CHARMOY-CITY : LE MANNEQUIN DE 1988 PREND SES QUARTIERS À BONAPARTE (2) - du 27 octobre 2021 (J+4697 après le vote négatif fondateur)
Chers lecteurs, bien conscient d’avoir abusé de votre patience !
Après un détour trop long, de la galerie des faux-profils aux réalités virtuelles du Val de Saône, sans oublier de passer par l’incontournable « conseil citoyen » et la traditionnelle foire d’automne nous revenons enfin à Napoléon Bonaparte et à la suite de notre précédent article sur le sujet.
CHARMOY-CITY : LE MANNEQUIN DE 1988 PREND SES QUARTIERS À BONAPARTE (1) - du 09 octobre 2021
Retrouvons donc Napoléon Bonaparte !
Napoléon Bonaparte le vrai, bien entendu, car les faux Napoléon, faux profils de l’époque, ne manquèrent pas d’abuser de la crédulité des bonnes gens de la France profonde après le départ en exil de l’Empereur pour Sainte-Hélène !
En 1988 — année du bicentenaire de l’arrivée de Bonaparte à Auxonne qui sera notre sujet d’aujourd’hui — ce sont, en revanche, d’honnêtes et fidèles reconstitutions, qui rejoignirent les collections du Musée Bonaparte, après plusieurs mois d’une grande exposition ouverte au public au premier étage des Halles.
La première de ces reconstitutions, mentionnée dans l’article du Bien Public du mercredi 6 octobre dernier intitulé « AUXONNE Des dons et une convention font évoluer la chambre Bonaparte », est l’uniforme porté par celui que nous avons baptisé le « mannequin de 1988 », et qui, prêté par notre municipalité, vient récemment de prendre ses quartiers à Bonaparte comme l’indique notre titre !
La seconde reconstitution de 1988 est le drapeau du Régiment de la Fère, corps dans lequel servit le jeune Bonaparte lors de son séjour auxonnais. Ce drapeau demeure, pour l’heure, « dans les coulisses du musée Bonaparte ». On nous le montrera peut-être après « le fer de pique ». apparu le 13 courant sur la page facebook de notre bonne ville et tiré des mêmes « coulisses ».
En attendant, dans le PDF ci-dessous tiré, avec l’autorisation de l’auteure, du journal Bonaparte à Auxonne réalisé par Martine Speranza à l’occasion du bicentenaire de l’arrivée de Bonaparte à Auxonne, les amateurs pourront découvrir en détail l’histoire et les modalités de la reconstitution de ces deux objets en 1988.
Les plus curieux d’entre eux pourront même retrouver en lien l’intégralité de la version numérique 2017 du journal Bonaparte à Auxonne
http://www.auxonne-patrimoine.net/2018/09/quand-rex-portait-une-medaille.html
Claudi suivit de près les reconstitutions de 1988. À ce propos, il a même quelques anecdotes inédites à narrer à propos de l’uniforme et du drapeau.
Pour aujourd’hui, il s’en tiendra au drapeau qu’il tenait fièrement et sans complexe quelques jours avant l’ouverture officielle de l’exposition devant une des portes de l’Arsenal.
Voici à présent l’anecdote, que l’on pourrait pompeusement intituler « L’affaire du drapeau de La Fère ».
Quelques jours avant la prise de cette photo confidentielle, une autre, plus officielle, avait été prise devant la même porte, montrant le « mannequin de 1988 » tenant le drapeau tout frais cousu. On s’aperçut alors qu’une erreur d’assemblage avait été faite dans l’ordre de montage des quatre quartiers de taffetas de soie colorés du drapeau !
Il fallut donc de toute urgence découdre, démonter et remonter ces quartiers mal montés.
Dans son illustration du jour Claudi montre à gauche la photo officielle et le drapeau mal monté. Par le miracle « photofiltre », il a réparé, à droite, l’erreur de montage en beaucoup moins de temps qu’il n’en fallut alors à l’atelier du maître-tailleur pour remettre les quartiers en bon ordre.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 27 octobre 2021 (J+4697 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Visions d’histoire