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7 novembre 2024 4 07 /11 /novembre /2024 01:00

FOIRE D'AUXONNE, LES BONNES FEUILLES D'AUTOMNE - du 07 novembre 2024 (Jour 137 de la nouvelle ère de Chantecler)

Interrompons un instant notre « Balade de novembre sur les pas de Claude Pichard » entamée lundi dernier.

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD (1) - du 04 novembre 2024

Cette balade touchante et mélancolique aux couleurs d'automne, nous la reprendrons dès notre prochain article.

Alphonse de Lamartine (1790-1869), contemporain de Claude Pichard chantait ainsi « le deuil de la nature » :

« Salut bois couronnés d'un reste de verdure !

Feuillages jaunissants sur les gazons épars !

Salut derniers beaux jours ! Le deuil de la nature !

Convient à la douleur et plaît à mon regard ! »

Dans notre monde présent, brutal et tourneboulé par les rézosocio et l'élection de Donald, ce romantisme doloriste ne semble plus de mise.

Imperturbable, nous poursuivrons néanmoins notre balade de novembre sur les pas de Claude Pichard, elle devrait compter un nombre respectable d'épisodes et beaucoup plus encore de lecteurs !

Dans la même tonalité mélancolique, nous publiions il y a peu un article diagnostiquant un dépérissement de certains pôles attractifs de la Foire

AUXONNE, LA FOIRE AU PASSÉ ?- du 31 octobre 2024

Un hebdomaire gratuit de la presse doloise en date du 4 courant semble toutefois ne pas partager notre constat pessimiste dans son article intitulé : « Auxonne : un nouveau parking de l'Hôtel de Ville » sous la plume de C.K.

Il est vrai que le temps était cette année radieux et les visiteurs nombreux !

Nous doutons cependant que ces visiteurs nombreux aient pu admirer « les impressionnantes machines agricoles » ainsi qu' « une grande exposition de véhicules neufs et d'occasion » mentionnées explicitement dans un encart intitulé « Jour de Foire ! »

Pour un peu, nous étions transportés dans l'ambiance foraine du film Jour de fête du délicieux Tati (programmé récemment et fort judicieusement au cinéma l'Empire) dans lequel manèges, chevaux de bois et gags décoiffants se bousculent !

Cette concession ayant été faite à certains de nos lecteurs affectés par le déclin des jours (des jours ! Pas des journaux bien entendu!) et donc preneurs d'informations remontantes, nous ne manquerons pas de reprendre, dès notre prochain article notre « Balade de novembre sur les pas de Claude Pichard » !

Claudi à figuré, sur un mode romantique, un couple de visiteurs de la Foire à la recherche d'« impressionnantes machines agricoles » !

Nous en offrons le PDF à nos fidèles lecteurs

 

La Foire d'Auxonne 2024 vue d'en haut

La Foire d'Auxonne 2024 vue d'en haut

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 novembre 2024 (Jour 137 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 11:15

AUXONNE, BALADE DE NOVEMBRE SUR LES PAS DE CLAUDE PICHARD (1) - du 04 novembre 2024 (Jour 134 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article, en lien ci-dessous, nous évoquions déjà, sur le thème de la Foire d'Auxonne, Claude Pichard, notre ami de plume et d'esprit à travers le temps.

AUXONNE, LA FOIRE AU PASSÉ ?- du 31 octobre 2024

Plus précisément, nous l'évoquions en ces termes « Claude Pichard (1795-1883) un maire d'Auxonne comme on n'en fait plus, un maire au grand cœur plein de fantaisie et de truculence, plein d'attachement au passé de sa ville et aux figures qui l'ont marquée. Une sorte de fou littéraire attachant dont la lecture des écrits reste un pur plaisir en ces temps affligeants de langue de bois et de politiquement correct ! »

Voilà déjà bien des années qu'il nous tient compagnie et nous inspire. Ce n'est certes ni un grand écrivain, ni même un grand historien, mais les petits écrits qu'il a laissés, écrits sans prétention et sans enflure, et souvent pleins de malice, révèlent un Auxonnais dont l'espèce semble à présent perdue.

Tout à la fois Garde d'Honneur de l'Empereur, commerçant, maire, journaliste et chroniqueur malicieux, il aima vraiment et défendit la ville où étaient nés ses ancêtres. Voilà pourquoi nous aimons à marcher dans ses traces, bien que nos ancêtres soient nés ailleurs.

Né dans la grisaille d'un lointain mois de novembre, nous marcherons en sa compagnie dans ce novembre 2025 bien peu réjouissant et notre promenade dans ses pas au cimetière sera pour nous un puissant autant que nécessaire remontant. Et pour nos fidèles lecteurs aussi peut-être....

Claude Pichard publia une douzaine de brochures, les plus célèbres concernent la présence de Bonaparte à Auxonne...

Deux autres concernent le cimetière d'Auxonne, ce qui indique chez le personnage une véritable attention à ce lieu...

La première, non disponible en ligne est écrite à la veille de ses soixante ans et s'intitule Album auxonnais. Une visite au nouveau cimetière d'Auxonne, Auxonne, X.-T. Saunié, 1854. Nous en avons récemment découvert l'existence et n'avons pas eu pour le moment l'occasion de la découvrir et de la consulter.

La seconde est publiée à l'occasion de son entrée dans la septantaine en 1865, elle n'est pas non plus disponible en ligne, mais nous avons la chance d'en posséder un exemplaire.

La couverture de cette modeste brochure est en elle-même tout un poème. Le plus simple est de la faire découvrir à nos lecteurs. Nous évoquerons le contenu de la brochure dans nos prochains épisodes

Nos lecteurs imagineront bien nos tentatives de découvrir la sépulture de Claude Pichard. Malgré de nombreuses recherches nous n'en avons pas trouvé trace. Cette sépulture a sans doute disparu.

Moralité : le papier imprimé survit parfois plus longtemps que le marbre gravé.

Et c'est pour votre serviteur une joie et un devoir d'évoquer à travers la mémoire des écrits, le souvenir d'un de ses meilleurs amis à travers le temps : Claude Pichard.

À suivre...

Pour notre illustration du jour, nous avons choisi une image de circonstance tirée d'un précédent article en lien ci-dessous qui évoquait les trois tombes de la famille du médecin Bolut dont les concessions sont réputées en déshérence.

Pour les lecteurs ne souhaitant pas ouvrir ce lien, nous joignons en PDF les relevés que nous avions faits des épitaphes des tombes mentionnées plus haut et qui accueillent le visiteur entrant au cimetière d'Auxonne.

Auxonne, un espoir pour les anciennes concessions

Auxonne, un espoir pour les anciennes concessions

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 04 novembre 2024 (Jour 134 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Les bons amis

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Les bons amis
31 octobre 2024 4 31 /10 /octobre /2024 11:47

AUXONNE, LA FOIRE AU PASSÉ ?- du 31 octobre 2024 (Jour 126 de la nouvelle ère de Chantecler)

Nos derniers articles sur la Foire ont connu une audience toute particulière.

AUXONNE, LA FOIRE ET LES GUERRES - du 28 octobre 2024

Notre rédaction s'en réjouit tout en ne manquant pas de se poser à ce propos quelques questions...

*En dépit du déclin de son impact commercial effectif, le succès d'audience de cette manifestation (et de l'actualité la concernant) pourrait-il marquer l'attachement des Auxonnais(e)s et de leurs voisin(e)s pour cette manifestation en raison de son caractère de rendez-vous annuel convivial et familial ?

*Cet attachement pourrait-il dès lors expliquer la persistance d'une certaine affluence durant les heures de l'après-midi à condition que la météo soit clémente et par voie de conséquence l'intérêt particulier porté à nos dernières publications concernant cette manifestation ?

*Nos articles relatifs à la foire n'ayant pas manqué d'aborder largement la question du déménagement de la traditionnelle fête foraine hors-les-murs, est-ce bien plutôt cette question qui a suscité le pic de consultation exceptionnel (X5) qu'ont connu ces articles ?

* Bien au-delà des micro-trottoirs plus ou moins représentatifs meublant les colonnes de la presse, notre rédaction s'attache toujours à mettre l'événement en perspective historique. Cette spécificité de nos publications intéresse-t-elle et fidélise-t-elle particulièrement notre lectorat ?

Dans cet article, privilégiant cette dernière hypothèse, sans doute par défaut, car nous n'avons pas les moyens de mener un réel travail d'enquête concernant les trois autres, nous offrirons simplement à nos fidèles lecteurs quelques aperçus historiques sur les foires d'antan à Auxonne et dans les centres ruraux en général...

Commençons par le petit bout de la lorgnette en évoquant un genre de camelot présent jadis dans les foires d'Auxonne et aujourd'hui disparu: le casseur d'assiettes.

Il était évoqué par Yves Tachin, figure locale bien connue, et chroniqueur de l’histoire locale du maraîchage dans un article pleine page du Bien Public du 27 octobre 2019 intitulé « AUXONNE Histoire Quand la Grande Foire d’Auxonne avait son casseur d’assiettes »

À mon tour, je voudrais vous offrir, chers lecteurs, un petit témoignage personnel à propos des casseurs d’assiettes. Autour de 1960, ce n’était plus le « Fernand » (que cite Yves Tachin dans l’article cité plus haut) qui officiait, mais le « Barrachin ».

Son baratin était fondé sur la dépréciation des « ploucs ». Il est vrai qu’à l’époque, dans les foyers modestes, on ne mettait pas les petits plats dans les grands et qu’à la fin du repas, on retournait volontiers l’assiette pour manger fromage ou confiture sur le « cul » de l’assiette. Et pas question de les manger sans pain, par gourmandise !

Quand ses soucoupes ne partaient pas, le « Barrachin » mimant, en la stigmatisant, cette pratique, prenait à partie les péquenots près de leurs sous qui « bouffaient leur dessert sur le cul de l’assiette » plutôt que de faire la dépense de soucoupes.

En un mot ce baratineur mal dégrossi qui n’avait pas de diplôme force de vente mais le tutoiement facile, ce bonimenteur dont les invectives et la vulgarité contrastaient avec la réserve d’un public « soumis » et essentiellement féminin avait déjà parfaitement intégré les ressorts de la société de consommation qui commençait à bousculer la proverbiale parcimonie paysanne !

De nos jours, les « Barrachin » sont cravatés, la méthode est plus élaborée, mais au fond, les ressorts malsains en sont restés les mêmes, en commerce comme en politique !

Poursuivons à présent par la magie de l'image en proposant à nos lecteurs l'image animée mais non sonorisée d'une foire d'un centre agricole dans les années 1950.

Rappelons que dans cette période la foire d'Auxonne, tout comme celle de la Saint-André (fin novembre) à Chartres dont les images vous sont proposées maintenant, comportait un marché aux bestiaux mais aussi des attractions. Avec un peu d'imagination nos lecteurs pourront les transposer dans notre bonne ville.

http://memoire.ciclic.fr/5099-foire-de-la-saint-andre-a-chartres

Nous terminerons ce petit parcours historique par le témoignage nostalgique, à propos des foires d'antan, de Claude Pichard (1795-1883) un maire d'Auxonne comme on n'en fait plus, un maire au grand cœur plein de fantaisie et de truculence, plein d'attachement au passé de sa ville et aux figures qui l'ont marquée. Une sorte de fou littéraire attachant dont la lecture des écrits reste un pur plaisir en ces temps affligeants de langue de bois et de politiquement correct !

Nos lecteurs pourrons découvrir ce témoignage grâce au lien ci-dessous

Quelques notes sur l'histoire de la GRANDE FOIRE D'AUXONNE

Claudi dans son illustration du jour, restitue une image possible de la Foire d'Auxonne dans les années 1860...

 

foire d'Auxonne années 1860

foire d'Auxonne années 1860

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 octobre 2024 (Jour 126 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Foires et marchés

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Foires et marchés
28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 09:21

AUXONNE, LA FOIRE ET LES GUERRES - du 28 octobre 2024 (Jour 123 de la nouvelle ère de Chantecler)

Napoléon et ses émules ont quitté depuis quelque temps nos colonnes comme la statue de Napoléon quitta avec fracas la colonne Vendôme en 1871 sous la Commune. Une histoire dans laquelle le peintre Gustave Courbet, un artiste Comtois de première bourre, assez peu fan des Bonaparte fut impliqué et ruiné par les dommages et intérêts qu'il dut payer.

On trouve tout cela plus en détail dans les bons livres d'histoire, revenons donc aux « guerres » dont il est question dans notre titre à propos de la foire d'Auxonne précisément.

Dans les cents ans qui nous précèdent (1924-2024) la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) interrompit la Foire d'Auxonne durant 9 années (de 1940 à 1948). Votre serviteur est né dans une année sans foire, quelques jours après le dernier lundi d'octobre, date de tenue de la foire.

La Foire s'était pourtant tenue en 1939, alors que la guerre commencée en juin piétinait, ce qui n'empêche que nombres d'hommes mobilisés avait quitté leurs foyers dont certains ne reviendraient jamais plus, et que la terre de France était partiellement envahie et occupée par les troupes allemandes.

La presse auxonnaise et bourguignonne annonçait pourtant la foire !

Dix ans plus tard, dans une France relevant ses ruines et sortie à peine du rationnement la Foire reprenait !

Mais dis donc Chantecler tu nous a parlé de la guerre de 1939-1945 mais chacun sait que depuis nous sommes en paix ou presque...Alors pourquoi tu mets guerre au pluriel dans ton titre ?

C'est simple, chacun sait que la guerre, tout comme les virus mute et prend d'autre formes. Et dans notre capitale du Val de Saône sévit depuis quelque temps, une nouvelle guerre...

Non pas la guerre des boutons Léon !

La guerre des forains ! Tu piges Benjamin !

La presse, les résosocio, des conseils municipaux ont déjà abordé le problème qui fait du bruit dans notre Landerneau auxonnais et dans notre blog aussi

AUXONNE, QUAND REVIENT LA FÊTE FORAINE... - du 23 octobre 2024

Adieu manèges !

La fée électricité à 45000 s'est révélée encore une fois impuissante. Elle aura déroulé du câble en vain ! Pauvre fée électricité !

Les journées n'ont que 24 heures, notre rédaction travaille bénévolement et Claudi a résumé l'affaire en deux coups de cuiller à pot ! Chers concitoyens excusez nous du peu !

Le jeune ado un peu poseur derrière la queue du coq du manège, c'est votre serviteur en 1957 quand le cœur de notre ville battait encore et que les manèges y avaient encore droit de cité !

La photo a été prise par un photographe de rue à l'occasion de la Grande Foire 1957, les gens n'avaient pas encore le nez dans leurs portables ! Et les fêtes offraient des manèges et une occasion de se faire tirer le portrait.

Pour plus de lisibilité on vous l'offre en PDF

La suite au prochain numéro

 

Auxonne, 1957-2024, la Foire et les forains

Auxonne, 1957-2024, la Foire et les forains

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 octobre 2024 (Jour 123 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
26 octobre 2024 6 26 /10 /octobre /2024 02:32

AUXONNE, HÔTEL DE VILLE, DE JARDIN EN PARKING - du 26 octobre 2024 (Jour 121 de la nouvelle ère de Chantecler)

Nous parlions il y a peu de fête foraine à propos de notre Grande Foire.

AUXONNE, QUAND REVIENT LA FÊTE FORAINE... - du 23 octobre 2024

Aux dernières nouvelles il semblerait bien qu'à ce jour les manèges des forains tardent à occuper l'espace électrifié pour eux hors-les-murs de notre cité...

En attendant, parlons pour l'instant, toujours à propos de cette foire, de son coup d'envoi de lundi matin prochain par nos autorités municipales. Et laissons parler dans ce but la page facebook de notre bonne ville, qui publiait mercredi dernier l'invitation qui suit.

Invitation à participer le 28 octobre à 11h00 à l'inauguration du parking de l'Hôtel de Ville rénové. L'inauguration étant suivie d'une déambulation parmi les stands de la Grande Foire

Il est possible que nous y assistions, mais là n'est pas la question.

Chacun sait que notre cité est en voie de verdissement et de végétalisation. Conséquence locale d'une politique générale de perméabilisation des sols et de plantations d'arbres entreprise dans notre pays à laquelle font exception toutefois certains projets autoroutiers, entre autres.

Notre bonne ville ne fait pas exception à la règle et c'est une bonne chose.

J'ai toujours vu la vie en vert, c'est la couleur de l'espérance, dans mon jardin j'avais la main verte et ma mémoire est encore verte, une vraie chance,

Alors il me prend à penser au jardin de l'Hôtel de Ville qu'on appelait plutôt Jardin de la Commune au temps des Trente Glorieuses.

Avec ses arbres plus que centenaires, de splendides marronniers en particulier… ces merveilleuses frondaisons devaient finir de disparaître il y a une vingtaine d'années remplacées par trois rangées de tilleuls plantés déjà grands et à grands frais mais qui par bonheur ont résisté à tant de chantiers.

Seule la photographie peut nous restituer ce parc de rêve devenu aujourd'hui parking végétalisé et « perméabilisé ».

C'est dans ce parc que je me souviens avoir vu, dans la décennie 1950, une attraction appartenant définitivement au passé. 

Une occasion pour nous aujourd’hui d'évoquer une figure de forain aujourd’hui disparue : «l' avaleur de grenouilles » !

Avaleur de grenouilles, voilà un job impensable dans le monde d’aujourd’hui !

Son exercice public ne manquerait pas de susciter un tollé sur les réseaux sociaux !

À l’heure où tout un chacun, en ces temps difficiles, n’en finit pas d’« avaler des couleuvres » sur les rézosocio, l’« avaleur de grenouilles »  n’a plus sa place dans notre société policée et respectueuse soi-disant du vivant…

On ne peut plus imaginer un quidam se donnant en spectacle, engloutir un seau d’eau et une douzaine de grenouilles vivantes devant les yeux ébahis des badauds, puis régurgiter dans un flot les animaux vivants, un à un dans un aquarium, au rythme de la générosité sonnante et trébuchante du public.

En véritable fossile d’une société aujourd’hui disparue, votre serviteur, alors en culottes courtes, affirme avoir assisté à ce spectacle lors d’une foire des années 50.

C’était dans le jardin de l’Hôtel de Ville, le docteur Guichard étant maire, précisément à l’endroit qu’a figuré Claudi dans sa libre reconstitution de notre souvenir.

Et j’avoue avoir été fasciné par ce spectacle rabelaisien autant que gargouillant. On disait alors couramment à celui qui buvait trop d’eau : « Ne bois pas trop, tu vas avoir des grenouilles dans le ventre ! »

Aujourd'hui, tout un chacun s'en va gourde ou bouteille d'eau en main. Autres temps autres mœurs !

Peu de chance cependant de rencontrer aujourd'hui une grenouille en liberté sur le parking de l'Hôtel de Ville !

P.S

Le Bien Public papier d'hier 25 apportait un éclairage inédit sur la personne de notre rédacteur en chef sur fond d'éclairage de vitraux et d'odeur d'encens. De nombreux amis nous l'ont signalé et nous ont interrogé à ce propos. Nous n'avons pas manqué d'apporter un éclairage sur le sens de cette cérémonie.

Nous remercions vivement la correspondante locale, en chaire pour l'occasion, de cet hommage discret et prenons la liberté de transmettre l'image à nos fidèles... lecteurs et lectrices bien entendu !

Voilà bien de quoi réjouir les mânes notre arrière-grand-oncle Pier Luigi SPERANZA

Charmoy-City, la Foire au temps des avaleurs de grenouilles

Charmoy-City, la Foire au temps des avaleurs de grenouilles

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 octobre 2024 (Jour 114 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
23 octobre 2024 3 23 /10 /octobre /2024 00:38

AUXONNE, QUAND REVIENT LA FÊTE FORAINE... - du 23 octobre 2024 (Jour 118 de la nouvelle ère de Chantecler)

Il est fort probable que lors de la grande Foire d'automne de lundi prochain 28 octobre, les badauds découvrent lors de leur déambulation dans les rues de notre bonne ville quelques stands de charcuterie achalandés en saucisson d'âne.

Il est même possible que quelques-uns de nos lecteurs un peu blasés trouvent dans cette recherche un but à leur visite de notre grande foire et même que les meilleurs d'entre eux nous envoient un plein carton de cette succulente préparation.

Nous les dispensons par avance de cette peine. En aucun cas Chantecler ne fait l'âne pour avoir du son ! Nous laissons volontiers cette occupation à d'autres qui le font très bien au son du canon !

Mais j'y pense, quelques lecteurs un tantinet rêveurs, amateurs de feuilletons, espèrent sans doute trouver dans le présent article la suite logique de notre précédente série ânesque.

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (3) - du 19 octobre 2024

Nous leur disons carrément : « Arrêtez de rêver, les histoires les plus courtes sont les moins longues ! »

En effet notre stock de délicieuses « tranches de saucisson d'âne » triées sur le volet sorties de la « Charcuterie Bonaparte et consorts » est définitivement épuisé ! Il faut se rendre à l'évidence le rideau de l'échoppe est définitivement baissé, phénomène souvent observé dans notre grande artère piétonne trottinante et commerçante...

Charcuterie Bonaparte ! Tiens voilà une idée à creuser pour promouvoir l'installation d'un type de commerce devenu rarissime dans nos rues qui en comptaient une bonne dizaine il y a un demi-siècle !

Le dernier charcutier restant, s'il était poète, pourrait reprendre à son compte ce vers célébrissime : « Et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là ! »

Nous n'affirmons rien sans preuves. Vous voulez des preuves, elles arrivent ! Lisez attentivement cette petite tranche tirée du Journal du Dimanche du 20 septembre 2015 page 18, d'un article pleine page intitulé Un mariage de raison évoquant les relations passées, présentes et futures entre les régions Bourgogne et Franche-Comté alors en voie de convoler en justes noces.

Et par voie de conséquence la situation enviable de notre bonne ville si heureusement placée en septembre 2015 dans le mitan du futur lit nuptial entre Bourgogne et Comté !

Chantecler, mauvais commerçant, tu triches sur la marchandise !

Tu affiches un titre scoop sur la « fête foraine » et pour l'instant on n'a pas vu la couleur d'un manège !

Piano, piano mes cocos vous z'allez pas m'apprendre mon boulot !

I manqu'rait pu qu'ça, bande de beuz'nots !

Certes je ne m'étendrai pas sur les débats du conseil municipal du 17 courant auquel d'ailleurs j'assistais...

J'ai d'autres chats à fouetter ! Et puis on m'accuserait encore de faire de la politique ! J'ai déjà eu assez d'histoires avec le clone-clown de Napoleone de Buonaparte !

Résumons simplement en quelques mots cette mémorable séance.

Les débats : des hauts et des bas et plutôt des bas que des hauts ! Un grand monologue sans épilogue ! Et toujours la fête...foraine bien entendu...qui revient après un petit plongeon dans la piscine ! Tournez manèges !

Les affiches des tabac-presse auxonnais que nous collons ci-dessous résumeront de, février à octobre, de Carnaval à la Foire d'automne, et en peu de mots, la permanence de la situation. Tout a été bousculé ces derniers mois dans le jeu politique français, mais le marronnier des forains reste une providence pour la PQL.

Nos fêtes auxonnaises sont toujours aussi foraines ! Pas vrai Germaine ? Et l'ambiance toujours aussi électrique ! Tournez manèges ! Et décrochons le pompon !

 

Notre cinéma « L'Empire », comme nous aimons à l'occasion le dire, a du chien !

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (3) - du 08 octobre 2024

On y programmait récemment et fort judicieusement Jour de fête du délicieux Tati.

Manèges, chevaux de bois et gags décoiffants s'y bousculaient !

Et les spectateurs ?

Mon cher, ça c'est une autre affaire !

Dans la ligne manèges et gags notre rédaction se contentera de proposer à titre de synthèse foraine, la programmation à l'affiche de notre « Empire » l'excellent film du cinéaste suédois Ingmar Bergman La nuit des forains. Nous en offrons à nos fidèles lecteurs un extrait pour le moins animé « La nuit des forains »

 

Claudi ne s'est pas cassé la tête aujourd'hui, mais il vous réserve quelques bonnes compositions inédites dans ses cartons.

 

Auxonne, une question récurrente, la fête foraine

Auxonne, une question récurrente, la fête foraine

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 octobre 2024 (Jour 118 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Revue de presse

 

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
19 octobre 2024 6 19 /10 /octobre /2024 01:00

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (3) - du 19 octobre 2024 (Jour 114 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chers lecteurs, comme dit l'adage : « jamais deux sans trois ! ».

Du coup, les ami(e)s, vous en prendrez bien trois !

Trois quoi ?

Trois tranches de saucisson d'âne, ma foi !

Dans notre précédent article nous avions vu que l'empire de la caricature accueillait déjà le futur Empereur Napoléon III sous la figure de l'âne...

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (2) - du 15 octobre 2024

La fatalité voudra, qu'une vingtaine d'années après, en 1870, la même figure de l'âne l'accompagne vers la sortie !

Nous avions déjà, dans un récent article, évoqué le désastre de Bazeilles d'août 1870 et convoqué, à ce propos, la plume d'Émile Zola évoquant l'Empereur chevauchant impassible sous les tirs d'obus prussiens.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

Nouvelle tranche de saucisson d'âne que vous présente Chantecler aujourd'hui. Une tranche de saucisson d'âne très fin de règne de la cuvée 1870 en forme de gravure !

Sans pitié, refusant à l'Empereur défait une noble monture, le dessinateur l'a représenté chevauchant un âne, entrant à BERLIN conduit par un Prussien.

La légende est encore bien pire en cette fin d'Empire : « L'un portant l'autre ». Dans sa formulation, elle confond l'âne et l'Empereur au sein d'une même espèce ânesque.

Autre caricature tirée à présent de la feuille « La charge », datée précisément du 28 août 1870. Plus d'Empereur ici, seulement l'âne, l'âne de Buridan, célèbre figure philosophique du dilemme et de l'hésitation mortelle.

Ici un âne de Buridan hésitant entre Paris et Berlin sur fond de carte de France aux armes de la Prusse émaillée de petits fanions tactiques aux mêmes armes indiquant la progression de l'invasion en Lorraine.

Notre dégustation gratuite de saucisson d'âne s'arrêtera ici et la présente série avec.

Nous espérons que vous l'aurez appréciée chers lecteurs.

Les caricatures ne sont pas l'Histoire mais la perception de celle-ci par les acteurs du moment. Napoléon III n'ira en fait jamais à Berlin, il mourra prématurément vieilli et malade en exil à Londres dans cette Angleterre que contrairement à son oncle il appréciait.

La même Angleterre qui l'entraîna par le jeu des alliances, dans une guerre franco-russe désastreuse tout comme le fut celle de son oncle.

De cette Guerre de Crimée, dans ce blog, nous avons conté l'histoire par le petit bout de la lorgnette dans une série que vous pourrez retrouver, chers lecteurs, si ça vous chante bien entendu, à partir du dernier épisode en lien ci-dessous.

IMAGES NAPOLÉONIENNES ET FRANCO-RUSSES (11) - du 1er septembre 2022

Pour changer un peu de notre collection d'âneries, nous rediffusons l'image de ce dernier épisode en illustration du jour. Comme disait jadis la publicité d'un célèbre entremet : « Franco-russe au dessert, c'est un régal que l'on sert ! »

RAPPEL : DU NOUVEAU SUR LE BLOG La petite fabrique de l'histoire

https://www.auxonne-patrimoine.net/2024/10/auxonne-2004-2010-defense-et-illustration-du-site-de-l-arsenal-1.html

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Aneries
15 octobre 2024 2 15 /10 /octobre /2024 00:08

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (2) - du 15 octobre 2024 (Jour 110 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article (en lien ci-dessous), sur fond d'actualité internationale très sombre et d'actualité locale plutôt inconsistante, nous entamions une nouvelle série.

Elle nous avait été inspirée par ce titre curieux autant que sympathique lu dans la PQL du 7 courant  :

« Champdôtre Asinerie d’Eldamar : des ânes, des produits cosmétiques et une future ferme pédagogique »

Et nous promettions pour la suite, à nos distingués et bienveillants lecteurs : « une belle palanquée de caricatures asinesques diverses ! »

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (1) - du 11 octobre 2024

Le fort tropisme napoléonien de notre cité, ayant éclipsé depuis quelques lustres son prestigieux titre de « Capitale de l'Oignon », et la forte senteur idoine, nous nous sommes naturellement tourné vers le rayon « Napoléon » des archives du dix-neuvième siècle, siècle d'or de la caricature et de la presse satirique..

Dans notre précédent article le premier de la série, nous honorions ainsi le premier Napoléon à travers l'image d'une caricature hollandaise.

Remarquons au passage l'originalité de notre choix, puisque en matière de caricatures de Napoléon Ier, nos voisins d'Outre-Manche détiennent incontestablement la Palme d'Or,  la caricature hollandaise étant beaucoup plus rare !

Dans ce deuxième article, nous aurions aimé célébrer un Napoléon deuxième du nom... Mais hélas, les réalités de Histoire nous obligent à y renoncer.

Nous vous proposons donc chers lecteurs de sauter directement au troisième, neveu du premier que les caricaturistes français ont particulièrement gâté ! En matière d' « âneries » particulièrement.

Avant d'illustrer notre propos par un choix de ces âneries en caricature, il convient de brosser un rapide portrait de Napoléon III, portrait relooké depuis un certain nombre d'années

Le temps a passé, la véhémence indignée de Victor Hugo, banni par le « Prince-Président », ne retentit plus en écho de son ouvrage Napoléon le Petit , et nombre d’essayistes et de politiques ont même entrepris, au cours des dernières décennies, la réhabilitation de Badinguet surnom d'évasion qu'il prit un jour et qui colla longtemps à ses basques.

En 1990, Philippe Séguin publie un ouvrage d’apologie et de réhabilitation de Napoléon III, intitulé Louis-Napoléon le Grand (Paris, Grasset, 1990).

Le 12 janvier 2010, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale monte à la tribune pour rendre hommage à Philippe Séguin qui vient alors de disparaître ; et dans la foulée il salue la mémoire de Napoléon III !!

On imagine bien Victor Hugo, se retournant dans sa tombe à cette occasion, lui qui avait fustigé, dans les premières pages de Napoléon le Petit, le serment trahi du Prince-Président, à cette même tribune de l’Assemblée Nationale, le 20 décembre 1848 !

En 2004, l’historien Pierre Milza publie Napoléon III, (Paris, Perrin, 2004). Cet ouvrage brosse, selon le critique André Larané, un portrait équilibré du personnage.

Citons quelques passages de l’article de Larané :

« Homme ordinaire et sans génie, d'un physique plutôt ingrat, il cultive le goût du secret, décide en solitaire et souvent dans l'improvisation. […] Dans les épreuves de jeunesse et par tempérament, Louis-Napoléon Bonaparte a acquis une grande sensibilité aux souffrances des humbles. Il s'est ainsi fait connaître par une brochure à la tonalité très socialisante sur L'extinction du paupérisme ».

Voilà quand même un portrait du neveu bien loin de la légende de l’oncle, Napoléon le Grand. Mais reconnaissons que le portrait du neveu, dans sa banalité triviale, porte en lui quelque chose de très moderne. Si l’on ajoute à cela les préoccupations d’ordre économique de Napoléon III, jointes au développement économique bien réel ayant accompagné la période de son règne, on comprend mieux le prestige restauré dont jouit aujourd’hui Napoléon le Petit, dans un monde où l’économique tout puissant prime sur le politique, devenu inconsistant. Monde dans lequel la réflexion historique et la prospective environnementale s’effacent au profit des intérêts du moment, voire de l'instant.

Préoccupation immédiate dans lequel « un clown chasse l'autre », dans notre monde fessebouqué où le « grand homme » ne semble plus avoir sa place.

Dans un monde enfin, où l'histoire regardée par le petit bout de la lorgnette, par Tartempion s'autoproclamant historien, peut tourner à la farce indécente et grotesque.

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024

Place à nos « âneries » maintenant ! Il en faut pour tout le monde !

Nous avons le plaisir d'offrir à nos lecteurs, deux caricatures « saluant » le retour sur le territoire français, après la révolution de 1848, de Louis-Napoléon Bonaparte quittant son exil de Londres.

Sur ces caricatures, commentées par les soins de notre rédaction, nos lecteurs découvriront le lien, immortalisé par les dessinateurs, entre la figure de l'âne et celle du futur empereur.

CORRECTION DU 16 OCTOBRE : MILLE EXCUSES À NOS LECTEURS NOUS AJOUTONS LA PARTIE MANQUANTE OMISE LORS DE LA PUBLICATION

Dans un prochain épisode, nos lecteurs pourront constater que cette figure de l'âne, observée ici au moment de l'ascension, accompagnera toujours les caricatures de Napoléon III au moment de la chute ! À bientôt !

FLASH INFO  (16 octobre 18h00) : DU NOUVEAU SUR LE BLOG La petite fabrique de l'histoire

https://www.auxonne-patrimoine.net/2024/10/auxonne-2004-2010-defense-et-illustration-du-site-de-l-arsenal-1.html

1848, à AUXONNE comme ailleurs on plébiscite

1848, à AUXONNE comme ailleurs on plébiscite

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 octobre 2024 (Jour 110 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Âneries

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Âneries
11 octobre 2024 5 11 /10 /octobre /2024 02:14

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (1) - du 11 octobre 2024 (Jour 106 de la nouvelle ère de Chantecler)

Quittons notre cinéma « l'Empire », ses films, et leurs chiens

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (3) - du 08 octobre 2024

Mais que dire, et qu'écrire ? Surtout à présent, en ces temps moroses ?

La lecture au long cours de la presse quotidienne locale ne se révèle pas franchement émoustillante ces temps derniers.

À voir les affiches devant les tabac-presse, tout baigne !

Au sens propre comme au figuré, car bourrasques et rabasses ne nous épargnent guère !

La vie auxonnaise semble se dérouler comme un long fleuve tranquille dans une léthargie automnale en route vers le rendez-vous de la Grande Foire sur fond d'Octobre rose...

Sous le Pont de France, que les fleurs ont déserté, la Saône notre fleuve local roule un flot grossi, écumant et boueux, ridé par les rafales de vent.

Sautons à présent !

Non pas du haut du Pont de France, vaincu par le spleen !

Mais plus banalement du coq à l'âne !

Cette expression bien française « du coq à l'âne » (d'un sujet à un autre) se dit en néerlandais « du bœuf à l'âne » soit « Van den Os op den Ezel ».

Une caricature hollandaise attribue à Napoléon cette vertu, en matière de fraternité « Broederschap » (c'est le titre de la caricature) ou d'alliance peut-être ?

Son frère Jérôme, qui n'était pas toujours d'accord avec son aîné, en défendant en bon Roi les intérêts de son royaume de Hollande, appréciait peut-être cette charge contre l'Empereur... Qui sait ?

Nous avons le plaisir d'offrir à nos lecteurs ce document annoté en PDF

Voilà notre sujet défloré...

Mais pourquoi toutes ces âneries ?

En voici la raison profonde  : un vrai bonheur, la lecture d'un article champêtre relatif à l'ouverture d'une asinerie à Champdôtre.

Le Bien Public publiait en effet le 7 courant, un article portant un titre fort sympathique

« Champdôtre Asinerie d’Eldamar : des ânes, des produits cosmétiques et une future ferme pédagogique »

La reine Marie-Antoinette, elle-même, émule de Jean-Jacques, ne jouissait pas de pareil équipement en son Hameau de Trianon.

Rappelons que bien des beautés célèbres de notre histoire, à commencer par la Princesse de Clèves si chère au Président Sarkozy, conservaient la fraîcheur de leur épiderme grâce aux vertus du lait d'ânesse dont on remplissait leur baignoire.

Mais tout cela se passait avant le grand bain de sang de la Révolution, et des guerres qui s'ensuivirent jusqu'en 1815.

Soucieux d'oublier ces boucheries, en des temps redevenus sanglants, et inspiré par le thème inépuisable de l'âne et de l'homme dans presque toutes les cultures, abordons-en modestement l'un des aspects.

Lequel Chantecler ?

Pas celui de la crèche, il est trop tôt mes amis ! Et puis, pour être humoristique, Chantecler n'est jamais scandaleux, nous laissons volontiers ce privilège à d'autres !

Chantecler vous propose donc de déguster en épisodes, quelques tranches de saucisson d'âne, ce produit dont les touristes en visite sur l'Île de Beauté semblent raffoler.

Pour le coup ça se corse !

Ne fuyez pas végétariens, ces tranches de saucisson d'âne ne sont que feuilles de papier noircies pour votre plaisir et illustrées en conséquence qui n'offenseront pas la décence, ni ne feront de mal à aucun âne, sinon à certains ânes bâtés sans humour.

Il est vrai toutefois qu'il sera question du célèbre Corse, comme nous l'avons vu plus haut ! Encore une fois nous nous risquons à empiéter sur le pré carré de « Qui vous savez ».

Mais après tout, l'Histoire n'appartient à personne !

La suite de nos âneries devrait comporter une belle palanquée de caricatures asinesques diverses !

À ne pas manquer !

Claudi a repris la caricature hollandaise citée plus haut pour son illustration du jour, mais il vous réserve des exclusivités plus rares et de son cru pour la suite !

Notre devise du moment : bien faire et laisser braire !

 

Auxonne-Chantecler, Napoléon du  boeuf à l'âne

Auxonne-Chantecler, Napoléon du boeuf à l'âne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 octobre 2024 (Jour 106 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Âneries

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Aneries
8 octobre 2024 2 08 /10 /octobre /2024 01:24

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (3) - du 08 octobre 2024 (Jour 103 de la nouvelle ère de Chantecler)

Quittons le « bas-Empire » des meutes insultantes à l'égard de notre rédaction qui, quoi qu'en disent ses détracteurs, a du style !

Oublions le rata nauséabond que ces mêmes détracteurs nous ont servi ! Et son ajout de dernière heure, cerise sur le gâteau aussi prétentieuse que futile !

AUXONNE : TEL GROUCHY, APRÈS LA BATAILLE... - du 05 octobre 2024

Et sans quitter l'Empire, retournons au cinéma auxonnais du même nom que nous avons le loisir et le plaisir de fréquenter assidûment.

Nous nous essayons même, à l'occasion, à une libre critique des films qui y sont diffusés. Par bonheur, ces libres critiques ne nous ont valu jusqu'à présent ni menaces, ni insultes.

Tel n'est pas le cas de nos libres appréciations humoristiques de certains « spectacles décalés », voire franchement déconnants. Nous n'en dirons pas plus...

Quittons donc l'empire « décalé » de la farce, pour revenir au cinéma « L'Empire ».

Le présent article est en effet destiné à élargir notre ébauche de critique du « Procès du chien » diffusée dans une de nos récentes publications et à la compléter par des références canines et sociologiques à d'autres films vus cette année au cinéma « L'Empire ».

Cette ébauche de critique du « Procès du chien », à laquelle nous nous en tiendrons, faisait référence essentiellement au lynchage sur facebook d'Avril (Laetitia Dosch), l'avocate déjantée du chien Cosmos. Lynchage qui nous parlait très fort en situation...

En quelle situation Chantecler ?

Tu débarques l'ami !

Après cette poubelle de commentaires, émanant du même rézosocio, que nous venions de prendre sur la tête, poubelle remplie d'odieuses attaques ad hominem !

Et tout ça pourquoi ?

À propos de nos articles humoristiques joliment illustrés concernant certains « spectacles décalés » qui « manquaient vraiment de chien » !

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (2) - du 01 octobre 2024

Revenons maintenant à nos chiens !

En matière de filmographie « canine », nous avions déjà diffusé un article plus ancien sous le titre en lien ci-dessous à propos du film « Anatomie d'une chute ».

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! - du 25 février 2024

Dans ce film, le chien border collie Messi, alias Snoop jouait un rôle capital, y compris dans l'enquête. Ce que nous avions souligné dans l'article en lien ci-dessus que nous engageons nos lecteurs à consulter.

Si le chien est largement individualisé et nommé dans les deux films que nous venons de citer, à savoir : « Le procès du chien » et « Anatomie d'une chute », nous pourrions mentionner encore un autre exemple filmique dans lequel la figure du chien joue un rôle représentatif.

Il s'agit du film suédois « Paradise is burning » projeté à « L'Empire » autour de la mi-septembre dernière.

Ce film, roman d'apprentissage d'un genre particulier, conte les péripéties de trois sœurs Laura (16 ans), Mira (12 ans) et Steffi (7 ans), « enfants sauvages » abandonnées par leur mère et prises en charge par les services sociaux.

Dans les trois films, vus à « L'Empire », que nous venons de citer, la présence canine accentue et souligne le désarroi de sociétés en pertes de repères où des rapports de couple ainsi que des rapports adultes-enfants peuvent apparaître sur un mode border-line.

Ainsi des rapports entre Avril, l'avocate déjantée du chien Cosmos, et son petit voisin HPI et autiste dans « Le procès du chien », ainsi encore des rapports de Laura (16 ans) et d'Hannah une adulte en apparence bien rangée s'offrant, en compagnie de Laura, des émotions en s'introduisant subrepticement dans des demeures cossues en l'absence de leurs occupants.

Images de sociétés déboussolées à la dérive sur l'océan virtuel des écrans. Sociétés dans lesquelles l'irruption de la présence animale charnelle vient souligner encore la souffrance d'une humanité chahutée par une rupture de civilisation, humanité en désarroi de plus en plus virtualisée, désincarnée, « panurgisée » et de plus en plus captive des écrans.

Dans une certaine mesure, (mais jusqu'à quand?), le cinéma, lieu social de partage, même implicite, d'émotions et d'impressions, nous semble un remède possible à l'exercice masturbatoire intensif de l'écran tiré de la poche. Nous retournerons donc souvent à « L'Empire » !

Claudi vous offre une belle composition où les rapports chien-humain prennent toute leur importance. Et particulièrement dans le théâtre de la guerre. Une belle occasion de retrouver Napoléon ! Pour votre confort de lecture, nous la diffusons en PDF

De Napoléon, nous reparlerons dans nos prochaines publications en poursuivant notre série « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS » qui compte déjà quatre épisodes

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

À bientôt, pour de l'inédit !

Chiens dans la bataille

Chiens dans la bataille

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 08 octobre 2024 (Jour 103 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Côté cinéma

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Côté Cinéma