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  • Claude Speranza, Auxonnais
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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 06:15

CHARMOY-CITY : UNE ASCENSION TAMBOUR BATTANT - du 04 février 2019 (J+3701 après le vote négatif fondateur)

      Ruminer son désappointement, ça n’a jamais fait un programme !

CHARMOY-CITY : QUAND LES DÉSAPPOINTÉS NE POINTENT PLUS- du 31 janvier 2019

      Mieux vaut, en effet, se projeter vers l’avenir et des horizons nouveaux. L’horizon 2020 par exemple !

       Il y a quelques semaines, quelque part sur la toile, un article d’une page facebook mettait en exergue cette citation :

     « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite »

Henry Ford (1863 – 1947)

    À la bonne heure !

   Et le même article, de préconiser : « Se réunir, échanger, se confronter, s’entendre et s’écouter dans le but unique de construire, ensemble, l’Auxonne de demain. » Voilà bien un œcuménisme capable de réjouir  le magnanime et consensuel Conseiller Wilfried qui n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’auteur de ces lignes.

     La phrase qui suit s’avère en effet beaucoup moins œcuménique et plus conforme à l’esprit de chapelle bien senti : « Permettre l’ascension de l’équipe qui défendra nos idées, nos valeurs pour le bien de notre ville et de ses habitants ».

    Permettre l’ascension de l’équipe… et de son (sa) premier(ère) de cordée sans doute. En route pour la face nord des municipales 2020…

    Attention, il ne s’agit pas de permettre pour autant n’importe quelle ascension !

    Seule, en effet, semble permise celle « de l’équipe qui défendra nos idées, nos valeurs ».

     Quelles idées et quelles valeurs ?

     Des idées crédibles,  pour gens crédules sans doute ?

      Et puis….Attention ! Toute  tentative d’ « ascension personnelle... » inopportune, c’est-à-dire hors des chemins balisés et réservés de la compagnie sera sévèrement réprouvée !

     Mais où vas-tu donc pêcher ça Chantecler ? Au Club Alpin Charmoysien ?

     Oui ou presque…Disons… à la Joyeuse Compagnie des Cimes !

     Vous avez deviné où j‘ai pris ça maintenant ?

     Non, toujours pas ? Alors je vous en remets une petite louche :

     « Le projet de revitalisation du centre bourg se poursuit, mené tambours battant, par [N… R…], soutenue et portée par la majorité. 2019 verra les premiers coups de pelles de se projet, phare de l’horizon 2020 – 2026 ».

CHARMOY-CITY : AVIS DE REVITALISATION À LA POPULATION - du 17 mars 2018

     Un horizon qui se rapproche donc, et vers lequel nous sentons bien déjà, que nous emporte au son du tambour, une force ascensionnelle irrépressible !!

BONAPARTE ET LES GRIMPEURS DE LA LIBÉRATION - du 09 septembre 2017

  Sur la place d’Armes au son des tambours, notre ami Marcel, qui attend toujours le « clin d’œil » promis, s’interroge…

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY  À LA MADELEINE DE COMBRAY »

Charmoy-City, revitalisation rantanplan tambour battant

Charmoy-City, revitalisation rantanplan tambour battant

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 février 2019

 (J+3701 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Analyses et réflexions

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Analyses et réflexions
2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 06:37

CHARMOY-CITY ET ENVIRONS : IMAGES DE L’EMPEREUR ET PERSISTANCES  ROTINIENNES - du 02 février 2019 (J+3699 après le vote négatif fondateur)

    Rassurez-vous cet article n’est pas extrait d’une thèse d’optique !!!

     Il est destiné à détendre un peu nos lecteurs alors que le torchon brûle dans le Val de Saône.

    À prendre aussi  un peu de recul avant de poursuivre plus avant l’analyse de ce que Le Bien Public d’hier 1er février qualifiait de « Rififi entre Auxonne et la com’com’».

     Il est permis de penser que les causes lointaines de cette polémique sont à rechercher dans une rancœur mal digérée relativement aux scores électoraux désastreux obtenus en janvier 2017 par certains élus charmoysiens, s’estimant sans doute titulaires à vie de leurs charges électives.

   Dans cet équilibre instable, une goutte devait donc suffire à faire déborder le vase…

   Et cette goutte, ce fut le récent clash en CDAC,  impardonnable couac dans la symphonie décennale du soutien inconditionnel à une enseigne, morceau favori du maestro Raoul et de son orchestre de passionnés.

      Délaissant les pipeaux convenus et les trémolos de circonstance, des trublions importuns ont osé prétendre jouer leur propre partie et troubler l’hyper-harmonie du Val de Saône…Inqualifiable !

       Laissant passer les fêtes, (Cf. article du Bien Public d’hier) le maestro s’est donc fâché tout rouge.

      Si je n’avais pas le plus grand respect pour Arturo Toscanini dont les colères sont restées proverbiales, j’oserais dire que notre Toscanini du caddie, riboulant des yeux, a fini par casser sa baguette et  par morigéner l’orchestre dissonant qui avait fait une fausse note dans le concert idyllique du Charmoy !

TERRITOIRES ET GRANDE DISTRIBUTION : DE CHARMOY-CITY À LA CITÉ DES DUCS - du 27 décembre 2018

    Restons-en là pour l’actualité brûlante et passons à l’Histoire !

   Le Bien Public du 31 janvier dernier consacrait une page entière aux nouvelles napoléoniennes de Charmoy-City et des environs. Nous avions déjà évoqué la nouvelle en passant, dans un précédent article : 

CHARMOY-CITY : QUAND LES DÉSAPPOINTÉS NE POINTENT PLUS- du 31 janvier 2019    

     Ce 31 janvier dernier,  Le Bien Public titrait donc : « AUXONNE POLITIQUE LOCALE La municipalité aux petits soins pour le musée Bonaparte ».

    À la bonne heure !  Allant jusqu’à  sortir de notre réserve, nous oserons dire qu’il est temps pour le musée de sortir de ses réserves !

     Ou plutôt de ses sept coins, puisque ces réserves sont sept comme les Sept Nains, comme l’indique l’article !

     Espérons aussi qu’elles sont sèches ces sept réserves, aussi sèches que les chaussettes de l’archiduchesse !

    Après Toscanini, Offenbach et la grande duchesse de Gerolstein

https://www.youtube.com/watch?v=U1lQJ4Oc_VY

   En attendant l’ouverture de ce musée, nous proposons à nos fidèles lecteurs une lecture, ou une relecture, de notre modeste contribution à l’histoire de Napoléon Bonaparte…et, bien entendu, de son musée !

ALBUM BONAPARTE À AUXONNE ou le Promeneur Solitaire Corse

     Pour entrer dans le registre des anniversaires et commémorations, assez voisin de celui des musées, rappelons que l’année 2019 sera celle du 250ème anniversaire de la naissance de Bonaparte (15 août 1769). 

      Nous l’avions déjà précisé, toujours à propos du musée, dans un article précédent :

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019

     Revenons à présent au Bien Public du 31 janvier dernier. Après avoir dit un mot de l’article consacré à Bonaparte et placé sous le signe de l’aigle impérial, passons en bas de page, et sous le signe de la poule au pot, à un autre sujet.

      Il y est en effet question de Sully le ministre du bon Roy Henry IV, et de son tilleul, dans un article titré « VILLERS-ROTIN VŒUX Un agencement remémorant le tilleul de Sully »

     Mais quel rapport me direz-vous, entre Bonaparte et Henry IV, modèle de la Restauration qui succéda à l’Aigle abattu. Nous verrons, dans l’article, qu’il y en a un.

       Mais auparavant, une petite pause musicale rare, conjuguant elle aussi Bonaparte et Henry IV, et  tirée du film russe Guerre et Paix de Serguieï Bondartchouk (1966).

     La scène montre, durant la retraite de Russie, une nuit de novembre ou décembre 1812 dans une forêt de bouleaux.

     Des prisonniers français trinquent et fraternisent avec leurs camarades russes sur l’air de Vive Henry IV. Voyant au ciel de nombreuses étoiles, des soldats russes prédisent de bonnes moissons pour l’année qui vient.

 https ://www.youtube.com/watch?v=TeDuQCjyPeo

       Un morceau de cinéma plein d’humanité et une scène de réconciliation digne d’émouvoir le plus chagrin des « désappointés », car ce n’est pas une « Bérézina dans les urnes » que les braves grognards venaient alors de subir !

ALBUM « JANVIER 2017, OU LA BÉRÉZINA DANS LES URNES »

Un morceau qui devrait plaire à notre rassembleur Conseiller Wilfried !

Et puis, avouez que cette scène de film vous a un petit air de GJ avant l’heure !

      

     Quittant les bouleaux russes pour le tilleul rotinien, revenons à présent à notre article « VILLERS-ROTIN VŒUX Un agencement remémorant le tilleul de Sully ».

       Le premier édile rotinien y déclare : «  [pour 2019] nous allons privilégier selon nos possibilités, un agencement remémorant notre vénérable tilleul [N.D.L.R. Chantecler : à présent abattu] qui fut pendant des années le point d’orgue de notre village. Cette année, ce sera aussi les 150 ans de la mort de Napoléon qui venait courtiser une Rotinienne »

       Persistance rotinienne prévue donc, pour le tilleul.

     En adaptant un bon mot de pure tradition rotinienne, qui nous a été rapporté, nous osons dire : « Villers-Rotin sera-t-il le seul village de Bourgogne où les corbeaux volent sur le dos pour ne pas voir le tilleul en zinc ? »

            Quant au jeune artilleur soupirant de la Rotinienne, dont on sait qu’il mourut prématurément, c’est seulement en 2021 et non cette année que l’on commémorera, en fait, les 200 ans de sa mort

    Il est vrai qu’Hudson Love, son geôlier anglois aurait été bien trop heureux qu’il mourût en 1819, ne serait-ce que pour donner raison à l’édile rotinien.

    Claudi qui n’est ni « désappointé », ni « appointé » par personne,  vous offre une image attendrissante d’un village de notre belle Communauté CAP Val de Saône. Le temps des idylles avant celui du « Rififi » !

 

P.S. : nous saluons la patience et la pédagogie d’INFOS AUXONNE confronté, sur sa page facebook, à un débat sur la chasse au sanglier et à la bécasse !

Tiens, tiens...Encore un sujet très boisé !

CHARMOY-CITY : EN ATTENDANT Inf’Auxonne, ON PEUT LIRE INFOS AUXONNE - du 26 janvier 2019

Ajoutons qu’un compagnon censeur vient de déconseiller cette page. Nous posons cette question : un censeur peut-il être crédible lorsque dans ses arguments il semble confondre allègrement crédulité et crédibilité !!

     Ça, c’est pas croyable ! Il faut le voir pour y croire ! C'est les amateurs du français bien parlé qui vont être pour le coup DÉSAPPOINTÉS !

Villers-Rotin près Charmoy-City : Bonaparte et la petite Marie

Villers-Rotin près Charmoy-City : Bonaparte et la petite Marie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 février 2019

(J+3699 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 06:56

CHARMOY-CITY : QUAND LES DÉSAPPOINTÉS NE POINTENT PLUS- du 31 janvier 2019 (J+3697 après le vote négatif fondateur)

   [Le début de cet article a été modifié le 31/01 à 14 h00]    

        La presse du jour nous annonce que « la municipalité est aux petits soins pour le Musée Bonaparte ». C’était une bonne occasion pour nous de  reprendre la plume sur un sujet qui nous a longtemps tenu à cœur.

     Nous n’en ferons rien néanmoins car aujourd’hui, plus que la Lettre à Buttafuoco, c’est une autre lettre défrayant depuis peu le paysage polémique local qui retiendra notre attention.       

     Une lettre qui fait pourtant figure de complainte ou de goualante en regard des propos vigoureux et vengeurs du jeune Bonaparte dans sa Lettre à Buttafuoco

BONAPARTE À AUXONNE ou le Promeneur Solitaire Corse (11) - du 12 décembre 2017

      Nous ne nous livrerons pas à l’analyse détaillée de la récente lettre. Ce travail nous a semblé inutile et superflu ! Elle nous permettra néanmoins de célébrer opportunément un de ces mots qui disparaissent hélas du lexique de la start-up nation, pour se voir relégués au musée de la langue !           

           Ce mot devenu rare, c’est désappointement, même si dans sa forme positive et plurielle d’appointements il suscite toujours un intérêt certain.

        Désappointement, ça « c’est pas d’la pipe » ! Ça vous sent son Flaubert, voire son Daumier qui dessina la fameuse série satirique  Mésaventures et désappointements de Monsieur Gogo

      Le plus grand intérêt qu’a révélé pour nous la  publication récente de cette  lettre ouverte collective sur les réseaux sociaux est celui de relever une occurrence devenue rare de cette pépite lexicale chargée de mélancolie : désappointement !.  

Nous vous en livrons la citation : « Or, à notre grand désappointement, il est apparu dès le début de la mandature que la Commune d’Auxonne, qui est également Chef-Lieu de Canton, est systématiquement malmenée par cette nouvelle Communauté de Communes ».

      On verrait bien ça quelque part en Normandie du côté de chez la mélancolique Madame Bovary.

    De notre point de vue, ne serait-ce que par ce choix lexical, cette lettre mérite d’être prise en compte.

     Et pour attester sans ambages de l’attention que nous y avons porté, nous avons convoqué Gérard de Nerval et son célébrissime poème El desdichado, auquel fait écho Le désappointé, poème composé spécialement pour nos lecteurs et pour l’occasion par notre poète local Gérard de Nerval de Saône, qui y va, bien entendu, de sa petite référence proustienne !

     Car le temps presse de lifter et de relooker le visage fatigué de Charmoy-City dans l’objectif  ainsi qu’au prisme diapré d’une lecture revisitée de La Recherche.

    Mission accomplie et dont le résultat devrait bientôt être apprécié du public puisque que le compte-rendu sommaire du Conseil du 22 janvier précise en page 3 : « Livre « Du côté d’Auxonne » : un exemplaire de la maquette est remis aux membres pour consultation ». Cette information officielle vient corroborer les dernières informations que nous avions données sur le sujet.

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019

Pour plus de détails concernant les causes du « désappointement »

ALBUM « JANVIER 2017, OU LA BÉRÉZINA DANS LES URNES »

 Après Proust, place à Nerval maintenant !

Classiques du Charmoy, Gérard de Nerval en Val de Saône

Classiques du Charmoy, Gérard de Nerval en Val de Saône

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 janvier 2019

(J+3697 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
30 janvier 2019 3 30 /01 /janvier /2019 07:05

LE MAGE DU CHARMOY, VOYANTE HYPER-LUCIDE ? - du 30 janvier 2019 (J+3696 après le vote négatif fondateur)

     Inf’Auxonne n° 63 de janvier 2019 tombait lundi matin dans ma boîte aux lettres. Enfin de saines lectures ! Et que de bonnes nouvelles ces jours, dans les boîtes aux lettres !

     Et dès le lendemain, sans désemparer, la page facebook INFOS AUXONNE taclait la tribune libre passionnée de son quasi homonyme Inf’Auxonne en relayant fort judicieusement deux informations concernant des sujets sensibles évoqués  dans cette tribune : la fermeture des commerces au centre-ville et le feuilleton du Charmoy.

     Reconnaissons tout de même à la tribune libre de nos passionnés un talent sinon de clairvoyance, du moins de voyance car c’est vraiment très fort de café de rendre compte  d’un résultat avant même qu’il soit connu.

     En l’occurrence, d’annoncer le résultat d’un vote lors d’une  CDAC s’étant tenue le 21 décembre 2018 dans une tribune libre censée avoir été  signée six jours plus tôt, soit le 15 décembre, comme en fait foi l’imprimé !

CHARMOY-CITY : LA ZONE DU CHARMOY, THÉÂTRE  PERMANENT  DE L’AMBIGU ! - du 23 décembre 2018

    Bravo à INFOS AUXONNE, à son homonyme  Inf’Auxonne, et à notre impayable mage hyper-lucide du Charmoy !

https://www.youtube.com/watch?v=z444GQ4oAbY

     Et une petite pensée pour la chatte mélancolique qui n’aura plus de pelote !

    C’est court aujourd’hui, vous trouvez pas ?

    Patience… La prochaine fois on se rattrape avec un long article sur le thème de l’absence…une nouvelle pratique, semble-t-il, très tendance !

 

Flash dernière

  À lire un commentaire au tout récent communiqué de la page facebook de nos passionnés, immanquablement répercuté, sur leur page, par nos compagnons au doigt et à l’œil, il semble que notre Mage du Charmoy ait un concurrent sérieux en matière de prédiction en la personne de notre omniprésent, ubiquitaire et fort peu sectaire Conseiller Wilfried qui revendique à présent « le don de prédiction ».

   Un sincère bravo pour un homme qui sort du lot, notre Conseiller (non communautaire) Wilfried, notre nouvelle et sympathique Madame Arnica, notre pommade apaisante contre plaies et bosses qui jamais ne boude et ne fait pas de cacas nerveux !

 

Dernière minute

   Une relecture matinale attentive des commentaires au texte majoritaire victimaire montre que le Charmoy continue et continuera d’empoisonner longtemps l’atmosphère politique locale !

    Mais il est fini le temps du « cavalier seul » qui « partait au feu » glorieux !

    Bonjour la grande pleureuse "désappointée" et le chœur de ses thuriféraires inconditionnel(le)s qui ne pointent plus en commission, clamant leur injuste misère !

CHARMOY-CITY : NAGUÈRE CAVALIER SEUL, À PRÉSENT « ISOLÉ » - du 21 janvier 2017

Le  Mage du Charmoy et la chatte mélancolique

Le Mage du Charmoy et la chatte mélancolique

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 janvier 2019

(J+3696 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 06:55

QUID DE CHARMOY-CITY APRÈS LA PRISE DE DOLE ? (1) - du 28 janvier 2019 (J+3694 après le vote négatif fondateur)

    

     On peut faire d’un évènement diverses lectures : historique, sociologique, économique, politique…

      Aujourd’hui,  c’est à une rapide  lecture historique, ouverte et cum grano salis, comme il se doit, que nous nous livrerons  à propos d’une information publiée il y a un peu plus d’une semaine dans Le Progrès (édition Dole et Jura) en ces termes :

 « Jura Le groupe Leclerc rachète l’hypermarché Géant de Dole

C’est un coup de tonnerre dans l’univers de la grande distribution à Dole. Les groupes de distribution Casino et Leclerc viennent de tomber d’accord pour que ce dernier rachète six hypermarchés à son concurrent de Saint-Etienne.

Et parmi eux, le magasin Géant de Dole. C’est l’épilogue d’un feuilleton qui dure depuis des années, celui de la tentative, jusque-là vaine, du groupe Leclerc de s’implanter dans la première ville du Jura. »

    Ce « feuilleton qui dure depuis des années », le lecteur curieux en trouvera plus de détails dans les débuts  de notre dossier historique concernant l’« Histoire du Charmoy ».

    Cette « Histoire du Charmoy », dans ses origines au moins,  conjugue deux causes circonstancielles :

     tout d’abord, les réticences dôloises relativement à l’implantation d’une grande enseigne, et contrastant avec ces dernières, la complaisance dévouée de Raoul Langlois, maire de Charmoy-City, ci-devant Auxonne, à l’égard de cette même grande enseigne dont il a toujours soutenu inconditionnellement l’implantation, puis l’extension sur sa commune :

DIX ANS D’HISTOIRE DU CHARMOY OU LE CHARMOY POUR LES MULES ÉDITION 2018- du 19 novembre 2018

    C’est ainsi que, dès le 21 janvier 2012,  Le Progrès titrait à la suite d’une CNAC : « Après deux échecs à Brevans et Crissey, Leclerc obtient un feu vert à Auxonne »

Auxonne s’avérait être ainsi le « maillon faible » de la résistance doloise.

CNACS D’HIER ET DE DEMAIN - du 21 décembre 2016

Et, en 2014, c’est le Charmoy qui était « investi »

INVESTISSEMENTS  D’HIER  ET  D’AUJOURD’HUI - du 16 AOÛT 2014   

   Aujourd’hui, un concours de circonstances lié au déficit d’une enseigne concurrente ouvre à Leclerc, par d’autres voies que le Charmoy, le bassin de chalandise dolois.

     Commercialement parlant, Dole est donc finalement prise par l’enseigne qui la convoitait. Chacun voyant midi à sa porte, divers points de vue envisageront autant de conséquences diverses. Il est même possible que des conséquences inattendues se fassent sentir au Charmoy…

   À l’attention des déçus  et mécontents, comtois ou autres, rappelons aujourd’hui sans prétention et à titre de consolation, un fait d’armes de la gloire doloise.

     

   Le 15 mars 2018 Le Progrès annonçait la réédition du Siège de la ville de Dole  par Jean Boyvin, aux Éditions de La Passerelle.

     L’auteur de la première édition de ce texte (Dole, 1637) fut Jean Boyvin, un maire de Dole qui résista bravement au siège de 1636. L’esprit de résistance des Comtois était alors immortalisé par le célèbre : « Comtois rends-toi, nenni ma foy ! »

     Au cours des dix dernières années et encore tout récemment, le libraire-éditeur de l’ouvrage, Philippe Thiéfaine, a démontré,  dans la presse locale, l’esprit de résistance de la librairie traditionnelle. Nous le saluons ici.

     Avec Claudi, nos petits lapins du CMJ en apprendront aujourd’hui encore un peu plus. Avouez quand même que c’est plus classe que la chasuble et le sac plastique sous la Houlette !

 

Flash dernière

Le Bien Public titrait ce matin sur son site numérique

« CÔTE-D'OR - INSOLITE Labergement-lès-Auxonne : « Jamais chanceuse » aux jeux, elle gagne une voiture »

En photo, la gagnante à côté de la Twingo gagnée lors de la tombola des 65 ans de  l’UCIAA

Nous souhaitons bien sincèrement à l’UCIAA autant de chance que sa gagnante pour l’année 2019 !

CHARMOY-CITY : LE COMMERCE DE LA RUE THIERS NE SERA-T-IL BIENTÔT PLUS QU’UN SOUVENIR ? - du 16 janvier 2019

Histoires doloises 1636 siège historique 2019 siège d'une nouvelle enseigne

Histoires doloises 1636 siège historique 2019 siège d'une nouvelle enseigne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28  janvier 2019

(J+3694 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Visions d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 08:16

CHARMOY-CITY : EN ATTENDANT Inf’Auxonne, ON PEUT LIRE INFOS AUXONNE - du 26 janvier 2019 (J+3692 après le vote négatif fondateur)

    Aux dernières nouvelles, la sortie officielle de Du côté d’Auxonne ne semblerait pas encore être imminente.

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019

    Patience ! Le numéro 63 d’Inf’Auxonne, notre trimestriel préféré, ne devrait pas tarder, quant à lui,  à sortir.

     Encore une fois, son édito et sa tribune libre (plus libre tu meurs !) retiendront toute notre attention. Rendez-vous compte que dans cette tribune libre, on peut même trouver l’adresse mel de notre blog !

      Soyons justes aussi de  reconnaître que dans Inf’Auxonne, magazine au poil pour ceux qui ont le droit d’y écrire, on trouve aussi de bonnes plumes. Des plumes qui travaillent !

CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018

Attention !   

   Dans la confusion régnante en matière de communication il convient de ne pas confondre le traditionnel et inimitable Inf’Auxonne disponible sur papier et en téléchargement, qui pour l’heure ne fut jamais imité, sinon dans quelques illustrations de notre blog, avec une page facebook récemment émergente (première publication du 12 janvier dernier) intitulée INFOS AUXONNE.

    Exigez donc l’information auxonnaise, la seule, la vraie. Demandez Inf’Auxonne !

    N’empêche que le jeune INFOS AUXONNE semble s’être acquis en un temps record une audience dépassant largement celle de nos compagnons et même celle de nos passionnés…

   S’appuyant largement sur l’actualité de la presse locale, il ouvre le débat sur des questions diverses, s’efforçant de modérer, sans toutefois les zapper, les commentaires suscités.

   En attendant la parution d’Inf’Auxonne, son presque homonyme, nous avons pris la récente habitude de consulter INFOS AUXONNE. Ça peut être inégal, mais ne ça manque pas de vie et d’intérêt. Défauts et qualités de jeunesse qui ne concernent plus guère Inf’Auxonne.

   Comme de bien entendu, le Conseiller Wilfried s’est déjà manifesté sur INFOS AUXONNE ! C’est tout à son honneur ! Lui qui a déjà collé notre adresse mel de blog sur Inf’Auxonne, comme Shepard, le Stars and Stripes sur la Lune ! 

   Pour rester bref, en matière de comparaison, et pour entrer dans le registre œnologique, nous dirions que le cru réputé de garde Inf’Auxonne commence à prendre un fort goût de bouchon, tout en présentant des signes inquiétants de casse et de madérisation. Quant au jeune INFOS AUXONNE, c’est curieux, il  présente déjà un arôme très fortement boisé, ce qui pourrait laisser à penser qu’il est issu de vignes sylvestres des Crochères poussées à l’ombre des fûts de chêne !

     Mais il est généreux et chauffe bien…au bois !

      Bon courage quand même au nouveau cru, car 2020, c’est encore loin ! Et si durer est généralement le premier souci d’un élu, ça peut devenir aussi celui d’un directeur de publication ! Nous en savons quelque chose !

   2020, c’est encore loin ! Et d’ici-là, il faut savoir qu’on aura encore quelques bouteilles d’Inf’Auxonne à vider jusqu’à la lie ! Et sûr qu’elles ne vaudront plus jamais le cru du siècle !

LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

    Aux dernières nouvelles, on peut consulter sur INFOS AUXONNE une statistique  des présences et absences des élus aux séances du Conseil municipal. INFOS AUXONNE, le nouveau DRH de nos édiles !?

     À propos de cet absentéisme chronique, tant de certains conseillers, que de public en général, le DRH INFOS AUXONNE, en réponse à un commentaire du conseiller Wilfried,  attribue une cause :

    « Il y aurait peut-être plus de public, et de conseillers, si c'était de vrais conseils, et pas une formalité de votes … ».

    Cet argument nous semble tenir la route. Ajoutons à cela, la disposition de la salle et l’incommodité des strapontins. Essayez-les donc, si vous en doutez, ces maudits strapontins !  Et vous verrez que ce n’est pas le genre de sièges que l’on brigue !

    Pour finir nous rediffusons un document qu’on peut lire tranquillement dans un fauteuil et qui concerne les archives d’une séance historique et d’un vote particulièrement scabreux… et de ses suites.

. Ce document pose la question de la transparence et de l’intelligibilité de certains débats…et conséquemment de l’utilité d’y assister !!

  

    Aujourd’hui Claudi adresse un clin d’œil en passant au Conseiller Wilfried qui communique pleins gaz. Et dont il salue le courage de répondre posément aux questions « sadiques » d’un courageux anonyme masqué avant le Carnaval !!

  Faire un clin d’œil au Conseiller Wilfried qui se démène,  c’est plus facile et plus marrant, et surtout ça demande moins de Recherche  qu’un clin d’œil à ce vieux Marcel ! Pas celui du fameux drapeau tout neuf, celui de La Recherche bien sûr !

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY  À LA MADELEINE DE COMBRAY »

Charmoy-City, une pointeuse pour les absents au CM

Charmoy-City, une pointeuse pour les absents au CM

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 janvier 2019

(J+3692 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 06:17

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019 (J+3691 après le vote négatif fondateur)

     Comme nous l’avons déjà signalé, nous n’envisagions pas de consacrer autant de numéros dans l’attente de la parution d’un ouvrage photographique annoncé  officiellement par décision édilitaire N° 32-2018 du 14 mai 2018, pour une livraison à 1000 exemplaires prévue le 5 novembre 2018, sous le titre initial « Portraits d’Auxonne ».

RÉFLEXIONS  ÉDITORIALES AUTOUR  D’UNE « NOUVELLE GALERIE CHARMOYSIENNE » - du 23 septembre 2018

   Depuis, l’ouvrage programmé a changé de titre. Exit « Portraits d’Auxonne », bonjour « Du côté d’Auxonne ».

    Le quidam chenu s’interroge sur ce nouveau titre et, bonhomme, se dit : « « Du côté d’Auxonne » c’est bien entendu une référence au « petit vin blanc » et à son refrain « Du côté de Nogent ». Eurêka ! J’ai trouvé ! Voilà une référence aux super-guinguettes de l’été ! »

https://www.youtube.com/watch?v=xzBjR11MQ6Y

   Tu erres Pépère ! T’es pu dans l’coup Papa ! Tu lis donc pas le journal ! On en apprend pourtant beaucoup dans le journal et puis surtout les « Portraits d’Auxonne » n’y manquent pas ! Le poids des mots, le choc des photos ! Et des sujets de poids aussi parfois !

LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY  - du 4 août 2018

    Après les « Portraits d’Auxonne » revenons « Du côté d’Auxonne » !

    Non et non ! Pas « Du côté de Nogent » Pépère !

    Laisse tomber ton accordéon, les guinguettes et les gisquettes, Pépère !

  « Du côté d’Auxonne », ça rime avec « Du côté de chez Swann » ! Une fois pour toutes, tu n’as qu’à lire le journal !

   Votre serviteur lit le journal et Proust aussi pas mal ! Il faut savoir être éclectique ! Il lit même Inf’Auxonne et ses superbes éditos !

    De sa lecture de Proust et du journal, il a tiré un feuilleton passionnant rassemblé dans un grand album, où il reste sans doute encore pas mal d’images à coller au train où vont les choses !

ALBUM « DE L’OIGNON DE CHARMOY-CITY  À LA MADELEINE DE COMBRAY »

    Assez de baratin, mon gros lapin ! Passons à la nouveauté !

    Dernières nouvelles littéraires donc !

    Enfin du nouveau ! Une maquette de l’ouvrage à paraître intitulé « Du côté d’Auxonne »,  a donc fait le tour de la table de nos conseillers réunis mardi dernier. Ils ont pu la feuilleter à loisir…ou presque.  L’un deux m’a confié y avoir découvert une magnifique photo de chasse à courre.

    Et voilà, je n’en sais pas plus ! Sauf que le titre n’a pas changé, il est toujours un rien proustien et fait toujours écho, sinon aux trompes de chasse « Taïaut ! Taïaut ! », du moins à « Du côté de chez Swann » !

    Pour la date parution, on n’en sait pas plus, toujours pas de bon à tirer. 

    Lors du conseil, toujours, il a été précisé que la parution pourrait coïncider avec un évènement d’importance. Cet évènement, semble-t-il, reste à trouver…

    Le 250ème anniversaire de la naissance de Bonaparte (15 août 1769) peut-être ?

     Mais est-ce vraiment probable quand notre adjoint à la Culture déclare tout bonnement envisager de ne plus lier le nom de notre  futur musée à celui de Bonaparte ! Musée Lapostolle peut-être ?

    On reste dans le vague et l’expectative !

    Ne pouvant toutefois rester indifférente à cette première apparition quasi publique de l’ouvrage, notre rédaction marque l’évènement en ajoutant un nouvel épisode à notre feuilleton proustien ! 

    Cet épisode sera un clin d’œil, tout à la fois, au troisième tome de La Recherche, Le Côté de Guermantes, et à la chasse à courre qui par les temps qui courent, n’a pas trop bonne presse.

   Nous y retrouverons aussi une vieille connaissance de nos fidèles lecteurs : Robert de Saint-Loup.

    Citons d’abord le passage du Côté de Guermantes dont nous nous sommes inspiré :

« Mais alors, j’avais connu Saint-Loup ; il m’avait appris que le château ne s’appelait Guermantes que depuis le XVIIe siècle où sa famille l’avait acquis. Elle avait jusque-là résidé dans le voisinage, et son titre ne venait pas de cette région. Le village de Guermantes avait reçu son nom du château auprès duquel il avait été construit […]. Quant aux tapisseries, elles étaient de Boucher, achetées au XIXe siècle par un Guermantes amateur, et étaient placées, à côté de tableaux de chasse médiocres qu’il avait peints lui-même, dans un fort vilain salon drapé d’andrinople et de peluche » ((À la recherche du temps perdu Tome II, p. 314-315 Édition de la Pléïade, 1988)

    Voilà donc Saint-Loup conduisant le narrateur dans le château de sa famille et lui en présentant les célèbres tapisseries voisinant avec les médiocres tableaux de chasse d’un ancêtre.

    Ce Château de Guermantes de fiction aurait été inspiré à Proust par un château normand bien réel, le château de Balleroy. Proust aurait découvert ce Château en compagnie du peintre Helleu lors de son voyage de Normandie en 1907.

     Le jeune monégasque Agostinelli, alors âgé de dix-neuf ans chauffeur et secrétaire fort apprécié de l’écrivain, conduisait Marcel souffrant,  relevant du deuil de sa mère, et âgé d’à peu près le double, sur les lieux touristiques de la province.

    L’ancêtre Guermantes auteur de « tableaux de chasse médiocres » pourrait donc bien avoir été inspiré à Marcel Proust par le peintre animalier Albert de Balleroy (1828-1872) dont les scènes de chasse à courre ont toujours une certaine cote dans les ventes.

http://www.artnet.fr/artistes/albert-de-balleroy/

     Voici donc les rêveries et développements que nous pouvons d’avance proposer aux futurs lecteurs de l’ouvrage toujours à paraître « Du côté d’Auxonne », le jour où ils pourront enfin admirer la photo de chasse à courre entrevue mardi dernier par nos happy fiew charmoysiens.

    À l’œuvre cynégético-animalière de l’artiste Guermantes-Balleroy, Claudi a librement ajouté et mis en scène un chef-d’œuvre inédit d’inspiration sylvatico-charmoysienne, présenté et commenté pour vous par l’inimitable maréchal-des-logis du 8ème Chasseurs à Cheval, Robert de Saint-Loup.

À suivre ?

 

De Combray à Charmoy-City, tableau de chasse à courre en Crochères

De Combray à Charmoy-City, tableau de chasse à courre en Crochères

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 janvier 2018  (J+3691 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 08:35

CHARMOY-CITY : PAR BONHEUR,  L’ONCLE MACQUART N’AVAIT PAS DE PANHARD (2ème ÉDITION)  - - du 23 janvier 2019 (J+3689 après le vote négatif fondateur)

     Une petite resucée de Zola déjà parue il y a un peu plus d'un an (le 20 janvier 2018) à l’occasion d’une nuit brûlante.

    L’actualité des dernières 48 heures : « Feux de poubelles à Chenôve et Dijon et incendie de voiture à Auxonne, les sapeurs-pompiers ont eu fort à faire lundi soir. » (Cf. Le Bien Public ) nous ramène aujourd’hui à Zola.

    Mais pourquoi Zola, alors que depuis plusieurs mois on ne parle que de Proust.

    Oui ! Vous n’êtes pas au courant ? Pas possible ?!

    On ne parle que de ça dans les salons culturels charmoysiens, à propos d’un ouvrage programmé  par décision édilitaire N° 32-2018 du 14 mai 2018, ouvrage dont la livraison était prévue pour le 5 novembre dernier et dont le retard fait piaffer d’impatience les cercles littéraires charmoysiens et tous les proustiens de France et de Navarre !

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (1)- du 11 octobre 2018

     Hier soir, quand même, la maquette a fait le tour de la table de nos conseillers réunis. L’un deux a pu y découvrir une magnifique photo de chasse à courre : « Taïäut ! Taïaut ! ». Un sujet qui était justement en débat chez nos édiles ! Bien vu dans le paysage charmoysien !

     Pour le quidam, il faudra encore attendre. Vous me direz, y’a pas l’feu au lac !

     Alors en attendant Marcel, et Du côté d’Auxonne,  un p’tit coup d’Émile, les copains !

 

      La saga des Rougon-Macquart d’Émile Zola se déroule sur un cycle de vingt  romans, de La fortune des Rougon (1871) au Docteur Pascal (1893) en passant par L’Assommoir (1877) et Germinal (1885).

      C’est au Docteur Pascal que nous emprunterons l’argument de notre article, de pure fantasy, non sans avoir rappelé au préalable les préoccupations hygiénistes autour de l’hérédité qui sous-tendent les romans naturalistes de Zola, au premier chef desquelles le problème social de l’alcoolisme.

     Posons le décor de la scène du roman qui nous intéresse. L’été à la campagne, la charmante propriété des Tulettes de l’Oncle Macquart, épicurien et solide buveur de 84 ans, oncle du  Docteur Pascal. Le docteur arrive en visite chez son oncle accompagné de sa nièce Clotilde et du petit Charles. Ils trouvent la porte du vestibule grande ouverte et, geignant sur le seuil, le chien du maître des lieux. Où est donc passé l’Oncle Macquart ?

   Laissons la parole à Zola :

« Pascal, envahi d’une crainte, ne put retenir l’appel inquiet qui lui montait aux lèvres.

‒ Macquart !...Macquart !

   Personne ne répondit, la maison gardait un silence de mort avec sa seule porte grande ouverte, qui creusait un trou noir. Le chien hurlait toujours.

Et il s’impatienta, il cria plus haut :

‒ Macquart !...Macquart !

[…] Peut-être l’oncle dormait-il »

   Cependant, ayant poussé la porte de la cuisine, Pascal est suffoqué par une atroce odeur de brûlé. Il ouvre les volets et le spectacle qu’il découvre l’emplit d’étonnement

    « Chaque objet se trouvait à sa place ; le verre et la bouteille de trois-six [N.D.L.R. : alcool très fort, à environ 80° G.L.]  vide étaient sur la table ;  seule la chaise où l’oncle avait dû s’asseoir, portait des traces d’incendie, les pieds de devant noircis, la paille à demi brûlée. Qu’était devenu l’oncle ? Où donc pouvait-il être passé ? Et, devant la chaise, il n’y avait, sur le carreau, taché d’une mare de graisse, qu’un petit tas de cendre, à côté duquel gisait la pipe, une pipe noire, qui ne s’était pas même cassée en tombant. Tout l’oncle était là, dans cette poignée de cendre fine […]

      « C’était le plus beau cas de combustion spontanée qu’un médecin eût jamais observé. Le docteur en avait bien lu de surprenants, dans certains mémoires, […]. Lui-même, jusque-là, s’était méfié, n’avait pu admettre, comme les anciens, qu’un corps, imprégné d’alcool, dégageât un gaz inconnu, capable de s’enflammer spontanément et de dévorer la chair et les os. Mais il ne niait plus, il expliquait tout d’ailleurs, en rétablissant les faits : le coma de l’ivresse, l’insensibilité absolue, la pipe tombée sur les vêtements qui prenaient feu, la chair saturée de boisson qui brûlait […] » (Émile Zola, Le Docteur Pascal, Paris, Charpentier, 1893, pp. 231-232)

       Comme dit Zola « C’était le plus beau cas de combustion spontanée qu’un médecin eût jamais observé ». Combustion spontanée. À la différence de Jeanne la Pucelle, l’oncle Macquart avait donc pris feu tout seul, autrement dit spontanément.

     Par bonheur l’oncle Macquart n’avait pas de Panhard ! Passe pour la combustion « spontanée » de  l’oncle Macquart, mais imaginez un peu la combustion « spontanée » de sa Panhard ! Zola n’avait pas prévu ça !

Les nuits de Charmoy-City...Zola n'avait pas tout prévu

Les nuits de Charmoy-City...Zola n'avait pas tout prévu

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 janvier 2019  (J+3689 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Culture

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Culture
22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 09:39

CHARMOY-CITY : HUMBLE SUGGESTION, PLUTÔT QUE DOLÉANCE,  POUR UN CAHIER DES CHARGES - du 22 janvier 2019 (J+3688 après le vote négatif fondateur)

     Sur le site de notre bonne ville, nous n’avons pas manqué de noter, apparu hier, un avis de mise à disposition par notre municipalité, d’un cahier de doléances, désormais disponible « dans la salle d’attente du CCAS aux heures d’ouverture du service ».

    La page facebook d’un conseiller d’opposition, qui avait déjà installé ses cahiers à lui, n’a pas manqué de relayer cette information avec une appréciation que l’on pourrait résumer ainsi : « C’est pas trop tôt ! », mais beaucoup plus courtoise néanmoins.

CHARMOY-CITY : « LES CAHIERS DE L’AVENUE » - du 14 janvier 2019

     Dans un autre registre, le lieu de dépôt du nouveau « registre »,  dans la salle d’attente du CCAS, qui marque sans doute le caractère social de la démarche, a inspiré ce couplet à votre serviteur, ainsi que les réflexions qui le suivent ;

 

      Stances pour une doléance

      

      Dans la salle d’attente, c’est là qu’il vous attend

      Celui que l’on attendait tant !

      Le nouveau porte-voix du beau pays de France,

      Du peuple souverain la chance !

 

      Sur l’auguste registre, à l’État on s’adresse

      Afin que le débat progresse !

      Je doute des effets de ce registre ouvert

      À notre Président je viens le dire en vers !

   

   Moins poétiquement maintenant, et plus prosaïquement, j’écris cette petite remarque sur le cahier de doléances municipal.

   Notre adjointe multi-fonctions, aux compétences aussi nombreuses qu’étoiles au firmament, oui maman !, n’est-elle pas toute désignée pour engerber, dans son cahier des charges télescopique autant qu’extensible, cette nouvelle mission « cahier de doléances ».

CHARMOY-CITY : REVUE DE PRESSE EN NÉGATIF- du 13 décembre 2018

 

P.S. : petite remarque en passant, le fameux questionnaire concernant un livre à paraître a disparu dans le même temps que l’annonce « cahiers » apparaissait…

     Le petit oiseau proustien tant attendu, serait-il enfin sur le point de sortir ?

CHARMOY-CITY : ÉTRENNES LITTÉRAIRES - du 02 janvier 2019

 

Charmoy-City, : stances au cahier pour  une doléance

Charmoy-City, : stances au cahier pour une doléance

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22  janvier 2019 (J+3688 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Figures libres
21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 08:21

CHARMOY-CITY : COMME… COMME UN COUP DE FROID AU CAVEAU - du 21 janvier 2019 (J+3687 après le vote négatif fondateur)

   « Comme… Comme un coup de froid au caveau », ne  trouvez-vous pas pas que ce titre bégayant a de quoi faire trembler ? Il sonne comme un titre de polar ou de comédie dramatique !

     Tiens ! À propos de comédie dramatique nous assistions samedi soir au spectacle annuel de « Diverti’Saône ».  Salle bondée et ambiance assurée !

     Voilà qui console de certains fours revitalisants !

CHARMOY-CITY : CONCERTATION, QUAND LES GILETS JAUNES FONT  L’APPOINT  - du 18 janvier 2019

     Une fois encore, je tirerai mon chapeau bien bas au Conseiller Michel-Pierre dont j’envie sincèrement les talents de scène et le cran !

     Il avoue ne pas aimer le saut à l’élastique, mais je suis certain que le punching-ball et la corde à sauter n’ont plus de secret pour lui ! Bravo encore et merci pour ses prestations de tous ordres sur scène !

https://www.youtube.com/watch?v=pi_Uj2OjP-0

     Ne voyez dans cet enthousiasme aucune flagornerie de ma part, une chose est sûre, le kiné sait faire son ciné ! Quand d’autres passionnés préfèrent travailler en coulisses, le Conseiller Michel-Pierre affronte sans complexes les feux de la rampe ! Bravo ! Bravissimo !

ENTOURLOUPES DU CHARMOY, HUIT ANS APRÈS, ON FAIT LA LUMIÈRE - du 17 décembre 2016

     Il y a deux ans déjà, d’ailleurs, en marge d’un « mariage amer », nous avions, sans le nommer, félicité notre artiste !

CHARMOY-CITY : LES JOIES DU MARIAGE - du 23 janvier 2017

     Pour ne pas faire trop de jaloux, citons la somptueuse prestation musicale de l’Harmonie Auxonne Val de Saône, vigoureuse charpente sonore du spectacle, ainsi que quelques belles prestations chorégraphiques, notamment la deuxième partie de « Pirates ».

      À noter, qu’en maître de ballet fort placide, notre ami Serge conduisait sur fond d’affiche de voyage hellène, un précautionneux sirtaki spécial arthrose, en référence à Zorbec le Gras.

     Mais, s’il sirtakise pépère, notre Serge a plus d’une corde à son arc ! Il sait encore égrener, avec une diction inimitable, tout un chapelet de citations d’emballage de papillotes, sentences pathético-désopilantes au fort parfum existentiel !

    Du genre : « Familles recomposées, on ne parle plus que d’ça ! Chez moi, c’est la famille décomposée, ils sont tous morts ! »

    Une bouffée d’air frais dans le caveau de famille !

    Nous y voilà presque. Oui, nous y voilà presque…Mais où donc ??? Au caveau, pardi !

    Notre transition est tirée par les cheveux, certes, mais nous pouvons enfin justifier notre titre bizarre ! Une citation y pourvoira !

    « Ce caveau […] qui est une très belle salle, nous saisit un peu par la température qui y règne quand on arrive. Mais  je ne doute pas que l’ambiance se réchauffe et fasse l’essentiel »

    Non, ne vous fiez pas aux apparences ! Ce n’est pas une réplique de Juliette dans la célèbre pièce de l’immortel Shakespeare !

    Vous donnez votre langue au chat ? Oui ?

     Parfait !  Vous trouverez ces paroles rapportées dans…Le Bien Public d’hier dimanche 20 janvier. Plus précisément dans un article intitulé « AUXONNE  INTERCOMMUNALITÉ Des chantiers ambitieux cette année ».

     Le chapeau de l’article pose le décor : « Mercredi soir, Marie-Claire Bonnet-Vallet, présidente de la communauté de communes Auxonne-Pontailler-Val de Saône, a présenté ses vœux pour 2019 au caveau du château Louis XI à Auxonne. »

     Les thèmes abordés habituellement dans notre blog, n’occupant pas une place notable dans l’article nous ne ferons pas de celui-ci un commentaire détaillé.

       Tiens ! À propos de détail, l’article est illustré par une photo légendée : « Les vice-présidents entouraient la présidente lors de son discours »

    Peut-être aurait-il été plus judicieux et prudent d’user de l’article indéfini et d’écrire : « Des vice-présidents entouraient la présidente lors de son discours »

     C’est vrai, que les familles recomposées, ça ne convient pas à tout le monde…

     Il arrive même que l’élargissement d’une famille vienne bouleverser les petits arrangements consensuels qu’on avait fini par y établir.

     Pour illustrer notre article, Claudi a choisi de mettre une petite touche de nostalgie. Il recycle en la rafraîchissant l’illustration d’un article d’avant l’élargissement de la famille Val de Saône…

    Quand les votes en commission sur le Charmoy résonnaient encore d’une seule voix !

BILAN : DES POULES,  DU COMPOST ET UN HYPER AU CHARMOY - du 27 décembre 2016

 

Flash dernière :

   Le Progrès (édition Dole et Jura) publiait samedi dernier l’information suivante ;

« Jura

Le groupe Leclerc rachète l’hypermarché Géant de Dole

C’est un coup de tonnerre dans l’univers de la grande distribution à Dole. Les groupes de distribution Casino et Leclerc viennent de tomber d’accord pour que ce dernier rachète six hypermarchés à son concurrent de Saint-Etienne.

Et parmi eux, le magasin Géant de Dole. C’est l’épilogue d’un feuilleton qui dure depuis des années, celui de la tentative, jusque-là vaine, du groupe Leclerc de s’implanter dans la première ville du Jura. »

     Quand on sait que le site du Charmoy avait été finalement choisi, il y a plus de dix ans, suite aux refus dolois, cela donne à réfléchir.

     Après le coup de froid au caveau,  verra-t-on le coup de tonnerre au Charmoy !

     Pour les curieux d’histoire :

DIX ANS D’HISTOIRE DU CHARMOY OU LE CHARMOY POUR LES MULES ÉDITION 2018- du 19 novembre 2018

Charmoy, regrets sur une harmonie perdue

Charmoy, regrets sur une harmonie perdue

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21  janvier 2019 (J+3687 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse