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  • Claude Speranza, Auxonnais
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19 octobre 2024 6 19 /10 /octobre /2024 01:00

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (3) - du 19 octobre 2024 (Jour 114 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chers lecteurs, comme dit l'adage : « jamais deux sans trois ! ».

Du coup, les ami(e)s, vous en prendrez bien trois !

Trois quoi ?

Trois tranches de saucisson d'âne, ma foi !

Dans notre précédent article nous avions vu que l'empire de la caricature accueillait déjà le futur Empereur Napoléon III sous la figure de l'âne...

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (2) - du 15 octobre 2024

La fatalité voudra, qu'une vingtaine d'années après, en 1870, la même figure de l'âne l'accompagne vers la sortie !

Nous avions déjà, dans un récent article, évoqué le désastre de Bazeilles d'août 1870 et convoqué, à ce propos, la plume d'Émile Zola évoquant l'Empereur chevauchant impassible sous les tirs d'obus prussiens.

HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (4) - du 20 septembre 2024

Nouvelle tranche de saucisson d'âne que vous présente Chantecler aujourd'hui. Une tranche de saucisson d'âne très fin de règne de la cuvée 1870 en forme de gravure !

Sans pitié, refusant à l'Empereur défait une noble monture, le dessinateur l'a représenté chevauchant un âne, entrant à BERLIN conduit par un Prussien.

La légende est encore bien pire en cette fin d'Empire : « L'un portant l'autre ». Dans sa formulation, elle confond l'âne et l'Empereur au sein d'une même espèce ânesque.

Autre caricature tirée à présent de la feuille « La charge », datée précisément du 28 août 1870. Plus d'Empereur ici, seulement l'âne, l'âne de Buridan, célèbre figure philosophique du dilemme et de l'hésitation mortelle.

Ici un âne de Buridan hésitant entre Paris et Berlin sur fond de carte de France aux armes de la Prusse émaillée de petits fanions tactiques aux mêmes armes indiquant la progression de l'invasion en Lorraine.

Notre dégustation gratuite de saucisson d'âne s'arrêtera ici et la présente série avec.

Nous espérons que vous l'aurez appréciée chers lecteurs.

Les caricatures ne sont pas l'Histoire mais la perception de celle-ci par les acteurs du moment. Napoléon III n'ira en fait jamais à Berlin, il mourra prématurément vieilli et malade en exil à Londres dans cette Angleterre que contrairement à son oncle il appréciait.

La même Angleterre qui l'entraîna par le jeu des alliances, dans une guerre franco-russe désastreuse tout comme le fut celle de son oncle.

De cette Guerre de Crimée, dans ce blog, nous avons conté l'histoire par le petit bout de la lorgnette dans une série que vous pourrez retrouver, chers lecteurs, si ça vous chante bien entendu, à partir du dernier épisode en lien ci-dessous.

IMAGES NAPOLÉONIENNES ET FRANCO-RUSSES (11) - du 1er septembre 2022

Pour changer un peu de notre collection d'âneries, nous rediffusons l'image de ce dernier épisode en illustration du jour. Comme disait jadis la publicité d'un célèbre entremet : « Franco-russe au dessert, c'est un régal que l'on sert ! »

RAPPEL : DU NOUVEAU SUR LE BLOG La petite fabrique de l'histoire

https://www.auxonne-patrimoine.net/2024/10/auxonne-2004-2010-defense-et-illustration-du-site-de-l-arsenal-1.html

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Aneries
15 octobre 2024 2 15 /10 /octobre /2024 00:08

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (2) - du 15 octobre 2024 (Jour 110 de la nouvelle ère de Chantecler)

Dans notre précédent article (en lien ci-dessous), sur fond d'actualité internationale très sombre et d'actualité locale plutôt inconsistante, nous entamions une nouvelle série.

Elle nous avait été inspirée par ce titre curieux autant que sympathique lu dans la PQL du 7 courant  :

« Champdôtre Asinerie d’Eldamar : des ânes, des produits cosmétiques et une future ferme pédagogique »

Et nous promettions pour la suite, à nos distingués et bienveillants lecteurs : « une belle palanquée de caricatures asinesques diverses ! »

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (1) - du 11 octobre 2024

Le fort tropisme napoléonien de notre cité, ayant éclipsé depuis quelques lustres son prestigieux titre de « Capitale de l'Oignon », et la forte senteur idoine, nous nous sommes naturellement tourné vers le rayon « Napoléon » des archives du dix-neuvième siècle, siècle d'or de la caricature et de la presse satirique..

Dans notre précédent article le premier de la série, nous honorions ainsi le premier Napoléon à travers l'image d'une caricature hollandaise.

Remarquons au passage l'originalité de notre choix, puisque en matière de caricatures de Napoléon Ier, nos voisins d'Outre-Manche détiennent incontestablement la Palme d'Or,  la caricature hollandaise étant beaucoup plus rare !

Dans ce deuxième article, nous aurions aimé célébrer un Napoléon deuxième du nom... Mais hélas, les réalités de Histoire nous obligent à y renoncer.

Nous vous proposons donc chers lecteurs de sauter directement au troisième, neveu du premier que les caricaturistes français ont particulièrement gâté ! En matière d' « âneries » particulièrement.

Avant d'illustrer notre propos par un choix de ces âneries en caricature, il convient de brosser un rapide portrait de Napoléon III, portrait relooké depuis un certain nombre d'années

Le temps a passé, la véhémence indignée de Victor Hugo, banni par le « Prince-Président », ne retentit plus en écho de son ouvrage Napoléon le Petit , et nombre d’essayistes et de politiques ont même entrepris, au cours des dernières décennies, la réhabilitation de Badinguet surnom d'évasion qu'il prit un jour et qui colla longtemps à ses basques.

En 1990, Philippe Séguin publie un ouvrage d’apologie et de réhabilitation de Napoléon III, intitulé Louis-Napoléon le Grand (Paris, Grasset, 1990).

Le 12 janvier 2010, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale monte à la tribune pour rendre hommage à Philippe Séguin qui vient alors de disparaître ; et dans la foulée il salue la mémoire de Napoléon III !!

On imagine bien Victor Hugo, se retournant dans sa tombe à cette occasion, lui qui avait fustigé, dans les premières pages de Napoléon le Petit, le serment trahi du Prince-Président, à cette même tribune de l’Assemblée Nationale, le 20 décembre 1848 !

En 2004, l’historien Pierre Milza publie Napoléon III, (Paris, Perrin, 2004). Cet ouvrage brosse, selon le critique André Larané, un portrait équilibré du personnage.

Citons quelques passages de l’article de Larané :

« Homme ordinaire et sans génie, d'un physique plutôt ingrat, il cultive le goût du secret, décide en solitaire et souvent dans l'improvisation. […] Dans les épreuves de jeunesse et par tempérament, Louis-Napoléon Bonaparte a acquis une grande sensibilité aux souffrances des humbles. Il s'est ainsi fait connaître par une brochure à la tonalité très socialisante sur L'extinction du paupérisme ».

Voilà quand même un portrait du neveu bien loin de la légende de l’oncle, Napoléon le Grand. Mais reconnaissons que le portrait du neveu, dans sa banalité triviale, porte en lui quelque chose de très moderne. Si l’on ajoute à cela les préoccupations d’ordre économique de Napoléon III, jointes au développement économique bien réel ayant accompagné la période de son règne, on comprend mieux le prestige restauré dont jouit aujourd’hui Napoléon le Petit, dans un monde où l’économique tout puissant prime sur le politique, devenu inconsistant. Monde dans lequel la réflexion historique et la prospective environnementale s’effacent au profit des intérêts du moment, voire de l'instant.

Préoccupation immédiate dans lequel « un clown chasse l'autre », dans notre monde fessebouqué où le « grand homme » ne semble plus avoir sa place.

Dans un monde enfin, où l'histoire regardée par le petit bout de la lorgnette, par Tartempion s'autoproclamant historien, peut tourner à la farce indécente et grotesque.

AUXONNE, « JOUR DU DÉPASSEMENT » POUR BONAPARTE - du 01 août 2024

Place à nos « âneries » maintenant ! Il en faut pour tout le monde !

Nous avons le plaisir d'offrir à nos lecteurs, deux caricatures « saluant » le retour sur le territoire français, après la révolution de 1848, de Louis-Napoléon Bonaparte quittant son exil de Londres.

Sur ces caricatures, commentées par les soins de notre rédaction, nos lecteurs découvriront le lien, immortalisé par les dessinateurs, entre la figure de l'âne et celle du futur empereur.

CORRECTION DU 16 OCTOBRE : MILLE EXCUSES À NOS LECTEURS NOUS AJOUTONS LA PARTIE MANQUANTE OMISE LORS DE LA PUBLICATION

Dans un prochain épisode, nos lecteurs pourront constater que cette figure de l'âne, observée ici au moment de l'ascension, accompagnera toujours les caricatures de Napoléon III au moment de la chute ! À bientôt !

FLASH INFO  (16 octobre 18h00) : DU NOUVEAU SUR LE BLOG La petite fabrique de l'histoire

https://www.auxonne-patrimoine.net/2024/10/auxonne-2004-2010-defense-et-illustration-du-site-de-l-arsenal-1.html

1848, à AUXONNE comme ailleurs on plébiscite

1848, à AUXONNE comme ailleurs on plébiscite

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 15 octobre 2024 (Jour 110 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Âneries

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Âneries
11 octobre 2024 5 11 /10 /octobre /2024 02:14

AUXONNE : QUELQUES TRANCHES DE SAUCISSON D'ÂNE (1) - du 11 octobre 2024 (Jour 106 de la nouvelle ère de Chantecler)

Quittons notre cinéma « l'Empire », ses films, et leurs chiens

AUXONNE : NOTRE CINÉMA « L'EMPIRE » A DU CHIEN ! (3) - du 08 octobre 2024

Mais que dire, et qu'écrire ? Surtout à présent, en ces temps moroses ?

La lecture au long cours de la presse quotidienne locale ne se révèle pas franchement émoustillante ces temps derniers.

À voir les affiches devant les tabac-presse, tout baigne !

Au sens propre comme au figuré, car bourrasques et rabasses ne nous épargnent guère !

La vie auxonnaise semble se dérouler comme un long fleuve tranquille dans une léthargie automnale en route vers le rendez-vous de la Grande Foire sur fond d'Octobre rose...

Sous le Pont de France, que les fleurs ont déserté, la Saône notre fleuve local roule un flot grossi, écumant et boueux, ridé par les rafales de vent.

Sautons à présent !

Non pas du haut du Pont de France, vaincu par le spleen !

Mais plus banalement du coq à l'âne !

Cette expression bien française « du coq à l'âne » (d'un sujet à un autre) se dit en néerlandais « du bœuf à l'âne » soit « Van den Os op den Ezel ».

Une caricature hollandaise attribue à Napoléon cette vertu, en matière de fraternité « Broederschap » (c'est le titre de la caricature) ou d'alliance peut-être ?

Son frère Jérôme, qui n'était pas toujours d'accord avec son aîné, en défendant en bon Roi les intérêts de son royaume de Hollande, appréciait peut-être cette charge contre l'Empereur... Qui sait ?

Nous avons le plaisir d'offrir à nos lecteurs ce document annoté en PDF

Voilà notre sujet défloré...

Mais pourquoi toutes ces âneries ?

En voici la raison profonde  : un vrai bonheur, la lecture d'un article champêtre relatif à l'ouverture d'une asinerie à Champdôtre.

Le Bien Public publiait en effet le 7 courant, un article portant un titre fort sympathique

« Champdôtre Asinerie d’Eldamar : des ânes, des produits cosmétiques et une future ferme pédagogique »

La reine Marie-Antoinette, elle-même, émule de Jean-Jacques, ne jouissait pas de pareil équipement en son Hameau de Trianon.

Rappelons que bien des beautés célèbres de notre histoire, à commencer par la Princesse de Clèves si chère au Président Sarkozy, conservaient la fraîcheur de leur épiderme grâce aux vertus du lait d'ânesse dont on remplissait leur baignoire.

Mais tout cela se passait avant le grand bain de sang de la Révolution, et des guerres qui s'ensuivirent jusqu'en 1815.

Soucieux d'oublier ces boucheries, en des temps redevenus sanglants, et inspiré par le thème inépuisable de l'âne et de l'homme dans presque toutes les cultures, abordons-en modestement l'un des aspects.

Lequel Chantecler ?

Pas celui de la crèche, il est trop tôt mes amis ! Et puis, pour être humoristique, Chantecler n'est jamais scandaleux, nous laissons volontiers ce privilège à d'autres !

Chantecler vous propose donc de déguster en épisodes, quelques tranches de saucisson d'âne, ce produit dont les touristes en visite sur l'Île de Beauté semblent raffoler.

Pour le coup ça se corse !

Ne fuyez pas végétariens, ces tranches de saucisson d'âne ne sont que feuilles de papier noircies pour votre plaisir et illustrées en conséquence qui n'offenseront pas la décence, ni ne feront de mal à aucun âne, sinon à certains ânes bâtés sans humour.

Il est vrai toutefois qu'il sera question du célèbre Corse, comme nous l'avons vu plus haut ! Encore une fois nous nous risquons à empiéter sur le pré carré de « Qui vous savez ».

Mais après tout, l'Histoire n'appartient à personne !

La suite de nos âneries devrait comporter une belle palanquée de caricatures asinesques diverses !

À ne pas manquer !

Claudi a repris la caricature hollandaise citée plus haut pour son illustration du jour, mais il vous réserve des exclusivités plus rares et de son cru pour la suite !

Notre devise du moment : bien faire et laisser braire !

 

Auxonne-Chantecler, Napoléon du  boeuf à l'âne

Auxonne-Chantecler, Napoléon du boeuf à l'âne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 11 octobre 2024 (Jour 106 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Âneries

 

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Publié par Claude Speranza, Auxonnais - dans Aneries