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  • Claude Speranza, Auxonnais
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17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 17:03

BONAPARTE AU JAPON OU LE KABOUKIKAKI DU KOU-YU - du 18 juin 2024 (J+5661 après le vote négatif fondateur)

À la différence du beau temps, le Kaboukikaki du Kou-Yu est annoncé.

Du coup Madame Butterfly, sa nouvelle amie a déjà liké, cruellement déçue par son Pinkerton qui, sur la mer calmée, tarde à s 'annoncer.

Autre conséquence, voilà notre série AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE en panne, désespérément bloquée au second épisode.

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (2)- du 10 juin 2024

Épisode dans lequel on pouvait lire cette belle citation d'un vrai auteur qui savait écrire et qui déclarait : « Quelle ville bourguignonne plus essentiellement martiale que la cité auxonnoise ! Auxonne c'est le noyau et l'expression de la Bourgogne militaire »

Citation qui fera sans aucun doute plaisir à la coqueluche et vedette du moment.

Les historiens quinteux et pointilleux, ces vieux compassés, qui n'en ont pas, n'ont qu'à bien bien se tenir. Accroche-toi bien Frédéric Masson !

AUXONNE, DOLE ET BONAPARTE, OU  LA « PASSION » EN VITRINE  - du 24 novembre 2022

Pour parodier ce regretté Pierre Perret, reprenons tous en choeur : « Les jolies comédies d'Histoire de France ! Merci maman ! Merci Paparte ! »

Sans oublier, bien entendu de crier toujours avec ampleur : « Vive l'ampleur ! » :

Paparte ? Paparte ? Kézaco ?

Arrêtez de vous interroger sur ces détails, vous public inculte qui n'avez point encore découvert le spectacle du Kaboukikaki du célèbre Kou-Yu

Le Kaboukikaki du célèbre Kou-Yu ?

Oui c'est une variante du Kabouki ou Napoléon au Japon. Foin de retraite de 1812, voilà le Japon conquis sans les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki !

Quant au rayonnement gamma de Fukushima c'est de la roupie de sansonnet ( nous parlons des sansonnets qui en ont...) en comparaison de l'aura que tire notre belle cité auxonnoise de cette vogue historique atypique. La presse internationale s'attend à une tuerie. Les fans en sont complètement gagas !

Claudi n'a pas chômé pour son illustration originale de son Kaboukikaki de Kou-Yu.

Les fans de Chantecler qui désireraient une dédicace peuvent la demander par la voie de la messagerie mail disponible sur ce blog.

Post-Scriptum

L'histoire n'appartient à personne et Chantecler ne monopolise pas pour lui tout seul un public envoûté.

Notre rédaction communique donc à ses bienveillants lecteurs un document rédigé par un charmant jeune homme et très agréable à lire, même sans dédicace...

 

Bonaparte au Japon ou le Kaboukikaki du Kou-Yu

Bonaparte au Japon ou le Kaboukikaki du Kou-Yu

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 juin 2024 (J+5661 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Culturerie

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans culturerie
14 juin 2024 5 14 /06 /juin /2024 10:35

AUXONNE, DU SECOND EMPIRE AU PAYS DU SOURIRE- du 14 juin 2024 (J+5657 après le vote négatif fondateur)

Inf'Auxonne n° 83 est tombé hier dans ma boîte aux lettres, et j'ai trouvé la couverture tellement chouette, dans ce mois de juin à la météo patraque et à l'actualité politique en vrac, que j'ai résolu d'interrompre momentanément mes considérations bibliographiques napoléoniennes et de passer ainsi du Second Empire au Pays du Sourire

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (2)- du 10 juin 2024

Le texte de 1857 présenté et commenté dans l'article en lien ci-dessus renfermait cette belle phrase : « Quelle ville bourguignonne plus essentiellement martiale que la cité auxonnoise ! Auxonne c'est le noyau et l'expression de la Bourgogne militaire »

Aujourd'hui, non seulement la première de couverture d'Inf'Auxonne n° 83 mais encore nombre de points du contenu nous incitent à déclarer, en parodiant la précédente citation : « Quelle ville bourguignonne plus essentiellement souriante que la cité auxonnoise ! Auxonne c'est le parangon et l'expression de la Bourgogne jubilante »

Pas question cependant pour nous de détailler par le menu les arguments à l'appui de notre appréciation ci-dessus.

Ouvrons le magazine en page 3. Surplombant le portrait d'un premier édile pour le moins souriant on peut lire cette déclaration en gros caractères : « Cet été sera le dernier sans pouvoir profiter pleinement de la piscine ».

Une formule quelque peu alambiquée censée signifier que la piscine sera ouverte pour l'été 2025.

Chantecler qui cherche toujours des poux dans la paille se pose à présent cette question. Quel nom pour cette piscine remise en eau après un long « naufrage » ?

La Trempette ? La Nageotterie ? Reverrons-nous ces remues-méninges (avec palmes cette fois et sans trottinette), ces réunions, ces propositions d'experts et, pour finir, ce vote final, qui présidèrent à la nomination de la médiathèque. Vote qui fit la une d' Inf'Auxonne n° 81.

Et de la copie pour Chantecler !

AUXONNE, NOM DE LA MÉDIATHÈQUE : « VOTE ET TAIS-TOI » ! (4) - du 22 décembre 2023 

Revenons à nos moutons, en l'occurrence à Inf'Auxonne n° 83 et consultons la page 11 des Tribunes libres.

À tout seigneur, tout honneur, lisons d'abord la tribune de l'équipe majoritaire Une dynamique pour Auxonne. Je vous le donne en mille (nautique)... Il n'y est pas question de piscine, tout juste question de « verre à moitié vide » et de « verre à moitié plein  ».

Tempête dans un verre d'eau pour la liste ?

En revanche, si l'on peut dire, la tribune de l'opposition Auxonne ville d'avenir interroge longuement l'évaluation chiffrée du coût du projet tout en affirmant la nécessité d'une piscine municipale à Auxonne. La localisation effective du projet sur une commune voisine n'est toutefois pas envisagée.

Très occupée par l'examen de la conjoncture actuelle, notre rédaction s'en tiendra à ces quelques notes de lecture.

 

P.S. : Je commençais à rédiger, hier au soir, cet article quand un ami, comme moi distrait et qui égare souvent des objets, m'a téléphoné. Il m'a rappelé qu'en ce jour, on fêtait la Saint-Antoine de Padoue notre saint patron en quelque sorte.

Souhaitons seulement que l'été 2025 venu, les amateurs de natation n'aient pas à invoquer Saint-Antoine de Padeau !

Quant à Claudi, nostalgique des deux Empires, qui lui ont donné l'occasion et le bonheur de tant d'illustrations, il rêve d'un piscine chauffée pour un bain chaud... comme Bonaparte les aimait bien.

Auxonne, piscine chauffée comme la baignoire de Napoléon

Auxonne, piscine chauffée comme la baignoire de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 juin 2024 (J+5657 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
10 juin 2024 1 10 /06 /juin /2024 12:02

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (2)- du 10 juin 2024 (J+5653) après le vote négatif fondateur)

Certains lecteurs nous ont demandé une critique Chantecler du film « Furiosa Une saga Mad Max ». Nous nous en tiendrons, pour le moment, à notre essai précédent disponible en lien ci-dessous

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2)- du 07 juin 2024

Néanmoins pour ne pas faire de déçus parce-que nous souhaitons ménager la chèvre et le chou (beaucoup de choux dans le film) nous la résumerons en une ligne : « Nounours, noyau de pêche, bielles et engrenages dans les sables »

En effet, l'heure politique est grave car nous venons d'entrer dans la saga « Dissolution Macron». Dans un tel état de fait, un coup d'état bonapartiste serait, selon certaines sources, à redouter.

Les données historiques que nous allons présenter dans la suite tendraient à démontrer que notre bonne ville pourrait bien se trouver dans l’œil du cyclone.

Il est donc urgent de revenir à nos moutons et à Napoléon.

Le premier épisode de notre série consacrée, rappelons-le, à une « bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de l'érection d'icelle, présentait notre dernière découverte bibliographique.

En l'espèce, une rarissime plaquette intitulée Le ramoneur de Napoléon

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Aujourd'hui nous présenterons un texte d'un érudit bourguignon prolixe et de bonne pointure écrit aux veilles de l'inauguration de la statue de Bonaparte à Auxonne en décembre 1857.

Pour l'heure nous tairons son nom et la référence de l'ouvrage, données que nous ne manquerons pas d'afficher dès notre prochain épisode.

Et nous livrerons toute chaude à nos lecteurs la substantifique moelle de cet os que nous avons rongé en respectant l'ordre du discours et en marquant les coupures :

 

« Le paysan de Bourgogne, expression du type loyal, a l'esprit essentiellement guerrier […] il a autour de son lit des portraits de généraux suspendus à côté des madones et des saints patronaux [ndlr : rien à voir avec le MEDEF]. Ses chansons les plus connues sont toutes militaires ; il sait cent noms de héros pour un nom d'économiste ou de philosophe. S'il voit un bourgeois décoré, il lui demande carrément à quels combats il a assisté [ndlr : du genre transposé actuel « t'as été au Mali ? »][…] C'est pourquoi les gloires militaires de l'Empire furent si retentissantes et si populaires à son foyer ; c'est pourquoi le nom de Napoléon Ier le fascina et le fascine encore actuellement [ndlr : notre lecteur pourra valider cet « actuellement » de 1857 pour le temps présent]

Une solennité prochaine dont la ville d'Auxonne, ce Strasbourg, ce boulevard militaire de la Bourgogne du côté de l'Helvétie, doit être bientôt le théâtre, fera éclater le sentiment du peuple bourguignon à l'endroit [ndlr : « à l'endroit », plus actuel : à l'égard] des émotions militaires : je veux parler de l'inauguration projetée dans cette cité, de la statue de Napoléon Ier, sous la forme de lieutenant d'artillerie […]

Quelle ville bourguignonne plus essentiellement martiale que la cité auxonnoise ! Auxonne c'est le noyau et l'expression de la Bourgogne militaire [ndlr : il semblerait que cette expression grandiloquente n'ait pas franchement vieilli depuis] […]

Les notables auxonnois sont d'anciens officiers meurtris dans les combats ; le peuple d'Auxonne se recrute sans cesse dans les anciens soldats. Cette ville n'agit, ne pense, ne parle que par l'armée, pour l'armée, avec l'armée et dans l'armée .

Ses vieillards meurent, ses enfants naissent, grandissent, se développent dans l'instinct militaire, se réveillant au bruit des clairons, s'endormant au son des tambours et se rappelant que ses premiers jeux s'exercèrent au milieu des casques, des boulets et des obus, que les premiers chants qui les aient bercés sur le sein de leurs nourrices étaient des refrains guerriers. En un mot à Auxonne le champ d'honneur est pour tous, ce qu'est la mer est pour les fils de Cherbourg et de Toulon [ndlr : voilà de quoi combler les marins auxonnais actuels héritiers du Capitaine Landolphe], ce qu'est la vigne pour ceux de Vollenay [ndlr : n'omettons pas de Vougeot, le clos qui a la cote], de Condrieu, de Tain et du Médoc.[…]

Et n'oublions surtout pas, puisque tel est sujet du jour que le neveu qui érigea cette statue à son oncle, s 'il fut moins heureux en matière de coups d'éclats (guerre de Crimée (100000 morts français), guerre du Mexique, guerre franco-allemande), n'eut rien à lui envier en matière de coups d'état !

Claudi n'a pas eu à se tordre les méninges pour l'illustration...

qu'il joint en PDF pour votre confort

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

1857 ,Auxonne, une annonce vibrante d'inauguration

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 juin 2024 (J+5653 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Archives impériales

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Archives impériales
7 juin 2024 5 07 /06 /juin /2024 01:00

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

L'audience inattendue qu'a recueilli notre précédent « exercice acrobatique cinématographico-simiesque  dédié à Gwenaël, Théo et Anthony» nous encourage à persévérer dans nos élucubrations.

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

Après Sergueï Essénine (1895-1925), nous appellerons à notre secours Anton Tchekhov (1860-1904) dont nous avons eu l'occasion de parler plusieurs fois dans ce blog à propos de l'actualité du moment.

Un conseil, pour la lecture, attachez vos ceintures et accrochez vous bien !

Comme Essénine, Tchekhov connaît les steppes de Sibérie et ses habitants.

Quel rapport avec les singes et leur planète ? ? Il y en a un les copains ! C'est du moins ce que m 'a suggéré l'un de mes trois dédicataires !

Dédicataire qui a sorti un fusil à l'appui, plus précisément « le fusil de Tchekhov », me suggérant qu'il y avait un « fusil de Tchékhov » dans « La Planète des Singes Le nouveau royaume ».

Je dois avouer humblement que j'ai fait là une découverte, car bien que la lecture de Tchekhov m'accompagne souvent, je ne lui connaissais pas de fusil !

J'en sais un peu plus depuis que mon interlocuteur m'a présenté l'arme qui est, pour ainsi dire, un fusil de théâtre multiforme et qu'il m'a démontré précisément, en connaisseur du septième art, quelle forme il prenait dans le film en question.

Un petit détour chez Tchékhov, avant d'en revenir à son fusil. Les lecteurs curieux qui ne connaissent de lui que son fusil, pourront en passant faire plus ample connaissance avec le personnage et son œuvre en se reportant à notre article en lien ci-dessous.

TCHEKHOV DE NICE AU CAUCASE - du 16 octobre 2023

Ils découvriront du même coup « Le Pétchénègue ». Ce Pétchénègue dont Essénine dit dans son poème qu'il échange deux filles de la steppe contre un cheval.

Et que pour ne pas troubler nos lecteurs, nous avions désigné librement, dans notre traduction du précédent article sous le nom de Cosaque.

Quelques éclaircissements maintenant concernant le « fusil de Tchékhov » jusqu'à présent inconnu de votre serviteur. À chacun ses lacunes !

Le « fusil de Tchékhov » est un principe narratif bien connu du monde du spectacle et qui tient son nom d'un conseil d’Anton Tchekhov : « Supprimez tout ce qui n’est pas pertinent dans l’histoire. Si dans le premier acte vous dites qu’il y a un fusil accroché au mur, alors il faut absolument qu’un coup de feu soit tiré avec au second ou au troisième acte. S’il n'est pas destiné à être utilisé, il n’a rien à faire là. »

Tenez, par exemple, pour en revenir au monde napoléonien auxonnais, en vertu du principe du fusil de Tchekhov : « S'il y a une cheminée dans le décor de la chambre de Bonaparte, scène reconstituée du théâtre historique qui s'y joue, alors il faut absolument y faire du feu. ».

C'était effectivement le cas, en vertu du principe « pas de cheminée sans feu », quand Bonaparte l'occupait. Ce qui fit d'ailleurs la fortune du « ramoneur de Bonaparte » si bien narrée par le Baron de SENREZAC dans son ouvrage « Le ramoneur de Bonaparte », ouvrage devenu introuvable que nos lecteurs assidus avaient pu néanmoins découvrir à la lecture d'un précédent article...

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Restons sérieux et cessons d'enfumer nos patients lecteurs en revenant à nos singes et à leur planète.

Il y a bel et bien un fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ».

Pas un fusil Lebel ma belle ! Le fusil de Tchekhov dans le film « La planète des singes, le nouveau royaume ». …. ce sont les aigles !

Pour le coup, sous le signe des aigles, voilà un fusil de Tchekhov qui sort de la manufacture impériale !

En Russie, l'aigle a deux têtes, mais à Auxonne, en matière d'aigle, deux têtes, il ne peut en être question en vertu du principe : « Je n'veux voir qu'une tête ! »

Il est temps de conclure notre démonstration. Vous avez adoré ces charmants aigles pêcheurs de poisson du début bucolique du film, qui nichent et pondent très haut et dont les singes, téméraires fermières alpinistes (pas vrai Charles?), pillent en mode raisonné les œufs comme nous l'avons vu dans notre précédent article.

Ces aigles, ce sont eux l'inattendu fusil de Tchekhov intervenant à la fin du film, ce sont eux qui fondant sur Proximus à grands coups de becs le déséquilibrent et le précipitent du haut de la falaise ! Balaise !

Après l'ouvrage introuvable du Baron de SENREZAC, Claudi vous propose une nouvelle découverte bibliographique qui a peut-être aidé le scénariste du film à boucler son scénario !

Une bonne image valant mieux qu'un long discours, nous en offrons la primeur à nos fidèles lecteurs. PDF joint pour le confort de lecture.

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

Images de l'Empire, libre chronique auxonnaise

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 juin 2024 (J+5650 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
3 juin 2024 1 03 /06 /juin /2024 13:28

AUXONNE, « LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024 (J+5646) après le vote négatif fondateur)

 

Cet exercice acrobatique cinématographico-simiesque est dédié à Gwenaël, Théo et Anthony.

 

Nous interrompons notre série à peine commencée relative à une « bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de son érection. » pour faire place à l'actualité cinématographique. Laissons de côté pour un temps les papiers jaunis pour faire place à l'image de synthèse !

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024

Mon retour au cinéma après des années d'exil liées à l'état de santé de mon épouse Martine se révèle une thérapeutique salutaire et l'occasion de passionnants échanges.

J'y retrouve comme jamais un appétit d'enfance et d'adolescence d'enfant passionné d'images rompant le train-train des après-midi dominicaux après le repas de famille.

Le blog Chantecler, qui ne manque pas, depuis sa fondation, d'allusions aux salles obscures, porte déjà quelques témoignages de ce plaisir de l'écran récemment retrouvé et dont j'étais cruellement sevré. Nous en donnons en lien un court échantillon.

« LA PROMESSE VERTE » DE BORNÉO À AUXONNE - du 22 mars 2024

Les amis de Chantecler savent bien que Chantecler est un touche-à-tout qui ne se pare jamais du titre auto-proclamé de spécialiste de quoi que ce soit. En matière de « Planète des Singes », il doit avouer sa quasi-virginité puisque le dernier des titres est aussi le premier qu'il a vu !

Le film s'ouvre par l'image idyllique du monde de Noa, le héros singe du film, et des aigles nichant sur de hautes falaises. Ces aigles et la quête raisonnée autant qu'alpinistique de leurs œufs montrent une symbiose entre des êtres de chair qui est tout autre qu'une prédation.

Mais à bien y regarder ce monde est construit sur les ruines d'un autre monde, celui des humains, et la végétation laisse transparaître partout l'acier : pylône, rails...

Ces humains n'ont pas disparu et leur « apparente disparition » est contée dans les précédents films de la série que nous n'avons pas vu et sur lesquels quelques explications de jeunes amis bienveillants nous ont éclairé. Nous ne développerons donc pas cette question. Une chose est évidente dans le film que nous avons vu : les humains puent et ont les sent de loin.

En schématisant à l'extrême nous dirons que ce retour des humains est favorisé par César Proximus le singe cruel couronné qui chasse comme gibier les humains ensauvagés pour mettre à profit leurs savoirs anciens au service de son idéologie de conquête. Il sera pris à son propre jeu par Nova, jeune femme sauvage inspirée autant qu'ambiguë dans ses rapports avec Noa. Nous évoquerons plus en détail la fin de César Proximus dans un prochain article.

Nova dont l'avenir reste totalement ouvert à la fin du film aura été de fait l'instrument d'un retour spectaculaire de la puissance humaine conjuguée de l'acier et de la cybernétique : ce monde militarisé et totalement administré qui se construit (hors cinéma) sous nos yeux.

Cette opposition entre le monde charnel et idyllique du début et le monde blindé, bétonné et totalement administré de la fin du film nous a suggéré, en guise de critique, un parallèle hardi entre le pessimisme final par nous ressenti dans la fin du film et une poésie de Sergueï Essénine (1895-1925).

Claudi a chiadé pour le coup son illustration, bien décidé à élever les débats et autres ébats culturels assono-auxonnois !

Son image du jour est disponible en PDF

La suite au prochain numéro...

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

Des singes de l'Empire aux steppes de Sibérie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 juin 2024 (J+5646 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Côté Cinéma

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
29 mai 2024 3 29 /05 /mai /2024 00:38

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024 (J+5641) après le vote négatif fondateur)

Nous quittons aujourd'hui les dernières nouvelles de l'héritage napoléonien vivant de notre bonne ville, évoquées dans notre précédente série et dont on pourra retrouver les articles à partir du lien ci-dessous

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (4)- du 24 mai 2024

Nous les quittons pour nous replonger dans l'archive et les vieux papiers afin d'esquisser, selon notre titre du jour une bibliographie auxonnaise autour de la statue de Bonaparte et autour de l'année 1857, année de son érection.

Une sérieuse et ample bibliographie n'est-elle pas le fondement de la crédibilité de tout ouvrage sérieux ?

Assistant hier à une soutenance de thèse (ma famille et mes bons amis savent bien à quelle thèse je fais référence) j'ai entendu plusieurs membres du jury en vanter la bibliographie.

Ne mélangeons pas tout cependant !

Chantecler ne prétend pas être une publication sérieuse, Si tel était le cas, Dieu que ce serait triste !

Il est vrai par ailleurs que Chantecler, qui ne se pose jamais pompeusement en historien, même s'il parle souvent d'histoire, peut appuyer à l'occasion ses arguments de références bibliographiques précises.

Il ne néglige pas pour autant de pimenter sa docte exhibition de quelques petites miettes foutraques à la Pierre Dac car s'il écrit, il ne parle pas ex cathedra et, surtout, ne se prend jamais pour le spécialiste de quoi que ce soit.

Ami lecteur, si tu cherches des certitudes historiques, passe ton chemin !

Tu es simple amateur de curiosités ! Alors tu vas te régaler !

Ouvrons à présent pour de bon cette nouvelle série en présentant sommairement notre découverte d'un ouvrage, pour le moins peu connu, dans les rayons d'un libraire bisontin.

Une brochure d'une centaine de pages à la couverture poussiéreuse avec manques, taches et déchirures. Pour tout dire : dans son jus !

Son auteur est un certain Baron de SENREZAC un écrivain gascon, lointain cousin du Baron de SIGOGNAC.

La brochure a été imprimée à Annecy et relate le destin d'un petit ramoneur savoyard, né sous une bonne étoile (des neiges) et qui, du noir produit de son métier, tira une belle fortune !

Nous ne pouvons en dire plus comptant bien garder la primeur du contenu de cette découverte à des fins de publication inédite prochaine dans votre blog préféré !

Seule concession aux curieux impénitents, nous publions la page de titre de l'introuvable ouvrage. Ces curieux s'ils le sont vraiment, à la lecture de cette page,  finiront par percer le secret de la fortune du petit ramoneur !?

Un truc à faire un bouquin à vous mettre la tête à l'envers !

Pour votre confort, nous joignons l'image du jour de Claudi qui cette fois s'est bien ramoné les méninges pour nos bons lecteurs amateurs !

AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (1)- du 29 mai 2024 (J+5641) après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 mai 2024 (J+5641 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Archives impériales

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Archives impériales
24 mai 2024 5 24 /05 /mai /2024 01:00

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (4)- du 24 mai 2024 (J+5636) après le vote négatif fondateur)

Nous terminons aujourd'hui notre série « Libres hommages » en nous tournant résolument vers le présent et l'avenir après trois épisodes de couleur muséale que le lecteur fana Napo ou simplement curieux pourra retrouver grâce au lien ci-dessous

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024

Afin d'opérer en douceur la transition spatio-temporelle entre les souvenirs du passé exposés au Quartier Bonaparte et les réalités actuelles présentées au Quartier Marey-Monge, nous aurons recours une fois encore à ce cher Claude PICHARD (1795-1883) qui n'est plus à présenter à nos lecteurs attentifs.

Grimpé au sommet de la tour de l'Église, notre Claude contemple le panorama qui s'offre à lui et en quelques lignes il nous offre le matériau adéquat pour opérer cette transition. Nos lecteurs découvriront dans le PDF joint le titre et la page de l'ouvrage dans lequel notre Claude relate cette ascension et les quelques lignes citées.

Écoutons à présent Claude PICHARD : « [N.D.LR. Il parle de la vue qui s'offre à son regard en direction des casernes] Dans le pavillon dit de la Ville sont les deux modestes chambres qui furent habitées par Napoléon Bonaparte. Remarquez aussi le vaste manège et le hangar des armes puis les magasins à poudre, menace terrible et incessante. »

Pour avoir été modestes en leur temps, ces deux chambres meublées aujourd'hui avec pléthore et surenchère ne le sont plus guère comme nous l'avons déjà démontré.

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (3) - du 19 avril 2024

Quittons à présent le passé pour en arriver au présent car nous sentons derrière notre écran le piétinement des lecteurs faisant la queue et qui voudraient enfin y arriver !

Nous y sommes, entrez les enfants et si je ne dédicace pas de savant ouvrage je vous dédie à tous ce travail  gratis pro Deo !

Laissons la parole à notre Claude : « Remarquez aussi le vaste manège et le hangar des armes puis les magasins à poudre, menace terrible et incessante. »

Le vaste manège, le hangar des armes, l'un des magasins à poudre (l'autre étant dans la rue Mignotte en face de l'EHPAD, passé le Pont Rouge) ces trois bâtiments subsistent encore dans l'enceinte du Quartier Marey-Monge. Dans le hangar longeant le rempart, les armes ont fait place à des chambres et, dans le magasin, la poudre à canon a fait place au Salon du Gouverneur et aux souvenirs du Régiment.

Voilà le cadre dans lequel nous avons découvert le présent et le sang neuf de notre ancien régiment.

Un chef de corps en tenue matelassée s'exposant crânement aux assauts canins lors d'une démonstration cynotechnique derrière les doubles barrières, voilà l'une des démonstrations remarquables auxquelles nous avons pu assister.

Sous les charpentes impressionnantes du grand manège de cavalerie, familles, enfants anciens étaient réunis. Pour tous ces gens, le superbe orphéon du 503ième régiment du Train et son répertoire varié ont réveillé en musique rythmes, joies et nostalgies. Une association dijonnaise de danses tahitiennes offrait encore au public une prestation à des années-lumières du garde-à-vous militaire, de superbes déhanchements à faire rêver un lombalgique !

Plus studieux : un jeune sous-officier rencontré dans un des nombreux stands de démonstration me confie sa curiosité pour le mandarin et sa volonté de l'investir dans ses activités militaires. Cette curiosité linguistique me rappelle un souvenir personnel du même ordre : en 1984, dans l'enceinte du Quartier Bonaparte, je passais les épreuves écrites du premier degré écrit de langue russe. Ce degré obtenu, je montais à Paris l'année suivante à l'École miltaire pour subir l'épreuve du premier degré parlé devant le Colonel Filipovitch. Obtenu ! J'avoue que ma traduction brillante d'un article de la Pravda sans dictionnaire compensa largement mes capacités de conversation rien moins que déficientes ! Je remercie ici mon camarade ancien ORSEM Tadeusz Kasparek, interprète militaire de polonais qui me mit le pied à l'étrier et me fit découvrir cette belle aventure linguistique.

Terminons ce bref compte-rendu de notre visite par le versant polynésien du 511 RT. La partie supérieure du Bastion Royal au-delà de l'infirmerie était sa zone d'élection pour ces journées portes ouvertes. Un balcon sur le Port-Royal, à défaut d' « un balcon sur le Pacifique »...

Dépaysement assuré entre fleurs, chants et danses. On me reprochera de donner dans le cliché mais l'ambiance de ce paradis sur le bastion m'a plu, voire ému. La tente culturelle avec objets de tradition et panorama des navigateurs européens « découvreurs » de la Polynésie a retenu particulièrement mon attention, une conversation très instructive avec le responsable du lieu, excellent connaisseur de la question, nous a conduit à évoquer les amoureux des îles, de Paul Gauguin à Jacques Brel en passant par Hermann Melville. J'ai appris beaucoup et j'ai donné un peu, signalant à mon interlocuteur certains romans intéressants de Simenon (sans Maigret) à propos du Tahiti des Années 1930 : « Touriste de bananes » et « Passager clandestin ».

Une belle aventure linguistique fut sans doute celle de Bougainville découvrant Tahiti , tout comme notre récente découverte à Auxonne, sur le Bastion Royal de l'espace réservé à la culture polynésienne.

À ses nombreux ami(e)s polynésiens du 511, Chantecler dédie un petit travail bibliographique dans le PDF joint

Claudi, pour son compte, en vertu du fait qu'on n'arrête pas le progrès, réalise la synthèse entre le polygone de Tillenay et celui de Mururoa.

Auxonne-Polynésie, polygones de jadis et naguère

Auxonne-Polynésie, polygones de jadis et naguère

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 mai 2024 (J+5636 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
20 mai 2024 1 20 /05 /mai /2024 13:28

AUXONNE, CLAUDE PICHARD, LE RÉGIMENT ET VOUGEOT - du 20 mai 2024 (J+5632) après le vote négatif fondateur)

Cet article est dédié à feu mon père Guerino Giuseppe SPERANZA en ce jour, 108ième anniversaire de sa naissance.

Nous interrompons aujourd'hui, pour la reprendre plus tard, notre série « AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN »

Rappelons, que Claude Pichard n'arrive pas aujourd'hui comme un cheveu sur la soupe. Nos bons lecteurs auront bien compris, à la lecture de notre article précédent, que « déjà Claude Pichard perçait sous Bonaparte ».

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024

Bel alexandrin ! Pas vrai Victor ? Il ne lui manque pas un pied, comme il ne manqua pas un bouton de guêtre à l'armée de l'impérial neveu, pendant la guerre de 1870.

Trêve de plaisanterie ! Délaissons un instant Bonaparte, son Quartier et ses Cazernes et batifolons un peu, dans le texte fleuri de Claude Pichard, comme le « Sous-préfet aux champs » dans « son petit bois de chêne vert ».

Chose dite, chose faite !

À la page 11 de « Mon petit doigt me l'a dit ; Distractions de vieillesse » un régiment passant sur la route fait halte devant le Clos Vougeot.

Pourquoi ? Comment ?

Prêtons l'oreille aux propos espiègles de Claude Pichard, ce sympathique et désopilant vieillard

À la lecture de ce texte, un vieil ami me confiait que l'Histoire est un éternel recommencement et il m'en faisait la preuve que notre rédaction se fait un plaisir de partager avec ses distingués lecteurs.

Claudi à son tour, dans son image du jour, offre à nos lecteurs, et à Claude PICHARD une illustration inédite de son texte

Auxonne, Claude Pichard, Vougeot et le Colonel

Auxonne, Claude Pichard, Vougeot et le Colonel

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 mai 2024 (J+5632 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Propos bourguignons

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans propos bourguignons
15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 11:54

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024 (J+5627) après le vote négatif fondateur)

Il semblerait que le message que ce cher Claude PICHARD (1795-1883) nous a fait passer en rêve et que nous avons rapporté dans notre précédent article en lien ci-dessous, ait fait quelque bruit dans le Landerneau impérial auxonnais !

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (2)- du 11 mai 2024

Rappelons que dans notre rêve nous rencontrions Claude PICHARD (1795-1883), ancien maire d'Auxonne et pionnier parmi les historiens de Bonaparte et la collecte muséale de ses souvenirs auxonnais.

Et c'est lors de cette rencontre onirique, que ce dernier nous confiait au creux de l'oreille : « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Laissant à Claude PICHARD la responsabilité des propos qu'il nous a tenus en rêve, nous tenterons néanmoins de nous en faire l'avocat au vu de sa biographie et de ses écrits.

Un tel plaidoyer est impossible sans une analyse préalable un peu fine tant de cette biographie que de ces écrits.

Dans le blog CHANTECLER on ne saurait se permettre en la matière, comme il est à présent de mode, jusqu'aux sommets du pouvoir, quelques affirmations péremptoires et « autosatisfaites » à la syntaxe approximative.

Nous joignons donc, à cet effet, en PDF, les pièces argumentées qui permettront à nos distingués lecteurs de mieux connaître Claude PICHARD et de comprendre le sens de cette amère confidence qu'il nous fit en rêve : « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Le premier de ces PDF est un aperçu biographique et bibliographique relatif à Claude PICHARD

Le second est un aperçu de textes démontrant son attachement à sa bonne ville d'Auxonne et à ses habitants ainsi qu'un humour frondeur. Claude PICHARD n'est pas toujours un historien d'une parfaite rigueur, mais le personnage est sympathique, et sa lecture est un bonheur qui nous fait pardonner çà et là quelques libertés avec la vérité historique. Nul n'est parfait.

Au vu des photos du contenu pour le moins atypique autant qu'hétéroclite des rayonnages  d'« Assona » diffusées dans la presse locale, le lecteur comprendra le peu d'enthousiasme et les réserves que le sympathique Claude PICHARD a traduit par la formule « La visite d'Assona m'assomma ! ».

Rappelons que Claude PICHARD fut l'artisan initial de la collecte et de la conservation des objets-souvenirs originaux témoignant du séjour de Bonaparte à Auxonne conservés au Musée Bonaparte de la Ville d'Auxonne fermé maintenant depuis plus de dix ans.

Cette fermeture ainsi que la visite-guidée, dans la salle « Assona » nouvellement ouverte au Quartier Bonaparte, d'une réplique new-look, si l'on ose dire, de sa pieuse collecte, cette dernière brocantico-playmobil beaucoup plus hétéroclite qu'historique aura sans doute eu un goût amer pour l'ex « Garde d'honneur de l'Empereur ». Mettons nous à sa place !

D'aucun pourra rétorquer sans ménagement à cet argument que tout militaire blanchi sous le harnais (Non ! Pas le beau harnais de Joséphine!) ayant hanté longtemps les escaliers des Cazernes a son diplôme d'historien dans sa giberne et, dans la foulée, taxer tous les Claude d'hier et d'aujourd'hui de sombres badernes, voire bien pire dans la version moderne ! Cela ne changera rien à l'affaire !

Dans le prochain article qui conclura de cette série Z comme Cazernes, nous reviendrons aux réalités présentes et bien vivantes de notre ex-régiment découvertes avec joie et plaisir au Quartier Marey-Monge lors des portes ouvertes du début de ce mois.

En attendant, Claudi pour son image du jour, vous offre le portrait de Claude Pichard dans la force de l'âge et dans sa vieillesse. Sympathique le bonhomme ! Pas vrai ?

Dans sa vieillesse qui fut longue, Claude Pichard publia « Mon petit doigt me l'a dit ; Distractions de vieillesse ». Dans la « deuxième série » de cette œuvrette, publiée en 1876 chez Charreau à Auxonne, l'ex Garde d'honneur de l'Empereur, et historien de Bonaparte à Auxonne porte un bilan nuancé sur l'oncle et le neveu.

Claude Pichard avait 81 ans et, en vieux sage, il ne criait pas Vive l'Empereur tous les quart d'heure !

Parlant de sa ville, il écrivait alors (page 21)

« Ici sont mêlés les noms de Napoléon Ier et de Napoléon III. On a chanté leurs gloires ; on ne peut nier leurs fautes ; elles ont entraîné d'immenses désastres. Mettons de côté ces lueurs sinistres et les préoccupations politiques. Ils ne sont plus ; paix à leurs cendres ! L'histoire impartiale les jugera avec sévérité. »

Citation dont Claudi a orné son image du jour.

 

Deux portraits de  Claude PICHARD

Deux portraits de Claude PICHARD

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 mai 2024 (J+5627après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages
11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 12:51

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (2)- du 11 mai 2024 (J+5623) après le vote négatif fondateur)

Comme l'indique le titre de cette série, dont nous offrons aujourd'hui le deuxième épisode, et qui devrait en compter encore quelques-uns, nos hommages sont libres.

De cette liberté d'expression, nous ne nous étions pas privés dès notre premier épisode. Car nous ne sommes pas du genre à tenir un discours laudateur ponctué d'un « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure !

AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (1)- du 07 mai 2024

Et, selon nous, c'est librement qu'il convient de parler avec un vieil ami. Dans le cas contraire, on s'expose bien vite à l'ennuyer !

C'est ainsi qu'aujourd'hui, ennemi de la monotonie et des « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure, nous adopterons, pour le plaisir de nos fidèles lecteurs, un mode d'expression largement utilisé, notamment dans le registre romantique, celui du rêve.

Nous avions notamment utilisé ce thème du rêve dans un précédent article très court où nous mettions en parallèle et en image le reflet de la Grande Armée sur le ciel de 1870 et celui de son chantre homologué local sur un rhodoïd. Dans cet article, tout est dans l'image, à vos lunettes donc, chers lecteurs !

AUXONNE : REFLETS NAPOLÉONIENS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - du 04 avril 2023

Nous savons que nos fidèles lecteurs sont exigeants et qu'ils ne se contenteront pas de vieilles resucées d'articles, aussi leur confierons-nous le récit de notre rêve de la nuit dernière sans doute fécondé par les premiers vrais soleils de mai et le gazouillis des premières hirondelles arrivées il y a peu à nos fenêtres.

Chacun sait qu'un rêve peut être incongru, voire indécent et que par dessus tout, son souvenir est évanescent. Il était donc urgent pour moi d'en saisir dès le saut du lit les miettes qui en restent.

Voici donc toute l'histoire, ou du moins ce qui en reste...

Au bout de ma rue Carnot, côté Quartier Bonaparte, je rencontrais trois personnages qui justement en sortaient : Claude PICHARD (1795-1883), ancien maire d'Auxonne et pionnier parmi les historiens de Bonaparte et la collecte muséale de ses souvenirs auxonnais, feu Guy AVRIL, mon professeur d'allemand au Lycée d'Auxonne qui m'apprit si bien la belle littérature allemande et le Faust de Goethe en gothique et pour finir l'Amiral Wilhelm CANARIS (1887-1944). La présence de ces trois personnages dans ce scénario onirique est quelque peu énigmatique, sauf pour le premier bien entendu qui est une vraie pointure impériale doublé d'un esprit espiègle, ce qui ne gâche rien.

UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022

Dans mon rêve, Claude Pichard, qui aimait les bons mots, me confia au creux de l'oreille : « La visite d'Assona m'assomma ! »

Mon professeur Guy AVRIL, après le toussotement de rigueur qu'on lui connaissait me fit cette promesse : « Je ne répéterai plus jamais cette vanne à votre égard : « SPERANZA avec un Z comme cheval », je dirai à présent « SPERANZA avec un Z comme CAZERNES »

Quant à l'Amiral CANARIS, en bon officier des services secrets, il resta coi. Que faisait-il là, jamais je ne le saurai !

Tu nous déçois Chantecler !

Pleurez pas mes bons amis, on va rattraper ça ! Chantecler est bien câblé. De CANARIS à PANARIS il n'y a qu'un pas et nous allons vous le prouver !

La présence incongrue de l'Amiral CANARIS, ne devait être en effet qu'un message subliminal à traduire et faisant référence à certaine histoire de PANARIS exhibé à deux reprises sur le facebook de notre Tulard local courant mars 2023 !

Pour plus de détail, cher lecteur, il te suffira de consulter l'article en lien ci-dessous, dans lequel tu en apprendras beaucoup, tant sur le panaris de qui-vous-savez, que sur Bonaparte, les maux de sa famille, et la médecine.

BONAPARTE, SA SANTÉ, LE DOCTEUR TISSOT... ET LE PANARIS - du 30 mars 2023

Claudi est à la peine, illustrer un tel rêve est une illusion vaine. Il y a donc renoncé, préférant rendre un hommage sans complexe au facétieux Claude PICHARD.

 

Un petit coin retiré où s'isoler... pour l'historien de Bonaparte

Un petit coin retiré où s'isoler... pour l'historien de Bonaparte

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 mai 2024 (J+5623 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Libres hommages

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Libres hommages