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  • Claude Speranza, Auxonnais
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 08:59

LA REVUE CONTINUE SUR LE PONT DES ARTS - du 17 MARS 2016 (J+2647 après le vote négatif fondateur)

La revue est depuis longtemps terminée dans la cour du quartier, mais sur le Pont des Arts, nos pioupious sont toujours mobilisés.

Les braves n’arrêtent pas de défiler pour faire tourner le compteur du site de « l’ancien militaire des années 60 ». Comme ils doivent être fatigués. Aucune Madelon ne vient leur servir à boire !

C’est vrai que ce matin avec 1829 tours au compteur sur le Pont des Arts, ils avaient largement battu leur score officiel de 1208 sur Le Bien Public.

À voir ou à revoir :

UN HÉROS DERRIÈRE L’OBJECTIF- du 08 MARS 2016

VOUS ME FEREZ 5000 TOURS DE COMPTEUR ! - du 14 MARS 2016

La revue continue sur le Pont des Arts

La revue continue sur le Pont des Arts

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 mars 2016 (J+2647 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de Presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 14:09

LE COMPTEUR TOURNE POUR LES GAGNEURS MAIS PAS POUR LA GAGNANTE - du 16 MARS 2016 (J+2646 après le vote négatif fondateur)

Sur un site plus visité que les Champs-Élysées – si l’on en croit du moins son compteur qui  est en fait la seule attraction de ce train fantôme à la vapeur – on peut encore et toujours lire un article dithyrambique et qui vaut son pesant de choucroute.

COMBIEN DE VISITEURS AU COMPTEUR ? - du 07 MARS 2016

Cet article intitulé « Le bassin d’emploi Auxonnais enfin amélioré », publié le 12 janvier dernier, à la veille de l’ouverture du magasin Leclerc, en célèbre avec emphase les bienfaits et les mérites. Si l’on en croit l’affichage au fameux compteur, l’article aurait connu un franc succès médiatique et intéressé à ce jour plus de 11000 visiteurs !

Outre une flagornerie appuyée et dénuée de toute objectivité à l’égard de l’hypermarché désigné à bon compte comme étant « un des fleurons d’architecture et de l’emploi à Auxonne », cet article est surtout l’occasion, comme d’habitude, de donner libre cours à l’autocélébration de son auteur !

« […] à la fin des années 1980, en ma qualité de chef d’entreprise industrielle, à l’époque, il m’a été agréable de renforcer le chiffre d’affaires de plusieurs sociétés d’Auxonne et du Val de Saône.

Dès 1990 après une décentralisation partielle d’activité de fabrication de matériel thermique, depuis la région parisienne, j’ai embauché quelques dizaines de personnes à Auxonne.

[…] Ce jour, en ma qualité de chef d’entreprise industrielle (à la retraite) une de mes multiples facettes, je salue par un grand bravo, le chef d’entreprise du E. Leclerc d’Auxonne. »

Pour passer à des considérations moins ronflantes, mais beaucoup plus conformes à la réalité des faits, au début ce mois, une cliente du magasin, pompeusement désigné comme étant « un des fleurons d’architecture et de l’emploi à Auxonne » et qui est en fait un banal hypermarché, gagnait 1500 € en bons d’achats.

Bizarrement, cet heureux évènement, le couronnement du « jeu d’ouverture du magasin E. Leclerc à Auxonne » ne devait pas mériter la moindre attention du blogueur enthousiaste, ni d’ailleurs de sa diligente et toute dévouée succursale de presse.

Suite heureuse, bien qu’anecdotique, certes, d’une ouverture célébrée auparavant avec tant de pompe, cet évènement heureux concernant une mère de famille, aurait pour le moins mérité un petit clin d’œil !

Hebdo 39 N° 198 du lundi 14 mars dernier ne s’y est pas trompé lui, qui n’a pas manqué, de rapporter l’évènement dans un article un tantinet publicitaire, sous la plume de L.L. et intitulé : « Jeu d’ouverture du magasin E. Leclerc à Auxonne : une mère de famille remporte un an de courses ».

La mère de famille y « raconte avec émotion » : « Je n’y croyais pas, c’est la première fois qu’il m’arrive de gagner à un jeu ». La modestie de cette femme est émouvante. Elle est touchante cette gagnante. Et l’on comprend bien qu’elle n’ait pas inspiré notre artiste plus prompt à se mirer et à perlustrer son égo dans le miroir des gagneurs.

« La pluie, le vent, le froid n’arrêtent pas les militaires d’active du 511e RT d’Auxonne, pas plus que l’ancien militaire des années 60, que je suis. »

À lire cet extrait de son dernier article martial en diable sur la place d’armes, on comprend définitivement le peu d’intérêt porté par notre « auteur » au bonheur simple de la gagnante. Manifestement, le bonheur simple d’une brave mère de famille sans histoires et surtout beaucoup trop modeste, devait offrir trop peu de ressources d’autoglorification en miroir à notre « auteur » aux « multiples facettes » !

Claudi l’a bien compris qui encore une fois à mis Éric Von Stroheim (cette fois héros interlope du film Macao « l’enfer du jeu ») en scène afin de satisfaire les idées de grandeur du maestro.

Dernière minute : C’est notre inénarrable et indépassable Nadar qui assurait hier soir la couverture photographique de l’assemblée générale annuelle de l’union commerciale (UCIAA). À suivre…

Grand jeu pour un gagneur d'honneur au Charmoy

Grand jeu pour un gagneur d'honneur au Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 16 mars 2016 (J+2646 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de Presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 08:14

IL ÉTAIT UNE FOIS DES LÉGUMES… AU CHARMOY ! - du 15 MARS 2016 (J+2645 après le vote négatif fondateur)

« Il était une fois des légumes ». Voilà un titre entre nostalgie et western spaghetti ! Ce titre, c’était celui d’un article du Bien Public d’hier 14 mars. La photo de notre correspondante de presse illustre un retour salutaire à la terre. Ces enfants en train de planter, accroupis devant le cordeau avec leur maîtresse comme ils sont charmant(e)s ! J’applaudis des deux mains !

Mais rappelez-vous bien le titre : « Il était une fois des légumes ». À ces enfants charmant(e)s et plein des espoirs de leur jeune âge, il ne faudrait pas qu’on leur raconte un beau conte tout en vert que démentent à tout bout de champ les réalités du moment !

50 mètres carrés de paradis vert concédés aux enfants pour rêver et combien d’hectares cédés par ailleurs aux bétonneurs de tout poil qui eux ne rêvent que de profits !

CULTIVONS NOTRE JARDIN – 30 novembre 2013

Claudi est d’accord avec nos petits lapins. Y’en a des qui méritent vraiment pas le « poireau », cette célèbre décoration agricole ! Et pourtant…

Il était une fois des légumes au Charmoy

Il était une fois des légumes au Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 mars 2016 (J+2645 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de Presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 07:56

LE CHARMOY ET LE LIMOUSIN - du 05 MARS 2016 (J+2635 après le vote négatif fondateur)

Ne trouvez vous pas, fidèles lecteurs/trices, que ce titre sonne bien : Le Charmoy et le Limousin, on ne comprend d’abord pas très bien, mais Dieu que ça sonne bien !

Je n’aurais sans doute jamais osé ce titre, si un grand article du Bien Public d’hier intitulé « Un droit de préemption dans le cadre du plan local d’urbanisme », ne m’en avait fourni le prétexte.

Et puis – avant de parler plus en détail de cet article – c’était pour moi une occasion rêvée de rendre hommage à un grand auteur dont l’œuvre honore son Limousin natal et que nous ne pouvons ignorer…J’ai nommé… Jean Giraudoux, l’écrivain de Bellac, auteur de L’Apollon du même lieu, mais aussi de Siegfried et le Limousin, cette tragédie de l’amnésie.

Après cette brève escapade en littérature et en Limousin, il nous faut revenir à notre sujet du jour, plus austère et beaucoup moins littéraire, un vrai sujet de notaire, celui du droit de préemption évoqué dans l’article du Bien Public d’hier intitulé « Un droit de préemption dans le cadre du plan local d’urbanisme ». Et le Limousin alors, sa porcelaine fine et son Plateau de Millevaches servi sur un plateau ? On se réjouissait déjà d’un petit café au lit au lait servi dans du Limoges au creux du lit d’une chambre d’hôtes du Plateau de Millevaches.

https://www.youtube.com/watch?v=JkQektYkEK8

Rassurez-vous, le Limousin, nous allons le retrouver dans l’article. Dès le chapeau de l’article, que nous citons ici in extenso : « Afin de moduler toute tentative de spéculation dans la zone du Charmoy, le maire Raoul Langlois a décidé d’exercer le droit de préemption, rue du Limousin ».

Le revoilà votre Limousin, mais à présent, quand chacun regarde son plan, il y constate que la rue du Limousin en question est à plusieurs kilomètres de la zone du Charmoy. Alors, on se gratte le crâne en se demandant bien si le rédacteur de l’article en question ne se promène pas dans le cadastre, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine…de Limoges !! Une vraie histoire de Zinzin !

Ça rappelle terriblement le coup du tunnel du Château Louis XI !

QUEL PASTIS DANS LE 51 ! (1) - du 21 JANVIER 2016

Sortons du tunnel pour en revenir à notre article. Passée la lecture du chapeau surréaliste, tout semble rentrer dans l’ordre, car il n’est plus question de Charmoy, mais bien de la parcelle BS113, sise rue du Limousin, « à proximité de parcelles appartenant à la commune » et l’on apprend que « cette dernière souhaite exercer son droit de préemption urbain, dans le cadre d’un projet global ayant pour objet l’accueil, le maintien et l’extension des activités économiques de la Ville »

S’ensuit une remarque d’un conseiller municipal d’opposition relativement à la « motivation » de cette prescription. Le maire y répond, arguant de « la proximité du terrain ». Jusque-là, rien de bien passionnant, rien de bien important. Un débat de routine sur une affaire ponctuelle de préemption, disons-le, sans grand intérêt.

Il semble pourtant, si l’on s’en réfère du moins aux termes employés par le rédacteur de l’article, que la remarque particulière concernant la parcelle BS113, sise rue du Limousin ait brusquement enclenché, comme par un effet papillon, un processus d’extension, voire de généralisation, bien au-delà de cette parcelle et en particulier jusqu’au Charmoy. Il suffit pour s’en convaincre de se reporter à la conclusion de l’article :

« J’informe [N.D.L.R. Chantecler : c’est le maire qui parle] le conseil que j’exercerais le droit de préemption pour moduler toute spéculation. Je pense en particulier à la zone du Charmoy, qui risque d’en être la victime. Les vendeurs ne pourront pas vendre au-delà du prix fixé par le domaine, et ceci pour une durée se cinq ans, ce qui devrait éviter les surenchères. »

Aux juristes de juger de la pertinence de cette déclaration. En attendant, bien entendu, de pouvoir lire le procès-verbal officiel de la séance.

À la lumière des péripéties acrobatiques de 2008-2009, placées sous le signe de la « discrétion », nos fidèles lecteurs/trices constaterons que, ce n’est pas encore demain la veille que le roman foncier du Charmoy aura fini de nous étonner !

Et le Limousin alors ? Quel Limousin ? Qu’importe d’ailleurs qu’il s’agisse d’un Limousin, d’un Bourguignon, d’un Comtois, d’un Alsacien, d’un Lorrain, voire même d’un Picard ! Le Limousin, si ça vous fait plaisir de le désigner ainsi, il regrette peut-être le bon temps de 2008-2009 où les limousines des promoteurs, guidées par des poissons-pilotes zélés, circulaient sur la zone pour se tailler vite fait 19 hectares dans le cadastre. Dans l’intérêt général, en toute discrétion et surtout, sans idée de manœuvre et sans spéculation !

LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

Dernière minute : Après le temps de la confusion éditoriale qui a fait un certain bruit dans Landerneau et qui a motivé notre présent article, voilà le temps des repentirs, quand l’artiste revoit son tableau.

Dans Le Bien Public de ce matin 5 mars, sous l’article titré « Bientôt un nouvel accès à l’école de musique ? », on tente comme on peut de remédier au couac d’hier et l’on indique au lecteur ce qu’« il fallait comprendre ». En bref que le dossier de la rue du Limousin « a été l’occasion pour le 1er édile Raoul Langlois de rappeler, par ailleurs, qu’il s’opposerait à toute tentative de spéculation dans la zone du Charmoy ». Comme en 2008-2009 sans doute, en toute « discrétion » ! On connaît la musique !

PS : Le Compte rendu sommaire de la séance du Conseil municipal du 2 mars 2016 dans son paragraphe « 4. 2016-17 Décisions prises par Monsieur le Maire […] » sous-paragraphe « N° 07-2016 du 11 février 2016 » (pages 3 et 4) ne fait aucune mention de l’incise de Monsieur le Maire concernant d'éventuelles préemptions à envisager en raison de spéculations sur des terrains de la zone du Charmoy.

Apollon nouvelliste au Charmoy

Apollon nouvelliste au Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 mars 2016 (J+2635 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 08:22

« LE CENTRE VILLE C’EST ICI ! » - du 27 FÉVRIER 2016 (J+2628 après le vote négatif fondateur)

Demandez à l’Auxonnais(e) moyen(ne), s’il/elle connaît « les affiches de la Haute-Saône », il/elle vous répondra sans doute : « Ah oui ! Les fameux « OUI à la zone du Charmoy » imprimés à LURE aux frais de qui-vous-savez, et collés par les gentils encolleurs de l’AAC ! ».

Nous poussons l’optimisme – en ces temps d’amnésie et de stupeur – jusqu’à supposer que la marée jaune-fluo de juin 2010 pour une démocratie participatatatative du consommateur a laissé quelques souvenirs. Nous gageons même que ce mémorable épisode démocratico-publicitaire en jaune-fluo, méritera un jour d’être versé dans les annales auxonnaises au chapitre « Ère Langlois » ! Et ce, comme l’écrivait le célèbre et désormais indépassable (au compteur) rédacteur du Bloc Note Intellectuel Auxonnais : « Afin que les générations du futur puissent découvrir celles et ceux qui ont donné leur temps et un morceau de leur vie pour qu’Auxonne se maintienne et se développe sur le plan économique et culturel ! »

Si vous allez maintenant à Vesoul ou à Pusey, pardon à Vesoul-Pusey ou à Pusey-Vesoul, car, nous le verrons bientôt, il semblerait bien que là-bas, comme dans « La Java bleue », « deux cœurs se confondent », ou du moins que dans le cœur de certains ils se confondent. Si vous allez maintenant à Vesoul ou à Pusey, disais-je, on vous dira que « Les Affiches de la Haute-Saône » ne sont pas sur les murs – ça c’est bon pour les Ouiouistes auxonnais acharnés – mais dans les kiosques. Les Affiches de la Haute-Saône sont en effet, pour les Haut-Saônois, un journal hebdomadaire imprimé à LURE, comme nos affiches à nous, mais depuis 1835 !

Les Affiches de la Haute-Saône publiaient donc récemment un article concernant la zone commerciale Oasis 3 de Pusey. « Le centre ville c’est ici », qui fait notre titre d’aujourd’hui, constitue d’ailleurs l’un des sous-titres de cet article, comme pourrons le vérifier sur pièce nos fidèles lecteurs/trices

De quel centre-ville parle « Salan Soltani, le Président des Commerçants, industriels et artisans du Pays de Vesoul (CIAPV) » quand il « tonne » depuis « son magasin dans la galerie Leclerc [de Pusey] » : « Le centre ville c’est ici » !

Probablement pas, sans doute, du centre-ville de Pusey, bourgade d’à peine deux mille âmes ! On comprend sans peine qu’il s’agit du centre-ville de Vesoul en voie d’être éclipsé voire supplanté commercialement par les équipements commerciaux présents et à venir, implantés ou projetés sur le territoire puséen !

On imagine sans peine, d’ici quelques années, la même affirmation « tonnante » proférée depuis la galerie Leclerc du Charmoy, gentille filleule de celle de Pusey ! Un bon motif de cauchemar pour les commerçants de « la rue Emile Gruet [qui] persiste à présenter l'allégresse du passé » selon la formule du célèbre rédacteur du Notin. « Rue Emile Gruet [qui] persiste », oui, mais pour combien de temps ?

Car les faits sont têtus ! Le centre-ville risque bien de foutre le camp, et il y a parfois de quoi s’arracher les cheveux !

FIGARO CI, FIGARO LÀ ! - du 08 FÉVRIER 2016

Et pourtant, rappelez-vous comme Monsieur le Maire s’était montré rassurant : « Il y a quand même des commerçants qui attendent l’implantation de Leclerc. La priorité sera donnée aux extensions, il n’est pas question de quitter le centre ville pour s’installer dans la galerie marchande » (Le Bien Public du 13 septembre 2013, sous le titre « Permis attend validation »). Les promesses des politiques n’engagent que ceux qui y croient !

PETITE ARITHMÉTIQUE DU CHARMOY - du 08 DÉCEMBRE 2014

Le nouveau centre ville du nouvellisme

Le nouveau centre ville du nouvellisme

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 février 2016 (J+2628 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 09:36

À CHARMOY-CITY, LA DISCRÉTION FAIT PARTIE DU PAYSAGE - du 22 FÉVRIER 2016 (J+2623 après le vote négatif fondateur)

Le Bien Public de ce matin titrait en première page « Crise humanitaire Migrants à Auxonne : un départ en toute discrétion » et en page 11 « Auxonne Société. Des migrants « discrets » partis sans faire de bruit ».

La qualité de discrétion était donc encore une fois mise à l’honneur dans notre bonne ville. Discrète encore, n’en doutons pas, cette barque qui avait mis à profit la crue pour grimper aux arbres en catimini et qui, « lors de la décrue », se retrouve surprise par un objectif sagace « en fâcheuse posture » et « restée coincée » (page 13). On n’aimerait pas être à sa place ! Ah ! Ces paparazzi qui vous téléobjectivent jusqu’au creux du lit !

TRAVAUX PHOTOGRAPHIQUES - du 12 FÉVRIER 2016

Abandonnons cet Arche de Noé sur son Ararat improbable, pour passer à des choses plus sérieuses et à une discrétion autrement plus notable qui fut louée, sinon louable. Pour éviter les redites, nous renvoyons le/la lecteur/trice à

HOMME SANS QUALITÉS ? - du 20 FÉVRIER 2016

Pour en terminer sur le chapitre de la discrétion, remarquons que si le/la correspondant(e) local(e) nous apprend dans Le Bien Public de ce matin, qu’« Inter’Val s’installe dans la galerie du Leclerc », il/elle reste en revanche très discret(e) sur le devenir d’une boutique de la rue Émile Gruet restée vacante et fermée dans l’intervalle.

FIGARO CI, FIGARO LÀ ! - du 08 FÉVRIER 2016

Peut-être accueillera-t-elle bientôt un nouveau magasin des pompes, ou encore, comme à Saint-Jean-de-Losne, une collection de gaufriers ou qui sait, de fers à friser ? Ça décoiffe !

Claudi a mal aux cheveux ce matin, c’est normal un lundi, vous comprendrez que ses libations zinzinesques en sont la cause ! Il m’a laissé pour vous une image de son célèbre feuilleton, image qui illustre parfaitement le climat de discrétion qui règnait, début 2009, à Charmoy-City. Un classique à revisiter !

JOURNAL DU CHARMOY

P.S. : Mentionnons, pour finir, une nouvelle preuve à l'appui de ce règne de la discrétion. Nous l'avons trouvée dans Hebdo 39 du 9/11/15 qui signalait, selon L.N. (avec C.K.), l'arrivée des migrants "Vendredi soir dernier [N.D.L.R. Chantecler : en fait le vendredi 30/10/15] en toute discrétion" !

Leclerc obscur à Charmoy-City

Leclerc obscur à Charmoy-City

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 22 février 2016 (J+2623 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 10:18

QUAND LA SARDINE BOUCHE LE VIEUX PORT - du 17 FÉVRIER 2016 (J+2618 après le vote négatif fondateur)

Marius et Olive sont actuellement en villégiature dans notre bonne ville. Les distractions sont rares, à l’heure du pastis, ils iront faire un tiercé et ne manqueront pas de jeter un coup d’œil sur Le Bien Public, ça les changera un peu de La Marseillaise !

– Té ! T’as vu Marius, la Saône « envahit le port » !

– Peuchère Olive, même qu’elle « se déverse » dans le port !

– Eh bé ! Si le Maréchal Maque-Mahon il était encor là, pour sûr qu’il dirait : « Que d’eau ! Que d’eau ! »

– Fan de chichoune, ta flotte elle envahit mon verre, arrête de déverser Olive, tu vas me noyer mon pastis !

(Un client autochtone habituel) Avec le changement climatique, la crue finira par monter jusqu’au Charmoy ! Et nous serons tous noyés !

(Un lecteur assidu du Bien Public) Toi, t’as pas besoin de ça pour te noyer ! Mais sans rire ça s’annonce déjà ! Tiens, j’ai lu il y a un mois que là-haut le parking était plein de chalands et que ça ne désemplissait pas !

– Té ! T’as entendu Marius, l’autre artiste au comptoir, c’est pas une crue qu’il a !

– Peuchère Olive, il a appris par cœur le journal de bord illustré du Capitaine Hadoque ! Allez, tchin, tchin, à la tienne !

(Tous en chœur, allegro con moto) Libiamo ! Les libations, c’est des inondations qui ont du bon !

QUEL PASTIS DANS LE 51 ! (1) - du 21 JANVIER 2016

QUEL PASTIS DANS LE 51 ! (2) - du 25 JANVIER 2016

Claudi, parti à l’apéro avec nos Marseillais, m’a laissé une image portuaire de son célèbre feuilleton. Un classique à revisiter !

JOURNAL DU CHARMOY

Avec ou sans le nouvellisme la Saône pénètre dans le port

Avec ou sans le nouvellisme la Saône pénètre dans le port

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 17 février 2016 (J+2618 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 08:38

AU CHEVET DES CENTRES BOURGS ? - du 10 FÉVRIER 2016 (J+2611 après le vote négatif fondateur)

Le petit commerce indépendant de centre ville va mal, et ce n’est pas d’aujourd’hui ! L’emprise généralisée de la grande distribution est une des causes objectives majeures de cet étiolement. D’ailleurs, depuis le début de cette année, plus d’un article de presse a rendu compte du phénomène.

On peut citer, entre autres, l’article du Bien Public du 2 janvier 2016 intitulé « Une année 2015 « morose » pour les commerces » dans lequel « les unions commerciales de trois communes de la région dijonnaise [Auxonne, Genlis, Is-sur-Tille] s’expriment ».

Même constat pour un autre article du même journal, publié cette fois le mardi 26 janvier et qui titrait à propos de Mirebeau : « En novembre, la zone commerciale s’ouvrait….aujourd’hui le centre-ville s’inquiète ».

Hier mardi 9 février, enfin, un long article du Bien Public titrait à propos de Pontailler-sur-Saône « Serait-ce la fin des commerces du centre-bourg ? ». La mère d’une commerçante en décoration et cadeaux, dont le magasin doit bientôt fermer, fait dans l’article ce constat attristant : « Ici c’est comme ailleurs, les petits commerces de centre-ville sont minés par la concurrence de la grande distribution et d’Internet ». Désabusée, elle déclare : « Nos clients nous l’ont dit, quand le commerce sera fermé ils ne s’arrêteront plus à Pontailler » ;

La présence de petits commerces est pourtant une contribution irremplaçable à l’animation d’un centre-bourg. Suivant la mode, les élus annoncent des plans de revitalisation ou de redynamisation que concocteront pour eux des technocrates payés par l’argent des contribuables.

POUR L’AMOUR DU CENTRE-BOURG- du 13 JUILLET 2014

Mais il est fort probable que ces opérations ne ramèneront pas les acteurs d’une véritable activité, sacrifiés depuis des dizaines d’années sur l’autel de la grande distribution et du sacro-saint consommateur, avec la complicité plus ou moins discrète de nombreux élus. Idem de nos paysans !

L’article relatif à Pontailler ajoute que « bon nombre de commerçants pointent le peu de considération de la part de municipalité ». En réponse le maire de Pontailler, notoirement proche de Raoul Langlois maire d’Auxonne, annonce un projet d’urbanisme visant à « regrouper les espaces publics […] autour de la place centrale ». Il précise que « les travaux pourraient débuter à la fin de l’année ».

Toutes proportions gardées, la situation de Pontailler s’apparente donc à celle d’Auxonne : difficultés du petit commerce et annonces de projets édilitaires de redynamisation ou revitalisation du centre-bourg. En résumé : le marasme installé et la panacée annoncée ! Une différence de taille cependant, Pontailler ne vient pas d’ouvrir son Leclerc !

Les lecteurs/trices curieux/ses de plus de détails relativement à la situation du petit commerce auxonnais et à diverses déclarations de notre premier édile à ce propos au cours des cinq dernières années pourront se reporter à notre article

AU SECOURS DU COMMERCE DE CENTRE-VILLE ? - du 04 JANVIER 2016

Et dire que ce véritable ami du petit commerce, notre Bloc Note Intellectuel Auxonnais n’est plus là pour offrir « un espace privilégié de liaison et de publicité pour notre petit commerce » (Bloc note intellectuel auxonnais 2005 n° 6, page 43) ! Au Charmoy il a trouvé le bon créneau pour ses vidéos…À quand la super-vidéo sur le dépôt de gerbe en mémoire de notre petit commerce ?

DIGNE HÉRITIÈRE DU BLOC NOTE, VOICI L’HYPER PUB À BLOC ET EN BLOC - du 14 JANVIER 2016

Pour en revenir à l’article sur Pontailler, et en guise de conclusion nous reprendrons les propos d’un commerçant en motoculture : « En vingt ans, c’est comme une déchéance. Avant à Pontailler, il y avait trois boucheries, deux magasins d’électroménager, de pêche, une station essence, tout ça n’existe plus. »

Ce bilan fait écho à un autre publié dans la presse nationale au sujet d’Auxonne dans le JDD (Journal du Dimanche) du 20 septembre dernier, sous le titre « Un mariage de raison ». On pouvait y lire : « trois grandes surfaces ont sapé la vitalité de la ville. «Ils vont en ouvrir une quatrième, peste un des derniers commerçants du centre-ville, on va tous mourir […] ». Vu de Paris, et un peu appuyé sans doute, mais il y a quand même de quoi s’inquiéter !

Un supporter déclaré du Leclerc titrait il y a un mois dans son blog, à propos de l’ouverture de l’hyper « Le bassin d’emploi Auxonnais enfin amélioré ». Ce matin, un article du Bien public titre « Auxonne. Un bassin d’emploi en souffrance ». Le rédacteur, qui n’est pas notre correspondant(e) local(e) précisons-le, souligne clairement que « Leclerc est l’arbre qui cache la forêt ». Les chiffres précis donnés dans l’article permettent d’évaluer à 53% de 55 soit environ 30, le nombre d’embauches effectives pour le canton d’Auxonne (ancienne version). Et combien d’emplois perdus dans les autres commerces à plus ou moins long terme ? Ce n’est pas notre « chef d’entreprise industrielle », à présent « à la retraite », qui pourra compenser, en embauchant « quelques dizaines de personnes à Auxonne », comme il écrit l’avoir fait « dès 1990 »!

Pour permettre l’implantation du Leclerc, chacun sait très bien que nous avions dans nos murs un Cheval de Troie très discret et bien placé aux manettes, alors, tant qu’à faire, en bon Troyen, Claudi s’est permis aujourd’hui de jouer les Cassandre ! Sans oublier l’« espace privilégié de liaison et de publicité pour notre petit commerce » ! De la dynamite !

Discrétion et nouvellisme au secours du centre-bourg

Discrétion et nouvellisme au secours du centre-bourg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 février 2016 (J+2611 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 10:22

ATTENTION À LA MARCHE ! - du 06 FÉVRIER 2016 (J+2607après le vote négatif fondateur)

Le Bien Public d’hier, sous la plume de notre correspondant(e) local(e), titrait à propos de notre bonne ville « Une première marche vers la revitalisation du centre bourg ».

La revitalisation du centre-bourg, voilà un marronnier confortable que notre blog lui-même n’a pas manqué d’exploiter dans des articles toujours intéressants à relire

LE JOUR OÙ LA PLUIE VIENDRA - du 20 SEPTEMBRE 2015

REVITALISER LE CENTRE BOURG, C’EST HYPER IMPORTANT ! - du 22 JUILLET 2014

Nous serons inhabituellement court aujourd’hui, mais nous poserons tout de même une question. Cette nouvelle « marche » était-elle vraiment opportune à l’heure où l’accessibilité réglementée fait la chasse aux marches des lieux publics de notre centre ville jusque sur le parvis de notre église.

Une rampe à faible inclinaison aurait tellement mieux fait l’affaire ! C’est ce que Claudi a compris en faisant gravir la rampe du Charmoy à nos deux héros Arlette et Gaston rameutés là-haut pour la photo ! À la bonne heure ! Voilà sans doute une rampe qui va favoriser l’accessibilité des chalands en foule au centre ville !

Marche du nouvellisme pour la revitalisation du centre bourg

Marche du nouvellisme pour la revitalisation du centre bourg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 février 2016 (J+2607après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 09:29

QUEL PASTIS DANS LE 51 ! (3) : CMJ, LE COLLÈGE ÉVACUÉ ! - du 30 JANVIER 2016 (J+2600 après le vote négatif fondateur)

L’actualité foisonnante, tant druidique que gastronomique, des derniers jours nous a amené à interrompre notre série « Quel pastis dans le 51 ! ». Nous prions donc nos fidèles lecteurs de nous en excuser et nous en terminons aujourd’hui avec le 51, par une troisième et dernière tournée à la santé du CMJ (Conseil municipal des Jeunes) et de ses aînés !

Dans notre précédent article, le deuxième de la série « Quel pastis dans le 51 ! », sous titré « CMJ, c’était pourtant bien parti ! », nous attirions l’attention de nos fidèles lecteurs/trices sur le fait que la réunion d’information du 4 novembre tenue en salle du conseil et « destinée aux élèves du primaire » n’incluait pas les collégiens.

Nous tirions cette information d’un compte-rendu de presse diffusé dans Hebdo 39 N° 182 du 16 novembre 2015, sous le titre « Conseil municipal des jeunes à Auxonne : la campagne est lancée » (page 8). Cet article concluait : « Une autre réunion de présentation du CMJ destinée aux élèves de 6e, 5e et 4e du collège aura lieu le mercredi 25 novembre ».

Il semblerait bien que cette réunion prévue n’ait pas eu lieu. Quoi qu’il en soit, nous n’en avons trouvé aucun écho ultérieur dans la presse.

Décembre arrive et se déroulent, comme prévu, entre le 7 et le 14, les élections des candidat(e)s aux 12 postes de conseiller/ère du CMJ dans les écoles primaires. Les 12 postes sont pourvus normalement. Quid, dans le même temps, des 6 postes de collégiens pourtant prévus et annoncés ? Black-out total !

Arrive le mercredi 16 décembre, jour solennel lors duquel la salle du Conseil municipal voit se dérouler successivement deux réunions. La première dans le courant de l’après-midi, sous la présidence du Maire d’Auxonne et de quelques membres de son conseil, est consacrée à l’élection du maire junior et de ses adjoints, la seconde, en soirée, est une séance ordinaire du Conseil municipal, lors de laquelle les maires et adjoints juniors fraîchement élu(e)s sont invité(e)s à se présenter.

Dans Le Bien Public du 21 décembre, plus précisément dans l’article intitulé « Une fille aux commandes », la/le CLP rend compte de l’évènement. Le chapeau de l’article indique : « Mercredi dernier, Raoul Langlois a organisé une nouvelle élection du conseil municipal jeunes, dans les règles de l’art »

Pourquoi « nouvelle » peut-on se demander, puisque c’est une première ? Il ne s’agit d’ailleurs pas non plus d’une « élection du conseil municipal jeunes », puisque, selon les informations d’Hebdo 39 confirmées par des sources autorisées, les conseillers/ères ont été précédemment élus dans leurs écoles entre le 7 et le 14 décembre et ne sont donc plus à élire !

Il s’agit, à proprement parler, d’une élection au sein du conseil municipal jeunes, lequel doit choisir parmi ses membres le/la maire junior et les 4 adjoint(e)s juniors prévu(e)s.

L’article précise plus loin que « dix-huit élèves » étaient convoqués à cette « séance exceptionnelle » mais que seuls « onze élèves de CM1 et CM2 » étaient en fait présents. Pour expliquer l’absence des « six élèves du Collège d’Auxonne », le/la rédacteur/trice de l’article indique qu’ils « n’ont pu répondre présent, puisque leur établissement est placé sous surveillance particulière en fonction de l’état d’urgence sur le territoire national ».

On est en droit de s’interroger sur cet argument adhoc. Nul doute que les autorités nous apporterons des éclaircissements au sujet de cette « surveillance particulière » dont le Collège aurait fait et ferait peut-être encore l’objet.

Admettons maintenant, ce qui paraît peu probable, qu’une telle « surveillance particulière en fonction de l’état d’urgence sur le territoire national » empêchant les élèves du collège de répondre présent ait pu être conforme à la réalité du moment. Dans cette hypothèse, une élection « dans les règles de l’art » aurait dû tenir compte du fait, et son président y surseoir avant de trouver une solution rapide permettant de remédier à cet empêchement ! La question reste donc ouverte.

Nous posons, quant à nous, une autre question : À la date du 16 décembre, les conseillers/ères juniors du Collège avaient-ils seulement été élus ? Si tel n’était pas le cas, ce qui semble plus que probable, il convenait, là encore, de surseoir à l’élection du/de la maire junior et de ses adjoints jusqu’à l’élection des six conseillers collégiens. Tout cela conformément aux termes de la délibération « 2015-93 : CRÉATION D’UN CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES (CMJ) » prévoyant « 18 membres titulaires, élèves de CM1 jusqu’en 4ème ».

Mais, outre l’état d’urgence, n’y avait-il pas encore une autre urgence, d’ordre esthétique et communicationnel, celle-là : celle de donner, par la présence nouvelle et pimpante du CMJ, un coup de jeune à la tribune officielle des vœux (non ! ne me faites pas dire des vieux !) qui devait faire l’objet d’une superbe photo et d’un article de trois lignes dans Le Bien Public du 6 janvier dernier.

Y’A PAS PHOTO ! - du 06 JANVIER 2016

Si Paris vaut bien une messe, une telle urgence méritait bien une petite entorse aux termes, pourtant précis, de la délibération « 2015-93 : CRÉATION D’UN CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES (CMJ) » prévoyant « 18 membres titulaires, élèves de CM1 jusqu’en 4ème ». Des entorses, on en a connu d’autres, l’entorse indépassable restant celle provoquée par les contorsions que dut subir la délibération 2008-255 relative au fameux « vote négatif fondateur » !

2008-255 : On avait dit NON à « une grande surface supérieure à 1000 m² à dominante alimentaire sur la zone du Charmoy » et, en catimini, on installa par derrière un hypermarché de 3500 m² !

2015-93 : On avait prévu 18 conseillers au CMJ, et au bout du compte ils se retrouvent à 12 !

Dans un cas comme dans l’autre, le compte n’y est pas ! Monsieur le Maire s’arrange avec l’arithmétique ! Il est vrai, comme nous l’enseigne le Nouvellisme que « quelquefois et même très souvent il y a plusieurs degrés de dignité et de vérité, alors il y a des réductions au même dénominateur, et bien évidemment la somme des inverses réserve des surprises »

Eh oui ! Des surprises ! Malheureusement, si dans le premier cas on peut toujours invoquer l’emploi et son bassin, dans le second, pour sûr, ça ne marche pas !

Pour finir, inutile d’aller chercher plus ample information dans Inf’Auxonne N° 51 de janvier 2016. Peine perdue ! Vous y lirez simplement en page 4, à la rubrique « Conseil municipal des Jeunes » que « Les élections sont terminées ! ». Donc c’est bien compris : c’est bouclé, circulez, y’a rien à voir !

D’ailleurs Inf’Auxonne N° 48 d’avril 2015 (page 4) avait annoncé une « installation [du CMJ] en septembre 2015 ». Il est évident cette affaire de CMJ n’a que trop traîné, et c’est sans doute « Ouf ! Les élections sont terminées ! », qu’il faut lire entre les lignes.

Terminées les élections ! Disons plutôt expédiées en ce qui concerne le Collège dont aucune mention n’est faite dans l’article d’ Inf’Auxonne N° 51 ! Ce que confirme, sans le dire, cet article, c’est, pour cette session du moins, l’évacuation de fait du Collège, et de ses élèves, du cadre du CMJ ! Toujours dans cet article, on remarquera pour finir qu’il n’est plus fait aucune mention d’une quelconque « surveillance particulière [du Collège] en fonction de l’état d’urgence sur le territoire national ».

Quoi qu’il en soit, félicitations sincères de notre rédaction à la jeune et sympathique maire junior élue, et heureux mandat à la tête de sa petite équipe ! Nous lui souhaitons au passage une meilleure maîtrise de l’accord du participe passé du verbe suivre que celle dont témoignent les lignes qui la citent. Pour finir, nous lui disons bon courage dans sa conduite du CMJ pour lequel est prévu « un fonctionnement semblable à celui des adultes ».

Mais pinaillage que tout cela, car en politique, à la fin des fins, l’essentiel n’est-il pas d’abord d’être sur la photo !

L’essentiel ce n’est pas, bien entendu, de respecter ses engagements et ses objectifs, en revanche il faut poser souvent et longuement devant l’objectif d’où sort le petit zoiseau et même si l’on n’est pas très beau, pour sûr, on devient un pro ! C’est vrai qu’il faut trouver un bon photographe, mais ça, avec le numérique ce n’est plus un problème !

Et si c’était ça le bon exemple donné à notre jeunesse ! Si c’était ça, par delà tous les grands discours, la seule vraie règle du nouvel art de parvenir ! Être sur la photo et pour cela soigner son photographe !

Dernière minute : Notre quotidien local nous apprend ce matin que « Les 4ème D s’essayent au journalisme ». À la bonne heure ! Nous attendons avec impatience leurs productions qui seront, d’après l’article, publiées début avril. Comme les Petits Lapins curieux de Claudi, ils auront sans doute à cœur de nous éclairer sur les causes réelles de leur absence au CMJ ! Ça nous changera un peu de la politique éditoriale locale du bois mort au fil de l’eau !

Nouvellisme mathématique et journalistes en herbe au collège

Nouvellisme mathématique et journalistes en herbe au collège

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 janvier 2016 (J+2600 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse