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  • Claude Speranza, Auxonnais
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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 03:00

DÉBROUILLARDISE PAR TEMPS DE CRISE : UN « PIPILINE » POUR LA PÉNICILLINE (1) - du 23 avril 2020 (J+4145 après le vote négatif fondateur)

     Masques, visières, respirateurs, gel hydroalcoolique, tests, tous ces moyens nécessités par la crise présente, et qui parfois font défaut, voient leur manque comblés par des talents techniques divers qui ne sont souvent que géniale débrouillardise qu’il convient de louer.

     Ce que ne manquent pas de faire quelques candidats aux municipales en mal de deuxième tour, et qui, pour continuer d’exister, ajoutent un paragraphe sanitaire inédit à leur programme….En attendant la suite…

    Au lendemain du premier tour des municipales, notre Président de la République qualifiait la situation sanitaire de véritable « guerre ».

    Pour le plaisir et l’information de nos lecteurs, notre rédaction qui n’a aucune voix à conquérir et s’abstient donc de récupérer l’actualité, a choisi encore une fois de vous  proposer l’évocation d’un morceau d’histoire instructif et peu connu où se rencontrent guerre (la vraie) et problèmes d’approvisionnement sanitaire.

    On pourra y noter deux points positifs capables de nous donner des raisons d’espérer : la débrouillardise gauloise et les vertus de la coopération internationale.

    Notre exposé comportera deux épisodes.

    Pour ce premier épisode, et en ouverture, nous nous contenterons de publier le texte d’une lettre du Général Leclerc, chef prestigieux de la 2ème DB.

  

 « Le problème était le suivant, se procurer

de la pénicilline d’urgence, avant même que

le centre de fabrication de l’Armée soit

en état de fonctionner.

     Ce livre est le récit des difficultés

surmontées par une jeune et fière équipe de

chez nous qui a réussi grâce à l’aide

compréhensive des Alliés à récupérer ce

médicament vital pour nos blessés.

   Grâce à l’ingéniosité, la volonté et la

ténacité de nos enfants, par tous les moyens

malgré tous les obstacles la France peut

et doit se relever dans tous les domaines

     En voici un exemple…

                         Allemagne occupée, 20 mai 1944

                                     Leclerc »

 

    Le « livre » dont il est question dans cette lettre, qui en constituait la préface, vous le découvrirez dans notre deuxième épisode, ainsi que «  l’ingéniosité, la volonté et la ténacité de nos enfants », « fière équipe de chez nous qui a réussi grâce à l’aide compréhensive des Alliés à récupérer ce médicament vital pour nos blessés. »

À suivre !!

Retrouvez bientôt, cette équipe de médecins militaires, ingénieux « makers » avant la lettre !!

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (1).jpg

Débrouillardise en temps de crise, un pipiline pour la pénicilline (1).jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 avril 2020 (J+4145 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 07:48

PAR BONHEUR, CHARMOY-CITY,  C’EST PAS L’AUSTRALIE ! - du 21 avril 2020 (J+4143 après le vote négatif fondateur)

    Un clou chasse l’autre, dit le proverbe, et les préoccupations liées à la présente pandémie auront sans doute relégué dans les greniers de votre mémoire les terribles incendies d’Australie dus à une grande sécheresse. 

    Avez-vous remarqué toutefois, que depuis que nous sommes confinés, pas une goutte de pluie n’est tombée ?

      Alors que masques et visières nous protègent des postillons, les parapluies sont en chômage et aucune pluie salutaire autant que sanitaire ne vient laver les trottoirs encreugnis de notre centre-bourg endormi !!!

    Conséquence, pour le  jardinier c’est la misère, car le radis ne trésit guère. Pour le jardinier amateur, chaudes ou froides, plus que le temps des fleurs, voici donc venu le temps des sueurs !

https://www.youtube.com/watch?v=vc4FuJb434A

CHARMOY-CITY : DU DANGER DE JARDINER EN MAUVAISE COMPAGNIE - du 13 avril 2020

   Par bonheur, Floréal vient d’arriver, et nous sommes récemment retourné pour faire emplette de plants dans ce charmant quartier extérieur de notre bonne ville que nous décrivions, en de meilleurs temps, et dans un article fleuri, par ces mots :

   « Un conseil : notre touriste sera bien inspiré de passer le saut-de-mouton qui enjambe la voie ferrée, car descendant la côte, il découvrira le quartier des pros du fleurissement, de la haie et du gazon anglais : horticulteurs et paysagistes de première bourre !! Auprès desquels il pourra trouver belles fleurs et bons conseils.

     Claudi y passait récemment et notait bouche-bée la franche émulation florale et paysagère qu’entretient la présence de ces pros jusque dans le moindre parterre de jardinet de retraité, dans le plus modeste pot de fleur ! Que c’en est vraiment émouvant ! »

FLORÉAL EST VRAIMENT FORMIDABLE À CHARMOY-CITY - du 07 mai 2018

   N’empêche que côté sécheresse, comme tous les terriens l’auront remarqué, c’est pas le pied !

    Conséquence prévisible ou dégât collatéral de cette inquiétante sécheresse,  le bruit court, depuis quelques jours, que venant d’un parc arboré privé, un petit parfum d’Australie grillée aurait envahi récemment le quartier « de la haie et du gazon anglais ».

   Non, ce n’était pas un feu de cheminée, et encore moins un barbecue d’ « union communale », mais un simple feu qui courait dans les bonzaïs déshydratés et les massifs assoiffés de certain parc arboré…

    Avec l’aide des pompiers tout s’est heureusement arrangé. Par bonheur, Charmoy-City c’est pas l’Australie, et les kangourous peuvent à nouveau dormir sur leurs deux oreilles !

    

Par bonheur, Charmoy-City, c'est pas l'Australie.jpg

Par bonheur, Charmoy-City, c'est pas l'Australie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 avril 2020 (J+4143 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Brèves
19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 11:01

CHARMOY-CITY  CONFINÉE : LE GRAND BLUES DE NOS GARGOUILLES - du 19 avril 2020 (J+4141 après le vote négatif fondateur

     Tout un monde de pierre, hantant à des hauteurs diverses les parties extérieures de notre église Notre-Dame, n’a pour seule distraction habituelle que le grouillement, à ses pieds, de notre humaine espèce affairée.

      Les prophètes de pierre du porche qui voient, c’est selon, les piques niques lycéens ou les groupes d’anciens venus accompagner le départ d’un copain.

      Les apôtres perchés sur les contreforts dont le regard balaie côté Nord la rue Carnot en enfilade, ou découvre  côté sud les façades de la place d’Armes.

      L’Ange encore plus haut qui domine Bonaparte.

      Et tout en haut, bien qu’il soit de cuivre et non de pierre, le coq, fin politique qui tourne selon le sens du vent  !! S’il n’est pas en marche, car fixé à son pivot, notre coq est toujours en rotation.

      Ce coq vers lequel montèrent un jour les grimpeurs de la Libération !

BONAPARTE ET LES GRIMPEURS DE LA LIBÉRATION - du 09 septembre 2017

      Et les gargouilles alors ?

      Ah oui ! J’allais les oublier !

      Aux dernières nouvelles, il paraît qu’elles s’ennuient ferme !

      Le spectacle de la Place d’Armes est devenu affligeant, attristant. Sans prises d’armes, sans prises de risques et même sans prises de bec. Plus que des prises de terre. Quel enfer !!

     Elles attendent  le jour béni où les membres de la « Liste unique d’Union communale » pourront enfin monter les 169 marches de la Tour pour contempler l’univers béni de leurs administrés.

CHARMOY-CITY : VERS UNE LISTE UNIQUE  D’ « UNION COMMUNALE » POUR LE « JOUR D’APRÈS »- du 15 avril 2020

Charmoy-City confinée, le grand blues de nos gargouilles.jpg

Charmoy-City confinée, le grand blues de nos gargouilles.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 avril 2020 (J+4141 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 06:00

CHARMOY-CITY : RETOUR AU JARDIN… DE CLAUDE PICHARD - du 17 avril 2020 (J+4139 après le vote négatif fondateur

    Tout d’abord, puisque nous sommes bien sûr que personne ne le fera pour nous, crions haut et fort : « Merci Chantecler !! ». Merci pour ce regard distancié et décalé sur le brouhaha médiatique actuel !

    Voltaire conclut son conte Candide (1759) par ces mots optimistes du héros éponyme : « Il faut cultiver notre jardin ».

      Laissons à de plus doctes commentateurs leurs interprétations savantes de cette citation trop galvaudée et prenons la, pour notre compte, au pied de la lettre en des temps difficiles où cultiver son jardin peut exposer le jardinier à la vindicte d’incurables  grincheux et où l’on a été jusqu’à écrire et rapporter dans Le Bien public (numéro du 05 avril dernier page 9 encadré « Attention, jardinage sous conditions ») que « c’était interdit et que le jardinage n’était pas une activité physique ».

      Par bonheur, les autorités compétentes sont venues depuis démentir ces ubuesques propos !!

      Pour fêter la bonne nouvelle, nous proposons à nos fidèles lecteurs une nouvelle visite extra-temporelle à Claude Pichard en son Jardin aux Granges d’Auxonne.

CHARMOY-CITY : UN JARDIN DE RÊVE POUR DES TEMPS DE CONFINEMENT - du 28 mars  2020

PAS DE CHOLÉRA À AUXONNE AU TEMPS DU « HUSSARD  SUR LE TOIT » ? - du 10 avril 2020

   En ces temps de langue de bois généralisée, de clabaudages nauséabonds, relire Claude Pichard est un vrai bonheur.

    Son franc-parler d’homme libre qui lui fait évoquer avec truculence ce « petit coin » de son jardin où il venait se confiner pour un soulagement salutaire, son indignation sincère contre les calomniateurs de tout poil, voilà pour nous, une vraie bouffée d’air frais à travers le présent marécage des réseaux sociaux !

    Nous avons sélectionné, à l’intention de nos lecteurs avertis, quelques bons morceaux commentés de ce cher Claude Pichard.

Un petit coin retiré où s'isoler... dans le jardin de Claude Pichard.jpg

Un petit coin retiré où s'isoler... dans le jardin de Claude Pichard.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 avril 2020 (J+4139 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 06:00

CHARMOY-CITY : VERS UNE LISTE UNIQUE  D’ « UNION COMMUNALE » POUR LE « JOUR D’APRÈS »- du 15 avril 2020 (J+4137 après le vote négatif fondateur)

    Le discours du Chef de l’État du lundi de Pâques, très suivi par nos concitoyens, n’a pas fait mention de la suite qui sera donnée aux élections municipales de mars dernier qui avaient été interrompues de facto par la décision de confinement du 17 mars.

     Il est vrai qu’en ces temps d’urgence sanitaire, la question peut sembler, à juste titre, subsidiaire….

     Les trois listes en compétition dans notre bonne ville continuent néanmoins à communiquer sur les réseaux sociaux.

    L’une d’elles a récemment introduit et mis en avant le concept d’ « union communale ».

    À en analyser les diverses occurrences, cette « union communale » se révèle en quelque sorte un embryon d’Union sacrée locale visant à protéger concrètement nos concitoyens de la menace du virus.

    Sur le mode volontaire de celui qui, malgré son scepticisme, s’efforcerait de croire à un monde d’après, amendé et régénéré, pourrions-nous, dès lors, être en droit d’espérer, après cette mise en avant opportune d’une nécessaire « union communale » l’émergence d’une Liste unique d’ « Union communale ».

    Claudi, jamais en reste, et séduit par cette perspective idyllique, a voulu en tenter une illustration romantico-onirique

     Il y est parvenu avec l’aide de Caspar David Friedrich, un peintre romantique allemand dont un portrait nous semble évoquer irrésistiblement notre jeune président (voir le lien).

   

Charmoy-City,vers  une liste d'Union Communale pour le jour d'après.jpg

Charmoy-City,vers une liste d'Union Communale pour le jour d'après.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 avril 2020 (J+4137 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Brèves

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 08:56

CHARMOY-CITY : DU DANGER DE JARDINER EN MAUVAISE COMPAGNIE - du 13 avril 2020 (J+4135 après le vote négatif fondateur)

     Bonjour encore une fois fidèles lecteurs/trices. Nous constatons une assiduité particulière pour nos articles en ces temps de peine, il est clair que nous sommes sensibles à cet encouragement plus qu’opportun qui nous permet de continuer à « chanter clair » en des temps obscurs…

    Pour ce faire nous puiserons encore une fois dans le trésor des Fables de Jean de La Fontaine. Nous l’avions déjà fait précédemment sur une fable au titre particulièrement explicite.

LES APERÇUS DE CHANTECLER (3) - du 08 avril 2020

    Aujourd’hui, nous retrouverons La Fontaine sur une autre fable dont le thème n’est plus la justice distributive, mais bien plutôt l’isolement, mot qui parle à beaucoup d’entre nous en ces temps. Nous vous proposerons ainsi de vous livrer à quelques réflexions sur la fable L’Ours et l’amateur des jardins (VIII, 10)

     La première partie de la fable plante les décors séparés dans lesquels évoluent deux êtres solitaires et privés de compagnie : un ours mal léché et un jardinier solitaire.

    Bellérophon est un exilé de la mythologie grecque  (petite parenthèse napoléonienne : on peut se demander s’il n’y avait pas quelque méchant humour britannique à embarquer l’Empereur pour Sainte-Hélène sur le HMS Bellerophon, un navire de ligne de 3ᵉ rang de 74 canons de la Royal Navy.)

   Mais revenons à nos moutons, et lisons à présent La Fontaine :

 

« Certain Ours montagnard, Ours à demi léché,

Confiné par le sort dans un bois solitaire,

Nouveau Bellérophon vivait seul et caché :

Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire

N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés :

Il est bon de parler, et meilleur de se taire,

Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés. 

Nul animal n'avait affaire

Dans les lieux que l'Ours habitait ;

Si bien que tout Ours qu'il était

Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.

Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,

Non loin de là certain vieillard

S'ennuyait aussi de sa part.

Il aimait les jardins, était Prêtre de Flore,

Il l'était de Pomone encore :

Ces deux emplois sont beaux : Mais je voudrais parmi

Quelque doux et discret ami.

Les jardins parlent peu ; si ce n'est dans mon livre ;

De façon que, lassé de vivre

Avec des gens muets notre homme un beau matin

Va chercher compagnie, et se met en campagne.

L'Ours porté d'un même dessein

Venait de quitter sa montagne »

 

    On apprendra, en poursuivant la lecture de la fable, les suites de ce « déconfinement », vues par La Fontaine

Après avoir découvert, ou redécouvert, le texte et l’issue de la fable, nous vous conseillons de l’entendre dans une lecture faite par Fabrice Luchini.

https://www.youtube.com/watch?v=wsTBAruDLe0

     Claudi vous offre une image originale inspirée de L. Mimard et qui révèle un danger inédit du jardinage

Du danger de jardiner en mauvaise compagnie.jpg

Du danger de jardiner en mauvaise compagnie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 avril 2020 (J+4135 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Analyses et réflexions

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Analyses et réflexions
12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 08:52

CHARMOY-CITY : PAS DE CHASSE AUX ŒUFS, SINON DANS LES RAYONS D’ALIMENTATION- du 12 avril 2020 (J+4134 après le vote négatif fondateur)

     Les circonstances actuelles du confinement empêchent évidemment cette année toute organisation de chasse aux œufs.

      Si chasse aux œufs il y a, comme on a pu le constater depuis quelques semaines, c’est dans les rayons des grandes surfaces où l’amateur d’omelettes ne trouve pas toujours son compte.

    La chasse aux œufs chocolatée du CMJ et de sa fervente animatrice fut souvent un sujet de prédilection de notre blog. En ces tristes temps de confinement jetons un regard en arrière et feuilletons l’album des souvenirs cacaotés.

ALBUM DU CHOCOLAT CHARMOY

   Claudi reprend pour l’occasion une image qui ne manquera pas de réveiller bien des nostalgies des temps heureux et chocolatés. Ils reviendront ces temps, comme les cloches de Rome, n’en doutons pas !

Charmoy-City, le carillon cacaoté de la revitalisation.jpg

Charmoy-City, le carillon cacaoté de la revitalisation.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 avril 2020 (J+4134 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 06:00

PAS DE CHOLÉRA À AUXONNE AU TEMPS DU « HUSSARD  SUR LE TOIT » ? - du 10 avril 2020 (J+4132 après le vote négatif fondateur)

    Contribuant, sinon aux travaux de couture, du moins, aux activités de lecture pendant ces temps de confinement, nous poursuivons notre chronique « inactuelle ».

    Le film Le hussard sur le toit, d’après le roman éponyme de Jean Giono, a immortalisé l’épidémie de choléra du début des années 1830 en Provence.

    Mais qu’en était-il dans le même temps dans notre bonne ville d’Auxonne ?

    Un témoignage que l’on peut estimer digne de foi, puisqu’il émane d’un maire de l’époque, vient de tomber sous nos yeux et nous avons jugé opportun de le partager avec nos concitoyen(ne)s.

    Vous allez me demander comment, par ces temps de confinement, où l’accès aux archives municipales n’est pas facile, j’ai dégotté ce témoignage !

    Le problème n’est pas là, je l’ai trouvé dans ma bibliothèque.

 . Rappelez-vous, chers lecteurs, que je vous avais fait part, dans un article de mars dernier, de publier à votre intention un petit travail.

CHARMOY-CITY : UN JARDIN DE RÊVE POUR DES TEMPS DE CONFINEMENT - du 28 mars  2020

     C’est en préparant ce travail projeté sur un petit opuscule de Claude PICHARD, intitulé Un jardin aux Granges d’Auxonne, publié à Auxonne en 1862 et sorti de ma bibliothèque que je viens de découvrir inopinément ce témoignage.

    Autre découverte, moins passionnante celle-là, la réalisation du projet devrait nécessiter quelques délais, et je demande, en conséquence, un peu de patience de votre part !

    Pour l'heure, je me contenterai  de vous en donner un échantillon à travers la publication de ce  bref témoignage de Claude PICHARD sur l’épidémie de choléra de 1832, tiré de l’opuscule.

  Rappelons aux vrais amateurs, que par ailleurs, dans un récent article de circonstance, nous avons déjà fait référence à l’hôpital d’Auxonne, dont il est question dans ce témoignage, ainsi qu’à  sa statuaire.

CHARMOY-CITY : HAGIOGRAPHIE PAR TEMPS D’ÉPIDÉMIE - du 06 avril 2020

    Précisons, pour finir, que la Côte-d’Or connut deux vagues principales d’épidémie de choléra, la première en 1832, la seconde en 1854. Selon un article du Bien Public du 29 décembre 2012 intitulé « Il y a 180 ans, le choléra frappait la Côte-d’Or » des centaines, sinon des milliers de Côte-d’Oriens auraient été victimes de ces épidémies.

    Claude PICHARD aurait-il été un peu optimiste dans son témoignage ?

    En tout état de cause, le personnage ne devait pas manquer d’humour…

    Claudi en rend compte en image, et à sa manière qui n’aurait sans doute pas déplu à Claude Pichard…

Claude Pichard, un maire optimiste lecteur du Charivari.jpg

Claude Pichard, un maire optimiste lecteur du Charivari.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 avril 2020 (J+4132 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 08:28

LES APERÇUS DE CHANTECLER (3) - du 08 avril 2020 (J+4130 après le vote négatif fondateur)

    À l’heure où les écoles sont fermées pour cause d’épidémie et où, sous le mot d’ordre « Nation apprenante », la radio nationale recommande aux élèves de s’instruire à domicile, quoi de plus naturel pour votre serviteur d’emboiter le pas et de suivre le programme en y contribuant.

    Dans notre patrimoine littéraire les Fables de Jean de La Fontaine restent une mine inépuisable de réflexions sur la nature humaine, même si le poète dans sa finesse et son indulgence a la délicatesse de la représenter sous des traits animaliers.

    Entre de nombreuses fables, celle des Animaux malades de la peste nous a semblé prendre un relief tout particulier dans les jours difficiles que nous traversons. La peste est une réalité du temps, pour La Fontaine. Elle sévissait  encore épisodiquement, en Europe aux 17ème et 18ème siècles. La peste  de Marseille en 1720 reste de tous ces épisodes le plus terrible et le plus connu. La cause de l’épidémie s’est trouvée être un non-respect de la quarantaine concernant des étoffes suspectes venues d’Orient.

  Pour en revenir aux Animaux malades de la peste, une production découverte sur Youtube, et mettant en scène des élèves et un maître particulièrement sympathiques,  et qui plus est, dans la cadre tout désigné du château de Voltaire, nous a définitivement conquis.

    La charmante leçon date de 2018, on ne peut donc la soupçonner d’être influencée par le climat et les circonstances régnant actuellement. Et pourtant…

    En guise d’analyses et de réflexions, nous avons donc décidé aujourd’hui, sans doute un peu paresseusement, de vous faire partager la richesse de celles du sympathique groupe, auquel nous adressons nos remerciements pour ce beau travail dans la bonne humeur !

https://www.youtube.com/watch?v=f8bs6JzBLH0

 

FLASH  DERNIÈRE

   Le Bien Public publie ce matin, en pleine page, un article intitulé « AUXONNE Politique locale Un candidat lance un appel à l’union communale »

    Un seul mot du titre, celui de « candidat » (aux municipales), ainsi que le sous-titre « un air de campagne électorale ? » inclineront sans doute le lecteur à s’interroger tant sur les intentions de la rédaction du  journal, que sur celles du « candidat »….

    En tout état de cause, pour le moment, comme le déclare une candidate : « C’est le maire Raoul Langlois qui reste tête de file [N.D.L.R. Chantecler : à défaut d’être tête de liste], bien évidemment, puisqu’il gère tout ce qui concerne l’aide alimentaire et les services à la personne, en lien avec l’agence régionale de santé et les services de l’état ».

    Affaire à suivre…

Leçons de La Fontaine par temps d'épidémie.jpg

Leçons de La Fontaine par temps d'épidémie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 8 avril 2020 (J+4130 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Analyses et réflexions

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Analyses et réflexions
6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 08:54

CHARMOY-CITY : HAGIOGRAPHIE PAR TEMPS D’ÉPIDÉMIE - du 06 avril 2020 (J+4128 après le vote négatif fondateur)

   De nos jours, « hagiographie » est un mot utilisé au sens péjoratif pour désigner une biographie outrageusement élogieuse. Au sens propre, celui que nous utilisons dans notre titre, c’est tout simplement la matière qui concerne la vie des saints.

   Avouons qu’en ces temps d’épidémie, où il arrive bien souvent, dans le vacarme médiatique, que l’on ne sache plus à quel saint se vouer, le sujet peut présenter quelque intérêt.

    Surtout si le saint en question est un saint réputé guérisseur par temps d’épidémie.

    Surtout si le saint en question est représenté en bonne place dans notre paysage patrimonial local.

    Il figure sur la façade de notre actuel hôpital construit entre 1843 et 1863.

   Nous devons en  remercier nos administrateurs locaux du temps, en particulier Phal-Blando qui fut d’abord l’architecte du bâtiment, avant d’être le maire de notre ville de 1860 à 1870.

    L’illustration du jour de Claudi vous permettra  d’admirer cette statue, tout en restant confiné.

   Regardant l’hôpital depuis la rue Colonel Denfert, on peut découvrir à l’extrême gauche la statue d’un pélerin, coquille cousue sur le chapeau. Il soulève de sa main gauche son manteau, dévoilant sa cuisse gauche sur laquelle son index désigne un point. Un petit chien portant quelque chose dans sa gueule est assis à sa droite.

    Le saint en question est SAINT ROCH, dont le nom reste attaché à l’épidémie de peste noire du 14ème siècle. Ce qu’il montre, par décence, sur sa cuisse c’est un bubon (ganglion infecté), stigmate de la peste, situé en fait à l’aine.

   Parti en pèlerinage à Rome au temps de l’épidémie, ce montpelliérain, accomplit des miracles de guérison sur sa route. Il contracta à son tour la peste à Piacenza (Plaisance à 50 km au sud-est de Milan) sur le chemin de son retour. Réfugié dans un bois, il fut sauvé par un petit chien qui lui apportait son pain quotidien et finalement, guérit.

     La gravure de l’illustration qui résume la situation est explicite…

     À l’heure où tous les moyens de protection deviennent le grand sujet de prédilection, à l’heure, où l’on prêche que l’union sacrée plus que jamais s’impose contre le mal viral, la présence de cette statue de SAINT ROCH, généralement ignorée, prend un relief inhabituel.

Charmoy-City, hagiographie par temps d'épidémie.jpg

Charmoy-City, hagiographie par temps d'épidémie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 6 avril 2020 (J+4128 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire