NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024 (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)
Dans notre précédent article en lien ci-dessous, nous nous remémorions une séance au cinéma paroissial « L'Aiglon ».
Celle de la projection de Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy sorti, comme la crise de Suez, en 1956.
Notre mémoire de jeunesse en ayant gardé une empreinte encore fraîche, nous écrivions à ce propos : « le gamin de 11 ans que j'étais alors a découvert Esméralda et sa chèvre, Quasimodo et Claude Frollot le 13 mars [1958] précisément pour un billet au prix de 60 anciens francs d'alors... »
NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (1) - du 7 décembre 2024
Nous ajoutions en outre, un peu pompeusement (!) : « Victor Hugo, son œuvre, son génie littéraire et sa pensée politique et sociale de grand homme public, restereront par ailleurs la boussole et le guide de nos inspirations dans cette série »
Hier 9 décembre, Journée de la laïcité, nous avons travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.
Un roman immortel écrit en six mois de juin à décembre 1831 par un homme jeune à peine trentenaire que le Moyen-Âge et l'oeuvre de Walter Scott passionnaient et inspiraient alors, et qui pose du même coup les fondements de la protection du patrimoine !
Nos fidèles lecteurs comprendront donc qu'aujourd'hui notre copie soit un peu légère dans tous les sens du terme. Voire facétieuse !
Tiens, à propos de facétieuse, l'état-major de la Confrérie facétieuse pourrait trouver du grain à moudre au visionnage du Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy.
On y voit Jean Tissier, acteur oublié, campant un Louis XI qui ferait un tabac dans la cour de notre Château du même nom et toute une kyrielle de figures plus truculentes et inspirantes les unes que les autres.
Un scoop à présent. Peu de noms d'acteurs du film de Delannoy évoquent quelque chose aux oreilles des jeunes générations. Il semble cependant qu'un grand acteur qui n'avait dans le film qu'un petit rôle (alimentaire comme le suggère Délannoy, qui le dépannait ainsi gentiment, dans le supplément du DVD) parle encore à la jeunesse.... ? Nous avons nommé Boris VIAN (1920-1959).
Certes pour ceux qui connaissent le personnage et son œuvre littéraire, un rôle de cardinal n'est sans doute pas le mieux adapté! Quand j'avais 11 ans et qu'il en avait 36, je ne me souviens pas de l'avoir alors remarqué !
Mais le temps a passé, Boris est mort depuis très longtemps, on voit les œuvres avec un autre œil avec le temps et je dois vous avouer, qu'ayant l'esprit mal tourné, j'ai cru voir quelqu'un d'autre sous la pourpre cardinalice.
Vous jugerez par vous-mêmes chères lectrices et chers lecteurs !
Claudi a saisi l'occasion pour son image du jour. Du grand cinéma !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 10 décembre 2024 (Jour 170 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans Côté cinéma