AUXONNE-DIJON, 2017-2022, ARITHMÉTIQUE PRÉSIDENTIELLE - du 25 avril 2022 (J+4877 après le vote négatif fondateur)
Dans quelques-uns de nos précédents articles, nous évoquions la proximité affichée des positions politiques du maire de Dijon et de celles notre premier édile.
CAMPAGNE : UNE LETTRE POUR LES DIJONNAIS… QUID DES AUXONNAIS ?- du 22 avril 2022
Cette proximité affichée des deux édiles ne saurait pourtant faire oublier la dissonance criante apparue encore une fois, à l’occasion de la campagne, entre la cité des Ducs et la ville impériale du Val-de-Saône.
Cette dissonance, les statistiques relatives au vote des électeurs suffisent à la révéler.
Cette « fracture » n’a d’ailleurs pas échappé à la PQL.
Dans un article du Bien Public d’aujourd’hui intitulé « ANALYSE La Côte-d’Or, plus fracturée que jamais, choisit Emmanuel Macron », le rédacteur constate un « clivage ville-campagne plus marqué que jamais » et désigne comme « symbole de cette vague bleu-marine : la plaine de Saône et ses principaux fiefs » notant qu’il s’agit de « communes pourtant administrées par des maires de centre droit, voire macronistes, comme Auxonne ».
Une position inconfortable, donc, pour notre premier édile en poste avancé aux marches de la Macronie dijonnaise et posté pour ainsi dire en sentinelle marcheuse dans une terre de mission à évangéliser, dans un Bantoustan visiblement réfractaire à la bonne parole macronique.
Les chiffres des scores obtenus à Auxonne et à Dijon par les deux candidats « finalistes » lors des deux tours aux présidentielles de 2017 et 2022 parlent d’eux-mêmes.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 25 avril 2022 (J+4877 après le vote négatif fondateur)
Analyses et réflexions