CHANTECLER A QUATRE ANS - du 18 JUIN 2014 (J+2009 après le vote négatif fondateur)
Le 18 juin 2010 paraissait Chantecler N°1 en réaction au climat de propagande effrénée qu’entretenait la « bande des quatre » pour un OUI à la consultation.
Nos murs étaient alors investis par une campagne d’affichage sauvage en jaune-fluo dont le matériel provenait de LURE. De LURE, tiens, tiens. Vous connaissez peut-être encore vos départements, ces condamnés en sursis, alors récitez avec moi : Haute-Saône : Préfecture, VESOUL ; Sous-préfecture, LURE… Tout le monde aura compris !
Il fallait remédier à cet état de fait, à cette publicité voyante et tapageuse qui mêlait sans complexes les affaires privées et la démocratie ! (le fait n’est pas rare de nos jours !) Un remède nous fut inspiré !
Osons une comparaison : Le Bien Public d’avant-hier 16 juin, dans un article intitulé « Des poules ambassadrices » indique que « les poules sont des ambassadrices de la réduction des déchets ». Si les poules réduisent les déchets, alors un coq devrait bien pouvoir réduire la propagande qui est un déchet et une pollution en son genre. Voilà qui est simple ! À chaque genre sa tâche : papa pique et maman coud !
Il y a 4 ans nous avons donc simplement pensé que le coq Chantecler qui « chante clair afin qu’il fasse clair » devait et pouvait réduire cette floraison de propagande sur nos murs et se faire l’ambassadeur de quelques vérités factuelles !
Aujourd’hui Chantecler a quatre ans, et pour son âge il a déjà bien travaillé. Il aimerait continuer à le faire pour le plaisir de ses fidèles lecteurs/trices et n’est sûrement pas disposé à prendre sa retraite !
Mais au fait, avez-vous remarqué la clôture qui a poussé en début de semaine au Charmoy ? Ce serait-i pas un hyper poulailler pour les « ambassadrices de la réduction des déchets » ? C’est la comcom qui va être contente ! À moins que ce soit une barrière pour freiner l’évasion commerciale des petits lapins à destination de Dole ? Nous le saurons sans doute bientôt !
Lors du conseil municipal d’hier soir, notre maire interrogé par l’opposition à propos du recours concernant le projet du Charmoy et de la clôture nouvellement apparue a commis un lapsus en confondant Conseil d’état et Tribunal administratif. Décidément, depuis le vote négatif fondateur du 17 décembre 2008, en passant par la création du concept d’hypermarché non alimentaire et le virage à 180° de la CNAC, cette affaire finit par devenir le gag du siècle.
Pour finir, rappelons que l’étude d’impact concernant le projet, et publiée lors de l’enquête publique, mentionnait en page 15 une « zone humide » à propos de laquelle la « partie 2 de l’annexe à l’étude d’impact » concluait en page 11 : « il est probable que cette petite zone humide se soit développée à la faveur d’un exutoire quelconque d’origine anthropique ».
Cet « exutoire quelconque d’origine anthropique » n’est peut-être autre que toute la salive qu’a fait déjà couler cette affaire ? Mais avec la sécheresse qui sévit actuellement, le problème n’est plus à l’ordre du jour !
Auxonne, le 18 juin 2014 (J+2009 après le vote négatif fondateur)