CHARMOY-CITY : GRANDE GUERRE ET petite guerre épicière - du 27 octobre 2018 (J+3601 après le vote négatif fondateur)
Le Bien Public publiait le 17 octobre un article pleine page sous le titre : « CÔTE-D'OR HISTOIRE Auxonne : une ultime exposition pour célébrer le centenaire de la Grande Guerre »
Dans cet article, notre premier édile, initiateur de l’évènement, apportait un témoignage personnel.
O tempora o mores ! Rendez-vous compte que de méchants farceurs, individus pleins de rancœur et dépourvus de cœur, ont cru voir dans le cliché illustrant l’article, je vous le donne en mille…
Un joueur d’accordéon ! Ah ! Les fripons ! Plus qu’à notre très prochain ancien maire, laissons ce genre de limonaire à l’ancien maire de Chamalières ! Rendons à Giscard, ce qui est à Giscard !
https://www.youtube.com/watch?v=GPxVgPGM-DQ
« Très prochain ancien maire », comme vous y allez Chantecler ! Êtes-vous si sûr que ça qu’il finisse bientôt, le concert sous le kiosque ?
KIOSQUE DE CHARMOY-CITY : LE CONCERT QUI N’EN FINIT PAS - du 09 novembre 2017
Restons sérieux ! Par leur objet au moins, sinon dans leur forme, les commémorations des grandes heures et des grandes figures historiques imposent le respect. Aussi, quelles que soient les sympathies que l’on ait à l’égard du porte-drapeau, c’est toujours un devoir d’honorer le drapeau. Fermez le ban ! Repos !
https://www.youtube.com/watch?v=WojB2r4CmHs
Dans un registre moins glorieux, il est d’autres guerres que la Grande Guerre, ce sont les petites guerres épicières, où par bonheur, s’il coule beaucoup d’encre d’imprimerie et de colle pour affiches, le sang rouge des héros n’est pas versé !
Le tribut payé par le pays dans ces guerres épicières du dernier demi-siècle fut la bétonisation de milliers d’hectares arables transformés en parkings à la périphérie des villes. Une vétille !
FINS DE SÉRIES AU CHARMOY - du 25 OCTOBRE 2014
Chantecler, modeste combattant de plume, opposé à quelques hommes (et femmes) de pouvoir agissant au profit d’une grande enseigne lors d’une de ces guerres épicières locales, vous propose de rouvrir encore une fois l’album de la guerre du Charmoy, injustement oubliée, et dans laquelle le combat un jour cessa (ou presque), faute de combattants (ou presque).
Car pour reprendre les vers quelque peu ronflants de Victor Hugo
Quoi ! Encore Victor Hugo !
CHARMOY-CITY : LES TRAVAILLEURS DE LA MAIRIE - du 25 octobre 2018
Oui ! Encore Victor Hugo mon coco !
Pour reprendre, disais-je, les vers quelque peu ronflants de Victor Hugo dans sa lutte inexpiable et quasi-obsessionnelle contre Napoléon le Petit :
« Si l’on n’est plus que mille, eh ! bien, j’en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encore Sylla ;
S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! »
( Les Châtiments, 1853)
Une guerre sans décorations, mais non sans quelques batailles, une guerre lors de laquelle, comme dans toutes les guerres, la propagande fut active.
Une guerre sans morts et sans monument, sinon celui qu’un plumitif tout cliquetant de médailles, naguère choyé par notre premier magistrat, désigna complaisamment un jour comme « un des fleurons d’architecture et de l’emploi à Auxonne. »
MONSIEUR PRUDHOMME AU CHARMOY - du 16 JANVIER 2016
Une guerre qui a laissé des traces, comme toutes les guerres. Et dont il serait regrettable, en somme, mon bonhomme, que les héros soient injustement oubliés.
En ces veilles de notre grande foire d’automne, où le commerce est à l’honneur, il convient, comme nous le fîmes déjà il y a juste un an, tout en évoquant les souvenirs des vieilles foires, de chanter encore une fois la gloire de ceux qui promurent le Charmoy, ces valeureux partisans d’une guerre épicière !
CHARMOY-CITY : « FOIRE D’EN BAS » ET « FOIRE D’EN HAUT » - du 30 octobre 2017
Voilà pourquoi, en marge d’infiniment plus glorieuses et plus sérieuses commémorations, Chantecler tenait à rendre aujourd’hui un hyper-hommage bien mérité au héros discret qui un jour « partit au feu » sur les champs du Charmoy dans l’intérêt général bien compris. C’est compris ! Fermez le ban !
https://www.youtube.com/watch?v=WojB2r4CmHs
Dans les guerres épicières, celles où l’on doit « partir au feu », pour complaire à ces bons messieurs, on a les héros qu’on peut, c’est clair mon pépère !
Claudi a talentueusement illustré pour vous la distinction vaillamment méritée pour qu’elle reste dans les annales de Charmoy-City !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 27 octobre 2018 (J+3601 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse