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  • Claude Speranza, Auxonnais
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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 08:34

SUR LES ÉPAULES DES GÉANTS - du 19 OCTOBRE 2015 (J+2497 après le vote négatif fondateur)

Vous n’imaginerez jamais avec quelle impatience nous attendions la parution du numéro 50 d’Inf’Auxonne ! Non, ce n’est pas que nous attendions, malgré notre titre, un numéro géant, ni par le format, ni par le contenu d’ailleurs.

Mais ce numéro, tout de même, n’est pas un numéro comme les autres. En effet, comme diverses déclarations autorisées faites antérieurement dans la presse locale (Le Bien public des 09/07/15, 01/08/15 et 19/09/15) le laisseraient entendre – n’est-il pas le dernier d’une ère obscure, celle d’avant l’ouverture de l’hypermarché au Charmoy ?

Ne devrait-il pas être de ce fait le numéro béni marquant la fin d’une attente fébrile exprimée sans ambages par notre premier magistrat en ces termes : « Les Auxonnais et moi-même attendons avec impatience l’ouverture de ce magasin, pour la fin de l’année » (Le Bien public du 01/08/15). Je vous confie, en passant, que nombre d’« Auxonnais et moi-même », et il se pourrait bien que vous en fussiez, ne partagent pas ce sentiment d’impatience et qu’ils ne reprendront pas en chœur les laudes (Non ! Pas les gaudes grand-père !) à cet hyper le jour de son ouverture ! Il y a des artistes pour ça, et qui s’y sont pris d’avance !!

Eh bien, à la veille du grand évènement et des lendemains qui chantent, croyez m’en si vous voulez, nous avons cherché en vain des marques sensibles et tangibles de cette impatiente attente dans ce foutu numéro 50. Nib de nib !!! Ou presque…car en scrutant à la loupe le long « Édito » de la page 2, nous avons quand même fini par dénicher ce passage particulièrement chaleureux à l’adresse des commerçants :

« Nous avons un projet pour le centre-ville. Il revient aux commerçants de s’engager réellement dans cette démarche. Il est facile de pleurer. Nous souffrons de nombreuses fermetures. Elles ne sont pas dues à une arrivée de grande surface. Elle n’est pas ouverte. Demain, l’excuse sera facile ».

Avant de commenter plus avant ce passage, constatons tout d’abord qu’il ne nous apprend pas grand-chose sur la « grande surface », sinon qu’« elle n’est pas ouverte » et que « demain », elle servira d’ « excuse facile ». Que l’on soit pour ou contre la « grande surface » en question, avouez que ce discours n’est pas vraiment de ceux qui font rêver !! Le grand récit mobilisateur en jaune-fluo de juin 2010 est en plan !

Et puis, ces quelques méchantes lignes, ça rappelle vraiment trop le vieux couplet du groupe « Auxonne-passionnément » paru dans Inf’Auxonne n° 31 de janvier 2011 (page 2), ce parangon grinçant de sermon péremptoire :

« Reste un chantier important à mettre en œuvre […] : une politique concertée de revitalisation [du] centre ville, dans une collaboration étroite avec les habitants et les commerçants. »

« Malheureusement, jusqu’à présent nos appels n’ont pas reçu l’écho qu’ils méritaient. En effet, les représentants du commerce auxonnais, obnubilés par la lutte contre l’implantation d’une troisième grande surface se sont fourvoyés dans une alliance contre nature avec les grandes surfaces locales. Se mêlant ainsi d’un combat qui de toute évidence ne les concernaient [sic] pas, en scellant cette alliance de la carpe et du lapin, ils ont fait perdre de vue à leurs mandants les questions essentielles, à savoir :

- que faire pour rendre le centre ville attractif ?

- quelles réformes entreprendre pour attirer le chaland et répondre aux besoins de la clientèle ?

- comment tirer parti d’un tourisme qui va se développer ?

En ce début 2011, notre équipe formule le vœu que la raison reprenne enfin ses droits, et qu’une interaction efficace se mette en place pour défendre réellement les intérêts du commerce auxonnais ».

Décidément, la diatribe contre le petit commerce de centre-ville est devenue un sport municipal dans notre ville « sportive, culturelle et festive » ! Mais voilà, 5 ans ont passé depuis la sentencieuse réprimande, et si le chantier au Charmoy s’achève, le « chantier important à mettre en œuvre » pour la « revitalisation [du] centre ville » est resté, lui, à l’état de projet.

Un point positif quand même. En tête de ce long « Édito » de la page 2 on est heureux de lire une nouvelle rassurante : « La rentrée scolaire s’est très bien déroulée. Nos enfants travaillent dans d’excellentes conditions ». Comme disait le brave (il démontra en effet qu’il l’était) Maréchal Le Bœuf à la veille de la Guerre de 1870 : « La guerre dût-elle durer deux ans, il ne manquera pas un bouton de guêtre à nos soldats ». On connaît la suite…

Alors, quand une cafétéria ouvrira au Charmoy, ce sera encore mieux pour nos élèves, car ils pourront toujours, si des aléas climatiques imprévus survenaient, y prendre tranquillement leurs repas, prendre un bon bol d’air pur, et même coucher à l’hôtel !

Oui, le bol d’air pur, je ne l’invente pas !

CHARMOY LAVE PLUS BLANC QU’UN DIESEL ALLEMAND ! - du 28 SEPTEMBRE 2015

Oui, cette cafétéria et cet hôtel, je ne les invente pas, ils étaient annoncés dans Inf’Auxonne n° 25 de mai 2009 (page 3), mais aussi dans le tract municipal sous pli cacheté adressé par la Poste à tous les électeurs pour la consultation de juin 2010. Vous vous rappelez : « Déplacez-vous en masse et VOTEZ !!! ». « Aux urnes citoyens !!! » C’était le bon temps !

En ce temps-là, nos édiles avaient la niaque, ils se défonçaient à la tâche pour que l’hypermarché arrive. On pouvait lire ainsi dans Inf’Auxonne n° 30 d’octobre 2010 (page 2)

« PROJET DE ZONE COMMERCIALE DU CHARMOY »

« Conformément à la volonté clairement exprimée par les Auxonnais(es) lors de la consultation du 27 juin 2010, le nouveau dossier est en préparation avec une attention et une motivation décuplées. Nous vous tiendrons informés dès qu’il sera finalisé. »

C’était le bon temps ! Que sont-ils devenus, la « motivation décuplée » d’Inf’Auxonne n° 30 d’octobre 2010 et le grand souffle lyrique d’Inf’Auxonne n° 25 de mai 2009, ce numéro du siècle ?! Où sont passés l’hôtel et la cafétéria ?

LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

Inf’Auxonne n° 50 d’octobre 2015 dans ses trois malheureuses lignes consacrées au Charmoy ne semble plus être que le relent mesquin et aigri de l’épopée du puissant Inf’Auxonne n° 25 dans lequel passait un air pur et vivifiant, un vrai souffle. Mais il se pourrait bien aussi que ce souffle fût celui d’une respiration artificielle télécommandée.

Car il est à parier, pour reprendre un mot célèbre de Newton, que si le rédacteur d’Inf’Auxonne n° 25 avait alors une vue aussi ample et construite, c’est qu’il devait être juché sur les épaules de géants. De géants de la grande distribution bien entendu !

La métaphore ascensionnelle est belle, avouons-le ! C’est encore plus fortiche que le plus que jamais d’actualité

ALBUM - MARINETTI MONTE EN AVION

Plus fortiche même, dans le genre ascensionnel maraîcher, que « Zinzin sur le radis monumental », le best-seller aux 30 000 lecteurs qui, cet été, défraya la chronique !

Mais c’est difficile à illustrer a fait remarquer Claudi qui a préféré aller s’inspirer à la cinémathèque !! Charmoy-City, ville culturelle et artistique !

Au fait, la belle prestation sportive de nos élus relatée dans Inf’Auxonne n° 50 incitera peut-être un sponsor à financer une version charmoysienne des « Dieux du Stade » pour fêter l’An I de l’ère nouvelle ! Du boulot en perspective pour les artistes !

L'arrivée d'une locomotive

L'arrivée d'une locomotive

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 19 Octobre 2015 (J+2497 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 08:48

19 HECTARES, EST-CE BIEN RAISONNABLE ? - du 12 OCTOBRE 2015 (J+2490 après le vote négatif fondateur)

Un long article du Bien Public du jeudi 8 octobre présentait, sous le titre « Auxonne. L’écoparc en question », l’actualité des débats relatifs à cet « écoparc » au sein de la Communauté de Communes.

L’article ne précisant pas la nature de ce projet d’« écoparc », rappelons en préalable que ce projet est prévu sur le territoire des communes de Villers-les-Pots et de Tillenay et que sa vocation est d’accueillir des entreprises de la filière agro-alimentaire.

En 2008, ce projet était déjà au programme de la Communauté de Communes et, le 21 octobre 2008, lors d’une réunion du conseil municipal, le maire d’Auxonne d’alors, qui est encore le maire actuel, en réponse à une question écrite de Monsieur Sanz concernant la situation de l’emploi, évoquait le projet. Ayant relu les propos de notre premier édile, rapportés dans le procès-verbal correspondant, nous avons jugé intéressant de vous faire partager leur relecture :

« M. le Maire rappelle que 344 demandeurs d’emploi sont 344 personnes de trop [sic]. Son souci est que lorsqu’il y a des propositions de création d’entreprises, il ne peut pas répondre, il n’y a pas de terrain disponible. M. le Maire précise qu’il rencontre dans un délai proche M. VADOT, M. SEICHON, Mme ANCEAU pour avancer sur le projet de zone d’activités mais il ne faut pas se faire d’illusions. Certains sont un peu pressés. Au niveau de la Communauté de Communes, on s’oriente vers la zone du Charmois [sic] d’une part et vers Villers-les-Pots-Tillenay d’autre part [N.D.L.R. Chantecler : projet de l’actuel écoparc] mais dans un premier temps il faut que le PLU de Villers-les-Pots et la carte communale de Tillenay soient adaptés et que la zone soit délimitée en zone d’activités économiques. Ensuite il y a un contact à prendre avec le service des domaines pour évaluer financièrement les terrains. Il ne faut pas rêver, pour un terrain agricole, les propriétaires ou locataires ne doivent pas revendiquer des prix qui n’ont rien à voir avec la qualité du foncier. Certes ces discussions ne font pas la une des journaux ou des réunions de la Communauté de Communes mais ce travail est fait par le Vice-Président de la Commission Économie de la Communauté de Communes (M. LANGLOIS) mais il faudra 5, 6 ou 7 ans pour que ce projet puisse aboutir, s’il n’y a pas d’empêchements. […] ». [page 31 du compte-rendu du Conseil municipal du 21/10/08]

Sept ans ont passé depuis et, selon l’article du Bien Public du jeudi 8 octobre nous en sommes « à la phase d’études qui devrait se terminer en 2016 ». Toujours selon l’article « Cette phase d’études a été estimée à 508 875 € et fait ainsi l’objet d’une demande de subvention ».

Cette demande de subvention a été mise aux voix et, selon l’article cité en référence, finalement adoptée après une interruption de séance « à la demande de Raoul Langlois » qui « a proposé de modifier la phrase précisant que la surface foncière était de 19 hectares » en déclarant : « […] Il faudrait rester raisonnable. 19 ha, bien qu’il y ait 6 hectares de bois classés, je pense que c’est trop important. Pour le principe, je ne peux pas voter ».

Son avis a été entendu, et après l’interruption de séance, « les élus se sont [finalement] prononcés pour un terrain de « 13 hectares à aménager dont 5,5 ha commercialisables au maximum » ». Au-delà de la demande de subvention, et sous réserve d’aboutissement du projet, il semblerait – selon l’article qui n’est pas très explicite sur ce point – que ce vote devrait engager à plus long terme une participation financière à la « première phase qui devrait s’étaler jusqu’à 2024 » et dont « le montant total a été évalué à 4 226 059 € »

N’étant pas orfèvre en la matière, nous ne prétendons pas faire une analyse exhaustive de la question. Tout au plus, intrigué par une coïncidence de chiffres, avons-nous formé le projet de mettre en perspective, sur fond de Charmoy, une remarque prudente de Raoul Langlois. Cette remarque, qui fait le propos de notre titre est la suivante :

« […] Il faudrait rester raisonnable. 19 ha, bien qu’il y ait 6 hectares de bois classés, je pense que c’est trop important. Pour le principe, je ne peux pas voter ».

« 19 ha », c’est bien clair, notre maire « pense que c’est trop important » « Il faudrait rester raisonnable »

Il apparaît évident à la lecture d’Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, véritable bible révélée et catéchisme du projet de zone commerciale du Charmoy, visiblement écrit en collaboration étroite avec et pour le promoteur, que « 19 hectares », alors, ce n’était pas « trop important » !

Pour confirmer nos assertions et en rappeler quelques autres, pas très « raisonnables », formulées par le tenant du projet, relisons donc ensemble quelques paragraphes de ce trésor de rhétorique à tirer dans les coins (Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, page 2, colonne 3) :

« Sur quelle surface porte le projet ?

Sur la moitié environ de la zone du Charmoy, soit approximativement 19 hectares.

Où en sont les acquisitions de terrains ?

Les propriétaires ayant réservé un très bon accueil aux propositions de l’acquéreur, 99 % des compromis ont été signés rapidement.

La commune d’Auxonne a-t-elle trahi la Communauté de Communes (cf Bien Public du 08/04/2009) ?

NON. Le Maire a rencontré le Président de la Communauté de Communes pour l’informer de l’évolution du projet. Il lui a, dès le 15 janvier 2009, proposé également un rendez-vous avec les investisseurs pour qu’il prenne connaissance, de façon plus approfondie, du dossier. Ce dernier a été présenté aux membres de la Commission Economie de la Communauté de Communes du 23/03/2009. Il appartenait au Président de cette structure d’en informer l’ensemble des Conseillers Communautaires.

Le Maire a-t-il, comme les opposants au projet le prétendent, changé d’avis ?

NON. Sa position a évolué avec le dossier lui-même. En effet, initialement « à prédominance alimentaire », le projet a ensuite subi des adaptations majeure pour le mettre en adéquation avec le vote du 17/12/2008 » (Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, page 2, colonne 3)

Une lecture toujours passionnante et instructive, pas vrai ?!

Pour l’heure, cependant, il semble que l’on soit devenu plus « raisonnable » puisque le projet en cours de réalisation ne couvre plus au bout du compte qu’une surface de 4,6308 ha !

Les temps changent ! Il y a bientôt 7 ans, chez nos élus, fébrile et excité(e) « on » prospectait et démarchait en catimini pour dégotter 19 ha de terrains pour le « fabuleux chantier » (Le Bien Public du 26 mars 2009), il semble qu’aujourd’hui « on » se contente de prospecter les producteurs locaux. VRP multicarte un jour, VRP multicarte toujours ! Une chose est sûre au moins : on n’en finira jamais de nous raconter des salades !

HYPER-SOUPE : ÉPISODE N°6 - du 1er JUIN 2015

Claudi a recyclé pour nous une affiche d’archive « aux petits oignons » qui, à en croire la conjoncture ambiante, pourrait bien être encore longtemps d’actualité !

19 hectares, c'était pas raisonnable !

19 hectares, c'était pas raisonnable !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 Octobre 2015 (J+2490 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 08:50

LE GRAND NETTOYAGE - du 05 OCTOBRE 2015 (J+2483 après le vote négatif fondateur)

Dans notre article du 30 septembre dernier, nous signalions, dans Le Bien public du même jour, la parution d’un article intitulé « AUXONNE Des collégiens écocitoyens ». Nous rappelions à ce propos que, ce que le quotidien qualifiait d’« opération nationale « Nettoyons le nature » » était, depuis 1997 année de son lancement, une initiative sponsorisée par l’enseigne E.LECLERC, détail d’importance que ne précisait cependant pas le quotidien.

Nous ajoutions qu’ainsi l’enseigne disposait, en la personne de nos élèves de l’école publique et de leurs enseignants collaborateurs, plus ou moins conscients du volet publicitaire de l’opération, d’une belle tranche de publicité dans la France profonde. Et nous nous interrogions : « Ce jour où la jeunesse française, mobilisée et équipée par l’enseigne E.LECLERC, se lève comme un seul homme pour ramasser mégots et papiers gras, quand microparticules et pesticides ont la vie belle, donne-t-il l’image d’une véritable conscience écocitoyenne ? À voir ! »

Force est de reconnaître que ce concert béat de Bisounours de Panurge exhale un subtil parfum de moraline, et que la bonne conscience s’y achète à bon marché par le ramassage de mégots et autres cannettes abandonnés par les incivilités coupables de mauvais écocitoyens réputés affreux, sales et méchants. Le méchant jeteur et le gentil ramasseur ! La Fontaine, comme tu nous manques pour donner une morale à cette fable dans laquelle les vrais grands pollueurs sont gentiment oubliés!

Chevalier blanc de cette croisade du propre, engagé pour un jour sous le logo d’un tee-shirt publicitaire, le parfait petit citoyen-consommateur de demain traque allègrement l’écume de la pollution visible et en vient presque à oublier des émissions beaucoup plus inquiétantes bien qu’invisibles (aérosols de pesticides, microparticules, métaux lourds, antibiotiques, perturbateurs endocriniens…)

Quelques déviants incivils osent tout de même se permettre d’apporter leur note discordante dans cette idyllique symphonie pour un monde enfin récuré

[Paysages de France] "Bâchage" du 29 septembre à Bourg-lès-Valence(Drôme) : pour le nettoyage du paysage !

http://yonnelautre.fr/spip.php?article9578

Il y a bientôt deux ans nous avions déjà apporté notre couac à l’harmonieux concert des violons et des pipeaux champêtres :

NETTOYONS LA PUB DE LURE (1) – du 13 janvier 2014

NETTOYONS LA PUB DE LURE (2) – du 15 janvier 2014

NETTOYONS LA PUB DE LURE (3) – du 17 janvier 2014

NETTOYONS LA PUB DE LURE (4) – du 21 janvier 2014

Notre Artiste va encore dire que c’est du réchauffé. Peut-être, mais ça peut tout de même rafraîchir la mémoire en nos temps d’amnésie et de lavage de cerveaux !

Dans sa collection, Claudi a dégotté une image pleine d’optimisme. Il l’a recyclée pour notre plaisir. Dame Nature va enfin s’épanouir au Charmoy. Célestin, le jardinier de l’Eden, a la main verte et plus d’un cactus dans sa serre. Adam et son Ève OUIOUI en sont tout esbaudis, bientôt, là-haut, ce sera le Paradis, pardi !

La nature enfin nettoyée

La nature enfin nettoyée

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 octobre 2015 (J+2483 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 07:07

KOLOSSAL ! - du 02 OCTOBRE 2015 (J+2480 après le vote négatif fondateur)

Hyper ! Colossal ! Titanesque ! À Auxonne, décidément, le superlatif est de mise ! Il n’est que de lire la presse locale pour s’en convaincre.

Dans Le Bien Public du 26 septembre dernier, on pouvait ainsi lire en introduction de l’article intitulé « Le château poursuit sa mue », sous la plume de Nicolas Rouillard, les propos suivants : « L’une des tours du château d’Auxonne achève d’être restaurée. Retour sur un chantier colossal [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] qui donne une cure de jouvence à l’un des joyaux de la ville »

Le 28 septembre dernier, le même quotidien titrait sous la même plume : « Le port d’Auxonne va doubler » et l’article s’ouvrait à présent sur cette introduction : « Le chantier s’annonce colossal [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] : la société qui gère le port d’Auxonne veut doubler le nombre d’emplacement [sic] »

Se fier à l’orthographe est devenu, de nos jours, fort périlleux, et il est bien sûr, en dépit de l’emploi du singulier, qu’il y a plus d’un emplacement au port et que leur nombre en doublant ne passera pas de 1 à 2 comme le laisserait entendre le singulier, mais de 150 à 300 anneaux ! Le chantier s’annonçant colossal, c’est donc le « Seigneur des Anneaux » qu’on va nous jouer en 3D et technicolor. Réellement colossale, semble être une question de taille évoquée dans l’article en ces termes :

« le stockage de la terre extraite au cours du chantier est plus problématique. Le volume est titanesque [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons], puisqu’il a été estimé à 150 000 m3 »

Pour l’heure, la recherche d’une solution consiste en celle d’« un site qui soit le plus proche possible d’Auxonne ». À ce propos, nous avons fait un peu de prospective. La zone du Charmoy, malgré son éloignement du centre-ville, n’en est pas moins très proche et son ouverture ne saurait tarder. La zone du Charmoy est par ailleurs située sur un coteau. Le dénivelé a d’ailleurs nécessité d’importants travaux de terrassement déblayage/remblayage pour créer la plate-forme de l’hyper. Cette plate-forme surplombe à présent la partie plus basse de la zone. Cette partie en contrebas, voilà un colossal réceptacle capable d’accueillir un volume titanesque de 150 000 m3 de terre ! On ferait ainsi d’une pierre deux coups en faisant la joie de deux investisseurs privés qui pourraient alors, vent en poupe et maire en poche, prendre un peu plus d’ampleur ! Plus d’anneaux et plus de linéaires !

Je sens que je viens d’inspirer, une ampoule s’allume au sommet. Kolossal ! J’imagine notre premier édile déclarant : « Imaginez le fabuleux [N.D.L.R. Chantecler : c’est nous qui soulignons] chantier qui attend les entreprises de la région », propos qu’il tenait déjà dans le célèbre article du Bien Public du 26 mars 2009 intitulé « Leclerc arrive avec 250 emplois d’ici 24 mois ».

Permettez-nous ici une petite incise. Dans cet article-culte, le maire d’Auxonne, qui depuis n’a pas changé (qu’en dites-vous ?) témoignait, flanqué d’un adjoint et d’une adjointe. Tous trois, aux dires de la presse étaient « tout aussi excités qu’impressionnés par le projet ». À noter tout de même que l’adjointe pugnace et enthousiaste qui voulait réveiller « la belle endormie » a, depuis, mis en sommeil sa brillante carrière politique. Non sans avoir laissé son empreinte au Charmoy !

En attendant, car il s’agit bien d’attendre, le centre-ville attendra comme en témoigne encore la presse. Ainsi notre premier édile déclarait dans un article du Bien Public du 19 septembre dernier intitulé « 432 000 € en moins » : « Par exemple, pour le centre-ville, au lieu de 2020, ce sera sans doute plutôt pour 2025-2030 ». Une attente pour le moins colossale ! Qui vivra verra !

À propos d’attente, il semblerait qu’au centre-ville, on attende sans grande joie l’ouverture du fabuleux projet qui excitait et impressionnait tant nos trois édiles. C’est du moins l’impression que peut laisser la lecture d’un article du JDD, Le Journal du Dimanche du 20 septembre dernier, intitulé « Un mariage de raison », et troisième article d’une série « Le tour de France des régions ».

http://www.lejdd.fr/Politique/Regionales-en-Bourgogne-Franche-Comte-un-mariage-de-raison-751981

Dans cet article, sur lequel nous reviendrons probablement plus tard, c’est d’abord la position limitrophe de notre ville (« village frontalier entre deux rives ») entre les régions Bourgogne et Franche-Comté, à l’aube de leur fusion, qui a motivé l’intérêt du JDD pour Auxonne. De façon plus anecdotique, quelques aperçus croustillants, tant historiques que d’actualité, sont donnés sur notre « village frontalier entre deux rives », qui ne manquent parfois pas d’intérêt même s’ils noircissent volontiers le tableau. Ainsi des « cheminées bourguignonnes [qui] menacent de s’effondrer » ou des « jeunes chômeurs et désœuvrés qui boivent sur le parvis de l’Église » ! C’est un peu Albert Londres à Charmoy-City !

Sur le chapitre du commerce au centre-ville, une présidente localement bien connue des milieux touristiques « a fait le calcul : il ne reste que deux bouchers et un traiteur sur les 13 qu’elle a connus enfant ». L’article ajoute : « Trois grandes surfaces ont sapé la vitalité de la ville. « Ils vont en ouvrir une quatrième, peste un des derniers commerçants du centre-ville, on va tous mourir. Il n’y a même plus de boutique de téléphone, c’est dire ! » Là ce n’est plus Albert Londres, c’est carrément Fenimore Cooper et le Dernier des Mohicans !

Comme disait la chanson, dans l’un de nos précédents articles : « Visitez, plaisir garanti, Auxonne la nouvelle Pompéi ! ». Kolossal !

LES NOCTURNES-du 16 janvier 2012

Un colosse pour Charmoy-City

Un colosse pour Charmoy-City

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 octobre 2015 (J+2480 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:18

CHARMOY LAVE PLUS BLANC QU’UN DIESEL ALLEMAND ! - du 28 SEPTEMBRE 2015 (J+2476 après le vote négatif fondateur)

« Première journée nationale de la qualité de l’air » le 25 septembre dernier, journée sans voiture hier à Paris, la pureté de l’air est actuellement à l’ordre du jour. Un grand quotidien du soir en rendait compte très récemment à l’occasion justement de la « Première journée nationale de la qualité de l’air », tout en déplorant le pet inconvenant lâché dans l’air pur par une très respectable firme d’Outre-Rhin.

http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/09/25/premiere-journee-nationale-de-la-qualite-de-l-air-sur-fond-de-scandale-volkswagen_4771555_1652666.html

L’ouverture de la COP 21 approche (non, malgré son nom, ce n’est pas une institution côte-d’orienne visant à sauvader la planète, mais la Conférence de Paris sur le climat !) et surtout, plus localement, une autre ouverture, très attendue, approche. Quel rapport me direz-vous entre l’hyper-conférence mondiale et l’ouverture d’un hyper dans un chef-lieu de canton de la France profonde ?

Détrompez-vous, il y en a un, car les deux ouvertures devraient converger vers le même but salvateur du climat et ça je vais vous le démontrer !

En effet « …, le projet aura un impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion de la clientèle »

Nous n’inventons rien, cette phrase figure textuellement en page 53 du dossier intitulé « demande d’autorisation de création d’un centre commercial » daté de janvier 2010 et réalisé par la BEMH S.A. (BORDEAUX) au profit de SARL BOUXDIS (COLMAR) travaillant pour le compte du Groupe LECLERC.

Elle est d’ailleurs précédée de cette autre, tout aussi rassurante :

« Le centre commercial ne sera pas à l’origine de rejets dans l’atmosphère en dehors de ceux liés à la circulation des véhicules »

Convaincant, lorsque l’on imagine les flux de véhicules divers que le projet attirera dans la zone !

Ce dossier, vraiment, il ne manque pas d’air !

Lors de l’enquête publique en septembre 2013, on pouvait en lire un peu plus dans le paragraphe « B3 Air », en page 8 du « Résumé non technique de l’étude d’impact » réalisé par la SOCOTEC (N° dossier Socotec : EAF9371 N° rapport : K1392A/12/940 V3 Date édition rapport : avril 2013)

« B3. Air

Les activités du site peuvent être à l'origine de plusieurs types d'impact sur la qualité de l'air :

- Les gaz d'échappement des véhicules,

- Les rejets de la chaudière.

Les teneurs déterminées montrent que l’impact de la circulation des véhicules in situ est important concernant les visites des clients.

Les matériels à moteur thermique appartenant à E.LECLERC seront régulièrement entretenus pour limiter toute émission intempestive.

Les poids lourds des entreprises de transport sont soumis aux visites techniques en application de l’article R 323 - 35 du Code de la Route. Les émissions de fumées noires sont contrôlées à cette occasion.

L’itinéraire emprunte les voies de circulation du secteur à savoir l’avenue du Général de Gaulle.

Le centre commercial disposera de chaudières. Ces appareils utilisent du gaz naturel comme combustible principal. Ils sont destinés au chauffage des locaux.

Ainsi, la chaufferie sera implantée dans un local spécifique.

Elle se composera d’un générateur de puissance unitaire de 800 kW.

Le gaz naturel a la réputation d'être peu polluant. Il est en effet composé de 99% de méthane, le soufre n'étant qu'à l'état de traces. Les rejets atmosphériques sont donc très négligeables et n’ont donc pas été mesurés.

L’article R. 512-8 du Code de l’environnement précise, depuis le 8 juillet 2009, que l’étude d’impact doit comporter une analyse des effets du site sur le climat. En effet, certains polluants atmosphériques rejetés par les sites industriels sont des gaz à effet de serre et contribuent au changement climatique.

Les émissions de gaz à effet de serre du site ne sont pas significatives et par conséquent leur impact peut être considéré comme négligeable ».

De cet empilement d’évidences très générales et de références réglementaires, il nous apparaît bien difficile de déduire de façon circonstanciée « un impact positif sur la qualité de l’air » et tout aussi difficile d’infirmer de façon circonstanciée un impact négatif sur la qualité de l’air !

Ces grands discours creux, on dirait bien que c’est du vent !

Il s’agissait d’illustrer tout cela ! Claudi a piraté pour la bonne cause l’affichette de la « Première journée nationale de la qualité de l’air » et divers logos qui rejoignent nos sujets de préoccupations locaux au Charmoy

En attendant que Ségolène, qui ne manque pas d’air et a le vent en poupe, vienne prendre un bon bol et un plein caddie d’air pur au Charmoy !

Actualité européenne : Si le diesel allemand fume en cachette, nos ami(e) catalan(e)s annoncent la couleur. L’image d’un de nos articles de l’an dernier nous a donc semblé plus que jamais d’actualité

LE CHARMOY À LA CATALANE - du 11 NOVEMBRE 2014

Un impact positif qui ne manque pas d'air !

Un impact positif qui ne manque pas d'air !

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 septembre 2015 (J+2476 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 09:09

L’OMBRE D’UN DOUTE - du 26 SEPTEMBRE 2015 (J+2474 après le vote négatif fondateur)

« L’ombre d’un doute » (Shadow of a Doubt), c’est le titre d’un célèbre thriller de Hitchcock (1943), précisons tout de suite que notre article ne s’appliquera pas à donner notre appréciation de ce film de vrai suspense.

Car en fait de vrai suspense, au Cinéma du Charmoy, il n’y a vraiment plus grand-chose à l’affiche. On connaît déjà la fin, qui justifie les moyens, et c’est comme si on avait déjà vu le film qui se déroulera selon le même scénario que toutes les versions et tous les remake qu’on en joue, qu’on en a joué et qu’on en jouera encore quelque part dans toutes les périphéries des villes de France !

Et voilà que dans le cours de son long article intitulé « Auxonne : un conseil municipal de rentrée bien paisible » (Hebdo 39 N° 174 de lundi dernier 21 septembre), C.K. tente, comme un défibrillateur, de faire palpiter notre cœur, non pas notre cœur de ville, bien que sur sa photo je reconnaisse les chats de ma rue au cœur de la ville, mais bien notre cœur de lecteur….

Sans crier gare, au détour de l’« ordre du jour routinier » de ce « conseil municipal de rentrée bien paisible », le suspense s’installe soudain et nous captive par l’apparition de ce sous-titre accrocheur : « L’ouverture de Leclerc toujours suspendue à une décision de justice ». Le cœur battant, la bouche sèche et les mains moites, on retient son haleine….

C.K. aurait-t-il l’intention de nous faire le coup de « L’épée de madame Oclès » ? Peine perdue ! On le sait bien, nous, que c’est plié. À travers votes, commissions, décisions de justice, le projet a toujours fini par passer comme une lettre à la poste. C’est comme l’eau, ce genre de trucs, ça finit toujours par passer, par le toit ou par la cave, ou encore… par le caveau ! Pot de terre contre pot fer ! Qu’on ne me fasse surtout pas dire pot de vin !

Alors, « L’ouverture de Leclerc toujours suspendue à une décision de justice » c’est un peu l’histoire du chat qui se fait peur avec sa queue, dans ma bonne rue Carnot ou ailleurs ! Après le contorsionnisme et la casuistique édilitaires de fin 2008-début 2009, après les retournements de la CNAC et des autres, il en faut plus qu’une soi-disant « ouverture de Leclerc toujours suspendue à une décision de justice » pour nous surprendre et nous tenir en haleine ! On est blasés depuis longtemps et baisés depuis encore plus longtemps, car avec tous ces oui, tous ces non, toutes ces commissions, on nous aura bien pris pour des c… !

Et puis, on a beau être amoureux de la formule, mais « ce magasin porteur d’espoir », vous ne trouvez pas que c’est un peu gros ? Ah ! Malraux, si tu le voyais ton Espoir, comme il est grand, comme il est beau ! Au Charmoy, regardez passer l’espoir humain à la caisse, en caddie, et en promo ! Édouard Detaille, le peintre de batailles peignit en son temps « Le rêve passe », on attend maintenant qu’un hyper Diego Rivera local nous brosse magistralement une grande fresque inaugurale pour l’ouverture. « L’espoir à gogos » ferait un bon titre !

Et puis plus modestement, sans aller chercher Malraux, Detaille ou Diego Rivera, « ce magasin porteur d’espoir », voilà une formule enthousiaste qui fait bon marché, ou plutôt bon hypermarché de l’opinion de nombre d’Auxonnais(es) qui ne partagent pas si naïvement cet « espoir », téléphoné de LURE !

Claudi a croqué pour nous deux OUIOUIstes convaincus qui ont mis leur OUI dans l’urne et tous leurs espoirs dans le Charmoy !

À propos de LURE et de la fameuse consultation de 2010, les amateurs d’histoire charmoysienne pourront découvrir sur Facebook un vestige archéologique dont nous ignorions encore récemment l’existence : le site groupe social « Une zone commerciale à Auxonne ? Moi, je vote OUI ! ». À la différence d’autres sites, cette hyper-Palmyre a survécu !

https://www.facebook.com/#!/groups/121467064533593/?fref=ts

Ami(e)s lecteurs/trices, faites un petit détour pour découvrir le site groupe social « Une zone commerciale à Auxonne ? Moi, je vote OUI ! », ses deux coruscantes égéries animatrices, son colleur d’affiches de service et surtout ses débats d’une haute tenue d’où émergent quand même quelques contradicteurs bien sympathiques que nous saluons rétrospectivement ! Passionnant ! Ça vaut son pesant de choucroute !

Dernière minute : Le Bien Public de ce matin titrait, sous la plume de N.R. : « Auxonne Des parties de foot qui font débat ». C’est vrai que le Charmoy serait un espace plus adapté à ce sport que le parvis de l’église ! C’est du moins ce que sembleraient démontrer nos très riches archives iconographiques !

Charmoy : l'espoir plus fort que la justice !!!

Charmoy : l'espoir plus fort que la justice !!!

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 septembre 2015 (J+2474 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 08:52

« AU CHARMOY, COMBIEN D’EMPLOIS, MONSIEUR LANGLOIS ?» - du 24 SEPTEMBRE 2015 (J+2472 après le vote négatif fondateur)

Compte-tenu de la richesse momentanée de l’information locale, nous quittons notre exploration des contrées haut-saônoises pour redescendre dans notre Val de Saône, et renvoyons à plus tard la suite de la publication de notre série documentaire « Le poids des mots ».

Le 19 septembre dernier, Le Bien public faisait « un tour d’horizon des dossiers avec le premier édile de la Ville [d’Auxonne] Raoul Langlois ». Ce tour d’horizon était titré en gros caractères : « 432 000 € en moins ».

« 432 000 € en moins » voilà une annonce bien pessimiste qui nous joue un bien mauvais tour d’horizon ! En effet, ce nombre est censé concerner la baisse des dotations de l’État à notre Commune, baisse des dotations contre laquelle notre premier édile déclarait manifester à Dijon le même jour : « Tous ensemble, tous ensemble, hé, hé !!! » Derrière Monsieur Baroin !!!

Le site de la Ville avait d’ailleurs été mobilisé pour la circonstance avec affichage « À la une » d’un grandiloquent « Avis à la population ». Un peu lourd et suranné tout cela ! Pour prendre un autre exemple, Alain Suguenot, maire de Beaune, quant à lui, annonce plus simplement le 18, sur son site Facebook, sa participation à la manifestation du 19 septembre ! On n’a rien vu de tel à Auxonne !

Il importe toutefois de relativiser en précisant que ce nombre de « 432 000 € en moins », qui n’est pas mis en perspective et en situation de façon précise dans l’article, c’est un peu la sardine qui bouche le Vieux Port ! Mais Monsieur Langlois ne nous a-t-il pas habitués depuis longtemps au maniement du flou et l’imprécision ?

Le procès-verbal du Conseil municipal du 8 avril dernier, dans ses pages 18 et 19, semblerait plutôt indiquer un consensus pour « 64 000 € » en moins entre 2014 à 2015. Ces « 432 000 € en moins » se situent donc dans le même registre d’exagération que le fameux « Leclerc arrive avec 250 emplois d’ici 24 mois » du Bien public du 26 mars 2009 !

À ce propos, si les dotations de l’État baissent pour notre commune, ça va beaucoup mieux en matière de manne privée. En effet, grâce à la diligence et surtout à la discrétion de notre maire, notre ville devrait bientôt bénéficier d’importants investissements privés sur la zone du Charmoy.

2471 jours après le « vote négatif fondateur », c’est-à-dire, après bientôt sept ans de péripéties et de rebondissements, voilà sans doute enfin venu le temps des annonces crédibles concernant le « magasin Leclerc ». Le fervent défenseur du projet s’en réjouit, qui déclare : « l’ouverture devrait se faire en décembre ».

Le jour n’est pas encore précisément fixé. Nous suggérons, quant à nous, le 17, jour anniversaire du vote négatif fondateur du 17 décembre 2008. Ce serait un choix idéal qui marquerait la constance et la cohérence des choix de nos représentants élus, du Président de la République, au maire d’un bourg de la ruralité.

ANNIVERSAIRE D’UN VOTE POUR RIEN - du 17 DÉCEMBRE 2014

Une chose apparaît probable, sinon souhaitable, c’est que le bon peuple des consultés de 2010 est à peu près sûr maintenant de pouvoir reprendre en chœur autour de la dinde en promo : « Il est né le divin HYPER ! ». Pour le bon peuple des consultés de 2010, à grand renfort de publicité de LURE, ce sera la fête et les lendemains qui chantent ! Au centre-ville, les lendemains de fête risquent sans doute d’être moins réjouissants !

Pourtant, on nous répète depuis longtemps qu’une des conséquences de cette ouverture, et pas la moindre, devrait être la création d’emplois. Sur ce chapitre, le tenant et décideur local du projet, se montre cette fois bien peu disert. En effet, loin de nous faire un coup de com, il déclare assez platement et sans grande conviction : « Niveau recrutement, il doit se tenir en octobre ou novembre avec Pôle emploi. Plusieurs dizaines de postes doivent être pourvus »

Un peu de tenue, voyons ! Un peu de charisme ! Il faut montrer plus de conviction, que diable ! Notre décideur et son Hypermania auraient-ils pris un sérieux coup de vieux ! C’est vrai que comme dit la chanson : « Avec le temps va, tout s’en va » ! Et l’excitation fébrile qui était de mise dans le célèbre article du Bien public du 26 mars 2009 – oui, vous vous rappelez « Leclerc arrive avec 250 emplois d’ici 24 mois » ! – aurait-elle fait place discrètement, sous la moustache, à une moue désabusée !!!

En attendant lisez et relisez « Leclerc arrive avec 250 emplois d’ici 24 mois » et le « blog » du grand débat, depuis prudemment passé aux oubliettes !!!

LA BONNE BLAGUE DU BLOG - du 22 FÉVRIER 2015

Où sont donc passées les vibrantes promesses d’ Inf’Auxonne N° 25 de mai 2009, impeccable catéchisme pro-LECLERC, dans les colonnes duquel notre rédacteur en chef, houlette en main, se démenait et se montrait nettement plus convaincant qu’aujourd’hui :

« Combien d’emplois seront-ils créés ?

Outre les répercussions économiques directement liées aux travaux qui dureront environ 18 mois (marchés à portée des entreprises locales, logement et consommation des ouvriers …), environ 250 emplois « équivalents temps plein » pérennes seront créés sur la zone ».

« 250 emplois pérennes ». Tu parles !!

Faudrait-il en conclure que les offres d’emplois des investisseurs privés, vrais créateurs de richesse, selon le discours en vogue, connaîtraient le même fléchissement que les dotations de l’État aux Communes ?

Si ces dotations fléchissent, c’est peut-être parce que l’État n’en peut plus d’arroser et de faire des cadeaux aux patrons pour qu’ils créent de l’emploi à bon compte et aux frais du contribuable.

Et puis, pour en revenir à la dernière déclaration en date de notre premier édile : « Niveau recrutement, il doit se tenir en octobre ou novembre avec Pôle emploi…» Personne de charitable ne lui a donc soufflé, que par les temps qui courent, la référence à Pôle emploi n’est peut être pas forcément des plus opportunes. Essayez donc de taper Leclerc et Pôle emploi sur Google

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/20141120trib641b2e20b/comment-e-leclerc-profiterait-des-aides-de-pole-emploi.html

Un effort national est sans doute fait pour l’Emploi, mais à la fin des fins, on voudrait bien savoir à qui profite-t-il vraiment ?

Une petite lueur d’optimisme pour conclure. S’il reste encore à démontrer au Savant Cosinus que la statistique du chômage à Auxonne sera significativement améliorée par l’ouverture de l’hyper LECLERC, une chose est sûre au moins, c’est qu’en matière de densité commerciale alimentaire, notre commune est sûre de tenir le bon bout avec bientôt une densité commerciale en grandes surfaces alimentaires supérieure à 600 m² pour 1000 habitants, soit le double de la moyenne nationale ! Au niveau des normes d’accessibilité aux rayons alimentaires de la grande distribution, il n’y a guère que Champagnole qui fasse mieux ! Merci Monsieur Langlois, des linéaires vous êtes le roi !

DENSITÉ COMMERCIALE ALIMENTAIRE - du 28 SEPTEMBRE 2014

« AU CHARMOY, COMBIEN D’EMPLOIS, MONSIEUR LANGLOIS ?» - du 24 SEPTEMBRE 2015 (J+2472 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 septembre 2015 (J+2472 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 10:05

PORT DU CASQUE OBLIGATOIRE - du 22 SEPTEMBRE 2015 (J+2470 après le vote négatif fondateur)

Non, pour une fois, il ne sera pas question, malgré notre titre stéréotypé, d’un ènième article sur le chantier du Charmoy. Le Charmoy, c’est à présent une vieille histoire, dont les prolégomènes furent pourtant passionnants et resteront dans les annales, notamment l’épisode du « vote négatif fondateur » ; aujourd’hui, c’est une affaire presque classée qui suit son cours sans grande surprise. La surprise, elle se révélera, dans quelques mois ou quelques années…au centre-ville. Comme dit la goualante : « Visitez, plaisir garanti, Auxonne la nouvelle Pompéi »

LES NOCTURNES-du 16 janvier 2012

Mais arrêtons de jouer les Cassandre, le ciel ne va pas nous tomber sur la tête, quoique…

Le plafond de la Salle du Vannois défrayait récemment la chronique ( Le Bien Public d’hier 21 septembre « Inquiétude au Vannois »). Pour être à la page et faire le malin, nous avons cherché à y mettre notre grain de sel, n’en déplaise à l’artiste et à son Zinzin !

Nous n’avons trouvé que du réchauffé à proposer, mais du réchauffé de qualité, du réchauffé qui tient au ventre. Pour votre plaisir, voici donc un petit extrait de nos archives relatant une réunion épique, une réunion de sauvetage sauvadien à la Salle du Vannois où déjà l’on criait sauve qui peut… pour le candidat !

« En guise de grand soir, je me contenterai de vous relater, en bref, la soirée du 26 [26 mars 2014] au Vannois. Elle fut grande, en son genre, cette soirée ! Les acteurs : la tribune d’abord avec la liste « Auxonne-passionnément » sous la houlette de monsieur Raoul Langlois, l’assistance ensuite : une bonne centaine de personnes d’âge respectable en général, et peu suspectes d’animosité envers la tribune.

Au premier rang, venu en famille, notre Docteur ; à leur droite, un ancien maire de droite. Le docteur n’a pas coiffé son casque de chantier, bien qu’au dos du trombinoscope de sa liste, à présent dissoute, on puisse lire : « Savez-vous que les plafonds de la salle Vannois (sic) risquent de s’écrouler ? ». Et pourtant, le docteur n’a pas de casque, le Docteur est un intrépide et un patriote !

Quand je lui fais remarquer le caractère imprudent autant qu’héroïque de sa visite sous ces lambris branlants, il tente vainement de me clouer le bec. À ses yeux je ne suis sans doute qu’un fâcheux et dangereux addict de ses discours (il emploie pour de bon le mot « addict ») lol j’en raffole ! Si je ne fais pas monter son score, je fais au moins monter son adrénaline, un fan s’en inquiète et me tacle « Ça a été professeur » ! On ne touche pas au bon Docteur ! »

Pour ceux ou celles de nos lecteurs/trices qui voudraient lire ou relire la version complète et non expurgée d’où est tiré cet extrait :

LE SCOOP DU 26 MARS (BIS) - du 27 mars 2014

Il paraît qu’on s’oriente vers le Château Louis XI…

UN FANZINE PASSIONNANT (3) : VIE DE CHÂTEAU - du 27 AVRIL 2015

Port du casque obligatoire, demain on visite le Vanois

Port du casque obligatoire, demain on visite le Vanois

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 septembre 2015 (J+2470 après le vote négatif fondateur) 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 09:14

TROIS OASIS ET UN DÉSERT (2) - du 30 JUILLET 2015 (J+2416 après le vote négatif fondateur)

Dans un précédent article portant le même titre, à travers une brève revue de presse régionale, nous avions donné un aperçu d’un cas d’école haut-saônois concernant un projet d’implantation périphérique de grandes surfaces. Nous avions notamment évoqué les débats qu’il suscitait, à propos des risques induits de désertification commerciale du centre-ville de Vesoul.

TROIS OASIS ET UN DÉSERT (1) - du 10 JUILLET 2015

Rappelons que les « trois oasis », dont deux sont déjà en place, sont des zones commerciales situées sur la commune de PUSEY limitrophe de VESOUL et que la deuxième, qui a largement inspiré la politique charmoisienne de notre municipalité en place, qui l’a visitée, n’est autre que le site de l’hypermarché E .LECLERC de Vesoul-Pusey. C’est sans doute à la suite ou à l’occasion de cette visite que notre maire enthousiasmé a été adoubé pour, selon l’expression consacrée, « partir au feu » pour « faire un hypermarché sur sa commune ».

Le présent épisode, le deuxième de notre série « Trois oasis et un désert » présentera plus particulièrement, à partir d’extraits bruts de documents, le rôle bien connu joué par les maires dans le soutien des promoteurs, notamment, à travers les instruments de communication dont ils disposent. Le lecteur adulte pourra aisément constater par lui-même que ce soutien ouvert des élus aux promoteurs peut s’exercer, en particulier, selon trois axes :

La contestation ouverte des décisions des commissions départementales ou nationales quand elles ne vont pas dans le sens des promoteurs.

L’affirmation hâtive et péremptoire d’une volonté supposée très majoritaire de leur population de voir se réaliser les projets des promoteurs.

Le discrédit et la « ringuardisation » du petit commerce local traditionnel de centre-ville.

Nous étudierons successivement le cas de PUSEY, puis celui d’AUXONNE

À titre d’entrée en matière et de mise en bouche, nos fidèles lecteurs/trices pourront relire avec profit

COMME LES CHAMPIGNONS - du 3 octobre 2013

 

EXTRAIT de PUSEY INFO N° 54 de juillet 2014 (pp.1 et2)

« OASIS 3 LE POINT SUR LE DOSSIER »

« Monsieur le Maire, et son Conseil Municipal tiennent à porter à la connaissance des Puséens la suite réservée aux projets en cours. Le Conseil Municipal de PUSEY ainsi qu’une très grande majorité des habitants de l’Agglomération ne comprennent pas la décision de la C.D.A.C. ( Commission Départementale d’Aménagement Commercial )

Le projet, soumis à la commission économique de la CAV, en juin 2014 avait pourtant recueilli une très large majorité favorable à l’implantation de cette nouvelle zone.

Les instances communautaires réunies en CDAC le 20 juin 2014, n’ont pas tenu compte de l’avis de la commission : on peut s’interroger sur leur bienfondé…Le projet OASIS 3 que certains trouvent disproportionné et incertain, a pourtant fait l’objet de toute l’attention du promoteur concernant l’implantation des nouvelles enseignes dont la plupart ne sont pas représentées sur l’agglomération vésulienne ni sur le département.

Les enseignes qui elles-mêmes ont fait des études de marché prouvent qu’il y a un manque évident pour les biens à la personne dans l’agglomération vésulienne.

Ces enseignes qui ne peuvent s’implanter en centre-ville, compte-tenu de leur surface, favoriseraient en réalité tout le commerce de l’agglomération en fidélisant leur propre clientèle, en attirant une clientèle nouvelle, et surtout en évitant l’évasion en particulier vers Besançon. Si l’évasion sur Besançon, Mulhouse, Dijon, s’accentue, c’est parce que ces collectivités ont su saisir l’opportunité de développer en périphérie leurs zones commerciales.

Exemples :

La Toison d’Or à Dijon ou à Besançon Châteaufarine avec une ouverture de 15 cellules début octobre.

Il est donc regrettable, que depuis plus d’un quart de siècle, le développement commercial ait toujours été freiné par des élus sous l’influence d’une poignée de commerçants timorés qui n’ont aucune vision de l’avenir.

Le Conseil Municipal est surtout inquiet pour les entreprises locales qui comptaient sur de tels aménagements pour pérenniser leur activité. Cet investissement de 25 millions d’euros de travaux, dont 90% confiés à des locaux, aurait pu être « une bouffée d’oxygène » en cette période de crise. De plus, 200 emplois minimum auraient été créés, générant ainsi un formidable effet de levier en matière d’emploi !

Ainsi toute l’agglomération vésulienne s’est privée d’une chance de développer une activité commerciale dynamique dans son bassin.

La zone de PUSEY n’accueillerait pas, pour l’instant, une 3ème zone commerciale.

Soyons certains que les acteurs soucieux du développement économique de l’agglomération, ne manqueront pas de lucidité pour réétudier le projet.

Et pour conclure, le Conseil Municipal continuera à se battre pour la création d’OASIS 3. »

 

EXTRAITS de divers Inf’Auxonne

 

Numéro 26 octobre 2009 : page 1

p. 1 2ème colonne

« La municipalité s’est engagée très clairement et très fermement pour l’aménagement d’une zone commerciale. L’enseigne Leclerc est la locomotive de cet aménagement. Leclerc représente 3 500 m2 de surface de vente sur une zone de 200 000 m2 soit 20 ha. Nous espérons avec cette locomotive attirer d’autres commerces ou services, notamment un hôtel. Un débat riche et fructueux a eu lieu. Nous savons qu’une majorité d’Auxonnais est favorable à cette implantation. »

Raoul Langlois

Maire d’Auxonne

Numéro 27 janvier 2010 : page 1

p. 1 1ère et 2ème colonnes

« De même, il nous revient à nous, élus, de favoriser l’emploi, de développer toutes les initiatives favorables à l’investissement, au développement de notre commune. La frilosité n’est pas de mise. La municipalité a ainsi décidé de s’investir pleinement dans un développement harmonieux du commerce du Centre Ville. C’est pour nous un atout majeur : le commerce local trouvera profit d'une nouvelle attractivité de notre ville. Auxonne doit se développer. Le commerce local est loin de répondre à l’attente commerciale des Auxonnais. Aussi, la municipalité s’est elle engagée dans l’aménagement d’une zone commerciale au Charmoy. Nous répondons ainsi à l’attente de l’immense majorité de nos concitoyens. La commission Départementale n’a pas retenu ce projet eu égard aux abstentions alors que les votes étaient largement favorables : 4 pour – 2 contre. Je me déplacerai pour soutenir le projet devant la Commission Nationale d’Aménagement Commercial.[…] Aujourd’hui, la municipalité s’engage pour le futur de notre cité. La municipalité travaille.

Bonne et Heureuse Année 2010

Raoul LANGLOIS

Maire d’Auxonne »

page 2 : « Une nouvelle association est née : Auxonne Avenir consommateurs (A.A.C.) »

« Son but statutaire est le suivant : « expression, représentation et défense des intérêts des consommateurs d’Auxonne et des communes environnantes. »

« Nous sommes donc tous concernés.

Son Président, M. Philippe Montial, est à votre disposition au 03 80 81 32 89 pour tous renseignements et/ou adhésion (5euros/an). »

Numéro 28 mai 2010 : page 1

p.1 sous la photo

« Le Conseil Municipal du 15 avril 2010 a décidé, à l’unanimité de vous donner la parole. Le 27 juin 2010, de 08h00 à 18h00 aura lieu une CONSULTATION des auxonnais.

Vous aurez à répondre à cette question : « Êtes-vous favorable OUI ou NON au projet d’implantation d’une zone commerciale sur le site du Charmoy ? ». De votre choix dépendra l’avenir de cette zone, l’avenir d’Auxonne. »

page 2

p.2 sommet de page

Consultation locale des électeurs

Êtes-vous favorable OUI ou NON

au projet d’implantation d’une zone commerciale sur le site du Charmoy ?

Telle est la question à laquelle vous pourrez répondre le 27 juin 2010. En effet, les décisions défavorables des Commissions d’Aménagement Commercial rejetant le projet Leclerc ont suscité diverses et nombreuses réactions : satisfaction pour les uns, indignation, incompréhension, inquiétude et soutien pour les autres. Estimant opportun et démocratique de

recueillir l’avis de la population, nous avons décidé de vous mettre à contribution en vous permettant de vous exprimer officiellement. Nous organiserons donc une consultation des électeurs qui répondront par OUI ou par NON à la question ci-dessus. Cette consultation se déroulera comme une élection dite « classique » y compris pour les procurations. Les résultats nous éclaireront sur l’avenir que vous souhaitez pour cette zone dite du « Charmoy », avec ses répercussions locales inévitables, notamment « urbanistiques » et « économiques ».Votre choix sera respecté et orientera les suites données à ce projet d’aménagement. Si vous vous sentez concernés par l’avenir de notre/votre Commune, saisissez l’opportunité de vous exprimer que nous avons voulu vous donner et réservez-nous d’ores et déjà le temps de voter le 27 juin 2010, entre 8 et 18 heures.

Nous espérons une participation TRÈS NOMBREUSE !!!

Chacun d’entre vous est concerné !!! »

 

Numéro 29 juillet 2010 : page 1

p. 1 2ème colonne bas

« La Consultation des électeurs du 27 juin a révélé la véritable implication des citoyens dans la vie de leur cité : 38,25 % de participation, taux plus élevé que pour les élections européennes et régionales. Avec près de 80 % de OUI à la question posée, les auxonnais se sont clairement déterminés pour le développement d’Auxonne et de son Canton. Sans relâche, la municipalité continuera son travail au service de la ville d’Auxonne et de tous ses administrés. »

page 2

 

p.2 sommet de page

« Consultation LOCALE des électeurs du 27 juin 2010

AUXONNAISES , AUXONNAIS ,

Chers Concitoyens,

NOUS avons demandé VOTRE avis. C’était une première ; une consultation, et pourtant, le taux de participation de 38.25 % a dépassé celui des dernières élections européennes et régionales !

79.52 % d’entre vous ont répondu OUI (pour 20.48 % de réponses négatives) à la question suivante :

« Êtes-vous favorable OUI ou NON au projet d’implantation d’une zone commerciale sur le site du Charmoy ? » MERCI pour votre importante mobilisation et pour votre confiance !

MERCI pour ce résultat sans ambiguïté !

Nous avons pris acte de votre soutien et de votre intérêt, témoignés lors de la campagne et de la proclamation des résultats à laquelle vous avez assisté très nombreux. Saluons également le déplacement de nombreux habitants des communes avoisinantes, les uns pour nous témoigner leur intérêt pour le projet, les autres regrettant de ne pouvoir voter. Nous persévérerons pour faire respecter VOTRE choix, qui est aussi le NOTRE. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier.

AUXONNE doit évoluer pour redevenir LA capitale du Val de Saône, une capitale économique et touristique digne de ce nom !

ENCORE MERCI !!!

 

Numéro 31 janvier 2011 :

page 2 : « AUXONNE PASSIONNÉMENT » « Reste un chantier important à mettre en œuvre […] : une politique concertée de revitalisation [du] centre ville, dans une collaboration étroite avec les habitants et les commerçants. »

« Malheureusement, jusqu’à présent nos appels n’ont pas reçu l’écho qu’ils méritaient. En effet, les représentants du commerce auxonnais, obnubilés par la lutte contre l’implantation d’une troisième grande surface se sont fourvoyés dans une alliance contre nature avec les grandes surfaces locales. Se mêlant ainsi d’un combat qui de toute évidence ne les concernaient [sic] pas, en scellant cette alliance de la carpe et du lapin, ils ont fait perdre de vue à leurs mandants les questions essentielles, à savoir :

- que faire pour rendre le centre ville attractif ?

- quelles réformes entreprendre pour attirer le chaland et répondre aux besoins de la clientèle ?

- comment tirer parti d’un tourisme qui va se développer ?

En ce début 2011, notre équipe formule le vœu que la raison reprenne enfin ses droits, et qu’une interaction efficace se mette en place pour défendre réellement les intérêts du commerce auxonnais ».

Notre sélection documentaire s’arrête là. D’un bout à l’autre de notre hexagone, dans diverses revues municipales formatées selon les mêmes schémas bavards et raccrocheurs, on pourra retrouver le même prêchi-prêcha d’élus locaux au service des barons de la grande distribution.

 

TROIS OASIS ET UN DÉSERT (2) - du 30 JUILLET 2015 (J+2416 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 juillet 2015 (J+2416 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 08:48

CES LIGNES QU’ON EMPRUNTE - du 28 JUILLET 2015 (J+2414 après le vote négatif fondateur)

Que nos fidèles lecteurs/trices se rassurent, nous n’évoquerons pas encore une fois la fameuse « ligne du Tramway A »© et sa gare en construction©, respectant pour une fois l’adage selon lequel : « les plaisanteries les plus courtes sont les moins longues » !

Nous aborderons aujourd’hui une question plus sérieuse, celle de la propriété intellectuelle. Tout directeur de publication qui se respecte, se doit de citer ses sources, il est en droit aussi de garantir la propriété intellectuelle de ses productions.

Du premier impératif, citer nos sources, nous avons toujours eu grand scrupule. Quant à la seconde précaution, celle de garantir la propriété intellectuelle de nos productions, peu nous chaut, à la différence de certain traminot nouvelliste, bien sûr que nous sommes de ne jamais tirer un centime ni aucune gloire de la publication des écrits de ce blog et tout au plus quelques bonnes soupes à la grimace et aux fanes de radis©!

Dans les annales de notre Inf’Auxonne à tous, il me souvient qu’une volée de bois vert exemplaire avait été infligée à de vilains plagiaires. C’était en page 8 et dernière du numéro 32 d’avril 2011. Dans un encadré de couleur café au lait, le Groupe Auxonne Passionnément sous le titre « Respect, vous avez dit respect » accusait, preuve à l’appui, le Groupe Auxonne Autrement d’avoir emprunté sa formule de vœux au maire de Grigny.

Et le plagiat caractérisé ayant été dûment démasqué et attesté, le Groupe Auxonne Passionnément concluait par cette question toute empreinte d’indignation donneuse de leçons : « Est-ce-bien là une façon de démontrer du respect à leur concitoyens ? ».

Quelle histoire !!! Y-avait-t-il vraiment là de quoi fouetter un chat, car chacun sait qu’il n’y a rien de plus banal qu’une formule de vœux ?

Moins banal est ce jugement, qui toujours dans le même encadré de couleur café au lait et sous le titre interrogatif d’ « Amnésie ? », brossait de Monsieur Antoine Sanz le portrait d’un « partisan plus que favorable » de LECLERC et ce, jusqu’à « la perspective des élections municipales » de mars 2008 qui lui aurait « dicté un courageux repli stratégique ». Monsieur Antoine Sanz une fois battu et dans l’opposition aurait ainsi « changé radicalement d’avis ». Élucubration mensongère démentie par une étude approfondie des dossiers.

ARCHÉOLOGIE DU CHARMOY (2) - du 27 DÉCEMBRE 2014

Mais revenons à nos moutons, notre intention, clairement indiquée par notre titre, n’étant pas de traiter des intentions que l’on prête, mais des lignes que l’on emprunte. Toujours en page 8 et dernière du numéro 32 d’avril 2011 de notre Inf’Auxonne à tous, dans la rubrique « À la découverte des rues d’Auxonne », le lecteur habituel du Guide illustré d’Auxonne, de notre regretté maître, Pierre Camp, reconnaîtra au premier coup d’œil un « emprunt » de taille qui ne cite pas ses sources. Et dans ce cas, le propos est pourtant nettement moins banal et stéréotypé que celui d’une carte de vœux !

UN AIR DE DÉJÀ VU - du 27 avril 2011

On nous rétorquera que tout cela, c’est du passé et que nos exemples sentent le réchauffé ! D’accord ! Alors, pour les amateurs de nouvelles fraîches, nous citerons un dernier exemple, et celui-là de belle taille !

Ouvrons notre Inf’Auxonne à tous, numéro 49 de juin 2015 et découvrons en page 3 l’article « Corcieux célèbre sa renaissance et remercie Auxonne ». Corcieux remercie Auxonne, c’est très bien ! Ce qui l’est moins c’est qu’hormis le premier et le dernier paragraphe, l’ensemble de l’article semble être en fait un « copié-collé » de l’article de Vosges Matin (Édition de Saint-Dié) du 23 mai 2015 que l’on a oublié de citer. Pour reprendre, en l’adaptant, la question empreinte d’indignation du Groupe Auxonne Passionnément, on aurait bien envie de la lui retourner à peine modifiée : « Est-ce-bien là une façon de démontrer du respect à nos amis vosgiens ? »

http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-saint-die/2015/05/23/la-renaissance-de-corcieux-celebree

Mais, il n’est heureusement pas dans nos habitudes de nous draper dans une indignation feinte, et quand nous jetons la pierre ce n’est qu’après mûre réflexion. Alors, avant de condamner, cherchons quelques explications possibles…

La plus irréaliste serait que Vosges Matin (Édition de Saint-Dié) du 23 mai 2015 se soit inspiré de notre Inf’Auxonne à tous, numéro 49 de juin 2015, le savant Oncle Robert vous dira lui-même que c’est impossible, la flèche du temps étant irréversible ; la seconde serait que le rédacteur de Vosges Matin (Édition de Saint-Dié) fasse des piges pour notre Inf’Auxonne ou vice-versa ; une troisième, enfin, vient à l’esprit, qui est la plus plausible sans doute.

Nous la formulerons ainsi : trop occupé de comptabilité de caractères, le directeur de publication d’Inf’Auxonne aura omis de préciser au rédacteur de bien citer ses sources.

CES LIGNES QU’ON EMPRUNTE - du 28 JUILLET 2015 (J+2414 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 juillet 2015 (J+2414 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse