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  • Claude Speranza, Auxonnais
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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 00:00

MYTHOLOGIES – du 29 décembre 2013 (J+1838 après le vote négatif fondateur)

         Présentant ses Mythologies, Roland Barthes écrivait : «Écrits mois après mois, ces essais ne prétendent pas à un développement organique : leur lien est d’insistance, de répétition. Car je ne sais si, comme dit le proverbe, les choses répétées plaisent, mais je crois que du moins elles signifient». Nous rendons hommage à sa mémoire tout en reprenant sa déclaration d’intention à notre compte pour nos modestes et plaisants travaux.   

      Monsieur Tournachon, toujours à l’affût d’une bonne photo, vient de nous faire l’hommage d’un cliché à peine truqué qui devrait faire date dans la légende du Charmoy. Nous nous empressons d’en faire profiter nos fidèles lecteurs et lectrices.

   Plutôt que de nous fendre d’un pesant commentaire – n’est-ce pas en effet la trêve des confiseurs – nous laisserons à chacun et à chacune la liberté de rêver en contemplant ce tableau vivant, rare et insolite. Monsieur Tournachon, qui a des relations, me disait qu’un de ses amis parisiens, galeriste, lui aurait confié que Roland Barthes lui-même aurait accueilli avec enthousiasme cette scène riche en significations et éminemment représentative de quelques mythologies de notre temps.

 Matin de Noël

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 29 décembre 2013  (J+1838 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 00:00

CHARLIE, TU CHARRIES ! – du 27 décembre 2013 (J+1836 après le vote négatif fondateur)

        Nous espérons bien que nos fidèles lecteurs auront apprécié notre conte de Noël. N’est-elle pas émouvante cette histoire vraie, même si elle n’est pas vraiment à la gloire de nos édiles de jadis. Par les temps qui courent, trop de louanges faciles s’impriment dans la presse locale à la gloire de nos édiles présents ; pas un jour, presque, sans son train de réalisations passées ou promises. Tout cela finit par être ennuyeux, comme d’ailleurs les déplorations faciles de tous ceux qui voudraient prendre la place.     

       Pimenter la guimauve du discours officiel ambiant qui s’apparente de plus en plus au programme de Radio Bisounours  est donc devenu une mesure de salut public ! En son temps, le statut de vedette nationale de Michel Colucci, alias Coluche, dont je ne suis par ailleurs pas un fan, semblait déjà témoigner de l’importance de cette tâche.

     Et pourtant, faisant fi de l’immense aura du défunt humoriste, l’infréquentable Charlie Hebdo, dans son dernier numéro (N°1123), outre qu’il se permet de représenter notre Président de la République sous les traits d’un clown, en première page, n’hésite pas, en dernière, à réinvestir la bonne nouvelle du cœur artificiel pour plaisanter sur l’héritage coluccien.

     En effet, une caricature au look quelque peu flapi, dont nous vous épargnerons l’image, porte en légende : « Première greffe de resto du cœur réussie ». On se demande où Catherine, la jeune dessinateure talentueuse qui signe, a été chercher ça !

     Passe encore de  greffer un organe, mais un resto du cœur n’est pas un organe, et encore moins l’organe d’un parti, mais un organisme complet en soi ! Greffer tout un organisme c’est proprement impossible ! Où irait-on d’abord chercher un greffon convenable et comment trouver un donneur compatible ? Et puis, à notre connaissance, le premier organisme entièrement artificiel n’a pas encore été inventé ! Tu délires Catherine ! Ta plaisanterie n’est pas crédible, Catherine ! T’as fumé la moquette, Catherine ! Un resto greffé ? I’manquerait plus qu’ça !  I’ferait beau voir qu’on greffe les restos ! Où c’que t’as encore été dénicher ça ? J’attends encore qu’on m’montre ça… Si ça existe !

Greffe resto 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 décembre 2013  (J+1836 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 00:00

LES DEUX  MORTS ANNONCÉES D’UNE GRAND’MÈRE – du 26 décembre 2013 (J+1835 après le vote négatif fondateur)

     Chers lecteurs, chères lectrices ! Si ce titre vous semble un peu triste, consolez-vous, c’est aussi celui d’un conte de Noël inédit que vous lirez un peu plus bas.

    Un conte de Noël ? Pourquoi ? C’est très simple, nous avons quelques forfaits à nous faire pardonner ! Dans un récent article, n’avions-nous pas rendu compte  du scoop du cœur artificiel, nous empressant aussitôt, de façon éhontée, de le détourner au profit de notre bonne cause !

    Ce forfait tout juste accompli, nous détournions, dans un article suivant, la sympathique figure du Père Noël, le faisant arriver de LURE jusqu’au Charmoy. Décidément, Chantecler est un iconoclaste et un empêcheur de tourner en rond ! 

  Iconoclaste peut-être, mais iconoclaste au nez creux car le jour-même, 24 décembre, le permis de construire au Charmoy était affiché sur le panneau officiel de notre ville ! Le Père Noël était passé par-là !

    Comme nous l’avons déjà souligné, est-il vraiment opportun de vouloir implanter à 2 km du centre authentique « battant au rythme du commerce local », un « cœur artificiel » parachuté en plein champ qui ne manquera pas de pomper, par la voie de l’« artère » rénovée, la vitalité déjà bien déclinante du commerce du centre ancien ?                                                

   Et cette volonté, inspirée  par un conformisme à courte vue,  reproduisant, au demeurant, des schémas de développement éculés vieux de près d’un demi-siècle, qui ont défiguré notre pays et détruit le tissu social de ses petites villes, n’est-elle pas le manque d’imagination de trop qui provoquera le collapsus du centre authentique « battant au rythme du commerce local » ?

    Aujourd’hui, pour nous consoler de ces sombres perspectives et pour nous racheter, s’il en était besoin, de nos forfaits caractérisés de « monopole du cœur » et de « détournement de Père Noël », nous voudrions proposer à nos fidèles lecteurs un conte de Noël plein d’espoir, malgré son titre tristounet : « Les deux  morts annoncées d’une grand’mère » 

Les deux  morts annoncées d’une grand’mère

      Il était une fois, c’était au cœur des « Trente Glorieuses », une petite ville du nom d’Auxonne. Je vivais là, le temps de mon enfance. J’étais alors très jeune, et la ville très vieille, et je l’aimais bien ainsi, comme on peut aimer une grand’mère. Les enfants d’alors étaient libres, et un peu sauvages, et nous courions joyeux sur ses remparts à l’abandon.

       En 1958 j’étais encore un gentil communiant un Réviseur du Ministère de la Reconstruction et du Logement rendit visite à la grand’mère pour un chek-up. Ce fonctionnaire qui préparait la France nouvelle sur les ruines de l’ancienne, annonça sans ambages aux autorités locales que la grand’mère était bien caduque.  En conséquence « le conseil municipal [du 5 février 1958] approuv[a] [le] rapport qui fai[sait] état de la vétusté des immeubles de la Ville et n’y formul[a] aucune observation ». Par conviction, ou par paresse ?

      En clair, tout le monde en était bien convaincu, il était grand temps de « liquider » le corps usé de la vieille et tout son antique capharnaüm, et de remplacer ces ruines par une nounou aseptisée, installée dans un logement standardisé aux normes du confort moderne. On garderait bien sûr quelques photos-souvenirs et les objets de quelque valeur après désinfection. Le temps passa et en 1963 le portrait au carré de la nouvelle nounou des enfants d’Auxonne fut esquissé par d’éminents urbanistes parisiens. Sous la plume du chroniqueur local du moment, Les Dépêches du 5 décembre 1963 rendaient compte, en ces termes de l’évènement : « Les mois ont passé et puis, un beau jour – c’était au printemps 1963 – un architecte parisien et les techniciens du Ministère de la Construction et du Logement présentèrent à nos édiles un avant-projet. »

     L’affaire faisait donc son chemin, le portrait de la nounou aseptisée se précisait en 2D et en 3D. Un problème cependant subsistait. Où irait-on loger la marmaille chassée des jupes réputées insalubres de la vieille grand’mère ? Un espace inhabité du centre ville fut désigné, qui ferait l’affaire : l’ilôt de l’Arsenal, cette verrue ! C’était simple comme bonjour, on ferait table rase de toutes ces vieilles lunes inutiles et malsaines pour y construire de jolies barres aux normes et loger la « nounou d’appoint ».

        Le 1er mars 1966, le Conseil municipal adopta donc à l’unanimité « la démolition de l’arsenal par la Société Est-Récupération, qui effectuer[ait] ces travaux gratuitement compte tenu des matériaux de récupération » (Cf. Le Bien Public des 12 et 13 mars 1966). Comme on s’impatientait vraiment d’en finir une bonne fois pour toutes avec la vieille, une décision pressante fut prise à nouveau lors de la séance du 2 juin : « Le Conseil Municipal à l’unanimité de ses membres présents, approuv[a] la démolition de l’Arsenal [et] demand[a] que cette démolition intervienne rapidement ».

      Le petit garçon qui courait sur les remparts avait grandi, il allait avoir vingt ans, il ne voulait pas de ce prétendu «progrès» imposé par les normes de technocrates bornés venus de Paris et approuvé sans réserves par des élus locaux affligés de cette myopie particulière que confèrent souvent le conformisme et la paresse intellectuelle ; il  refusait cette «caricature d’Amérique où l’on prend la vie en dégoût», comme le lui avait écrit si justement son professeur de philosophie Pierre Camp . Le dépeçage programmé de sa grand’mère le révoltait. Il se rangea donc aux côtés de ses grands aînés Pierre Camp et René de Cointet qui travaillaient déjà contre cette vésanie.

      Alors, avec l’aide providentielle d’André Malraux, le vent mauvais  tourna et le miracle advint. Les acharnés du nettoyage par le vide durent surseoir, puis renoncer à la démolition programmée de ce qui est devenu aujourd’hui, comme par miracle, un magnifique témoignage de l’architecture de Vauban. Les noms des élus d’alors, partisans unanimes de la pioche des démolisseurs, commencent à déserter les mémoires, mais la grand’mère est toujours là, vivante et honorée  par de nombreux visiteurs.

      Il y a 50 ans, donc, on voulut « liquider » la vieille grand’mère dont beaucoup regrettaient alors cyniquement qu’elle n’ait pas croulé plus tôt sous les bombes allemandes ou alliées pour faire place à du béton neuf. Ce qu’avait épargné la guerre, les urbanistes et les promoteurs allaient  rapidement s’en charger, avec la bénédiction des élus ! Heureusement, contre toute attente, la raison et le bon sens finirent par l’emporter in extremis et la grand’mère fut sauvée !

    Il y a cinquante ans et plus on rasait donc à qui mieux mieux de vénérables centres ville, c’était alors la mode ; aujourd’hui, plus sournoisement, on épargne grosso modo les vieux murs tout en  les vidant de leurs forces vives. Autres temps, autres mœurs !

        Auxonne n’échappe pas à la règle qui survécut à la première menace, mais découvre à présent l’imminence de la seconde, on vient en effet de donner le feu vert pour l’implantation, dans la périphérie d’Auxonne, d’un centre-commercial sur le modèle répétitif et banalisé de centaines d’autres. Il suffit de suivre l’évolution des centres de nos petites villes, ces braves grand’mères un peu fatiguées à l’image de notre vieille Europe, pour constater que l’apparition de tels établissements dans leur périphérie signe, à plus ou moins long terme, la momification de la vie commerciale des boutiques traditionnelles, ne laissant subsister dans les centres anciens désertés que quelques banques, quelques pharmacies et quelques troquets. Comme il y a cinquante ans, notre grand’mère est donc à nouveau gravement menacée.

    N’oublions pas tout de même, qu’il y a cinquante ans, de façon surprenante et contre toute attente, la raison et le bon sens finirent par l’emporter in extremis et  que la grand’mère fut sauvée ! L’avenir n’est pas encore écrit !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 décembre 2013  (J+1835 après le vote négatif fondateur)

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Publié par CL;S., Auxonnais - dans Figures libres
24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 00:00

LE PÈRE NOËL VENU DE LURE –  du 24 décembre 2013 (J+1833 après le vote négatif fondateur)

     JOYEUX NOËL !

       Les Pères Noël arrivent, houppelandes rouges et barbes blanches au vent d’hiver ! Voici venu le temps des cadeaux ! (Ça ferait une belle introduction pour un magazine sur papier glacé toujours en mal de copie ! Chiche ! Je lui fais cadeau de ma copie, et sans droits d’auteur !)

        Au Charmoy, le Père Noël devrait, cette année, venir de Lure. « Le Père Noël venu de Lure », ça ferait un titre de choix pour un film. On ne le tournera pas encore demain ! Certains prétendent que le Père Noël c’est du vent ! Avec le temps qu’il fait aujourd’hui, nous allons finir par y croire…Au vent, pas au Père Noël ! Alors chantons tous en chœur le vieil air : « Vive le vent, Vive le vent, Vive le vent d’hiver… »

      En attendant fébrilement l’arrivée du « Père Noël venu de Lure » au Charmoy, à un horizon encore indéfini,  et en référence à l’information disponible sur le sujet, nous avons tenté d’établir une liste possible de tous les cadeaux chargés dans son généreux traîneau et de leurs  heureux destinataires, mais comme nous savons aussi que nombre de nos lecteurs sont inquiétés par l’afflux de nounours toxiques et de guirlandes incendiaires, nous avons  spécifié, dans un souci de traçabilité, la provenance exacte de chacun des cadeaux.

Cadeau pour les demandeurs d’emploi

   Comme nous le claironnent les médias à la botte, dispensateurs de pub, la hotte de Michel-Édouard, Pape des Pères Noël à temps plein, devrait être bourrée de milliers d’emplois financés par les CICE. Quelques-unes de ces papillotes pur sucre, largement subventionnées sur les deniers du contribuable-consommateur, devraient tomber comme une manne, de la papale hotte, sur le Charmoy. Dans Hebdo 39 N° 85 du 28 octobre dernier, le porteur local du projet annonçait presque timidement la bonne nouvelle : « La zone du Charmoy devrait nous apporter quelques emplois ». Quel ingrat ! Rendons à César ce qui est à César ! Ce n’est pas la zone, mais bien Michel-Édouard, qui apporte !

[Origine : quasi ensemble des presse, télévisions et radios des jours derniers]

Cadeau pour la sauvegarde du petit commerce et de ses retraités

« […] le centre commercial une fois créé sera assujetti à la TASCOM (taxe sur les grandes surfaces) qui sert en outre à :

-financer le FISAC (qui est un fond d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du petit commerce) qui est géré par l’état

-financer le départ en retraite des commerçants indépendants ». 

[Origine : p. 86/91 annexe rapport du commissaire enquêteur]

Cadeau pour la nappe phréatique

« La modification de l’usage du terrain du projet, actuellement utilisé en production agricole, devrait permettre une réduction des émissions de nitrates et pesticides dans les eaux souterraines ».

[Origine : Page 16 du rapport du commissaire enquêteur]

Cadeau pour le commerce alimentaire local et les consommateurs locaux

« Bien qu’étant rattaché au secteur alimentaire, le futur hypermarché privilégiera les gammes non alimentaires qui totaliseront 2500 m², correspondant aux attentes des consommateurs à Auxonne : bazar – arts de la table, concept espace culturel E. Leclerc (400 m²), produits saisonniers (rentrée des classes, jouets de Noël…), etc. »

[Origine : p.10 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Cadeau pour les commerçants locaux et les demandeurs d’emploi entreprenants

« Les futures boutiques de la galerie marchande seront confiées en priorité à des commerçants locaux désireux d’ouvrir un second point de vente (pas de transfert d’un commerce existant), ou à des habitants de la Zone de Chalandise en recherche d’emploi et souhaitant créer leur commerce »

[Origine : p.11 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Cadeau pour le réseau routier et ses usagers

« Le projet n’aura donc pas d’impact significatif sur la circulation aux abords du site. Au contraire, en limitant l’évasion commerciale, il contribuera à réduire le trafic sur les grands axes routiers. »

[Origine : p.44 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Cadeau pour nos poumons

« le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion commerciale ».

[Origine : p. 53 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Cadeau pour la faune

« Afin de tenir compte de la protection de cette espèce [chauve-souris], l’enseigne lumineuse de la façade sera éteinte à 21 h. Rappelons que cette enseigne ne sera pas apposée sur la toiture mais en façade, d’où une gêne réduite pour les oiseaux et les chauves-souris ».

[Origine :  p. 61 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Cadeau indisponible

 « Activités annexes

Le futur centre commercial accueillera une station-service E. Leclerc, qui distribuera les carburants courants mais aussi le GPL. »

[Origine :  p. 11 du dossier relatif au projet, daté de janvier 2011 et destiné à la CDAC]

Bernique ! Trop chargé, le Père Noël n’a pas pris de jerrican dans son traîneau. À défaut de plein d’essence on pourra toujours faire le plein d’eau garantie sans nitrates et d’air pur ! Alors  respirons à pleins poumons et chantons encore une fois tous en chœur le vieil air : « Vive le vent, Vive le vent, Vive le vent d’hiver… »

Noël au Charmoy 2

C. S. Rédacteur de Chantecler, Auxonne, le 24 décembre 2013  (J+1833 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 00:00

LA  DISCRÉTION  MISE  EN  LUMIÈRE – du 23 décembre 2013 (J+1832 après le vote négatif fondateur)

       Le petit groupe discret immortalisé dans le bronze et récemment inauguré en toute discrétion (voir notre précédent article « La discrétion à l’honneur » du 17 courant) se morfondait discrètement dans la nuit de décembre, loin du cœur de la ville  et loin des yeux des passants.

       Cette double déréliction était propre à émouvoir, il fallait que cesse l’injuste indifférence qui maintenait sous le boisseau des  longues nuits d’hiver l’émouvant témoignage de tant de discrétion ! Il fallait enfin que soit porté remède à tant d’ingratitude !

       C’est chose faite à présent, l’injustice a été réparée, une illumination sobre et du plus bel effet a été installée et la petite équipe, à présent mise en lumière, ornera discrètement le rond point pour la joie et la sérénité des automobilistes en route pour des réveillons pleins de charme. Un beau conte de Noël en somme ! Une version moderne et opportunément relookée de « La petite fille aux allumettes » !

Le Charmoy illuminé 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 décembre 2013  (J+1832 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Coup de coeur
21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 00:00

PRESSE DU CŒUR – du 21 décembre 2013 (J+1830 après le vote négatif fondateur)

     Sous le titre « Un premier cœur totalement artificiel implanté en France » Le Bien Public d’aujourd’hui relatait une toute récente  prouesse chirurgicale, véritable première mondiale. On ne peut que se féliciter de ce progrès, en soulignant toutefois qu’une médecine et une hygiène  préventives bien conduites restent les facteurs majeurs d’un progrès sanitaire général et au moindre coût.

      Dans un sens plus métaphorique, le système cardiovasculaire était aussi bien présent lors de l’inauguration d’un tronçon de la D 905 sur notre commune, le lundi 16 dernier. Un article du Bien Public, daté du 19 courant et intitulé « Une réalisation réussie », peut en témoigner.

      Dans cet article, François Sauvadet, Président du conseil général déclarait ainsi : « Ces réalisations […] ont permis de délester  le centre-ville d’un trafic important dans l’artère principale ». Notre conseiller général avait auparavant souligné que  « la réhabilitation de ce tronçon a permis au centre-ville auxonnais de retrouver sa fonction de cœur qui bat au rythme du commerce local ».

      Ce « pontage » salutaire, ayant permis de désengorger l’artère  du centre-ville et de rendre sa fréquentation plus conviviale, est à l’évidence une bonne chose.

      Un problème cependant se pose : à présent que le patient, notre bonne ville, a recouvré sa fonction cardiaque « battant au rythme du commerce local », est-il vraiment judicieux de vouloir implanter à 2 km du centre authentique et palpitant, un « cœur artificiel » parachuté en plein champ qui ne manquera pas de pomper, par la voie de l’« artère » rénovée, une part importante de la circulation  des chalands.

     Rappelons que consultée sur ce point, la CNAC avait formulé le 20 janvier 2010 dans sa décision 317 D, le pronostic suivant :

« Impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre-ville »

« Ne manquera pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne »

« Contribuera à développer un nouveau pôle périphérique et […] ne participera pas ainsi, à un aménagement harmonieux du territoire de l’agglomération d’Auxonne ».

VOIR À CE PROPOS : QUANDL’INCOHÉRENCE S’ÉTALE - du 25 janvier 2012

     On sait qu’une persévérance obstinée dans une volonté conjuguée et concertée de satisfaire à tout prix le fournisseur de ce « cœur artificiel » et son projet d’implantation devait finalement aboutir à pousser ce pronostic « sous le tapis ».

   N’empêche, l’implantation, que d’aucuns attendent fébrilement, d’un « cœur artificiel »  au Charmoy, pourrait bien déboucher, à plus ou moins long terme, sur un collapsus de la « fonction de cœur » retrouvée du  centre-ville « qui bat au rythme du commerce local ».

P.S. :   Toutes mes excuses auprès des lecteurs qui, à la lecture du titre, auraient pensé trouver dans cet article une contribution à l’information locale concernant les restaurants du Cœur !

Coup au coeur 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 décembre 2013  (J+1830 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 00:00

ÉCHOS DU JURA–  du 18 décembre 2013 (J+1827 après le vote négatif fondateur)

    Dans le N° 85 du 28 octobre dernier du gratuit Hebdo 39, sous le titre « Auxonne : Raoul Langlois candidat à sa propre succession », paraissait une contribution du maire d’Auxonne. Depuis, l’usage du gratuit comme tribune privilégiée des candidats potentiels à la mairie d’Auxonne semble avoir été consacré.

   En effet, une intervention du « challenger du maire sortant » devait rapidement suivre dans le N° 87 du 12 novembre dernier, sous le titre « Auxonne : Jacques-François Coiquil se porte candidat à la mairie ».

    Pour l’heure, c’est « un troisième candidat à la mairie d’Auxonne ! » qui vient d’être annoncé dans le N° 92 du 16 courant. Sous le titre « Une candidature atypique... », le Docteur Philippe Colas développe en page 2 une partie de son programme.

    Ces trois candidatures publiquement déclarées ont fait par ailleurs l’objet d’une pleine page du Bien Public du 2 novembre, sous ce titre-lapsus : « En route pour mai 2014 ».

       Il est à noter que dans ce dernier article, notre sujet de prédilection, la question de la zone du Charmoy (traduire Hypermarché LECLERC) n’était nullement évoquée. Pourtant, le 10 septembre dernier, sous le titre « Permis attend validation », Le Bien Public rapportait ces propos optimistes du maire d’Auxonne : « On n’a jamais été aussi proche de voir le projet Leclerc se concrétiser » « Dans le meilleur des cas le permis pourrait être signé mi-novembre voire fin novembre ». Novembre s’éloigne, le permis, à notre connaissance, n’est toujours pas signé et voilà plus de trois mois que le sujet a déserté les colonnes du Bien Public.

       En désespoir de cause, tournons-nous donc vers le Jura et reprenons les déclarations de nos candidats dans Hebdo 39. 

    Dans le N° 85 du 28 octobre dernier, le maire d’Auxonne déclare « l’hypermarché Leclerc viendra s’implanter l’année prochaine, en direction de Dole ». Que voilà un futur ferme et sans nuances ! Il est loin d’être le premier cependant ! Rappelons, entre autres, cette déclaration du même maire d’Auxonne dans Le Bien Public du 20 janvier 2012 : « Une fois le permis de construire déposé, nous aurons deux mois pour vérifier que toutes les contingences respectent les exigences du plan local d’urbanisme. Je pense donc que tout va aller très vite et qu’en 2013 le projet verra le jour. »

     Revenons au N° 85 du 28 octobre dernier. Le maire d’Auxonne poursuit : « La zone du Charmoy devrait nous apporter quelques emplois ». Que nous sommes loin des annonces ronflantes de début 2009 qui promettaient 250 emplois (Cf. Le Bien Public du 26 mars 2009 et Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009) !

       Dans le N° 87 du 12 novembre le « challenger du maire sortant » se montre beaucoup plus évasif sur le sujet. En fait, du Charmoy et de Leclerc, il ne dit mot. Un lecteur sentencieux pourrait conclure hâtivement et selon le proverbe : « Qui ne dit mot consent » ; un lecteur grinçant pourrait même oser « notre challenger reste coi ». Nous nous contenterons, quant à nous de regretter un tel silence, en effet, quel que soit l’état d’avancement actuel du projet, ses chances réelles d’aboutir et l’impact publicitaire dont il bénéficie dans une partie de la population, certains aspects pour le moins « atypiques » de sa genèse de 2008 à 2010,  ne méritent pas un tel mutisme !

       « Atypique », c’est ainsi que le N° 92 du 16 décembre désigne la candidature du Docteur Colas. Notre rôle n’est pas de commenter ce qualificatif, nous nous contenterons seulement de rapporter un passage de l’article qui concerne notre engagement: « Sur l’implantation du Leclerc, il [le Docteur Colas] tranche sans concession : « Ce n’était pas le moment ! Il y a déjà d’autres grandes surfaces... Cela va concourir à l’appauvrissement de la population qui n’en a vraiment pas besoin, surtout en ce moment...». L’argumentation est sans doute maladroite, la prise de position, certes tardive et plus « tortue » que « lièvre », mais cette déclaration a au moins le mérite d’exister.

        Candidats à venir, encore un effort, vous pourrez encore mieux faire !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 décembre 2013  (J+1827 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 00:00

LA  DISCRÉTION  À  L’HONNEUR – 17 décembre 2013 (J+1826 après le vote négatif fondateur)

        Le brouillard s’est enfin levé et, avec lui, le mystère qui planait sur le rond point. L’objet non identifié  qui trônait sous sa housse dans le brouillard, et dont nous avions tenté de supputer la nature dans notre précédent article, a livré son secret. Ce matin même, empruntant discrètement à bicyclette la voie cyclable de la D 905 fraîchement inaugurée, une délégation a procédé au dévoilement. Il appert désormais clairement que l’érection du nouveau monument, était sans rapport avec l’inauguration d’hier.

   Nous devons cependant un supplément d’explications à nos lecteurs. Pour ce faire, nous répondrons successivement aux questions suivantes : Quel est l’objet de ce monument ? Quels symboles sont entrés dans sa conception ? Pourquoi, enfin, ce monument a-t-il été précisément dévoilé aujourd’hui ?

     En ce qui concerne les deux premières questions, le lecteur trouvera des éclaircissements substantiels en se reportant à notre précédent article.

     HOMMAGE DISCRET AU CHARMOY - du 29 avril  2013

      Le projet évoqué dans cet article aura donc effectivement vu le jour. La vertu de discrétion méritait une vraie récompense, c’est chose faite à présent ! On notera que la position centrale et giratoire du rond point a été préférée, par rapport au projet initial, à un trop banal accotement. C’est que pareille discrétion méritait d’être bien en vue ! Prenant son virage l’automobiliste ralentit et contemple, avant d’entrer sur la zone…ou dans le décor !

      Il nous reste à répondre à la troisième question. Pourquoi, enfin, ce monument a-t-il été précisément dévoilé aujourd’hui ?

   Pour les néophytes, nous rappellerons que  le 17 décembre est une étape calendaire cruciale dans la geste du Charmoy, tout comme le 2 décembre dans la geste napoléonienne, toutes proportions gardées bien entendu !

       Le 17 décembre 2008 avait lieu le « vote négatif fondateur », et le 17 décembre 2012 un permis de construire était déposé. On peut supposer que ces précédents illustres auront présidé au choix de la date d’aujourd’hui !

        Les lecteurs soucieux de réviser, à l’occasion de ces deux anniversaires, leur « Histoire du Charmoy » pourront le faire, entre autres, sur les documents suivants :

LE CHARMOY PAR LES TITRES-du 3 septembre 2013

 RETOURNER AU CHARMOY - du 9 mai 2013    

Le Charmoy sans parolesC. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 décembre 2013  (J+1826 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 00:00

MYSTÈRE AU  ROND POINT – 15 décembre 2013 (J+1824 après le vote négatif fondateur)

 

      Le brouillard continue de planer désespérément sur notre région, comme il plane d’ailleurs sur la signature du permis de construire de l’hypermarché du Charmoy, signature  à propos de laquelle le porteur du projet déclarait pourtant le 10 septembre dernier dans un article du Bien public intitulé « Permis attend validation » : « On n’a jamais été aussi proche de voir le projet Leclerc se concrétiser » « Dans le meilleur des cas le permis pourrait être signé mi-novembre voire fin novembre »

      Noël approche à présent et le permis semble encore en mal de signature. Devons-nous en conclure que nous ne sommes pas dans le meilleur des cas ? L’avenir nous le dira. Qui sait ? La signature  a  peut être été réservée pour  notre cadeau de Noël, voire celui des étrennes !

       En attendant, quelque chose se prépare au Rond-Point de l’Europe comme en témoigne la photo prise ce matin par Monsieur Tournachon, notre célèbre chasseur d’images. Tel un fauteuil du salon déserté d’une villa biarrote en morte saison, semblant sorti tout droit d’un roman de Proust –  Marcel voyons, pas la Madeleine ! – un objet non identifié trône sous sa housse dans le brouillard. Sous les pavés, la plage… et sous la housse, un mystère !

        Devons-nous cette présence mystérieuse à l’inauguration du tronçon de D905 qui aura lieu demain ? Pourrait-il s’agir alors, comme certains le prétendent, du buste d’une personnalité  éminemment photogénique immortalisée, pour la circonstance, dans le bronze ou bien encore d’une borne miliaire dressée de fraîche date sur le rond-point pour marquer solennellement, et à la romaine, la fin du tronçon de la Via Charmoysiana qui sera inauguré demain ? 

        S’agit-il plus modestement d’un véhicule en panne que son propriétaire a poussé là, à l’écart de la chaussée et protégé par une bâche, ou de la tente d’un malheureux, ou encore de la dépouille d’un gros solitaire pris dans les phares et heurté dans le brouillard au débouché de la friche nouvelle du Charmoy …Nous le saurons sans doute bientôt.

     En attendant, le mystère, tout comme le brouillard, plane sur le rond point.

Le Charmoy secretC. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 décembre 2013  (J+1824 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Figures libres
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 00:00

ÉPISODE N° 41 : LA TOUTOÛTE LUMINEUSE- du 13 décembre 2013 (J+1822 après le vote négatif fondateur)

     Sans jeux de lumière, la Tour Eiffel ne serait pas la Tour Eiffel. Un monument vertical éclairé ne se dresse-t-il pas, dans la nuit qu’il transperce, comme un phare de la culture sur une mer de ténèbres ?

     Le Port-Royal avait ses nénuphars, mais à la Colline du Charmoy, il manquait encore son phare. Otto von der Zwiebel, ce concepteur berlinois de génie, rêva d’une fleur de lumière hautement symbolique. Inspiré par le vers célèbre de Goethe : « Kennst du das Land wo die Zitronen blühen », il en adapta le concept à la flore locale et, de sa volonté géniale de conjuguer identité locale et patrimoine poétique mondial, jaillit comme un éclair la « toutoûte » lumineuse. On vit  dès lors fleurir dans toutes les agences de voyage les célèbres affiches rayonnantes portant ce slogan enchanteur répété en plusieurs langues : « Connais-tu le pays où les oignons fleurissent ? »

41-Toutoûte lumineuse

N.D.L.R. : Cette œuvre étant de pure fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes doit être considérée comme fortuite.

Il est néanmoins possible que l’auteur ait jugé bon de s’inspirer librement de certains faits réels en relation avec la zone du Charmoy.

Couverture album C.H.FEUILLETER L’ALBUM

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 décembre 2013  (J+1822 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Feuilleton 1