DIS, PAPA ? C’EST ENCORE LOIN L’AMÉRIQUE ? - du 17 OCTOBRE 2014 (J+2129 après le vote négatif fondateur)
Qui ne connaît cette vieille vanne : « Dis, Papa ? C’est encore loin l’Amérique ? » « Tais-toi et nage ! ». Notre sujet d’aujourd’hui n’y est pas totalement étranger. Quand on pense à l’Amérique, on peut penser à Obama, à Kennedy ou Marylin Monroe, on peut penser encore aux Indiens et à Buffalo Bill, mais on pense souvent à Christophe Colomb.
Tout cela est banal et connu de tous/toutes. Mais il est peu probable que 80% des citoyens auxonnais pensent à LURE quand ils voient écrit le nom de Christophe Colomb. Pas plus qu’ils n’y pensaient d’ailleurs en lisant les grands OUI noirs sur fond jaune-fluo qui décoraient leurs murs en juin 2010. Nous avons démontré depuis un rapport évident entre les grands OUI noirs sur fond jaune-fluo et LURE, puisque, comme pour le Port-Salut, c’était écrit dessus ! Reste maintenant à montrer le rapport entre Christophe Colomb et LURE.
Le 25 mai 1856, naît à LURE Georges Colomb, qui deviendra Christophe, créateur du Sapeur Camember et du Savant Cosinus. Les arguments qu’il donne du choix de son surnom de dessinateur Chistophe suffiraient à témoigner de ses dons d’humoriste: « Si j’ai bonne mémoire le trisaïeul de l’arrière-grand-père de mon grand-père est le fameux Christophe qui, selon la croyance commune, découvrit le nouveau monde en l’an de Grâce 1492 » (P.-R. Machin, Georges Colomb Christophe, Paris, Lettres du Monde, 1979, p. 77). Tant d’humour bon enfant se doublait, chez Georges Colomb, d’un talent pédagogique hors-pair
Toujours selon P.-R. Machin : « Georges Colomb [alors jeune professeur de sciences naturelles à Paris et voisin du mathématicien Henri Poincaré], l’amateur de canulars, n’a guère de sympathie pour son savant de voisin, plutôt pisse-froid à son sentiment. Lorsque des étudiants viennent visiter leur prof de sciences naturelles, il leur recommande en partant de ne pas oublier de gratter à la porte du mathématicien, et de filer ensuite. Quant à lui, il s’amuse follement d’entendre l’académicien fulminer (sans doute ce dernier a-t-il servi de modèle à Georges Colomb pour le Savant Cosinus). » (Op. Cit. pp. 74-75).
Nos lecteurs/trices comprendront que c’est pour nous un honneur et un plaisir de contribuer aujourd’hui à la connaissance de Christophe. Nous irions presque jusqu’à dire : Claudi et Christophe, même combat !
C’est dans cet esprit que Claudi a illustré notre article d’aujourd’hui. Son illustration nous semble très parlante et nous dispense, pour une fois de plus longs discours !
N.B. : Cet article comporte 2800 caractères espaces compris.
Auxonne, le 17 Octobre 2014 (J+2129 après le vote négatif fondateur)