La ville d’Auxonne est actuellement verrouillée par le dogme d’une pensée unique et toute hérésie, combattue. La promesse d’une manne providentielle de produits moins chers obtenus par les œuvres du bienveillant et miséricordieux MEL (Michel-Edouard Leclerc), ami de notre Président de la République et champion racoleur des plateaux télé, électrise les foules qui partiront bientôt en procession faire allégeance à leur Saint-Patron, sous la houlette jaune fluo des missionnaires du béni OUI-OUI !
Chantecler, le coq a pris conseil auprès d’un hérétique notoire, Le Canard enchaîné, qui lui a passé quelques tuyaux. Avant de finir [macache !] éviscéré au rayon « volailles » au plus bas prix puis en promo, rafraîchi à la « remballe », chantons encore !
C.S, le 25 juin 2010
Dernière minute !
Le Bien public du 24 juin 2010 (Nouvelles régionales p. 6)
« Lux : vers la création d’un nouvel hypermarché [N.D.L.R. Chantecler : Cet article relate le rejet de la requête de l’association de défense du commerce chalonnais contre une autorisation d’installation d’un Leclerc de 4500 m2 accordée par la CDEC. Instructif !]
Le Canard enchaîné du 11 novembre 2009 (p. 3)
« Un groupe aussi peu Leclerc que possible …Le 4 novembre, la cour d’appel de Versailles condamne le centre d’achats du groupe Leclerc (Galec) à restituer 23,3 millions à vingt-huit de ses fournisseurs, avec, en prime, une amende de 500000 euros pour « pratiques anticoncurentielles […] Après la condamnation de la cour d’appel de Versailles, Michel-Edouard Leclerc a assuré l’Agence France-Presse : « C’est à notre politique de prix qu’on sera jugé par le consommateur ». Mais aussi au prix que vaut un centre Leclerc (Cette véritable machine à cash vaut entre 36 et 90 millions d’euros et rapporte 2 à 3 millions par an à son propriétaire). Et à certaines pratiques anticoncurentielles. »
Le Canard enchaîné du 18 novembre 2009 (p. 4)
« Un boycott Leclerc Bingo et super-bingo ! En consacrant, la semaine dernière, un article aux pratiques « anticoncurentielles » de la centrale d’achat de la maison Leclerc et sa condamnation par la cour d’appel de Versailles, le Canard savait le risque qu’il encourrait : se voir sournoisement interdit de vente dans beaucoup de centres Leclerc. […] Nombreux ont été nos lecteurs qui ont pu vérifier la justesse de cette prévision […] Comme quoi Michel-Edouard Leclerc et les siens sont des adeptes de la liberté des prix mais pas des acheteurs de journaux »
Le Canard enchaîné du 4 mars 2009 (p. 4)
« Leclerc champion des baisses payées par les autres… Michel-Edouard Leclerc voulait imposer à ses fournisseurs des « contrats-types » particulièrement asticieux pour leur faire supporter la charge des futures baisses de prix dont il n’aurait pas manqué de se glorifier. Mais, au terme d’une violente bagarre Leclerc a dû battre en retraite. Ces contrats devaient entrer en vigueur le 1er mars. Ils on fini à la poubelle, in extremis, la semaine dernière, après l’intervention de la Répression des fraudes. […] Imaginons qu’une bouteille de vin soit vendue 10 euros, en moyenne, et à 9,50 euros chez Leclerc. Si les autres enseignes baissent leurs prix à 9,50 euros, Leclerc passe à 9 euros pour rester le moins cher. Mais alors le fournisseur est obligé de renégocier et d’accepter de vendre sa bouteille 50 centimes de moins. Résultat Leclerc n’a pas grignoté un sou sur sa marge. Tot bénef’ ! Hélas, la Répression des fraudes s’en est mêlée et a jugé ce coup de force contraire à la loi de modernisation de l’économie. Menacé de misères judiciaires, Michel-Edouard a capitulé ».
Le Canard enchaîné du 11 mars 2009 (p. 4)
« Le Canard se volatilise chez Leclerc …les responsables de rayon ont bêtement oublié, mercredi 4 mars, de mettre en vente le nouveau numéro du « Canard » […] Folle coïncidence »Le Canard » titrait, le même jour Michel-Edouard Leclerc et son dernier coup en date : faire payer ses baisses de prix par les fournisseurs [N.D.L.R. Chantecler, voir ci-dessus]. D’habitude, les centres Leclerc se font leur pub en achetant des pages dans la presse. C’est plus sûr et beaucoup moins volatil. »
Le Canard enchaîné du 07 mai 2008 (p. 4)
« Çà va saigner grave dans les rayons des hypers…L’hebdomadaire économique « la lettre de l’Expansion » (5/5) évoque une « vague de représailles secrètes » lancée, ces derniers mois, par des enseignes qui « ont déréférencé des marques coupables de s’être alliées avec le hard discount ». Ainsi le camembert Président a-t-il été retiré pendant un an des rayons Leclerc : « Ils nous avaient appliqué une hausse supérieure à celle de Lidl ». Et dès l’apparition des premiers articles de marque chez Lidl, Leclerc avait averti Franck Riboud, patron de Danone, sur son blog : « Si Actimel, Bio ou Danacol sont vendus moins cher chez Aldi ou Lidl, je demande à mes adhérents de cesser la commercialisation de ces marques ». Vendre moins cher ? Odieux ! A l’attaque contre la vie pas chère ! Sus au pouvoir d’achat ! »
Le Canard enchaîné du 10 juin 2009 (p. 4)
« Un Leclerc soupe au lait…Ulcéré que les producteurs de lait aient bloqué son parking pendant quatre jours, le patron du centre Leclerc de Granville (Manche) a eu une riche idée : résilier les cartes de fidélité des agriculteurs du coin. Et les priver des réductions qui vont avec […]
Extrait de la lettre de la direction de Leclerc : « Le Monde agricole nous a démontré par sa violence verbale ( « voyou », « voleur », « salop», « fumier », etc…)et par sa manifestation à bloquer UNIQUEMENT NOTRE MAGASIN sur le canton granvillais, à quel point la haine et le dépit l’emportent sur notre enseigne E. LECLERC ». [N.D.L.R. Chantecler : A Auxonne ce n’est pas le cas, Leclerc c’est du petit-lait !] Vous comprendrez que nous ne pouvons continuer à privilégier par notre carte, une corporation professionnelle qui nous reproche, sans fondement, les problèmes européens du lait ».
Le Canard enchaîné du 22 octobre 2008 (p. 4)
« Promotions dans les grandes surfaces au rayon des farces et arnaques » …Ainsi au centre
Leclerc de Nice, le paquet de 3 de « gels douche Ushuaïa » est vendu 7,44 euros, alors que 3 flacons achetés séparément coûtent ensemble 6,42 euros » [N.D.L.R. Chantecler, voir « 3 boîtes pour le prix de 4 » dans Chantecler n°1]