DES AUXONNAIS RACONTENT LEUR VILLE… ET LEUR VIE- du 29 avril 2022 (J+4881 après le vote négatif fondateur)
Alors que monte déjà la fièvre des législatives, quittons les terres arides de l’arithmétique présidentielle.
AUXONNE-DIJON, 2017-2022, ARITHMÉTIQUE PRÉSIDENTIELLE - du 25 avril 2022
En effet, l’homme ne vit pas que chiffres, et pour supporter sa vie dans un monde mis en chiffres et « totalement administré », il lui faut parfois une bouffée de rêve.
L’oreille collée, et l’œil rivé aux nouvelles du monde, il peine cependant à trouver quelques occasions de rêver.
Jugement pessimiste qui ignore les vertus du conte ! Comme nous allons le démontrer.
Tenez ! Pas plus tard qu’hier 28 avril Le Bien Public titrait à la une : « AUXONNE Des habitants racontent leur ville dans une série de podcasts ».
Le journal fébrilement ouvert, on découvrait en page 11 ce titre : « AUXONNE Une série de podcasts consacrée aux habitants de la commune »
Le chapeau de l’article précisait « Magna Vox, association dijonnaise, a créé une série de podcasts intitulée « D’une rue à l’autre, si Auxonne m’était contée... » ».
Magna Vox, en français « la grande voix », se définit ainsi sur sa page facebook :
« MAGNA VOX - Cultures Sauvages Engagées. Animée par des valeurs solidaires, scientifiques et créatives, l'association Magna Vox se positionne en tant qu’alliée des causes sociales et écologiques. Son action relie médias, éducation et arts vivants. »
Le premier épisode de la série « D’une rue à l’autre, si Auxonne m’était contée... », disponible dès à présent en podcast, comme le précise l’article, donne la parole à un cadre militaire du régiment actuellement en garnison dans notre bonne ville.
« Cultures sauvages », pour le coup, engagez-vous et rengagez-vous !
Le podcast est accessible en cliquant sur le lien https://www.auxonne.fr/dune-rue-lautre-si-auxonne-metait-contee-episode-1 (patienter et insister au besoin)
« Un premier épisode chargé d’émotion et d’Histoire » précise un sous-titre de l’article commentant « le récit de Stéphane ». Voilà pour l’émotion.
Reconnaissons entre parenthèses, et en toute franchise, que notre conteur sait, fort à propos, captiver son public.
Quant à l’Histoire (avec une grande H), le rédacteur de l’article précise que le conteur, « s’étale même sur l’Histoire en parlant d’un des symboles de la ville : Napoléon Bonaparte ».
Napoléon Bonaparte, dont le mannequin figure d’ailleurs en bonne place, à la droite du conteur, sur la photo illustrant l’article d’hier.
Ce mannequin est vêtu de l’uniforme que Bonaparte portait lors de son séjour auxonnais. Fidèlement reproduit en 1988, cet uniforme fut visible au musée Bonaparte (musée de France) jusqu’en 2012. Date à laquelle le musée fut fermé sans jamais rouvrir depuis.
Nonobstant cette fermeture, le contexte est plus que jamais impérial, et le mannequin napoléonien, mobilisé et sorti de son placard-réserve, a rejoint récemment sa nouvelle affectation au Quartier Bonaparte.
CHARMOY-CITY : LE MANNEQUIN DE 1988 PREND SES QUARTIERS À BONAPARTE (2) - du 27 octobre 2021
Sur la photo de l’article du Bien Public d’hier, c’est un globe terrestre qui trône sur la cheminée de la chambre de Bonaparte.
Claudi, dans son illustration du jour, empruntée à Charlet, a choisi, sur une autre cheminée, de faire trôner l’Empereur...
À tout seigneur, tout honneur !
N.B. : l’homme accoudé à la cheminée et qui est amputé de l’avant-bras gauche n’est pas le soldat Denis Bouvot de Magny-Montarlot qui perdit son avant-bras gauche lors de l’assaut du Mamelon Vert !
IMAGES NAPOLÉONIENNES ET FRANCO-RUSSES (10)- du 19 avril 2022
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 29 avril 2022 (J+4881 après le vote négatif fondateur)
Revue de presse