AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (1) - du 17 octobre 2022 (J+5052 après le vote négatif fondateur)
Dans la presse locale, comme dans nos rues, on n’arrête pas de parler de la Grande-Rue.
La fin des travaux dans celle-ci fait l’objet d’une apothéose et, coïncidence en rose, au moment même où l’on mettait la dernière main à cette voie impériale, une épidémie de roséole aiguë a sévi, dont nos rues et nos places portent encore les stigmates.
AUXONNE, PETITES HISTOIRES EN ROSE - du 13 octobre 2022
Le pic de l’épidémie a été atteint samedi dernier 15 octobre, journée lors de laquelle la statue de Bonaparte médusée a vu se tenir, devant son piédestal tout enrubanné de rose, des ballets roses fort animés où ne dansaient pas que des petits rats de l’Opéra.
Ce spectacle ne laissait pas de rappeler au lieutenant d’artillerie, récemment affligé... d’une nième biographie, un autre spectacle qui s’était déroulé deux ans auparavant.
CHARMOY-CITY EN CHALEUR : DES FEUX DE L’UCIAA À L’INCENDIE DE MOSCOU - du 04 décembre 2020
À ce jour l’épidémie a cessé car le bon peuple a prié tous les seins du calendrier et a été exaucé !
À la bonne heure ! Délaissons un instant notre Empereur et ses talentueux laudateurs pour nous consacrer à la Grande-Rue vue côté Dole.
Mais pourquoi côté Dole et pas côté Dijon penseront certains lecteurs ?
La réponse est bien simple. Rien à voir avec un quelconque penchant que notre rédaction — pas plus que Bonaparte en son temps — pourrait avoir pour Dole et les Dolois !
Mais tout bonnement parce que dans la Grande-Rue, c’est le côté Dole qui est le plus animé !
Voici donc clairement posé le cadre de notre nouvelle série « AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE ».
Reste à présent à le remplir sans trop ennuyer nos fidèles lecteurs ! Car telle est la mission délicate du parfait feuilletoniste !
Mission qui requiert entre autres une compétence exigée aussi du cuisinier : l’art d’accommoder les restes !
Art d’accommoder les restes, que nous mettrons en pratique dès aujourd’hui…
Une interview parue dans un article du Bien Public du 7 octobre dernier prêtait les propos qui suivent à l’adjoint au travaux de notre bonne ville :
« Le but c’est que les voitures circulent moins dans la Grande-Rue et que les gens viennent ici juste pour acheter le pain, le journal et c’est tout ».
Cette téléologie urbanistique à l’emporte-pièce n’a pas emporté, semble-t-il, pour le moment, une adhésion massive des riverains commerçants.
Nous évoquions le fait dans un récent article
AUXONNE GRANDE-RUE : LE JOURNAL ET UN PAIN, C’EST TOUT ! - du 10 octobre 2022
Mais quel rapport avec le « côté Dole » me direz-vous ?
Nous répondrons tout simplement que le tronçon le plus animé de la Grande-Rue où se vendent habituellement le pain, le journal... et les jeux, est précisément la rue Émile-Gruet, située côté Dole.
Claudi, un peu paresseux aujourd’hui vous ressert en illustration du jour une vue de cette rue, récemment publiée et à peine relookée.
La suite au prochain numéro...
POST-SCRIPTUM
À lire dans Vosges-Matin, à propos de ces fans de Napoléon qui pètent les plombs
https://www.vosgesmatin.fr/politique/2016/08/13/lorraine-propos-choc-de-jean-pierre-arbey-delegue-lr
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 17 octobre 2022 (J+5052 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Urbanisme