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  • Claude Speranza, Auxonnais
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 00:00

ÉPISODE N° 35 : LE LIEN PUDIQUE, MANCHETTE  N°4 - du 30 septembre 2013 (J+1748 après le vote négatif fondateur)

   

   S’il est une espèce protégée dans notre monde, ce n’est pas l’ours blanc, comme le montre cette première page du Lien pudique, mais bien le « consommateur », mammifère bipède gavé en batterie dans les rayons des hypermarchés qui lui offrent une nourriture abondante dont les prix sont tirés aux dépens des producteurs. Ce mammifère bipède qui prolifère dans nos sociétés est caractérisé par sa vue courte qui ne va pas au-delà de son porte-monnaie.

 

    Ignorant les souffrances et les frustrations subies par d’autres au nom de son sacro-saint « pouvoir d’achat », il va remplissant son caddie et célébrant les vertus des philanthropes malins et pleins aux as qui lui dispensent à bon compte cette manne illusoire.

 

35 - Le Lien pudique 4

N.D.L.R. : Cette œuvre étant de pure fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes doit être considérée comme fortuite.

      Il est néanmoins possible que l’auteur ait jugé bon de s’inspirer librement de certains faits réels en relation avec la zone du Charmoy.

Couverture album C.H.

                                                                                                  

FEUILLETER L’ALBUM

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 septembre 2013  (J+1748 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Feuilleton 1
27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 00:00

ÉLÉMENTS POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE (7)-du 27 septembre 2013 (J+1745 après le vote négatif fondateur)

  

Après plusieurs années de travaux de réflexion et d’enquête Chantecler a décidé d’apporter sa contribution à  l’enquête publique actuellement en cours sur le projet LECLERC au Charmoy. Pour ce faire, il fait parvenir au commissaire enquêteur un certain nombre d’observations argumentées relatives, entre autres, aux circonstances de l’adoption et du portage du projet par la municipalité en place. Toutes ces observations, adressées par écrit au commissaire enquêteur, sont publiées simultanément sur notre blog.

 

OBSERVATION N°7 relative à l’« omission » tardive de la station-service prévue initialement et à l’extension ultérieure probable du centre commercial qui en résultera.

 

RÉSUMÉ

    Le projet décrit dans le dossier 2011, approuvé par la CNAC le 17 janvier 2012 comportait explicitement une station service. Il apparaît que cette station service a subsisté dans le projet  soumis par la suite à la DREAL, puisque l’avis de la DREAL daté du 8 mars 2013 en fait explicitement mention à plusieurs reprises. En revanche, il semble que le deuxième avis de la DREAL daté du 28 juin 2013 ne fasse plus mention de cette station service. Cette « éclipse » tardive d’un élément d’importance, accompagnant immanquablement supermarchés et hypermarchés, est de nature à susciter diverses questions.

 

COMMENTAIRE DÉTAILLÉ

   La présence d’une station-service est  d’abord clairement mentionnée dans les textes et sur les plans relatifs au  projet présenté en CDAC en 2011  

Extrait du Dossier 2011

« Activités annexes

« Le futur centre commercial accueillera une station service E. Leclerc, qui distribuera les carburants courants mais aussi le GPL ». (page 11)

 

Elle figure ensuite dans les paragraphes 1 et 3 de la « demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation d’une étude d’impact » (« Formulaire CERFA N°14734*02 remis le 04 octobre 2012 aux services instructeurs » Cf. notice explicative page ½)

Formulaire CERFA N°14734*02

Paragraphe 1 : Intitulé du projet « Création d’un centre commercial et station service à l’enseigne E. Leclerc »

Paragraphe 3 :  Rubrique applicable au tableau des seuils…

Caractéristiques du projet au regard des seuils et critères de la rubrique : « Construction d’un hypermarché et d’une station service pour une surface de plancher de 11407,39 m² »

  

Trois textes d’émanation préfectorale, soit l’« arrêté portant décision d’examen au cas par cas », le « récépissé de déclaration », et l’« avis de l’autorité environnementale du 8 mars 2013 » confirment bien, à plusieurs reprises, cette présence.

    À signaler que nous n’avons pu accéder aux documents relatifs à la première demande de permis de construire déposée le 17 décembre 2012, ces derniers n’ayant pas été portés à la connaissance du public mais le récépissé confirme la présence d’une station-service dans le projet.

Arrêté préfectoral du 31 octobre 2012

« Arrêté portant décision d’examen au cas par cas pour la réalisation d'une étude d'impact, en application de l’article R. 122-3 du code de l’environnement, sur la demande n°F026-12-P0012 relative à la création d'un centre commercial et d'une station service à l'enseigne LECLERC situés sur la commune d'Auxonne et portés par la SARL Bouxdis 31/10/2012 3 p. »

Source : http://www.side.developpement-durable.gouv.fr/

Extrait du « Récépissé de déclaration de la Préfecture de la Côte-d’Or » 08 janvier 2013

« RÉCÉPISSÉ DE DÉCLARATION

AU TITRE DE LA RÉGLEMENTATION SUR LES INSTALLATION CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

Code de l’Environnement – Titre 1er du Livre V

Le PRÉFET  de la CÔTE-D’OR, certifie avoir reçu le 18 décembre 2012, la déclaration établie par la SARL BOUXDIS, dont le siège social est situé rue du Ladhof à COLMAR (68025), concernant la création d’un centre commercial à l’enseigne E. Leclerc et d’une station-service sur le territoire de la commune d’AUXONNE (21130), Avenue du Général de Gaulle ».

À DIJON le 8 janvier 2013

Le PRÉFET,

Pour le Préfet et par délégation

Le Chef de Bureau

Marie-Thérèse FIGARD »

 

Extraits de l’« Avis de l’autorité environnementale » N°1 du 08 mars 2013

« 1°-Contexte du projet

Caractéristiques du projet

Le projet consiste en la création d’un centre commercial sur la commune d’Auxonne (Côte-d’Or), comprenant un hypermarché de l’enseigne E. Leclerc, une galerie commerciale, une zone DRIVE et une station-services [sic] ». (page 2)

« Le projet implanté sur plusieurs parcelles agricoles couvre une superficie de 46008 m² répartis entre l’hypermarché et sa galerie marchande d’une surface de 11407 m², dont 4000 m² de surface de vente, le parking de 353 places soit une surface de 8408 m² et la voirie soit une surface de 4735 m². Au total de 24550 m² seront imperméabilisés laissant 21458 m² pour les espaces verts et les bassins recueillant les eaux pluviales. ». (page 2)

 

« Les principaux travaux prévus comprennent:

- la viabilisation du terrain y compris les travaux de terrassement, déblais et remblais,

- la construction du centre commercial, y compris le DRIVE et la station-services [sic],… » (page 2)

 

« Description du projet

[…] Enfin bien que le projet prévoit [sic] la construction d’une station-services [sic], celle-ci n’est pas présentée dans l’étude d’impact et ses impacts ne sont par conséquent pas étudiés ». (page 4)

 

« Conclusion

Le projet consiste en la création d’un centre commercial sur la commune d’Auxonne (Côte-d’Or), comprenant un hypermarché de l’enseigne E. Leclerc, une galerie commerciale, une zone DRIVE et une station-services [sic]. 

[…] Les effets de lastation-services [sic], non présentée dans l’étude d’impact, ne sont pas analysés ». (page 7)

 

Par la suite et à partir d’avril 2013, tant dans le nouveau dossier (textes et plans) de demande de permis de construire déposé le 25 avril 2013 que dans l’« avis de l’autorité environnementale » du 28 juin 2013, il semble bien que la station-service n’apparaisse plus.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire la description du projet ainsi que la liste des travaux prévus dans la version du 28 juin de l’« avis de l’autorité environnementale »  et de les comparer à la version initiale du 8 mars.

A noter toutefois, qu’en page 4 de la version du 28 juin il est émis les réserves suivantes relativement à la description du projet

« Qualité de l'étude d'impact

Description du projet

Le dossier ne contient pas de partie dédiée à la description du projet, notamment de ses principales caractéristiques ».

Extrait de l’« Avis de l’autorité environnementale » N°2 du 28 juin 2013

 

Caractéristiques du projet

Le projet consiste en la création d’un centre commercial sur la commune d’Auxonne (Côte-d’Or), comprenant un hypermarché de l’enseigne E. Leclerc, une galerie commerciale et une zone DRIVE ». (page 2)

 

« Les principaux travaux prévus comprennent:

la viabilisation du terrain (travaux de terrassement, réseaux, voirie)

l'aménagement des bassins de confinement et d'infiltration destinés au traitement des eaux pluviales,

la construction du centre commercial

la réalisation des places de stationnement et des voiries d'accès pour les véhicules à moteur et les piétons,

l'aménagement des espaces verts ». (page 2)

 

CONCLUSION

Il est donc clair qu’une pièce essentielle du centre commercial, la station-service, est absente de la dernière mouture du projet soumise à l’enquête publique.

Parmi les causes possibles de cette omission, on peut envisager, qu’en raison de la nécessité, signalée par la DREAL, dans son avis du 8 mars 2013, d’étudier les impacts liés à la station-service initialement prévue, le promoteur, soucieux de voir sa demande aboutir dans les meilleurs délais, ait préféré momentanément retirer le « pion station-service » du projet.

Ce choix laisse prévoir pour la suite le dépôt d’une nouvelle demande spécifique pour la station-service, dont on imagine mal qu’elle ne soit pas à terme réalisée, et n’exclut aucunement de placer cette opération dans le cadre d’un projet plus vaste d’extension ultérieure.

 

SOURCES CITÉES

Deuxième dossier déposé par BOUXDIS en Janvier 2011 sous le titre

« Demande d’autorisation de création d’un centre  Commercial Commission départementale d’Aménagement Commercial de la Côte-d’Or »

Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation d’une étude d’impact » (« Formulaire CERFA N°14734*02

Notice explicative

http://www.side.developpement-durable.gouv.fr/

« Récépissé de déclaration de la Préfecture de la Côte-d’Or » 08 janvier 2013

Avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 08 mars 2013 

Avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 28 juin 2013 

Dossier de demande de permis de construire déposé le 25 avril 2013

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 septembre 2013  (J+1745 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 00:00

« L’EXISTENCE PRÉCÈDE L’ESSENCE » - du 26 septembre 2013 (J+1744 après le vote négatif fondateur)

 

     Sartre au Charmoy, on n’a jamais vu ça ! Et pourtant, l’évolution du projet du Charmoy fait irrésistiblement penser à cette (trop) célèbre citation tirée de son ouvrage L’existentialisme est un humanisme : « L’existence précède l’essence »

      Nos adversaires rétorqueront : « Facile de se faire mousser avec Sartre et ses citations imbitables ! ». Nous leur répondrons que nous avons souvent épinglé, dans nos colonnes, d’autres textes autrement imbitables qui étaient pourtant de pure production locale !

Nous ajouterons même :   

    « À l’heure où monsieur Leclerc, pour sa pub, se fait tirer le portrait en compagnie de celui du Che, nous n’avons aucun complexe à mobiliser, pour la bonne cause (du peuple), une grande figure du paysage intellectuel français de l’après-guerre ».

       Par respect pour la mémoire du philosophe, nous définirons cependant au préalable le sens que nous donnons, dans cet article, aux mots de la citation que nous nous permettons de lui emprunter assez librement.

    L’existence c’est l’existence concrète, possible mais non souhaitable selon nous, d’un hypermarché Leclerc sur la zone du Charmoy dans un avenir encore indéterminé et que certains prétendent proche.

    L’essence, c’est l’essence à la pompe, dans son sens le plus trivial et le plus quotidien.

    D’un examen attentif du dossier soumis à l’enquête publique, il ressort que la dernière mouture du projet de centre commercial dont la demande de permis de construire a été déposée le 25 avril 2013 (sans tambour ni trompette et sans photo dans Le Bien Public) ne comporte plus de station-service. La pompe s’est évaporée semble-t-il, comme l’essence, courant mars 2013 !

     Et pourtant, un hypermarché sans station service, dans notre bonne France défigurée, qui compte plus d’hypermarchés que de variétés de fromages, c’est comme un repas sans fromage ou un gâteau sans cerise !

     Que dire de cet abandon qui privera les chalands et autres drivers de leur plein à prix coûtant ! C’est proprement un vrai scandale !

      Et Michel-Édouard qui annonçait en août 2012 : « nos stations-service vont vendre du carburant sans réaliser de profit ». Que de déçus en perspective ! Plus de prime à la pompe, voilà un méchant coup de pompe pour le moral des charmoisiens ! Ce n’est pas encore demain qu’ils pomperont gratis !

http://www.20minutes.fr/economie/991329-michel-edouard-leclerc-nous-offrons-20-millions-euros-consommateurs

    En 2009 déjà, on avait fait passer la pilule de l’hyper par une grosse entourloupe alimentaire. En 2013, on met la pompe au placard pour faire passer l’étude d’impact  et le permis ! On veut aller vite c’est clair, en perspective des élections sans doute ! Se faire élire d’abord, on pompera plus tard ! Gare, quand même, au coup de pompe toujours imprévisible !

    Aux bonnes âmes qui n’aiment pas Jean-Paul Sartre, lui préférant Jean Guitton, plus en odeur de sainteté, nous dirons seulement qu’elles ne doivent pas escompter de miracle à la pompe pour bientôt ; quant à celles qui en douteraient, elles pourront aisément vérifier  le fondement de nos assertions dans le texte sérieux que nous publierons demain.

   Pour consoler tous les déçus, Claudi qui n’est jamais en panne et jamais à sec d’idées en dépit du climat d’hébétude local, a planté sa station au pied du château d’eau.

Station de l'Europe

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 septembre 2013  (J+1744 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 00:00

ÉPISODE N° 34 : LA GRÈVE - du 25 septembre 2013 (J+1743 après le vote négatif fondateur)

      Un des paradoxes de la belle époque que retrace ce feuilleton, et qui n’est pas loin de la nôtre, c’est que les dirigeants politiques ou économiques et financiers, qui sont copains comme cochons, promettent toujours au bon peuple le beurre et l’argent du beurre : des emplois et des prix bas par exemple. Et le bon peuple qui tire le diable par la queue et fait la queue chez Paul Emploi est bien tenté d’y croire. Après coup, il est souvent surpris de découvrir, que la tartine beurrée qu’on lui promettait est un croûton de pain noir bien dur à avaler ! Les gros naïfs ! Qu’est-ce qu’ils croyaient !  Le pain blanc et le beurre, c’est sûrement pas pour leur bec qu’ils n’ont qu’à fermer !

 34 - La grève

N.D.L.R. : Cette œuvre étant de pure fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes doit être considérée comme fortuite.

      Il est néanmoins possible que l’auteur ait jugé bon de s’inspirer librement de certains faits réels en relation avec la zone du Charmoy.

Couverture album C.H.

                                                                                                

 

 

 FEUILLETER L’ALBUM

   C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 septembre 2013  (J+1743 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Feuilleton 1
24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 00:00

ÉPISODE N° 33 : LE LIEN PUDIQUE, MANCHETTE  N°3 - du 24 septembre 2013 (J+1742 après le vote négatif fondateur)

 

     Nous voilà parvenu à un épisode de haute signification environnementale. Un air épuré souffle comme prévu (« le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air ») sur le grand parking de la colline inspirée, vert paradis des consommateurs.

     Il fallait tout le talent de Marinette Lesbaudy-Dutrognon, interrogeant pour nous deux sommités médicales mondialement reconnues, pour rendre compte objectivement du miracle écologico-économique subtil qui s’est opéré au pied de l’Oignonium. À présent, notre chère zone est devenue le point de convergence obligé de tous les autocaristes avides d’oxygène, le Davos climatique de notre Saône Valley qui deviendra bientôt la Silicone Valley du Centre-Est.

   En attendant, là-haut, les autocaristes prennent sur le pouce un bon bol d’air puis ils achètent leur oignon-souvenir à l’intérieur duquel, après agitation, la neige tombe comme prévu sur l’Oignonium. Avant cette emplette obligée, ils (elles) ont fait la pause- pipi et leurs autocars ont fait le plein. Ne voilà-t-il pas une maîtrise des flux parfaite et un essor touristique bien compris ?

 33 - Le Lien pudique   

N.D.L.R. : Cette œuvre étant de pure fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes doit être considérée comme fortuite.

      Il est néanmoins possible que l’auteur ait jugé bon de s’inspirer librement de certains faits réels en relation avec la zone du Charmoy.

Couverture album C.H.

                                                                                                  

 

 

 FEUILLETER L’ALBUM

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 septembre 2013  (J+1742 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Feuilleton 1
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 00:00

LA TOUR DE L’ONDE-du 23 septembre 2013 (J+1741 après le vote négatif fondateur)

        Dans un article récent, nous vous avions entretenu du magazine NOTIN, vous confiant notre intention, dans le but de renouveler notre registre, d’improviser librement sur le thème imposé de la zone du Charmoy,  à partir de citations tirées de son dernier numéro.

   Notre article du 19 courant, intitulé « Ces fusées qui ne décollent pas » a vu notre première tentative d’improvisation. La base de cette improvisation était la citation suivante : « A l’horizon, le clocher de l’église statique se dresse comme une fusée interplanétaire destinée à propulser les âmes vers le cosmos » (NOTIN N°6 p. 81)

   Aujourd’hui, c’est un autre édifice vertical de notre centre-ville, « la tour octogonale de la mairie d’Auxonne » (NOTIN N°6 p. 60), qui sera notre tremplin inspirateur et la citation suivante, notre guide :

 « L’octogone symbolise et assure la renaissance, par la liaison entre le monde matériel et le monde spirituel. Une tour polygonale forme la base des ressources en infra-sons spécifiques très utiles aux pigeons voyageurs. » (NOTIN N°6 p. 60)

     Octogone, liaison, ondes et fréquences, pigeons, seront les mots-clés de notre inspiration. Dans le mouvement qui déplace le cœur des activités de notre ville, du centre-ville vers la zone du Charmoy, la tour octogonale de la mairie d’Auxonne se voit supplantée par le château d’eau des Granges Hautes qui devient  la tour émettrice de Radio-Charmoy.  Lançant ses ondes octogonales,  Radio-Charmoy bat le rappel des pigeons.

 Ici Lure

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 septembre 2013  (J+1741 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 00:00

ÉLÉMENTS POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE (6)-du 21 septembre 2013 (J+1739 après le vote négatif fondateur)

   Après plusieurs années de travaux de réflexion et d’enquête Chantecler a décidé d’apporter sa contribution à  l’enquête publique actuellement en cours sur le projet LECLERC au Charmoy. Pour ce faire, il fait parvenir au commissaire enquêteur un certain nombre d’observations argumentées relatives, entre autres, aux circonstances de l’adoption et du portage du projet par la municipalité en place. Toutes ces observations, adressées par écrit au commissaire enquêteur, sont publiées simultanément sur notre blog.

 

OBSERVATION N°6  relative aux données et conclusions relatives à l’impact du projet sur le trafic routier, particulièrement sur la D 905.

 

RÉSUMÉ

        À l’examen  du dossier d’enquête ainsi que du dossier déposé en 2011 en CDAC par le promoteur relativement au même projet, il apparaît tout d’abord un certain nombre d’incertitudes ou d’incohérences relativement aux données chiffrées relatives au trafic initial sur la D 905, axe d’accès principal au site.

      D’autre part, si l’estimation du surcroît de trafic lié au projet semble satisfaisante, l’application du taux multiplicateur de 0,25 appliqué à cette estimation n’est pas étayée par une justification rigoureuse exposée dans l’étude d’impact mais par une simple affirmation.

      Enfin, dans le périmètre de l’agglomération d’Auxonne, l’impact sur le trafic d’un itinéraire de variantement possible, hors de la voie de contournement et de la D 905, ne semble  pas avoir été envisagé dans l’étude.

 

COMMENTAIRE DÉTAILLÉ

 

SUR LES DONNÉES INITIALES RELATIVES AU TRAFIC SUR LA D 905

 

Dans le Dossier 2011 du promoteur sous le titre « Janvier 2011 Demande d’autorisation de création d’un centre  Commercial Commission départementale d’Aménagement Commercial de la Côte-d’Or

 

    En page 42, dans son paragraphe « 2. Sur les flux de déplacement/préambule »  le dossier 2011 donne un trafic D905 au niveau du site du projet de « 7939 véhicules/jour » précisant ainsi l’origine de cette donnée : « (trafic 2004 source Conseil Général) »

    

Etude d’impact 2013

Les données quantitatives envisagées dans l’étude d’impact disponible dans le dossier de l’enquête publique ne diffèrent pas sensiblement de celles du dossier 2011

 

« 1.12.2 Trafic des voies de circulation

Le comptage routier a été réalisé par le Conseil Général de Côte d’Or en août 2011 au niveau de la route départementale RD905 qui permet l’accès au site. Ce comptage routier s’est inscrit dans le projet d’aménagement de la déviation poids lourds à Auxonne. Ce comptage a permis de mettre en évidence une circulation de 7939 véhicules en double sens. » (p. 40/104)

 

CONCLUSIONS

 On peut s’étonner du fait que les nombres relatifs au comptage routier sur la D 905, cités par le promoteur en référence à une étude de 2004 d’une part (dossier 2011) et à une étude de 2011 d’autre part (étude d’impact), coïncident tous deux au nombre 7939.

    L’avis environnemental de la DREAL daté du 28 juin 2013 a souligné en page 4 le caractère incohérent de certaines données de l’étude d’impact : « Par ailleurs, les données présentées pour le trafic routier sont discordantes: le trafic sur la RD905 est estimé à 15 000 véhicules par jour en page 33 [ en fait 32] et à 7 939 véhicules par jour en pages 40 et 69 »

   Dans un « Mémoire en réponse aux questions et observations adressées au maître d’ouvrage par le commissaire enquêteur le 29 juillet 2013 » le promoteur précise en page 6, en réponse à la question posée par le commissaire enquêteur relativement aux ambiguïtés relevées selon les sources et au caractère trop peu détaillé des données que  «L’information du trafic routier sur la D905 a été difficile à obtenir et fait l’objet d’incohérence entre les différents services ». Il précise aussi seule l’estimation de l’agence de développement territorial SAÔNE VINGEANNE a été validée et qu’il n’a pu obtenir les données relatives aux heures de pointe.

     Les imprécisions et les ambiguïtés relatives au chiffrage du flux initial des véhicules sur l’axe ne sont pas de nature à permettre une évaluation objective de l’impact du trafic généré par l’activité du centre commercial sur ce flux initial.

 

SUR LE CHIFFRAGE DU TRAFIC GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ DU CENTRE COMMERCIAL

 

Dossier 2011

Dans son paragraphe « 2. Sur les flux de déplacement/ impact du projet sur les flux de voitures particulières », sur une base de calcul de « 650 000  visiteurs annuels »,  le dossier 2011donne un impact supplémentaire de « 2097 voitures/jour ».

      En page 43 dans la suite  du paragraphe « 2. Sur les flux de déplacement/ impact du projet sur les flux de voitures particulières », cette fréquentation  est détaillée comme suit par jour de la semaine : « lundi : 1625, mardi : 1500, mercredi : 1875, jeudi : 1875, vendredi : 2500, samedi : 3125 ». Soit un total de « 12500/semaine » se répartissant ainsi « du lundi au vendredi  1875 véhicules/jour » « samedi : 3125 véhicules/jour ».

    

Etude d’impact 2013

   Le détail des prévisions du trafic généré par l’activité du centre commercial est sensiblement le même que dans le dossier 2011 :

 « Le trafic généré par l’activité du centre commercial est le suivant :

- 1875 véhicules par jour du lundi au vendredi,

- 3125 véhicules par jour le samedi.

Cela représente 12500 véhicules par semaines, soit 2083 véhicules par jour en moyenne.* » (p. 68/104)

CONCLUSION

    Le trafic généré par l’activité du centre commercial passe  donc de « 2097 voitures/jour » dans le dossier 2011 à  « 2083 véhicules par jour en moyenne » dans le cas de la présente étude d’impact. On peut en conclure à la coïncidence des deux estimations. D’autre part, dans une lettre du Président de l’Union commerciale locale (UCIAA) au Conseiller Général Antoine Sanz le 27 août 2009 on peut trouver dans l’argumentaire une prévision de 3200 voitures/ jour pour l’ancien projet qui comportait un BRICO en plus. L’estimation actuelle d’environ 2100 voitures /jour semble donc réaliste.

 

SUR L’ESTIMATION DE L’IMPACT EFFECTIF DU TRAFIC GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ DU CENTRE COMMERCIAL

 

Dossier 2011 

Le « Dossier 2011 »  précise dans une synthèse en page 44

« La desserte du site ne présente pas de difficulté, et nombre de futurs clients circulent actuellement sur la D 905 pour effectuer leurs achats à Dole ou dans le cadre d’un trajet domicile/lieu de travail.

Le projet n’aura donc pas d’impact significatif sur la circulation aux abords du site. Au contraire, en limitant l’évasion commerciale, il contribuera à réduire le trafic sur les grands axes routiers »

On peut  rapprocher cette appréciation optimiste de celle portée dans le paragraphe « Impact sur l’air » en page 53 du même dossier.

« Impact sur l’air

Le centre commercial ne sera pas à l’origine de rejets dans l’atmosphère en dehors de ceux liés à la circulation des véhicules.

Au contraire le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion commerciale ».

 

Etude d’impact 2013

Cette étude précise :

« Il faut noter cependant que 75 % des futurs clients passent déjà devant le site et que l’apport supplémentaire de trafic sera de 25% [des 2083 véhicules par jour en moyenne estimés pour le trafic lié à l’activité du centre commercial]. Le trafic routier induit par le site sera donc de 520 véhicules environ par rapport à la situation actuelle. »(p. 68/104)

« 6.1.2.11 Transports

L’impact sur le trafic routier du flux que va générer le centre commercial est indéniable. L’activité du centre commercial, comme toute activité liée à la distribution présentera un impact sur la circulation de la route départementale D905 ». (p. 93/104)

 

Autres

Les institutions ayant eu à connaître la question et à émettre un avis, semblent partager le même optimisme, quoiqu’en termes assez vagues et peu convaincants :

 

La décision du Conseil d’État N° 357826, lue le 1er août 2013 mentionne dans son attendu N° 9 : « aura un impact limité sur les flux de véhicules existants »

 

La décision 917 D de la CNAC du 17 janvier 2012 mentionne « les flux de circulation supplémentaires générés par le projet seront absorbés sans difficultés »

L’avis environnemental de la DREAL daté du 28 juin 2013 a  cependant souligné en page 5 l’imprécision de l’analyse : « Le dossier n'analyse pas précisément cet impact, l'étude mentionnant uniquement, en page 69, que « l'impact du centre commercial, comme toute activité liée à la distribution, présentera un impact sur la circulation ». Il aurait été utile de mener une analyse du trafic sur la RD905 aux heures de pointe, pour quantifier l'impact du projet sur la fluidité du trafic et la sécurité sur la RD905, en définissant, le cas échéant, des mesures de réduction d'impact ».

 

CONCLUSIONS

L’optimisme du « Dossier 2011 » est manifestement irréaliste dans son expression : « Le projet n’aura donc pas d’impact significatif sur la circulation aux abords du site. Au contraire, en limitant l’évasion commerciale, il contribuera à réduire le trafic sur les grands axes routiers »

Celui de l’étude d’impact 2013 est plus nuancé, on s’interroge cependant sur les données objectives ayant permis d’établir  le coefficient multiplicateur 0,25 appliqué après coup à l’estimation du trafic généré par l’activité du centre :

2083 X 0,25 = 520

 

ITINÉRAIRE DE VARIANTEMENT

   À partir de la place de Verdun située sur la voie de contournement, un itinéraire de variantement commode s’offre à l’automobiliste pour atteindre le Rond point de l’Europe.  Il peut, en effet, emprunter, à travers des zones résidentielles, un itinéraire direct par les rues successives : rue Malmanche, rue Claude Matrat, rue du Sabot débouchant au Rond point de l’Europe. Les récents travaux sur la D 905 ont largement démontré cette opportunité.

      La population locale connaît bien cette possibilité qu’elle ne manquera pas de mettre à profit. L’impact du trafic sur cet itinéraire de variantement possible ne semble cependant pas avoir été envisagé.

 

CONCLUSION GÉNÉRALE

     Les imprécisions et les ambiguïtés relatives au chiffrage du flux initial des véhicules sur l’axe ne sont pas de nature à permettre une évaluation objective de l’impact du trafic généré par l’activité du centre commercial sur ce flux initial.

    L’optimisme du « Dossier 2011 » est manifestement irréaliste dans son expression : « Le projet n’aura donc pas d’impact significatif sur la circulation aux abords du site. Au contraire, en limitant l’évasion commerciale, il contribuera à réduire le trafic sur les grands axes routiers ». L’étude d’impact, si elle reconnaît l’existence d’un impact, reste dans des généralités évidentes et vagues  « l'impact du centre commercial, comme toute activité liée à la distribution, présentera un impact sur la circulation ». Quand une estimation quantitative de l’impact est proposée, on s’interroge alors sur « la règle du calcul » et ses fondements objectifs, en particulier sur le coefficient multiplicateur correcteur 0,25 appliqué à l’estimation du trafic généré par l’activité du centre.

     L’existence, dans l’agglomération d’Auxonne, d’un itinéraire de variantement possible, traversant sur deux kilomètres une zone résidentielle ne semble pas avoir été envisagée, pas plus que l’impact du projet sur le trafic relatif à cet itinéraire sensible.

SOURCES CITÉES

Décision de la CNAC n° 917D du 17 janvier 2012

Deuxième dossier déposé par BOUXDIS en Janvier 2011 sous le titre

« Demande d’autorisation de création d’un centre  Commercial Commission départementale d’Aménagement Commercial de la Côte-d’Or »

Décision du Conseil d’État N° 357826, lue le 1er août 2013

Avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 28 juin 2013 

Étude d’impact (Cf. Dossier de la présente enquête publique)

Résumé non technique de l’étude d’impact (Cf. Dossier de la présente enquête publique)

Mémoire en réponse aux questions et observations adressées au maître d’ouvrage par le commissaire enquêteur le 29 juillet 2013

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 septembre 2013  (J+1739 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents
20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 00:00

AS-TU PENSÉ À FAIRE TA LISTE ? - du 20 septembre 2013 (J+1738 après le vote négatif fondateur)

 

   « As-tu pensé à faire ta liste ? », c’est la question rituelle que posera peut-être un jour (J+ ?) le quidam à sa bourgeoise avant d’enfourcher le vélo qui le conduira sans encombres, par de confortables pistes cyclables, vers les hauteurs du Charmoy où les prix seront bas et où l’air pur soufflera. A moins qu’ayant prévu son coup à l’avance et bien planifié sa journée, il n’ait pas omis la veille de réserver sa place dans une navette spacieuse. A moins surtout que, comme tout le monde, il ne prenne sa bagnole, participant ainsi, selon la CNAC du 17 janvier 2012, « à l’animation urbaine et rurale » du secteur.

      Ce n’est pas de listes de courses qu’il était question dans Le Bien public de mercredi dernier 18, mais bien de listes pour les prochaines municipales. Faisant un tour d’horizon de la « région dijonnaise », Nicolas Rouillard s’arrête en quelques lignes sur notre ville dont il évoque les faibles rumeurs pré-électorales en ces termes :

« À Auxonne, peu d’informations ont filtré, mais il se murmure que l’éventualité de voir deux listes de droite s’affronter n’est pas à exclure. Le maire actuel, Raoul Langlois, aurait face à lui une personnalité du milieu associatif local. Qui la soutiendra ? La question mérite d’être posée… »

      Voilà une information bien laconique et une feuille plutôt blanche en guise de nouvelle(s) liste(s). Si « peu d’informations ont filtré », c’est sans doute en raison de la vertu de « discrétion » qui règne à Auxonne depuis quelques années, « discrétion » dont le maire actuel a donné l’exemple dans la conduite de l’affaire du Charmoy et qui lui a valu les compliments du promoteur. Quant au « milieu associatif local », notons quand même qu’il a constitué un appoint très appréciable pour ce même maire lors de la consultation de juin 2010, puisqu’aux côtés de la majorité municipale, trois associations faisaient officiellement campagne pour le OUI au Leclerc.

    On pressent que, tout comme pour les cantonales de 2011, le « facteur Charmoy » pourrait plomber le débat lors des prochaines municipales, si débat il y a. Il est possible aussi qu’en raison du fait que ce « facteur Charmoy » se soit révélé, au bout du compte, un atout très aléatoire, voire contre-productif, lors des cantonales, il en soit fait usage avec plus de modération en mars prochain au sein de la liste sortante. On le souhaiterait du moins !

      Il est d’autre part vraisemblable que la(les) liste(s) nouvelle(s) se montre(nt) peu loquace(s) sur le chapitre du Charmoy, jetant du même coup, sur les incohérences de l’affaire, un voile pudique opportun pour la liste sortante. S’évitant ainsi, au prix de l’abandon d’un certain nombre d’arguments critiques,  le risque de perdre des voix dans une partie de leur électorat, qui, travaillé par la publicité, ne voit point de salut hors de Leclerc,  ils avaliseraient par là même ces incohérences, donnant raison à leur adversaire et approuvant tacitement la méthode de la « discrétion » et du « cavalier seul » qui a prévalu au cours des  5 dernières « années Charmoy ».

        Pour l’heure, et c’est le cas de le dire, une seule liste se fait vraiment entendre haut et clair à Auxonne : c’est la liste « Oh ! Sonne carillon », liste d’union pour un renouveau du dynamisme campanaire et pour que plus rien ne cloche au pays des oignons. Son mot d’ordre : « UNION,  PASSION, OIGNONS ! »…Ding, ding, dong !  

Tract-A.jpgC. S. Rédacteur deChantecler,

Auxonne, le 20 septembre 2013  (J+1738 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 00:00

DES FUSÉES QUI NE DÉCOLLENT PAS-du 19 septembre 2013 (J+1737 après le vote négatif fondateur)

 

    Dans un article récent, nous vous avions entretenu du magazine NOTIN, vous confiant notre intention, dans le but de renouveler notre registre, d’improviser librement sur le thème imposé de la zone du Charmoy,  à partir de citations tirées du dernier numéro de ce magazine « apprécié dans plusieurs villes et régions de France » (NOTIN N°6 p. 3)

   Le débat sur la zone du Charmoy ayant été confisqué dès le début par le black-out (la fameuse « discrétion ») et les choix unilatéraux d’un « cavalier seul », il fallait bien qu’il ressorte un jour quelque part. Chantecler y a largement contribué sur tous les tons sans jamais recevoir toutefois ni réponse, ni démenti. Aujourd’hui, comme vous allez bientôt le constater, une citation de NOTIN sera la rampe de lancement de son inspiration. ( Silence dans la salle, chacun retient son souffle…)

     Nul n’ignore cependant que, sur le sujet délicat du Charmoy, NOTIN et  Chantecler, objets originaux s’il en est dans le paysage éditorial auxonnais ne partagent pas vraiment le même enthousiasme ; qu’importe, pourquoi deux fantaisies, même radicalement opposées, ne pourraient-elles s’inspirer mutuellement ? D’ailleurs, à Auxonne, qui lit  sérieusement Chantecler et qui lit vraiment NOTIN ?

À preuve, qui sait, par exemple, que : « L’entrée principale de l’église Notre Dame d’Auxonne est caractérisée par un ensemble de répercussions morales assorti de sensations physiques en fonction de l’élancement de l’âme vers le ciel par le canal du clocher » (NOTIN N°5 p. 14). Ce thème ascensionnel de  l’« élancement de l’âme vers le ciel par le canal du clocher »,  repris dans NOTIN N°6, nous fournira la phrase qui fera l’objet de notre improvisation de ce jour, et qui est la suivante  :

« A l’horizon, le clocher de l’église statique se dresse comme une fusée interplanétaire destinée à propulser les âmes vers le cosmos ». (NOTIN N°6 p. 81)

       Des hauteurs du Charmoy, la vue  sur le clocher propulseur est encore imprenable.  Chantecler est monté là-haut pour découvrir cette « fusée » et une autre lui est apparue qui tarde vraiment à décoller et dont les étages successifs s’alignent comme autant de décorations sur la poitrine d’un vétéran de la « Grande Guerre patriotique ».

   Espérons quand même que ce n’est pas encore demain la veille que les bonnes âmes des consommateurs seront propulsées vers l’hyper-cosmos des bonnes affaires comme autant de cosmonautes désertant la planète du centre-ville !

 Fusees-statiquesL.jpg

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 septembre 2013  (J+1737 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 00:00

ÉLÉMENTS POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE (5)-du 18 septembre 2013 (J+1736 après le vote négatif fondateur)

 

Après plusieurs années de travaux de réflexion et d’enquête Chantecler a décidé d’apporter sa contribution à  l’enquête publique actuellement en cours sur le projet LECLERC au Charmoy. Pour ce faire, il fait parvenir au commissaire enquêteur un certain nombre d’observations argumentées relatives, entre autres, aux circonstances de l’adoption et du portage du projet par la municipalité en place. Toutes ces observations, adressées par écrit au commissaire enquêteur, sont publiées simultanément sur notre blog.

 

OBSERVATION N°5  relative au caractère marginal des transports collectifs censés desservir la zone du Charmoy, sur l’existence desquels les avis portés dans divers documents relatifs au projet divergent par ailleurs.

 

RÉSUMÉ

Une confrontation de divers documents écrits officiels ou émanant du promoteur ne permet pas de tirer une conclusion claire en ce qui concerne l’existence effective de transports collectifs desservant la zone du Charmoy.

D’autre part, même en tenant compte des succédanés annoncés, offerts pour pallier l’absence d’une véritable desserte en transports en commun, on est forcé de conclure à une capacité faible ainsi qu’à une absence notoire de souplesse liée aux contraintes de réservation et d’horaires.

 

COMMENTAIRE DÉTAILLÉ

 La première décision de la CNAC (n° 317 D du 20 janvier 2010)   concernant le projet a été négative. Dans ses attendus, elle spécifiait explicitement « que le projet […] n’est pas desservi par les transports collectifs ».

 

La seconde décision de la CNAC (n° 917 D du 17 janvier 2012)  concernant le projet modifié, a été positive. Dans ses attendus, elle ne fait pas mention de transports collectifs  existants bien que le dossier présenté par le promoteur y fasse référence (voir paragraphe suivant).

 

Pourtant, le deuxième dossier déposé par BOUXDIS sous le titre

« Janvier 2011 Demande d’autorisation de création d’un centre  Commercial Commission départementale d’Aménagement Commercial de la Côte-d’Or » fait mention en page 23 d’une desserte du site en transports en commun dans les termes suivants :

 « Desserte en transports en commun

La commune d’Auxonne est dotée d’un service de minibus fonctionnant à la demande. Ce service sera prochainement complété par un nouveau dispositif de transport à la demande Val de Saône Vingeanne, qui desservira les différentes communes du canton d’Auxonne. Un arrêt est prévu au niveau du site. Ce service sera mis en place courant 2011 ».

N.D.L.R. : Ces transports à la demande, très utiles par ailleurs pour des personnes à faible mobilité et isolées des grands centres, consistent, en ce qui concerne le transport LISA (03 80 74 92 89) en un minibus desservant les villages, de faible capacité (8 personnes maximum) et de faible fréquence journalière ( 2 à 3 rotations /jour maximum selon les circuits). L’usager doit, d’autre part, réserver impérativement la veille. 

 

La décision du Conseil d’État N° 357826, lue le 1er août 2013 et déboutant l’UICAA (Union commerciale d’Auxonne) mentionne dans son attendu N° 9 que « le projet sera desservi par les transports collectifs »

 

 

Le premier avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 8 mars 2013  précisait en page 6 « la ville d'Auxonne ne disposant pas de réseau de transport en commun, le centre commercial situé à plus de 2 km du centre historique reste relativement peu accessible aux piétons ».

Le second avis de l’autorité environnementale du 28 juin 2013 reprend intégralement cet argument en page 7.

 

L’étude d’impact réalisée par le promoteur ainsi que le résumé non technique de celle-ci ne font, à la différence du dossier 2011, aucune mention de l’existence transports collectifs dans leurs rubriques « transport » (respectivement pp. 68/104 et pp.  9/18 et 16/18)

 

CONCLUSION

La prise en compte de l’ensemble de  ces données permet tout au plus de conclure, dans le meilleur des cas, à l’existence effective d’une ébauche de service de transports en commun, dont l’offre ne peut être envisagée que comme un appoint ponctuel et marginal.

 

 

SOURCES CITÉES

Décision de la CNAC n° 317D du 20 janvier 2010

Décision de la CNAC n° 917D du 17 janvier 2012

Deuxième dossier déposé par BOUXDIS en Janvier 2011 sous le titre

« Demande d’autorisation de création d’un centre  Commercial Commission départementale d’Aménagement Commercial de la Côte-d’Or »

Décision du Conseil d’État N° 357826, lue le 1er août 2013

Avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 8 mars 2013 

Avis de l’autorité environnementale (DREAL) du 28 juin 2013 

Étude d’impact (Cf. Dossier de la présente enquête publique)

Résumé non technique de l’étude d’impact (Cf. Dossier de la présente enquête publique)

 

PIÈCE JOINTE

Horaire « Lisa » transport à la demande

Lisa 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 septembre 2013  (J+1736 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents