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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 00:00

LE STYLE, C’EST L’HOMME - du 13 mars 2014 (J+1912 après le vote négatif fondateur)

      Ainsi parlait Buffon, authentique Bourguignon, né à Montbard et fils d’un conseiller au Parlement de Dijon. Ainsi parlait Buffon, ou presque, qui déclara en 1753 dans son discours de réception à l’Académie française (où il fut admis sans sollicitation) : « Le style est l’homme même » et il poursuivait : « L’accord entre le sujet, la fin et les moyens, fait toute la beauté du style ». J’apprécie ces belles paroles d’un grand Bourguignon et m’efforce d’en tirer les enseignements pour moi-même et aussi  pour les autres.

     Votre serviteur est lui-même Bourguignon, né à Auxonne de surcroît, mais ne se prend pas pour autant pour Buffon. Être né à Auxonne, la belle affaire ! Il est pourtant de bon ton, par les temps qui courent, de revendiquer cet avantage, si l’on en croit, du moins, certains doctes écrits. Je suis donc né à Auxonne d’une mère vosgienne et d’un père transalpin, tous deux purotins, et qui n’étaient même pas médecins !      

    Merci Zoé Lantin, d’appliquer le qualificatif de « Haute littérature » à ma prose, j’écris en français tout bonnement ce qui devient, à vrai dire, assez rare, même chez les natifs d’Auxonne. 

    Assez de bavardage, venons en au fait ! Sur des blogs, sur facebook, sur le papier, à la tribune enfin, depuis quatre mois, quatre auteurs improvisés adressent à leurs concitoyens divers messages.

   L’un catche allègrement, et chacun sait, qu’au catch tous les coups sont permis, l’autre offre des roses aux dames et des épines à qui les mérite, un troisième se fait un peu attendre, le quatrième, enfin, n’en finit pas de mettre des rallonges à sa carte de visite et resterait à coup sûr rêveur devant celle de son confrère et compatriote auxonnais François-Joseph Moreau (1789-1862), accoucheur célèbre de la Maison d’Orléans, « Officier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’ordre de Léopold, Professeur d’accouchements, des maladies des femmes et des enfants à la Faculté de Médecine de Paris, Médecin de la Maison d’accouchements de Paris, Consultant du Roi, Membre de l’Académie Royale de Médecine et de plusieurs Sociétés savantes ».

     Des réunions publiques sont annoncées, l’une  s’était déjà tenue le 19 février et nous avons déjà évoqué son style

MÉTAMORPHOSES  - du 26 février 2014

      En attendant les prochaines lors desquelles, nous l’espérons, nous découvrirons pleinement les divers styles, nous voudrions faire part de quelques retours d’expériences relatifs aux réunions publiques des dernières cantonales de 2011.

  Le 16 mars 2011 une réunion s’était tenue à la Salle des Fêtes, j’en avais ainsi décrit l’ambiance :

« Hier soir, dans une atmosphère oppressante et boulonnée se  déroulait la réunion promotionnelle de François Sauvadet au profit de Raoul Langlois et surtout de François Sauvadet lui-même.

   Auto congratulations, autosatisfaction, auto acclamation, rien ne nous fut épargné. Une claque extra cantonale musclée était venue de Dijon en renfort, applaudissant à tout rompre. Parmi celle-ci, des éléments jeunes flashant la tribune avec leurs portables contrastaient avec les têtes chenues paisibles de l’assistance indigène.  Une rombière dijonnaise haineuse lorgnait d’un air de reproche mon peu d’empressement à applaudir J’ai dû m’esquiver à la fin sous l’invective et l’injure parce que je refusais clairement d’entonner une Marseillaise confisquée à des fins partisanes et aussi de trinquer.

Je doute de l’utilité démocratique de telles réunions où une salle sans parole applaudit à une succession de bonimenteurs égrenant des discours de langue de bois et utilisant les ficelles les plus grossières ».

Quid du 18 mars prochain à la Salle des Fêtes ? Claque dijonnaise ou pas, Marseillaise ou pas, pot ou pas ? À suivre…

Le 17 mars 2011 une réunion de l’autre bord se tenait au sous-sol de l’Aiglon et nous en rendions compte ainsi :

« Je relatais hier la réunion plénière pour Raoul Langlois. Ne faisons pas de jaloux, je dois dire à présent un mot de la réunion de Jean-Paul Vadot qui se déroulait hier soir à l’Aiglon en présence de François Patriat.

La salle était bien remplie. L’assistance était moins nombreuse qu’au grand rassemblement de la veille, mais elle était cette fois essentiellement cantonale. Le Tout Dijon ne s’était pas déplacé en renfort pour la circonstance.

Pour être d’origine géographique plus restreinte, l’assistance était cependant loin de refléter cette quasi unanimité d’opinion qui présidait à la grand’messe de François Sauvadet et qui « ne voulant voir qu’une seule tête » excluait d’avance toute question et tout débat.

Disons-le, l’assistance était tout à fait variée, mais sans être vraiment mêlée. La séparation ne se faisait pas en côté gauche et côté droit, mais plutôt d’avant en arrière. Avant des « Forces de progrès » et arrière (lourd) des combats d’arrière-garde.

Face à cette configuration peu favorable, disons simplement que le « métier » de François Patriat a permis d’éviter un face-à-face pesant et que les propos sans concession de la tribune n’ont jamais cédé ni à l’invective ni au dénigrement.

N’étant pas le chroniqueur désigné des « Forces de progrès », je développerai plus particulièrement la question qui m’intéresse et que mes lecteurs connaissent bien.

    Hier soir, donc, les bataillons de propagande Leclerc, si actifs au pot de colle en juin dernier, à pied, à cheval et en voiture, formaient un dernier carré dans le fond de la salle pour un « baroud d’honneur », si tant est que l’on puisse qualifier ainsi leurs escarmouches assez indigentes tirées d’un argumentaire éculé. Non vraiment, si la rage y était encore, le cœur n’y était plus vraiment.

Nous étions en plein cinéma et le commando de la « quadruple racine » [N.D.L.R. 1- Les Compagnons du Val de Saône (« les Compagnons ») 2- Auxonne passionnément (« les passionné(e)s ») 3- Association des habitants et riverains des hameaux et lotissements d’Auxonne 4- Association Auxonne Consommateurs] qui la veille avait assisté religieusement aux  projections conjointes du « Grand Bleu » et de « Il faut Sauvadet le soldat Raoul », tentait de nous jouer à présent « le Vadot de la Méduse ».

Moralité, les 14 et 21 mars à l’Aiglon, attention aux trublions et surtout aux trublionnes du fond.

Autres réunions de 2011 pour le deuxième tour Girard/Langlois cette fois

Le 24 mars, une réunion sur invitation  à l’initiative de Monsieur Langlois se tint au sous-sol de l’Aiglon. De ce huis clos, rien à signaler.

Le lendemain, 25 mars, dans le même lieu, se tint une réunion de Dominique Girard dont je commentai alors le déroulement, avec sans doute un peu de complaisance, justifiée toutefois par les agissements de la clique du Charmoy contre un concurrent devenu dangereux pour Monsieur Langlois. On remarquera que Monsieur Montial, élément actif de cette clique, figure officiellement aujourd’hui sur la liste « Auxonne-passionnément » :

    «  Chantecler étant une feuille de protestation, j’hésitais, je l’avoue, à écrire cet article, car j’ai assisté hier soir à une réunion ouverte et publique dont il serait difficile et injuste d’épingler l’attitude tant des organisateurs,  que de l’assistance ou des contradicteurs d’ailleurs parfaitement absents.

De cet exercice nécessaire et salutaire, je ne m’étais pourtant pas privé à propos d’autres réunions publiques ou privées précédentes et de tous bords.

J’étais donc hier soir à la réunion publique de Dominique Girard. Aux dires même de Remi Delatte qui était bien présent, la salle était bondée. Il l’a dit : du jamais vu à la lumière de ses souvenirs et de son expérience auxonnaise des réunions à l’Aiglon !

L’un  au moins des assistants à la réunion privée d’hier dans les mêmes lieux était présent. Je n’ai pas eu la cruauté de lui demander ses impressions.

Le problème du Charmoy fut évoqué clairement. Il me paraît éminemment nécessaire que la lumière soit faite sur cette affaire, je m’y emploie sans relâche depuis des mois. [N.D.L.R. Et à présent depuis bientôt quatre ans !]

L’absence criante, hier soir, de toute contradiction mandatée au service de Messieurs Langlois, Montial et consorts, suffit à faire la preuve de l’absence de courage, et surtout de  crédibilité des tracts mensongers qu’ils ont récemment diffusés à propos de la zone du Charmoy sur la seule foi d’un article du Bien public prêtant à Dominique Girard une position qu’il n’a jamais déclarée. (article de Catherine Vachon, sous le titre « AUXONNE Duel à droite » paru dans Le Bien public du 21 mars dernier).

Ces tracts, pour être simplistes et mensongers, ne sont pas pour autant sans effet. Je l’ai vérifié hier soir même, à la terrasse d’un café où j’avais été cordialement invité par une de mes lectrices assidues à la sortie de la réunion. Car dans les réunions de Monsieur Girard, on ne boit pas, Messieurs, on ouvre le débat mais on ne débouche pas de bouteilles ».

   Moralité, le courage et l’ardeur des trublions et surtout aux trublionnes du fond, à l’Aiglon, ont parfois des limites !

  Je dédie cette petite leçon d’histoire à tous les candidats ! Et que le meilleur style gagne !

  En prime, une petite composition de Claudi qui a recyclé à la va-vite quelques bons dessins d’Herluf Bidstrup, un peu datés sans doute (1960), mais assez évocateurs.

L'orateurC.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 06 mars 2014  (J+1912 après le vote négatif fondateur)

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Publié par Cl.S., Auxonnais - dans Documents