Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : chantecler-auxonne.com
  • : "Je chante clair afin qu'il fasse clair" Edmond Rostand
  • Contact

Profil

  • Claude Speranza, Auxonnais
  • Auxonne, environnement, actualité,  hypermarché, grande distribution, société
  • Auxonne, environnement, actualité, hypermarché, grande distribution, société

Recherche

21 août 2024 3 21 /08 /août /2024 01:19

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (6) - du 21 août 2024 (Jour 55 de la nouvelle ère de Chantecler)

Notre rédaction est heureuse d'offrir gratuitement à ses fidèles lecteurs ce long article décapant, désopilant autant que documenté. L'humour n'appartient à personne !

L'animateur de spectacle incontournable que nous nommerons « Qui vous savez », annonçait en ces termes dès le 22 juillet dernier sur son prestigieux, autant qu'impérial, facebook :

« [...] le 23 août prochain, je serai en représentation à Pontailler sur Saône, jardin de la Mairie, à 20h30. Je présenterai le spectacle du 19 juillet dernier à Auxonne, qui fut une première. Je l'ai fait évolué mais toujours dans l'humour, l'auto dérision, la joie et les rires. L'été sera encore présent, alors rejoignez moi, faites passer le mot, partagez. Et ce sera encore GRATUIT !!! »

Chacun retenait son souffle et l'on n'attendait plus que l'affiche de l'annonce officielle....sur les rézosocio.

C'est à présent chose faite ! En effet, le 19 courant l'Office de Tourisme CAP Val de Saône annonçait à son tour l'événement en postant en photo et en batterie l'artilleur et son canon avec l'injonction-invitation :

« Découvrez l'histoire autrement de Bonaparte et de sa jeunesse ! »

Vous comprendrez donc notre impatience de découvrir l'impériale prestation « décalée » et gratos en plus !

Le bonimenteur est dans le pré ! Cours-y vite, cours-y vite ! Le bonimenteur est dans le pré ! Cours-y vite il va tirer !

Tirer avec son gros canon ! Le Néonapoléon ! La faridondaine, la faridondon, un gros coup d'canon !

Ce merveilleux Paul Fort nous pardonnera cette libre adaptation de cirquonstance.

Voici donc officiellement annoncé un nouveau spectacle « c......u » comme aime à le répéter certain foudre de guerre en habit d'artilleur qui tire un coup tous les quarts d'heure...

« C......u » ? Kézaco ?

Allez je vais vous aider un peu les amis ! Ernest Hemingway parle de ça dans son roman En avoir ou pas

Le petit dialogue viril ci-dessous tiré de ce roman vous éclairera :

« - La perte de ton bras ne t’a pas arrangé le caractère.
- Au diable mon bras. Tu perds un bras, tu perds un bras. Il y a pire que de perdre un bras. On en a deux, de bras, comme on en a deux d’autres choses. Et un homme est toujours un homme avec un bras ou avec une de ce que je pense. Au diable tout ça, en fait, je ne veux plus qu’on m’en parle. »
Puis au bout d’un moment, il dit : « Mes deux autres trucs, je les ai toujours. »
Tiens ! À propos de canon, il me revient une vieille chanson que, gosses, on chantait dans les années 50. Les relents de la guerre planaient encore et le langage n'était pas encore mort et aseptisé comme il l'est à présent. Les paroles de cette chanson je vous les restitue. Attention, je ne suis pas vulgaire, je témoigne, je fais même de l'ethnographie ! Pas vrai Rosalie ?
Le canon éclate
Bismarck est foutu
Le curé l'attrape
Par la peau du cul
Le fout dans les chi.. .
Et ch.. par-dessus

Oui, c'est de l 'ethnographie et de la conservation du langage. Cette chanson je ne l'ai pas écrite, je ne fais que la rapporter, comme le ferait un folkloriste.

À preuve, j'ai déniché une version vendéenne (ça s'invente pas gens de Vendée et de Vindelle), plus soft il est vrai, pas très décalée, mais qui vous donnera l'air, des fois que vous vouliez la chanter à Pontailler, pour rigoler.

Chers lecteurs, je ne saurais vous quitter sans convoquer cet humoriste génial qu'est Alphonse Allais. Un décalé génial notre Alphonse !

L'une de ses œuvres délicieuses autant que décalée s'intitule Amour délices et orgues

C'est une merveilleuse collection d'anecdotes

Dans l'anecdote titrée "artillerie" (ça tombe à pic !) on peut lire :

 

"Pour une mésaventure pas banale, voici une mésaventure pas banale :

« M. Goubel, raconte le Petit Calaisien, se trouvait, jeudi après-midi, dans les cabinets d’aisances de son habitation, lorsque tout à coup, par suite d’une dérivation de tir, un boulet plein lancé par la batterie de la commission d’expériences vint frapper juste à l’encoignure de la maison où se trouvent les cabinets et y effectua une trouée de deux mètres environ de long sur une largeur égale."

Prions pour que nous n'ayons pas à déplorer un pareil incident le soir du 23 août prochain dans la représentation décalée annoncée en Haut Val-de-Saône. Sinon, bonjour les dégâts p'tit gars !

FLASH DERNIÉRE

Nous remettant hier soir au clavier, nous avons trouvé le dernier post de notre éléphant blanc dont, par souci d'objectivité nous transmettons le PDF à nos amis lecteurs.

De ce texte ambigu autant qu'alambiqué oscillant (en substance) entre : je pars mais je reviendrai, l'expression obsédante et égotiste d'une passion personnelle, et l'appel obséquieux aux politiques, on ne saurait trop que penser.

Comme disait Charles Péguy (in Notre jeunesse 1910) : « Tout commence en mystique et finit en politique. Tout commence par la mystique, par une mystique, par sa (propre) mystique et tout finit par de la politique. »

On n'ose imaginer que notre ami, amateur passionné de brocante et de bric-à-brac impérial en tous genres, promoteur génial autant qu'inspiré de spectacles décalés, puisse caresser l'espoir en solde de prébendes perpétuelles. Un décalé « prébendé » vous imaginez, voilà qui serait pour le coup « c......u » !

La nation et ses institutions militaires savent heureusement reconnaître une dette pérenne aux invalides pour faits de guerre.

Un panaris au pouce droit, fût-il exhibé avec passion sur les rézosocio courant mars 2023 ne semble pas rentrer dans cette catégorie !

BONAPARTE, SA SANTÉ, LE DOCTEUR TISSOT... ET LE PANARIS - du 30 mars 2023

Quant à la trompe de notre éléphant blanc, certaines mauvaises langues murmurent que notre impérial pachyderme, rêve pour elle, en raison des services éminents rendus, plutôt que du mini-string du 19 juillet dernier de triste mémoire, d'un étui en acajou style Empire orné de lauriers en bronze doré et d'incrustations d'ivoire, dans lequel les badauds pourraient venir l'admirer moyennant finances. Passionnant mes amis !

Pour son illustration du jour Claudi a tiré de ses cartons une image présentant Bismarck et bien entendu Napoléon, plus précisément Napoléon III. Le titre de l'article correspondant à cette image nous a paru par ailleurs parfaitement adapté à la présente période

4 SEPTEMBRE 1870 : RENTRÉE POUR LA RÉPUBLIQUE du 3 septembre 2023

La suite au prochain numéro

Le défi de Napoléon  à Guillaume qui fit tomber l'Empire

Le défi de Napoléon à Guillaume qui fit tomber l'Empire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 août 2024 (Jour 55 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 00:10

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (5) - du 19 août 2024 (Jour 53 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Nous annoncions dans notre précédent article (en lien ci-dessous) : « notre série « AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES » devrait compter au moins une demi-douzaine d'articles. ».

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (4) - du 15 août 2024

Dans son ultime prestation du 15 août, objet du présent article, l'inénarrable napoléonomane aura encore donné du grain à moudre à notre rédaction.

De ce côté-là on peut lui faire confiance 

En matière de grain à moudre, on est sûr qu'il n'y aura, dans notre blog, ni pénurie ni émeute comme à Seurre ! À la bonne heure !

Des palanquées de grain à moudre qu'il nous a encore données l'artiste ! Du coup la demi-douzaine d'articles annoncée pourrait bien être dépassée ! Encore un record olympique !

Il est vrai que ce jour-là nous étions le 15 août qui devint par décret, sous des temps impériaux, la Saint-Napoléon Fête de l'Empereur  !

Preuves à l'appui

Napoléon et, dans la suite, son neveu Napoléon III experts en coups de force, coup d'états sanglants et autres canonnades à mettre les opposants en capilotade entraient néanmoins avec cette Saint Napoléon, en odeur de sainteté parmi les saints du calendrier

Victor Hugo lui-même, qui prit cher, comme on dit aujourd'hui, pour s'être opposé à Badinguet, ne s'indignerait pas de nos propos.

À preuve, son œuvre poétique impitoyable et vengeresse intitulée justement Les Châtiments vise autant Badinguet (Napoléon III) que le Napoléon de 1812. Publiée en 1853 en Belgique, son auteur étant exilé, cette œuvre en 98 poèmes exprime le mépris de l'auteur pour les deux empereurs en raison des crimes par eux commis.

Les bénévoles de la Confrérie n'ont bien entendu rien à voir avec ces considérations et ces crimes, eux (et elles) qui avec bonne humeur, la meilleure volonté du monde et les moyens du bord, illustrent librement et de façon imaginative des faits rapportés depuis près de deux siècles dans des ouvrages divers et variés de la production littéraire napoléonienne.

En est-il de même du bonimenteur patenté du spectacle que l'on voit au fil de la soirée se métamorphoser dans une confusion totale des genres.

La preuve ?! Ne le voit on pas successivement en tenue d'artilleur de la Garde, dont la cuivrerie reluit comme au soleil d'Austerlitz, énumérer doctement les pertes imputables aux guerres de l'Empire puis pour finir, tout émoustillé, en costume allégé tout blanc, un tambourin sonnant de gitane dans chaque main, parcourir les tribunes où applaudissent les copains de Dole et d'ailleurs rameutés sur facebook pour l'occasion !

Pas d'erreur ! Il était bien là le très repérable cameraman à moustaches qui ne « coinçait pas la bulle » très occupé qu'il était à immortaliser en images le spectacle décalé du 19 juillet dernier, et à quelques mètres duquel votre serviteur était assis ! 

C'est lui qui sur le facebook de « Qui vous savez » avait lâché le 23 juillet dernier ce commentaire élogieux autant qu'enthousiaste  : « Très belle présentation, à voir absolument »

Psychédélique tout ça !

Pour le coup Claudi, qui a l’œil, a vu ressurgir « l'éléphant blanc » du fameux spectacle décalé.

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (5) - du 25 juillet 2024

Et dans une image bien décalée et bien gore, il rend derechef mon adjudant, à l' « l'éléphant blanc », qui l'a bien mérité, la fausse monnaie de sa pièce.

En substance, le tableau d'un éléphant blanc très élégant qui tel une gitane sans filtre et sans complexe agite ses tambourins sonnants sur fond de boucherie de Tres de Mayo (1808) à Madrid par Goya

Non pas Chantal animal ! Francisco !

À suivre...

 

Auxonne, un nouveau Goya au Musée imaginaire Napoléon

Auxonne, un nouveau Goya au Musée imaginaire Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 août 2024 (Jour 53 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
15 août 2024 4 15 /08 /août /2024 00:10

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (4) - du 15 août 2024 (Jour 49 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Comme nous le déclarions déjà dans notre article précédent

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (3) - du 12 août 2024

Nous ne ferons dans le présent article que poursuivre notre commentaire de la séance du 8 août à laquelle nous assistions après celle du 7 août.

Nous confirmons par ailleurs à nouveau notre présence, sauf imprévu, à la dernière séance du 15 août qui clôturera définitivement le cycle Napoléonien de la Confrérie facétieuse.

Conséquence prévisible, notre série « AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES » devrait compter au moins une demi-douzaine d'articles.

Le présent article, le quatrième, ne vise aucunement les bénévoles de la Confrérie qui avec bonne humeur, la meilleure volonté du monde et les moyens du bord, illustrent librement et de façon imaginative des faits rapportés depuis près de deux siècles dans des ouvrages divers et variés de la production littéraire napoléonienne.

Que la vérité historique de ces faits soit certaine, tel n'est pas le problème des membres de la Confrérie facétieuse qui n'est pas une Amicale d'agrégés d'histoire. L'essentiel pour la Confrérie est que sa mise en scène ait de la gueule et fasse de l'effet afin que le public, venu se distraire, passe une bonne soirée et ne s'ennuie pas.

Tel ne devrait pas être l'objectif d'un auteur bombardé « spécialiste de la jeunesse militaire de Napoléon Ier alors lieutenant en second au sein des casernes de la garnison d'Auxonne ».

Bombardé ! Tu n'y vas pas mollo Chantecler !

Ma réplique sera claire : « Bonaparte n'était-il pas affecté précisément à une compagnie de bombardiers ? »

Restons sérieux et en bon argumentateur appuyons notre affirmation sur des faits.

Il se trouve que ledit auteur, présent sur le plateau à chaque représentation, dont il commente les tableaux sous le feu roulant de son micro, commettait il y a deux ans un ouvrage sur Napoléon Bonaparte intitulé « Bonaparte à Auxonne, souvenir de jeunesse 1788-1791 »

Cet ouvrage venait rejoindre les myriades de publications constituant les rangs de la grande armée de papier des imprimés sur Napoléon Bonaparte.

Résultat : la quatrième de couverture laudative dudit ouvrage couronnait le chef de l'adjudant-chef de lauriers immortels en lui décernant le titre de « spécialiste de la jeunesse militaire de Napoléon Ier alors lieutenant en second au sein des casernes de la garnison d'Auxonne ».

Pourquoi pas ? Une question se pose pourtant ! Pourquoi ce spécialiste, à propos de certains tableaux présentés par la sympathique autant que facétieuse Confrérie, fait-il accroire au public non spécialiste, par son ton péremptoire autant qu'inimitable de conviction, la réalité historique d'événements qui n'appartiennent en fait qu'à la légende ?

«  Des preuves Chantecler ! » clament en chœur les admiratrices pâmées de l'auteur.

Vous voulez des preuves belles dames et jeunes damoiselles ? Chantecler pourrait vous en donner tout un bouquet !

Ne souhaitant pas pour autant mourir à la tâche sur notre ordinateur nous nous limiterons à vous offrir une fleur. Mais quelle fleur ! Une fleur de Seurre ! Une vraie splendeur !

À propos justement de la fameuse scène où le jeune Bonaparte mate l 'émeute à Seurre sans tirer un coup de feu avant de tomber toutes les meufs de Seurre de 7 à 77 ans (pardon pour cette exagération quelque peu éléphantesque et décalée, je pense avoir été contaminé par le virus de mon objet d'étude !)

De ce fameux matage d'émeute nous avions déjà parlé il y a plus d'un an  dans l'article en lien ci-dessous

BONAPARTE D'AUXONNE À SEURRE : RETOUR AUX SOURCES DE L'HISTOIRE (4) - du 12 avril 2023

Mais chez Chantecler, l'argument toujours progresse. Quant au « spécialiste » autoproclamé, il nous passe toujours le même disque et le même boniment « figé comme la vieille huile ». Je tiens cette expression d'un instructeur ORSEM, général de cavalerie

«  Des preuves Chantecler ! » clament derechef en chœur les admiratrices pâmées de l'auteur plus nombreuses encore que ses conquêtes supposées de Seurre...

La fleur à vous destinée, chères admiratrices, a beaucoup de pétales. Aussi ne souhaitant pas allonger mon texte inconsidérément je vous l'ai emballée gentiment dans le PDF joint.

Déballez-la vite et dilatez vos narines les copines pour humer ses entêtantes fragrances ! Vive la France ! Vive l'Empereur ! Et à bientôt !

Il restait à Claudi à illustrer cet article, aujourd'hui pas d'éléphant blanc qui radote son boniment ! Ouf !

Claudi a apprécié le rêve loufoque qui ouvre le spectacle de nos amis bénévoles de la Confrérie facétieuse. Il l'a jugé proprement psychédélique... du moins jusqu'à ce que le cicerone Napolionne vienne y ajouter son grain de gros sel assommant.

Claudi préfère le rêve sans sel ! Son inspiration graphique qui chevauche sans selle, telle un cosaque à travers les steppes de la fantaisie, a dégotté une idée jolie.

Le jeune Bonaparte innocent de Seurre qui n'a pas fait couler le sang de ses semblables pressent déjà la boucherie du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795) à Paris.

« La paille au nez » de l'École de Brienne, devenu le sinistre « Général Vendémiaire » mettra en capilotade les insurgés royalistes,devant l'église Saint-Roch, avec ses canons hausse zéro crachant la mitraille de fer sur la foule.

Résultat 300 morts au tapis et d'horribles mutilations. Ça fait plus mal qu'un caillou dans une boule de neige ! Pas vrai ?

 

Du jeune lieutenant de Seurre au boucher de Vendémiaire

Du jeune lieutenant de Seurre au boucher de Vendémiaire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 août 2024 (Jour 49 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
12 août 2024 1 12 /08 /août /2024 01:00

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (3) - du 12 août 2024 (Jour 46 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Soyons honnêtes pour commencer. N'ayant pas assisté à de nouvelles séances du spectacle de La Confrérie facétieuse depuis le 8 août, nous ne ferons que poursuivre ici notre commentaire de cette séance, publié le 9 août.

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (2) - du 09 août 2024

Nous annonçons par ailleurs, gigascoop, que nous honorerons de notre présence la dernière séance du 15 août.

Honorer de ta présence ! Comme tu y vas Chantecler ! T'as pas les chevilles qui enflent ?

T'aurais pas pris la grosse tête par hasard ??

Comme vous êtes méchants ! Je vous répondrai simplement qu'en matière de grosse tête, je n'ai rien à envier à certain artilleur vétéran de la Garde qui se regarde le nombril et se prend de temps en temps pour un éléphant blanc qui trompe énormément.

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024

Pas plus tard qu'aujourd'hui, dans l'heure de midi, je buvais un coup à la terrasse de la Renaisse, avec un sympathique couple d'anciens élèves au bord de la retraite. Non, pas celle de Russie où l'on se couchait dans le ventre des chevaux morts en claquant des dents !

La dame était ravie de sa soirée, elle m'a avoué par ailleurs ne pas avoir eu de peine à trouver une place avec son mari sur les gradins. Elle a beaucoup aimé le spectacle de la Confrérie facétieuse, en cela je partage pleinement son avis.

Là où nos avis divergent cependant, c'est qu'elle semble avoir bu comme du petit lait le commentaire du Professeur Éléphant.

J'ai eu l'honnêteté de lui rappeler qu'un éléphant, le plus souvent, ça trompe énormément! Et nous avons ri en chœur et de bon cœur énormément !

Très pris par d'autres travaux en ce moment, nous apporterons les preuves irréfutables de nos propos ultérieurement. Promis !

Pour l'heure, démontrons seulement qu'en matière de métrologie, le Professeur Éléphant a la précision d'un pied à coulisse. En matière de vérité historique, c'est une autre paire de manches !

C'est ainsi, renseignement de la plus haute importance, qu'il nous rappelait le 8 courant, la taille de Bonaparte en mètres avec 3 chiffres après la virgule. Soit 1,69 m et des brequilles, pardonnez-moi, mauvais élève j'ai oublié le troisième chiffre après la virgule.

À propos de virgule, il nous souvient de certaine conférence du dimanche 20 septembre 2021 sous les Halles sur le thème de l'exil à Sainte-Hélène.

À la fin de ladite causerie, notre conférencier de précision devait se livrer à une longue digression sur la taille du pénis de Bonaparte, geste à l'appui entre pouce et index. La digression qui laissa atterré et coi un public plutôt âgé, devrait durer plus de minutes que le nombre de centimètres de la relique proposée alors dans une vente.

C'est donc sur le thème de la précision dans la mesure que nous apporterons notre contribution en vous renseignant, amis lecteurs sur la taille de Claude Pichard (1795-1883) ancien maire d'Auxonne et bonapartiste convaincu qui contribua à l'histoire de Bonaparte à Auxonne et à la création d'une collection d'objets souvenirs de Bonaparte à Auxonne, ébauche émouvante du Musée Bonaparte.

Claude Pichard était plus grand que Bonaparte. Sous la toise il mesurait 1,720 mètres.

En voici la preuve. Claudi en a fait le thème de son image du jour que nous diffusons, pour votre confort de lecture, en PDF

La suite au prochain numéro des coulisses ! Le pied !

FLASH DERNIÈRE : L'Éléphant blanc du Mont-Roland donne un pathétique coup de trompe comme Roland à Roncevaux sonnait de l'olifant ou quand les grandes figures de l'Histoire se rencontrent. Magne-toi Charlemagne et maniez vous les spectateurs ! Sûr Chantecler viendra le 15 à la rescousse !

Auxonne, Claude PICHARD garde d'honneur de l'Empereur

Auxonne, Claude PICHARD garde d'honneur de l'Empereur

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 août 2024 (Jour 46 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
9 août 2024 5 09 /08 /août /2024 14:43

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (2) - du 09 août 2024 (Jour 43 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Le présent article fait suite à un précédent article très documenté dont la lecture préalable permettra aux lecteurs distraits ou épisodiques de se caler.

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (1) - du 07 août 2024

Une petite remarque préalable à propos de notre titre : Clin d’œil, coïncidence ? La CPL du Bien Public, membre et porte-parole de La Confrérie facétieuse semble bien « avoir fait ses choux gras » de celui-ci en titrant en ligne le 8 courant :  « Dans les coulisses du spectacle Bonaparte, l'autre Napoléon ». Pas mal !

Passons à présent aux dernières nouvelles

Nous n'avons pas manqué d'assister hier, à la première du spectacle de La Confrérie facétieuse.

Nous aurons contribué ainsi, par notre modeste obole et nos marques d'attention, à encourager une équipe de bénévoles fort sympathiques dont la part féminine s'est révélée exquise dans l'élégance de sa gestuelle, contrastant quelque peu avec la pesanteur quelque peu lourdaude des mâles dominants.

Nous avons éprouvé une peine sincère à voir les gradins franchement dégarnis comme un carré de Waterloo après les décharges de la mitraille anglaise. Il est vrai que beaucoup de gens travaillent le vendredi.

Avant le spectacle nous avons croisé notre « éléphant blanc », sabre-briquet bien astiqué au baudrier. Nous avons lié conversation et je lui ai confié que j'étais désolé de ne pouvoir lui proposer un duel, n'étant moi-même armé que de ma plume.

Relations sinon amicales du moins courtoises que j'ai interprété comme une signature d'armistice. Voilà qui m'arrange bien car j'avoue avoir d'autres chats à fouetter en particulier la mise au net d'une conférence sur Antoine Masson dans le cadre de l'Association Saône, Nature et Patrimoine de Pierre-Marie Gueritey, au sein de laquelle j'ai pris dans une certaine mesure la relève de ma défunte épouse Martine.

Je serai à nouveau présent ce soir sur les gradins sur lesquels j'espère trouver plus de spectateurs, mais aussi pour une curiosité malsaine que je dois vous confier.

J'aimerais voir fonctionner la guillotine ce « rasoir national » dont j'ai vu se profiler la silhouette sur la scène mais qui est restée bêtement inemployée. Méchamment je me suis entendu fredonner « Faut qu'ça serve ! ». Le mal est dans les gènes de notre espèce prétendue humaine et votre serviteur n'échappe pas à la règle !

La religion catholique, du curé au Pape Pie VII (quel drôle de nom portait ce pape auquel Bonaparte infligea des humiliations fort peu chrétiennes) en passant par le cardinal et jusqu'au Christ était très présente sur la scène. J'arrêterai là ces quelques notes impressionnistes prises sur le vif.

Je pense que les personnes qui n'ont pas été initiées, comme votre serviteur le fut, au « caté », n'ont pas toujours bien suivi. Ainsi, quand le Cardinal imposant, passant devant votre serviteur qui était au premier gradin, lui tendit son anneau, votre serviteur se leva et s'empressa de le baiser...l'anneau bien entendu. Je ne suis pas pour rien l'arrière petit neveu de Monsignore Pier Luigi Speranza, évêque de Bergame, pro-autrichien et anti Napoléon III en diable !

À présent je vous le confesse carrément, faire la révolution m'intéresse moyennement, d'autres l'ont fait depuis longtemps pour moi et Napoléon au premier chef qui s'assit bien vite en grande pompe dans les trônes (comme l'affiche de la Confrérie facétieuse l'illustre) qu'il prétendait vider dans un vent de liberté.

À Napoléon je préfère grandement le petit Bonaparte studieux et fauché travailleur acharné. Je vous avouerai que l'arrivisme et l'indécence du Napoléon du sacre me donne une sacrée nausée, tout comme certains de nos politiques de la caste parisienne, mais encore comme certains de mes copains de 68 vieillards égrotants, prétentieux et décorés, enfilés dans les sphères du pouvoir.

Je vais vous faire une confidence, je caresse d'autres ambitions...

Oui ! Je l'avoue sans ambages... Je brigue une médaille olympique dans la discipline « chasse à l 'éléphant blanc ». Et je crois que je la mérite bien.

Injustement, à cause de ma foutue franchise, je n'ai jamais eu les Palmes Académiques ! Mais surtout à cause d'une inspectrice corse du nom de Bacchialoni (elle se prenait sans doute pour Napoléon) qui tenta de me pourrir la vie et de sucrer mon avancement.

Et pour le coup, notre Napoléon en jupons se cassa les dents, car l'analyse syntaxico-orthographique de son rapport que je lui renvoyai et qu'elle taxa de lettre irrévérencieuse, plut beaucoup à Madame le Recteur, très littéraire, qui me rendit justice !

Basta ! Je m'arrêterai là, appelant Claudi à mon secours pour illustrer cet article décalé. Ce bon Claudi a tout compris !

Il a déniché dans ma collection une guillotine comtoise achetée dans une brocante à Besançon et destinée à couper les bouchons... Ça vous en bouche un coin !

Et pour faire bonne mesure il a emprunté au tableau du sacre de Napoléon un cardinal fort semblable à celui dont je baisai hier soir l'anneau. C'est-ti pas beau ?

Je vous transmets ce beau travail en PDF

À bientôt mes ami(e)s, pour de nouvelles bonnes lectures !

 

Auxonne, Bonaparte, la guillotine et le cardinal

Auxonne, Bonaparte, la guillotine et le cardinal

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 août 2024 (Jour 43 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
7 août 2024 3 07 /08 /août /2024 00:01

AUXONNE, DANS LES COULISSES DES SCÈNES IMPÉRIALES (1) - du 07 août 2024 (Jour 41 de la nouvelle ère de Chantecler)

Ah ! Le titre alléchant que voici ! se diront les amateurs de détails croustillants sur la vie des artistes, une fois le rideau tombé, tombant leurs costumes et leurs maquillages et se lâchant sans fard en dégustant une omelette au lard.

Une caractéristique des artistes des scènes impériales, c'est la grande modestie dont leurs managers en tous genres font preuve et qui éclate sur facebook. Quelques belles prises au hasard :

Du côté de La Confrérie facétieuse, association de bénévoles qui s’est donnée pour but de réaliser des spectacles d’expression populaire du type « spectacle son et lumière », rien que de très anodin, cette vieille et stimulante méthode Coué proclamant comme avant le match : « on va y arriver et ce sera beau, VOUS serez beaux. ». Là ou le bât un peu blesse toutefois, c'est côté presse, où notre Confrérie a ses entrées et du coup est vachement peaufinée !

Péchés véniels que tout cela !

Autre chose, notre Confrérie a dans la personne omniprésente autant qu'omnisciente en matière napoléonesque d'un mirlitaire (Oui ma chère, mirlitaire avec un R comme mirliton, comme je les aime dirait la Duchesse de Gerolstein) un thuriféraire de choc à vous enfumer la planète qui déclarait par exemple dans un post du 22 juillet dernier :

« Le 1er, du 8 ai 15 août prochain au sein du château Louis XI à Auxonne, un son et lumière proposé par la confrérie facétieuse aura lieu. Voir l'affiche ci-dessous. Je serai présent en compagnie de cette troupe extraordinaire. Ce sera un nouveau spectacle, plus grand, plus beau, plus magnifique. Alors, sortez de chez vous et venez vivre un moment magique !! »

Oh oui ! C'est beau, c'est grand c'est généreux la France !

On ne saurait toutefois imputer à la Confrérie la responsabilité de cette publicité « en miroir » d'une vedette de première bourre qui, à l'occasion, se lâche carrément et sans peine sur la scène.

Pas possible ?

Vous souriez...Douteriez-vous de moi ?!

Vous avez tort et je suis au regret de vous informer qu'à Auxonne au moins ça existe ! Nous avons justement rencontré l'artiste à Auxonne le 19 juillet dernier !

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (5) - du 25 juillet 2024

Nous l'avons rencontré ce soir-là de façon ostensible, juste avant le spectacle, devant une foule assemblée déjà sur la prairie derrière le château, foule dans l'expectative attendant la bonne parole.

Notre long conciliabule en tête-à-tête avec l'artiste n'a sans doute pas manqué d'être remarqué, du moins, par certaines personnes au fait de nos relations particulières, désormais légendaires.

Voilà pourquoi je me suis efforcé de prolonger cet entretien à dessein en m'interdisant toutefois de vous en dévoiler le contenu qui pourrait surprendre, notamment venant du côté de mon interlocuteur !

Toutes proportions gardées, il a semblé alors à votre serviteur, à vrai dire très imaginatif, qu'il était Alexandre empereur de Russie en confidence avec Napoléon le 25 juin 1807 sur un radeau au milieu du Niemen frontière entre la Prusse orientale et la Russie. Cette rencontre intime préludait au traité de Tilsit.

Claudi, qui aime bien l'histoire « décalée » a figuré à sa façon ces mamours contre-nature (au sens politique) qui devaient finir dans les flammes de Moscou et par la pâtée de 1812.

Vous aurez remarqué que Claudi a eu le bon goût d'y faire figurer une baignoire objet de dilection de Bonaparte et de son impayable artefact auxonno-dolois, coqueluche des foules qui commence à faire tousser dans le Landerneau val-de-saônois !

Voilà, nous aurons donc enrichi la flotte des baignoires légendaires de l'Empereur.

De celle de la chambre de Bonaparte à Auxonne qui n'en connut jamais, mais en compte une à présent conciliant ainsi opportunément encombrement capharnaïque et confort moderne....

AUXONNE HYDRAULIQUE COMMUNALE ET IMPÉRIALE - du 26 avril 2024

Sans oublier la bien réelle baignoire de Sainte-Hélène dans laquelle vous passerez beaucoup de temps (attention c'est chaud !) si vous prenez la peine de lire jusqu'au bout un ouvrage qui a connu sans doute beaucoup plus de dédicaces que de vrais lecteurs.

AUXONNE : UNE NOUVELLE RECRUE AU RAYON OUVRAGES IMPÉRIAUX (1) - du 01 octobre 2022

Après ce bain chaud, qui, pour sûr, vous aura fait suer chers lecteurs, nous voudrions poser une question qui nous est venue à la lecture d'un post facebook de « Qui vous savez ? » daté du 22 juillet dernier.

Voici d'abord l'extrait en question :

« Le second, le 23 août prochain, je serai en représentation à Pontailler sur Saône, jardin de la Mairie, à 20h30. Je présenterai le spectacle du 19 juillet dernier à Auxonne, qui fut une première. Je l'ai fait évolué mais toujours dans l'humour, l'auto dérision, la joie et les rires. L'été sera encore présent, alors rejoignez moi, faites passer le mot, partagez. Et ce sera encore GRATUIT !!! »

Et voilà notre question : « Pourquoi notre impayable bonimenteur a-t-il prévu de « faire évoluer » son spectacle pour le public de Pontailler ? »

Il semblait pourtant très content de lui dans son précédent post « à chaud » du 20 juillet 00h00 dans lequel avec enthousiasme il déclarait : « Pour ma part, j'espère avoir convaincu, ce qui n'est pas évident, c'est un exercice de style. Je me suis bien amusé, je suis bien fatigué. Le retour du public à la fin m'a fait très plaisir. Je n'ai jamais échangé comme cela et croyez bien que j'ai apprécié. Rendez vous le 23 août à 20h30 à Pontailler sur Saône. J'adorerai représenter ce spectacle à Dole, ce serait génial ! Chiche ! »

Pour le coup, notre génial autant qu'impérial improvisateur, notre éléphant blanc, s'efforçant d'enfiler son mini string et d'y faire entrer sa grosse trompe, aurait-il mis de l'eau dans son vin et révisé sa statistique peaufinée concernant son régiment, statistique véritablement digne de « L'École de Guère » ?(non, je n'ai pas fait de faute!) ».

Claudi a pondu, du coup, une image envisageant une évolution possible, sinon certaine, du fameux spectacle pour le public du haut Val-de-Saône.

La suite au prochain numéro.

 

 

Emois éléphantesques en Haut Val de Saône

Emois éléphantesques en Haut Val de Saône

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 août 2024 (Jour 41 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
4 août 2024 7 04 /08 /août /2024 01:00

AUXONNE, DÉCOUVRIR BONAPARTE AVEC SIMON LE GUIDE (2) - du 04 août 2024 (Jour 38 de la nouvelle ère de Chantecler)

Cet article constitue la suite logique et nécessaire d'un précédent article évoquant de façon succincte notre visite du 26 août dernier en compagnie de Simon le guide.

Ce précédent article était illustré d'une photo de votre serviteur en bonne compagnie.

AUXONNE, DÉCOUVRIR BONAPARTE AVEC SIMON LE GUIDE (1) - du 29 juillet 2024

Même si la photo était bonne (remerciements à l'auteur), la rédaction de Chantecler connue pour son sérieux, mais non dépourvue pour autant d'humour et de sens critique, se devait d'étoffer ce court aperçu par des informations inédites.

Celles-ci constitueront la matière du présent article.

Nos lecteurs apprécieront, n'en doutons pas, notre volonté de nous démarquer de certaine sous-officine qui semble s'être approprié Napoléon pour se faire mousser très fort au savon Buonaparte.

Sous-officine à la syntaxe approximative, dont la tâche semble se réduire à peupler ses posts de déclarations d'auto-satisfaction, ponctuées d'élucubrations en tous genres.

Plus sympathiques, toutefois, sont les anecdotes plus ou moins apocryphes et consacrées relatives au séjour de Bonaparte à Auxonne.

À noter que ces anecdotes furent publiées par divers auteurs entre 1840 et 1860, temps d'épanouissement de la « légende napoléonienne », au nombre desquels on peut compter le sympathique Claude Pichard, ancien maire d'Auxonne et Garde d'honneur de l'Empereur.

On pourra découvrir le sympathique Claude dans l'un de nos articles dont c'est justement aujourd'hui le second anniversaire, ainsi que les deux éditions de sa brochure Napoléon Bonaparte à Auxonne, dont la deuxième en particulier est un florilège d'anecdotes !

UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022 

Ces anecdotes ont été rapportées depuis et jusqu 'à nos jours par une kyrielle d'auteurs en mal de copie ou de reconnaissance......

Mais revenons pour un instant à notre guide en offrant à nos lecteurs un plan du parcours de la visite qui leur permettra de nous suivre en compagnie de Simon le guide qui, avec un humour de bon ton, nous rapporta quelques-unes de ces anecdotes plus ou moins apocryphes et consacrées relatives au séjour de Bonaparte à Auxonne, dont nous avons parlé plus haut.

Nous avons réalisé ce plan sur la base d'un document élaboré par feu notre épouse Martine et que nous avons complété par une échelle.

Le trajet de la visite menée à bon train hormis les arrêts, retour au centre-ville compris, a été de l'ordre de 2 km.

Parmi tous les arrêts, celui devant mon domicile au 4 rue Carnot, fut le seul à mon initiative. Pour la raison qu'un général d'empire, capitaine au Régiment de la Fère au moment du séjour de Napoléon Bonaparte a résidé dans cette demeure (hors campagnes) de cette époque jusqu'à sa mort en 1824

Martine disait un mot de ce général dans un de ses derniers articles (en lien ci-dessous) à propos du séjour de Bonaparte à Auxonne.

Dans cet article on trouvera par ailleurs une version numérique du Petit Journal de l'exposition BONAPARTE A AUXONNE, exposition qui eut lieu en 1988.

Publicité gratuite : nous avons mis en dépôt-vente au Tabac-Presse Henry-Lendzwa de la Grande rue quelques exemplaires de l'édition papier devenu rares, provenant du fonds d'archives personnelles de Martine, leur auteur.

 

BONAPARTE à Auxonne ... suite 1

En mémoire de Martine, nous avons complété son propos relatif au général De Manscourt, évoqué plus haut, par quelques documents qui nous ont coûté un petit travail de recherche, pas « décalé » du tout pour le coup mes loulous!

Nous offrons en PDF, aux vrais amateurs d'histoire napoléonienne ayant trait à Auxonne,

le résultat de nos investigations, et ce, sans pour autant crier « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure.

Claudi s'est encore un fois remué les méninges pour offrir à ses lecteurs une image bien calée pour consoler les vrais amateurs d'histoire du dérapage non contrôlé et décalé (sans trottinette) de « Qui vous savez »

Pour votre confort, il la diffuse en PDF

Prenez soin de vous mes loulous, personne ne le fera pour vous !

Et à bientôt, pour partager quelques perles de bonne culture inédites dans la bonne humeur !

 

Auxonne, un Général d'Empire habita dans la rue Carnot

Auxonne, un Général d'Empire habita dans la rue Carnot

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 août 2024 (Jour 38 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Les bons amis

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Les bons amis
1 août 2024 4 01 /08 /août /2024 10:53

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024 (Jour 35 de la nouvelle ère de Chantecler)

L'actualité du jour bouleversera, encore aujourd'hui, notre programme éditorial. C'est tout à fait normal ! Le monde bouge et la rédaction de Chantecler, contrairement à certaine officine « napoléonâtrico-foutraque », est à l'écoute du monde plutôt que dans l'adulation et la promotion de son impérial nombril !

C'était une très bonne nouvelle et des raisons d'espérer dans la conservation de notre patrimoine militaire que nous annoncions hier dans notre dernier article.

AUXONNE, JEUNES D'AUJOURD'HUI ET D'HIER AU SECOURS DU PATRIMOINE- du 31 juillet 2024

Patrimoine militaire architectural de pierre bien entendu, car il y aurait beaucoup à dire sur certaines évocations sui generis relatives au séjour de Bonaparte à Auxonne. Tu es un lecteur novice et notre propos te déconcerte. Patience jeune lecteur, tu comprendras bientôt.

Il y a un vaste monde en dehors des murs d'Auxonne. Pour l'heure, dépassons la vénérable enceinte auxonnaise et écoutons les nouvelles du monde.

Voici ce que la rumeur du monde nous apprend aujourd'hui :

« Le "jour du dépassement", la date symbolique à laquelle l'Humanité a consommé l'ensemble des ressources naturelles que la planète est capable de produire en 1 an, tombe, en 2024, jeudi 1er août. Cette année, en 2024, ce jour du dépassement tombe le jeudi 1er août »

Peu réjouissant à dire vrai !

Après ce vol au-dessus de ce « nid de coucous » qu'est devenue notre planète, rentrons sagement dans nos murs, dans notre bien aimée Auxonne.

Et là encore, scrongneugneu, le ciel n'est pas tout bleu, pour les anciens, comme pour les bleus... un « jour du dépassement » vient de marquer le calendrier. Car ce « jour du dépassement » auxonnais est déjà advenu. Plus précisément le mois dernier. Dépassement dans la bouffonnerie, la grossièreté et l'irrespect.

C'était plus précisément le 19 juillet dernier.

Si vous n'avez pas eu le fabuleux privilège d'assister à ce dépassement dans la prairie du château, vous pourrez en apprendre de belles dans nos précédents articles mis en lien ci dessous...

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (4) - du 22 juillet 2024

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (5) - du 25 juillet 2024

Voilà, tout est dit !

Votre serviteur a rédigé ces lignes avec humour, mais je dois avouer qu'en tant de Colonel honoraire et grand ancien du 511, le spectacle d'une telle déréliction ainsi que la complaisance complice de certain(e)s responsables m'afflige !

Et je ne suis évidemment pas le seul à partager cette opinion

Claudi, quant à lui, se devait de produire une belle image pour illustrer ce jour du dépassement. Il l'a fait ! Rendons lui hommage !

Et surtout mes loulous, prenez soin de vous et buvez frais, personne ne le fera pour vous !

À bientôt pour de nouvelles zaventures !

 

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024 (Jour 35 de la nouvelle ère de Chantecler)

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024 (Jour 35 de la nouvelle ère de Chantecler)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 01 août 2024 (Jour 35 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
31 juillet 2024 3 31 /07 /juillet /2024 11:48

AUXONNE, JEUNES D'AUJOURD'HUI ET D'HIER AU SECOURS DU PATRIMOINE- du 31 juillet 2024 (Jour 34 de la nouvelle ère de Chantecler)

L'actualité du jour nous amène à différer la suite du compte-rendu de notre superbe balade napoléonienne en ville (cazernes exclues) en compagnie du guide Simon.

L'article étant déjà dans les tuyaux des obusiers de Chantecler, il paraîtra donc sous peu ! Inutile donc de piaffer, amateurs de bons papiers !

AUXONNE, DÉCOUVRIR BONAPARTE AVEC SIMON LE GUIDE (1) - du 29 juillet 2024

C'est un article du Bien Public d'hier à propos de l'entretien et de la sauvegarde de notre patrimoine militaire bâti qui nous a amené à différer la publication attendue

Nous n'entrerons pas plus dans les détails, offrant plutôt à nos lecteurs un PDF de la publication et de son affiche.

Cet article que nous avons accueilli avec joie nous a remis en mémoire les travaux accomplis il ya une vingtaine d'années sur la même Porte Royale avec une autre génération de jeunes venus du monde entier.

À la conduite, à l'organisation et à la connaissance de ceux-ci, ma défunte épouse Martine avait consacré sans compter son temps et son énergie.

En son honneur et à sa mémoire, nous proposons à nos lecteurs la lecture du court article documentaire que nous publions ce même jour dans son blog La petite fabrique de l'histoire, dont nous avons repris la flamme après son décès en mai 2023.

Lien

Claudi, qui n'avait pas prévu le coup, offre à ses nombreux fans une de ces superbes compositions dont il est coutumier et qui représente la Porte Royale au temps de la Guerre de Crimée. Cette composition est empruntée à l'article en lien ci-dessous

IMAGES NAPOLÉONIENNES ET FRANCO-RUSSES (5)- du 11 mars 2022

À très bientôt, distingués lecteurs, pour de nouvelles aventures à toute biture !

Et surtout, surtout, mes loulous, comme on dit maintenant partout, prenez soin de vous ! Personne ne le fera à votre place !

Auxonne 1854 chasseurs à pied pour la Crimée

Auxonne 1854 chasseurs à pied pour la Crimée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 juillet 2024 (Jour 34 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse Amitiés internationales
29 juillet 2024 1 29 /07 /juillet /2024 01:47

AUXONNE, DÉCOUVRIR BONAPARTE AVEC SIMON LE GUIDE (1) - du 29 juillet 2024 (Jour 32 de la nouvelle ère de Chantecler)

Comme nous l'avions annoncé dans notre précédent article nous avons pris part, vendredi dernier 26, avec une quinzaine d'autres personnes (dont 5 d'Auxonne) à un nouveau tour napoléonien d'Auxonne avec le guide Simon.

AUXONNE, CHANTECLER SUIVRA AUJOURD'HUI SON AMI SIMON LE GUIDE- du 26 juillet 2024

Un plaisir partagé avec les autres participants, dans une ambiance détendue et bon enfant et qui plus est, respectueuse et de bon ton...

C'est au début du mois d'août 2023, aux veilles du cycle de représentations de la Confrérie facétieuse que nous avions pour la première fois découvert Simon le guide dont la prestation nous avait alors d'emblée conquis.

AUXONNE, BONAPARTE VU PAR LA PRESSE D'AUJOURD'HUI, ET D' HIER... (2) - du 06 août 2023

L'actualité étant mouvante, notre programmation l'est nécessairement aussi.

Nous pouvons néanmoins assurer d'ores et déjà nos lecteurs de revenir sur le « one manshow décalé » et ses dérapages non contrôlés avant le 8 août, première du spectacle de  La Confrérie facétieuse, intitulé cette année L'autre Napoléon.

D'ici-là nous devrions publier dans l'ordre :

    • un second article détaillé et documenté sur la visite du 26 juillet dernier avec Simon le guide

    • un article décalé (suivons l'éléphant blanc!) sur la cité doloise et ses célébrités du moment dont les éléments documentaires sont déjà dans nos carnets.

    • Un article commentant à nouveaux frais notre impayable article auquel, dans sa bonté, la Duchesse de Gerolstein avait bien voulu mettre une note de lyrisme guerrier.

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (5) - du 25 juillet 2024

Claudi qui avait bien travaillé dans nos précédents articles prend aujourd'hui la liberté de se reposer sur ses lauriers, lauriers dont par ailleurs Napoléon s'auto-couronne dans la sympathique affiche des bénévoles de  La Confrérie facétieuse.

Comme s'auto-couronne par ailleurs certain avatar autoproclamé de l'Empereur, avec toutefois un gros brin de décalage. Pour le coup, ces lauriers décalés, de l'auguste chef pourraient bien tomber... Pour finir au panier ! Sac à papier  ! Comme dirait le général Dourakine !

Nous y voyons le thème d'une nouvelle fable, digne de La Fontaine, restant encore à écrire !

Claudi, quant à lui, offre à ses nombreux amis une preuve renouvelée de la bonne entente entre notre rédaction et Simon le guide.

Pour le confort de nos fidèles lecteurs nous joignons l'illustration de Claudi en PDF

Auxonne, 26 juillet 2024, le privilège d'une visite mémorable

Auxonne, 26 juillet 2024, le privilège d'une visite mémorable

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 juillet 2024 (Jour 32 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Les bons amis

Partager cet article
Repost0
Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Les bons amis