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  • Claude Speranza, Auxonnais
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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 00:00

LA « LOCOMOTIVE » DU CHARMOY ALLONGE SON TRAIN DE COMMISSIONS - du 05 DÉCEMBRE 2014 (J+2178 après le vote négatif fondateur)

     Remarque préliminaire : notre titre n’a rien à voir avec la grève actuelle des contrôleurs SNCF qui manifestent contre la perspective de trains bientôt désertés par les employés.

  Nous manifestons, pour notre part, contre la désertification d’un centre-ville déjà sinistré, dont il se pourrait bien, comme l’avait estimé la CNAC de 2010 que l’animation soit encore réduite par la création d’un pôle commercial périurbain sur des terres agricoles.

 DÉCISION CNAC 20/01/2010

   Mauvaise nouvelle justement à propos du centre-bourg, la presse des derniers jours nous apprend que la candidature d’Auxonne n’a pas été retenue. Comme dirait Jacques Chirac dans son langage fleuri : « Les merdes volent en escadrille »

http://www.bienpublic.com/edition-haute-cote-d-or/2014/11/29/fiers-d-avoir-ete-retenus

Regrettable nouvelle mais qui n’est pas pour nous surprendre, dans un moment  où l’énergie de nos édiles semble moins concentrée vers le centre-ville qu’excentrée vers la périphérie, et largement dévolue au service de LECLERC.

 Certes  « les échanges entre la direction du grand-est du groupe et la mairie qui a délivré le permis  sont réguliers et fructueux ». [Pays dolois N° 164 d’octobre 2014, page 4 actu]. Mais « fructueux » pour qui, au juste ?

   Dans notre précédent article, nous avions fait le bilan des informations relatives au Charmoy pour la période des deux derniers mois.

   À ce propos nous avions récapitulé les  annonces successives du maire d’Auxonne en conseil ou dans les médias :

 « Affaire BOUXDIS : « le permis de construire est suspendu car l’étude complémentaire acoustique aurait dû être transmise pendant l’enquête publique. Le projet est retardé » (8 octobre)

« L’interruption pourrait durer plusieurs mois » « Le porteur du projet n’a pas l’intention de reculer » (21 octobre)

« On va demander la suspension de la décision sur le fond, le temps de démarrer une nouvelle enquête publique qui prenne en compte l’étude acoustique. Cela pourrait prendre au moins six mois, même si on ne maîtrise absolument pas les délais » « Le projet continue. Il y aura donc certainement un permis modificatif qui sera déposé pour tenir compte de cette situation » ( 22 octobre)

« l’entreprise a fait le choix de réduire la surface à moins de 10 000 m² par la suppression d’un décrochement prévu pour des réserves » (18 novembre 2014)

     À cette kyrielle d’informations diverses, il en manquait cependant une de taille, celle de la tenue prochaine d’une CDAC concernant le projet BOUXDIS au Charmoy, le 16 décembre prochain.

    Cette information a dû être omise par inadvertance…À noter pourtant que le dossier a été déposé en préfecture  le 6 novembre dernier. Il est fort probable que notre premier magistrat était depuis lors dans la confidence. Discrétion oblige…

    Voilà un extrait du programme de la commission :

« 14 H 30 – Création d'un ensemble commercial LECLERC à AUXONNE :

– dossier n° 533 enregistré le 6 novembre 2014

– demandeur : SARL BOUXDIS

– surface de vente : 4000 m² (hypermarché : 3500 m² + galerie marchande : 500 m²) »

   À remarquer que la définition du projet en matière de surface de vente « 4000 m² (hypermarché : 3500 m² + galerie marchande : 500 m²) » reste la même que pour la précédente CDAC du 8 mars 2011 qui avait vu le rejet du projet.

     Nos lecteurs/trices pourront se reporter au site officiel

http://www.cote-dor.gouv.fr/IMG/pdf/CDAC_16-12_ordre_du_jour.pdf

    Nous en sommes donc aujourd’hui au sixième passage en commission (départementale ou nationale) pour un projet qui en a déjà connu 5 depuis 2009 : CDAC du 7 octobre 2009, CNAC du 20 janvier 2010, CDAC du 8 mars 2011, CNAC du 17 décembre 2011, CNAC du 17 janvier 2012.

     D’octobre 2009 à janvier 2012, de nombreux titres du Bien Public témoignent de ce long parcours du projet de commission en commission :

« La CDAC se prononcera le 7 octobre »  (Le Bien Public du 30 septembre 2009)

« AUXONNE PROJET  LECLERC REFUSÉ PAR LA CDAC »(Le Bien Public du 08 octobre 2009)

« AUXONNE. Le projet de l’hypermarché vient d’essuyer un premier revers en commission départementale. Mais le jeu n’est pas fini. LECLERC EN ÉCHEC » (Le Bien Public du 08 octobre 2009)

« AUXONNE. Le refus de la commission départementale suscite les                                                                                                                                                                                                                       commentaires LECLERC : LE DOSSIER SERA PORTÉ PLUS HAUT » (Le Bien Public du 12 octobre 2009)

« AUXONNE LE PROJET  LECLERC  « REFUSÉ » » [N.D.L.R. Chantecler : refusé en CNAC] (Le Bien Public du 27 février 2010)

 « COMMERCE LE PROJET  LECLERC  REJETÉ » [N.D.L.R. Chantecler : refusé en CNAC] (Le Bien Public du 27 février 2010)

 « Révision du plan local d’urbanisme » « Un nouveau dossier pour l’aménagement d’une surface commerciale (Leclerc) a été déposé auprès de la CDAC. Il sera examiné le 8 mars prochain à 10 heures » (Le Bien Public 26 février 2011)

« COMMERCE. A nouveau refusé [sic], l’implantation d’un magasin envenime le débat politique LECLERC À AUXONNE : C’EST FINI ? » (Le Bien Public du 10 mars 2011)  « AUXONNE FEU VERT POUR LE PROJET LECLERC » [N.D.L.R. Chantecler : feu vert en CNAC](Le Bien Public du 20 janvier 2012)

 « AUXONNE. La commission nationale d’aménagement commercial a donné son feu vert à la SARL Bouxdis pour l’implantation de l’hypermarché LECLERC REFAIT SURFACE (Le Bien Public du 23 janvier 2012)

 « COMMERCE. Après des années de tractations, la SARL Bouxdis peut développer sa zone commerciale LE FEUILLETON LECLERC CONTINUE » (Le Bien Public du 23 janvier 2012)

 Dans la perspective de la tenue prochaine d’une nouvelle CDAC, nous proposons à nos lecteurs/trices une compilation détaillée des décisions des précédentes commissions.

     À la lumière de ces documents, ils/elles pourront juger des nombreuses contradictions que révèlent leur examen attentif, ils pourront aussi rafraîchir leurs connaissances sur la composition et le fonctionnement d’une CDAC.

DÉCISION CDAC 07/10/2009

DÉCISION CDAC 08/03/2011

DÉCISION CNAC 17/01/2012

    Gageons que la soirée du prochain conseil municipal, annoncé pour le 16 décembre à 21 heures (PV du conseil du 18/11/14), juste à la veille du sixième anniversaire du « vote fondateur »* sera riche en annonces, pas forcément bonnes, mais déterminantes pour l’avenir de notre centre-bourg !

* Rappelons ici pour mémoire la question et la réponse de ce « vote fondateur » :

Question : « Etes vous favorable à l’implantation d’une grande surface supérieure à 1000 m² à dominante alimentaire sur la zone du Charmoy ? »

Résultat du vote :

- Nombre d’électeurs : 22 ;

- Nombre d’enveloppes : 22 ;

- Nombre de suffrages exprimés : 21 ;

- 21 bulletins « non » ;

- 1 vote blanc

(Cf. PV du conseil du 17/12/09)

 La locomotive du Charmoy et son train de commissions

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 5 Décembre 2014  (J+2178 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Flash-info
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 00:00

CHEZ CHANTECLER, LES TRAVAUX NE CONNAISSENT PAS D’ÉCLIPSE - du 04 DÉCEMBRE 2014 (J+2177 après le vote négatif fondateur)

    Depuis presque deux mois, les engins se sont tus sur le chantier du Charmoy. D’aucuns pensaient, sans doute, que nous aurions pu escompter jouir tranquillement de cette pause inopinée autant qu’opportune pour prendre quelques loisirs. En fait, il n’en a rien été ! Si la pelle du Sapeur Camember commence effectivement à rouiller, nos fidèles lecteurs/trices savent bien qu’en revanche le Savant Cosinus n’a pas vraiment chômé et que, des décibels aux mètres carrés, ses compétences d’homme de chiffres se sont révélées souvent bien précieuses !

    Quant à votre serviteur, sa lunette reste braquée sur la nébuleuse du Charmoy apparue depuis plus de six ans maintenant dans notre ciel, et sur ses satellites bien sûr ! Ainsi que sur les cigognes !

    Pour vous permettre de faire une synthèse rapide des derniers évènements, nous avons le plaisir de vous livrer aujourd’hui, à titre de mémento, un extrait succinct de nos observations des deux derniers mois. En attendant la suite…

Question de méthode : chaque information, dont la source est précisée, est repérée chronologiquement. Pour les commentaires et les analyses que nous en avons donnés, nos fidèles lecteurs/trices voudront bien se reporter à nos articles indiqués à la suite dans la rubrique « En savoir plus ». 

08 OCTOBRE : Déclaration du Maire d’Auxonne au Conseil municipal : « Affaire BOUXDIS : le permis de construire est suspendu car l’étude complémentaire acoustique aurait dû être transmise pendant l’enquête publique. Le projet est retardé »

[PV du CM du 08 octobre § 3 Informations de Monsieur le Maire p. 2, affichage du 18 octobre]

En savoir plus :

AU COMPTE-GOUTTES - du 18 OCTOBRE 2014

21 OCTOBRE : Propos du Maire d’Auxonne rapportés dans l’article « Les travaux du Leclerc sont suspendus » :

« Ce recours repose sur le fait que le dossier d’une étude acoustique supplémentaire a été remis après l’enquête publique relative à la construction de l’hypermarché ».

« L’interruption pourrait durer plusieurs mois »

« Le porteur du projet n’a pas l’intention de reculer »

[Le Bien Public du 21 octobre]

En savoir plus :

« COUP DE TONNERRE DANS LE CIEL AUXONNAIS » - du 22 OCTOBRE 2014

22 OCTOBRE : Propos du Maire d’Auxonne rapportés dans l’article « LECLERC À AUXONNE : UN SUJET TOUJOURS AUSSI CLIVANT » :

 « On va demander la suspension de la décision sur le fond, le temps de démarrer une nouvelle enquête publique qui prenne en compte l’étude acoustique. Cela pourrait prendre au moins six mois, même si on ne maîtrise absolument pas les délais »

[Le Bien Public du 22 octobre]

Déclaration du Maire d’Auxonne à FR3 :

 « Le projet continue. Il y aura donc certainement un permis modificatif qui sera déposé pour tenir compte de cette situation »

[Reportage FR3 du 22 octobre « Auxonne : La construction d'un supermarché est arrêtée à la suite d'un recours déposé au Tribunal Administratif »]

En savoir plus :

 « COUP DE TONNERRE DANS LE CIEL AUXONNAIS » (BIS) - du 23 OCTOBRE 2014

UNE MINUTE 38 DE BONHEUR (1er épisode) - du 27 OCTOBRE 2014

23 OCTOBRE : Premier Affichage  du dépôt d’une demande de permis modificatif signé du Maire d’Auxonne  (format demi A4)

Numéro de dépôt : PCM 021038   14 E  021.038.13.E0005-1 

Date de dépôt : 22 octobre 2014

Demandeur : Société BOUXDIS

Objet : suppression de réserves

Surface de plancher : 46308 m²

En savoir plus :

LE SAVANT COSINUS AU PAYS DES CONIQUES - du 20 NOVEMBRE 2014

18 NOVEMBRE : 

Propos du Maire d’Auxonne lors du conseil du 18 novembre 2014, non portés au procès-verbal, et qui disaient en substance: « l’entreprise a fait le choix de réduire la surface à moins de 10 000 m² par la suppression d’un décrochement prévu pour des réserves ».

N.B : Il n’est pas fait mention, dans le procès-verbal, des échanges verbaux entre MM. Langlois et Vauchey, relatifs à la suspension des travaux sur la zone du Charmoy et de ses suites récentes (dépôt d’une demande de modification de permis de construire). Seule une mention globale des affaires en contentieux est faite, sans plus de détails, dansle procès-verbal en page 2. Nous en donnons la citation littérale :

 « Affaires en contentieux :

En réponse à la première question du groupe « Une dynamique pour Auxonne » [N.D.L.R. : cette question est rappelée, et sa formulation précisée, en page 19 du PV au paragraphe 17 « questions diverses »], Monsieur le Maire énumère la liste des affaires en contentieux dans lesquelles la Ville est engagée ». [Procès-verbal du Conseil municipal du 18 novembre  p. 2]

En savoir plus :

À PROPOS DE CÔNE DE VUE - du 22 NOVEMBRE 2014  

25 NOVEMBRE : Nouvel Affichage (format A4) du dépôt d’une demande de permis modificatif signé du Maire d’Auxonne

Numéro de dépôt :  PCM 021038   14 E  021.038.13.E0005M01 

Date de dépôt : 22 octobre 2014

Demandeur : Société BOUXDIS

Objet : suppression de réserves

Surface de plancher : 9944,98 m²

En savoir plus :

LE CHARMOY COMME ATOUT ET COMME TRACAS - du 26 NOVEMBRE 2014

VOILÀ, À CE JOUR, TOUTE LA PUBLICITÉ DONNÉE, À NOTRE CONNAISSANCE DU MOINS, PAR LE MAIRE D’AUXONNE, À PROPOS DE L’ARRÊT DES TRAVAUX AU CHARMOY.

Pic du Charmoy, l'observatoire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 4 Décembre 2014  (J+2177 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents
2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 00:00

« VAINCU PAR SA CONQUÊTE » - du 02 DÉCEMBRE 2014 (J+2175 après le vote négatif fondateur)

    Fidèles lecteurs/trices, je dois vous faire un aveu, votre serviteur allait oublier qu’aujourd’hui, comme disent les militaires, c’était le 2S, c’est-à-dire l’anniversaire d’AUSTERLITZ !

     Toujours soucieux de suivre l’information locale, je relisais distraitement ce matin quelques coupures de presse récentes. C’est alors que dans un article du Bien Public de vendredi dernier 28 novembre, article intitulé « Défendre à nouveau les traditions de l’oignon », mon regard a été attiré par la conclusion : « défendre et promouvoir les traditions de l’oignon dans l’art culinaire. Mais aussi pour valoriser Auxonne, refuge de Bonaparte ».

   Assimiler le nid  de l’aigle-artilleur à un « refuge », voilà qui est bizarre, me suis-je dit… Auxonne n’est pourtant pas l’île d’Elbe ! Et j’ai réalisé soudain que nous étions justement le 2 décembre, jour de victoire et de couronnement de l’Aigle !

     De l’oncle au neveu, le 2 décembre est un jour faste pour la famille Bonaparte !

     Pour Charmoy-City, le jour faste serait plutôt le 17 décembre, jour du « Vote négatif fondateur » !

     Au fait, l’an prochain c’est le bicentenaire de Waterloo. Chaque légende de conquête connaît d’abord son Austerlitz, avant de découvrir son île d’Elbe et de sombrer enfin dans un Waterloo. À suivre…

  Nos lecteurs/trices fans de l’Empereur qui voudraient, comme Las Cases ou le mamelouk Ali, le suivre jusqu’à Sainte-Hélène, pourront revoir :

 LE PLANTEUR DU CHARMOY - du 29 mai 2014   

Soucis impériauxC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 2 Décembre 2014  (J+2175 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Brèves
1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 00:00

« LE CHARMOY HALLUCINÉ » : UN DEUXIÈME ALBUM  - du 1er DÉCEMBRE 2014 (J+2174 après le vote négatif fondateur)

 N.B. : En raison de la réorganisation de nos albums d’images, nous avons mis à jour cet article en  juin 2015 sans en modifier l’essentiel.

    À présent presque aussi célèbre dans notre canton, que Monalisa au Louvre, le réservoir des Granges Hautes est devenu, par la fantaisie illustrative de Claudi, le symbole et le totem consacré du Charmoy. Comparable en cela, toutes proportions gardées, à la célèbre et énigmatique Florentine, il subit, sous la patte de notre illustrateur, les métamorphoses les plus inattendues. À cette différence près, qu’à notre réservoir, il n’avait pas encore poussé de moustaches comme à Monalisa par la fantaisie de Dali !!!

     Il était grand temps de réparer cette regrettable omission. Dès son retour d’Alsace, Claudi s’y est attelé pour notre illustration d’aujourd’hui et pour votre plaisir !

« LE CHARMOY HALLUCINÉ » : UN DEUXIÈME ALBUM - du 1er DÉCEMBRE 2014 (J+2174 après le vote négatif fondateur)

Rappelons que c’est le 28 avril 2013, que nous faisions paraître le premier recueil de notre album d’images « Le Charmoy halluciné » qui comportait alors une vingtaine de fantaisies graphiques diverses sur le thème du Charmoy.

Depuis, notre collection d’images s’est considérablement enrichie. Vous pourrez accéder à la totalité des recueils parus à partir du lien suivant :

LE CHARMOY HALLUCINÉ - du 28 avril 2013

C’est au poète Émile Verhaeren que nous avons emprunté le titre de la série des recueils de trente images qui composent «Le Charmoy halluciné ».  L’illustration saisissante du contrepoint ville/campagne que nous livre le poète nous a paru conserver toute sa puissance visionnaire dans nos « campagnes hallucinées » d’aujourd’hui, rongées par le monde du profit matérialiste « tentaculaire » et défigurées par l’agriculture industrielle productiviste.   

     À ce propos, Édouard Leclerc lui-même, il y a plus de quarante ans, avec sa verve mordante, pestait déjà contre ces méfaits dans son journal Le Soleil de l’Ouest. Vous en doutez ? En voici la preuve irréfutable !

    Ouvrons Le Soleil de l’Ouest N°2 de Mai 1973. En première page, l’éditorial signé Édouard Leclerc décrit la longue genèse historique du paysage de bocage breton et s’indigne contre sa destruction et « l’acharnement du Génie Rural à remembrer en arasant les talus et les haies ». En conclusion, il interroge : « Va-t-on rendre le Finistère inhabitable pour les quelques pourcentages que reçoit Génie Rural pour l’arasement des talus au cours des remembrements ? Il est vrai qu’il faudra d’autres pourcentages pour les reconstruire. »

    Le canton d’Auxonne nous offre quelques exemples assez récents de ce genre de massacres !

    Dans l’une des pages suivantes, sous le titre « L’homme peut-il encore choisir ? » et sous le pseudonyme transparent de Jean Corrégou, il acquiesce sans illusion naïve à la prise de conscience, nouvelle encore, en ce début des années 1970, de la nécessité de protéger l’environnement :

« Il y a quelques années, il était presque malvenu de parler d’humanisme […] malvenu de parler du devenir de l’homme rebaptisé « consommateur », comme de parler de la protection de la nature et du monde paysan, malvenu, en résumé, d’avoir d’autre souci que la rentabilité »

« […] Le cycle infernal « Consommer pour produire, produire pour occuper les hommes » semblait engagé pour l’éternité. […] Il ne manquait pas de place pour cela, une fois chassés les paysans ! Le besoin que les citadins ont de la campagne, mais on y avait pensé voyons ! et l’on avait ménagé quelques parcs, aménagé, plutôt, car on n’avait pas oublié que ce serait des « consommateurs » qui s’y promèneraient. Les grandes entreprises agricoles menées par des milliardaires…entreprenants, guettaient la succession, toutes prêtes à produire à coups d’engrais super-actifs, sous la protection d’insectisides [sic] de plus en plus « efficaces », cette viande, ces légumes, ces fruits qui, ainsi que l’écrivait un savant, il y a quelque temps font cher du litre d’eau ! [N.D.L.R. Que dirait Édouard Leclerc, s’il vivait encore en 2014 de la récente polémique de « la dinde à l’eau » ?] »

    La parenthèse est éloquente, pas vrai ? Malheureusement Édouard Leclerc n’est plus là pour nous soutenir ! Contentons nous alors, de la seule caution du poète Émile Verhaeren et des hommes de bonne volonté.

    Comme nous l’avions déjà fait en avril 2013, nous rappelons que « tout en saluant la force lyrique du poète, nous avons préféré, plus modestement, égrener le sable de l’humour dans les rouages de l’implacable machine ! »

     Mécanique implacable et toute puissante, certes, mais qui, comme toute machine, peut se gripper à l’occasion en dépit de la diligence de ses servants dévoués ! 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 1er décembre 2014 (J+2174 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Annonces
29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 00:00

« LES CIGOGNES SONT DE RETOUR » - du 29 NOVEMBRE 2014 (J+2172 après le vote négatif fondateur)

Je dédie modestement cet article à Tomi Ungerer, Alsacien illustre.

     « Les cigognes sont de retour », ce titre d’un vieux tube, comme il sent bon l’Alsace et le printemps ! Rappelez-vous ce printemps 2009, quand, en avril et de Colmar arrivaient les bonnes nouvelles et les compliments !

HOMMAGE DISCRET AU CHARMOY - du 29 avril  2013

     À l’origine de notre article d’aujourd’hui, dont la nécessité n’apparaîtra peut-être pas évidente à tout un chacun, il y a un coup de blues de ce cher Claudi.

    Hier, le voilà qui me dit : « Tu sais, Claude, j’en ai franchement marre d’illustrer le Charmoy et son foutu réservoir. Je voudrais changer d’air  et voir un peu de pays ! »

– Surtout, ne t’en prive pas, Claudi ! Mais  tu as peut-être autre chose à faire !

– T’es dur Claude. Tu sais, je veux seulement mettre un peu d’ « ailleurs » dans mes dessins. Le Charmoy, tu comprends, je crois que tout le monde en a vraiment marre et moi le premier ! J’ai déjà vu Vesoul, à présent, c’est Colmar que je voudrais revoir !

– T’énerve pas comme ça Claudi, tu vas pas nous lâcher maintenant. Je connais ton  faible pour l’Alsace. Ton vieil oncle Seppi de Rouffach te manque. Tu t’es peut-être dit aussi : pour me changer les idées, je pourrais, comme ça, faire un tour là-bas et jouer pour une fois les Hansi.

– Sacré Claude, tu nous la joues bonne de me comparer au grand Hansi, je te vois venir avec ton air de Petit Prince (sans rire), tu vas pas tarder à me demander sans sourciller : « Dessine moi un Professor Knatschke ». Non ! Je ne ferai pas du faux Hansi. Hansi c’est Hansi et Claudi c’est Claudi !

– Carte blanche pour toi,  Claudi ! Dans Chantecler, la cigogne n’est pas une figure imposée mais si tu  veux nous faire rêver d’Alsace, elle serait quand même la bienvenue !

– J’aime mieux ça, mais de t’entendre, comme ça, parler de cigogne, ça m’a foutu le vertige, une fois ! Un « vertige absolu » du genre de celui que Gaston Bachelard éprouva en grimpant jusqu’à la lanterne de la flèche de la Cathédrale de Strasbourg. Il avait vingt ans, c’était dix ans avant la « der des ders » et la Cathédrale avait encore son casque à pointe…

– Mazette ! T’as des lettres Claudi, je connaissais Gaston Mazone mais pas encore Gaston Bachelard. Ton Gaston Bachelard, dis donc, il avait pas un peu forcé sur le Riesling dans un Winstube par hasard ?

– Tu sais, Bachelard, ce vrai Champenois que les Bourguignons ont récupéré, il a écrit ce paradoxe génial : « Je bois pour me souvenir ! ». La recette est bonne, bien qu’elle ne marche pas toujours et pour tout le monde ! Attends Claude, tu vas faire des économies ; tu m’offres une bonne bouteille de Riesling, une fois, juste « pour me souvenir », ça te coûtera toujours moins cher qu’un aller et retour pour Colmar !

– D’accord ! T’auras ta bouteille contre un dessin, pas du Hansi, pas du Charmoy….mais un peu des deux quand même… tu comprends…

– Toi ! T’as encore une idée derrière la tête !

  Et notre conversation s’arrêta là.

   Avant de déboucher la bonne bouteille de Riesling, j’ai ouvert devant Claudi le gratuit  Pays dolois N° 164 d’octobre 2014, à la page 4 actu, je lui ai montré l’article « Auxonne Hypermarché Leclerc : les travaux ont débuté ». Claudi m’a fait remarquer : « Gotferdami, il retarde d’une paye ton canard ! »

– Minute Claudi !

    Dans l’article j’ai souligné la phrase :« les échanges entre la direction du grand-est du groupe et la mairie qui a délivré le permis  sont réguliers et fructueux ». La « direction du grand-est »… Claudi, ravi, trouvait enfin  une occasion de faire un tour du côté de Colmar.          

   C’est drôle, à présent, il n’avait déjà plus le vertige ! C’est vrai que la cathédrale de Colmar est moins haute que celle de Strasbourg… et plus belle aussi que celle de Niederhergheim  dédiée à Sainte Logistique, patronne des caddies, comme dirait l’Oncle Seppi  de Rouffach qui n’en est pas loin ! Et le Tonton ajoute égrillard : « Sainte Logistique, elle a des plates formes, une fois ! »

    Et au premier verre de Rieslé, Claudi m’a promis de mettre des cigognes dans son illustration du jour ! Gotferdami nochamol ! C’est l’automne, mais les cigognes sont quand même de retour !

   N.B. : Claudi, bon citoyen, offre son illustration d’aujourd’hui, libre de droits, pour la couverture de l’Inf’Auxonne du Nouvel An. Pas chien, Claudi !

 Cigognes de retour

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 novembre 2014  (J+2172 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 00:00

LE CHARMOY COMME ATOUT ET COMME TRACAS - du 26 NOVEMBRE 2014 (J+2169 après le vote négatif fondateur)

 

«La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui » Arthur Schopenhauer,  Le Monde comme volonté et comme représentation   

  Que l’on se rassure, notre titre ne plagie pas ce vieil Arthur. Mais quel donc vieil Arthur ? Le philosophe Arthur Schopenhauer (1788-1860), bien sûr, passé à la postérité pour son ouvrage magistral Le Monde comme Volonté et comme Représentation !

     Beaucoup plus modestement, et sans faire de chichis, nous donnerons notre langue au chat en avouant avoir été tout bonnement inspiré par un titre du gratuit HEBDO 39 N° 136 du 24 de ce mois, trouvé hier dans notre boîte aux lettres. Voilà ce titre : « Auxonne : le patrimoine comme atout et comme tracas ». Il a bien quelque chose de schopenhauerien, ce titre, pas vrai ?

     Même si notre blog ne dédaigne pas à l’occasion quelques incursions dans l’espace culturel, nous n’irons cependant pas au-delà du titre de l’article cité qui traite plus de politique et de gestion de la culture, que de culture proprement dite. Une remarque en passant sur ce titre : souci aurait été quand même mieux choisi que « tracas ». Notre patrimoine culturel mérite que l’on s’en soucie, les « tracas », quant à eux, viennent en général plutôt des administrations diverses que du patrimoine lui-même…

     Revenons à présent à notre sujet du jour. « Le Charmoy comme atout et comme tracas ». Ça fait-y pas un bon titre, ça ? Rassurez-vous, je ne le développerai pas in extenso,  me contentant pour la partie « atout » de vous renvoyer à la lecture édifiante d’Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, thèse-monument impérissable de rhétorique charmoisienne, dont peut s’enorgueillir notre patrimoine et dont ce vieil Arthur aurait fait sans doute une recension réjouissante, lui qui n’hésitait pas à gratifier le grand Hegel de l’aimable qualificatif d’« écrivailleur d’absurdités et de détraqueur de cervelles ». Voilà pour la partie « atout », pour la partie « tracas », nous renvoyons à l’ensemble du présent blog et à l’épais dossier de presse de l’affaire.  

LE CHARMOY PAR LES TITRES (édition revue, corrigée et complétée) - du 03 NOVEMBRE 2014

   Et puis, je n’ai vraiment pas l’intention de passer ma journée à narrer  les déboires d’un projet, contre l’avènement duquel le conseil municipal réuni le 17 décembre 2008 prononça  un NON presque unanime,  qui n’en fut pas pour autant abandonné, mais tout au contraire arrangé, concocté et conçu discrètement entre les sillons obscurs des champs hivernaux du Charmoy, avant finalement, avec le printemps, d’être ramené en triomphe, comme une chatte vous ramène son chaton clandestin !

      Mais, voilà, il y a  un os. Oui, je le sais bien, les os c’est pas pour les chats, mais pour les chiens, le vieil Arthur les aimait bien, les chiens pas les os, il a même fait mouler le masque mortuaire de son caniche quand celui-ci est mort en 1843. J’y reviens, il y a  un os : bien qu’on l’ait déjà emmené en consultation en juin 2010,  voilà notre hyper-chaton, qui ne profite guère… Aux toutes dernières nouvelles il aurait même encore maigri ! C’est qu’il aura bientôt six ans le chaton, et notre gros matou n’est toujours pas au rendez-vous !

    Six ans ! Comme le temps passe ! Tout ça nous rajeunit pas ! Et comme dirait l’autre, tout ça cause bien du tracas !

      Tenez, un détail parmi tant d’autres. Prenons ces 4 dates : 17 décembre 2012, 26 avril 2013, 23 octobre 2014, 25 novembre 2014. Ne cherchez pas, ce sont les dates d’affichage de demande de permis de construire et nous en sommes déjà au quatrième affichage. Le dernier, pas plus tard qu’hier ! On s’affaire beaucoup au panneau, plus qu’au Charmoy ! Oh lala ! Que de tracas !

     J’en connais pourtant au moins un qui va être rassuré….Non, pas qui vous savez ! C’est ce brave Savant Cosinus qui commençait vraiment à y perdre son algèbre !

  LE SAVANT COSINUS AU PAYS DES CONIQUES - du 20 NOVEMBRE 2014  

Charmoy La fin des tracas du Savant CosinusC. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 novembre 2014 (J+2169 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Philosophie
25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 00:00

« QUATRE ÉTOILES »  - du 25 NOVEMBRE 2014 (J+2168 après le vote négatif fondateur)

     Notre blog n’est pas un guide touristique, et pourtant, au cœur de l’été dernier,  compte-tenu  de l’actualité, nous y avons créé une rubrique « tourisme ».  L’un  des premiers articles  de cette rubrique était intitulé « Hôtel Overlook ».  Il faisait référence à un hôtel, dont Inf’Auxonne N°25 de mai 2009 avait annoncé, il y a bientôt cinq ans, la construction sur les hauts du Charmoy. Le magazine municipal précisait alors que « cet équipement, de classe moyenne, comblera les manques locaux en matière de bus de passage sur l’axe Dole-Dijon, très fréquenté, et participera au développement économique de la Commune. »

    C’est nous qui avions nommé cet « équipement », « Hôtel Overlook », en raison de son caractère plus fantomatique que réel et aussi en hommage à Stephen King.

HÔTEL OVERLOOK - du 08 AOÛT 2014

 

     Le récent spectacle de la Compagnie « Caramel, Chocolat et Cie » de Magny-Montarlot, représenté samedi dernier 22  dans la grande salle de l’Ancien tribunal de commerce, nous amène aujourd’hui à reprendre impromptu notre chronique touristique.

     C’est que dans la comédie d’Éric Beauvillain intitulée « Quatre étoiles », il est justement question, comme ne l’indique d’ailleurs pas forcément le titre, non d’un général, mais  d’un hôtel.

    Les plus anciens d’entre vous se souviennent peut-être d’une chanson du milieu du siècle dernier intitulée « l’Hôtel des Trois Canards ». Les couplets de cette chanson présentaient successivement toutes les « commodités » particulières de l’hôtel. En venant assister au spectacle de samedi dernier, je m’attendais à découvrir le même inventaire calamiteux et cocasse. Après coup, je peux dire, qu’en un certain sens, ce fut bien le cas.

     En un certain sens, seulement, car si la cocasserie est largement présente dans la pièce, s’il y a bien, dans le fond de la cour, un rat crevé dont la puanteur monte jusqu’aux étoiles et qui finira sans doute dans les boulettes, l’atmosphère de cet hôtel « Quatre étoiles » dégage en outre une inquiétante étrangeté, où vient luire à l’occasion le tranchant d’un rasoir ou la lame d’un couteau à désosser.

    La comédie s’ouvre sur l’arrivée dans l’hôtel d’un couple de bons ploucs semblant sorti tout droit des saynètes du théâtre amateur des années 50 que l’on jouait à l’Aiglon. Le frère du mari a généreusement offert aux deux époux  un séjour de rêve. À voir… car sur l’hôtel plane, outre le parfum du rat crevé, un relent oppressant de Shining.

     Bien que le sang ne soit que suggéré, il y a en effet un côté « Grand Guignol » dans ce spectacle, il paraît même que l’inquiétant « liftier », homme à tout faire de cet hôtel sans ascenseur, se fait à l’occasion égorgeur de chiens. Avec sa casquette noire aux quatre étoiles d’argent, le sombre personnage ne déparerait au pied des sanglants ascenseurs de l’Overlook du film de Kubrick. Précisons que l’hôtel « Quatre étoiles » a un liftier mais…pas d’ascenseur, bizarre quand même !?

    Outre que l’épouvante semble toujours prête à se révéler au détour d’un couloir de cet hôtel-dédale, la science d’un Professeur Nimbus vient aussi constamment perturber l’espace-temps de ce lieu maléfique en la personne du Savant qui voudrait à tout prix recréer le bigbang dans sa boîte en fer-blanc. Cet « original » navigue aussi de chambre en chambre, télétransporté dans une horloge. Après Kubrick, Einstein ! Le délire « scientifique » ambiant s’aggrave pour finir d’un déchaînement des éléments : le tonnerre gronde et quand la lumière est en panne,  seule la lueur des éclairs vient percer les angoissantes ténèbres.

   L’hôtelier bourru, son inquiétant « liftier » et  « le fils » désaxé à la personnalité double, tantôt cuisinier agité dont le tablier rouge et le grand couteau inquiètent, tantôt homme caoutchouc mollasse aux tirades lyriques, voilà tout le personnel de l’hôtel.

   Mathilde et Jean, nos « bons ploucs » du début y sont rejoints par des personnages bizarres : Monsieur, son panama et sa canne de golf, Madame, son boa, et son incoercible, autant qu’insupportable, rire nerveux, la Britannique raisonneuse, et enfin la Sorcière, inquiétant oiseau de mauvais augure. Il serait difficile de rendre de mémoire tous les bons mots et les effets inattendus de ce mélange tonnant. Dans la salle à manger de l’hôtel, comme dans la boîte en fer-blanc du Savant on sent que se prépare un bigbang. Nous n’en livrerons pas le mystère.

    Prochaine et dernière séance : samedi 29 novembre 20h30 à la cité de la Joie de Villers-les-Pots.

   Claudi, a emprunté la casquette de l’inquiétant « liftier » pour son illustration du jour. Le château d’eau du Charmoy n’a pourtant pas d’ascenseur. Et alors ? Pourquoi n’aurait-il pas de liftier ?  « Môôsieur aurait-il quelque chose à y redire ? ».

 Hôtel du Charmoy les étoiles de l'espoir

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 novembre 2014 (J+2168 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Tourisme
24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 00:00

CHARMOY CONNECTION - du 24 NOVEMBRE 2014 (J+2167 après le vote négatif fondateur)

    Pour notre titre d’aujourd’hui, nous nous sommes inspiré d’un article du Bien Public paru hier 23 novembre, en page 7, dans la rubrique « Ne le répétez pas »  de Cyrill Bignault, sous l’intitulé elliptique : « UMP Connection ».

     Cet article traite des prochaines élections départementales et des stratégies locales de la droite UMP dans le nouveau canton élargi d’Auxonne, englobant désormais l’ancien canton de Pontailler. Nous y avons noté cette importante information : « Dominique Girard sera titulaire avec une adjointe de Pontailler, Marie-Claire Vallet, tandis que Joël Abbey sera suppléant [N.D.L.R. Chantecler sera suppléant de Dominique Girard] ».

     L’article poursuit : « Et la suppléante ? [N.D.L.R. Chantecler la suppléante de Marie-Claire Vallet] On l’imagine originaire d’Auxonne….mais pas de l’équipe de Raoul Langlois, son maire UMP ».

    Nul n’ignore en effet, à Auxonne, que les relations entre le maire d’Auxonne et le conseiller général sortant ne sont pas véritablement au beau fixe. L’âpre compétition de 2011 semble avoir marqué la mémoire de notre premier édile, dont le Comité de soutien pour les cantonales de 2011 rappelait justement dans un tract qu’« il n’est pas Picard pour rien ! ». En conséquence, foi de Picard sans doute : « il n’y aura pas de soutien [N.D.L.R. Chantecler  pas de soutien à Dominique Girard et à son équipe] du maire d’Auxonne et de son équipe ».

    Si les dernières cantonales de 2011 avaient retenu toute notre attention, c’est en raison notamment du fait que la zone du Charmoy s’était largement invitée dans la campagne. La présence incongrue de cet hôte, véritable hyper-statue du Commandeur, n’avait toutefois pas permis à ses supporters d’obtenir le bénéfice escompté. C’est qu’elles se montrent parfois  impitoyables, même pour leurs partisans déclarés, les dures lois de la concurrence !

    Nos fidèles lecteurs/trices qui le désireraient pourront revivre, à travers un échantillonnage de textes originaux, les nombreuses interférences charmoisiennes dans le cours de la campagne des cantonales de 2011 

CHANTECLER n° 13 – du 1er février 2012

     En ce qui concerne la campagne à venir, il est sans doute peu probable que la question du Charmoy vienne à nouveau y  occuper une part importante. Le projet a connu depuis, et continue à connaître d’ailleurs, diverses vicissitudes qui ont fini par éteindre les enthousiasmes. Le coup fumant de 2008/2009 a fait long feu  et son principal partisan déclaré ne dispose plus du moyen de diaboliser ses adversaires en invoquant des « raisons politiques » pour justifier la « panne » que traverse actuellement le chantier du Charmoy.

    Pour la prochaine campagne, on pourrait donc être en droit d’espérer que la bannière Leclerc reste définitivement au magasin des accessoires périmés. Cette fois, Monsieur Montial n’aura donc même plus la peine de se fendre d’un tract au profit du candidat de Leclerc…. à moins qu’il ne soit candidat lui-même (ou adjoint ou suppléant) et ceci, en raison de ses bons et lurons services lors de la consultation de 2010 ainsi que de son nouvel état d’élu de la majorité !!

CADDIE  MONSIEUR MONTIAL ? - du 24 mars 2011

    Nous avons rencontré Gaston Mazone et Arlette Ducharmoy (avec qui nous avions fait connaissance dans notre article du 3 novembre). Au cours de l’entretien, tombant des nues, ils ont réalisé tardivement qu’une  « démonétisation » de la question du Charmoy était prévisible. Nos deux sympathiques partenaires du tandem charmoisien des consommateurs béats s’en sont alarmés. Ils ont été jusqu’à nous confier leur déception. Ils regrettent maintenant de s’être engagés comme des bleus sous la bannière jaune-fluo du Charmoy. Il est vrai que si cette bannière pouvait être encore porteuse en 2010 grâce l’appui de LURE, elle apparaît aujourd’hui comme définitivement ringardisée.

     Leur "coming-out"  trop précoce – dès le 3 novembre – n’est pas de nature à arranger leurs affaires. Gaston et Arlette réalisent à présent que leur coup de com est éventé, ils sont partis trop tôt, avec l’enthousiasme naïf et l’inexpérience des amateurs et surtout sans réserves tactiques. En conséquence, l’article qu’ils espèrent vendre à leurs concitoyens aura beaucoup de mal à tenir la tête de gondole pendant toute la campagne. C’est pourquoi ils nous ont confié qu’ils étaient disposés et même résolus, dans l’intérêt général, à céder la place à un tandem charmoisien plus musclé. Selon eux, deux supporters  « historiques » de la mouvance jaune-fluo VESOUL-LURE de 2010, reconnus et chevronnés, devraient faire le job.

     Nous vous livrons cette information toute chaude sous toutes réserves… Ne le répétez surtout pas…

    Au fait, demain, c’est promis, nous vous parlerons de « Quatre étoiles », un hôtel dans lequel nous avons passé une soirée mouvementée. Non ! Ce n’est pas l’hôtel du Charmoy ! Et pour cause…   

Le Charmoy démocratique (2) 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 novembre 2014 (J+2167 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S, Auxonnais - dans Revue de presse
22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 00:00

À PROPOS DE CÔNE DE VUE - du 22 NOVEMBRE 2014 (J+2165 après le vote négatif fondateur)

    Dans notre précédent article nous avions donné quelques échos du Charmoy, entendus et glanés lors de la récente réunion du Conseil municipal de mardi dernier 18 novembre.

LE SAVANT COSINUS AU PAYS DES CONIQUES - du 20 NOVEMBRE 2014

   Affiché et publié en un temps record, dès avant-hier 20 novembre, le procès-verbal se révèle très succinct à ce propos et vous n’y apprendrez malheureusement rien sur le Charmoy ! Tout cela est très regrettable !

       Il n’y est pas fait mention, en particulier, des échanges verbaux entre MM. Langlois et Vauchey, relatifs à la suspension des travaux sur la zone du Charmoy et de ses suites récentes (dépôt d’une demande de modification de permis de construire). Seule une mention globale des affaires en contentieux est faite, sans plus de détails, dans le procès-verbal en page 2. Nous en donnons la citation littérale :

 « Affaires en contentieux :

En réponse à la première question du groupe « Une dynamique pour Auxonne » [N.D.L.R. : cette question est rappelée, et sa formulation précisée, en page 19 du PV au paragraphe 17 « questions diverses »], Monsieur le Maire énumère la liste des affaires en contentieux dans lesquelles la Ville est engagée ». [Procès-verbal du Conseil municipal du 18 novembre  p. 2]

   Notre dernier article n’aura donc pas été inutile, il aura eu au moins le mérite d’informer nos concitoyens sur les suites récentes du « feuilleton du Charmoy ». Il semble bien que notre premier magistrat soit à présent devenu beaucoup moins disert sur le sujet que dans les débuts glorieux de son premier mandat où il portait haut la bannière chatoyante de LURE-VESOUL pour une Cocagne promise (voir Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009)

   Débuts médiatiques glorieux aussi, quand Le Bien Public du 26 mars 2009 titrait sur un mode fracassant « Leclerc arrive avec 250 emplois d’ici 24 mois »

Au fait ! À propos d’emploi, on pourra toujours lire dans l’actualité toute fraîche :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html    

http://rue89.nouvelobs.com/2013/10/05/travailler-six-semaines-gratos-leclerc-jai-craque-246275

http://www.rtl.fr/actu/economie/leclerc-abuserait-des-stagiaires-uniquement-pour-toucher-les-aides-de-pole-emploi-77754542342009)

   Après cette incursion salutaire dans la presse professionnelle, revenons à nos moutons et à cette question que nous avions promis d’éclaircir au profit de nos fidèles lecteurs/trices, celle du « cône de vue ».

    Dans un souci d’information du citoyen nous pensons qu’il n’est pas inutile de développer cette question du cône de vue, car c’est le droit de chacun de comprendre clairement de quoi l’on parle dans une  assemblée publique élue où se prennent des décisions dont le public n’est pas toujours techniquement au fait. Et c’est peu dire …

    Rappelons à ce propos qu’il avait été fait mention, au Conseil du 18 courant, d’un « cône de vue »  lors des échanges verbaux entre MM. Langlois et Vauchey, relativement au dépôt d’un permis modificatif pour le projet d’hyper du Charmoy.

    Pour une bonne compréhension de cette notion de « cône de vue », ainsi que pour celle de « surface de plancher », dont il est fait référence de façon, dirons-nous…étonnante, dans l’avis de dépôt de permis modificatif affiché au panneau officiel le 23 octobre dernier, nous proposons à nos fidèles lecteurs/trices, une fiche technique :

FICHE TECHNIQUE

Définition du Cône de vue : cône angulaire sous lequel est vu un site à partir d’un point de vue particulier. L’ouverture visuelle s’étend dans deux dimensions, en largeur et en hauteur.

(Référence : Guide technique de démarche paysagère Aide à l’étude d’impact et au projet carrières et paysage en PACA)

Définition de la surface de plancher(Article L.112-1 du Code de l’Urbanisme) : la surface de plancher de la construction s’entend de la somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1 ,80 m, calculée à partir de l’intérieur des façades.

   Le calcul de la surface dite « surface de plancher », remplace à compter du 1er mars 2012, la surface hors œuvre brute (SHOB) et la surface hors œuvre nette (SHON).

   Nos fidèles lecteurs/trices, étant dûment informés, nous pouvons à présent aborder la question du « cône de vue »  du Charmoy en connaissance de cause.

    La règle en matière de « cône de vue »   est définie dans le PLU, au paragraphe « Règles spécifiques à la zone AU1C du Charmoy ».

     Les contraintes liées « cônes de vue » sont mentionnées en particulier en page 12 : « localisations préférentielles dues au respect des cônes de vue sur le centre ancien et l’église indiqués au plan » ainsi qu’en page 13 : « Les vues sensibles sont les suivantes : […] vues de la RN5 [D 905] et plus particulièrement cônes de vue sur le centre ancien et l’église indiqués au plan ».

     Les « cônes de vue » du Charmoy sont donc des perspectives, depuis divers points de la D 905, sur « le centre ancien et l’église » de notre bonne ville. Le projet du Charmoy est concerné en particulier par l’un de ces « cônes de vue » (voir illustration)

     Le fait est confirmé dans l’étude d’impact du promoteur disponible lors de l’enquête publique ainsi que sur les plans joints :

« 2.2.6 Paysage

[…]

Il est à noter que le projet a été implanté en-dehors du cône de vue sur l’église [N.D.L.R. nous soulignons] et dans le   respect du PLU à 25 m de la route départementale RD905 ». [étude d’impact p. 61]

      Le rapport du commissaire-enquêteur en fait aussi mention :

« 2.2.4.2. Les raisons ayant guidé l’implantation du projet :

- des raisons urbanistiques : les parcelles où sera implanté le projet sont classées en zone d’activités (AU1C) du plan local d’urbanisme. Toutefois, la nécessité de réaliser une voirie de jonction à la future zone du Charmoy scindant le terrain en deux, l’accès unique à partir du Rond-point de l’Europe, le rapprochement du projet à 25 mètres de la RD 905 et le respect du cône de vue sur l’église du village [N.D.L.R. nous soulignons] n’ont pas laissé au pétitionnaire une grande latitude dans le choix du positionnement du centre commercial sur le terrain ». [page 17 du rapport]

        Tout s’éclaire. Il a été tenu compte, c’est certain, d’un « cône de vue » lors du positionnement du projet initial. Les modifications envisagées récemment dans la demande de permis modificatif entraîneraient à présent la suppression de tel ou tel « décrochement » comme semblent le préciser les propos du maire au conseil du 18, en substance : « l’entreprise a fait le choix de réduire la surface à moins de 10 000 m² par la suppression d’un décrochement prévu pour des réserves ».

    Cette suppression de tel ou tel « décrochement », en tant que « suppression » ne peut évidemment remettre en cause le respect du « cône de vue ». On se demande dès lors pourquoi le « cône de vue » a été évoqué ??? Et pourquoi notre premier magistrat est allé quérir ce cône au magasin des accessoires !

       Cônique me direz-vous ! Du point de vue de Sirius, tout cela peut en effet prêter à sourire…Mais qu’importe ! Cela nous aura permis quand même d’enrichir la documentation de notre blog.

    Dernière minute : Le Bien Public d’aujourd’hui titre en page 3 du cahier local  « CANTON D’AUXONNE Départementales : Joël Abbey laisse sa place ». C’est Gaston Mazone et Arlette Ducharmoy qui vont faire OUF !!

LE CHARMOY PAR LES TITRES (édition revue, corrigée et complétée) - du 03 NOVEMBRE 2014

 

Le cône de vueC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 novembre 2014  (J+2165 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Documents
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:56

LE SAVANT COSINUS AU PAYS DES CONIQUES - du 20 NOVEMBRE 2014 (J+2163 après le vote négatif fondateur)

    Sous ce titre très matheux, et dans l’attente de la publication du procès-verbal officiel, nous relatons les derniers échos numériques de la zone du Charmoy présentés publiquement lors de la séance du conseil municipal d’avant-hier soir, 18 novembre 2014.

     En début de séance, Monsieur le Maire, en réponse à une question écrite de l’opposition, évoque,  dans le cadre des affaires judiciaires en cours, l’affaire Roche/Commune et la « suspension du permis de construire » [ N.D.L.R. : c’est à la suite d’un recours de Monsieur Roche que les travaux de BOUXDIS ont été suspendus].

  Monsieur Vauchey déclare avoir constaté le dépôt d’un nouveau permis, Monsieur le Maire répond en précisant qu’il s’agit d’un permis modificatif et déclare que l’entreprise a fait le choix de réduire la surface à moins de 10 000 m² par la suppression d’un décrochement prévu pour des réserves [N.D.L.R. ce qui confirme et précise l’« objet de la demande » : « suppression de réserves »], il évoque à ce propos un cône de vue (?) sans autre explication de ce terme [N.D.L.R. Au vu de cette annonce de réduction de surface, nous nous permettrons une remarque : pourquoi la surface de plancher initialement égale à 11407 m² dans le  permis 242/13 du 23 Décembre 2013 et dans les demandes antérieures des 17 décembre 2012 et 25 avril 2013 est maintenant donnée égale à 46308 m²  dans l’avis de dépôt 206/2014 du 22 Octobre 2014 affiché le 23 du même mois ?]

    Monsieur Vauchey s’enquiert des délais requis pour une reprise des travaux. Monsieur le Maire précise qu’il n’est pas en mesure de donner la réponse et précise seulement que le SDIS dispose d’un délai de 6 mois pour émettre un avis.

    Un énigmatique cône de vue, le SDIS, tout cela pourrait sembler obscur et presque hors-sujet, et malgré cela…tout va s’éclairer comme nous le verrons bientôt.

    Mais avant de proposer notre nouvelle analyse de la situation, analyse rendue nécessaire à la suite de ces dernières révélations, récapitulons d’abord les évènements des dernières semaines :

   C’est le 8 octobre dernier que les travaux ont été interrompus sur le chantier du Charmoy. Quinze jours plus tard, le maire d’Auxonne déclarait d’abord dans Le Bien Public du 22 octobre : « On va demander la suspension de la décision sur le fond, le temps de démarrer une nouvelle enquête publique qui prenne en compte l’étude acoustique. Cela pourrait prendre au moins six mois ». Dans un reportage de FR3 du 22 octobre il déclarait ensuite : « Le projet continue. Il y aura donc certainement un permis modificatif qui sera déposé pour tenir compte de cette situation ». C’était en effet certain, car dès le lendemain, le dit permis modificatif (PCM 021038   14 E  021.038.13.E0005-1) était affiché signé du maire (voir illustration).  Enfin, comme nous l’avons mentionné plus haut, le premier magistrat annonçait avant-hier, 18 novembre en conseil, une réduction de la surface du projet en-dessous de 10 000 m².

     Il est temps pour nous d’abandonner la piste acoustique, car elle a fait son temps. Vous me rétorquerez que  le procès-verbal du Conseil municipal du 08 octobre dernier établissait pourtant un lien entre  problèmes acoustiques et suspension des travaux : « Affaire BOUXDIS : le permis de construire est suspendu car l’étude complémentaire acoustique aurait dû être transmise pendant l’enquête publique. Le projet est retardé » [PV du CM du 08 octobre § 3 Informations de Monsieur le Maire p. 2]. Dans un article précédent, nous appuyant sur cette information et sur les déclarations du maire d’Auxonne dans Le Bien Public du 22 octobre citées plus haut, nous avions donc fait l’hypothèse que la modification du permis pouvait viser à résoudre des problèmes acoustiques :

 

      L’annonce, avant-hier, d’un projet ramené en-dessous de 10 000 m² nous conduit aujourd’hui sur une tout autre piste.

      Selon toute vraisemblance, et en dehors de toute considération acoustique, cette réduction  pourrait uniquement viser à libérer le projet modifié d’une contrainte définie à la rubrique 36 du tableau annexé à l'article R122-2 du code de l'environnement.

       Précisons. Appartiennent à la rubrique 36 « les travaux ou constructions soumis à permis de construire, sur le territoire d’une commune dotée, à la date du dépôt de la demande, d’un PLU ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu ou d’une carte communale n’ayant pas fait l’objet d’une évaluation environnementale », donc le projet en question modifié ou non. En outre parmi ces « travaux ou constructions » sont « soumis à la procédure de « cas par cas » en application de l’annexe III de la directive 85/337/CE, les travaux ou constructions réalisés en une plusieurs phases, lorsque l’opération crée une SHON supérieure ou égale à 10000 mètres carrés et inférieure à 40 000 m² »

        Le dépassement de ce seuil des 10 000 m² peut entraîner en effet, à l’issue de la procédure de « cas par cas », les contraintes suivantes : étude d’impact et enquête publique.

 

    L’arrêté du maire d’Auxonne n° 105/2013 du 29 juillet 2013 montre déjà dans son intitulé le lien entre  « surface de plancher à usage de commerce supérieure à 10 000 m² » et nécessité d’une « enquête publique » :

« Avis d’ouverture d’enquête publique préalable à l’autorisation de construire une surface de plancher à usage de commerce supérieure à 10 000 m² sur le territoire de la commune d’Auxonne »

Le rapport du commissaire-enquêteur confirme, dans sa page 4,  la nécessité d’une étude d’impact et d’une enquête publique en raison de la surface de plancher supérieure à 10 000 m² : 

 « I 2 - Cadre légal et réglementaire

 Le dossier s’inscrit dans le cadre des articles L 421-1 et R 421-1 du Code de l’urbanisme ;

 Le projet, qui a fait l’objet d’un examen cas par cas au titre de la rubrique 36 de l’article R122-2 du Code de l’environnement, a été soumis, par arrêté préfectoral du 31 octobre 2012 pris en application de l’article R 122-3 du Code de l’environnement, à la réalisation préalable d’une étude d’impact ;

La demande d’autorisation de construire une surface de plancher nouvelle à usage de commerce supérieure à 10 000 m2 est par conséquent subordonnée à la réalisation préalable [N.D.L.R. souligné par nous] :

1. d’une étude d’impact [N.D.L.R. souligné par nous] prévue par l’article L 122-1 du Cod e de l’environnement et dont la réalisation et le contenu sont définis aux articles R 122-1 et R 122-5 ;

2. d’une enquête publique [N.D.L.R. souligné par nous] prévue par les articles L 123-1 à L 123-19 du Code de l’environnement, dont les modalités sont fixées aux articles R 123-1 à R 123-24 du même code. L’autorité organisatrice étant déterminée par l’article R 423-57 du Code de l’urbanisme. »

Conclusion : En choisissant maintenant de placer son projet au-dessous de la barre des 10 000 m², le promoteur a  vraisemblablement choisi de relancer les travaux au plus vite en s’affranchissant,  à la fois, d’une nouvelle étude d’impact et/ou de son complément, et d’une nouvelle enquête publique et/ou de son complément.

     Il fait en cela mentir les propos tenus par le maire d’Auxonne dans Le Bien Public du 22 octobre selon lesquels : « On va demander la suspension de la décision sur le fond, le temps de démarrer une nouvelle enquête publique qui prenne en compte l’étude acoustique [N.D.L.R. : souligné par nous]. Cela pourrait prendre au moins six mois ».

    Dans ces conditions, nous pouvons nous attendre à ce qu’il n’y ait probablement jamais de « nouvelle enquête publique » !

   Quant au « cône de vue », invoqué lors de la dernière séance du Conseil municipal par le maire d’Auxonne, il existe, car nous l’avons rencontré (le cône) et nous vous promettons d’en reparler dès la prochaine fois…

  Pour l’heure, le Savant Cosinus, figure bien connue du paysage culturel de LURE, est allé consulter le tableau d’affichage communal pour y examiner le dépôt de permis modificatif 206/2014 du 22 Octobre 2014, à la loupe….

   À propos d’examen à la loupe, les plus courageux/ses de nos lecteurs/trices pourront se replonger dans nos deux articles intitulés « Il convient de mettre le nez…» des 3 et 4 mars dernier. Ils y trouveront confirmation que comme le cheminement des pèlerins vers Compostelle, la route vers le Charmoy est « parfois »  jalonnée de coquilles !

Plans sur la comèteC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 novembre 2014  (J+2163 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres