attente de nos lecteurs ?

En ne les faisant pas trop attendre d'abord !

Et en ne le gavant pas des banalités habituelles sur le sujet, ensuite !

Bonnes intentions que tout cela ! La réalité cependant est que notre monde va (trop) vite et que les journées n'ont que 24 heures !

Afin de ne pas trop différer la publication de ce troisième épisode nous nous sommes résolu à le scinder en deux parties : 3A (concernant l'année 1916) et 3B (concernant l'année 1917)

Il était impensable de publier, dans le cadre de ce blog, la cinquantaine de lettres (ou cartes) envoyées par Arthur à sa famille au cours de l'année 1916 !

Nous avons donc pris le parti de montrer les préoccupations constantes du prisonnier, partagées largement avec ses camarades de misère, tout en tentant de souligner son originalité propre. Le grand écart en somme !

À cette fin, après un dépouillement général, nous avons retenu dix lettres, deux seront reproduites et commentées en PDF.

Entre ces deux lettres reproduites et commentées, nous donnerons, toujours en PDF, quelques extraits commentés de huit autres.

Adepte de la pédagogie par l'image, nous avons encore une fois illustré ce sous-épisode 3A d'images provenant uniquement du carton pieusement recueilli il y a une dizaine d'années sur le trottoir de la Place Grangier.

Encore une fois, la rédaction de cet article nous aura retenu « quelque temps » prisonnier du clavier mais toujours pour la bonne cause : en mémoire de « ceux de 14 » qui en ont vu d'autres !

La suite au prochain numéro !

Pour l'image du jour, Claudi nous montre le Caporal Arthur chef décontracté d'une équipe de terrassiers en Bavière !

Pour votre confort de lecture, cette image est diffusée en PDF

1916 Arthur et son kommando  en Bavière

1916 Arthur et son kommando en Bavière

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 novembre 2024 (Jour 150 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Ceux de 14

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Ceux de 14
16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 01:03

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (2) - du 15 novembre 2024 (Jour 145 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Au fil de la réalisation de notre projet de mise en perspective et en images des tribulations d'Arthur Dullier (1892-1983) qui passa le plus clair de la Grande Guerre en captivité en Bavière, nous découvrons l'ampleur de la tâche. Se joignent à cela les turbulences actuelles sur windows 10 qui n'est pas un allié très fiable et vous impose ses caprices !

De toute façon, deux épisodes ne suffiront pas à la publication, ce sont donc trois autres épisodes qui devront suivre notre premier épisode d'ouverture en lien ci-dessous.

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (1) - du 11 novembre 2024

Du coup la suite de notre « Balade de novembre sur les pas de Claude Pichard » entamée le 4 novembre est remise à plus tard

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD (1) - du 04 novembre 2024

Ce deuxième épisode des misères d'Arthur en Bavière traitera de l' « installation » d'Arthur et des premiers échanges avec sa famille, de l'expression de ses besoins dans une situation évidente de précarité et de manque. Situation qui transparaîtra crescendo avec le temps dans les nombreuses lettres de lui dont nous disposons, ce que nous verrons dans les épisodes à suivre.

Au fil de nos fouilles, nous avons découvert une lettre un peu hors-sujet. Cette lettre est adressée au père d'Arthur Hippolyte par son filleul Jules COLIN. Ce dernier mentionne en passant Arthur mais décrit en détail les premiers mois de campagne du 210ème RI, régiment de réserve du 10ème RI en garnison à AUXONNE et DIJON.

Le témoignage maladroit, dans sa vérité crue, a retenu notre attention et retiendra sans doute celle de nos lecteurs !

Petite incise en passant, Jules orthographie le mot caserne, « cazerne ». Faut-il y voir un clin d'oeil visionnaire à certaines pérépéties bonapartoïdes de fraîche date qui resteront dans les annales de notre cité ?

Les quatre PDF qui suivent illustrent notre propos dans l'ordre qui suit :

Premiers échanges d'Arthur avec sa famille et expression de ses besoins

Liste des colis envoyés par le père d'Arthur

Arthur et ses camarades prisonniers en Bavière

Lettre de Jules COLIN

 

Encore une fois, la rédaction de cet article nous a retenu quelque temps prisonnier du clavier en raison des caprices de windows mais toujours pour la bonne cause en mémoire de « ceux de 14 » qui en ont vu d'autres !

La suite au prochain numéro !

Pour l'image du jour, Claudi en galère a repris la photo d'Arthur en Bavière !

N.B.: le retard de publication programmée par notre rédaction sur le blog au 15 novembre est lié à un dysfonctionnement temporaire de la gestion overblog

Arthur prisonnier, ses camarades et leur gardien

Arthur prisonnier, ses camarades et leur gardien

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 novembre 2024 (Jour 145 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Ceux de 14

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Ceux de 14
11 novembre 2024 1 11 /11 /novembre /2024 09:21

1914-1918 ARTHUR DULLIER PRISONNIER EN BAVIÈRE (1) - du 11 novembre 2024 (Jour 141 de la nouvelle ère de Chantecler)

Après notre publication de nouvelles, plus ou moins fraiches, de la Foire

FOIRE D'AUXONNE, LES BONNES FEUILLES D'AUTOMNE - du 07 novembre 2024

la célébration de l'Armistice du 11 novembre nous amène à renvoyer de nouveau à plus tard la suite de notre « Balade de novembre sur les pas de Claude Pichard » entamée le 4 novembre.

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD (1) - du 04 novembre 2024

Nous prions nos bienveillants lecteurs de nous en excuser. Chantecler est un blog original et de qualité, ce qui n'exclut ni variété, ni spontanéité !

Nous ne parlons plus guère de l'Empereur, de ses surrogats et ersatz divers ?

Fanas Napo ne pleurez pas ! Nous en reparlerons, promis, il nous reste quelques bonnes gargousses dans nos caissons, mes mignons !

Après cette incise impériale, venons-en au sujet du jour.

En marge de l'hommage rendu aux morts au champ d'honneur, temps essentiel des cérémonies du 11 novembre, nous avons tenu à évoquer, les prisonniers de guerre en Allemagne lors de la Grande Guerre.

Cette évocation, nécessairement brève dans le cadre de ce blog, comportera deux articles successifs. Elle devrait être suivie ultérieurement de développements beaucoup plus amples dans La petite fabrique de l'histoire, blog ouvert par mon épouse Martine en 2011 et dont j'assure la maintenance et la poursuite depuis son décès.

La raison de ce projet est que je dispose d'une abondante documentation écrite, photographique, et imprimée, originale concernant un prisonnier de guerre 1914-1918. Acquise il y a une dizaine d'années sur le stand d'un couple de brocanteurs (depuis décédés) de la Place Grangier à Dijon, elle a été classée et conservée jusqu'à ce jour par nos soins.

Elle concerne Arthur DULLIER, fils d'un instituteur de Soirans, Hippolyte DULLIER. Frais émoulu de l'École normale d'instituteurs de Dijon, Arthur devenu lui-même instituteur, accomplissait son service militaire quand l'ordre de mobilisation générale vint fleurir sur les murs de toutes les communes de France au début d'août 1914....

Notre premier article concernera la situation d'Arthur aux veilles de la guerre jusqu'à sa capture précoce par l'armée du Kaiser. Capture qui sera annoncée à sa famille par le Consul de France à Genève.

Le second survolera les longues années de captivité d'Arthur en Bavière.

Arthur Dullier est né le 23 décembre 1892, il a donc 21 ans lors de la déclaration de Guerre. À signaler que sa jeunesse a été assombrie par le décès de son frère cadet Georges en 1908, puis de sa mère en 1911...

Aux veilles de la guerre, il est caporal au 21ème régiment d'infanterie à Langres et se prépare à devenir EOR (élève officier de réserve) comme tant d'autres jeunes instituteurs...

Il nous reste de lui quelques lettres écrites à ses parents à la fin de juillet 1914.

Nous vous proposons d'en découvrir deux et à travers elles, le vent de l'Histoire et la personnalité originale de notre héros Arthur.

Mais en premier lieu, puisqu'il nous paraît souhaitable d'appuyer notre discours sur la figure humaine qu'il concerne, nous vous proposons un portrait d'Arthur Dullier, alors captif en Bavière, en 1915.

Pour terminer puisque, nous célébrons aujourd'hui le 106ème anniversaire du 11 novembre, la rédaction de Chantecler vous offre une image du 11 novembre vue par les camarades d'Arhur prisonniers en Bavière (document trouvé, comme le reste, sur le stand d'un couple de brocanteurs (depuis décédés) de la Place Grangier à Dijon.

La rédaction de cet article nous a retenu quelque temps prisonnier du clavier pour la bonne cause en mémoire de « ceux de 14 » !

La suite au prochain numéro !

Arthur Dullier prisonnier 1915

Arthur Dullier prisonnier 1915

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 novembre 2024 (Jour 141 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Ceux de 14

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Ceux de 14