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  • Claude Speranza, Auxonnais
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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 00:00

LICHTENBERG  AU  CONSEIL  - du 21 août 2013 (J+1708 après le vote négatif fondateur)

Récemment, un officier de sapeurs-pompiers nous interrogeait, songeur et dubitatif, sur le règlement d’incendie de Lichtenberg que nous avions publié dans « Stratégies épistolaires (N°4) »  après l’avoir découvert lors de nos recherches sur Clausewitz, et selon lequel :

 

« Quand une maison brûle il faut avant tout chercher à protéger le mur de droite de la maison de gauche et le mur de gauche de la maison de droite ; car si l’on voulait par exemple protéger le mur de gauche de la maison de gauche, le mur de droite de la maison se trouverait à droite du mur de gauche, et comme le feu est à droite de ce mur-là et du mur de droite (car nous avons supposé que la maison est située à gauche de l’incendie) le mur de droite sera plus près du feu que celui de gauche et le mur de droite de la maison pourrait être détruit par le feu s’il n’était protégé avant que le feu atteigne le mur de gauche, qui est protégé ; par conséquent quelque chose de non protégé pourrait être détruit, et détruit plus vite qu’autre chose, même si on ne le protégeait pas ; par conséquent il faut abandonner cela et protéger ceci. Pour se représenter la chose, notons encore : si la maison est à droite de l’incendie, c’est le mur de gauche, si la maison est à gauche, c’est le mur de droite ».

[Texte de Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799), humoriste allemand auteur du fameux « couteau sans lame, auquel manque le manche N.D.L.R.]

  Il est vrai, lui répondis-je, que certains textes méritent une attention soutenue pour être compris. Par bonheur, dans la plupart des cas, un croquis facilite grandement la tâche.

   Pour en faire la preuve, Claudi Hoffnung a réalisé, à l’intention de notre soldat du feu,  un petit schéma explicatif qui nous a paru presque aussi éclairant que les lueurs de l’incendie :

Figure explicative

         Ces digressions paraîtront inutiles voir ridicules à certains. Que nenni ! Un retour rapide et nécessaire vers la zone du Charmoy va nous montrer que les projets relatifs à ce territoire ont inspiré une « littérature » en regard de laquelle les fantaisies de Lichtenberg feront figure d’évidences limpides.

A preuve certains extraits qui suivent du compte rendu du très important et très charmoisien Conseil municipal du 17 décembre 2008, lors duquel il fut répondu NON, à une majorité unanime et comme un seul homme, à la question suivante : « Etes-vous favorable à l’implantation d’une grande surface supérieure à 1000 m2 à dominante alimentaire sur la zone du Charmoy ? » (procès-verbal page 25)

/http://www.auxonne.fr/telechargements

 La lecture attentive du même compte rendu révèle, que lors du débat, on avait d’abord pris soin d’envisager les suites à donner selon qu’il serait répondu positivement ou négativement à la question de l’opportunité de l’installation d’une grande surface au Charmoy. Et à ce propos, on avait précisément écrit :

« Monsieur le Maire répond [à propos de questions sur l’intitulé de l’enseigne pressentie] que le débat concerne le principe d’implantation et si la réponse est négative, il n’y a pas lieu de dévoiler telle ou telle chose. Si la réponse est non, le dossier est terminé. Si la réponse est oui, il y aura discussion à la communauté de communes où la Ville d’Auxonne ne représente pas la majorité. Dans cette perspective, des discussions seront entamées avec l’éventualité de mettre en place des contraintes qui viseraient à limiter la vente de certains produits » ( bas de la page 22)

« M. le Maire rappelle que le vote est consultatif et sera fait à bulletins secrets pour que certains puissent s’exprimer. Si le vote est négatif, il sera transmis à la Communauté de communes et s’il est favorable, il y aura une implantation en concertation avec les commerçants et les représentants des consommateurs ». ( bas de la page 24)

  Nous avons tenté de faire la synthèse de ces paragraphes successifs du même compte rendu, relatifs tous deux au même sujet : les suites possibles à donner au projet de grande surface au Charmoy en fonction du choix exprimé par le vote.

Et voilà le résultat obtenu :

Si la réponse est non, le dossier est terminé. Si la réponse est oui, il y aura discussion à la communauté de communes où la Ville d’Auxonne ne représente pas la majorité. Si le vote est négatif, il sera transmis à la Communauté de communes et s’il est favorable, il y aura une implantation en concertation avec les commerçants et les représentants des consommateurs.

 

Dans Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, on devait pourtant lire quelques mois plus tard : « Lors du Conseil municipal du 17 décembre 2008, un débat a eu lieu en toute transparence » (p. 2, 1ère colonne)

http://www.auxonne.fr/telechargements

Transparent ! Tu parles ! En tout cas plutôt abscons dans la façon d’envisager la suite !

 

Chantecler : « S’il-te-plaît, Claudi, dessine-moi  un débat du vote sur le Charmoy ! » 

Claudi : «  Niet ! Primo, y’a pas l’feu ! Secundo, si je trouve marrant d’illustrer ce fou de Lichtenberg,  j’ai pas de temps à perdre pour débrouiller du mauvais Lichtenberg qui s’ignore !  Lichtenberg, lui, il invente le « couteau sans lame, auquel manque le manche », mais là, tu piges, c’est un vrai concours de tir au « fusil à tirer dans les coins » ! »

Chantecler : « Fusil à tirer dans les coins ? »

Claudi : « Oui, j’vais pas t’faire un dessin : un fusil à tirer dans les coins, tu sais bien, c’est tordu ! Sois pas naïf  Chantecler

 Chantecler : « C’est tordu et alors ?»

Claudi : « La cible n’est simplement pas là où on pense ! Evident ! Etudie un peu les suites « réelles » du vote ! Facile, on les connaît, c’est déjà de l’histoire »

Chantecler : « Promis, je vais bosser grave les concepts ! Tu verras, t’en r’viendras pas ! On va les étudier scientifiquement et à nouveaux frais, les suites « réelles » du vote comme tu dis !  Même si on n’est pas payés pour nos études d’impact ! On va les peaufiner au prisme de la physique dernier cri ! »

Claudi : « Génial ! C’que tu causes bien  Chantecler ! »

Chantecler : «N’attige pas, Claudi, i’faut c’qui faut ! Le fusil à tirer dans les coins c’est ringard ! Place à la modernité ! Place à « l’effet tunnel » et au « chat de Schrödinger » ! J’espère que tu sauras dessiner çà Claudi ! »

Claudi : « Sûr, tu sais que j’kife d’avoir du bon pain sur ma planche ! Mais là, vraiment, tu m’coupes la chique,  Chantecler ! Si je comprends bien : après le Charmoy « merdique », tu nous promets le Charmoy « quantique » ! Post tenebras, lux ! J’en reste baba comme deux ronds de flan en promo ! »

 

A très bientôt, chers lecteurs, pour un examen « quantique »  innovateur et décoiffant de la « question du Charmoy » !

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 août 2013  (J+1708 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Analyses et réflexions
18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 00:00

 

STRATÉGIES ÉPISTOLAIRES (N°4)- du 18 août 2013 (J+1705 après le vote négatif fondateur)

    L’actualité des décisions du Conseil d’État ainsi que l’annonce d’une enquête publique nous avaient conduit à interrompre derechef notre série « Stratégies épistolaires » consacrée aux courriers peu amènes reçus par notre rédaction. Nous bouclons aujourd’hui notre cycle avec le quatrième et dernier volet prévu :

Stratégies épistolaires (N°4)                                                 

                                                              

                                                                                                    Auxonne, le 14 août 2013

Chère lectrice, Cher lecteur,

        Avant que d’entamer l’austère sujet de cette lettre, je vous dois des excuses pour vous imposer une telle lecture dans un temps de farniente où le sable doré des plages remplace normalement l’affreux sable gris du sablier des plannings et des programmes qui rythment vos vies laborieuses. Que vous soyez en vacances à Bora-Bora ou à Bécon-les-Bruyères je vous souhaite quand même bonne lecture !

      Pour ne pas écorner le temps précieux de votre farniente, je dirai pour résumer que la Lettre N°2, publiée dans un précédent article, est un immense quiproquo. Pour rester dans le ton de l’article, nous pourrions même dire qu’il s’agit d’un quiproquo mortel. Un quiproquo du genre de celui que Victor Hugo évoque à propos de Napoléon à Waterloo en ces termes dans son poème L’expiation : « Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! c’était Blücher / L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme… »

    Quiproquo relativement à son destinataire d’abord,  et plus grave encore sans doute, quiproquo historique relativement à l’œuvre et à la pensée du Général Carl Von Clausewitz assimilées de fait à celles de Ludendorff.

   Maintenant, si Bora-Bora vous déçoit ou si Bécon-les-Bruyères vous ennuie, et seulement à cette condition vous pouvez toujours continuer la lecture. Avouons-le,  le Général Carl Von Clausewitz s’il est un homme fort respectable, n’est sans doute pas le meilleur compagnon de vacances,  même s’il est digne de figurer dans le « Guide du routard des campagnes napoléoniennes » qui, à notre connaissance, reste à écrire.

    Démontrons à présent le caractère évident des quiproquo dont le Général Carl Von Clausewitz et votre serviteur furent victimes.  

 Quiproquo relativement au destinataire

  L’en-tête de la Lettre N°2  fait référence à une « affaire » :

 « AFFAIRE SODELDIS  /  ASSOCIATION COMMERCANTS-AUXONNE » N° 120069 FXM/CDP ».

     Je suis ravi d’apprendre qu’il y a une « affaire » entre la Société SODELDIS et l’Union commerciale d’Auxonne. Mais, outre que j’ignore quel est l’objet de cette « affaire », je ne vois pas en quoi elle pourrait me concerner, compte tenu du fait que je ne suis pas membre de l’Union commerciale d’Auxonne. 

      Il est vrai, que différant en cela de certaines personnes, je ne cache pas mes sympathies pour cette association dont la tâche n’est pas toujours facile dans le contexte local actuel ou récent.

   Que je sache, cette sympathie ne constitue pas encore un crime « d’intelligence avec l’ennemi » ! Ou alors, après l’affaire Dreyfus, verra-t-on une « affaire » Chantecler?

 Quiproquo historique relativement aux théories du Général Carl Von Clausewitz.

La Lettre N°2 incrimine en ces termes précis le rédacteur de Chantecler :

« Votre article « L’OR DU BIEF PEROU » du 12 octobre 2010 assimile Monsieur QUINONERO au Général Clausewitz, théoricien de la « guerre totale ».

Cette comparaison saugrenue est injurieuse compte tenu des théorie [sic] développées par le Général Clausewitz »

L’auteur de la lettre qualifie le Général Clausewitz de « théoricien de la « guerre totale ». Cette appréciation est hâtive et sans fondement sérieux.

Le Général Clausewitz  n’est pas le théoricien de la « guerre totale ». Le concept de « guerre totale » est une création de Ludendorff qui fut l’auteur d’un ouvrage éponyme (Erich Ludendorff, La guerre totale, Paris, Flammarion, 1937) ouvrage dans lequel Clausewitz est d’ailleurs critiqué sans ménagement : « Toutes les théories de Clausewitz sont à remplacer. La guerre et la politique servent la conservation du peuple, mais la guerre reste la suprême expression de volonté de la vie raciale. C’est pourquoi la politique doit servir la guerre. » (p. 14)

Dans son introductionà l’ouvrage de Clausewitz De la guerre, Paris, Editions Minuit, 1992, Pierre Naville jugera l’interprétation de Clausewitz par Ludendorff  en ces termes : « Ludendorff croit dépasser Clausewitz alors qu’il le mutile. Il transforme le concept de la guerre absolue en la réalité de la guerre « totale », c’est-à-dire d’une guerre à laquelle le peuple et toute la vie sociale du pays doivent être étroitement enchaînés, au lieu de la soutenir. […] C’est dans ce sens barbare que Ludendorff tenta de réviser Clausewitz ».

   Jaurès lui-même, peu suspect de bellicisme, dans son ouvrage L’armée nouvelle, Paris, Editions sociales, 1977 (première édition novembre 1910), souligna en termes élogieux le caractère fécond, et tout autre que dogmatique de la pensée de Clausewitz (p. 75 à 77):

    « Le capitaine Gilbert et ses disciples français ne l’étudient point [l’époque napoléonienne] avec la largeur d’esprit et « l’objectivité » de celui des théoriciens allemands qu’ils admirent le plus, de Clausewitz. […] il est singulier que la nouvelle école française de l’offensive […], au moment même où elle invoque Clausewitz, ne retienne qu’une partie de ses formules. L’effort du théoricien allemand n’est pas d’imposer aux esprits un plan tout fait, mais de dégager de la complexité des faits des règles d’action qui permettent d’obtenir, dans une hypothèse donnée, le plus grand effet possible. Autant il met en lumière l’efficacité de l’offensive et les moyens de la porter au maximum, autant il s’élève contre le parti pris théorique et abstrait de l’offensive […] Clausewitz insiste sur ce qu’a eu d’essentiellement défensif la grande guerre menée en Allemagne en 1813, par les alliés [contre Napoléon] et qui aboutit pour l’empereur au désastre de Leipzig. Il ne s’agit pas d’une défensive morne et résignée, mais d’une défensive ardente, toute prête à se tourner en offensive. Si je dégage bien de ces complications la pensée de Clausewitz, ce qui donne un caractère défensif à l’action des alliés [contre Napoléon] dans la guerre de 1813 en Allemagne, c’est d’abord que toutes les  forces morales du peuple sont mises en jeu [et plus loin] C’est la glorification de la défensive nationale »

 

      Il serait donc profondément injuste de confondre Clausewitz et Ludendorff en attribuant au premier la paternité d’un concept prôné par le second. Au surplus, la personnalité de Clausewitz révèle une finesse intellectuelle et un humour qui transparaissent clairement dans la préface de son grand ouvrage posthume De la guerre  et que la citation suivante suffira à confirmer :

   « Peut-être n’est-il pas impossible d’élaborer une théorie systématique de la guerre, riche d’idées et de grande portée, mais celles dont nous disposons jusqu’à présent en sont fort éloignées. Sans parler de l’esprit non scientifique qui y préside, elles ne sont qu’un tissu de banalités, de lieux-communs et de radotages tout en prétendant être cohérentes et complètes. On s’en fera une bonne idée en lisant l’extrait d’un règlement en cas d’incendie composé par Lichtenberg [Georg Christoph Lichtenberg (1742-1799), humoriste allemand auteur du fameux « couteau sans lame, auquel manque le manche N.D.L.R.]

« Quand une maison brûle il faut avant tout chercher à protéger le mur de droite de la maison de gauche et le mur de gauche de la maison de droite ; car si l’on voulait par exemple protéger le mur de gauche de la maison de gauche, le mur de droite de la maison se trouverait à droite du mur de gauche, et comme le feu est à droite de ce mur-là et du mur de droite (car nous avons supposé que la maison est située à gauche de l’incendie) le mur de droite sera plus près du feu que celui de gauche et le mur de droite de la maison pourrait être détruit par le feu s’il n’était protégé avant que le feu atteigne le mur de gauche, qui est protégé ; par conséquent quelque chose de non protégé pourrait être détruit, et détruit plus vite qu’autre chose, même si on ne le protégeait pas ; par conséquent il faut abandonner cela et protéger ceci. Pour se représenter la chose, notons encore : si la maison est à droite de l’incendie, c’est le mur de gauche, si la maison est à gauche, c’est le mur de droite ».

 

   Si l’on peut être assuré d’une chose, c’est l’impossibilité parfaite de trouver de telles références dans la prose de Ludendorff, tâcheron obstiné et sans fantaisie d’une hyper-guerre industrielle et machinique ( Liddle Hart dans son ouvrage Réputations qualifiait Ludendorff de « Napoléon-machine ») autant qu’inhumaine.

   De cette analyse, trop brève sans doute, il ressort que Clausewitz ne peut être assimilé à un belliciste borné et infréquentablede surcroît « théoricien de la « guerre totale » », et qu’il est au contraire un penseur distingué, au surplus non dépourvu d’humour. Assimiler quiconque à Clausewitz ne semble donc pas être, dans ces conditions, objectivement injurieux.

   Afin de rendre justice à la pensée stratégique de Clausewitz, et dans un souci de vérité historique, la rédaction de Chantecler diffuse dès aujourd’hui une fiche-test à destination du public.

 Test 1

        Resterait à examiner le caractère prétendument « saugrenu » de notre assimilation.  Le contexte dans lequel elle s’opère mérite, dans ce but, un examen attentif préalable. Si, de cet examen, il ressort que l’assimilation apparaît clairement en rapport avec le contexte, alors le caractère « saugrenu » ne pourra plus être invoqué. Or, notre assimilation, lors de son première occurrence sur notre blog dans Chantecler N°1 du 18 juin 2010, faisait  explicitement référence à une surprenante déclaration du « plaignant » rapportée dans la presse locale et que voici :        

       « Faire un hypermarché sur sa commune, c’est partir au feu » (Propos rapportés dans un articledu Bien Public du 12/10/09 intitulé « Leclerc : le dossier sera porté plus haut »)

 Force est de constater, que dans un tel contexte, si martial et tout imprégné de l’odeur de la poudre, l’assimilation ne peut plus être qualifiée de saugrenue, en tout cas pas plus que la déclaration dans le style « va-t-en-guerre » que nous rapportons ici ! « Partir au feu » est, par essence, une activité à risques !

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 août 2013  (J+1705 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Courrier des lecteurs
15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 00:00

UN PETIT AIR DE DÉJÀ VU- du 15 août 2013 (J+1702 après le vote négatif fondateur)

 

      Enquête vieux chemin Je pédalais hier sur la piste cyclable le long de la D905, évitant piétons et gravillons, contournant quelques voitures garées sans complexes. Montant vers les Granges Hautes, le long de la prestigieuse avenue,  j’allais, vous le comprenez bien, faire une petite visite à la zone du Charmoy.

    Quatre sont les points cardinaux, quatre sont les mousquetaires, quatre aussi, sont  les pancartes d’enquête publique qui jalonnent à présent le périmètre d’herbes folles dévolu au « projet ».

   Après le temps du « non » municipal et paradoxal, poupée gigogne qui masquait un « oui », après le temps du silence et de la « discrétion » soucieuse de ne point « divulguer » et qui en fut remerciée, après le temps héroïque où l’on « partait au feu », le temps des cavalcades sur l’air de « Aux urnes citoyens », voilà qu’advient pour finir le temps respectable et guindé des publicités officielles au langage contenu et formaté.

  Avis d'enquête au Charmoy

Du panneau au panoramaL

 

Contemplant hier ces très officiels panneaux jaunes se détachant sur un fond de végétation luxuriante, je ne pouvais cependant m’empêcher de penser à d’autres placards jaunes, imprimés à LURE ceux-ci, apparus sauvagement il y a trois ans sur les murs de notre ville. Certes on était passé aujourd’hui de l’affichage sauvage à la très officielle publicité d’enquête, mais chromatiquement parlant, on restait objectivement dans le même ton. Et ce ton d’or criard des champs de colza qui attire l’abeille industrieuse à ses risques et périls me rappelait des souvenirs.

Réminiscence chromatique   

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 août 2013  (J+1702 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 00:00

LU EN CONSEIL D’ETAT- du 14 août 2013 (J+1701 après le vote négatif fondateur)

L’actualité nous amène à différer la publication du quatrième article de notre cycle « Stratégies épistolaires », le lecteur voudra bien nous en excuser.

 Rappelons que le 9 juillet dernier, nous avions annoncé pour le même jour, l’examen en Conseil d’État d’une requête présentée par l'Union commerciale industrielle artisanale auxonnaise contre la décision 917D du 17 janvier 2012 de la CNAC.

Le lecteur pourra se reporter avec profit à ce précédent article

LE CHARMOY EN CONSEIL D’ÉTAT - du 9  juillet 2013

Cet article renvoie lui-même utilement au texte de la décision 917D, ainsi qu’à celui de la décision précédente 317D du 20 janvier 2010, cette dernière restant d’ailleurs à ce jour toujours inaccessible sur le site officiel, comme pourra le vérifier tout un chacun à partir des liens :

http://www.dgcis.redressement-productif.gouv.fr/secteurs-professionnels/decisions-la-cnac-n%C2%B0-26-et-27-20-janvier-2010

http://www.dgcis.redressement-productif.gouv.fr/secteurs-professionnels/la-commission-nationale-damenagement-commercial-cnac

En ce qui concerne le texte de la décision du Conseil d’État N° 357826, lue le 1er août 2013, celui-ci est accessible librement sur la toile à partir de la recherche suivante :

Conseil d'Etat- Accéder à notre base de jurisprudence administrative -

Recherche avancée : écrire auxonne comme mot-clé et cocher le fonds Décisions du Conseil d'Etat-

le premier document qui apparaît est la Décision n° 357826

si vous avez quelques difficultés vous pouvez CLIQUER ICI pour ouvrir le pdf

 

  N’ayant ni l’intention, ni  le pouvoir, ni même la compétence de contester une décision prise « Au nom du peuple français » nous nous contenterons plus modestement, en tant que citoyen libre et responsable de ce même peuple, d’en faire quelques citations commentées :

 

Dans son attendu N°2 la décision précise explicitement qu’elle concerne un « magasin à prédominance alimentaire sous enseigne E. Leclerc de 3 500 m² et une galerie commerciale annexe de quatre boutiques de 500 m² à Auxonne »

Rappelons simplement que lors du Conseil municipal du 17 décembre 2008 il avait été répondu non à la question : « Etes vous favorable à l’implantation d’une grande surface supérieure à 1000 m² à dominante alimentaire sur la zone du Charmoy ? »

Rappelons encore qu’un pli officiel envoyé en juin 2010, à l’occasion de « la » consultation, par la mairie d’Auxonne à chaque électeur annonçait dans la liste des commerces envisagés sur la zone du Charmoy : « un supermarché à dominante non alimentaire avec galerie marchande ». Le lecteur curieux pourra, s’il le désire, consulter utilement l’ensemble des documents imprimés lors de cette consultation dans

 IMPRESSIONS DE LA CONSULTATION 2010 - du 14 février 2013   

Ayant noté, en référence aux faits relatés ci-dessus, un emploi local plutôt libre et ad hoc de la notion normative de prédominance alimentaire et de la norme NAF 2008 en général, nous devions par la suite attirer l’attention de la Préfecture sur ce point

LETTRE OUVERTE  à Madame la Préfète – du 21 février 2011

Dans son attendu N°6 la décision précise que « le dossier de demande comporte les éléments nécessaires attestant de la maîtrise foncière du pétitionnaire »

    Cet attendu n’a rien pour surprendre le lecteur attentif d’Inf’Auxonne N°25 de mai 2009

http://www.auxonne.fr/telechargements

  Il pourra lire en page 2, 3ème colonne :

« Où en sont les acquisitions de terrain ?

Les propriétaires ayant réservé un très bon accueil aux propositions de l’acquéreur, 99% des compromis ont été signés rapidement »

On suppose que le 1% manquant a dû suivre…

Le sceptique invétéré s’en convaincra en lisant la lettre du promoteur adressée au maire d’Auxonne et publiée par ses soins en page 4 du même magazine. Cette lettre déclare entre autres :

« A ce jour la maîtrise foncière de la zone est concrétisée grâce à votre discrétion. Nous sommes conscients des difficultés que vous rencontrez, mais l’enjeu est de taille. La divulgation aurait fait échoué [sic] le projet »

Divulgation ! Mazette ! Pourquoi tant de cachoteries à propos d’un projet « d’intérêt général » !

A ceux qui douteraient  de l’« intérêt général » Inf’Auxonne N°25 répond en page 3

« Pourquoi la municipalité soutient-elle ce projet ?

Parce qu’elle doit satisfaire l’intérêt général »

C’est clair, mais pourquoi avait-elle voté contre, quelques mois avant, le 17 décembre 2008 ?

Pour faire diversion, peut-être,  « dans l’intérêt général » toujours !

Et pourquoi imprima-t-on « en masse » des affiches à LURE, lors de la consultation… « dans l’intérêt général » toujours !

Dans son attendu N° 9 la décision stipule « si les requérantes soutiennent que la décision attaquée méconnaît l'objectif d'aménagement du territoire fixé par le législateur et aura des conséquences néfastes sur la vie urbaine, il ressort des pièces du dossier que le projet, situé dans la partie sud d'Auxonne et dans un secteur connaissant une croissance démographique, plusieurs opérations d'aménagement ayant conduit à la création de nouveaux logement contribuera à diversifier l'offre commerciale dans le val de Saône sans nuire à l'animation du centre ville d'Auxonne ».

       Il n’est pas interdit de penser que « les requérantes » ont pu se référer naïvement à une précédente décision négative 317D de la CNAC du 20 janvier 2010 qui concernait la première mouture du projet, sur la même zone et qui déclarait textuellement que le projet « aura un impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre-ville ; qu’ainsi il  ne manquera pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne »

 Dans ce même attendu N° 9on note encore que « si le projet se situe sur des terrains agricoles, ceux-ci sont rendus peu exploitables par la proximité de la route départementale 905, et qu'enfin, le projet sera desservi par les transports collectifs et aura un impact limité sur les flux de véhicules existants »

    Est-il besoin de rappeler que tout Auxonnais sait que l’essentiel des parcelles agricoles en question sont en fait accessibles par le  tranquille « Vieux chemin de Dole » parallèle à la D905 et que d’Auxonne à Dijon, cette même D905, malgré sa proximité gênante, est largement bordée de champs exploités. En ce qui concerne « les transports collectifs », ils sont pour l’heure inexistants. Quant à la question technique du flux de véhicules sur laquelle nous déclinons toute compétence, rappelons à propos de son impact environnemental éventuel, que le dossier du projet en question daté de janvier 2011 spécifiait explicitement en page 53 : « Impact sur l’air. Le centre commercial ne sera pas à l’origine de rejets dans l’atmosphère en dehors de ceux liés  à la circulation des véhicules. Au contraire, le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion commerciale ».

Nous terminerons notre article d’aujourd’hui sur cette note optimiste et roborative. Après tout, c’est les vacances, positivons, respirons à pleins poumons ! Bonnes vacances, à Auxonne bien entendu, chers concitoyens !

Car maîtriser l’évasion commerciale, dans notre intérêt, c’est capital !

 C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 14 août 2013  (J+1701 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Brèves
11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 00:00

 

STRATÉGIES ÉPISTOLAIRES (N°3)- du 11 août 2013 (J+1698 après le vote négatif fondateur)

 

     L’annonce inopinée de l’ouverture d’une enquête publique préalable à la décision d’accorder un permis de construire d’un ensemble commercial LECLERC au Charmoy (voir notre article AVIS D’ENQUÊTE du 9 août 2013) nous a conduit à différer la publication de la présente lettre. Nous vous prions de nous en excuser.

 

                                                                    Auxonne, le 9 août 2013

Chère lectrice, Cher lecteur,

  La Lettre N°2 que nous vous présentons aujourd’hui n’a aucun rapport, tant dans le fond que dans la forme, avec la Lettre N°1 présentée dans notre dernier article.

   Autant la Lettre N°1 véritable « degré zéro de l’écriture » s’était introduite en contrebande et sans présentation, autant la seconde s’annonce officiellement et sans fioritures,  exigeant même d’emblée la reconnaissance de ma griffe.

   Le facteur a sonné, il sonne toujours deux fois. En savates sur le pavé, j’accours vers ma porte cochère, ex-panneau d’affichage en jaune-fluo des vandales et des lurons de juin 2010. J’ouvre. Tiens, aujourd’hui le facteur est une factrice.  Elle me tend l’objet, je signe.

    Cette formalité accomplie, je prends en main la missive péremptoire et m’interroge déjà sur son possible objet : je n’ai pas de dettes au jeu, je ne suis pas en instance de divorce, et pourtant, je le sens bien, l’enveloppe exhale un fort parfum de basoche et de chicane qui n’est pas du genre que je préfère et qui fait monter mon taux d’adrénaline. Dans quelle affaire vais-je me trouver embarqué ? L’instant est kafkaïen et vraiment, je dois vous l’avouer, je n’aime pas cela ! Je veux en avoir le cœur net !

  Je déchire donc hâtivement l’enveloppe pour en découvrir le contenu. Et ce contenu, Chère lectrice, Cher lecteur, le voici !

 Lettre N°2 contenu

Chantecler est donc la cause de ce courrier !

Sa conséquence sera une (lâche ?) autocensure consentie de bonne grâce de notre part, censure dont vous pourrez constater les effets dans :

L’OR DU BIEF PÉROU- version expurgée ad usum Delphini du 31 mai 2012

 Cette autocensure, bien que consentie, n’était pas inconditionnelle. Au moment même où nous l’opérions, afin de lever toute ambiguïté à ce propos, et surtout pour bien montrer que nous n’étions pas dupes, nous avions rédigé dans la foulée un nouvel article

 

CHANTECLER AU CAVIAR du 1er juin 2012

Cet article ébauchait plaisamment une critique des arguments de la comminatoire Lettre N°2, à notre sens peu concluants. Le temps a passé depuis et cette ébauche plaisante nous semble à présent trop légère et trop allusive. C’est donc un menu plus consistant que nous vous proposerons dans notre prochaine lettre.

A bientôt !

 P.S. : Les lecteurs attentifs auront pu remarquer un changement d’origine de notre  compte calendaire. A compter d’aujourd’hui nous placerons notre origine J  au 17 décembre 2008, jour du vote négatif fondateur de l’ « Ère du Charmoy ». Qu’est-ce que  l’« Ère du Charmoy » ? C’est un  temps de votes à double-détente, de jargonnage approximatif, de prospections « discrètes », de lobbiying « associatif », d’affiches imprimées à LURE et de décisions contradictoires. Avant que s’ouvre l’enquête publique, nous en ferons à nouveau la preuve.

     Monsieur Jean-Marc Sauvé, Vice-président du Conseil d’Etat, préfaçant le « Nouveau guide du commissaire enquêteur déclarait « ils [les commissaires-enquêteurs] constituent en effet les acteurs éminents d’une démocratie participative fondée sur le débat public ». Avouons qu’une telle « démocratie participative fondée sur le débat public » n’a pas été, jusqu’à présent du moins, le trait marquant de l’« Ère du Charmoy ». Espérons qu’avec l’enquête publique, une telle « démocratie participative fondée sur le débat public » advienne enfin !

 C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 août 2013  (J+1698 après le vote négatif fondateur)

   

 

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Courrier des lecteurs
9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 00:00

AVIS D’ENQUÊTE - du 9 août 2013 (J+235 après le PREMIER dépôt)

     Une information d’importance publiée aujourd’hui 9 août, tant par voie d’insertion officielle dans la presse locale que par voie d’affichage municipal, nous amène à interrompre momentanément notre cycle « Stratégies épistolaires ».

       En effet, dans le courant de la matinée d’aujourd’hui 9 août, ont été affichés officiellement, simultanément et en contiguïté :

- l’arrêté n° 105/2013 du maire d’Auxonne daté du 29 juillet 2013, ordonnant une enquête publique à la suite de la demande de permis de construire, déposée le 25 avril 2013 pour la réalisation d’un hypermarché LECLERC.

- l’avis d’ouverture d’enquête publique correspondant, détaillant les modalités de déroulement de cette enquête.

Dans le même temps, l’avis d’ouverture d’enquête paraissait  ce matin en page 13 dans la rubrique « annonces officielles » du Bien Public

    Selon ces informations officielles, l’enquête se déroulera du lundi 2 septembre 2013 au jeudi 3 octobre 2013 inclus, à la mairie d’Auxonne, du lundi au vendredi de 8h à 12h15 et de 13h30 à 17h30 (16h30 le vendredi).

 Cette enquête n’est pas pour nous une surprise, nous en avions clairement annoncé la tenue, il y a un mois de cela dans notre précédent article :

 

ÉTUDE(S)  D’IMPACT(S) - du 11 juillet 2013

 

 Pour l’heure nous renvoyons nos lecteurs à la lecture des textes officiels, précisant que selon l’arrêté :

« Toute personne peut sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier d’enquête publique, auprès des services techniques de la commune d’Auxonne 3, rue du Château, 21130 Auxonne, tél. 03 80 27 01 60, dès la publication de l’arrêté d’ouverture de l’enquête » [c’est-à-dire dès aujourd’hui N.D.L.R.]

 A la lecture des documents publiés aujourd’hui, un point particulier a retenu notre attention, la mention

  « d’un refus tacite [de la part de l’autorité prenant la décision sur le permis de construire] en cas de silence gardé au terme du délai d’instruction, en application de l’article R 424-2 du code de l’urbanisme » (article 9 de l’arrêté et dernier paragraphe de l’avis d’enquête)

   Ce point qui, à première vue, semblerait contredire la pratique courante d’accord tacite définie par L 424-2, découle en  fait, dans le cas présent de l’alinéa d) de R 424-2 relatif aux projets soumis  à enquête publique en application du code de l’environnement.

  Je vous sens bailler chers lecteurs, je le regrette infiniment, mais pour l’heure, je suis très sérieux et ne vois aucun motif de plaisanter sur cette enquête, à laquelle, je l’espère, vous ne manquerez pas de participer activement.

    Quant aux péripéties qui nous ont conduits jusque-là, rassurez vous, nous ne manquerons pas de les évoquer encore. Le sujet n’est pas épuisé, la saga du Charmoy est une mine d’inspiration, même sans présumer de l’avenir, qui après tout, n’est pas encore advenu !

     C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 9 août 2013  (J+235 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Brèves
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 00:00

STRATÉGIES ÉPISTOLAIRES (N°2)- du 7 août 2013 (J+233 après le PREMIER dépôt)

  Auxonne, le 7 août 2013

Chère lectrice, Cher lecteur,

 

   Aujourd’hui, nous poursuivrons notre correspondance par la divulgation du contenu de la lettre N°1. Une misère !

   Mais après tout, me direz-vous, chacun reçoit les lettres qu’il mérite !

   Qu’en-est-il donc de cette Lettre N°1 ? Par la maladresse de l’écriture, l’enveloppe suggère déjà un contenu modeste, cette écriture je ne la  reconnais pas  (quoique ?...), pour le parfum, je préfère me dispenser de humer. Je la retourne…pas d’adresse écrite au dos… Sans enthousiasme, j’ouvre l’enveloppe et j’y découvre un morceau de papier rectangulaire manifestement découpé avec des ciseaux  et de format approximatif  10X14.

    Au recto figure un fragment de dessin en couleurs dont chacun(e) pourra chercher la signification. S’agit-il d’un fruit ? D’un cœur percé d’une flèche ? Ou d’autre chose encore ?

    Au verso, « on » a écrit au bic bleu le nom d’une enseigne bien connue de la grande distribution que je m’abstiendrai de citer ici. Le texte de la lettre s’en tient là.

   Malgré le caractère sommaire de l’ensemble j’entrevois, à travers sa dialectique de caniveau, le message qu’a voulu me faire passer le rédacteur de la « lettre ». Je précise le rédacteur car on n’imagine pas une rédactrice produisant pareille « chose » ! Bien pauvre chose en effet !

    Pauvre autant que superflue d’ailleurs ! Si le « rédacteur » de la Lettre N°1 avait lu  attentivement notre blog, il y aurait trouvé, exprimée sans anonymat et avec humour une confirmation évidente et autrement argumentée de sa grossière, primaire et surtout si courageuse allusion !

  Lettre N°1 contenu   

          

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 7 août 2013  (J+233 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Courrier des lecteurs
4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 00:00

STRATÉGIES ÉPISTOLAIRES (N°1)- du 4 août 2013 (J+230 après le PREMIER dépôt)

  Auxonne, le 4 août 2013 (204ème anniversaire de l’abolition des privilèges)

   Chère lectrice, Cher lecteur,

 

  Chacun(e) pressent qu’il va être question de lettres. En effet, aujourd’hui, il sera précisément question  de deux lettres que notre activité rédactionnelle assidue dans Chantecler nous a valu la joie et le privilège de recevoir l’an dernier.

     J’entends déjà vos protestations : « L’an dernier ! 2012 ! Vieilles lunes que tout cela, il y a bien d’autres sujets brûlants à évoquer, alors que se profile déjà l’horizon 2014 ! » Nous rétorquerons qu’en ce creux du mois d’août seule la météo est vraiment brûlante, l’information fraîche se faisant quant à elle plutôt rare ! Alors pourquoi ne pas exhumer et recuisiner à bon compte quelques vieilleries ? Vieille recette bien connue de la presse professionnelle !

      Avant que de vous présenter ces deux courriers qui me furent adressés personnellement, et au risque de vous décevoir, nous devons avouer qu’ils sont entièrement dépourvus du caractère laudatif et prometteur de la lettre  du Président de l’Expansion du Groupe E. Leclerc adressée au Maire d’Auxonne le 14 avril 2009 et devenue canonique après sa publication urbi et orbi par les soins de son destinataire dans Inf’Auxonne N° 25 de Mai 2009 (en page  4).

Si, par hasard, vous ne la connaissiez pas encore, allez vite la découvrir sur

http://www.auxonne.fr/telechargements

   Mais après tout, chacun reçoit les lettres qu’il mérite !

   Ah ! Recevoir une lettre, une vraie, ne trouvez vous pas que c’est un bonheur de plus en plus rare ? L’enveloppe déjà vous parle, on en reconnaît l’écriture (le parfum peut être ?), on la retourne fébrilement et l’adresse familière écrite au dos confirme votre joie ! On pressent déjà le contenu, et, pressé d’en savourer le moindre détail, on s’apprête déjà à ouvrir l’enveloppe…

     Stop !  Ouverture au prochain épisode ! C’est les vacances après tout !

    Aujourd’hui, Chère lectrice, Cher lecteur, vous devrez vous contenter des enveloppes, et je sais que même les philatélistes seront déçus !

 Lettre N°1Lettre N°2C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 4 août 2013  (J+230 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Courrier des lecteurs
2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 00:00

LES PETITS LAPINS AU CHARMOY (SUITE) - du 2 août 2013 (J+228 après le PREMIER dépôt)

   Dans un précédent article du 4 juillet, intitulé « Les petits lapins au Charmoy », nous présentions en exclusivité un PDF éducatif visant à informer la jeunesse auxonnaise du destin promis au Charmoy par quelques bonnes fées politico-financières « à dominante non-alimentaire » très versées dans les comptes et les coups de baguette médiatiques ! Si  vous ne l’avez pas déjà lu, vous pouvez encore savourer avec profit ce hors-d’œuvre à destination de nos petits lapins

en cliquant sur  CAROTTE

    Ce petit précis du Charmoy, écorne certes la version officielle d’Inf’Auxonne N° 25, très sérieux « Catéchisme du Charmoy » rédigé par nos bonnes fées politico-financières « à dominante non-alimentaire », mais s’il manque de révérence il n’est pas dépourvu de poésie. Citons, à preuve, l’une de ses dernières lignes  tout empreinte d’une délicate nostalgie champêtre   : « pour l’instant, les fleurs des champs poussent encore sur le Charmoy ». Elle laissera sans doute nos fées pragmatiques de glace,  mais n’est-elle pas digne d’émouvoir l’âme bucolique d’un « sous-préfet aux champs » ?

       La Comtesse Violette du Plantain des Églantines de la Société linnéenne de Combray n’y est pas restée insensible. Soucieuse de pourvoir aux loisirs d’été des jeunes lapins auxonnais défavorisés, elle vient de nous faire parvenir tout un lot de boîtes à herboriser finement décorées. Cette attention délicate devrait permettre la constitution d’un herbier du Charmoy par nos Linnés en herbe. Pour ces âmes jeunes et enthousiastes, la découverte d’une espèce rare n’est pas impossible, ils l’ont déjà baptisée Rauliana charmoyensis.

        Espérons très fort qu’ils la trouvent cachée parmi les « fanouzes » (Chénopode blanc), les « pet’nailles » (panais), les « picots » (fleur de bardane), les « pigneûlots » ( fleur de panicaut), les otchies  (ortie),  les quoûlous  (prêle) et autres peunessies (panic), plantes toutes très communes dans nos champs et talus ainsi que dans les pages du « Patois des Granges d’Auxonne ».

       Une pointe d’inquiétude quand même pour nos petits lapins…. En ces temps d’allergies, nous n’aimerions pas qu’ils viennent à choper la « charmouaise ». La « charmouaise », kézaco et comment ça s’attrape ?

      La « charmouaise », nous apprend le « Patois des Granges d’Auxonne », c’est un rhume des foins ! Ah ! les pauv’ petiots !

     On savait déjà que le Charmoy pouvait faire tousser, baver et même voter, mais on découvre à présent la « charmouaise » qui fait pleurer et éternuer ! Alors, bonjour les rhinites en promo et les conjonctivites en tête de gondole !

     Mais nos petits lapins, tout ça les fait bien rire ! Nos petits lapins c’est pas des « couignous » et pas des « niaquous » même s’ils ont la niaque ! Alors, ils finiront par la dégotter leur  Rauliana charmoyensis, futur fleuron protégé du Parc naturel du Charmoy ! Ah ! les braves petiots !

Linnés en herbe 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  2 août 2013  (J+228 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 00:00

CABU, C’EST CHOU !  - du 30 juillet 2013 (J+225 après le PREMIER dépôt)

       C’est un fameux croqueur que ce Cabu. La découverte de ses dessins, francs et pleins de santé, est pour nous un plaisir toujours renouvelé. Emprunts, coïncidences, clins d’œil, Chantecler  kife bien Cabu qu’il a déjà croisé plusieurs fois sur son chemin vers le Charmoy,  à présent balisé de très nombreux articles. On pourra voir en particulier pour s’en convaincre :

TRUISMES-du 21 mars 2013

LE CANARD A FLORANGE - du 13 décembre 2012

     

    Dans cet article du Canard enchaîné du 24 juillet dernier, relatif au black-out entretenu par l’équipe gouvernementale autour de l’affaire Cahuzac, Cabu illustre le silence  « discret » des compères par une reprise très personnalisée de  la figure asiatique traditionnelle des « Trois singes de la Sagesse ».

Photo Cabu 3-007 Ce dessin très évocateur nous a  forcément rappelé l’illustration d’un de nos précédents articles intitulé :

 

  HOMMAGE DISCRET AU CHARMOY - du 29 avril  2013

A une différence près cependant, les trois protagonistes de la scène, qui ne sont pas encore ministres, n’ont pas été nommés sur notre dessin. Qu’à cela ne tienne ! Le lecteur pourra, s’il le désire, remédier à cette carence en collant à chacun d’eux l’étiquette qu’il jugera la plus adaptée.    

Hommage discret au Charmoy

  

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  30  juillet 2013  (J+225 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse