D'AUXONNE À DOLE : VOYAGE DANS L'EMPIRE DE L'AUTHENTICITÉ (2) - du 16 décembre 2023 (J+5477 après le vote négatif fondateur)
Collant mon oreille, tel un Sioux sur la terre auxonnaise j'entends piaffer d'impatience tous les napoléonolâtres du cru. Il est donc grand temps temps d'aborder la partie doloise de notre « Voyage dans l'empire de l'authenticité » annoncée il y plus d'une semaine dans la première partie auxonnaise.
D'AUXONNE À DOLE : VOYAGE DANS L'EMPIRE DE L'AUTHENTICITÉ (1) - du 8 décembre 2023
Ce retard est dû à l'hommage que nous avons jugé bon de rendre entre temps à la mémoire de l'industrie métallurgique auxonnaise récemment évoquée dans dans Le Bien Public papier du 9 courant sous le titre : « AUXONNE Le site des anciennes aciéries est à vendre : plusieurs pistes à l'étude ».
AUXONNE, CŒUR D'ACIER (2) - du 13 décembre 2023
Pour cette brève étude dédiée à nos concitoyen(ne)s nous avons utilisé nos archives, nos souvenirs ainsi qu'un article du quotidien La Bourgogne républicaine du 9 janvier 1950 sous la plume de Michel Mauerhan.
Nous avions vu que ce journaliste, d'une plume imagée, transformant le directeur des Aciéries en « Vulcain », brossait avec talent une coulée d'acier.
Lors de cette recherche, nous avons découvert que l'article comportait aussi une longue partie napoléonienne particulièrement riche et instructive.
De cette partie, nous avons déjà cité un seul paragraphe, ô combien croustillant et évocateur : « Il suffit au flâneur qui longe le quartier d'artillerie (N.D.L.R. Chantecler : le quartier Bonaparte) de dépouiller les militaires baguenaudeurs de leur kaki impersonnel et de les revêtir des rutilants uniformes d'antan pour se replonger en pleine période bonapartiste ».
Ceci n'est qu'un mince échantillon du propos « bonapartiste » de l'article cité qui ne nous apprend pas grand chose sur la vie du futur empereur à Auxonne (sur laquelle, dès 1950, tout avait été déjà depuis longtemps dit et redit) mais nous en dit beaucoup sur l'ambiance napoléonienne auxonnaise du début des années 1950 dont l'histoire mérite d'être retracée. À ce propos nous avons quelques munitions bonnes de guerre dans nos caissons... pas vrai Ridley (à suivre donc !)
Il est temps maintenant de quitter les austères colonnes de La Bourgogne républicaine du 9 janvier 1950 pour entrer dans les pages hautes en couleur du gratuit Hebdo 39 dans lesquelles nous aborderons la partie doloise de notre « Voyage dans l'empire de l'authenticité ».
Dans un article pleine page, de son édition du 4 décembre dernier, la feuille doloise accueille un historien dolois en costume ( car comme chacun sait c'est l'habit qui fait l'homme qui fait l'histoire) qu'il n'est plus nécessaire de présenter à nos lecteurs.
Nous n'entrerons pas dans les détails de l'article laissant à nos lecteurs le soin de s'y reporter.
Et comme chez Napoléon, tout est dans le chapeau, « le Poupard porté en bataille » qui s'envole aux enchères, selon le langage des experts, nous nous contenterons de leur présenter le « chapeau » de l'article de l'Hebdo, cité plus haut dans le PDF ci-dessous.
« Stricte vérité historique », ce n'est pas l 'avis de Grosey (encore un Dolois!) auquel nous avions donné la parole à travers le temps par voie d'archives dans un article concluant une série sur un fameux duel que rapportait déjà Claude Pichard, sympathique chroniqueur prenant à l'occasion quelques libertés avec Clio !
NAPOLÉON BONAPARTE ENTRE AUXONNE ET DOLE (6) - du 28 septembre 2022
FLASH DERNIÈRE (16/12/2023 00h30)
Votre serviteur sort du cinéma L'Empire où se déroulait en soirée une projection du Napoléon de Ridley avec présentation et débat par Monsieur Alain Pigeard, une pointure du Souvenir Napoléonien.
Assistance réduite mais active et sympathique. On peut déplorer seulement que le brillant conférencier ait été programmé « après la bataille » et que l'armée napoléonienne auxonnaise ne se soit pas mobilisée. Votre serviteur est intervenu pour souligner que les années de naissances de Napoléon et de Joséphine annoncées lors de la scène de leur mariage dans le film ( respectivement 1768 et 1767) étaient erronées.
Mauvaise pioche ! Monsieur Alain Pigeard lui a répondu que l'erreur n'était pas imputable à Ridley mais à l'époux qui avait sciemment réduit par décence leur écart d'âge. En réalité Joséphine était née en 1763 et Napoléon en 1769.
Pour en revenir à Grosey le Dolois, Claudi, qui rêve de coiffer un « Poupard » mais ne gobe pas innocemment les bobards a repris pour aujourd'hui l'illustration de l'article cité.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 16 décembre 2023 (J+5477 après le vote négatif fondateur)
Publié dans De pire Empire