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23 septembre 2022 5 23 /09 /septembre /2022 05:00

AUXONNE : BRAINSTORMING POUR UNE MÉDIATHÈQUE (2) - du 23 septembre 2022 (J+5028 après le vote négatif fondateur)

Dans notre dernier article nous évoquions, cum grano salis, l’appel à un brainstorming sous la férule experte d’un « communicant » pour 20 citoyens inspirés, sur les pages facebook proches de la majorité municipale en place.

AUXONNE : BRAINSTORMING POUR UNE MÉDIATHÈQUE - du 21 septembre 2022

L’évènement était annoncé sous le titre alléchant : « Médiathèque : remuons nos méninges, trouvons-lui un nom ! »

Le seul problème, nous l’avons déjà souligné, est que ladite médiathèque a déjà été nommée officiellement, en septembre 2019, par délibération du conseil municipal.

Il semble donc bien qu’un « remue-méninges » s’impose en matière de décisions prises en conseil municipal, du moins pour les élus qui siégeaient déjà au conseil en septembre 2019. et que vous pouvez retrouver dans le PDF ci-dessus !

Mais quel exercice au juste désigne-t-on couramment, dans notre France profonde, sous le vocable de « remue-méninges » ?

Nous offrons à nos lecteurs quelques exemples pêchés sur la toile dans La Nouvelle République, exemples à la lecture desquels chacun conviendra que le remue-méninges est en quelque sorte au cerveau, ce que le kiné est au corps...

Nous entrons aujourd’hui dans l’automne !

Alors que sur les prés reverdis reviennent les rosés des prés, alors qu’à l’horizon refroidi se profile l’ombre du champignon atomique, une rumeur bruit dans les rues dynamisées de notre cité impériale où d’aucun(e)s semblent voir la vie en rose en des temps diablement moroses.

Cette rumeur concernerait justement le nom de la médiathèque… Ah ! Ah !

Inspiré(e)s par les pages de la célèbre Bibliothèque Rose qui enchanta leurs jeunes années, ou celles de leurs grand-mères, quelques nostalgiques de la Comtesse de Ségur envisageraient de proposer le nom de « Médiathèque Rose ». Des mètres linéaires de prose couverte et étiquetée en rose !

Octobre et la chute des premières feuilles mortes nous éclaireront sans doute bientôt sur ce point !

 

 

La bibliothèque rose vous attend à la médiathèque rose.jpg

La bibliothèque rose vous attend à la médiathèque rose.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 septembre 2022 (J+5028 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Show

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Show
21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 11:45

AUXONNE : BRAINSTORMING POUR UNE MÉDIATHÈQUE - du 21 septembre 2022 (J+5026 après le vote négatif fondateur)

Les oreilles de nos concitoyens bourdonnent encore du buzz de l’essaim d’abeilles impériales qui accompagnait récemment l’évènement éditorial du moment.

AUXONNE : BONAPARTE ET LE SHOWMAN DOLOIS - du 19 septembre 2022

Mais c’est promis, au menu de votre serviteur aujourd’hui, ni veau Marengo, ni Bonaparte, ni « Soupe à l’aigle » comme disait le polémiste Léon Daudet en parlant méchamment du menu habituel des hôtes de Frédéric Masson, cet éminent spécialiste de Napoléon.

C’est un autre évènement dernièrement annoncé sur la page facebook de notre bonne ville qui retiendra aujourd’hui toute notre attention.

C’est à une véritable mobilisation des cerveaux locaux, à l’appel à un brainstorming pour 20 citoyens inspirés, sous la férule experte d’un « communicant », que nous assistons médusés sous le titre : « Médiathèque : remuons nos méninges, trouvons-lui un nom ! »

Sauf que, si nous avons bonne mémoire, la médiathèque a déjà reçu un nom dans une assemblée élue démocratiquement représentant les citoyens de notre bonne ville.

Ce nom avait été décidé à l’unanimité et notre bon maire d’aujourd’hui avait pris part au vote. Paraphrasant le Maréchal Pétain osons dire : « Jacques-François vous avez la mémoire courte ! ». Il est vrai que Napoléon et les flonflons des orphéons y tiennent sans doute beaucoup de place (d’armes!).

Tiens ! À propos de Place d’Armes, vous avez pas remarqué que l’Écho du même nom a disparu depuis plus de trois mois du paysage médiatique ? C’est-y qu’il est mort aux pluches ou que Lucette a pris la poudre d’escampette effrayée par la Grande Armée !!

En conclusion : les décisions concernant l’administration de notre bonne ville seront-elles désormais confiées à une poignée de citoyens lambda non élus cornaquée par un « communicant » au mépris des décisions officielles prises antérieurement.

Tout cela vous a un petit air de 18 Brumaire ! Pas vrai p’tit père ?

Vous verrez qu’on tirera bientôt les oreilles des grognards et des mécontents !

 

PS (21 septembre 15h30)

Votre serviteur, soucieux de prendre part à la vie culturelle locale s’inscrit dès maintenant au remue-méninges ! Bonne nouvelle ! Pas vrai ?

Auxonne, la mémoire de Xavier-GIrault honorée.jpg

Auxonne, la mémoire de Xavier-GIrault honorée.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 septembre 2022 (J+5026 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Show
19 septembre 2022 1 19 /09 /septembre /2022 05:00

AUXONNE : BONAPARTE ET LE SHOWMAN DOLOIS - du 19 septembre 2022 (J+5024 après le vote négatif fondateur)

Hier après-midi, dans une salle de cinéma qui n’était pas le cinéma l’Empire, nous avons eu le plaisir et l’honneur d’assister à une conférence mémorable autant qu’atypique.

Non ! Ce n’était pas le concert-lecture d’avant-hier en Salle événementielle, et son assistance plus que confidentielle. Tant de chaises qui attendaient un postérieur !

Non ce n’était pas non plus un remake de la conférence annoncée par notre bonne ville l’automne dernier, et à laquelle, je vous le donne en mille, votre serviteur s’était retrouvé en tête-à-tête avec le conférencier.

UNE SOIRÉE MÉMORABLE AVEC LE GÉNÉRAL CRÉMER (2) - du 02 octobre 2021

Il est vrai que fin 1870, le futur Général Cremer n’était pas un fervent partisan de Napoléon III, neveu du lieutenant d’Auxonne, qui avait capitulé, enfermé dans Sedan.

Par bonheur, hier soir votre serviteur était rien moins que seul !

La salle était bien remplie d’une assistance sympathique, familiale et variée, il y avait même un joli petit chien sur le devant et son maître à cinq barrettes.

On ne pouvait en attendre moins de notre cité désormais impériale, dont il arrive que le premier magistrat conquis et acquis désormais aux valeurs impériales écrive dans une préface : « Vive l’Empereur ! ». Il est vrai qu’il faut savoir saisir l’opportunité et prendre le Train en marche !

Qui sait ? Le destin de Claude Pichard, l’un de ses prédécesseurs, fait peut-être battre l’édilitaire cœur ? Garde d’Honneur de l’Empereur à la tête d’une cité impériale, ça jette !

UN MAIRE D’AUXONNE  AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022

Mais revenons à nos moutons et à cette salle de cinéma qui n’était pas le cinéma l’Empire… Par bonheur, le conférencier n’était pas de ces érudits de cantons qui ajustent leurs lorgnons pour vous lire un papier abscons, la goutte de salive au coin du menton !

Non ! Non ! Non ! Il tenait plutôt de ces marchands de gazettes qui sillonnent les trottoirs des boulevards en patins à roulettes, interpellant badauds et passants. Un gouailleur à fond de train. De ceux qui en un matin vous vendent cinq fois leur poids de Petits Parisiens !

Un tabac j’vous dis ! Une tuerie ! Non ! Pas la boucherie d’Eylau ! tu r’tardes mon pote ! Tu radotes ! Allez rectifie la position et reboutonne ta capote !

On va m’accuser d’exagérer ! Mais non ! J’exagère à peine !

Vous avez seulement eu tort de ne pas y aller… En patin à roulettes ou en baignoire à nageoires ! C’était vraiment quequ’chose à voir !

DEUX BAIGNOIRES POUR NAPOLÉON BONAPARTE (3) - du 24 août 2022

Pour sûr vous avez tout loupé !

Et le bouquin alors ?

Ah ! Oui, le bouquin, the book, j’allais oublier !

J’vais vous en boucher un coin les biffins !

J’ai pas mégoté, je l’ai acheté ! En bibliomane et amateur de curiosités avisé ! Et même avec une dédicace bien envoyée, c’est plus classe !

 

Maire d'Auxonne et Garde d'Honneur de l'Empereur.jpg

Maire d'Auxonne et Garde d'Honneur de l'Empereur.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 septembre 2022 (J+5024 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Show
17 septembre 2022 6 17 /09 /septembre /2022 11:19

BONAPARTE À AUXONNE : HOMMAGE AUX OUBLIÉS DE LA CITÉ IMPÉRIALE (2) - du 17 septembre 2022 (J+5022 après le vote négatif fondateur)

Dans notre précédent épisode, loin du concert tapageur de ces impériaux de la dernière heure clamant en chœur « Vive l’Empereur ! », nous allions découvrir au cimetière d’Auxonne la tombe de Françoise GAVET (1810-1895), du Capitaine MOUTILLARD (1859-1936), et de son épouse, Jeanne MOUTILLARD née OUDRY (1860-1949), nièce de Françoise GAVET.  

Et nous déclarions, à destination des Auxonnais(es) : « Souvenons-nous du Capitaine Moutillard. Confions le au Souvenir Auxonnais. »

BONAPARTE À AUXONNE : HOMMAGE AUX OUBLIÉS DE LA CITÉ IMPÉRIALE (1) - du 15 septembre 2022

Mais outre ses grandes qualités humaines et morales évoquées par l’ancien maire d’Auxonne Louis Personne à ses obsèques, quel fut donc le mérite particulier du Capitaine MOUTILLARD dans le domaine de la conservation du souvenir de Bonaparte à Auxonne et ailleurs ?

Nous serons bref aujourd’hui en disant tout simplement qu’il fit don au Musée de l’Armée de pièces de mobilier de la chambre de Bonaparte à l’École royale d’artillerie d’Auxonne qu’il tenait, avec son épouse et par héritage, de Mademoiselle Françoise Gavet.

Précisons qu’il fit ce don, en février 1897, étant lieutenant au 21ème régiment d’infanterie à Langres, par déclaration faite et signée à Paris.

Le 3 juillet suivant les pièces constituant don étaient à l’honneur dans la célèbre revue L’Illustration.

La déclaration de don et la page du numéro du 3 juillet de L’Illustration où sont représentées les pièces de mobilier sont en PDF ci-dessous. On découvrira dans l’article de cette revue que l’amitié franco-russe était alors à l’honneur.

Le Chef de bataillon Bois relate le fait en page 128 et 129 de son ouvrage Napoléon Bonaparte lieutenant d’artillerie à Auxonne paru l’année suivante.

Il soulève à ce propos, avec un regard très (trop ?) critique, le problème de l’authenticité « de ces sortes de reliques » en citant les écrits de Claude PICHARD auxquels il accorde peut-être une confiance exagérée...

Ah ! Ce « flou napoléonien » ! Il bien est vrai que la légende s’accommode souvent de quelques inexactitudes comme nous l’avons vu encore, ces jours derniers, dans la presse.

Claudi ne s’est pas foulé pour son image du jour. Merci à L’Illustration !

Mobilier Bonaparte donné par MOUTILLARD.jpg

Mobilier Bonaparte donné par MOUTILLARD.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 septembre 2022 (J+5022 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Hommage
15 septembre 2022 4 15 /09 /septembre /2022 09:26

BONAPARTE À AUXONNE : HOMMAGE AUX OUBLIÉS DE LA CITÉ IMPÉRIALE (1) - du 15 septembre 2022 (J+5020 après le vote négatif fondateur)

Alors que Napoléon, par procuration, a fait encore une fois la une de la presse locale (Le Bien Public d’avant-hier 13 septembre), interrompons un instant nos recherches sur les tribulations du jeune Bonaparte à Auxonne pour rendre hommage, dans ce boucan médiatique, aux gens obscurs et aux oubliés de l’histoire napoléonienne auxonnaise.

Hommage donc à Françoise GAVET (1810-1895) et au Capitaine MOUTILLARD (1859-1936), l’époux de sa nièce Jeanne MOUTILLARD née OUDRY (1860-1949).

Nous commencerons leur histoire par la fin. Celle de leur repos dans notre cimetière, oubliés de tous, endormis à jamais dans une concession objet d’une procédure d’abandon, comme celle d’un autre Auxonnais méritant, le docteur Jean-Baptiste BOLUT tout juste à l’entrée de notre cimetière, et que nous célébrions l’an passé…

ALBUM « J.-B. BOLUT (1798-1873), le vaccinateur auxonnais aux trois médailles »

Une chose est sûre concernant le Capitaine Moutillard, c’est que le maire d’Auxonne d’alors, Monsieur PERSONNE qui ne s’appelait pas Fernand (ça c’est pour mon public portugais !) prononça un discours élogieux sur sa tombe. Discours paru dans la presse locale que nous donnons en PDF

En d’autres temps, bien avant « Octobre rose », le Capitaine Moutillard était un pilier local de la lutte contre la tuberculose et la misère.

Je me suis adressé hier aux services de la mairie d’Auxonne à propos de sa tombe, on m’a répondu en substance : « Inconnu au bataillon ! » Sic transit…

Alors sous le ciel plombé, dans la moiteur d’un après-midi d’orage, je l’ai cherché et j’ai fini par le trouver.

Mais, me diront les sceptiques de tout poil, et en bonnet à poil :  « Quel rapport avec Bonaparte ? »

Il y en a un, c’est certain ! Et c’est du lourd, comme nous le verrons dans la suite !

En attendant recueillons nous un instant sur la tombe d’un homme de bien, loin du tintouin médatico-impérial !

Et quand certains se joignent au chœur tapageur de tous ceux qui crient « Vive l’Empereur ! », disons modestement tout bas : « Souvenons-nous du Capitaine Moutillard. Confions le au Souvenir Auxonnais. »

L’image d’hommage de Claudi est disponible en PDF

Bonaparte  à Auxonne, hommage aux oubliés..jpg

Bonaparte à Auxonne, hommage aux oubliés..jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 septembre 2022 (J+5020 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Hommage
14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 05:00

BONAPARTE À AUXONNE : UNE SOMBRE HISTOIRE DE BAIGNADE - du 14 septembre 2022 (J+5019 après le vote négatif fondateur)

L’objet du présent article étant, comme l’indique son titre, la « sombre histoire de baignade » de Bonaparte dans la Saône, nous ne parlerons pas aujourd’hui du fameux duel Grosey-Bonaparte évoqué dans Le Bien Public du 3 mai 2021.

Mais que nos lecteurs se rassurent, nos recherches nous ont donné à ce propos encore du grain à moudre pour de prochains articles.

Pour l’heure, revenons à la « sombre histoire de baignade » de Bonaparte telle qu’évoquée dans le même article du Bien Public du 3 mai 2021 en ces termes : « il faillit mourir en allant nager seul dans la Saône « il a [eu] un malaise, et a coulé mais son ventre a heurté un banc de sable et il a pu reprendre connaissance et réagir. Il est rentré au régiment alors que de nombreuses personnes étaient parties à sa recherche »

Sur Wikipédia on peut lire la version suivante du même évènement : « Le jeune lieutenant, comme ses camarades, voulut goûter aux joies de la baignade dans les eaux de la Saône. Ce jour-là, alors qu’il nageait, une crampe le saisit, le fit défaillir et couler. Sa poitrine en touchant un banc de sable fit émerger sa tête et lui permit de reprendre connaissance. Grâce au courant, il réussit à regagner la berge. Tiré hors de l’eau par ses camarades, il vomit beaucoup, se remit de ses émotions, se rhabilla et regagna sa chambre. » 

Version quelque peu différente de la précédente...

Nous nous garderons bien d’émettre un avis sur les faits tels qu’évoqués ci-dessus, préférant mettre à la disposition de nos fidèles lecteurs les diverses sources auxquelles ces versions auraient pu être empruntées.

Reportons nous tout d’abord à la source à laquelle se sont abreuvés tant d’historiens : le Mémorial de Las Cases et à sa suite, due au docteur 0’Méara, Napoléon dans l’exil.

On trouve dans l’un et l’autre de ces ouvrages la mention d’une noyade à laquelle aurait échappé le jeune Bonaparte.

Nous citerons ces deux mentions d’après l’édition illustrée du Mémorial en 2 volumes (Paris, Boivin, 1842) en ligne sur Bnf Gallica, en les reproduisant ci dessous en PDF.

Problème de date, problème de lieu, problème de fleuve, il faut avouer que la confrontation de ces deux sources pose problème. Rappelons que Napoléon Bonaparte n’arriva à Auxonne qu’en juin 1788.

Ce dernier détail n’a pas échappé à deux auteurs nés au dix-huitième siècle, donc contemporains de l’Empereur, de surcroît officiers de la Grande Armée  : Le Baron de Coston (1780-1848), biographe du jeune Napoléon Bonaparte et Claude Pichard (1795-1883), Auxonnais, maire d’Auxonne et Garde d’honneur de l’Empereur.

UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022

Ces auteurs rapportent le témoignage du Mémorial, Coston sans faire référence au Mémorial, Pichard en s’y référant. Ils en arrivent à des conclusions radicalement différentes. Le mieux est de les lire dans le texte.

Cette brève esquisse bibliographique autour d’une sombre histoire de baignade permet de douter, sinon de la réalité de l’anecdote, du moins de celle des circonstances de temps et de lieu dans lesquelles les faits se seraient déroulés.

C’est ce que fait en substance Frédéric Masson, dans une note en bas de page (voir Napoléon dans sa jeunesse, Paris, Ollendorf, 1907, p. 179). Rendons encore une fois hommage à ce napoléoniste pointu qui n’acquiescerait sans doute pas à la citation relevée hier dans Le Bien Public et venant conclure fort à propos un article annonçant la parution d’un nouveau livre sur Bonaparte : « L’Histoire n’est qu’une série de mensonges sur lesquels on est d’accord »

Claudi a choisi comme image une autre baignade bien militaire, celle des soldats du 10ème de ligne avant 1914. Leur régiment tenait garnison dans l’actuel Quartier Bonaparte.

À bien y regarder, cette baignade des soldats devait se trouver à l’emplacement d’une plage aujourd’hui disparue, la plage Malandain déjà évoquée dans nos colonnes.

UNE PLAGE OUBLIÉE  À CHARMOY-CITY - du 29 SEPTEMBRE  2019 

Une plage, où votre serviteur, en sa lontaine prime jeunesse, faillit pour de bon (et j’en fus le premier témoin) se noyer….

Et la face d’Auxonne, pour sûr, en eut été changée !

 

Auxonne, comme bonaparte ils se baignent en Saône.jpg

Auxonne, comme bonaparte ils se baignent en Saône.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 septembre 2022 (J+5019 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 10:51

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (5) - du 12 septembre 2022 (J+5017 après le vote négatif fondateur)

Dans cet épisode, nous délaisserons un instant, pour y revenir plus tard, les vénérables gazettes des années 1840. À cette époque, les lecteurs des gazettes n’en perdaient pas une miette car, à la différence de nos contemporains gavés de news, ils n’avaient que peu d’accès à l’information.

Nous concevons bien que nos contemporains tellement sollicités par leurs smartphones et autres facebook puissent se lasser de la lecture de l’Album dôlois ou du Patriote jurassien….

Cependant, la lecture des journaux du temps a la vertu de nous plonger beaucoup plus profondément dans l’ambiance et la couleur du moment. Tout concourt à cela en effet : le silence des archives loin du barnum médiatique ambiant, le style de l’époque tellement différent du jargon américanisé de la nôtre.

Certes notre société du spectacle qui fait feu et fric de tout bois est prompte à ressusciter le passé pour donner un semblant de touche historique à ses kermesses permanentes.

Nous n’en démordrons pas cependant, la lecture d’une archive est plus riche d’enseignements sur une période du passé que ces pantalonnades bruyantes « en costume » et autres « complexes de loisirs à thématique historique ».

Mais revenons à nos gazettes et d’abord à ce qui a motivé de notre part une lecture partagée de celles-ci avec nos lecteurs. Ce motif, dans le cas présent, vous l’aurez compris, c’est le fameux duel Bonaparte-Grosey.

Elles sont émouvantes ces gazettes, avec leur papier jauni et leurs petits caractères à s’user les yeux. C’est qu’il fallait faire tenir le plus de nouvelles possibles sur la plus petite surface de papier possible. Comme le Père Grandet, le dix-neuvième siècle louis-philippard  était économe !

Mais à propos du fameux duel, force est de constater qu’elles relatent l’évènement sur un mode stéréotypé, en quasi copié-collé, comme vous pourrez le vérifier dans notre précédent article.

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (4) - du 08 septembre 2022

C’est un peu le propos de « l’homme, qu’a vu l’homme, qu’a vu l’ours ». On aimerait bien connaître et lire le premier « homme, qu’a [vraiment] vu l’ours ». En bref, plus que des redites, avoir une information de première main !

Mais laissons là ces vieilles lunes et cette archéologie pointilleuse du duel Bonaparte-Grosey.

Soyons à la page et référons nous résolument aux productions up to date.

Tenez ! Un ouvrage illustré sur papier glacé, d’inspiration proustienne déclarée, paru en 2018 sous les auspices de la municipalité d’Auxonne et intitulé Du côté d’Auxonne nous livrait dernièrement un aperçu rafraîchi, si l’on peut dire, du fameux duel.

À preuve, je vous livre ce passage en citation (p.118) :

[ndlr Chantecler : selon le scénario de son ouvrage, l’auteur est en visite dans la chambre de Bonaparte au quartier du même nom et il est en train de lire les notices]« Pendant que je lisais, un militaire est entré dans la chambre. Il paraît ému. Vous vous intéressez à Napoléon ? Son séjour ici est bien plus intéressant que ce qui en est écrit sur la feuille que vous venez de lire. On passe notamment sous silence un duel à l’épée qui l’opposa à Louis Denis Catherine Grosey, Dolois d’origine, sur le rempart situé derrière la tour du Cygne. Bonaparte y reçut un léger coup d’épée sur le bras. Vous vous rendez compte qu’un Dolois aurait pu changer le destin de la France, ici, à Auxonne ? La raison du duel ? Sûrement la réponse à une provocation liée aux origines corses du jeune Napolionne de Buonaparte. Le militaire baisse la voix comme un conspirateur. Napolionne de Buonaparte, c’est comme ça qu’il se faisait appeler, et sous cette orthographe qu’il est enregistré »

Ce duel que l’«on passe notamment sous silence » ne l’est plus depuis car il a été mis récemment en lumière dans la presse » (Le Bien Public du 3 mai 2021)

Avouez que c’est moins sec que les vieilles gazettes qui ne parlaient pas d’amourette !

On aimerait quand même retrouver la source et le premier « homme, qu’a vu l’ours ».

C’est pourquoi, dès que possible nous retournerons bientôt aux archives !

Mais avant, pour nous délasser un peu, à la suite de nos vaillants triathlètes et bien entendu, comme toujours, du jeune Napoléon Bonaparte, nous irons faire trempette dans la Saône au prochain épisode !

En attendant, Claudi, pour son illustration du jour s’est diablement creusé la tête. Il a trouvé la réponse dans le fond d’une assiette louis-philipparde des années 1840 et a décidé de faire un peu d’histoire-fiction. Pourquoi pas ? On en fait tant et tant à propos de Napoléon !

Voici la thèse originale de l’historien Claudi : « Et si la lecture des gazettes du début des années 1840 à propos du fameux duel Bonaparte-Grosey avait déclenché une épidémie de duels dans l’armée entre bonapartistes et orléanistes ? »

Après tout, pas si bête ! Il la soutient image à l’appui, car comme dirait Napoléon (en substance) : « un bon croquis vaut mieux qu’un long discours »

Son illustration est disponible en PDF

Le duel Bonaparte-Grosey  jusqu'au fond de l'assiette.jpg

Le duel Bonaparte-Grosey jusqu'au fond de l'assiette.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 septembre 2022 (J+5017 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
10 septembre 2022 6 10 /09 /septembre /2022 18:33

AUXONNE : NAVRANTE COÏNCIDENCE - du 10 septembre 2022 (J+5017 après le vote négatif fondateur)

Le 16 août dernier nous interrompions notre programme napoléonien non-stop au motif suivant :

« Aujourd’hui c’est l’actualité brûlante de la Grande rue avec l’arrivée en fanfare de la « requalification » dans la rue Émile Gruet qui motive le report de la suite de notre article « CONFORT ET COMMODITÉS DE BONAPARTE À AUXONNE (1) » à la prochaine publication. »

Nos lecteurs, gens sérieux, pourront replacer cette phrase dans son contexte en relisant l’article en lien suivant, dans lequel nous écrivions cette phrase

AUXONNE GRANDE RUE : L’IMPÉRIAL TÉMOIN DE LA « REQUALIFICATION » - du 16 août 2022

Les travaux ont avancé depuis et bientôt, au coin de la rue de la Paix, le petit groom du fleuriste pourra reprendre son poste sur le trottoir flambant neuf parmi les fleurs.

Hélas, nous venons d’apprendre une nouvelle fâcheuse : la fermeture prochaine d’un petit commerce de cette rue.

C’est avec surprise et déception que nous avons lu cette déclaration de celle qui était l’âme de cette sympathique boutique atypique :

« Depuis quelques mois maintenant je n'ai jamais réussi à respecter les horaires d'ouverture de la boutique, prise par diverses réunions, d'autres obligations et il n'y avait rien de respectueux pour vous à ouvrir de façon très aléatoire. J'ai pensé pourvoir gérer ... à tord ! [ndlr sic] »

Nous avons pensé utile de renvoyer nos lecteurs à l’intégralité de la déclaration

https://www.facebook.com/profile.php?id=100010512432599

Chacun en tirera sa conclusion, mais cette affaire entre « illusions perdues » et « grandeurs et servitudes municipales » est bien attristante.

Être en charge tout à la fois « de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, du développement durable, de l’attractivité, du commerce et de l’artisanat, du cadre de vie » et de tout le reste, n’est-ce pas un fardeau un peu lourd pour les frêles ailes d’un colibri ?!

Bref, en attendant et sans doute pour quelque temps la rue Émile Gruet requalifiée comptera un commerce de moins ! Pas bon pour l’attractivité !

En attendant on se consolera en allant voir le buste de Napoléon dans la vitrine du tabac, étape indispensable du futur circuit Napoléon (sur le modèle de celui de la Chouette de Dijon) que nous concoctent, à c’qui paraît, les pontes du conseil citoyen.

 

P.S.

Les vœux pour 2021 de notre premier édile nous émouvaient très fort avec une belle légende de colibri. Mais le monde réel n’est pas un monde de légendes et le colibri n’est pas un Canadair !

Découvrez quand même la belle légende en PDF si ça peut vous consoler des réalités !

Il peut arriver aussi que les bonnes intentions et les grands discours dans le vent, aussi généreux et convaincants qu’ils soient, n’aient pas toujours, au bout du compte, l’effet qu’on en attendait.

Dans ce temps de communication immédiate à mémoire réduite il est toujours intéressant de relire de beaux discours devenus vieux...Autant en emporte le vent !

https://www.echodescommunes.fr/actualite_3744_auxonne-soutient-ses-commercants.html

 

P.S. rétrospectif et tardif (12 septembre)

Sur la page facebook citée plus haut en référence nous venons de lire un commentaire avisé et de bon conseil... citoyen !

Nous ne nous permettrons pas de le rapporter ici, laissant le soin à nos lecteurs de le découvrir, mais dans le même esprit et paraphrasant Musset, nous proposerons : « Tu est venue trop tôt dans un monde trop vieux ».

Pas mal !

Auxoone un petit commerce ferme.jpg

Auxoone un petit commerce ferme.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 septembre 2022 (J+5017 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans commerce de proximité
8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 13:31

Après un intermède napoléono-proustien, reprenons notre recherche-inventaire des références imprimées relatives à un duel Bonaparte-Grosey.

Rappelons que dans un précédent article, après avoir mis en doute la référence à Coston faite par le Chef de bataillon Maurice Bois dans son ouvrage intitulé Napoléon Bonaparte Lieutenant d’Artillerie à Auxonne, nous avions retenu une autre référence citée, cette fois, par Claude Pichard, ancien maire d’Auxonne, en référence à l’Album dôlois.

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (2) - du 04 septembre 2022

Nos lecteurs qui le souhaitent pourront à nouveau consulter l’Album dôlois du 3 décembre 1843 dans le PDF ci-dessous.

Il est bien naturel, pensera-t-on, qu’une feuille doloise relate un duel concernant un dolois !

La nouvelle n’était cependant pas très fraîche cependant, puisque le duel supposé s’était passé plus d’un demi-siècle en arrière !

Ajoutons à cela que l’hypothèse initiale d’une spécificité doloise de la nouvelle devait bien vite s’effondrer pour nous avec la découverte de la publication de la même anecdote, à quelques mois d’intervalle, dans divers feuilles et périodiques du territoire français...et jusqu’au-delà des frontières !

Petit inventaire chronologique (non exhaustif sans doute) :

L’Album dôlois du 03 décembre 1843 (page 1, 2ème colonne)

Le Spectateur de Dijon du 13 décembre 1843 (page 2, 1ère colonne)

L’Écho rochelais du 15 décembre 1843 (page 2, 3ème colonne)

L’Illustration du 13 janvier 1844 (page 2, 3ème colonne)

Le Moniteur Universel du 09 janvier 1844 (page 1, 3ème colonne)

Nürnberger Kurier du 24 février 1844 (page 2, 2ème et 3ème colonne)

Plutôt qu’un commentaire fastidieux, nous laisserons le soin à nos lecteurs de comparer eux-mêmes les différentes extraits de ces périodiques réunis, auxquels nous avons joint la citation de Claude Pichard à propos de laquelle nous avons découvert qu’elle avait été inopinément « enrichie » sans autre forme d’explication, dans le PDF ci-dessous :

Remarquons que parmi les six périodiques déjà cités, seuls Le Moniteur Universel et L’Illustration indiquent avoir puisé l’information dans un autre périodique : en l’occurrence Le Patriote Jurassien pour l’heure malheureusement non encore accessible à la consultation en ligne.

Une question se posait dès lors pour nous : des deux feuilles jurassiennes, L’Album dôlois de Dole et Le Patriote Jurassien de Lons, laquelle avait publié l’anecdote en premier ?

La réponse à cette question — qui avouons-le n’est pas vitale, sinon pour les « napobranchés » de notre cité impériale  !!— vous la trouverez dans la suite de notre enquête sur un duel dont la médiatisation explosa autour de 1840 période de bonapartisme florissant, et qui connaît depuis quelque temps une résurgence inédite dans notre cité impériale !

Dans son illustration, Claudi nous conduit sur le « Rempart du Cygne »

Image jointe en PDF

 

 

Quant à la réalité historique de ce duel, il semble bien qu’elle reste encore à démontrer. La suite au prochain numéro…

Le rempart du Cygne Théâtre d'un duel .jpg

Le rempart du Cygne Théâtre d'un duel .jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 septembre 2022 (J+5013 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
6 septembre 2022 2 06 /09 /septembre /2022 09:32

NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (3) - du 06 septembre 2022 (J+5011 après le vote négatif fondateur)

Dans notre précédent article, il était question d’une notice « recueillie par le savant bibliothécaire de Dole, M. Pallu, et insérée dans l'Album Dolois du dimanche 3 décembre 1843 » à propos d’un duel entre Bonaparte et Grosey « sur le rempart du Cygne à Auxonne ».

À propos de cette notice, toujours dans le même article, nous projetions de mener le travail d’enquête suivant « Cette notice, sa large diffusion dans les gazettes du temps, la réalité ou non des faits qu’elle rapporte, feront l’objet, dans les pas du géant Frédéric Masson, de nos prochaines investigations. »

Cette tâche est en cours ! Dans les pas de Frédéric Masson, nous menons un travail d’enquête rigoureux dont nous vous ferons part très bientôt des résultats !

Mais pour être fouineur, on n’en est pas moins homme ! Permettez-nous donc chers lecteurs une petite pause, loin des archives poussiéreuses !

Sans sortir toutefois de notre sujet ! Car nous sommes de ceux qui respectent notre lectorat !

Toujours à la rencontre du duel Bonaparte-Grosey, mais loin des gazettes jaunies et des plaquettes piquées des vers, feuilletons aujourd’hui un ouvrage illustré sur papier glacé paru en 2018 sous les auspices de la municipalité d’Auxonne et intitulé Du côté d’Auxonne

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

Une proportion non négligeable de cet ouvrage, d’inspiration proustienne déclarée, s’avère être consacrée à Bonaparte et au quartier du même nom.

Curieux, vous pouvez encore faire l’emplette de cet ouvrage, dont le tirage n’est certainement pas épuisé à ce jour, ce que votre serviteur fit lui-même lors de sa sortie !

Foi de lecteur attentif, je peux vous certifier que pour de bon Bonaparte et Grosey y sont !

À preuve, je vous livre ce passage en citation (p.118) :

[ndlr Chantecler : selon le scénario de son ouvrage, l’auteur est en visite dans la chambre de Bonaparte au quartier du même nom et il est en train de lire les notices]« Pendant que je lisais, un militaire est entré dans la chambre. Il paraît ému. Vous vous intéressez à Napoléon ? Son séjour ici est bien plus intéressant que ce qui en est écrit sur la feuille que vous venez de lire. On passe notamment sous silence un duel à l’épée qui l’opposa à Louis Denis Catherine Grosey, Dolois d’origine, sur le rempart situé derrière la tour du Cygne. Bonaparte y reçut un léger coup d’épée sur le bras. Vous vous rendez compte qu’un Dolois aurait pu changer le destin de la France, ici, à Auxonne ? La raison du duel ? Sûrement la réponse à une provocation liée aux origines corses du jeune Napolionne de Buonaparte. Le militaire baisse la voix comme un conspirateur. Napolionne de Buonaparte, c’est comme ça qu’il se faisait appeler, et sous cette orthographe qu’il est enregistré »

Pour le coup, le duel Bonaparte-Grosey n’aura pas été passé sous silence dans cet ouvrage d’inspiration proustienne déclarée !

Proust, quant à lui, n’en parle pas dans son œuvre. Bien qu’il ne dédaigne pas, à l’occasion, de parler de la famille Bonaparte et de Napoléon .

Nous avions relevé le fait dans le septième épisode de notre série « DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE » que les curieux de Proust et de la famille Bonaparte pourront consulter à partir du lien ci-dessous.

 

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY À LA MADELEINE DE COMBRAY »

Pour sortir un peu de la chambre de Napoléon Bonaparte, Claudi nous emmène aujourd’hui à Paris, rue de Berri, où la Princesse Mathilde, nièce de Napoléon Ier et cousine de Napoléon III tenait salon au numéro 20. Marcel Proust fréquentait assidûment ce salon.

L’image est disponible en PDF

Pour en revenir à la Princesse Mathilde Bonaparte, divers témoignages la font apparaître comme une personne lucide sur la vie et sans façons. On lui prête ainsi cette citation : « Sans Napoléon Ier, je vendrais des oranges dans les rues d'Ajaccio ». Pas bêcheuse la Princesse !

 

Quand Proust fréquentait le salon de la nièce de Napoléon.jpg

Quand Proust fréquentait le salon de la nièce de Napoléon.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 septembre 2022 (J+5011 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire