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28 octobre 2022 5 28 /10 /octobre /2022 10:04

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (3) - du 28 octobre 2022 (J+5063 après le vote négatif fondateur)

 

La figure incontournable de l’Empereur nous avait distrait de notre chronique « AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE »

BONAPARTE À AUXONNE, PARFUMS ET REMUGLES DE L’HISTOIRE - du 26 octobre 2022

Nous prions nos fidèles lecteurs de nous en excuser et la reprenons aujourd’hui pour un nouvel épisode. Les lecteurs qui prendraient notre train en marche pourront se reporter aux épisodes précédents grâce au lien ci-dessous.

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (2) - du 20 octobre 2022

Mais il nous faut présenter auparavant la source à laquelle nous avons puisé notre inspiration du jour. Citer ses sources précisément n’est-elle pas en effet la moindre des politesses qu’un auteur publiant un texte doit à ses éventuels lecteurs ?

Notre bonne ville s’honorait, il y a quelques années encore, de la présence d'un plasticien et auteur en vue. De tous les talents dont le bonhomme se prévalait, le plus apprécié et le plus populaire restera sans doute celui de diffuseur d’annonces publicitaires.

Tous les anciens se souviennent en effet du Bloc Note Intellectuel Auxonnais auquel devait succéder le fameux Notin.

Des gratuits riches en publicités et hauts en couleurs qui de toutes nos chaumières faisaient le bonheur et qui pendant près de 15 ans ponctuèrent l’entrée de notre bonne ville dans le nouveau siècle, entre déclin du commerce de centre-ville et avènement d’un hypermarché au Charmoy...

Dans un style inimitable (les méchants diront imbitable), son rédacteur savait faire vibrer la fibre de ses lecteurs, et nous devons reconnaître que ses écrits divers furent alors pour notre blog une source d’inspiration majeure ! Qui fit le bonheur et la joie de nos lecteurs !

Pour les non connaisseurs, donnons au préalable un bref échantillon des productions de l’auteur du Bloc Note Intellectuel Auxonnais.

 

 

Revenons à présent à nos moutons. Aujourd’hui donc, nous emprunterons très modestement, pour illustrer notre Grande-Rue vue côté Dole une production du rédacteur de Notin (que nous citons comme il se doit). Il s’agit d’un texte magique intitulé Auxonne : le Rond Point de la Poste paru dans Notin numéro 3 de 2011 en page 10. Bonne lecture ! :

« D'une architecture revisitée, ce lieu induit une aura indéfinissable. Une multitude d'émotions évoquent les identités remarquables des événements sociaux et d'urbanisation face à l'avenir. Aujourd'hui, le passé se conjugue avec le présent. En effet, la Porte de Comté jouxte avec ce qui, il y avait encore peu de temps, constituait l'avenir (la centralisation, préparation, conditionnement et mise en expédition des productions maraîchères locales). A présent l'immeuble de la poste assorti de son rond point restitue une douceur géométrique. L'amplitude qui s'en dégage met en exergue la fluidité des lignes et des volumes ; comme pour polariser une grande puissance aérienne. Sur un autre azimut, à l'extrémité du boulevard Pasteur apparaissent les formes stigmatisées du quartier Bonaparte. En projetant le regard derrière soit, la rue Emile Gruet persiste à présenter l'allégresse du passé. Puis enfin, la rue du Colonel Redoutey en direction de Dole sculpte le futur commercial. Mais c'est aussi, la rue de l'expression artistique. Il y a encore peu de temps, deux galeries d'art professionnelles y avaient pignon sur rue. [...] »

SYRIEX R. D.

Dans le même numéro 3 de Notin, en page 54, notre auteur publiait une illustration intitulée Le Tramway à Auxonne et accompagnée dune légende dont nous transcrivons ici les premières lignes : « La ligne A dessert le carrefour de la poste et la zone d’activité du Charmoy »

Une publication qui ne manqua pas, après le « coup de la Vache » (vision ironique et peu amène de la manifestation du 27 septembre 2009 des commerçants du centre-ville disant « NON À LECLERC » parue dans le numéro 2 de Notin à voir notre PDF ci-dessus) de réjouir tous les petits commerces du centre-ville et de signer en retour le déclin irrémédiable de Notin. Sic transit !

 

un tramway nommé désir d'hyper.jpg

un tramway nommé désir d'hyper.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 octobre 2022 (J+5063 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Urbanisme

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Urbanisme
26 octobre 2022 3 26 /10 /octobre /2022 12:07

BONAPARTE À AUXONNE, PARFUMS ET REMUGLES DE L’HISTOIRE - du 26 octobre 2022 (J+5061 après le vote négatif fondateur)

 

Dans le livre IV de ses Confessions Jean-Jacques Rousseau écrit :

« En entrant par le faubourg Saint-Marceau, je ne vis que de petites rues sales et puantes, de vilaines maisons noires, l'air de la malpropreté, de la pauvreté, des mendiants, des charretiers, des ravaudeuses, des crieuses de tisane et de vieux chapeaux. Tout cela me frappa d'abord à tel point, que tout ce que j'ai vu depuis à Paris de magnificence réelle n'a pu détruire cette première impression, et qu'il m'en est resté toujours un secret dégoût pour l'habitation de cette capitale. »
Au chapitre 2 de son ouvrage Le miasme et de la jonquille, traitant de « L’odorat et [de] l’imaginaire social [aux] 18e-19e siècles », Alain Corbin relate le fait en ces termes  : « Les effluves nauséabonds du faubourg Saint-Marcel assaillent le jeune Rousseau à son entrée dans la capitale ».

Napoléon Bonaparte, comme chacun sait, fut un lecteur assidu du célèbre citoyen de Genève. Partageait-il pour autant avec ce dernier la même sensibilité olfactive ?

Répondre à cette question nécessiterait un travail de recherche que nous n’avons pas actuellement le loisir d’entreprendre sérieusement.

Un ouvrage très récemment paru sur la jeunesse de Bonaparte à Auxonne évoque à travers quelques exemples la grande sensibilité olfactive du jeune Bonaparte, en particulier aux mauvaises odeurs.

Nous ne trancherons pas sur ce point, nous contentant de présenter à nos fidèles lecteurs, sans souci d’exhaustivité, quelques citations glanées au fil de l’ouvrage Bonaparte à Auxonne souvenir de jeunesse 1788-1791 qui semblent appuyer la thèse d’un nez « rousseauien » chez le jeune Bonaparte:

« [ Toulon 2 juin 1788] J’emprunte, un peu hasardeusement, de nombreuses venelles pavées, dont les habitants ont pour habitude de se débarasser de leurs eaux sales. Je prête attention à ne pas me souiller, l’odeur est repoussante, mais comment font-ils pour vivre ici ? » (p. 66)

« [Dole 14 juin 1788] La tête en dehors de l’ouverture, la figure au vent, je hume ce nouvel air, qui de suite, me procure une envie de vomir […]. J’apprends que l’odeur provient des nombreuses tanneries qui sont installées près du Doubs, ainsi que des abattoirs qui les prolongent. » (p. 68)

« [Auxonne 15 juin 1788] « Le coche est arrêté sur le pont-levis qui précède l’entrée [d’Auxonne par la Porte de Comté]. Nous sommes juste au-dessus des douves. Je suis pris d’un léger malaise compte tenu de l’odeur épouvantable qui monte des fossés  » (p. 78)

Homme d’une vieille génération qui connut encore les cabinets au fond de la cour et les eaux usées déversées dans les caniveaux des rues puisque j’avais 14 ans quand le tout-à-l’égout fut installé à Auxonne, je peux imaginer sans trop de peine le paysage olfactif du jeune Bonaparte à Auxonne, et qui fut en partie celui de ma prime jeunesse quand le sang des cochons tués à l’abattoir rougissait l’eau du contre-fossé où surnageaient divers débris organiques pour la plus grande joie des rats.

Professeur de sciences physiques, j’ai pu noter aussi l’aversion croissante des générations montantes pour les odeurs désagréables exhalées par certaines expériences de chimie. Et pourtant, selon l’adage : « tout ce qui pue ne tue pas et tout ce qui tue ne pue pas »

Napoléon lui-même raille la sensiblerie de son frère aîné Joseph dans une lettre envoyée d’Osterode le 1er mars 1807. Comme nos lecteurs pourront le constater dans le PDF joint, l’état-major de Napoléon, et Napoléon lui-même devaient sentir fort lors de la campagne de Prusse orientale.

Pour les curieux d’histoire militaire, un aperçu de la campagne de 1806-1807 que nous avions survolée dans une précédente série.

NAPOLÉON D’AUXONNE À LA POLOGNE (2) - du 06 juillet 2022

 

 

 

Napoléon bonaparte à Auxonne, souvenirs olfactifs.jpg

Napoléon bonaparte à Auxonne, souvenirs olfactifs.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 octobre 2022 (J+5061 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Parfums d’histoire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Parfums d'histoire
24 octobre 2022 1 24 /10 /octobre /2022 10:28

AUXONNE : DE LA PLACE ROSE AU CHÂTEAU RAOUL - du 24 octobre 2022 (J+5059 après le vote négatif fondateur)

 

Nous avions suivi récemment les péripéties de la statue auxonnaise de Napoléon Bonaparte investie par l’Armée Rose.

AUXONNE, PETITES HISTOIRES EN ROSE - du 13 octobre 2022

Aujourd’hui c’est la revue de presse impériale qui a retenu notre attention...

La Nouvelle République publiait le 22 courant un article intitulé « Châteauroux : l'admiration de Napoléon, jusqu'à Sainte-Hélène »

Le lecteur y apprenait que « Fédérées par leur patrimoine napoléonien, dix-huit villes sont désormais labellisées Ville impériale. Leurs représentants étaient réunis hier pour leur assemblée générale. »

Au mur des « Fédérées », la photo révélait la présence « castelroussine » de notre premier édile au pied de la statue du Général Bertrand qui n’était pas enguirlandée de rose !

À ce propos l’article précisait : « Entre deux portraits de l’empereur, l’assemblée générale du réseau Ville impériale se tenait hier, pour la première fois, à Châteauroux. La cité castelroussine a été labellisée en 2018. Napoléon n’y a jamais mis un pied mais c’est par la figure castelroussine du général Bertrand, parmi ses plus proches serviteurs, que l’empire rayonne dans la ville. »

Si Napoléon n’a jamais mis un pied à Châteauroux, tel n’est pas le cas de notre impérial édile !

Surprise ! Ce dernier aura pu découvrir impromptu « le château Raoul » avec les autres participants comme le précise l’article en ces termes : « Après le château Raoul, lieu de naissance du général Bertrand, ils visiteront Châteauroux, à travers le parcours napoléonien, en quinze étapes. »

Le château Raoul, une étape « langloisienne » inédite pour notre premier édile dans la cité castineroussel ? Oh ! Pardon ! Castelroussine !

L’article ne dit pas si, comme notre bonne ville, la cité castelroussine a investi dans du mobilier urbain utilitaire marqué au coin de l’Empereur !

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022

 

Du Château Louis XI au Château Raoul.jpg

Du Château Louis XI au Château Raoul.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 octobre 2022 (J+5059 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 10:43

AUXONNE, UN ÉCHO DE LA PLACE D’ARMES À L’ÉCHO DES COMMUNES - du 21 octobre 2022 (J+5056 après le vote négatif fondateur)

Nous interrompons inopinément notre série « AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE »

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (2) - du 20 octobre 2022

Cause de cette interruption, une impayable image de L’ÉCHO DES COMMUNES mettant en parallèle sur un cliché... Bonaparte et Vercingétorix.

https://www.echodescommunes.fr/sevader_83_une-balade-pour-s-evader-en-cote-d-or-c-est-renversant.html#Pontailler-Val-de-Saone

Le cliché a visiblement inspiré Claudi  !

Laissons la parole à l’image !

 

P.S. Bonaparte et Vercingétorix, à Auxonne et dans notre blog, c'est déjà une vieille histoire

ALISE AU PAYS DES MERVEILLES - du 08 MARS 2015 

Auxonne, écho de la place d'armes à l'écho des communes.jpg

Auxonne, écho de la place d'armes à l'écho des communes.jpg

Auxonne, le 21 octobre 2022 (J+5056 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Publié dans Visions d’histoire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Visions d'histoire
20 octobre 2022 4 20 /10 /octobre /2022 05:00

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (2) - du 20 octobre 2022 (J+5055 après le vote négatif fondateur)

Ce deuxième épisode ne démentira pas le nom de notre série récemment commencée.

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (1) - du 17 octobre 2022

Ainsi, évoquerons-nous aujourd’hui le regard de la presse gratuite comtoise sur notre Grande-Rue.

Rappelons qu’il y a peu, nous avions déjà commenté l’interview « impériale » parue dans le gratuit Hebdo 39 du 4 courant.

AUXONNE 2023, RETRAITE IMPÉRIALE POUR LE BIOGRAPHE DE BONAPARTE EN VOGUE ? - du 06 octobre 2022

Le 11 octobre dernier, c’était au tour de notre premier édile de donner une interview sous le titre « Auxonne : les travaux de la Grande-Rue touchent à leur fin » dans le gratuit Hebdo 39.

À noter que le cliché illustrant l’article représentait la Grande-Rue vue Côté Dijon, en l’occurrence le tronçon rue Thiers.

Un petit chapeau ( non pas de qui vous savez !) de notre maire, énoncé dans un style lapidaire, ouvrait l’article  : « on donne envie d’aller en ville, il appartient aux commerçants de donner envie de franchir leur porte »

Suivait une introduction générale dont nous relèverons au passage cette considération « jardinière » signalant l’introduction du végétal dans cette réalisation minérale : « [les] aménagements végétalisés se réaliseront d’ici un mois, comme il se doit afin de respecter le cycle naturel des plantes vivaces ».

Notre premier édile déclarait ensuite : « C’est le projet le plus visible de la mandature ». Nous n’irons pas jusqu’à dire que : « C’est le projet le plus visible de la mandature Langlois ». On nous permettra toutefois de préciser que la nouvelle municipalité dynamique ne fait qu’exécuter un projet pour l’essentiel élaboré au cours de la précédente mandature Langlois. Quoi qu’on en pense, il faut rendre à César…

Petite incise à ce propos en ce qui concerne la médiathèque.

Cette médiathèque est un autre héritage de la mandature Langlois en ce qui concerne le projet. Et un précieux héritage de la mandature Girault (1801-1805) en ce qui concerne son fonds ancien.

Médiathèque Claude-Xavier Girault, tel est le nom que la médiathèque avait justement et récemment reçu par délibération et vote unanime en conseil il y a seulement trois ans !

Tenez-vous bien ! Pour remettre sur le métier cette décision de nomination, un « remue-méninges », remue-ménage, aussi mal venu, que mal tenu du côté Dole, a néanmoins été récemment organisé, avec un succès plus que mitigé !

Disons qu’aucun nom n’en est sorti, sinon une volée de noms d’oiseaux à faire pâlir un Cambronne ! De l’inouï sous les poutres séculaires de Vauban !

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022

Revenons à présent à l’article d’Hebdo 39 !

Dans un paragraphe sous le titre « Espace partagé » notre premier édile déclare, toujours à propos de la Grande-Rue : que « l’objectif de conception d’un espace partagé entre vélos, piétons et voitures va être atteint. » et se « félicite de cette embellie collective».

Et d’ajouter : « Nous espérons que l’ensemble des commerçants parviendront à tirer leur épingle du jeu. Mais on ne peut pas se substituer à leurs actions. »

En appendice de l’article, est jointe une rafale de commentaires cueillis sur facebook dont le moins que l’on puisse dire est que la plupart sont peu amènes à l’égard de l’« embellie collective ».

Nous les prenons pour ce qu’ils sont et n’en dirons pas plus, car à la différence de la municipalité et de certain auteur semi-local en vogue, grand collectionneur d’« amis », comme les gamins de Paninis, notre rédaction n’est pas une fervente adepte des rézosocio !

 

Bien des lecteurs conviendront que notre commentaire aura été bien long à propos d’un article dont le contenu est plutôt mince et dont nous aurions pu résumer le propos en deux proverbes et un verset :

« A la Sainte Catherine [20 novembre], tout bois prend racine ! »

« Chacun voit midi à sa porte »

« Aide toi et le ciel t'aidera »

Si au moins notre premier édile avait su donner une note impériale à son propos en annonçant, comme son adjoint au travaux dans Le Bien Public du 7 octobre dernier, la prochaine installation de « poubelles à l’effigie de Napoléon » (sic) .

À ce propos, Claudi ne se prive pas, quant à lui de rééditer une illustration qui a visiblement beaucoup plu dans les rangs serrés des néo-bonapartistes de première bourre et de la dernière heure qui plastronnent à présent dans notre cité  !

 

Auxonne, un cri de l'Empereur à travers le temps.jpg

Auxonne, un cri de l'Empereur à travers le temps.jpg

Auxonne, le 20 octobre 2022 (J+5055 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Publié dans Urbanisme

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Urbanisme
17 octobre 2022 1 17 /10 /octobre /2022 05:00

AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE (1) - du 17 octobre 2022 (J+5052 après le vote négatif fondateur)

Dans la presse locale, comme dans nos rues, on n’arrête pas de parler de la Grande-Rue.

La fin des travaux dans celle-ci fait l’objet d’une apothéose et, coïncidence en rose, au moment même où l’on mettait la dernière main à cette voie impériale, une épidémie de roséole aiguë a sévi, dont nos rues et nos places portent encore les stigmates.

AUXONNE, PETITES HISTOIRES EN ROSE - du 13 octobre 2022

Le pic de l’épidémie a été atteint samedi dernier 15 octobre, journée lors de laquelle la statue de Bonaparte médusée a vu se tenir, devant son piédestal tout enrubanné de rose, des ballets roses fort animés où ne dansaient pas que des petits rats de l’Opéra.

Ce spectacle ne laissait pas de rappeler au lieutenant d’artillerie, récemment affligé... d’une nième biographie, un autre spectacle qui s’était déroulé deux ans auparavant.

CHARMOY-CITY EN CHALEUR : DES FEUX DE L’UCIAA À L’INCENDIE DE MOSCOU - du 04 décembre 2020 

À ce jour l’épidémie a cessé car le bon peuple a prié tous les seins du calendrier et a été exaucé !

À la bonne heure ! Délaissons un instant notre Empereur et ses talentueux laudateurs pour nous consacrer à la Grande-Rue vue côté Dole.

Mais pourquoi côté Dole et pas côté Dijon penseront certains lecteurs ?

La réponse est bien simple. Rien à voir avec un quelconque penchant que notre rédaction pas plus que Bonaparte en son temps pourrait avoir pour Dole et les Dolois !

Mais tout bonnement parce que dans la Grande-Rue, c’est le côté Dole qui est le plus animé !

Voici donc clairement posé le cadre de notre nouvelle série « AUXONNE, NOTRE GRANDE-RUE VUE CÔTÉ DOLE ».

Reste à présent à le remplir sans trop ennuyer nos fidèles lecteurs ! Car telle est la mission délicate du parfait feuilletoniste !

Mission qui requiert entre autres une compétence exigée aussi du cuisinier : l’art d’accommoder les restes !

Art d’accommoder les restes, que nous mettrons en pratique dès aujourd’hui…

Une interview parue dans un article du Bien Public du 7 octobre dernier prêtait les propos qui suivent à l’adjoint au travaux de notre bonne ville  :

« Le but c’est que les voitures circulent moins dans la Grande-Rue et que les gens viennent ici juste pour acheter le pain, le journal et c’est tout ».

Cette téléologie urbanistique à l’emporte-pièce n’a pas emporté, semble-t-il, pour le moment, une adhésion massive des riverains commerçants.

Nous évoquions le fait dans un récent article

AUXONNE GRANDE-RUE : LE JOURNAL ET UN PAIN, C’EST TOUT ! - du 10 octobre 2022

Mais quel rapport avec le « côté Dole » me direz-vous ?

Nous répondrons tout simplement que le tronçon le plus animé de la Grande-Rue où se vendent habituellement le pain, le journal... et les jeux, est précisément la rue Émile-Gruet, située côté Dole.

Claudi, un peu paresseux aujourd’hui vous ressert en illustration du jour une vue de cette rue, récemment publiée et à peine relookée.

La suite au prochain numéro...

 

POST-SCRIPTUM

À lire dans Vosges-Matin, à propos de ces fans de Napoléon qui pètent les plombs

https://www.vosgesmatin.fr/politique/2016/08/13/lorraine-propos-choc-de-jean-pierre-arbey-delegue-lr

 

Grande-Rue côté Dole, des boutiques qui décollent.jpg

Grande-Rue côté Dole, des boutiques qui décollent.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 octobre 2022 (J+5052 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Urbanisme

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Urbanisme
15 octobre 2022 6 15 /10 /octobre /2022 05:00

AUXONNE : UNE NOUVELLE RECRUE AU RAYON OUVRAGES IMPÉRIAUX (3) - du 15 octobre 2022 (J+5050 après le vote négatif fondateur)

Le deuxième épisode de la présente série était essentiellement destiné à marquer la date de parution officielle de l’ouvrage de Stéphane Hardy intitulé Bonaparte à Auxonne Souvenir de jeunesse 1788-1791

AUXONNE : UNE NOUVELLE RECRUE AU RAYON OUVRAGES IMPÉRIAUX (2) - du 05 octobre 2022

Dix jours ont passé depuis, dix jours en rose dans notre cité impériale en rose, mais non exempts d’épines pour votre serviteur. Mais toute rose n’a-t-elle pas ses épines, comme toute médaille a son revers ?

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022

La récente saute d’humeur de l’auteur n’a pas pour autant interrompu notre lecture assidue de son ouvrage

Après avoir parcouru, dans le premier épisode, les deux préfaces de « parrainage » émanant de deux autorités (pp. 7 à 9), puis l’avant-propos de l’auteur (pp. 11 à 15), nous entrerons donc aujourd’hui dans le « préambule », (pp. 17 à 22).

À l’examen, ce préambule présente une structure mixte en deux parties.

La première (pp. 17 à 19) constitue en quelque sorte une préface-réflexion de l’auteur autour de la figure d’exception de l’Empereur.

La seconde (pp. 19 à 22) donne la parole à l’Empereur dans son exil à Sainte-Hélène et semble revendiquer avec lui : « que la véritable force d’esprit d’un homme trahi, humilié, abandonné, déchu de ses titres, réside dans sa capacité à continuer à écrire son histoire » (p. 19).

Cette seconde partie pourrait aussi se révéler à la lecture, comme étant une sorte de préface posthume de l’Empereur à l’ouvrage.

C’est du moins l’impression que l’on pourrait ressentir à la lecture de cette phrase : « Ce document relate mes souvenirs et confidences de jeunesse alors jeune lieutenant en second au sein du régiment de la Fère à Auxonne » (p. 20).

Pour le lecteur attentif qui en a bien lu les premières pages, l’ouvrage de Stéphane Hardy intitulé Bonaparte à Auxonne Souvenir de jeunesse 1788-1791, se révèle donc, d’entrée, une curiosité littéraire en ce qu’elle est précédée, en quelque sorte, par quatre préfaces :

- deux préfaces d’« autorités », celle d’un maire et celle d’un colonel (pp. 7 à 9)

- une longue auto-préface de l’auteur se répartissant entre l’avant-propos et le préambule du même. (pp. 11 à 19)

- enfin cerise sur le gâteau impérial, rien de moins qu’une préface posthume de l’Empereur, même si celle-ci ne dit pas son nom (pp. 19 à 22)

Suivant l’exemple de l’auteur qualifiant la salle à manger de l’Empereur à Longwood de « Salle aux normes d’un quadrilatère équiangle » (p.52), nous oserons les grands mots et désignerons l’ouvrage comme une variété rare d’ouvrage « quadripréfacé ».

Le lecteur qui aura franchi ces quatre préfaces n’en sera pas pour autant quitte, car avant de faire connaissance avec le jeune Napoléon Bonaparte, il devra lire le premier chapitre s’ouvrant sous le titre biblique « Au commencement » (pp. 23 à 38).

Grosso modo, quelques rappels historiques sur Auxonne, suivis d’un long mémoire d’architecture et de construction fort détaillé et soigné (bois, pierre, poutres, lambourdes et solives, peinture à la céruse, plaques de cheminées...) concernant en particulier les « Cazernes ».  

Quant au futur Empereur, oublié dans ce grand chantier, il finira enfin par émerger, dans sa chambre aux « Cazernes », à la dernière page.

Accrochez-vous bien à présent  dans la machine à traverser le temps !

Dès la page suivante, la première du chapitre « Sainte-Hélène petite île » (p. 39), le lecteur se voit propulsé trente ans en avant dans une petite île dont une note en bas de page décrit la situation géographique avec un luxe de détails.

Ce bond spatio-temporel serait-il destiné à réveiller l’attention du lecteur absorbé dans la lecture du mémoire d’architecture et construction ?

Adieu pierre, poutres, lambourdes et solives, la rumination rétrospective du captif de Sainte-Hélène va pouvoir enfin commencer…

Entre humiliations et frustrations propres à l’état de captif et  infirmités liées à l’âge ou à la maladie, douleurs que viennent tempérer seulement des séjours salutaires dans une baignoire, cette rumination s’étendra, sur fond de solitude, de souvenirs et d’amer dépit …. jusqu’à la page 60.

Sainte-Hélène, cette île maudite sue vraiment l’ennui et l’auteur a vu juste en écrivant (p. 45) : « Je ne suis pas dupe que cette monotonie, du temps et du climat, créée [sic] l’ennui. Les Anglais en meurent chaque jour. Qu’ils ne s’en lassent pas alors, et qu’ils continuent à se morfondre sur cette île, tout comme moi ! L’atmosphère est d’une morosité malsaine, humide et moisie, comme la bâtisse dans laquelle je réside. »

À l’appui de ce diagnostic désolant mais parfaitement pertinent, la rédaction de notre blog apportera une confirmation empressée et bien peu susceptible, espérons-le, de froisser la susceptibilité de l’auteur.

Comment ? Nous proposerons tout bonnement à nos rares lecteurs, ainsi qu’aux bataillons serrés de ceux de l’auteur, un témoignage antérieur (1805) de l’aveu même d’un auteur britannique.

Bien avant l’exil de Napoléon, il est bien clair que Sainte-Hélène avait mauvaise réputation.

 

Nous n’irons pas jusqu’à dire que Napoléon, de ce côté, n’a vraiment rien inventé !

La suite au prochain épisode...

AUXONNE : UNE NOUVELLE RECRUE AU RAYON OUVRAGES IMPÉRIAUX (3) - du 15 octobre 2022 (J+5050 après le vote négatif fondateur)
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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Nouvelles littéraires
13 octobre 2022 4 13 /10 /octobre /2022 12:01

AUXONNE, PETITES HISTOIRES EN ROSE - du 13 octobre 2022 (J+5048 après le vote négatif fondateur)

Entre Auxonne et Moscou, il y a 2400 km à vol d’oiseau…

Et pourtant plus de rapports qu’on ne croit, comme nous l’avons déjà vu !

Non, pas des rapports sexuels, car les rapports sexuels, Lacan a dit qu’y en avait pas !

CHARMOY-CITY EN CHALEUR : DES FEUX DE L’UCIAA À L’INCENDIE DE MOSCOU - du 04 décembre 2020 

Des rapports, des autres bien entendu, et des malentendus, il y en a quand même !

Tenez, pour le moment, mettez le nez dehors dans les rues zanimées de notre belle cité et vous serez transporté en pleine Révolution d’Octobre rose !

Notre cité impériale a maintenant sa Place Rose, son petit Kremlin malin tout en rose, avec son soviet dynamique rose qui nous enfume en prose et nous emballe en rose !

Et à côté de ce mignon petit Kremlin rose, les cerisiers qui ne sont pas encore roses en ont marre de faire le piquet et de prendre la pose en attendant les coccinelles roses de Noël ! Et le temps de croire enfin au Père Noël !

CHARMOY-CITY : UN RÉVEILLON POUR COCCINELLE - du 03 décembre 2021

Oui ces pauvres cerisiers, ils doivent avoir les jambes enflées, du coup des mains expertes ont dû les leur bander...en rose…

Bander en rose, c’est-y pas mignon ! Sur un air de bandonéon, sous la clarté rose des néons !

Ah ! Bander en rose sur un air de bandonéon dans un tango rose ou un tango bleu, c’est selon….

Désormais au pays de l’Oignon, les cerisiers se font bander... les jambes en rose !

Un vrai conte !

D’écrire, j’ai le poignet qui s’ankylose, comme disait la veuve qu’avait de l’arthrose

Je fais une pause, le temps de sucer un bonbon rose au xylose. Vous connaissez pas le xylose, c’est du sucre de bois !

De bouleau particulièrement. Mais couper son bois, c’est du boulot parfois, c’est pas toujours rose ! Pour le quidam, pas de bois de rose !

Mais comme disait Maimaine ma marraine : même si la vie n’est pas toujours rose, faisons contre mauvaise fortune bon cœur.

Alors reprenons tous en chœur : Vive le bouleau et le xylose ! Et vive tous les éléphant(e)s roses qui n’en finissent pas de prendre la pose pour la bonne cause et qu’on en cause !

Tiens ? Ça revient dans ma main… Il suffit de laisser l’effet se faire. Ma crampe de l’écrivain est passée...et l’inspiration avec !

Chœur des éléphant(e)s roses : « Bien fait ! Ferme ton bec Chantecler ! »

Vite dit ! Voilà mon inspiration qui refleurit….en rose !

Car Napoléon Bonaparte est accouru à mon secours !

Le povre ! Il me l’a dit : « Pour lui la vie n’est pas rose » !

Le voilà sur la Place d’Armes, piégé sur son rocher piédestal signé Phal, par un cordon de sécurité en rose !

Impossible d’en réchapper ! Il ne peut plus descendre se promener sur la grand-place ! Le voilà prisonnier de l’Armée Rose !

Au train où vont les choses, on en fera bientôt un petit Soldat Rose

Pour le coup, ça c’est un moche coup !

"NAPOLEON ET LE CRAYON" PAR CLAUDI HOFFNUNG

Claudi vous offre aujourd’hui un carré rose à la Malévitch. Et tant pis pour les bien-pensants qu’auraient souhaité un carré blanc !

Parce que, c’est évident, toutes ces petites histoires en rose, en vers ou en prose, n’auraient pas dû passer au comité de censure !

Mais finir, scrongneugneu, comme il se doit dans une poubelle…. « à l’effigie de Napoléon » comme celles qui sont attendues…

Attendues ?? Ben oui, dans notre Grande-Rue où les clients se ruent !!

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022

 

Auxonne, microfolie, bientôt un carré de malévitch en rose.jpg

Auxonne, microfolie, bientôt un carré de malévitch en rose.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 octobre 2022 (J+5048 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Vie en rose

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Vie en rose
10 octobre 2022 1 10 /10 /octobre /2022 05:00

AUXONNE GRANDE-RUE : LE JOURNAL ET UN PAIN, C’EST TOUT ! - du 10 octobre 2022 (J+5045 après le vote négatif fondateur)

C’est un commerçant, ni boulanger, ni tabac-presse qui n’avait pas vraiment la banane car il a diablement apprécié un passage de l’article du Bien Public du 7 octobre dernier. Il nous a passé le tuyau. Le tuyau, ou plutôt la perle (de culture) de l’adjoint au travaux selon laquelle :

« Le but c’est que les voitures circulent moins dans la Grande-Rue et que les gens viennent ici juste pour acheter le pain, le journal et c’est tout ».

Du coup, les autres commerçants de la Grande-Rue risquent bien de ne plus faire leur blé et les fonds de commerce risquent de s’arracher dans les rues adjacentes.

Pourra-t-on même s’arrêter à la médiathèque ? Le temps sans doute de lire le règlement ! Super les enfants ! Au fait, nouvelle proposition de nom pour la médiathèque « journal et baguette ». Information et restauration ! Attractivité garantie ! Mieux encore « Bred and news ». Presque aussi classe que l’Alpha d’Angoulême.

Les jours passent et chacun d’eux vient nous démontrer que décidément notre cité en rose est sous l’empire du bon goût !

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022

Notre rédaction rend hommage au philosophe beaunois Bruno Latour décédé hier et reprend à son compte la citation de cet auteur :

« Prospérer est un terme admirable qui ne doit pas être réduit à un sens de développement absurde, comme on essaye de nous le vendre » ( in Mémo sur la nouvelle classe écologique)

FLASH DERNIÈRE

Lu dans le dernier Inf’Auxonne numéro 76 tout en rose, ce joli morceau de prose à propos de la Grande-Rue (en page dans la tribune de nos dynamiques)

« Cette réalisation était nécessaire afin d’embellir notre centre ville pour donner envie à tous les habitants de venir flâner dans les rues et profiter de nos commerçants. »

« juste pour acheter le pain, le journal et c’est tout » ?

Une autre perle rare sortie de la même tribune :

« Encore une fois les conseillers de l’opposition crient aux loups et réclament de la transparence, de la concertation mais ils sont régulièrement absents des commission ou réunions. Un conseiller municipal de l’opposition n’assiste plus ou très peu aux différents conseils municipaux. Nous nous interrogeons sur leur réel intérêt pour les affaires de la commune, ils démontrent surtout un intérêt personnel en voulant créer la polémique. Ils sont dans la publication pendant que nous sommes à l’action. Nous les invitons à nous questionner sur différents sujets et nous leur répondrons comme nous le faisons toujours. Il n’y a aucun secret que nous gardons précieusement. »

Peut-être que notre dynamique en rose, souhaiterait que l’opposition vienne en conseil  juste pour écouter le baratin et faire la bouche en cœur c’est tout !

Voilà une prose et une condescendance en rose, sur fond de révolution d’octobre rose et de propension permanente à prendre la pose pour nous faire voir la vie en rose !

 

Bientôt les œillères roses et le shampoing cérébral rose obligatoire pour les citoyens moroses ?

Décidément, notre bonne ville devient l’empire du bon goût !

Et n’oubliez surtout pas l’application IntraMuROSE

Auxonne nouvelle Rome, des seins, du pain et des jeux.jpg

Auxonne nouvelle Rome, des seins, du pain et des jeux.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 octobre 2022 (J+5045 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Commerce

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Commerce
8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 05:00

AUXONNE OU L’EMPIRE DU BON GOÛT ? - du 08 octobre 2022 (J+5043 après le vote négatif fondateur)

Lecteurs gastronomes auxquels l’eau vient déjà à la bouche, vous allez être déçus car cet article ne donne aucune bonne recette. Culinaire du moins !

Nous évoquions hier une réunion « mercatique », appelant la participation des Auxonnais(e)s, réunion dont la nécessité et l’opportunité nous ont semblé pour le moins problématiques. Il paraîtrait que les noms rendant hommage à un personnage historique c’est démodé, il faut à présent des « marques » et des logos pour épater et attirer le gogo !

Nous exprimions notre opposition à ce remake de désignation de notre médiathèque, coûteux autant qu’inutile.

Nous le faisions tout en rendant hommage à un grand écrivain humaniste, Thomas Mann. C’est notre droit, nous en usons, et nous en userons contre la tyrannie de marchandisation qui envahit notre monde.

AUXONNE : BRAINSTORMING POUR UNE MÉDIATHÈQUE (4) - du 07 octobre 2022

Il se trouve aussi que lors de cette réunion votre serviteur a dû essuyer de vilaines injures de la part d’un participant manquant pour le moins de tact, car il n’y était pas franchement à sa place. Nous ne pouvons plus taire ce fait peu reluisant car la rumeur à ce propos enfle déjà dans notre Grande-Rue. Nous nous en tiendrons là, sans plus de précisions.

Ce fait regrettable finira bien vite, comme tant d’autres, dans les poubelles de l’histoire, et ce n’est pas votre serviteur qui le rapportera par écrit, avec un luxe de détails. Un duel en réparation n’est pas, pour l’heure à l’ordre du jour. Sinon un duel de plume.

À propos de poubelles de l’histoire, nous avons lu un article du Bien Public d’hier, 7 octobre et nous n’osons y croire !

Le Bien Public d’hier titrait donc en page 14 : « AUXONNE Après sept mois de travaux, la Grande-Rue se dévoile ». Aménagements et embellissements pour  booster l’attractivité de notre ville voilà en gros le programme. L’intention est louable. Nous n’avons rien à ajouter sur ce point.

Mais le diable est parfois dans les détails !

Témoin ce passage : « Si le diable se cache parfois dans les détails, la beauté y trouve autant sa place puisqu’en plus des arceaux [à vélo], la commune a investi dans des poubelles à l’effigie de Napoléon qui arriveront dans les semaines à venir. Baptisée Ville Impériale, Auxonne compte mettre tous les atouts pour briller. »

Vous avouerez qu’il est d’autres endroits qu’une poubelle pour briller ! Sinon pour le préfet du même nom.

Claudi n’a visiblement pas digéré cette histoire de poubelles.

 

Auxonne, un cri de l'Empereur à travers le temps.jpg

Auxonne, un cri de l'Empereur à travers le temps.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 octobre 2022 (J+5043 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Urbanisme et urbanité

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Urbanisme et urbanité