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  • Claude Speranza, Auxonnais
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 00:00

ALLONS Z’ENFANTS - du  30 juin 2013 (J+195  après le PREMIER dépôt)

     Le dimanche 9 juin, Le Bien Public publiait en encart, à l’attention des enfants d’Auxonne, un quatre pages illustré intitulé « Découvre ta ville ». Une recherche sur la toile nous a révélé l’existence de nombreux documents analogues, concernant le département de la Moselle en particulier. Ces documents sont tous accessibles librement en PDF. Tel n’étant pas le cas pour l’encart auxonnais, nous avons pris la liberté d’en publier une copie.  

DÉCOUVRE TA VILLE - AUXONNE

     Le lecteur curieux trouvera aussi en  ANNEXE   l’analyse comparative que nous proposons du document local et de deux autres documents lorrains.

       Pour l’heure, au fil des 4 pages de l’encart, et sous la conduite du Bien public et de la Ville d’Auxonne, tentons de découvrir notre bonne ville avec des yeux d’enfant retrouvés.

      Sur les 2 pages centrales, une mise en page audacieuse opère instantanément sinon opportunément la synthèse entre passé et présent : la photo du maire d’Auxonne côtoie en effet l’effigie de bronze du Lieutenant Bonaparte, grand conquérant devant l’Eternel !

      Chers lecteurs, n’allez surtout pas penser que nous ayons trouvé ce rapprochement iconique incongru ! Il faut bien vivre avec son temps, un temps où, par exemple, un ponte de la grande distribution ne craint pas de poser sous un poster du Che  ¡ Viva la revolución !        

   La grande distribución va d’ailleurs nous permettre de trouver un point commun au moins entre notre maire et le Petit Caporal. En effet, si Bonaparte brava les balles au pont d’Arcole, notre premier magistrat n’est pas en reste, qui « partit au feu » lors de la Campagne du Charmoy. A la différence cependant de l’image fabriquée de Bonaparte franchissant seul en tête et drapeau en main, le Pont d’Arcole, le « départ au feu » auxonnais, lui, est clairement attesté et disant cela, nous n’inventons rien !  Le lecteur dubitatif pourra en trouver la preuve dans l’article intitulé « Leclerc : le dossier sera porté plus haut » (Le Bien public du 12 octobre 2009). L’article se conclut en effet sur cette phrase martiale d’un responsable du Groupe Leclerc s’adressant « au maire audacieux » : « Faire un hypermarché sur sa commune, c’est partir au feu ».

     Le texte de la « Découverte » est,  par ailleurs, nettement plus irénique et fleuri, qui nous apprend entre autres que : « Tous [le maire, les adjoints et les conseillers municipaux] se réunissent régulièrement pour réfléchir aux aménagements comme, par exemple, la création de pistes cyclables, la restauration de l’église, la rénovation du jardin du Lion (jardin public)…ou la participation au concours des villes et villages fleuris ». Les fleurs sont en effet un des grands thèmes de la communication locale, au propre comme au figuré, naturelles ou métalliques. Cependant la zone du Charmoy, où fleurissent librement les coquelicots, reste désespérément, comme la fleur idéalement poétisée par Mallarmé, « l’absente de tous bouquets » communicationnels !

        Avant que s’ouvre une autre campagne (mais n’est-elle pas déjà ouverte ?), il serait pourtant bien regrettable que les jeunes (et les moins jeunes) de la ville d’Auxonne restent ignorants des fastes glorieux et mémorables de la « Campagne du Charmoy », qui commencent déjà à dater, et que notre blog a plus que largement commentés et illustrés sur la toile.

      Afin d’ouvrir un cheminement aisé et ludique dans la découverte des principaux repères historiques de cette épopée en promo sous la bannière jaune-fluo de LURE, nous avons pris l’option du jeu éducatif. A cet effet, le jeu de l’oie « CHARM’OYE » ©  que nous publierons prochainement comblera une lacune criante dans l’éducation citoyenne des jeunes générations. Les enfants, je vous sens déjà impatients ! Pour faciliter votre attente, Claudi Hoffnung vous offre  dès aujourd’hui un poster inédit !

Le pont du CharmoyC. S. Rédacteur de Chantecler, Auxonne, le 30 juin  2013  (J+195 après le PREMIER dépôt)

   

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 00:00

 

LE NOUVELLISTE  ET LA  RÉVOLUTION - du  13 juin 2013 (J+178 après le PREMIER dépôt)

   Notre précédente étude iconographique sur les organes de presse municipaux, miroirs hauts en couleurs de la vraie vie de la France profonde, nous avait conduit à Champagnole pour une étude comparative « hyper-ciblée » Auxonne/Champagnole. Etude en miroir, assez peu sérieuse, avouons-le, d’un objet qui de son côté n’épargne pas la complaisance facile. Pour répondre à cette complaisance il manquait sans doute à notre conclusion un petit air de Castafiore : « Je ris de me voir si belle… »

    Aujourd’hui, plus sérieusement, nous plongerons dans les austères colonnes de la presse du 19ème siècle. Un heureux hasard de brocante nous a récemment permis d’acquérir quelques précieux numéros du Nouvelliste de la Haute-Saône, journal imprimé à Vesoul, charmante cité qui a déjà retenu notre attention à plus d’un titre.  Le rédacteur du Nouvelliste, Armand Mariotte,  se dépeint lui-même comme « conservateur, libéral et indépendant ».

 Le Nouvelliste uneSamedi 5 décembre 1891. La IIIème république est encore jeune et pleine d’avenir, Sadi Carnot en est le président modéré, mais on est en plein scandale de Panama et la crise anarchiste se développe.

   S’il est longuement parlé du problème de Panama en page 3du Nouvelliste, la page 2 est consacrée à la chronique locale haut-saônoise. Dans ce fatras de faits divers et de micro-évènements, une « tribune publique » a retenu notre attention. Un  « Voyageur écoeuré », comme il se qualifie lui-même dépeint en termes indignés les « sauvageons » qui empoisonnent la vie des paisibles voyageurs au départ de la gare de Vesoul. A la lecture de son papier, on imagine un rentier collet-monté et bien-pensant soucieux d’ordre moral et de profits boursiers.

Le Nouvelliste article

Le ton de la protestation est quelque peu désuet mais un propos au moins n’a pas vieilli dans cette litanie indignée, la mise en accusation des maîtres qui ont toujours bon dos : « il serait curieux de savoir quels maîtres apprennent à leurs élèves une telle tenue, une telle politesse, de telles conversations, de telles chansons ». Cette chanson des maîtres boucs émissaires est toujours d’actualité et les « Voyageurs écoeurés » sont sans doute encore légion.

    Un espoir cependant vient de naître pour eux, et cet espoir est de taille ! Hyper-espoir ! Une chaîne majeure de la grande distribution, très bien représentée à Vesoul et dont un nouveau maillon est prévu depuis plus d’un lustre à Auxonne, porte un nom bien connu des consommateurs.   Aux dernières nouvelles (voir notre article « Un ministre au Charmoy »), ce nom, plébiscité par le populaire, pourrait être bientôt aussi celui d’un potentiel Ministre de l’Education nationale « n’hésitant pas à sacrifier [sa] carrière à la vie publique » et à « mettre à profit [son] expérience dans un secteur comme l’Education nationale, qui vit encore à l’ancienne alors que la révolution Internet a radicalement modifié les modes d’accès aux savoirs ». On peut imaginer que les « polissons », une fois connectés pour de bon sur le net feront enfin silence, tout absorbés qu’ils seront par leur navigation studieuse et féconde sur la grande mer du savoir universel, à coup sûr loin des écueils de « la pornographie et de la voyoucratie ». Finie pour toujours, alors, la dissipation « à l’ancienne » ! Et si par hasard ses  « oreilles tint[ent] encore à la gare de Noidans », notre «Voyageur écoeuré »ne peut plus qu’incriminer ses acouphènes. C’est décidé, au diable l’avarice, vivons enfin avec notre temps ! Il va faire l’emplette d’un baladeur ; pour lutter contre cet infernal concert intérieur, rien de mieux qu’un bon morceau de rap. Sa belle-sœur qui travaille à la Préfecture lui fera sa commande sur le net, la prochaine fois il prendra sa voiture, s’arrêtera au Drive de Noidans où l’opérateur déposera le baladeur et les CD providentiels directement dans son coffre. Alors, finis les tintements ! Moralité : Vive la révolution ! La révolution Internet, bien entendu

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13  juin  2013  (J+178 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 00:00

MIROIRS AUX ALOUETTES – du  09 juin 2013 (J+174  après le PREMIER dépôt)

       Le dernier épisode de notre feuilleton inaugurait la publication d’une série de morceaux choisis du Lien pudique « journal incontournable dont la lecture se révèle à plus d’un titre passionnante, tant par le caractère novateur et roboratif des thèmes abordés, que par l’objectivité des analyses et la tenue formelle des textes ». A cette occasion, nous exprimions l’intention de consacrer quelques articles au thème de « la presse de qualité ». Nous concrétisons notre projet dès aujourd’hui par un court aperçu transversal d’une catégorie devenue de nos jours florissante autant que fleurie : les presses municipales !

      Chaque commune d’un tant soit peu d’importance imprime et diffuse sa presse, miroir fidèle de l’actualité locale que seuls les esprits chagrins auront l’audace et l’impudence de qualifier de miroir aux alouettes. Ainsi, tous les trimestres, les Auxonnais(es) attendent-ils fébrilement la parution d’Inf’Auxonne, gazette sur papier glacé abondamment illustrée et miroir fleuri de la vie bouillonnante de notre cité. A Champagnole, Perle du Jura, et jumelle d’Auxonne en matière d’implantation Leclerc, la cadence éditoriale est franchement trépidante et c’est à une fréquence bimestrielle que les Champagnolais(es) ont à peine le temps d’attendre la parution de Champa’infos, gazette sur papier glacé abondamment illustrée itou.

       Depuis que leurs municipalités ont décidé d’accueillir à bras ouverts un hyper Leclerc, les deux villes peuvent apparaître,  pour l’observateur attentif, comme des images en miroir l’une de l’autre révélant, des rives de la Saône aux pentes du Mont-Rivel, les destins croisés de deux chefs-lieux de canton aspirant au développement par le biais du miracle de la grande distribution ! Au 19ème siècle, ils auraient rêvé d’une gare ou d’une caserne, voire d’une sous-préfecture, monuments de plus en plus désertés aujourd’hui, au 21ème ils aspirent à l’hyper ! Hyper-aspiration !

    Une aspiration bien peu novatrice pourtant comme le démontre ce titre du Bien public du 8 courant « Les hypermarchés ont 50 ans » qui précise que « même si son image est moins positive que par le passé » l’hypermarché « reste le premier lieu de consommation des Français, qui y achètent principalement de l’alimentaire ».  Sauf peut être dans sa version auxonnaise présentée, rappelons-le,  dans un écrit municipal officiel, comme « supermarché à dominante non alimentaire »

    Hélas, rien n’est parfait en ce bas monde, l’hypermarché à la mode auxonnaise aux petits oignons sans doute n’est officiellement qu’un « supermarché à dominante non alimentaire ». Rien n’est parfait, le chat a des puces et la rose des épines… au Conseil municipal siège Jocelyne Combépine  (cf. Délibération N° 2008-255) ! Bien pire encore : Auxonne a Chantecleret Champagnole, le blog de Michel Moreau !

       Rien n’est parfait, en matière de démarrage de chantier d’hyper, la Capitale du Val de Saône (ou de l’oignon, c’est selon !) se classe encore bien loin derrière la Perle du Jura ! Et même en matière de presse municipale Champagnole fait bien mieux que nous. Vous en voulez des preuves : les voici !

     Le 2 juin dernier,  selon les lois de la réflexion ou de le la télépathie peut-être, une coïncidence fortuite autant que cocasse s’est produite qui va nous permettre, dans la bonne humeur de faire la comparaison des deux organes de presse municipale !

    Ce 2 juin dernier, donc, dans notre article intitulé Un ministre au Charmoy,  nous proposions à nos lecteurs de revoir la photo-souvenir publiée en une  d’Inf’Auxonne N° 32d’avril 2011 et relatant une visite priméro-ministérielle advenue voilà maintenant plus de deux ans et en grande pompe dans notre cité.

     Une consultation récente du blog de Michel Moreau  nous a permis de découvrir que ce même 2 juin, une analyse magistrale de la une de  Champa’infos N° 81  avait été  publiée au pied du Mont-Rivel !

http://michel-moreau.over-blog.com/

    Je dois avouer chapeau bas que la lecture de l’article de mon collègue,

intitulé    « Deux Cléments pour un Pernot »,  

m’a fait prendre une pinte de bon sang ! J’en ris encore et j’aurais honte de ne pas partager avec vous, chers lecteurs !

   Il vous faudra reconnaître qu’en matière de presse municipale tout comme en matière de construction d’hyper, Auxonne reste à la traîne de Champagnole !

    Certes, notre Inf’Auxonne ne manque pas de fleurs, mais il reste au degré zéro de l’image, n’usant pas encore, comme son double montagnard Champa’infos  et à la manière des grands cinéastes (Fassbinder, Visconti entre autres), de mises en abîme et d’effets de miroirs sophistiqués.  Sur ce point Champa’infos nous fait bien la nique, qui inaugure, quant à lui, nar-cis-si-que-ment, sa galerie des glaces. Et c’est avec beaucoup d’humour que Michel Moreau a rapporté ce prodige d’esthétique et de mise en miroir. A quand donc le franchissement du stade du miroir par notre Inf’Auxonne préféré ? 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 juin  2013  (J+174 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 00:00

UN MINISTRE BIENTÔT AU CHARMOY ? – du 02 juin 2013 (J+167 après le PREMIER dépôt)    

       On pouvait lire récemment sur le site du journal  Le Parisien, cette déclaration de Monsieur Michel-Edouard Leclerc :

« […] si la crise s’amplifiait, si un gouvernement d’union nationale était formé, je n’hésiterais pas à sacrifier ma carrière à la vie publique.

La distribution est un formidable observatoire des mutations sociales et technologiques. Je pourrais mettre à profit cette expérience dans un secteur comme l’Education nationale, qui vit encore à l’ancienne alors que la révolution Internet a radicalement modifié les modes d’accès aux savoirs.

Ou dans la culture, afin de chercher de nouveaux modes de financement pour des projets musicaux ou dans les arts vivants, par exemple. Je me verrais bien, aussi, aider les collectivités locales à réduire drastiquement leurs dépenses.

J’ai bien conscience qu’être ministre est un métier très difficile, mais j’ai le sens du devoir et de l’intérêt collectif. »

http://www.leparisien.fr/politique/michel-edouard-leclerc-mon-experience-pourrait-etre-mise-a-profit-a-l-education-nationale-23-05-2013-2825713.php

   Au plan national, nous n’osons présumer de la révolution qui résulterait de l’installation d’un grand leader de la distribution, rue de Grenelle. Une chose est cependant prévisible : après son dégraissage par Claude Allègre, le mammouth « à l’ancienne » pourrait se retrouver,  après décongélation, en tête de gondole, en promo et en drive !

     Au plan local, les conséquences possibles de ce sacrifice et de cet engagement louable au service de l’intérêt collectif sont plus facilement prévisibles et nous avons tenté de nous livrer à un inventaire non exhaustif.

       Dans un souci d’objectivité, permettez-nous au préalable de cerner plus précisément les caractéristiques  locales de notre bonne ville, non de notre propre chef – nous laissons à d’autres cette prétention – mais en nous référant à une publication largement diffusée sous les auspices du Bien public, du Conseil général et de Côte-d’Or Tourisme, j’ai cité   La Côte-d’or j’adore Le magazine touristique 2013-2014. En page 51 de cet épais magazine nous pouvons lire :

   « Très connue pour son activité de maraîchage et notamment de culture de l’oignon, Auxonne l’est aussi pour la Saône qui passe aux portes de la ville. Aux champs de légumes, se sont ajoutées les plantes des massifs qui explosent de couleurs à chaque coin de rue. » 

     Bien que La Côte-d’or j’adore Le magazine touristique 2013-2014 ne parle pas de la zone du Charmoy et de son hôtel projeté de 50 chambres, la première des conséquences de l’attribution d’un maroquin à Monsieur Leclerc pourrait être une visite ministérielle à l’occasion d’un évènement autant attendu que discrètement évoqué :  la pose de la première pierre de l’hyper de la zone du Charmoy ! Dans cette hypothèse, la réalité rejoindrait alors la fiction puisque dès le 19 mai dernier, donc avant même la publication des propos du généreux volontaire de l’An II du quinquennat Hollande, notre feuilleton imaginait cette éventualité !

    La seconde serait un coup de fouet certain sur le marché de l’oignon, car on ne peut imaginer que le ministre-président reçoive, en hommage auxonnois, moins que son propre poids de bulbes légendaires.

    La troisième serait une aubaine éditoriale, non seulement pour Chantecler, mais encore pour le rédacteur d’Inf’auxonne qui aurait la photo de sa une toute trouvée pour faire le juste pendant de celle du mémorable   Numéro 32.

   La quatrième, pour faire bonne mesure, serait d’ordre culturel et pédagogique car il est fondé de penser  qu’un homme désireux de  « mettre à profit [son] expérience dans un secteur comme l’Education nationale » ne consacre, en homme de l’art, un quart d’heure de son temps à combattre l’ignorance crasse et l’illettrisme  local en matière de définition du commerce « à prédominance alimentaire ».

    La cinquième, plus à redouter, pourrait être une guerre de mémoire visant à déposséder le Général de Gaulle de la partie montante de son avenue  au motif ambigu et homonymique qu’il n’y aurait aucune raison d’oublier le glorieux Chef de la 2ème DB.

    La sixième, enfin, florale, ne manquera pas d’éclore en un lieu si propice où « les plantes des massifs […] explosent de couleurs à chaque coin de rue » … Elle a donc inspiré  notre illustration du jour ! Il est certain que Monsieur le Ministre sera séduit et honoré par ce chef-d’œuvre de  l’art foral  qui est un « art vivant » même s’il ne permet pas toujours  « aux collectivités locales [de] réduire drastiquement leurs dépenses »

 Arc floral

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 juin  2013  (J+167 après le PREMIER dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 00:00

SUIVEZ-MOI,  JEUNE  HOMME ! - du 27 avril 2013 (J+131 après le dépôt)

      « La RD 905 est dans les temps » voici la bonne nouvelle que vient de relater un article intitulé « La ville se refait une beauté » dans Le Bien public du 26 courant. Je dirai même plus, la RD 905 pourrait être bientôt « dans le vent » ! Au plan utilitaire, cette future artère vitale de notre cité devrait sous peu assurer pleinement sa fonction de drainage de la clientèle du cœur de ville déjà bien fatigué vers le nouvel organe de distribution, un hyper-cœur LURon, dont la greffe semble attendue par d’aucuns, avec une grande impatience et une fébrilité évidente, sur la zone du Charmoy.

       Dans un précédent article du 29 novembre 2012 intitulé  « Avenue des ParapLUREs ® » nous évoquions déjà la bonne idée de doter «  gratuitement tous les consommateurs-piétons, devant emprunter « en masse » la D 905 à destination de la zone du Charmoy « à l’horizon 2013 »,  d’un parapluie jaune-fluo », ceci à des fins de sécurité routière. A cette floraison en jaune-fluo devrait s’ajouter maintenant le « fleurissement » des fosses-jardinières ménagées récemment sur les bas-côtés. De méchantes langues n’osent-elles pas prétendre que ces fosses-jardinières sont comme autant de tombes pour notre petit commerce !

   Essayons au contraire de « positiver » car, surprise plus subtile encore dans la surenchère d’ « embellissement » que connaît actuellement notre cité, d’élégantes et graciles fleurs anthropomorphes pourraient à présent arpenter les spacieux trottoirs, dispensant les charmes et les fragrances de leurs corolles largement épanouies.

    Vous plaisantez, diront certains, vous avez le culot de nous jouer la Dame aux camélias au Pays des Oignons !  Détrompez-vous sceptiques aigris, hommes de peu de foi, ce projet n’est pas une fable ! Œuvre conjointe du psycho-designer zurichois Erwin Blumenfeld assisté de la pionnière vénitienne du libido-marketing Eva Fanculo du studio Testa di Gondola, il vise à mettre en pratique des résultats expérimentaux récents du néo-béhaviorisme, selon lesquels un certain degré d’érotisation de l’espace stimulerait la consommation. Ce degré d’érotisation très élevé, selon Eva, sur le Canale grande, ferait hélas encore terriblement défaut à la RD 905.

    Eva déclare donc, qu’afin d’être « dans le vent »,  la RD 905 devrait sous peu devenir un laboratoire étrange mêlant sur ses trottoirs rénovés, consommateurs blasés et séduisantes fleurs carnivores habillées par Erwin Blumenfeld ! Des trottoirs capiteux aux senteurs puissantes de vanille où l’emplette se ferait aventure, voilà qui ne manquera pas d’attirer comme la manne sous le réverbère   touristes,  curieux et autres cruisers ! Alors, RDV RD 905, pour un parcours de charme…et de Charmoy sur les trottoirs à la vanille !

  Chalands et élégantes  

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 avril 2013  (J+131 après le dépôt)

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Publié par Cl.C., Auxonnais - dans Revue de presse
15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 00:00

TROIS  P’TITS CHATS (RMOY) - du 15 avril 2013 (J+119 après le dépôt)

    

«Un par un vont les petits Indiens, deux par deux vont les amoureux, trois par trois vont les p’tits soldats, et moi, je vais comme je veux »

     Bizarrement, cette petite ritournelle d’un autre siècle m’est revenue en tête après la lecture de l’article d’hommage à Jean-Claude Poirson paru dans Le Bien Public  ( page 4 du cahier local) du samedi 13  avril dernier, sous le titre « L’au revoir au président ».

     J’ai vite compris que la petite ritournelle venait en écho des  discours officiels relatés par l’article qui, en référence au fameux triple A (AAA), déclinaient chacun sur une lettre de l’alphabet, trois vertus du président partant.

    Trois officiels : le député, le conseiller général et le représentant du maire, décernaient chacun « trois labels » au petit soldat courageux d’un combat inégal.

    Mais au fait, l’article a oublié de parler du troisième homme qui était pourtant bien présent aux dires des témoins.

    Cette omission regrettable vient rompre la belle harmonie d’une valse à trois temps : 3 officiels, 3 discours, 3 labels.

    Nous allons tenter de la réparer en offrant à Jean-Claude Poirson trois petites variations sur le projet du Charmoy qui selon une expression maladroite de l’article cité « [lui] tient toujours à cœur ». Tout le monde aura bien compris !

     Il paraît que le discours manquant de monsieur C. improvisait sur la lettre C. Nous ferons de même. Va pour le C comme Charmoy ! C’est parti mon kiki ! En voiture Simone !

    C comme Consultation : Te rappelles-tu Jean-Claude, le bon moment que nous avons passé un soir de juin 2010, lors du dépouillement de cette consultation, perdus dans une assistance unanime et hostile de partisans du promoteur galvanisés par une campagne publicitaire musclée et le discours martial du « porteur » du projet ?

    C comme la Carpe et le lapin : T’en souvient-il, Jean-Claude, du gentil compliment à toi décerné en page 2 d’Inf’auxonne N° 31 de janvier 2011 : « les représentants du commerce auxonnais, obnubilés par la lutte contre l’implantation d’une troisième grande surface se sont fourvoyés dans une alliance contre nature avec les grandes surfaces locales. Se mêlant ainsi d’un combat qui de toute évidence ne les concernaient [sic] pas, en scellant cette alliance de la carpe et du lapin, ils ont fait perdre de vue à leurs mandants les questions essentielles ».

http://www.auxonne.fr/telechargements

    Il est vrai qu’à Auxonne, seul le mariage en grande pompe et en  jaune-fluo avec le Prince Charmoy Leclerc est de bon ton !

     C comme CNAC : Te rappelles-tu, Jean-Claude, comme ces messieurs « avaient faim » et « n’avaient pas que ça à faire » et comme ils te l’ont déclaré sans ménagement ni politesse en cette fin de matinée du 17 janvier 2012 !

    Eh oui ! Ils sont amers nos souvenirs du Charmoy, mais on n’en fera pas pour autant une jaunisse (en jaune-fluo !). Garde la forme Jean-Claude et rappelle-toi bien :

« Un foie, deux reins, trois raisons de boire Contrexéville !» 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le  15 avril 2013  (J+119 après le dépôt)

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 00:00

TRUISMES - du 21 mars 2013 (J+94 après le dépôt)

 

      Les « enveloppes » et autres mallettes, la mort induite du petit commerce des centres-villes, la « malbouffe », la spécificité française, voilà bien une série de truismes éculés du discours sur la grande distribution !

    Dans la rubrique « Plouf ! » du Canard enchaîné du 13 février dernier ( Chantecler  vous prie de l’excuser pour la date de fraîcheur !), sous le titre « Hyper pas grand-chose », l’article de Jean-Luc Porquet pourrait bien être taxé de reprendre  à son compte ces sempiternelles figures imposées. On lui pardonnera volontiers et même, on se régalera, en admirant la maestria et la fraîcheur avec laquelle Michel Charasse, cité dans l’article, exécute ces figures en y mettant sa patte inégalable !

    Les curieux pourront aller dénicher une copie de l’article sur le blog du Collectif Citoyens Résistants de Champagnole disponible en lien sur :

http://michel-moreau.over-blog.com/

   En ce qui nous concerne, nous avons tout particulièrement apprécié l’illustration de Cabu qui accompagne l’article. En hommage à l’inimitable dessinateur, nous en  publions aujourd’hui, en accompagnement de l’original, une adaptation locale inédite par Claudi Hoffnung.

 Canard-Cabu

Cabu revu par CH

     Sur un registre moins truculent, nous reprendrons à notre compte la conclusion de l’article « Hyper pas grand-chose » qui n’est pas encore un truisme mais qui, comme nous le craignons, risque bien de le devenir assez rapidement :

« Tous ces projets, nous explique-t-on, sont un rien déphasés : ils ont été conçus voilà dix ans, avant la crise, et avant l’engouement massif pour l’achat par internet. Ils risquent fort le plantage. De beaux centres commerciaux, tout neufs, pleins de magasins vides. Aussi vides que les centres-villes fantômes…ça aura de la gueule, non ? »

 

   Une obsolescence prématurée, sinon programmée, attendrait donc ces projets d’un autre âge. L’ex-ministre NKM ne l’a-t-elle pas elle-même affirmé ? Encore dans l’œuf, ces dinosaures sont déjà des Titanics en puissance !

  Le lecteur intéressé par ce thème pourra relire nos précédents articles 

 

UN HÉRITAGE AUX P’TITS OIGNONS  – du 6 août 2012

RELIQUES ÉMOUVANTES – du 6 février 2012

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 mars 2013 (J+94 après le dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 00:00

OÙ EST PASSÉE LA ZONE DU CHARMOY ? – du 27 janvier 2013 (J+41 après le dépôt)

 

 Inf’Auxonne N° 39 de janvier 2013 vient d’apparaître sur la toile.                

http://www.auxonne.fr/telechargements

     Il partage, avec la presse gratuite largement diffusée dans nos métropoles, cet avantage de ne provoquer ni migraines ni méningites chez le lecteur. Pour être juste, nous devons reconnaître qu’au menu de ce fast-food communicationnel plutôt insipide, figure un plat un peu plus épicé : la « Tribune libre ». A noter toutefois que le chef-cuisinier s’est réservé le privilège d’y ajouter  son ultime pincée de sel : « Ultima ratio regum »

       Une lecture en diagonale du magazine, véritable promenade enchantée à travers des parterres fleuris, des colis de fin d’année, à l’ombre de  monuments vénérables et au son de carillons tintinnabulants, sans oublier le coin prosaïque des poubelles, ne nous a pas permis d’y découvrir la moindre allusion à la zone du Charmoy.

    Mis à l’index ? ce pôle naguère tant vanté  du futur développement de notre ville sur lequel vient pourtant d’être déposée une demande de permis de construire ayant eu les honneurs de la presse, photos à l’appui (Le Bien public des 18 et 19/12/2012 et 09/01/2013). Ou plutôt « discrètement » omis pour faire oublier les circonstances plus qu’acrobatiques de la genèse d’un projet contestable au profit de « romances » caritatives ou patrimoniales apparemment plus consensuelles. De cette affaire, notre feuilleton, dont la publication vient de démarrer, s’attache tout au contraire à démonter les rouages occultes. Contre le poison des enfumeurs, nous proposons l’antidote ! Nous vous recommandons vivement la lecture régulière de ce feuilleton, seul et authentique vrai remède contre l’Alzheimer du Charmoy, syndrome d’évanescence mnésique répandu  chez nombre de nos concitoyens  trop indolents ou trop crédules !

    Et il faut bien avouer que ce dernier numéro d’Inf’Auxonne n’est certainement pas fait pour leur dessiller les yeux ! Sa première ligne donne d’emblée le ton : discret !. Permettez-nous de la citer : « 2013 vient de nous ouvrir ses portes et très discrètement, nous arrivons déjà à la fin janvier ». Oui, c’est très « discrètement » qu’on arrive, je dirai même plus : la « discrétion » est un bon moyen de parvenir,  notamment de parvenir à la « maîtrise foncière » du Charmoy !

        Coïncidence fortuite, ou autre souci de « discrétion », le blog municipal

http://auxonne.b-blog.fr/billet-12634.html  que nous recommandions à nos lecteurs dans nos « ARCHIVES » numéro 3 et 4 et qui était encore très récemment  accessible, est devenu brusquement inatteignable. Que nos lecteurs se rassurent, ils pourront  accéder à son contenu sur notre blog grâce à une copie en PDF, et apprécier le « débat riche et fructueux ». CLIQUEZ ICI

        Il fut un temps, pourtant, où les colonnes de  notre magazine municipal, alors mieux achalandées, s’adornaient crânement de déclarations en faveur de la défense et illustration du projet de la zone du Charmoy

     Le phénomène a cessé depuis deux ans déjà et le lecteur curieux devra  remonter  jusqu’au N° 32 d’avril 2011 pour trouver une mention au « projet Leclerc » en page 7, et ce, même pas dans la chronique officielle, mais dans la tribune libre de l’opposition.

      Et pourtant du numéro 25 de mai 2009 au numéro 31 de janvier 2011 une véritable « charmoymania » devait battre son plein decrescendo. Nous ne reviendrons pas ici sur la formidable tête de série (ou tête de gondole ?),  ce désormais fameux numéro 25, indépassable et génialement inspiré de main de maître, constituant pour toujours le clou de la série. Nos lecteurs  retrouveront ce morceau d’anthologie cité en bonne place dans les épisodes et les archives de notre feuilleton.

     Il serait pourtant injuste d’oublier, sous le prétexte qu’elles seraient moins brillantes, les prestations des numéros suivants. C’est pourquoi, dans le souci de préserver ce patrimoine écrit d’un injuste oubli, nous en avons réuni ici les fleurons à l’intention de nos lecteurs. Les titres de ce florilège ont été choisis par notre rédaction

« Pacific 231 »

Inf’auxonne N° 26 (octobre 2009)

p. 1 « Nous nous sommes engagés à réveiller notre ville, il est parfois dur de se réveiller. Cela bouscule les habitudes.

La municipalité s’est engagée très clairement et très fermement pour l’aménagement d’une zone commerciale. L’enseigne Leclerc est la locomotive de cet aménagement. Leclerc représente une surface de 3500 m² de surface de vente sur une zone de 200 000m² soit 20ha. Nous espérons avec cette locomotive attirer d’autres commerces ou services, notamment un hôtel. Un débat riche et fructueux a eu lieu . Nous savons qu’une majorité d’Auxonnais est favorable à cette implantation. »

N.D.L.R. Stylistiquement parlant, cette image de la locomotive est un peu ringarde, elle sent même beaucoup son Zola, même un Gallois n’oserait plus l’employer. Pourtant le promoteur semble l’affectionner tout particulièrement, comme en témoignent les articles de presse locaux. Quant à l’image du « réveil » elle a toujours émaillé régulièrement les chromos totalitaires les plus éculés.

« Une étoile est née »

Inf’auxonne N° 27 (janvier 2010)

p. 1 « La frilosité n’est pas de mise. La municipalité a ainsi décidé de s’investir pleinement dans un développement harmonieux du commerce du Centre Ville. C’est pour nous un atout majeur : le commerce local trouvera profit d’une nouvelle attractivité de notre ville ;

Auxonne doit se développer. Le commerce local est loin de répondre à l’attente des Auxonnais. Aussi, la municipalité s’est-elle engagée dans l’aménagement d’une zone commerciale au Charmoy. Nous répondons ainsi à l’attente de l’immense majorité de nos concitoyens ».

p. 2 « UNE NOUVELLE ASSOCIATION EST NÉE : AUXONNE AVENIR CONSOMMATEURS (A.A.C.)

Son but statutaire est le suivant : « expression, représentation et défense des intérêts des consommateurs d’Auxonne et des communes environnantes ». Nous sommes donc tous concernés. Son président M. Philippe MONTIAL, est à votre disposition au 0380313289 pour tous renseignements et/ou adhésion (5euros/an)

« Vox populi  1 »

Inf’auxonne N° 28 (mai 2010)

p. 1 « Le Conseil Municipal du 15 avril 2010 a décidé, à l’unanimité de vous donner la parole. Le 27 juin 2010, de 8 h 00 à 18 h 00 aura lieu une CONSULTATION des auxonnais. Vous aurez à répondre à cette question : « Êtes-vous favorable OUI ou NON au projet d’implantation d’une zone commerciale sur le site du Charmoy ? ». De votre choix dépendra l’avenir de cette zone, l’avenir d’Auxonne».

N.D.L.R. Exercice de démocratie d’appoint : maintenant que tout est bouclé, vous avez le droit d’applaudir !

 « Vox populi  2 »

Inf’auxonne N° 29 (juillet 2010)

p. 1 « La Consultation des électeurs du 27 juin a révélé la véritable implication des citoyens dans la vie de leur cité : 38,25 % de participation, taux plus élevé que pour les élections européennes et régionales. Avec près de 80 % de OUI à la question posée, les auxonnais se sont clairement déterminés pour le développement d’Auxonne et de son Canton ».

N.D.L.R. : CQFD 30,3 % des électeurs inscrits et parmi eux  presque autant de distributeurs de tracts, de propagandistes bénévoles et de colleurs d’affiches ont aimé  la pub en  jaune-fluo de LURE, il est vrai que c’est moins compliqué que l’Europe !

En cas de référendum, exigeant une participation minimum de 50% pour être validé, ils auraient été moins fiers !

« Vox populi  3 »

Inf’auxonne N° 30 (octobre 2010)

p. 2 Projet de Zone commerciale du Charmoy

« Conformément à la volonté clairement exprimée par les Auxonnais(es) lors de la consultation du 27 juin 2010, le nouveau dossier est en préparation avec une attention et une motivation décuplées. Nous vous tiendrons informés dès qu’il sera finalisé ».

N.D.L.R. En regardant la récente demande de permis de construire on comprendra après coup le sens du terme « décuplé ».

« De quoi j’me mêle ! »

Inf’auxonne N° 31 (Janvier 2011)

p. 2, éditorial « Auxonne passionnément »

« … jusqu’à présent nos appels n’ont pas reçu l’écho qu’ils méritaient. En effet, les représentants du commerce auxonnais, obnubilés par la lutte contre l’implantation d’une troisième grande surface se sont fourvoyés dans une alliance contre nature avec les grandes surfaces locales. Se mêlant ainsi d’un combat qui de toute évidence ne les concernaient [sic] pas, en scellant cette alliance de la carpe et du lapin, ils ont fait perdre de vue à leurs mandants les questions essentielles, à savoir :

- que faire pour rendre le centre ville attractif ?

- quelles réformes entreprendre pour attirer le chaland

et répondre aux besoins de la clientèle ?

- comment tirer parti d’un tourisme qui va se développer ?

En ce début 2011, notre équipe formule le voeu que la raison reprenne enfin ses droits, et qu’une interaction efficace se mette en place pour défendre réellement les intérêts du commerce auxonnais »

N.D.L.R. Une « alliance » scellée en catimini avec une enseigne extérieure serait-elle plus honorable que « l’alliance de la carpe et du lapin » dénoncée péremptoirement par le groupe « Auxonne passionnément », et celui-ci, partenaire zélé et empressé d’une autre « union » et se posant en ardent défenseur de la concurrence, détiendrait-il de surcroît le monopole de la « raison » ?

   Cette pique  mauvaise et prétentieuse décochée aux représentants du petit commerce auxonnais  devait constituer le point d’orgue de la grande campagne de propagande, aux frais du contribuable et en faveur d’une seule enseigne, dans la presse municipale.

     A partir de là et jusqu’à ce jour, le Charmoy disparaîtra totalement des colonnes d’ Inf’auxonne,  redevenu enfin, sous l’œil protecteur des caméras, un univers tranquille de bisounours, de parterres fleuris, de citoyens méritants, de clochers sonnants, de bassins écrêteurs écrêtant et d’élections approchant.

      Restons attentifs, l’approche plus imminente de ces dernières, l’acceptation  possible du permis de construire et le démarrage éventuel de travaux dans la zone pourrait bien signifier le retour fracassant du Charmoy, à l’aise dans les  spacieuses colonnes du magazine à faible densité d’occupation. On parie !    

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 janvier 2013 (J+41 après le dépôt)

 

 

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 00:00

ENVERS ET CONTRE TOUS – du 10 janvier 2013  (J+24 après le dépôt)

     

     « Envers et contre tous », cette formule est belle ! Elle concluait, d’après Littré, « les anciens serments de foi  et d’hommage ». Venue des temps de la chevalerie, elle est hélas terriblement démodée. Dans notre monde de compromis, voire de compromissions, seul un Don Quichotte égaré, en butte à tous les obstacles, pourrait se risquer à la prononcer, suscitant à coup sûr les rires étouffés d’assistants goguenards  et se poussant du coude.

     « Envers et contre tous ». Je ne m’attendais certes pas à trouver un avatar de cette formule héroïque dans Le Bien Public d’hier,  9 janvier. Tel est pourtant le cas.

      Dans un article intitulé « Auxonne. Le maire de la commune dévoile ses projets pour la nouvelle année » je lis :

   « Concernant la construction du magasin Leclerc, il est vrai qu’il s’agit d’un investissement privé mais je l’ai défendu envers et contre certains…. »

     « envers et contre certains » Il est original, cet usage d’une locution adverbiale habituellement figée. « Il est vrai », pour reprendre le propos de Monsieur le maire, que l’on peut prendre certaines libertés avec la langue française, n’est-ce-pas d’ailleurs la noble tâche du poète ?

      Dans des publications passées, publiées sous la responsabilité de notre « premier magistrat », peut-on pour autant qualifier de licences poétiques ces imprécisions de langage visant à faire accroire par exemple qu’un hypermarché n’est pas un magasin de détail à prédominance alimentaire et allant même jusqu’à désigner un tel établissement comme « un supermarché à dominante non alimentaire ». Tout cela,  pourtant, a été écrit, et reste imprimé !

      « envers et contre certains » Cette création du  premier « grand chantier » linguistique de l’année 2013  a son originalité !

     Usant de la même liberté de langage, on pourrait dire tout autant que la « construction du magasin Leclerc a été défendue » non « pour tous », mais « pour certains », d’autres « certains », bien entendu, qui ne sont pas à la même enseigne. Imaginez enfin d’Artagnan proférer « Un pour certains, certains pour un ! », mais  d’Artagnan, lui, ne faisait pas de politique !

     Vous me direz que la prudence et la modestie imposaient, il est vrai, d’éviter la trop brillante formule « envers et contre tous ».  Précaution inutile au demeurant, car et « c’est désormais devenu un secret de Polichinelle » sur les champs du Charmoy, chacun sait que se déroulait non pas un combat contre les moulins à vent, mais  une âpre lutte d’intérêts. « Faire un Hypermarché [Leclerc] sur sa commune, c’est partir au feu » tel fut le bon mot devenu célèbre d’un investisseur (voir Le Bien Public du 12/10/2009). 

  Un porte-enseigne dévoué jugea bon d’en faire sa bannière. Dans  « l’intérêt général » c’est bien  « certain » ! C’est ainsi que s’écrit l’histoire !          

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 janvier 2013 (J+24 après le dépôt)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 00:00

L’AIR DU TEMPS – du 3 janvier 2013 (J+17 après le dépôt)

 

      Dans notre article « Canard à Florange » du 13 décembre dernier  nous rendions hommage au dessinateur Cabu. Ce dernier, comme pour faire écho à notre jeu-concours, avait publié en dernière page du Canard un avatar actualisé du célèbre tableau d’Eugène Delacroix « La Liberté guidant le Peuple ».

     A la suite de l’article « Canard à Florange », nous avions publié, le 15 décembre, sous le titre « Die Zauberflöte- La flûte enchantée » une œuvrette de Herr Adolf Rattenfänger de la bonne ville de Hameln, illustrant, dans une libre adaptation d’une tradition de sa bonne ville  et avec une délicieuse malice, un évènement survenu dans la « Belle endormie » des bords de Saône en juin 2010.

      Par une coïncidence  troublante, Charlie Hebdo, sous le crayon de Tignous, reprenait à son compte le même thème de légende le 26 décembre pour illustrer l’affaire Depardieu. 

  

         Tirléra-TureLURE       Charlie Hebdo Depardieu

 

      S’il restait encore à prouver que les thèmes abordés par Chantecler  sont bien d’actualité, c’est à présent chose faite. Pour ceux qui en douteraient encore, la bande dessinée annoncée sous le titre « Esquisses pour un Journal du Charmoy » le leur confirmera bientôt.

      A la différence d’un des journaux cités, Chantecler ne souhaite cependant pas se hasarder en images sur le terrain des religions révélées.

    Ce sont donc d’autres révélations que  vous proposera la bande dessinée à paraître. Celle-ci devrait explorer en images le terrain de la seule vraie religion moderne universelle, celle du matérialisme consumériste, de ses dieux, de ses temples, de ses idoles et de ses sectateurs !

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 3 janvier 2012 (J+17 après le dépôt)

 

 

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Revue de presse