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  • Claude Speranza, Auxonnais
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 08:42

DES RADIS À LA UNE - du 07 JUILLET 2015 (J+2393 après le vote négatif fondateur)

Depuis un certain temps, sur la toile, les radis sont à l’honneur dans les chroniques et potins auxonnais. Par une heureuse coïncidence, nous venons de découvrir qu’ils ornaient aussi la une d’Inf’Auxonne N° 49 de juin 2015, le « Magazine d’information de la Ville d’Auxonne », dernièrement distribué dans nos boîtes.

Deux somptueux paniers de légumes offerts à nos amis vosgiens de Corcieux, voilà une illustration de couverture qui nous change des vols en escadrille de poireaux et autres légumes au-dessus de la Zone du Charmoy qui envahissent la toile !

Il est probable toutefois, qu’à l’ère des hypermarchés à dominante alimentaire, le caddie rempli de barquettes convienne, mieux que le traditionnel panier du comice, à illustrer les réalités à venir de notre ville propulsée vers le futur à 2,5 km S-SE de son centre historique, au Charmoy.

PRESSE DU CŒUR – du 21 décembre 2013

Du Charmoy, il n’est d’ailleurs absolument pas question dans ce N° 49. Comme le temps passe ! Où sont passés les trésors de rhétorique charmoysienne des temps héroïques ?!

LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

Keep cool ! semble nous dire notre premier magistrat dans son édito, c’est les vacances, soufflez un peu et plutôt que d’aller à Pétaouchnoque, allez donc discrètement visiter votre futur voisin du Charmoy et son ami le radis de la ferme !

Éteints la faconde discursive et l’enthousiasme militant du N° 25 ? Est-ce possible ? Ces vertus de choc se sont-elles usées, pareilles à ces « marches du parvis » dont « Beaucoup d’Auxonnais ont pu constater qu’[elles] n’étaient plus en excellent état ». Les ans en sont la cause car « Le temps qui passe et l’usure due au passage des citoyens ont rendu nécessaire leur restauration » (Inf’Auxonne N° 49 p. 5). Des citoyens en skate-board, sans doute, et qui ont jeté leurs bonnets phrygiens aux orties !

La critique est facile, mais l’art est difficile, nous rétorquerons les grincheux. Alors, faisons les mentir, ne soyons pas négatif, positivons et reconnaissons que pour une fois, la tribune libre est bien remplie. Voilà une tribune qui a du caractère, je dirai même plus, beaucoup de caractères !

En matière de caractères, comme en matière de mètres carrés, il y a d’ailleurs toujours des raisons d’espérer. Rappelez-vous, tel vota un 17 décembre pour moins de 1000 et se retrouva un 26 mars avec plus de 3000 ! Ah ! Cet hiver 2008-2009, c’était le bon temps, les marches vers la nouvelle ère ne s’étaient pas encore usées ! Tu t’rappelles mémère, ce temps avait du caractère !

En attendant, Claudi a apporté sa contribution à l’animation de nos nuits charmoysiennes : un grand mystère déjà vieux pour un parvis tout neuf !

N.B. : Cet article comporte 3051 caractères et selon la norme NAF 2008, c’est un hyper-article, qui n’est toutefois pas à dominante alimentaire !

DES RADIS À LA UNE - du 07 JUILLET 2015 (J+2393 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 juillet 2015 (J+2393 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 08:05

NOCTURNES : VERS LUISANT C’EST PAS BRILLANT - du 03 JUILLET 2015 (J+2389 après le vote négatif fondateur)

Afin d’éviter toute confusion, précisons d’abord que nous ne parlerons qu’incidemment d’un problème évoqué récemment dans notre presse locale, celui de la disparition des vers luisants menacés, entre autres causes, par la « pollution lumineuse » (« Mais où sont passés les vers luisants » Le Bien Public du vendredi 12 juin dernier, page 11). En effet, c’est une tout autre disparition que semblent déplorer certains habitants de Luisant.

Nos lecteurs/trices pourront découvrir par eux/elles-mêmes de quelle disparition il s’agit. www.lechorepublicain.fr - A la Une - LUISANT (28600) - Depuis la fermeture du Leclerc de Luisant, les habitants trouvent le quartier moins animé

Cette annonce ne laisse pas d’inquiéter pour l’avenir nos deux amis, Gaston Mazone et Arlette Ducharmoy qu’un article du Bien Public du 1er avril dernier avait pourtant comblés et ravis.

POISSON D’AVRIL (BIS) - du 02 AVRIL 2015

Depuis qu’ils ont appris la fermeture de Luisant, nos deux amis sont pleins d’inquiétude insomniaque : « Se pourrait-il que notre rêve, comme à Luisant, ferme aussi un jour ! ». Et nos deux amis tout marris et les amis de leurs amis sur facebook, tous les zozos de la zozone, hantent les nuits de canicule torrides de « La Belle Endormie » aux abords de la zone. Cette fréquentation est d’ailleurs en passe d’être à l’origine d’un miracle écologique insoupçonné : la luciole luronne serait en voie d’illuminer à nouveau les nuits du Charmoy, palliant ainsi la disparition inéluctable des lampyres (vers luisants) sur la zone ! Rebonjour bioluminescence !

Il paraît même que le bruit court que la « Ferme des radis »© serait bientôt réinvestie par un pool d’ingénieurs locaux, caressant le projet d’introduire des gènes de méduse dans les radis pour illuminer à peu de frais la future « Avenue de l’Attirance »© ! Décidément, mû par un potentiel intellectuel d’exception qui fonctionne à bloc et sans notes, le progrès est en marche à Auxonne, et on ne l’arrêtera plus. Comme dirait l’autre, le tramway et sa grosse cloche « ding, ding ! » est sur les rails !!

On murmure aussi, c’est une ancienne marchande des 4 saisons qui me l’a dit, une vraie, de celles qui, crânement, pissaient tout debout dans le caniveau à Paris, du temps où c’qu’ Aristide chantait et qu’l’écharpe rouge et l’chapeau noir étaient pas encore des affûtiaux de bobo et qu’les radis étaient pas encore en barquettes mais dans les couplets d’Aristide :

« Comme j’m’en allais, la marchande

Me d’mande trois ronds. – C’est chaud qu’j’y dis.

Mais quéqu’vous vouliez que j’marchande ?

Et j’y ai été d’mes trois radis. »

Au fait, quesqu’on murmure ? On murmure, on murmure… mais surtout ne le répétez pas, qu’un maraîcher virtuel de pointure internationale et interplanétaire, lauréat d’honneur de plus de 1500 comices (ou comiques j’ai peut-être mal compris) agricoles (or, vermeil, argent, ruolz, bronze et zamak avec palmes coi fiocchi et tutti quanti) serait à l’œuvre dans nos murs pour prendre le relais de la production légumière sinistrée. Voilà qui est prometteur !!!

Mais, pour en revenir sur terre, le côté sombre du phénomène lumineux charmoisien c’est que toutes ces lucioles charmoises risquent bien de faire défaut, ce soir, à l’inauguration du marché nocturne !! Moralité, de jour comme de nuit, le chaland ne peut pas être au Charmoy et dans le centre-ville ancien !

Et puis passé l’été, son marché nocturne illuminé, ses barnums au bord de l’eau, ses attractions et ses touristes, on pourra enfin chanter pour de bon, à la santé de ce vieil d’Aristide du Chat Noir, non, pas du Charmoy grand-père, ce dernier couplet rabat-joie de notre vieille chanson « Les Nocturnes » :

Dans les rues de la ville

On éteint tôt le soir

Le commerce est débile

C’est là-haut qu’ils vont voir.

Les chauves-souris sont à l’aise

Ell’s ne vont plus là-haut

Dans le centre-vill’ elles se plaisent

Y’a p’us un moineau

Visitez plaisir garanti

Auxonn’ la nouvell’ Pompéi

 

Le couplet vous a plu !! Pour découvrir et écouter (pour pas un radis) toute la chanson et la triste histoire vraie qu’elle narre, composée (sans ©) et chantée par votre serviteur :

Les Nocturnes - du 16 janvier 2012

NOCTURNES : VERS LUISANT C’EST  PAS  BRILLANT - du 03 JUILLET 2015 (J+2389 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 juillet 2015 (J+2389 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 08:53

EN ARTOIS… OU EN PICARDIE, EN REPIQUANT DES RADIS - du 24 JUIN 2015 (J+2380 après le vote négatif fondateur)

L’information locale n’est pas très diserte à propos de notre zone du Charmoy. À peine un blog inspiré, affichant des scores de lecture fabuleux, en recrée-t-il hardiment la toponymie. Ce blog n’est pas le nôtre, qui n’a pas, lui, les faveurs de Raoul et ne marche pas au compteur, précisons-le bien. Citons au passage, dans le respect de la propriété intellectuelle auxonnaise, quelques métamorphoses glanées sur ce blog réputé très lu : la ferme du défunt Titi – qui pourrait être l’endroit rêvé pour le musée du Vivi – y devient « L’ancienne Ferme aux Radis »©, et le Vieux Chemin de Dole, ce charmant chemin encore agreste, « l’avenue de l’Attirance »© ! Non grand-père, pas du radis rance !!

Tout cela n’est guère convaincant ! Alors, à défaut de production locale digne d’intérêt, nous butinons l’information dans divers journaux de notre belle France et nous y découvrons que les « zones du Charmoy » de tout poil y abondent, même si elles portent d’autres noms.

Le hasard de nos recherches nous a conduit ainsi en Artois. Remarquez, il aurait pu tout aussi bien nous conduire en Picardie…mais c’est vers Lillers, en Artois, près de Béthune et Bruay, que nous porterons aujourd’hui notre regard au fil de la chronique de La Voix du Nord.

Le 10 septembre dernier La Voix du Nord titrait « FEU VERT POUR L’OUVERTURE D’UN HYPERMARCHE LECLERC A LILLERS »

Rappelez-vous, chez nous, c’était le 20 janvier 2012 que Le Bien Public titrait : « AUXONNE FEU VERT POUR LE PROJET LECLERC ». Il semblerait que depuis peu, le feu ait repris des couleurs de radis ! Et pas vraiment de radis rose !

En Bourgogne, comme en Artois…ou en Picardie, la sémantique journalistique est toujours et partout la même, et le discours édilitaire itou, comme vous allez pouvoir le constater, cher(e)s lecteurs/trices en parcourant ces extraits de deux articles de La Voix du Nord dans lesquels s’exprime le maire de Lillers. Nous en avons souligné en gras les éléments de langage stéréotypés caractéristiques :

« Une première fois retoquée, l’implantation d’un hypermarché Leclerc à la sortie de l’A26 vient de recevoir l’aval de la commission départementale d’aménagement commercial. Prévue à l’horizon 2017, elle s’accompagnera de la création d’un hôtel, d’un restaurant, de commerces et de plus de cent emplois.

[…]

« Si certains commerçants sont inquiets, Pascal Barois, le maire de Lillers, lui, ne cache pas sa satisfaction. Il y voit plus d’attractivité pour sa commune, qui n’a ni hypermarché, ni hôtel. « Les gens sont obligés d’aller à Béthune ou à Bruay », déplore-t-il ».

« Plutôt que de « concurrence », il préfère parler de diversification des offres. De « complémentarité » avec les commerces de proximité et avec les chambres d’hôtes ».

[…]

Des arguments que certains Lillérois balayent d’un revers de manche, brandissant le risque de mort du centre-ville. Le maire joue la carte de la compréhension : « Entre la baisse du pouvoir d’achat, les mises aux normes, l’accessibilité… », l’horizon n’est pas tout rose pour les commerçants. [N.D.L.R. Chantecler : l’ « horizon » n’est donc pas un radis, ni une rose de Picardie]

[…]

« Certains, séduits, seraient en revanche prêts à installer une seconde activité dans les cellules commerciales, assure l’édile. N’empêche, « Leclerc avait la volonté d’implanter un hypermarché dans le secteur. Je préfère qu’on l’ait chez nous plutôt qu’il se construise à deux kilomètres », dans une commune voisine. Les retombées fiscales seront pour Lillers. Surtout, « ça devrait quand même créer dans les 120-150 emplois. » À l’horizon 2017. Les magasins n’ouvriront pas avant ».

Les opposants ont un mois pour déposer un recours auprès de la commission départementale d’aménagement commercial. Il faudra ensuite compter un an de procédures administratives. Puis les travaux pourront démarrer ».

http://www.lavoixdunord.fr/region/feu-vert-pour-l-ouverture-d-un-hypermarche-lecler.

Peut-on connaître la suite ?

Bien sûr !

Le recours auprès de la CDAC fut admis, et le 28 janvier dernier La Voix du Nord titrait : « LILLERS : COUP D’ARRET POUR LE PROJET D’IMPLANTATION DU LECLERC »

« Nouveau rebondissement dans le dossier du Leclerc de Lillers : la Commission nationale d’aménagement commercial vient de retoquer le projet d’implantation. L’explication ? Il n’y en a pas, pour l’instant.

[…] Pourtant, la déclinaison départementale de cet organe, la CDAC, avait donné son feu vert au mois de juillet dernier (avec sept voix sur huit). [N.D.L.R. Chantecler : chez nous, le 16 décembre dernier, c’était six sur huit, les deux abominables nons étant comtois (Pesmes et Montmirey)]

[…] Que s’est-il passé entre-temps ? Les enseignes Cora et Carrefour ont déposé un recours auprès de l’instance nationale, comme la loi l’y autorise dans un délai d’un mois. La concurrence est en effet rude sur ce secteur. Vendredi 16 janvier, les différentes parties ont été entendues à Paris, au siège de la CNAC. Leclerc, mais également ses concurrents, ont plaidé leurs arguments. Le maire Pascal Barois a lui aussi été entendu « pendant quarante minutes ». […]

Le refus du dossier a été notifié lundi à la sous-préfecture de Béthune. La municipalité, elle, a dû faire la démarche d’appeler la CNAC pour connaître le verdict. La pilule passe mal, surtout qu’aucun argument ne vient éclairer ce choix. « Il faut attendre que la décision soit notifiée aux parties, soit deux mois après la réunion », indique-t-on simplement à la CNAC, ce qui nous mène à mi-mars.

En attendant, Pascal Barois retourne le sujet dans tous les sens. Selon lui, le fait que la zone ne soit pas bien desservie par les transports en commun aurait pesé négativement dans la balance.

[…]

Aujourd’hui, certes, la zone n’est pas desservie. Mais à terme, cela évoluerait.

[…]

On peut également pointer le fait que l’offre commerciale lilléroise se diversifie : un Lidl qui ouvre, un Carrefour qui s’agrandit, déjà un Leclerc drive... La commission pourrait-elle avoir estimé que c’est suffisant ? Aucun élément de réponse pour l’instant.

L’enseigne Leclerc peut encore introduire une requête devant la Cour administrative d’appel de Douai. La décision, elle, serait rendue un ou deux ans plus tard ».

http://www.lavoixdunord.fr/region/lillers-coup-d-arret-pour-le-projet-d-implantation-i..

Dans l’attente de plus amples informations sur l’évolution de la situation juridico-administrative du projet de la zone du Charmoy après la décision de la CNAC du 3 juin dernier, nos lecteurs/trices pourront nourrir leurs conjectures à la lecture de ces articles. Qu’il vienne d’Artois…ou de Picardie, avec ou sans radis, un cas d’école est toujours instructif ! En matière d’information comme d’expression, seules la discrétion et la rétention sont à proscrire !

À Auxonne, on ne connaît pas encore la décision argumentée de la CNAC du 3 juin dernier, on pourrait la connaître cependant dès la première quinzaine de juillet. Je viens de semer des radis de 18 jours, je me dis qu’ils seront tout juste bons à croquer d’ici-là !

En attendant, il peut être intéressant de lire la décision détaillée de la CNAC du 16 janvier dernier concernant Lillers. Décision détaillée que les protagonistes, s’exprimant dans les extraits d’articles de La Voix du Nord cités plus haut, ignoraient encore.

La question de la carence en transports en commun ainsi que les menaces potentielles sur l’animation du centre-ville semblent y avoir été déterminants, comme ils l’avaient été d’ailleurs dans la décision 317D du 20 janvier 2010 concernant le Charmoy (toujours inaccessible directement à partir du site officiel) mais qu’il est toujours intéressant de relire en parallèle avec la 2414-2417 T concernant Lillers et de méditer … en attendant – pourquoi pas ? – le tramway de la ligne A tout en croquant un radis bien ferme de la ferme !

EN ARTOIS… OU EN PICARDIE,  EN REPIQUANT DES RADIS - du 24 JUIN 2015 (J+2380 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 juin 2015 (J+2380 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 07:00

 

UN PARAD AU CHARMOY ? - du 16 JUIN 2015 (J+2372 après le vote négatif fondateur)

Bien que la presse locale ne soit pas pour l’instant très diserte à propos de notre zone du Charmoy, un grand article paru hier 15 juin dans Le Bien Public nous amène à reconsidérer la zone sous un angle encore inédit.

Cet article s’intitule : « Cette radioactivité qui plane sur nos têtes » et traite de la question des paratonnerres radioactifs, autrement dit, des « parads ».

Les nombreux clichés que nous avons eu l’occasion de glaner sur cette zone nous ont révélé, au sommet du réservoir des Granges Hautes, une tige dont nous ignorons la nature exacte, mais dont rien n’interdit de penser qu’il pourrait s’agir d’un « parad ». En effet l’article du Bien Public précise qu’ « il est difficile de déterminer si un paratonnerre est radioactif ou non simplement à l’aide d’une photo » et, toujours selon l’article, « de toute façon […] personne n’a la moindre idée de leur emplacement ou de leur nombre réel ». Dès lors, bien que la tige en question ne présente pas les trois branches caractéristiques du « modèle Hélita », toutes les conjectures sont possibles, et surtout, rien n’interdit de s’interroger sur la tige métallique en question.

Le Charmoy n’est-il pas, depuis plusieurs années, le lieu privilégié des processus occultes, des dévoilements théâtraux, et des révélations fracassantes ?

Riverains, par les nuits d’orages, surveillez donc la tige suspecte et signalez les éclairs qui pourraient s’y précipiter avec des CRACS et des CNACS !

UN PARAD AU CHARMOY ? - du 16 JUIN 2015 (J+2372 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 16 juin 2015 (J+2372 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 08:55

TANT VA LA CRUCHE À L’EAU… - du 05 JUIN 2015 (J+2361 après le vote négatif fondateur)

«Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse », c’est par ce proverbe que l’on pourrait résumer la tonalité de l’article paru hier en première page du Lien pudique sous le titre « Charmoy-City : un constat alarmant, la surcharge des trains de commissionnaires accroîtrait les risques de déraillement ».

« Au bar de la Petite Vitesse Marius déclare que le train des commissionnaires a sifflé sept fois », voilà ce que l’on peut lire sous la plume de Charles-Édouard de La Voye dont le style se hausse à la hauteur de la prose transsibérienne d’un Cendrars. Sept, le chiffre magique ou fatidique : Les Sept Piliers de la Sagesse, Les Sept Merveilles du Monde, le Septième Art qui semble inspirer Charles-Édouard, le Septième Tour (non ! pas des municipales !) de Jéricho, enfin, avant-hier, la septième commission (CDAC du 7 octobre 2009, CNAC du 20 janvier 2010, CDAC du 8 mars 2011, CNAC du 21 décembre 2011 (décision non prise), CNAC du 17 janvier 2012, CDAC du 16 décembre 2014, CNAC du 3 juin 2015).

Charles-Édouard de La Voye est sans doute un voyant, et dans son cas, le voyant rouge semble s’allumer facilement, mais peut-on donner foi à ses noires prévisions et au propos qu’il prête à « Paul-Louis-Marie », cet « ancien du PLM » selon lequel « ça finira par une extinction de voie ».

L’optimisme résolu et l’unanimisme rassembleur du sixième coup de sifflet du 16 décembre dernier contredit pourtant largement et jusqu’à preuve du contraire, les propos de Cassandre de notre Charles-Édouard.

HYPÈRE NOËL - du 25 DÉCEMBRE 2014

Affaire à suivre…

TANT VA LA CRUCHE À L’EAU… - du 05 JUIN 2015 (J+2361 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 juin 2015 (J+2361 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 09:23

DU CÔTÉ DU CHARMOY - du 12 mai 2015 (J+2337 après le vote négatif fondateur)

     L’actualité éditoriale nous amène à différer la projection de notre film-feuilleton Hyper-soupe pourtant annoncée.  Nous nous en excusons auprès de nos fidèles lecteurs/trices.

      En effet, Le Bien Public-Dimanche du 10 mai dernier, en page 2 du cahier local et sous la rubrique « UN AN ET APRÈS. AUXONNE. Retour sur info. Douze mois après, nous revenons sur le sujet pour en connaître les évolutions »  titrait :

« CENTRE-VILLE. La réfection de la voirie et la redensification de l’habitat sont deux priorités.  Objectif : sauver le commerce »

     Un an après, selon la formule définie par le quotidien, cet article se veut donc un écho et comme une suite au précédent article du 17 mai 2014, déjà sous la plume d’Inès de la Grange, intitulé « Le centre-ville se meurt-il ? », reproduit par ailleurs en réduction dans un encadré.

      Il y a un an, notre blog avait déjà donné une libre analyse de ce premier article intitulé « Le centre-ville se meurt-il ? »

LES CHAMOIS DU CHARMOY - du 18 mai 2014

     Nous inspirant de la formule « UN AN ET APRÈS », nous vous proposons donc aujourd’hui une mise en perspective du second intitulé « Objectif : sauver le commerce »

.    Une différence radicale à souligner tout d’abord entre les deux articles : dans le premier, ce sont les premiers intéressés qui s’expriment, c’est-à-dire les commerçant(e)s ou, du moins, un nombre significatif d’entre eux/elles comprenant la présidente de l’Union commerciale, et seul un petit encadré est réservé au maire d’Auxonne ; dans le second, l’ensemble de la page est consacré à l’expression du maire d’Auxonne, encadré compris, comme si les commerçants et leurs représentants avaient disparu … avant que d’être sauvés !!

    Et comme s’il s’agissait de sauver le commerce et les commerçants…malgré eux. Il est vrai que comme le précise l’encadré, titré « L’accessibilité au cœur des inquiétudes », « quarante-quatre [commerces] sont considérés comme non accessibles ». Y aurait-il eu de ce fait un problème d’accès de la presse aux commerces ou vice-versa ?

     Avant d’envisager les moyens précis pour « sauver le commerce » envisagés dans le dernier article par le maire d’Auxonne, revenons d’abord sur les remèdes préconisés antérieurement par notre premier magistrat. Dans Le Bien Public du 17 mai 2014, il déclarait dans l’encadré : « L’important, c’est de proposer une offre qui soit innovante, il faut savoir se démarquer » et quelques lignes plus loin, il ajoutait à propos de la zone du Charmoy : « Les premiers coups de pioche devraient se faire dans les semaines à venir ».

       À la bonne heure ! Un hypermarché, voilà vraiment une offre innovante qui se démarque, et sans doute un remède héroïque propre, selon le Docteur Raoul, à obtenir la guérison radicale d’un centre-ville déjà languissant ! Tel semble bien le cas car le 22 octobre dernier, interrogé sur FR3, à propos de la suspension du chantier Leclerc,  notre « sauveur du commerce » déclarait : « Notre pari est de dire : si nous avons une grande surface, cela va attirer du monde, si les gens viennent à la grande surface, ils peuvent en profiter pour faire d’autres courses, d’autres achats sur la ville. C’est effectivement le point de désaccord avec l’Union commerciale qui, elle, pense plutôt qu’il y aura évasion. »

        Rappelons pour mémoire que, dans une première décision 317 D  du 20 janvier 2010, les membres de la CNAC, eux-mêmes, s’étaient montrés sceptiques sur les vertus thérapeutiques du remède du Docteur Raoul. Ils avaient en conséquence jugé défavorablement le projet initial en déclarant explicitement que celui-ci aurait un « impact significatif sur l’activité des commerces et services traditionnels situés en centre-ville » et qu’il  « ne manquer[ait] pas de nuire à l’animation urbaine de l’agglomération d’Auxonne ». Mais, par la suite, le projet ayant évolué dans ses détails, tout en conservant son pion essentiel, l’hyper, la CNAC devait changer d’avis… très opportunément et très radicalement en jugeant que le projet « participera à l’animation de la vie urbaine et rurale ». Sic transit…

    La zone du Charmoy et son hyper devraient donc relancer le commerce. Remède  à usage externe, puisque la zone du Charmoy est à 2 kilomètres du centre, et remède de cheval sans doute. Pour les connaisseurs nous ajouterons remède de Cheval de Troie…

UNE STATUE POUR LE DÉFENSEUR - du 23 AOÛT 2014

    Le caractère proprement novateur de l’article du 10 mai dernier, c’est de préconiser des remèdes à usage interne : amélioration et densification de l’habitat en centre-ville ,  réfection de la voirie, des trottoirs notamment (« l’inquiétude pour moi [N.D.L.R. Raoul Langlois] comme pour les commerçants, sera de refaire la voirie en les gênant le moins possible »), résolution des problèmes de circulation et de stationnement dans la rue principale (« les voitures passeront toujours sur l’axe allant du rond-point de la poste au pont mais on veut la [sic] rendre aux clients »[…] « On veut traiter l’ensemble de mur à mur. Il faut gérer à la fois les piétons, les vélos et les voitures ») À côté de ces améliorations urbaines, pas de perspective, cependant, de solutions hôtelières innovantes au centre-ville car « on voudrait voir davantage d’hôtels-restaurants mais il n’y a pas assez de place. Les bus ne pourraient pas déposer de touristes au centre-ville, on essaiera de le faire plutôt du côté du Charmoy ». Du côté du Charmoy !  Toujours la même chanson !

« Ah le petit commerce qu’ont voit battre de l’aile/ Quand les promos sont belles, du côté du Charmoy ! »

      Et les touristes que les bus « déposeront » au Charmoy, qu’est-ce qu’ils feront là-haut ? Ils visiteront l’hyper, comme ça se fait déjà à Vesoul-Pusey – vous connaissez, Monsieur le maire,  ça vaut la cathédrale d’Amiens, vous avez flashé à Pusey, pas vrai, Monsieur le maire ? – où alors ils feront la face nord du réservoir des Granges Hautes…Mais j’y pense, ils pourront visiter aussi le Mémorial. Quel Mémorial ? Celui du petit commerce bien entendu !!

ÉPISODE N° 31 : IN MEMORIAM- du 10 septembre 2013

    Pour illustrer notre article d’aujourd’hui, Claudi a jugé que l’illustration de l’épisode 31 collait au poil !

    La suite au prochain numéro…

In memoriam

In memoriam

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 12 mai 2015  (J+2337 après le vote négatif fondateur)

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 09:47

VIES PARALLÈLES (5) : ÇA ROULE, CLÉMENT ! - du 03 MAI 2015 (J+2328 après le vote négatif fondateur)

       Les Auxonnais(es) seront peut-être un peu déçu(e)s par notre titre du jour : « Ça roule Clément », d’aucuns auraient sans doute préféré un « Ça roule Raoul » aux assonances plus cool et surtout plus locales. Cependant, si des sources documentaires nous permettent de confirmer chez l’ex-maire de Champagnole Clément Pernot, devenu président du Conseil départemental du Jura, un tropisme vélocipédique incontestable, il n’en est pas de même à Auxonne où le spectacle de notre premier magistrat chevauchant la Petite Reine est, à notre connaissance du moins, encore localement inédit.

        C’est encore une fois à Hebdo 39 que nous devons la source d’inspiration de cet article ; tel avait été déjà le cas d’un article précédent  

VIES PARALLÈLES (4) : - GALERIE CHAMPAGNOLAISE du 24 AVRIL 2015

       Hebdo 39 (édition de Dole-Auxonne) N° 157 du 27 avril dernier, dans ses pages 4 et 11, brosse un portrait bon enfant du nouveau Président du Conseil départemental du Jura.

http://journaux.votrehebdo.fr/edition-pdf,460.htm?1430214398

    Reconnaissons que l’homme n’est point dépourvu de rondeur et de popularité, au vu, du moins, du portrait que nous en brosse la presse. Rappelons toutefois que notre intérêt pour Champagnole, n’est pas particulièrement lié à la personnalité de son maire, mais qu’il est essentiellement motivé par l’étude comparative du développement des hypersurfaces alimentaires caractérisant les deux cités, développement auquel leurs maires – quoique dans des modes d’action et des réussites plutôt contrastés – ne sont cependant pas étrangers.

     Tout cela a été déjà très largement développé dans notre blog et les blogs champagnolais en lien.

Blog Michel Moreau

Blog Collectif Citoyens Résistants Champagnole

     À Champagnole, tout est bouclé et, nous devons avouer qu’à Auxonne la question du Charmoy ne nous donne pas, pour l’instant, beaucoup de grain à moudre…sinon des rumeurs plus fantaisistes les unes que les autres…

    Notre sujet de prédilection se révélant donc assez peu inspirant, nous nous contenterons  aujourd’hui d’offrir à nos fidèles lecteurs/trices une petite balade à vélo.

   Pourquoi à vélo ? Parce que le 10ème Tour du Jura cycliste, bien arrosé se terminera aujourd’hui à Dole et parce qu’Hebdo 39 (édition de Dole-Auxonne) N° 157 du 27 avril dernier, évoquant, dans son article intitulé « Tour du Jura cycliste : une 10ème édition prometteuse », une réunion des organisateurs de ce tour au Conseil départemental, précise que le Président Clément Pernot s’y est vu remettre par un ancien champion « un tee-shirt où était inscrit Clément XV-Pape du Jura- Pernot 51 »

    Les Jurassiens en ont de bonnes ! On imagine notre « Pape » côte-d’orien  François confronté à une telle situation ! Il est vrai qu’au bon temps d’Astérix, on ne roulait encore pas à vélo !! Le dérailleur Simplix n’avait pas encore été inventé !

     Cette remise de maillot personnalisé dans une ambiance cycliste au Président Pernot ne semble d’ailleurs pas déplacée si l’on se réfère à la geste vélocipédique du Pape Clément célébrée par notre ami champagnolais Michel Moreau.

   Conclusion : le Président Clément Pernot et le vélo, font bon ménage et le bonheur des blogs et des journaux. Clément pourrait ouvrir la voie à son hyper-émule du Val de Saône. Qui sait ? Comme l’a imaginé Claudi, la piste cyclable tant décriée de la D 905 n’est peut-être après tout qu’une voie royale préparée pour la montée en tandem de Clément le précurseur et de Raoul le suiveur vers l’estrade triomphante d’une nouvelle hyper-inauguration ? En 2016 ?

VIES PARALLÈLES (5) : ÇA ROULE, CLÉMENT ! - du 03 MAI 2015 (J+2328 après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 mai 2015  (J+2328 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 09:27

UN FANZINE PASSIONNANT (4) : JEUNES GENS, UN CONSEIL… - du 30 AVRIL 2015 (J+2325 après le vote négatif fondateur)

      C’est par une question d’avenir que nous terminerons aujourd’hui notre promenade littéraire à travers les pages d’un fanzine passionnant, celle de la jeunesse et plus particulièrement des conseillers municipaux en herbe du C.M.J. évoqué en page 4 d’Inf’Auxonne N° 48.

     Interrogeons nous, tout d’abord, avec le rédacteur de l’article : « Qu’est-ce qu’un C.M.J., et à quoi sert-il ? »  Voici la réponse : « Il s’agit avant tout d’un lieu de débat, d’écoute et de participation à la vie de la Ville afin que les adultes de demain puissent faire entendre leurs voix. »

       Tout comme le C.M.G. (Conseil municipal des grands) est un lieu de débat, d’écoute et de participation à la vie de la Ville ; le nombre des assistants du public à chacune des séances n’est-il pas la mesure objective de l’intérêt constant que suscitent, au sein de la population, ces « débats » et  surtout cette « écoute » ?

     Notre jeunesse est souvent turbulente, c’est d’ailleurs  du contraire qu’il faudrait s’inquiéter, et il est heureux que la componction sénatoriale n’ait pas encore bridé ces jeunes esprits. Il semblerait même que cette componction tranquille et de bon aloi ne soit pas le fait de tous les membres du C.M.G. Dans un précédent article, nous avions en effet noté, à la lecture de  l’« Édito » que le C.M.G. comptait en son sein un certain nombre de « trublions ».

UN FANZINE PASSIONNANT (1) : « LE MIROIR AUXONNAIS » - du 19 AVRIL 2015

     Une question se pose dès lors : si le C.M.G. compte des trublions, le C.M.J. ne risque-t-il pas d’en compter encore plus ? Si j’en crois ma vieille expérience, une classe normale de 24 élèves, cela fait rarement deux douzaines de fayots !

     Bien que  le C.M.J n’ait qu’un rôle consultatif,  il va donc falloir veiller à la bonne discipline, le règlement y pourvoira sans doute… Mais un règlement ce n’est que des mots, et même si ces mots sont parfois très nombreux, ce sont toujours des mots. Paroles, paroles, paroles… Chacun connaît, en revanche, la puissance évocatrice de l’image.

      Lors des dernières élections municipales de 2014, une image, plutôt réussie au plan graphique, avait circulé sur Facebook, sur un site, aujourd’hui disparu, mais dont l’intitulé polémique était très évocateur : «Flamby local »… 

     «Flamby local », c’est précisément l’invective qu’avait lancé le maire sortant, entouré de son équipe, à l’encontre de l’un de ses concurrents lors de la mémorable réunion du 18 mars au salon des Halles.

MÉTAMORPHOSES  - du 26 février 2014   

      Nous nous permettons cette suggestion : artistiquement encadrée et affichée dans la salle du C.M.J., l’image publiée naguère par «Flamby local » ne manquerait pas de dissuader d’éventuel(le)s trublion(ne)s par le seul fait de l’autorité quasi magnétique qui en émane. Claudi l’a donc incluse dans sa composition d’aujourd’hui et il s’excuse par avance de l’emprunt auprès de l’auteur talentueux de l’image originale.

     En attendant, notre rédaction offre à tous les conseiller(e)s en herbe, une réflexion à l’usage de la jeunesse sur le « sens du vote » du 17 décembre 2008 en conseil municipal. La publication est déjà ancienne, mais les questions qu’elle pose n’ont pas vieilli. Nul doute que sa lecture transformera nos conseiller(e)s en herbe en trublion(ne)s béton à présent que l’herbe du Charmoy a fait place au béton dans l’ « intérêt général » et en réponse cohérente au vote négatif fondateur d’il ya 2325 jours !

En attendant : Trublions de tous les pays, unissez-vous !

Auxonne,le civisme par l'exemple au conseil municipal jeunes

Auxonne,le civisme par l'exemple au conseil municipal jeunes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 avril 2015  (J+2325 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 09:46

UN FANZINE PASSIONNANT (3) : VIE DE CHÂTEAU - du 27 AVRIL 2015 (J+2322 après le vote négatif fondateur)

    Après nos détours dans la Perle du Jura nous revenons à notre « magazine d’information » local, qui est, comme tout un chacun le reconnaît, un fanzine passionnant.

    Dans un précédent article liminaire, nous avions survolé l’« Édito » dans lequel nous avions noté quelques fermes admonestations à des « trublions ».

UN FANZINE PASSIONNANT (1) : « LE MIROIR AUXONNAIS » - du 19 AVRIL 2015

       Nous entrons aujourd’hui, avec la rubrique « Vie de la commune », au cœur du sujet. Cher(e)s lecteurs/trices, n’allez pourtant pas croire que le titre de notre présent article, « vie de château », s’applique à la « Vie de la commune » et de ses habitants en général. Si nous avons choisi ce titre, c’est à propos du « Château Louis XI », dont notre fanzine passionnant et préféré traite de l’opportune restauration en page 3.

       Opportune restauration et aussi opportune désignation, la forteresse n’avait que trop longtemps été nommée « Château Prost », du nom d’un général d’Empire né à Auxonne, qu’elle avait pris la fin du XIXème siècle, alors qu’elle faisait fonction de caserne. Elle retrouve aujourd’hui, avec bonheur, le nom de son Roi fondateur : « Château Louis XI ».

     Après la mort du Téméraire (1477) et l’annexion des États bourguignons, c’est en effet à l’initiative Louis XI que l’on doit la construction de ce château au cours des années 1480. Dans son Guide illustré d’Auxonne, Pierre Camp note (p. 15) : « L’intention du méfiant monarque n’est point douteuse. Il était beaucoup moins préoccupé de défendre le duché contre les Impériaux […] que de tenir en respect une province [la Bourgogne] dont la fidélité restait incertaine ». Mort en 1483, le monarque ne vit jamais le château achevé.

      Ces quelques lignes de Pierre Camp esquissent bien la silhouette politique du roi, que le célèbre chroniqueur Philippe de Commines nommait volontiers l’« universelle araigne », voulant rendre ainsi hommage à son inlassable activité, mais l’ « araigne » n’est-elle pas aussi et surtout une grande piégeuse ?

   La réputation est  vivace, un écolier des années 1950 pouvait ainsi lire dans la 27ème leçon de l’Histoire de la France, consacrée à Louis XI : « Louis XI était un homme rusé. Il n’aimait pas beaucoup faire la guerre, mais il cherchait à tromper ses ennemis par de belles promesses qu’il ne tenait pas. » (Albert TROUX, Inspecteur général de l’Instruction publique Histoire de la France,  Premier livre, Paris, Hachette, 1952 p. 31). C’était au temps où l’Instruction publique n’était pas encore l’Éducation nationale, Najat n’était encore pas née…et la prose officielle des « pédagos » du Conseil supérieur des programmes ne produisait pas encore ces bijoux langagiers selon lesquels « l’organisation et la progression des apprentissages au cours des différents cycles de la scolarité obligatoire sont pensées de manière spiralaire et curriculaire.» 

      Pour en revenir à notre « universelle araigne »,  les fameuses cages de Louis XI – où l’on ferait bien d’enfermer certains rédacteurs du Conseil supérieur des programmes – ne sont pas une légende. André Salmon rapporte ainsi ce témoignage de Philippe de Commines (rappelons que Commines, habile transfuge, outre que célèbre chroniqueur, était passé du service du Téméraire à celui de Louis XI) : « Philippe de Commynes, qui en avait tastè huict moys [N.D.L.R. lors d’une disgrâce momentanée après la mort de Louis XI], nous fait connaître  qu'elles étaient tantôt en fer, tantôt en bois, couvertes de plaques de fer par le dehors et par le dedans. Elles variaient de grandeur, suivant la manière dont on voulait torturer le prisonnier : le plus souvent elles avaient sept ou huit pieds de hauteur et de largeur ; mais quelquefois, par un raffinement de cruauté, elles étaient trop petites pour le prisonnier. »  (Salmon André. Notice sur Simon de Quingey et sa captivité dans une cage de fer. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1853, tome 14. pp. 376-398.,  rapporté pp. 382-383)

       Il ne faisait donc pas bon être trublion, pas plus que téméraire, du temps de l’« universelle araigne ». Claudi n’est pas arachnophobe, il ne craint pas les araignées tissant leurs toiles dans les coins sombres en toute discrétion, il plonge aujourd’hui pour vous au cœur du château de l’« universelle araigne ».

    Dans notre prochain article, quittant la cage du passé, nous devrions nous envoler vers l’avenir et les lendemains qui chantent avec les conseillers en herbe du C.M.J., « Conseil municipal des Jeunes » qui devraient bientôt marcher dans les traces  de leurs aîné(e)s, et pour lesquels Najat prépare des programmes tout neufs « spiralaires et curriculaires » !     

En attendant : Trublions de tous les pays unissez-vous !

 

Château Louis XI : des cages pour les trublions

Château Louis XI : des cages pour les trublions

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 avril 2015  (J+2322 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse
24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 09:07

VIES PARALLÈLES (4) : - GALERIE CHAMPAGNOLAISE du 24 AVRIL 2015 (J+2319 après le vote négatif fondateur)

    En ces temps mornes de conformisme et de renoncement, c’est une mesure de salut public de continuer à amuser la galerie, la galerie auxonnaise, bien entendu. C’est ce que nous tentons de faire. À propos de « Galerie auxonnaise », rappelons qu’un ancien maire d’Auxonne, Claude-Nicolas Amanton publiait en 1836 sa Galerie auxonnaise ou Revue générale des Auxonnais dignes de mémoire. Il faut toutefois bien reconnaître que ce genre de galerie antique et solennelle est aujourd’hui passé de mode en nos temps d’amnésie généralisée. Place à présent aux galeries marchandes !

      Champagnole avait déjà sa galerie des glaces champagnolaise sui generis illustrée par le commentaire impayable de notre ami Michel Moreau, Hebdo 39 édition de Lons, du 18 février dernier, nous apprend que la Perle du Jura a désormais sa « galerie marchande 100% locale ».    

     Et rappelez vous bien l’adage : « Regarder Champagnole d’aujourd’hui, c’est voir Auxonne de demain ».

     Hebdo 39 édition de Lons publiait donc le 18 février dernier un article intitulé « La galerie marchande de Leclerc dévoile ses atouts ».

    Cet article relatait « l'inauguration de la galerie marchande de l'hyper Leclerc le vendredi 13 février au soir. Une inauguration qui s'est faite en présence de Clément Pernot, maire de Champagnole et Loïc Barré, directeur de la grande surface. » Ce dernier devait déclarer à cette occasion : « nous sommes là pour fêter la réalisation de la galerie marchande qui est 100 % locale ».

     À en juger par la déclaration d’Alain Cusenier de 3C Coiff, l’une des boutiques de la galerie : « Cela prouve que des commerçants de centre-ville peuvent aussi se développer dans une galerie marchande et un pôle commercial comme Leclerc ». Pour le bien de l’ensemble des commerçants du centre-ville, à n’en pas douter, comme vise à le prouver la suite de l’impeccable argumentation du figaro de la galerie : « Cette locomotive permet une clientèle de passage journalière importante et aussi un afflux de clients venant de l’extérieur et qui avant ne venaient pas sur notre ville. L'ensemble des commerces de Champagnole en profite ». Notre figaro n’a donc plus à « se faire des cheveux », voilà en quelque sorte un miracle ferroviaire qui décoiffe et, comme dirait la chanson : « C’est l’piston, piston, piston, qui fait marcher la machine. C’est l’piston, piston, piston, qui fait marcher les wagons ! »

     Le maire de Champagnole, Clément Pernot – remplacé depuis dans ce poste par Guy Saillard, en raison de sa récente élection à la présidence du Conseil départemental du Jura – ajoutait opportunément : « Dans le contexte économique actuel, l'offre commerciale qui se développe limite l'évasion, mieux, attire du monde. Cela met fin à certaines voies [sic] contraires et permet à des jeunes de travailler avec plus de sérénité. Cela fait aussi travailler les entreprises locales »

      On reconnaît dans ce dernier couplet un air de déjà vu, vous vous rappelez : « Notre pari est de dire : si nous avons une grande surface, cela va attirer du monde, si les gens viennent à la grande surface, ils peuvent en profiter pour faire d’autres courses, d’autres achats sur la ville » (déclaration de Raoul Langlois sur FR3 le 22 octobre dernier). D’aucuns s’interrogeront  sur ces « voies [sic] contraires » qui ne sont sans doute pas des voies ferroviaires mais seulement des voix contraires. On pourrait donc en conclure que les trublions de la Perle se sont tus. Voilà qui est moins réjouissant, sous ses airs débonnaires, Clément aurait-il cloué le bec à ses trublions ?  Un important riverain de la Saône rêve déjà de connaître sa recette… à moins qu’il ne l’ait déjà trouvée ?

     Arrivons-en à la conclusion de l’article : gageons qu’il est probable que le Président fraîchement élu, florissante incarnation de la bonne santé du commerce champagnolais n’a pas chipoté « autour du buffet et des stands de dégustation de la maison Mazure, Rivoire-Jacquemin et de la fruitière vinicole de Voiteur ».

      Tout cela est fort réjouissant, et notre premier magistrat à nous, que les dernières départementales ne nous ont pas enlevé, ne doit pas manquer de caresser certains espoirs en vertu de l’adage : « Regarder Champagnole d’aujourd’hui, c’est voir Auxonne de demain ». La Perle du Jura n’est-elle pas, en effet, comme la boussole et la boule de cristal de la marche de notre cité vers des lendemains qui chantent.

     Une question se pose maintenant. Puisque aujourd’hui, 2319 jours après le « vote négatif fondateur » du 17 décembre 2008, il apparaît que nous pourrions avoir, avec pas mal de retard sur Champagnole et dans un avenir, plus ou moins proche, un hypermarché Leclerc, réussirons-nous, nous aussi, cette prouesse d’une « galerie marchande 100% locale » ?

      C’est ce que pourrait laisser entendre une déclaration déjà ancienne de Raoul Langlois lors de son premier mandat : « Il ya quand même des commerçants qui attendent l’implantation de Leclerc. La priorité sera donnée aux extensions, il n’est pas question de quitter le centre ville pour s’installer dans la galerie marchande » (Le Bien Public du 13 septembre 2013, sous le titre « Permis attend validation ») Il semble que le très discret facilitateur des projets de Leclerc ne manque pas non plus d’imagination, puisqu’il déclarait encore dans le même article : « On pourrait imaginer avoir un hôtel-restaurant à proximité ». Proximité spatiale ou proximité temporelle ?

AU CHARMOY, DES CADDIES,  MAIS PAS DE LITS ! - du 12 AVRIL 2015

      Toujours soucieux d’ajuster sa vision de loin, ne doutons pas que l’édile se réjouira de l’ouverture de DEEP’LOPY Charmoy qui nous promet un grand choix de verres fumés de MORTEAU et de montures de LURE !

      Quittant la Perle du Jura, nous poursuivrons, comme prévu, la lecture de notre « fanzine passionnant » dès le prochain article.

P.S. : Aucune information concernant la zone du Charmoy n’a été donnée lors du  brévissime et calmissime Conseil municipal de mardi dernier 21.

Vous avez deux yeux

Vous avez deux yeux

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 24 avril 2015  (J+2319 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Revue de presse