LE RÔTI BRÛLE À CHARMOY-CITY (suite et fin) - du 6 août 2017 (J+3154 après le vote négatif fondateur)
Dans notre précédent article nous avions évoqué le triste sort d’un rôti dont une activité aussi passionnante qu’absorbante avait retenu le convive destinataire. Conséquence immanquable : le rôti s’était retrouvé brûlé ! Au feu, les pompiers !
LE RÔTI BRÛLE À CHARMOY-CITY - du 2 août 2017
Reprenons aujourd’hui le témoignage de Coston, l’un des biographes les plus intéressants du jeune Bonaparte :
« Plus tard Bonaparte fut en pension chez un M. Aumont [en fait Dumont], qui habitait vis-à-vis la maison Phal ou Lombard. On l’appelait souvent pour les repas, il se faisait fréquemment attendre et s’excusait avec beaucoup de politesse sur sa lenteur à arriver. » (Coston, Biographie des premières années de Napoléon Bonaparte, Tome 1 p. 123)
Encore une fois, Bonaparte, retenu chez le Professeur Lombard, s’est mis en retard. Il se résout enfin à descendre et à traverser la rue pour rejoindre la pension du traiteur Dumont.
Trop tard, le rôti commence à brûler. Agacé, le cuisinier entraîne le distrait dans la cuisine pour lui désigner sans ménagement l’objet du délit.
Dans la cheminée, le tournebroche entraîne, selon les lois de la mécanique, si chères au Professeur Lombard et à son élève, un rôti dont la cuisson commence à tourner à la carbonisation !
Conclusion : un mentor ou un cicerone passionnants, peuvent être la cause involontaire de désastres culinaires !
Rassurez-vous quand même, ces gens passionnants, chez nous, ne sont pas légion !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 6 août 2017 (J+3154 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres