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  • Claude Speranza, Auxonnais
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5 octobre 2024 6 05 /10 /octobre /2024 00:57

AUXONNE : TEL GROUCHY, APRÈS LA BATAILLE... - du 05 octobre 2024 (Jour 100 de la nouvelle ère de Chantecler)

Nous voilà au centième jour de notre « nouvelle ère de Chantecler ». Ces Cent-jours auront été ceux d'un combat plein d'humour contre certains décalages.

Combat dont l'issue finale prend pour nous des airs réconfortants d'anti-Waterloo. Cet anti-Waterloo, toutes proportions gardées, aura eu l'avantage de révéler un Grouchy tardif au secours du Napoléon « décalé ». Grouchy tardif sorti tout droit, comme un diable de sa boîte du rézosocio !

À propos de rézosocio justement, dans notre précédent article en lien ci-dessous, nous avions confessé avoir perdu définitivement notre naïveté et avoir été totalement dessillé quant à la notion d « ami sur facebook » en ces termes :

« Dieu que tout ça m'a parlé, à moi, qui n'ai pas 1003 amis sur facebook comme Don Giovanni autant de maîtresses « mille e tre » ! En comptant la pulpeuse Mozarella !

J'ai appris en trois jours, la journée du 29 septembre, celle du « déballonage » étant la dernière, ce que vaut un ami sur facebook ! Mieux vaut avoir un chat ou un chien, ou un lapin plutôt que 10Kamis sur facebook.

Allez j'en ai fait assez ! En matière de facebook me voilà définitivement déniaisé !  La meute hurlante des « décalés » et le film « Le procès du chien » m'ont démontré ce que valait cette littérature à 3 fautes la ligne  !

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (2) - du 01 octobre 2024

Ces jours derniers encore, toujours vigilant cependant, nous jetions un œil de temps en temps sur la marmite où recuisent sur notre compte des commentaires peu ragoûtants.

Commentaires que nous ne manquons pas d'archiver scrupuleusement en copies d'écrans car nous aussi, nous avons le goût bizarre des collections atypiques ! Et cette collection-là, avouons-le, vaut bien son pesant de choucroute pourrie !

Et bien nous en a pris d'être vigilant ! Car après l'impayable « Boulygeneralee » et sa « salade de phalanges », après, les grives et les corbeaux, et pas mal d'innocents gogos, nous découvrions stupéfait dans la marmite, je vous le donne en mille......

Une pointure ! Une recrue de la dernière heure arrivant, comme les carabiniers de « Carmen », après la bataille !

Un succulent autant que superbe ortolan du genre olibrius fourvoyé flanqué de Madâme, plongeant dans le bouillon de culture improbable de la marmite.

Pour être superbe autant que succulent, il n' en est pas pour autant élégant ! Car il semble vraiment ignorer le sain usage du respect des anciens !

En désignant votre serviteur comme un « pauvre vieux monsieur ».

Le « pauvre vieux », ancien du GT 511, colonel ORSEM (H), doit pour le coup sortir de sa réserve !!

Tel Grouchy, arrivé après la bataille, notre olibrius se sera donc mouillé pour rien, en faveur de son impérial et décalé poulain.

Poulain à présent devenu chocolat au terme d'une pitoyable autant qu'insultante clownerie.

Mouillé où ça ce superbe ortolan ?!

Dans la bien pitoyable soupe d'une mémorable déroute.

Fermez le ban !

La prochaine fois, si tout va bien, nous passerons à la critique cinématographique du « Procès du chien », à moins que le pot-pourri refroidi, l'inénarrable marmite ne nous réserve une nouvelle surprise.

Nous devrions reprendre ensuite notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » que nous avions laissé à son 4ième épisode et qui devrait en conter au moins deux autres.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

Sans oublier, si nécessaire, de décerner quelques médailles (de la Monnaie de sa pièce) et diplômes aux plus odieux de nos détracteurs. Le Grand Collier est déjà pris, nous ne vous dirons pas par qui, cher Marquis !

Notre blog est un blog sérieux qui ne se laisse pas impressionner !

Il n'est pas décalé, il est carré !

La bataille, en lignes (pour le texte) ou en carrés (pour l'image), voilà sa spécificité !

À bon entendeur salut !

Avec humour toujours !

Claudi s'est vraiment surpassé dans l'élaboration culinaire de l'image du jour que nous diffusons aussi en PDF.

Prenez en une bonne louche ! C'est assez peu ragoutant mais, pour le coup, ça remettra les idées de tous les « décalés » et de leurs ami(e)s du rézosocio en place !

 

Auxonne, histoire (pour rire), un ortolan dans le rata

Auxonne, histoire (pour rire), un ortolan dans le rata

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 octobre 2024 (Jour 100 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Après la bataille

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais
3 octobre 2024 4 03 /10 /octobre /2024 00:30

AUXONNE : GREENWASHING ET CATAPLASME SUR UNE JAMBE DE BOIS - du 03 octobre 2024 (Jour 98 de la nouvelle ère de Chantecler)

Non ! Greenwashing n'est pas le nom d'un général anglais émule de Wellington !

Quant au cataplasme sur une jambe de bois ce n'est évidemment pas un remède des ambulanciers de Larrey ou Percy, hommes de courage, de charité et de valeur !

Qui ne se contentaient pas de crier « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure !

Dieu soit loué ! Nous quittons, au moins pour aujourd'hui, les champs de bataille du Ier Empire d'hier et d'aujourd'hui !

Pour en rejoindre d'autres relatifs à l'écologie. Science pertinente et d'une urgence nécessaire en ces temps de constats inquiétants. Le premier ministre Michel BARNIER, peu soupçonnable d'être un gaucho-écolo soulignait encore avant-hier l'importance de la dette écologique !

Ce problème angoissant est ramené hélas bien trop souvent, au niveau médiatique, à un cache-sexe prétexte, minuscule autant qu'inutile ! Comme un string sur un éléphant blanc (vous m'avez compris les enfants !) 

 Nul doute que les ethnologues parleront plus tard, à propos de notre société contemporaine, reine insurpassable de la production de déchets, de l'irruption d’une nouvelle manie expiatoire autant que publicitaire :

Le ramassage bénévole, organisé et médiatisé, des déchets sous la houlette et le logo de la grande distribution landerno-édouardienne !

Au nombre de ces nouvelles grand-messes en chasubles, de ces pèlerinages consacrés au ramassage des emballages hors d’usage, ils retiendront sans doute l’émergence, à la fin du siècle dernier, d’une   institution imaginée par une chaîne de la grande distribution sous le logo « Nettoyons la Nature », habile green-washing  publicitaire créé  en 1998 et vite plébiscité par le panurgisme ambiant toujours croissant de l'écologisme cosmétique et bêlant autant qu'inopérant. Panurgisme qui n'a d 'égal que l'esprit bêlant et moutonnier de certain rézosocio !

Sous la précédente municipalité, l’activité annuelle marquante du CMJ,  aura ainsi consisté en une participation à la dite opération « Nettoyons la Nature », sous la chasuble Leclerc et sous la houlette de quelques conseillers ou conseillères, voire de Monsieur le Maire.

À l’issue de l’opération, consacrée au ramassage en divers lieux de divers déchets, ces derniers (les déchets, pas les élèves, du moins pas encore!) étaient dûment pesés et mesurés. S’ensuivait un article dans la presse locale ou municipale avec photos des participants à l’appui et annonce du score du ramassage. Passionnant !

  Un sujet récurrent pour notre blog de naguère que l’on ne peut accuser d’avoir ignoré cette action pleine de bonnes intentions.

  Nous le reprenons aujourd'hui en cette période ou certains matamores et consorts, nettoyeurs de tranchées dans l'âme, mais de corps plus accoutumés aux fauteuils bien douillets des bureaux des services, se sont fait fort de « nettoyer » Chantecler notre blog et son rédacteur avec !

Saisissons maintenant l'actualité du Bien Public qui titrait avant-hier :

« Auxonne Opération « Nettoyons la Nature » avec les éco-délégués du Collège »

Voilà au moins un sujet à propos duquel nos matamores et consorts n'auront pas de raison de nous menacer.

T'es la vraie dégonfle Chantecler, la vraie schiappa comme disent nos amis transalpins ! Comme dirait l'autre, en langage mirlitaire ou civil, t'en a pas, mon gars !

Pas d'accord sur ce point, nous avons renvoyé la balle à l'envoyeur ! Et il a pas vraiment aimé...

Allez basta avec ça, mon gars, allons balayer prestement la nature !

C'est plus sympa que la corvée de chiottes (TIG en langage policé) que nous connûmes en des temps lointains au CIT 156 à Toul avec l'eau dans le casque lourd en guise de seau.

Un quart d'heure après au rapport dans la cour, les pieds dans la neige, t'as la jugulaire mouillée dudit casque sous le menton ! C'est pas bon pour les boutons, mais ça rend modeste !

Mais où sont aujourd'hui, les neiges et la modestie d'antan ?!

Le sujet et trop grave et préoccupant (destruction du climat et de la civilité passées).

Et plus modestement, à présent , place à l'archive du green-washing !

Nous avons sélectionné à cette fin trois images d'archives de notre blog concernant le mois de septembre 2017. Nous les offrons référencées à nos amis lecteurs, en PDF dans leur ordre chronologique de parution.

Elles parlent d'elles-mêmes, les curieux et les passionnés pourront en savoir plus en utilisant le moteur de recherche du blog.

Nous avons choisi avec Claudi, parmi celles-ci, notre illustration du jour. Elle présente l'avantage de figurer des personnages ayant quitté depuis belle lurette le devant de la scène.

Elle présente en outre l'intérêt de signer discrètement et dans la bonne humeur le caractère impérial de notre belle cité ! Vive l'Empereur et honte au Général Greenwashing !

Nous en avons par ailleurs réactualisé quelques éléments (conservés dans le PDF) pour la bonne intelligence de sa lecture.

Auxonne 24 septembre 2017 Nettoyons la Nature

Auxonne 24 septembre 2017 Nettoyons la Nature

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 octobre 2024 (Jour 98 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Après la bataille

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Après la bataille
1 octobre 2024 2 01 /10 /octobre /2024 00:30

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (2) - du 01 octobre 2024 (Jour 96 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre bonne ville d'Auxonne, il est pour l'homme seul au moins deux lieux de réconfort, le cinéma « L'Empire » en est un.

Mais il en est encore un autre, lieu magique de convivialité, prélude roboratif pour affronter des nuits solitaires, bar imbattable autant qu'impeccable, magique autant qu'exotique et qui semble tombé d'une autre planète.

Nous fûmes hier dans l'un et l'autre. Et notre coucher fut tardif !

« Mais dis-moi Chantecler, t'as ressorti un titre de raccroc mon Coco ! »

Objection à votre honneur ! J'ai mis un deux à mon titre ! C'est vrai, le titre sans deux existe. Nous engageons même nos amis lecteurs à le relire.

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024 (J+5547 après le vote négatif fondateur)

Vous aurez pu constater, à la lecture de l'article en lien ci-dessus, qu'en toute humilité et que sans jargon fumeux de céniphileux, votre serviteur apporte sa pierre à l 'édifice. Promis, juré je ferai bientôt de même pour « Le Procès du chien » dans un troisième épisode.

Cependant je voudrais faire aujourd'hui un tout petit bout (de la queue du chien) de critique. Il concerne le moment où s'affiche sur l 'écran de l'Empire, l'écran électronique d'Avril (Laetitia Dosch), l'avocate déjantée qui doute, en route qu'elle est vers sa date de péremption....

« Mais dis-moi Chantecler, c'est quoi qui s'affiche, elle looke un film porno la gonzesse ? »

Tu veux rire, c'est bien pire ! De pire Empire ! Elle prend sur sa tronche déjantée, déjà un peu déboussolée …. une pleine poubelle puante de commentaires facebook !

Dieu que tout ça m'a parlé, à moi, qui n'ai pas 1003 amis sur facebook comme Don Giovanni autant de maîtresses « mille e tre » ! En comptant la pulpeuse Mozarella !

J'ai appris en trois jours, la journée d'avant-hier étant la dernière, ce que vaut un ami sur facebook ! Mieux vaut avoir un chat ou un chien, ou un lapin plutôt que 10Kamis sur facebook.

Allez j'en ai fait assez ! En matière de facebook me voilà déniaisé !

« Mais dis-moi Chantecler, alors, si je te comprends bien, y'a pu de niais sur facebook »

J'ai jamais dis ça...Des niais et surtout des niaises y'en a au large ! Ah ! Les punaises !

Après leur étrillage de bas étage me voilà tout revigoré comme après un sauna à la russe avec bain de neige et étrillage aux baguettes de bouleau ! Je suis peut-être maso mais c'est vraiment trop rigolo !

Claudi fait la pause et se repose. Il m'a conseillé de puiser dans nos réserves impériales pour en revenir à l'Empire .

Ce que nous avons fait ! (À suivre..)

 

 

 

Le chien Moustache décoré par Lannes

Le chien Moustache décoré par Lannes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 01 octobre 2024 (Jour 96 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma
28 septembre 2024 6 28 /09 /septembre /2024 02:37

AUXONNE : BOULYGENERALEE DRIFTER, LE DERNIER CONTRE CHANTECLER - du 28 septembre 2024 (Jour 93 de la nouvelle ère de Chantecler)

Un vent de conciliation souffle depuis hier après-midi sur les guerres picrocholino-napoléoniennes auxonnaises. Nous l'accueillons avec ferveur ! À la bonne heure ! Halte au feu et halte aux fions !

Tel ces Japonais de certaines îles du Pacifique en retard sur l'histoire, un ennemi irréductible nous reste cependant !

Nous avons nommé BOULYGENERALEE DRIFTER, facebookien à la devise assassine, y compris pour l'orthographe : « heureux et ceux qui ne m aime pas allez vous faire voir ailleurs je suis qui je suis point barre »

Chantecler l'attend de pied ferme cet antique malabar qui conseille pour moi : « une bonne salade de phalanges suivie de quelques drops dans la gueule et hop le tour est joué » ! Ce sudiste bien trop français de la région du foie gras ! D'ici qu'il se présente au « portail numéro 4 », nous serons tous refroidis ! Pas vrai Général Lee d'opérette ?! Allez, un p'tit coup de trompette pour le Général Lee d'opérette ?!

Cette conclusion nous va bien, elle nous permettra de changer de disque et d'évacuer un sujet sur lequel nous avons vraiment bien travaillé et qui restera dans les annales du Val de Saône.

Nous reparlerons de tout cela un peu plus tard dans un esprit, sinon de réconciliation, du moins de conciliation dans l'intérêt de tous, à l'exception du parterre méprisable de spectateurs amusés qui trouveront vite d'autres os à ronger.

AUXONNE : BOULYGENERALEE DRIFTER, LE DERNIER CONTRE CHANTECLER - du 28 septembre 2024 (Jour 93 de la nouvelle ère de Chantecler)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 septembre 2024 (Jour 93 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Après la bataille

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Après la bataille
26 septembre 2024 4 26 /09 /septembre /2024 11:04

AUXONNE, UN GÉNÉRAL D'EMPIRE HABITA « AU PORTAIL N°4 » - du 26 septembre 2024 (Jour 91 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans son blog auxonne.patrimoine.net, que je poursuis en sa mémoire, mon épouse Marine évoquait parmi les amis de Bonaparte lors de son séjour à Auxonne le capitaine de Manscourt qui devait devenir Général d'Empire

BONAPARTE à Auxonne ... suite 1

Il se trouve que nous avons partagé, elle et moi, un demi-siècle de vie studieuse commune dans la maison-même que posséda de Manscourt à Auxonne de 1787 à 1824, année de sa mort.

Cette même maison qu'un grossier personnage désigne aujourd'hui, dans le marécage nauséabond des réseaux sociaux, par le terme « portail numéro 4 ».

Rappelons que ce même portail fut souillé par des afficheurs indélicats à la solde des intérêts de la grande distribution dans les débuts de notre blog. Campagne d'intoxication de triste mémoire qui aboutit aujourd'hui à la désertification commerciale du centre-ville d'Auxonne

Nous n'en sommes plus à une intimidation près !

Pour notre compte, nous préférons offrir aux vrais amateurs qui ne se contentent pas de crier « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure, les résultats de nos recherches pour leur bonheur, et en mémoire de notre épouse Martine.

Claudi s'est encore un fois remué les méninges pour offrir à ses lecteurs une image bien calée

Pour votre confort, il la diffuse en PDF

Prenez soin de vous mes loulous, personne ne le fera pour vous !

Et à très bientôt, pour partager quelques perles de bonne culture inédites sans rancœur et toujours dans la bonne humeur !

 

Auxonne, un Général d'Empire habita dans la rue Carnot

Auxonne, un Général d'Empire habita dans la rue Carnot

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 septembre 2024 (Jour 91 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Les bons coins

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Les bons coins
25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 00:10

À PROPOS D'UN « MANUEL D'AUTODÉFENSE INTELLECTUELLE » - du 25 septembre 2024 (Jour 90 de la nouvelle ère de Chantecler)

Les intimidations et menaces de bas étage dont notre personne physique et morale a fait récemmment l'objet, nous avaient conduit à rédiger le précédent article.

AUXONNE SOUS L'EMPIRE DE LA CENSURE DÉCALÉE ? - du 23 septembre 2024

Précisons que ces intimidations et menaces dont certaines violentes et injurieuses, fallacieuses autant que prétentieuses, émanent de deux membres d'une même famille. Cette famille n'est pas pour autant corse, sinon par la proverbiale stature bonapartoïde de son chef !

Avant que d'aborder le thème annoncé dans le titre de ce présent article, nous exprimerons sans aigreur (ce défaut que l'un de nos contempteurs a le culot de nous imputer !!) et avec humour, la cocasserie de notre situation actuelle.

Car si certain prétend que nous n'en avons pas. Pour le coup, mon colon, nous en avons !

De quoi que tu as Chantecler ?

De l'humour bien décapant les enfants ! De l'esprit, de la générosité vraie, une plume et encore d'autres choses, bien accrochées celles-là ! De l'ardeur encore et pas un poil d'aigreur ! À la bonne heure !

Image cocasse, nous nous sentons actuellement, toutes proportions gardées dans la position de Letizia, Madame Mère.

Madame Mère, cette mère courage, qui ne manquait pas, elle non plus, d'un vrai courage viril, confrontée qu'elle était, à Ajaccio, dans la maison familiale, aux insultes des cousins, voisins et rivaux Pozzo di Borgo.

Oui ! Ce pot de chambre indélicat, dégoulinant et puant des cousins, voisins du-dessus que Madame Mère prend sur la tête ! Vous y êtes ! Comme elle, j'ai pris la dose !

Rappelez-vous, c'était au programme du spectacle d'août dernier offert par La Confrérie facétieuse !

J'y suis allé, et même plusieurs fois, bien en vue mon gars, ce qui ne pouvait nuire à la trésorerie de La Confrérie  qui en avait vraiment besoin ! Pas vrai les côpains ?!

Ce qui, hélas, selon ses dires couchés sur le papier, déplut pourtant impérialement à l'un de mes contempteurs de très mauvaise humeur qui se permet de juger en l'espèce de ma liberté d'aller et venir sur les lieux publics de notre République ! On aura tout vu ! Je ne mets pas, comme il se le permet dans la mienne, des plis-surprises non timbrés dans sa boîte aux lettres !

Ah ! S'il pouvait me mettre aux fers, voire à la ferraille, cet historien subtil autant que délicat qui se permet dans un libelle (que ses « amis » choisis ont pu lire) à propos de passion, ce mot qui ne quitte pas sa bouche, un abominable écart de langage.

Et ce, en formulant injurieusement la passion qu'il me prête : « ce monsieur, la sienne est de faire du mal parce qu'il ne sait pas ou plus quoi faire de sa vie »

En mémoire et respect sans doute de ma défunte épouse qui perdit son temps et ses forces à renseigner la passion de notre « historien ». Ce dernier, s'il était un homme généreux, aurait pu au moins m'épargner pareil crachat sur mon deuil !

Chers amis, vous admettrez qu'en homme d'honneur, il nous incombait de retourner à ce monsieur dont l'ego est si vite offusqué, son écœurant venin !

Qu'il m'assigne en justice, lui et sa famille avec laquelle d'ailleurs je n'ai rien à faire ni rien à voir, j'aurai matière à plaider et à jeter le plomb qui va bien dans la balance !

 

Et le « manuel d'autodéfense intellectuelle », alors ?

 

Je crois bien que, sans en avoir l'air, je viens de vous en tracer le préliminaire

Et que déjà la plaine qu'obscurcit le vol noir des corbeaux-délateurs à nouveau s'éclaire. 

Comme on dirait en mirlitaire, il est temps de couper les ailes des noirs corbeaux

Mettons la main dessus pour un horizon dégagé, plus bleu, plus pur et plus beau !

 

Mais alors, le « Manuel d'autodéfense intellectuelle », c'était une blague ?!? C'était du vrai !

Le jour même où la mitraille haineuse grêlait sur moi, je l'ai découvert au tabac-presse Gruet.

Sur son illustration de couverture, la belle judoka envoyant balader l'idole m'est une reine,

Comme pour certain Dolois, ce légendaire cheval dans la vitrine du tabac-presse des Arènes !

 

Feuilletant et parcourant la table du « Manuel d'autodéfense intellectuelle »

Je n'ai pourtant rien trouvé sur Napoléon.... ? Réfléchissons, la raison en est bien naturelle...

C'est que d'entrée la belle judoka l 'avait mis dehors en moins d'deux!

Moralité : Cherche belle judoka pour vaquer le soldat de plomb qui m'en veut !

 

Notre rédaction remercie d'avance Le Monde diplomatique de ne pas nous assigner en justice pour détournement non autorisé d'image !

Ce détournement d'image, accompagné d'une création de Claudi, nous l'offrons à ceux (et celles) de nos bienveillants lecteurs qui sauront défendre et préserver leur lecture préférée d' une révoltante autant que délirante censure  liberticide !

Qui se met sur le devant de la scène dans un pays démocratique doit s'exposer à la critique !

Pour votre confort de lecture, on vous le met aussi en PDF

Auxonne, l'auto-défense intellectuelle à la une

Auxonne, l'auto-défense intellectuelle à la une

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 septembre 2024 (Jour 90 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
23 septembre 2024 1 23 /09 /septembre /2024 00:51

AUXONNE SOUS L'EMPIRE DE LA CENSURE DÉCALÉE ? - du 23 septembre 2024 (Jour 87 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Le bruit court, et je vous le confirme, que le blog Chantecler serait en butte à une tentative de censure.

Rappelons qu'il y a deux ans, nous avions été insulté publiquement de la façon la plus ordurière en réunion publique, plus précisément le 6 octobre 2022, au Salon d'honneur des Halles. Nous ne désavouerons pas les lecteurs qui verraient un lien entre les deux affaires.

Il est vrai qu'une tendance au despotisme, au bourrage de crâne, et à la crétinisation des masses s'étend de plus en plus sur notre cybermonde.

La vie serait bien triste si nous perdions le droit d'en rire et que notre seul droit subsistant se limite à celui de crier « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure.

En ces moments difficiles, nous avons feuilleté pour notre plus grand réconfort un ouvrage de Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout (1835-1910), journaliste pamphlétaire, rédacteur du Tintamarre et du Trombinoscope.

En 1874, Touchatout publie l’Histoire tintamarresque de Napoléon III, recueil illustré de vignettes satiriques. Il y dépeint avec beaucoup d’humour la censure de son temps. Une lecture qui paraîtra sans doute pénible pour les censeurs-insulteurs aigris en redingote grise.

À l'occasion des Journées du Patrimoine, le sujet semble avoir brusquement repris le devant de la scène dans notre bonne cité.

Nous parions volontiers, qu'au jour d'aujourd'hui, dans la bonne ville de Dole, le cher Bonaparte n'aurait plus la moindre chance de faire imprimer sa lettre incendiaire contre Buttafoco.

Pour ceux et celles qui aiment encore rire et qui voudraient en savoir plus sur la censure vue par Touchatout, nous publions un extrait de l’Histoire tintamarresque de Napoléon III.

Claudi emprunte son image du jour à l’Histoire tintamarresque de Napoléon III. Vous y verrez Anastasie, la censeuse occupée à couper tout ce qui dépasse et qui déplaît.

Ouille, pour le coup, ça va faire mal à la grosse trompe de l'éléphant blanc qui risque d'y laisser un gros bout  !

Claudi vous met aussi pour le même prix l'image en PDF, l'image pas la trompe ! La trompe, mes amis nous la laissons bien volontiers à son propriétaire !

À bientôt !

Auxonne bientôt sous la coupe d'Anastasie

Auxonne bientôt sous la coupe d'Anastasie

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 septembre 2024 (Jour 88 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
20 septembre 2024 5 20 /09 /septembre /2024 09:35

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024 (Jour 85 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Les deux précédents articles de notre série, rendaient hommage à l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon. Frédéric MASSON (1847-1923)

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (3) - du 17 septembre 2024

Un hommage sincère, non dépourvu d'humour cependant en ce qui concerne le penchant de ce grand homme pour la collection, penchant qui peut prêter à sourire.

Ce penchant, votre serviteur confesse d'ailleurs n'en être pas lui-même exempt, ce qui lui permet d'en rire d'autant plus facilement.

C'est un fait, une certaine manie de la collection, est une réalité privée que nous avouons et qui nous sert bien parfois pour notre documentation. Nous n'en infligeons pas pour autant l'inventaire détaillé à nos lecteurs comme certain napoléonomane local qui crie « Vive l'Empereur ! » tous les quarts d'heure.

Avant de présenter et de développer le thème de notre article du jour, permettez-nous d'annoncer à nos fidèles lecteurs et néanmoins amis que nous tenons en réserve pour eux et pour la suite quelques échantillons authentiques de la critique féroce autant que désoplilante des manies du grand Masson par Léon Daudet, le fils du célèbre Alphonse. Les Daudet étaient en effet des voisins et des familiers de Masson.

Venons en à présent au sujet du jour qui consiste en une étude comparative des causes déclenchantes de la passion « Napoléon » chez deux « historiens de l'Empereur et collectionneurs ». Le second sera d'Auxonne, inutile de vous le présenter nous n'en avons que trop parlé, appelons-le, si vous nous le permettez : « Qui vous savez ».

Et le premier alors, qui sera le premier ? Le premier sera encore une fois le grand Frédéric Masson (1847-1923) cet authentique monument d'histoire napoléonienne.

Une étude documentaire dont nous citerons les sources nous permet aujourd'hui de tenter un exposé des causes déclenchantes de la passion « Napoléon » chez Masson et de la remarquable persistance de celle-ci.

Nous n'écrivons pas une thèse et notre exposé qui pourrait être beaucoup plus largement développé, car la matière ne manque pas, sera nécéssairement bref.

À tout seigneur, tout honneur, commençons donc par Frédéric MASSON. Il avait 23 ans en 1870, il fut donc mobilisé, fait dont il devait par la suite tirer une grande fierté puisqu'Henri BORDEAUX dans son discours d'hommage aux obsèques de MASSON, le 23 février 1923 déclarait : « À vingt ans il avait fait la campagne de 1870, et même la médaille au liséré vert et noir était la seule décoration qu’on lui vit porter. À l’inquiétude de tous les Français il ajoutait l’anxiété de l’historien qui, pris dans les liens du passé, doute volontiers du présent. Son amour pour son pays dépassait son amour pour l’Empereur. »

Cette médaille au liseré vert était justement la médaille commémorative de 1870 qui conjugait dans le noir et le vert de ses bandes verticales alternées le deuil des provinces perdues et de l'espérance de la revanche.

IL semble bien que ce soit la défaite de 1870, en grande partie pourtant imputable à l'Empereur Napoléon III, chef malade, souffrant et prématurément vieilli d'une armée impréparée, qui ait fait de MASSON un bonapartiste convaincu en réaction des carences de la République.

Reprenons à ce propos, les phrases de Sylvie Biet, conservateur en chef de la bibliothèque Thiers.

« Frédéric Masson naît à Paris en 1847 dans une famille de hauts magistrats, il  se destine à la diplomatie et devient bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères. Ses convictions républicaines de jeunesse vont être anéanties par la défaite de 1870 et sa conséquence, la chute du Second Empire.

Estimant que « la République a livré deux provinces [l'Alsace et une partie de la Lorraine] et favorisé la Commune », devenant bonapartiste du lendemain il fera désormais, dans ses articles et ses livres, l’apologie de l’empire perdu. »

Voilà succinctement exprimées les causes généralement admises du bonapartisme de MASSON, qui sur un terreau moral et intellectuel d'une exceptionnelle richesse devaient produire une grande œuvre.

Passons maintenant à notre historien local. Le facteur déclenchant de sa « passion », si l'on en croit du moins ses propres déclarations serait « le cheval ». Cheval entraperçu dans la vitrine d'un tabac dolois devant lequel il poireautait attendant son épouse partie de son côté faire quelques courses, et comme toutes les épouses (aux dires de l'époux) tardait à en revenir.

C'est du moins ce qui nous fut conté lors de l'inoubliable « spectacle décalé » à Auxonne. Une prestation de derrière le château avec quelques saillies de derrière les fagots.

AUXONNE, BONAPARTE AU PRISME DE L'ÉLÉMENT FER (4) - du 22 juillet 2024

Il nous faut sans doute accorder foi à cette déclaration puisque notre auteur dolois local l'avait déjà faite en substance dans des circonstances moins torrides autour de la treizième minute d'un inoubliable podcast dans lequel notre auteur déclinait par le menu , il ya deux ans déjà, par le menu sa vie, son œuvre et sa passion Napoléon.

Le cheval, anodin bibelot, et pas cher avec ça, qui n'a rien à voir avec le terrible cheval de Guernica de Picasso apparaît peu après la treizième minute. Vous pourrez le vérifier en écoutant le podcast en lien

Dans un épisode ultérieur, nous laisserons au talent du puissant et sulfureux Léon Daudet le soin de brosser le tableau désopilant des manies de MASSON. Notre modeste talent se chargeant de notre napoléonomane local.

Claudi notre illustrateur talentueux a bien travaillé pour l'iillustration du jour, à cheval bien entendu entre tragédie et farce (de cheval ? Pourquoi pas?)

. Pour plus de confort, nous en diffusons la version en PDF

À suivre... À pied, à cheval ou en voiture !

Des Napoléons à cheval entre tragédie et farce

Des Napoléons à cheval entre tragédie et farce

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 septembre 2024 (Jour 85 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
17 septembre 2024 2 17 /09 /septembre /2024 00:10

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (3) - du 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

 

Chers amis lecteurs, au seuil de la rentrée nous avions interrompu la présente série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » au profit d'autres sujets d'actualité.

Nous la reprenons aujourd'hui, dans une atmosphère rafraîchie signant la fin d'un été pour le moins mitigé.

La série nous conduira au seuil des Journées du Patrimoine et le franchira sans doute allègrement car nous avons matière à conter !

Tiens ! À propos de Journées du Patrimoine, nous n'irons pas visiter la Chambre de Bonaparte. Elle est décidément trop encombrée !! Pas assez spartiate et à la voir ainsi, on en a gros sur la patate !

On en garde la bizarre impression de n'avoir plus affaire au Régiment de La Fère mais au 1er Régiment de Gardes Meubles en pire !

Un témoin oculaire du temps digne de foi nous en a laissé une tout autre desccription, pas celle qu'on voit à la télévision ! Allez-y voir curieux, comme si vous y étiez, dans l'article en lien ci-dessous

AUXONNE OU L'EMPIRE DES MUSÉES ? (3) - du 19 avril 2024

Après cette authentique visite de la chambre, vous découvrirez, chers lecteurs l'un des plus grands historiens-collectionneurs de Napoléon. Frédéric MASSON (1847-1923) avec qu nous avions déjà fait connaissance dans le précédent article de notre série.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Nous y apprenions en particulier que Frédéric MASSON avait longuement œuvré à la redécouverte et à la publication de « documents originaux relatifs à la jeunesse de Bonaparte ». Parmi ceux-ci, certains intéressent particulièrement son séjour auxonnais.

Ces documents originaux ont été transcrits dans un ouvrage publié en collaboration avec un bibliothécaire italien : F. MASSON, G. BIAGI, Napoléon inconnu, Papiers inédits (1786-1793), PARIS, Ollendorff, 1895.

L'ouvrage est disponible sur GALLICA. Bonne lecture !

Frédéric MASSON, au cours de sa vie de bibliothécaire puis d'écrivain devait ainsi rassembler et exploiter une quantité impressionnante de documents écrits.

En parallèle de cette importante production, son fort penchant à la collection se concrétisa par une inlassable collecte d'objets divers et curieux relatifs à Napoléon.

L'ensemble est conservé actuellement dans le Fonds Masson de la bibliothèque Thiers

Les quelques détails, tirés de cette source en ligne, qui suivent, sont empruntés, en substance, au texte de Sylvie Biet, conservateur en chef de la bibliothèque Thiers.

Frédéric Masson naît à Paris en 1847 dans une famille de hauts magistrats, il  se destine à la diplomatie et devient bibliothécaire au ministère des Affaires étrangères. Ses convictions républicaines de jeunesse vont être anéanties par la défaite de 1870 et sa conséquence, la chute du Second Empire.

Estimant que « la République a livré deux provinces [l'Alsace et une partie de la Lorraine] et favorisé la Commune », devenant bonapartiste du lendemain il fera désormais, dans ses articles et ses livres, l’apologie de l’empire perdu.

Son mariage en 1874 avec Marguerite Cottin, petite-fille d’un conseiller d’État du Premier Empire, le met en relation avec les principaux membres de la famille impériale. Il entretient notamment une amitié avec le prince Napoléon Jérôme, fils de Jérôme Bonaparte, qui lui donne accès à des documents importants pour la rédaction de ses ouvrages.

  Au soir de sa vie, Frédéric Masson décide que l’ensemble de ses collections sera légué à l’Institut de France et trouvera sa juste place au sein de la fondation Dosne-Thiers

Ce sont ainsi près de 70 000 livres, plus de 700 cartons d’archives, 30 000 estampes, 1 000 dessins et plus de 2 000 objets et tableaux qui entrèrent à la bibliothèque Thiers en 1926, après la mort de M. Masson en 1923. Et ce, en dépit de la répugnance que pouvait inspirer à l'éminent historien bonapartiste la figure et le rôle politique de Thiers.

L’originalité des objets de la collection Masson réside dans leur extraordinaire diversité : des œuvres d’art majeures côtoient des témoignages de l’art populaire (blagues à tabac, cadrans de montres, assiettes, éventails…).

Jusque dans les années 1980, ces objets, étaient exposés avec des tableaux, gravures et dessins dans les salons du rez-de-chaussée de la fondation, au sein d'un petit musée napoléonien.

Mais ce musée ne pouvait rivaliser avec d’autres collections telles celles de la Fondation Napoléon, de Marmottan, de Compiègne, de Fontainebleau ou des Invalides, pour ne citer que les plus illustres. Des soucis de rentabilité poussèrent donc les administrateurs de la fondation à reléguer les objets dans les réserves. Tableaux et objets, gravures et dessins, sont désormais prêtés lors d’expositions extérieures.

À la suite de cette étude très sérieuse, très poussiéreuse et très docte, Claudi se devait d'insuffler en image le vent d'humour qui caractérise notre blog.

Pour une meilleure lecture, nous vous gratifions d'une version PDF.

À suivre...

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

Images de Frédéric Masson, historien de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 septembre 2024 (Jour 82 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans De pire Empire

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans De pire Empire
14 septembre 2024 6 14 /09 /septembre /2024 00:01

AUXONNE, MIRACLE À « L'EMPIRE » - du 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

La parenthèse que nous avions ouverte à l'occasion du 80ième anniversaire de notre ville, entre la société française en temps d'épidémie de COVID et celle de nos aïeux sous la botte allemande se referme.

DE LA GUERRE DE 1939-1945 AU COVID (2)- du 10 septembre 2024

Les napoléonomanes de tout poil attendaient sans doute en piaffant la suite de notre série intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà deux épisodes.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (2) - du 04 septembre 2024

Notre titre du jour alléchant couvre un contenu qui risque pourtant de les décevoir !

Ils devront un peu patienter pour voir ou revoir, à l'occasion des Journées du Patrimoine, la nouvelle Salle Assona et son unique autant que mirifique collection atypique.

Pour l'heure, chers amis, comme dans la chanson de la Fanchon, bien connue de tout bon mirlitaire, il nous faut faire une pause !

Oui ! Une courte pause culturelle à propos d'Emilia Perez, ce film superbe et inspiré de Jacques Audiard qui était récemment au programme de l'Empire, notre providentiel ciné ! Film dont la qualité esthétique nous a véritablement conquis.

Pas question de disséquer par le menu cette histoire complexe autant que chirurgicale dans laquelle un malfrat mexicain sans scrupules et sanguinaire se transforme par sa volonté et le secours de la science en une femme opulente et magnifique.

Le thème est d'actualité. L'histoire se déroule sur fond de rebondissements, instants d'intense émotion, révisions déchirantes, angoisses, violences et fusillades saignantes. Dans ce sombre chaos d'où l'on ne sort pas indemne, brillent pourtant quelques personnages féminins magnifiques.

Paraphraser maladroitement cette cascade flamboyante n'est pas dans notre intention. Disons simplement que la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens latino aura marqué le comble de notre émotion.

Nous avons toujours aimé le cinéma, remède providentiel contre l'ennui et moyen d'évasion à portée de toutes les bourses et sans prendre l'avion !

Nos immémoriaux souvenirs filmiques commencent autour de l'âge de dix ans, au cœur des années 1950, dans cette même salle, alors encore « dans son jus » de vieux cinéma-théâtre, avec Les derniers jours de la nation apache. Voir un film reste pour nous un plaisir que l'âge n'a pas émoussé, tout au contraire !

Mais revenons à nos moutons et à Emilia Perez. Dans le fatras de nos souvenirs filmiques, la scène finale de la procession populaire sur fond de chanson de Brassens a rallumé dans notre mémoire  le souvenir enfoui d'une autre procession.

Emilia Perez de Jacques Audiard est venue ranimer chez nous le souvenir de Voyage en Italie de Roberto Rossellini (1953).

Cette pérégrination d'un couple anglais aux sentiments refroidis, sillonnant l'Italie d'après-guerre sans contacts, claquemurés qu'ils sont derrière les glaces de leur voiture, en vue de récupérer l'héritage immobilier d'un oncle décédé dans la région de Naples, n'a au premier abord absolument rien de commun, dans son caractère raide et désincarné voire aseptisé, avec les débordements charnels de la comédie musicale Emilia Perez.

Il faudra attendre la fin du film pour que survienne l'occasion d'un dégel de cette solitude à deux.

Rencontrant dans une rue de Naples une procession religieuse que suit un peuple grouillant et fervent tellement différent d'eux, les Joyce sont contraints d'arrêter leur voiture.

Le couple sans enfants muré dans son frigo conjugal, Catherine (Ingrid Bergman) et Alexander (George Sanders), abandonne alors sa voiture-refuge devenue prison.

Séparés par la foule à laquelle ils sont mêlés, ils se cherchent pour se retrouver enfin dans tous les sens du terme, à nouveau réunis par une passion rallumée, tant par la proximité du fumant Vésuve que par la chaleur du peuple napolitain.

L'ingénuité et la spontanéité de ces gens simples et chaleureux immergés simplement dans le flux incessant de la vie entre berceau et corbillard, la beauté sans fard du pays semblent avoir sur eux opéré un miracle...

Nos lecteurs cinéphiles jugeront, il nous a semblé cependant, que, par leur scène finale, ces deux films, en apparence très différents, méritaient d'être rapprochés.

Pour les amateurs indulgents, quelques échantillons de nos libres critiques cinématographiques

AUSTERLITZ (1805), AUXONNE (1954), HISTOIRES GLACÉES- du 5 décembre 2023

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (1) - du 03 juin 2024

AUXONNE, «LA PLANÈTE DES SINGES LE NOUVEAU ROYAUME » À L'EMPIRE (2) - du 07 juin 2024

Claudi a illustré notre propos du jour par une image de la scène finale de Voyage en Italie , en noir et blanc nécessairement.

 

Deux films se terminant par une procession inspirée

Deux films se terminant par une procession inspirée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 septembre 2024 (Jour 79 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma