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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 00:00

Après les métinges du 1er mai on attend toujours la vague - du 3 mai 2012

   Un rapide coup d’œil, tout d’abord, sur le 1er mai au Charmoy. La CBFCC (Confédération Bourgogne-Franche-Comté des syndicats de Chiroptères) a obtenu « l’extinction de l’enseigne lumineuse » à 20 heures au lieu de 21. Ce fait démontre, s’il en était encore besoin, que les syndicats, ça peut servir à quelque chose !

        Quant à la tornade, prévue et redoutée relativement à l’attente de l’« impact positif sur la qualité de l’air grâce à la maîtrise de l’évasion de la clientèle », elle ne s’est pas produite, la force des vents ayant été mobilisée à destination des  champs d’éoliennes en vue de « tenir l’objectif de 23% de notre consommation finale en énergies renouvelables en 2020 » (Cf. « La France forte »).

       Tout s’est donc passé au mieux avant-hier pour ce 1er mai au Charmoy tout aussi nouveau que le 1er mai au  3-4-0, comme disait l’autre.

      3-4-0 ? Kézako ?

      Duplouc ! Tu connais pas ? Non ! C’est pas un club privé, ni le tiercé gagnant, Le 3-4-0, tout le monde connaît ! La place du 3-4-0, c’est une place à Paris, dans le 16ème, un arrondissement ouvrier. Tu piges ?

      Tiens au fait, hier matin, en écho du discours du 3-4-0, j’avais « La France forte » dans ma boîte.

      Par temps de pluie, je dévore tout ce qui s’imprime, alors j’ai dévoré « La France forte », un peu humide. Dans le cadre de ma petite feuille je ne peux prétendre ennuyer mes lecteurs qui se sont couchés tard avec une recension complète du programme il y a des débats pour ça je m’en tiendrai donc uniquement au premier titre :

« 1. Rendre la parole aux Français »

         «  • Sur les sujets essentiels, solliciter l’avis des Français par référendum en cas de blocage : parce que quand il y va de l’intérêt général, ce n’est pas à des corps intermédiaires ou à des groupes de pression de décider à votre place »

        Ça tombe à pic ! Voilà un sujet à méditer à la lumière de l’affaire du Charmoy. En relisant les annales de Chantecler le lecteur pourra illustrer le propos et suivre à travers un authentique cas d’école le jeu subtil des divers recours aux « corps intermédiaires » (CNAC et CDAC), du recours plus inédit à la consultation, et des pressions, à ces diverses occasions, des lobbies politiques, associatifs ou privés. Rappelons que la consultation de 2010 sur la zone du Charmoy n’était pas un référendum, si tel avait été le cas, le vote serait d’ailleurs resté sans effet puisqu’un référendum requiert au moins 50% de votants.

      Dans le deuxième point de ce premier titre de « La France forte », nous noterons encore en particulier cette intention :

          « •…interdire le cumul entre les fonctions de ministre et de chef d’un exécutif local. »

        Voilà qui est fort de café ! Alors comme ça, mettons, Vercingétorix, chef des Arvernes à Alésia, n’aurait même plus le droit de défendre les intérêts des fonctionnaires de toutes les tribus gauloises à Lutèce !? Il ferait beau voir…On imagine la bronca ! Vraiment ! Y’en a qui veulent gâcher le métier !

         Le lecteur nous pardonnera ces recours à l’histoire et ces incursions dans d’autres domaines que le nôtre. Nous ne prétendons pas, en effet, être exempt des travers et des tics de notre temps. Afin de faire bonne mesure, alors que l’on invoque à tout bout de champ Jaurès, Hugo ou Blum, et soucieux d’être tendance et éclectique, rapportons une expression de Chateaubriand glanée dans un ouvrage de Maurras qui la cite  et en souligne le caractère voluptueux : « la molle intumescence des vagues ». En ces temps d’attente fébrile et trépignante d’une vague montante, il n’est pas certain que le caractère de paresse lascive de l’expression, pourtant délicieuse, soit bientôt unanimement apprécié.

 

C. S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 3 mai 2012

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Publié par Cl. S., Auxonnais - dans Figures libres