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31 décembre 2020 4 31 /12 /décembre /2020 05:00

CHARMOY-CITY : NAPOLÉON CHEZ LES  LAPONS (2) - du 31 décembre 2020 (J+4397 après le vote négatif fondateur)

     Notre série Napoléon chez les Lapons continue avec cet article, le dernier de la calamiteuse année 2020 !

     Elle se poursuivra sur l’année 2021 que nous espérons un peu plus clémente !

     À cet effet, quoique sans grande illusion, la rédaction de Chantecler vous présente ses meilleurs vœux !!!

     Notre premier épisode de la série vous avait conduits en Russie avec l’Empereur

CHARMOY-CITY : NAPOLÉON CHEZ LES  LAPONS (1) - du 28 décembre 2020

     Plus modestement, le second nous ramènera d’abord dans notre bonne ville, terre d’élection des rennes de Noël. Rennes de fantaisie, sinon de Laponie

CHARMOY-CITY, VILLE REINE DES RENNES ? - du 24 décembre 2020

      Notre bonne ville, qui est bien entendu aussi, une étape d’importance dans le périple des années de formation du jeune Napoléon.

    À ce propos, signalons que le n°1 du magazine Le Point Hors-série de décembre 2020, consacre un article aux années d’apprentissage du jeune Napoléon dans notre bonne ville sous le titre « Auxonne (Côte d’Or) Le discret héritage napoléonien » (pp. 49-50).

     L’article s’ouvre sur ce constat sévère : « En quête de Napoléon, nous n’explorons pas Auxonne comme nous avons parcouru Brienne. Difficile d’y trouver un héritage ostensible de l’Empereur ». Par bonheur, l’enquêteur en mal d’héritage en ville se verra ouvrir la chambre de Bonaparte au Quartier éponyme occupé par la garnison.

    Et pourtant, jusqu’en 2012, on pouvait visiter un Musée Bonaparte occupant alors 3  niveaux  de la Tour Notre-Dame du Château, propriété de la commune.

    L’article cité plus haut, fait bien mention de cette Tour Notre-Dame, mais en signalant seulement que « De la Tour Notre-Dame on a une vue imprenable sur la Saône ». À voir !

    Il est vrai que depuis 2013, le Musée est fermé et que ses collections,  « héritage ostensible de l’Empereur » ont quitté la Tour après traitement des moisissures qui menaçaient des pièces fragiles dont le fameux petit chapeau (« Même le chapeau Napoléon est attaqué » Cf. Le Bien Public du 15 mars 2014 « CÔTE-D’OR PATRIMOINE Auxonne : un projet pour le musée malade »

    L’un de nos articles, déjà ancien, rappellera utilement, au lecteur non spécialiste, la chronologie des actions entreprises en faveur du musée ainsi que les avatars de celui-ci au cours du quart de siècle passé.

CHARMOY-CITY : AVATAR(S) POUR UN MUSÉE (3)  - du 16 octobre 2017

     Et pourtant, dans le courant de l’été 2016, le touriste visiteur potentiel de l’« héritage ostensible de l’Empereur », pouvait encore lire en page 10 du Côte-d’Or magazine n° 163 de juillet-août 2016 : « Dans l’une des tours du château, Auxonne conserve précieusement et fièrement […] le chapeau du célèbre Corse. De quoi exciter l’imagination sur le chemin du retour. »

https://docplayer.fr/82665127-Cote-d-or-velo-a-la-carte-postale-magazine-la-mica-un-outil-au-service-des-collectivites-de-cote-d-or-a-lire-en-p.html

     Après cette promesse alléchante autant qu’excitante, mais aussi cause probable de plus d’une déception, reprenons maintenant quelques passages de l’article du Bien Public cité plus haut et paru le 15 mars 2014 en pleine campagne des municipales.

    Le chapeau de l’article précisait : « Dans la tour du château, les collections du musée Bonaparte sont attaquées par les moisissures. Un traitement d’urgence est engagé. »

    L’article, dans lequel s’exprimait l’adjoint à la Culture, faisait mention d’un PSC en cours en ces termes :

       « L’adjoint souligne, par ailleurs, qu’une réflexion sur le contenu du futur musée – le projet culturel et scientifique (PCS) – est engagée depuis plusieurs mois »

     Et le journaliste concluait : « Autant dire que ce futur musée devrait être l’un des projets phares… de la prochaine mandature ».

    Chacun connaît à présent la suite. Nouvelle déception ! Le musée est pour l’heure toujours fermé et ses collections entreposées depuis dans diverses réserves, inaccessibles au public pour une durée indéterminée, et comme « gelées » jusqu’au printemps hypothétique d’une réouverture.

    Comme l’Empereur l’avait été en Russie, voilà  donc son musée pris dans les glaces, gelé dans un confinement en réserve, dans l’attente d’une restructuration qui tarde !

    Développer les différentes décisions, déclarations et publications  relatives au Musée et à son avenir depuis 2014 dépasserait le cadre de cet article. Néanmoins, la préparation documentaire de notre série, nous a conduit à en faire l’inventaire.

      De cet inventaire, que nous n’avons pas l’intention de garder indéfiniment en réserve,  nous devrions offrir prochainement un panorama détaillé à l’examen de nos lecteurs.

     Cependant, au risque de décevoir ceux-ci, il nous faut à présent remplir notre contrat et justifier notre titre en parlant de façon plus substantielle de Laponie et de Lapons. Pas simple !!

    Alors adoptons aujourd’hui, pour y parvenir, un parallèle hardi capable de satisfaire non seulement les amis de l’Empereur et ceux des Lapons, mais tous les curieux en général.

    Idée de manœuvre : Suivre en parallèle, au fil de l’année 1795, les parcours de deux jeunes têtes couronnées en puissance : l’une impériale, Napoléon Bonaparte (1769-1821), l’autre royale Louis-Philippe  duc d’Orléans (1773-1850).

   Commençons par le futur empereur :

     Brillamment promu général de brigade commandant l’artillerie de l’armée d’Italie dès février 1794, Bonaparte traverse en 1795 une période difficile.  Se trouvant à Marseille où séjourne sa famille bannie de Corse, il reçoit début mai 1795, l’ordre de rejoindre l’Armée de l’Ouest (Vendée) et se met en route vers Paris.

      En chemin, il s’arrête une semaine en Côte-d’Or à la fin mai,  y partageant son séjour entre Châtillon-sur-Seine et Semur.  

    En juin 1795, ayant rejoint Paris, il est nommé général de brigade d’infanterie à l’Armée de l’Ouest (Vendée). Il se fait aussitôt « porter pâle » et mettre en congé de convalescence du 15 juin au 30 août, congé qu’il passe à Paris en demi-solde. (Source : Louis GARROS, Quel roman que ma vie ! Paris, 1947). Problèmes de santé et congés, pas vraiment une nouveauté dans le parcours du jeune Napoléon.

BONAPARTE À AUXONNE ou le Promeneur Solitaire Corse (10) - du 1er décembre 2017     

     Le futur roi Louis-Philippe qui, à Jemmapes (1792), avait combattu vaillamment, à 19 ans, dans les armées de la République sous les ordres de Dumouriez, passe avec lui à l’ennemi autrichien en 1793.

    Proscrit comme lui, il partage le sort de son chef, celui d’un traître honni des deux camps, tant des Républicains que des Émigrés. Pour comble de malheur, il est le fils du régicide Philippe-Égalité. Il n’a donc rien d’autre à faire que de se faire oublier.  

    « Fin juillet [1795], il accomplit un périple en Laponie, au-delà du cercle polaire ». (Source : Jérémie BENOÎT, « Le duc d'Orléans en Laponie », Histoire par l'image) et sera le premier Français à atteindre la Cap Nord.

      De son accueil en Laponie, le roi Louis Philippe garda sans doute un vif souvenir puisque cinquante ans plus tard, il faisait hommage de son buste en bronze aux descendants de ses hôtes. Madame Léonie d’Aunet en fera témoignage dans son livre Une femme au Spitzberg dont vous pourrez lire ci-dessous l’amusant extrait correspondant.

     En 1795, Napoléon, s’il sentit passer le froid de la disgrâce, ne découvrit pas celui de la Laponie, mais il eut, à son insu,  une liaison éphémère avec une future « reine des Lapons », en quelque sorte, la reine des rennes !

     En effet, dans le courant d’avril 1795, étant à Marseille où séjourne sa famille bannie de Corse, il s’y  fiance avec une Marseillaise de bonne famille, Désirée Clary (1777-1860).

     Ces fiançailles se révèleront sans avenir, puisque Désirée épousera en 1798 le Palois Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844), futur maréchal d’Empire au parcours houleux, qui accédera au trône du Royaume de Suède et de Norvège.

    Désirée, devenue Desideria règnera aux côtés de son époux sur le royaume de Suède et de Norvège et donc sur les Lapons !

   

    Coton pour Claudi d’illustrer un article aussi long et aussi baroque, et pas question de mettre la photo d’un phoque, ou d’un renne. Du coup, il s’est rabattu sur la Bibliothèque rose qui ne lui est pas étrangère

DES ROUGEOIEMENTS DE L’INCENDIE DE MOSCOU AUX RAYONS DE LA BIBLIOTHÈQUE  ROSE - du 05 décembre 2020

    À l’année prochaine pour la suite, et surtout lisez bien tout l’article !

   Après les amuse-gueule de facebook, ça vous paraîtra peut-être dur à avaler. Dur comme  une cuiller d’huile de foie de morue, mais ça pourra aussi vous fortifier au seuil  d’une année difficile.

FLASH DERNIÈRE

   Les vœux de Jacques-François et sa légende du Colibri nous ont Rabhi ! Il suffit d’y croire dur comme Pierre…. Rabhi

Voyagez en Laponie avac Madame Léonie.jpg

Voyagez en Laponie avac Madame Léonie.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 décembre 2020 (J+4397 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres